•    Montesquieu, déjà en 1748, dans un chapitre éclairant intitulé « De la dette publique » tiré de son livre « De l’esprit des lois », mentionnait ceci : On « ôte les revenus véritables de l’État à ceux qui ont de l’activité et de l’industrie, pour les transporter aux gens oisifs ; c’est-à-dire qu’on donne des commodités pour travailler à ceux qui ne travaillent point, et des difficultés  pour travailler à ceux qui travaillent. »

    Plus de deux siècles et demi plus tard, nous sommes encore face à la même situation. Dans le sauvetage des grandes sociétés de Wall Street, nos gouvernements ont généreusement donné à ceux qui ne travaillent point (Wall Street) pour créer de plus en plus de troubles à ceux qui travaillent (la classe moyenne). Chose assurée, la classe moyenne n’a pas le moindre avantage sur ces puissants créanciers que nous finançons pourtant.

    La prochaine étape, logique et conséquente de la précédente, sera de réduire radicalement les programmes sociaux pour financer banquiers et spéculateurs lorsque la prochaine crise se présentera. Justement, à cet égard, le Royaume-Uni et l’Irlande commencent à comprendre de quoi il retourne : on fait des coupes sombres dans les programmes sociaux pour rembourser la dette publique, alors que la prochaine crise n’a même pas encore frappé. Et on s’étonne ensuite de voir le secteur privé envahir le domaine de la santé. 

    Et la dinde est heureuse, car elle peut continuer à consommer comme auparavant ! La dinde ne se doute jamais que le mille et unième jour elle se fera trancher la tête, car chaque jour qui passe lui confirme avec de plus en plus d’évidences que demain sera la réplique d’hier ou d’aujourd’hui. Qui veut entendre parler de la dette publique ? Surtout pas la dinde, car elle désire plutôt qu’on la gave de formules prêt-à-penser en lui disant que tout va comme dans le meilleur des mondes !

        Courbe de dindification

    17 mars 2011 Pierre Fraser 

    Suite à la multitude d’entrevues que j’ai réalisées auprès des médias, j’ai reçu plusieurs courriels pour que j’explique la courbe de dindification. Le lecteur comprendra qu’il s’agit que d’un résumé d’un livre beaucoup plus complet qui explique le phénomène des tendances qui sortira à la fin mars 2011 et intitulé « Théorie des tendances – Le mutisme du futur ».

    Ce qu’il faut tout d’abord comprendre, c’est que la dindification est essentiellement un processus d’euphorisation des foules. Observez attentivement cette courbe.

    Voyons maintenant comment ce processus se déroule :

    1.         Initiateurs. A) Quelqu’un lance une idée ou un concept. B) Il peut s’agir d’une nouvelle tendance qui vient d’émerger d’une tendance qui s’est effritée ou effondrée.

    2.         Branchés. Au tout début, ce sont les gens qui sont toujours attirés par la nouveauté qui décident ou non d’adopter l’idée. Ce sont les « branchés ». En marketing, on parle des « early adopters » S’ils « achètent » l’idée, ils commencerent à la diffuser par le truchement de différents canaux.

    3.         Première contamination. Si les branchés ont assez d’influence et qu’ils réussissent à « contaminer » d’autres branchés, une certaine masse critique est atteinte. Sur le graphique, c’est la première courbe juste au dessus de l’axe des refus. Par contre, cela ne veut pas pour autant dire qu’une fois la masse critique de branchés atteinte, que l’idée sera acceptée par les cercles d’amis immédiats.

    4.         Cercles d’amis. Les cercles d’amis immédiats adoptent l’idée. Pendant une certaine période de temps, plus ou moins longue, l’idée connaît des hauts et des bas. Si l’idée réussit à se répandre auprès de plusieurs cercles d’amis, elle commence alors à se transformer graduellement en un potentiel phénomène de masse. 

    5.         Groupes élargis. Une fois que l’idée commence à devenir un potentiel phénomène de masse, son nombre d’adeptes croît rapidement. On entre dans les groupes élargis.

    6.         Artistes. Les artistes constatent que certaines valeurs proposées par la tendance répondent à certaines de leurs sensibilités. Ils les adoptent et s’en font les porte-drapeaux.

    7.         Journalistes. Les journalistes se rendent compte du phénomène une fois qu’une masse critique adopte l’idée. C’est ici que l’euphorisation de la tendance commence. L’idée atteint maintenant la grande diffusion par le truchement des médias de masse. Par la suite, les médias individuels (médias sociaux) prennent la relève et rediffusent massivement l’idée.

    8.         Consensus. Dès que les médias (de masse et sociaux) se font la courroie de transmission des valeurs proposée par une tendance, le consensus s’établit. S’installent alors dans le discours de la tendance les phrases types suivantes : « Tout le monde s’entend pour dire que… », « Tous les scientifiques s’entendent pour dire que… », « Tous les experts s’entendent pour dire que… ». À défaut de certitudes, on évoque le consensus.

    9.         Gourous, spécialistes, experts. Les gourous, les spécialistes, les experts, et les experts autoproclamés amplifient de plusieurs degrés l’euphorisation de la tendance. Les gourous sont ceux qui initient les nouvelles idées ou les concepts innovateurs, mais ils ne reconnaissent pas les limites de leur savoir. Les spécialistes sont ceux qui savent vraiment de quoi ils parlent, mais ils extrapolent si on les oblige à les franchir. Les experts sont à mi-chemin entre les gourous et les spécialistes. Ils n’ont généralement pas une formation dans le domaine dont ils traitent, mais ils ont on eu la piqûre pour celui-ci. Ce faisant, ils n’ont aucune étendue de leur ignorance. Les experts autoproclamés sévissent sur le Web et les médias sociaux et ne savent pas qu’ils sont ignorants.

    10.     Grand public. Par l’effet combiné des journalistes, des gourous, des spécialistes, des experts et des experts autoproclamés, l’euphorisation atteint maintenant le grand public.

    11.     Sous-tendances. Lorsque le grand public s’investit dans la tendance, parfois, c’est le moment où les premières personnes qui ont adhéré au système de valeurs de la tendance commencent à décliner celles-ci en différentes sous-tendances.

    12.     Politiciens et législations. Lorsque le grand public adhère aux valeurs proposées par la tendance, celui-ci demande aux instances gouvernementales d’adopter des lois et des règlements pour encadrer les différentes pratiques reliées à la tendance. Lorsque les instances politiques s’impliquent, le niveau d’euphorisation augmente encore, car les gens se disent que c’est vraiment sérieux.

    13.     Radicalisation. Lorsque le niveau politique s’investit et prend position en faveur de la tendance, c’est généralement à ce moment que les gardiens de l’orthodoxie de la tendance déclinent la tendance en une ou des sous tendances plus radicales en augmentant le niveau des irritants de celles-ci.

    14.     Entreprises. Avec les politiciens et le grand public totalement euphorisés par la tendance, les entrepreneurs se disent qu’il est impensable de ne pas investir ce nouveau marché qui offre de nouvelles possibilités. Selon le degré d’euphorisation atteint, les entreprises qui s’opposaient jusque là à la tendance, ou qui étaient réticentes, succombent (parfois malgré elles) à l’euphorisation. 

    15.     Retardataires. Pour les gens qui tardent toujours à prendre le train d’une tendance, le fait que les entreprises, le politique et la majorité du public s’investissent dans la tendance, les convainc une fois pour toutes de suivre (parfois malgré eux).

    16.     Euphorisation maximale. Lorsque les quinze conditions précédentes sont réunies, l’euphorisation de la tendance atteint son apogée. La tendance acquiert le statut définitif de système de valeurs. 

    17.     Événement imprévisible. Une fois qu’une grande partie de la population est investie dans une tendance, un événement imprévisible — causes naturelles, décisions politiques, irruption de nouvelles technologies — fait basculer la tendance.

    18.     Effritement et effondrement. L’effritement ou l’effondrement d’une tendance n’est possible que par l’irruption d’un événement imprévisible : désastre naturel, décision politique ou économique, nouvelle technologie.

    19.     Nouvelle tendance. Et le cycle recommence avec une sous tendance ou une toute nouvelle tendance.

     dindification.com

        Plusieurs lecteurs de mon livre « Dindification – Développer son esprit critique dans un monde du prêt-à-penser » m’ont demandé de clarifier la notion de discours. La voici donc :

        Qu ’est-ce qu’un discours ? C’est une représentation mentale que l’on se fait de la réalité à propos d’un sujet tant qu’on ne dispose pas de solides évidences pour établir des faits cohérents et concordants avec la réalité.  

     Au XVe siècle, il y avait une solide discussion — discours — à propos de la position de la Terre par rapport au soleil : l’héliocentrisme — la terre tourne autour du soleil — et le géocentrisme — la terre est immobile au centre de l’univers. On n’avait pas encore établi avec certitude — fait —, que la Terre tourne autour du soleil. L’idée est la suivante : il y a présence d’un discours tant qu’on n’a pas statué une fois pour toutes sur l’état de la chose. Autrement dit, il y a discours tant qu’on ne dispose pas de solides évidences pour établir des faits cohérents et concordants avec la réalité. Tant qu’une certitude n’est pas établie à propos d’une réalité, la réalité possède toujours une double personnalité : l’une relève du factuel et l’autre du discours. Concrètement, le factuel représente l’ensemble des données vérifiables, cohérentes, et concordantes avec la réalité, tandis que le discours, est une représentation mentale que l’on se fait du factuel. Entre les deux, il y a un abîme, et c’est à partir de cet abîme que se forgent les discours. 

    Un discours possède toujours sa contrepartie tant que le factuel n’est pas établi. Par exemple, le discours du chocolat noir, du thé vert, des antioxydants, de l’obésité, de la mise en forme, et de la pratique d’un sport composent pour une grande part le discours de la santé actuellement à la mode. Ce discours a ses opposants, pour la simple raison qu’aucun « factuel » n’a été établi. Autrement dit, personne n’a de certitude à propos de quoi que ce soit à propos de la santé, sauf pour quelques exceptions qui sont aujourd’hui des faits établis — le tabac cause le cancer du poumon.

    Personnellement, je ne me place jamais dans la position opposée au discours dominant. Pourquoi ? Parce que, lorsque vous vous placez dans la position du camp opposé, vous vous placez dans une position de polémique, c’est-à-dire que vous pensez contre quelqu’un au lieu de penser la chose même et de proposer des analyses. Ma position épistémologique est la suivante : ce qui importe, ce n’est pas de savoir qui a raison ou qui a tort. Ce qui importe vraiment, c’est de savoir quels seront les impacts sur nos vies et la société si nous adhérons massivement au « pour » ou au « contre » du discours de la santé, du discours sur le réchauffement climatique, du discours de la transparence, ouverture, partage et collaboration du Web 2.0, ou de tous les autres discours imaginables.

      L'une des raisons pour laquelle nos systèmes de santé sont des gouffres sans fond pour les finances publiques, c’est peut-être justement parce que nous prêtons foi aux discours à propos de la santé plutôt que de nous en remettre aux faits vérifiés et vérifiables.

    © Pierre Fraser, 2011 


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  • Argent, dettes et banques (André-Jacques HOLBECQ )

    2010       141 p.      7,50 €   

       Voici un ouvrage d'explication et de vulgarisation stupéfiant... Au milieu du XVIIe siècle, les orfèvres découvrent qu'ils peuvent prêter plus que les valeurs dont ils ont la garde. Ils deviennent des banquiers et sont à l'origine de la monnaie moderne.
        Aujourd'hui, celle-ci est créée par les banques commerciales et non pas par l'Etat ou la Banque Centrale, comme certains le pensent encore. Certes, cette création monétaire, qui n'est guère plus qu'une simple ligne d'écriture, a permis le développement de notre économie. Mais avec un important corollaire dont les effets négatifs sont souvent occultés : les intérêts, payés aussi bien par le secteur privé que par le secteur public. Et ces intérêts sont une des causes principales des problèmes actuels de nos sociétés, car ils facilitent le transfert du peu de richesse des pauvres et des classes moyennes vers ceux qui sont déjà les plus riches.
        Parce qu'il faut garder espoir, l'auteur propose des pistes de solutions à la question " comment se sortir de cette crise et des suivantes ? ". Une nouvelle réglementation du secteur financier et bancaire ne serait qu'un emplâtre tout à fait insuffisant. Vu l'état catastrophique du système monétaire et financier dans lequel nous essayons de vivre en ce moment, il faut aller plus loin...
       André-Jacques Holbecq est un économiste citoyen qui analyse depuis des années notre système économique et financier. Il nous montre qu'au fond, les bases en sont fort simples. Encore faut-il mettre à la portée de tous ces petits secrets bien gardés. Auteur à succès de plusieurs livres dont:
         -La Dette Publique : une affaire rentable,
      il récidive ici avec la même volonté et clarté.  

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  • L'empire de la valeur (André ORLEAN )

       2011     347 p.     21 euros. 

       La crise financière a révélé au grand jour les limites de la théorie économique : celle-ci n’a su ni prévoir les désordres à venir, ni même simplement nous mettre en garde contre de possibles instabilités. Cet aveuglement est le signe d’un profond dysfonctionnement qui exige plus qu’un simple replâtrage pour être corrigé : un renouvellement radical des méthodes et des concepts, au premier rang desquels celui de valeur économique. Pour le dire simplement, les économistes conçoivent la valeur, que ce soit celle des marchandises ou celle des titres financiers, comme ayant la nature d’une grandeur objective qui s’impose aux acteurs et à leurs interactions, à la manièred’une force naturelle. Ceci est apparent dans le domaine financier au travers des formules mathématiques que calculent les économistes pour établir la juste évaluation des actifs.

      La crise a montré que ces formules n’étaient pas fiables. Cela ne tient pas à une insuffisante habileté à mener des calculs complexes mais à la nature même de la question posée. Il n’existe pas une juste valeur, ni pour les marchandises, ni pour les titres, mais différents prix possibles en fonction des intérêts et des croyances. À partir de ce nouveau cadre d'analyse, c'est toute la science économique qu'il s'agit de refonder.

      André Orléan est directeur de recherche au CNRS, directeur d’études à l’EHESS et membre del'École économique de Paris (ENS). Il est notamment l'auteur de:

       -La Monnaie souveraine (avecMichel Aglietta, Odile Jacob, 1998) et de

       -De l'euphorie à la panique, penser la crise financière (Éditions Rue d'Ulm, 2009). 

    C'estl'ouvrage d'économie le plus profond et le plus passionnant écrit depuis longtemps.

      Il est difficile de rendre justice au travail de réflexion qu'il contient en peu d'espace. Car son objectif - et il est atteint - n'est pas mince : proposer une nouvelle façon de penser l'économie de marché.

       Aussi l'auteur revient-il à une question fondamentale : comment expliquer que des millions de producteurs et de consommateurs séparés arrivent à se coordonner pour faire fonctionner des économies de marché ? Jusqu'ici, la pensée économique y a répondu en attribuant une valeur à chaque objet marchand, rendant ainsi les échanges possibles. Ce qui ne fait que déplacer la question : qu'est-ce qui détermine alors la valeur des choses ? 

    Valeur

      André Orléan démontre qu'aussi bien Karl Marx et les auteurs classiques que Léon Walras et toute la théorie néoclassique considèrent que la valeur est une qualité que les objets marchands possèdent en propre : la quantité de travail socialement nécessaire à leur production pour les premiers, l'utilité pour les seconds. Les biens ayant une valeur objective mesurable, s'échangent alors contre les autres biens et les rapports des acteurs économiques entre eux n'ont aucune influence sur l'échange, pas plus que la monnaie.

       Deux énormes erreurs selon André Orléan, qui développe sa critique de Marx et, surtout, de l'approche économique dominante. Il montre que sa validité est restreinte à l'acceptation d'hypothèses extrêmement fortes : jamais les désirs ne s'écartent de l'utilité des objets, tout le monde connaît la qualité des biens échangés (George Akerlof et Joseph Stiglitz remettront en cause cette idée avec leurs analyses des asymétries d'information), le futur est toujours objectivement probabilisable, et ainsi de suite… 

    Désir

      André Orléan propose une autre approche qui pose, après René Girard, que les individus ne savent pas ce qu'ils désirent et que, pour déterminer ce qui mérite d'être acquis, ils regardent ce qu'achètent les autres, avant de suivre par désir mimétique. Ils vont alors décider d'obtenir les objets de prestige qui leur permettront de se différencier socialement. Et le premier d'entre eux est la monnaie, car sa liquidité, sa capacité à être acceptée par les autres comme pouvoir d'achat, est première. Ainsi, "la fascination pour l'argent est au fondement de toutes les économies marchandes. Elle en est l'énergie primordiale." 

     Orléan propose alors une refonte complète de la théorie économique où les économies marchandes sont coordonnées par la monnaie et non par les prix, où les relations entre participants aux marchés jouent un rôle essentiel, et où la puissance collective de la société guide les désirs des individus qui ne sont plus libres, etc. 

      La sociologie, la psychologie ou l'analyse des relations de pouvoir sont alors essentielles à la compréhension des économies de marché. André Orléan ne s'y trompe pas, niant toute singularité à l'approche économique pour promouvoir une approche unidisciplinaire du monde. C'est puissant et fascinant. Le premier livre majeur de l'après-crise.  (Alternatives Economiques )


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  •  2010   416 p.   23 €

    André BOUNY est né handicapé, atteint de spina-bifida, dans le sud de la France. Suivant des études paramédicales à Paris, il proteste contre la guerre qui fait rage au Viêt Nam, dans la rue et par ses peintures exposées au Grand Palais.

    Ému par la découverte de ce pays ravagé par la guerre, où il rencontre mutilés et malades, il fonde l’association caritative DEFI Viêt Nam, (Donner Ensemble Former Informer), qui s’engage également dans la campagne contre les mines antipersonnel. Quelque 300 tonnes d’équipement médical, recueillies et mises en conformité, sont expédiées par bateaux (électrocardiographes, lits médicalisés, fauteuil roulants, à destination de services de chirurgie et de radiologie, de maternités, cabinets dentaires, etc). L’association à but non lucratif pourvoit aussi à la formation de personnel médical vietnamien en France, facilite le parrainage d’enfants, informe sur l’Agent Orange et distribue des aides aux victimes de ce poison chimique contenant de la dioxine.

    André enchaîne les voyages au Viêt Nam où il adopte deux enfants. En 2004, il adresse une lettre ouverte à John Kerry, diffusée dans la presse internationale. Puis il constitue et conduit le Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange (CIS) qui comprend de très nombreuses personnalités dans des domaines d’expertises variés. Infatigablement, il explique les conséquences de ce poison dans tous les médias qui osent en parler (radios, télés, journaux et sites Internet…)

    Son livre se fonde sur 40 ans d’expérience et d’intérêt porté au peuple et à la culture du Viêt Nam, comme à son histoire.

    RÉSUMÉ (Réseau Voltaire)

    Si l’histoire de l’utilisation des poisons, (venins et toxiques) remonte à la nuit des temps, la synthèse chimique a permis d’en démultiplier les effets maléfiques. Il est un fait largement ignoré que la guerre du Viêt Nam fut la plus grande guerre chimique de l’histoire de l’Humanité. L’objet de ce livre est d’expliquer précisément comment et pourquoi. On y apprend de quelle façon, aujourd’hui encore, un demi-siècle après le début des épandages, la dioxine pénètre dans l’organisme, quelles maladies elle engendre, et les terribles effets tératogènes qu’elle inflige aux enfants.

    La description scientifique des agents chimiques utilisés est aussi précise que la technologie méthodique mise en œuvre. Celle de l’effroyable catastrophe écologique fait prendre conscience que la destruction du règne végétal précède et précipite une dévastation plus terrible encore.

    Les nombreuses photographies exceptionnelles, signées de très grands noms, illustrent l’ampleur de la tragédie actuelle. Cartes géographiques, documents d’archives inédits et témoignages états-uniens viennent démontrer l’intentionnalité de ce véritable écocide. L’auteur propose en outre un nouveau calcul renversant du volume des agents chimiques déversés au Viêt Nam. Dans cet ouvrage exhaustif, il aborde la partie juridique avec les procédures intentées au nom des victimes vietnamiennes dans un total silence médiatique.

    À l’image du Tribunal international d’opinion qui s’est tenu en 2009 à Paris, ce livre a pour but d’informer le public, premier pas d’une prise de conscience sur la route de la réparation des torts et des souffrances, car il existe aussi un espoir…

    Un document bouleversant, comme l’Histoire officielle ne la raconte jamais, pour comprendre l’ampleur de la tragédie que vivent au quotidien une multitude de victimes de l’Agent Orange.

    Dow Chemical, Monsanto, Diamond, Uniroyal...

    L'Agent Orange constitue le plus grand écocide du 20° siècle.

    Découvrez les crimes impunis des marchands de la mort !

    Préface de Howard ZINN

    Avant-propos de Maître William BOURDON

    Nombreuses photographies d’archives & cartes,
    ainsi que des images récentes de très grands photojournalistes...

    « C’est un crime hideux. »

    - Noam CHOMSKY, membre du CIS,
    le Comité International de Soutien aux victimes de l’Agent Orange.
     


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  • Non à la désinformation (H. BEUVE-MERY )


                                                 septembre 2010     95 p.     7,80 €     dès 12 ans
       

       A la fin de la Seconde Guerre mondiale, H. Beuve-Méry fonde le quotidien Le Monde. Il parle d'information, de journalisme et de désinformation.

        Le général de Gaulle, désormais aux commandes du pays, a appelé de ses voeux un "grand journal" ! Pour mieux rompre avec le passé, Hubert Beuve-Méry décide de modifier le titre. Ce ne sera plus Le Temps : ce sera Le Monde.

        Les locaux du journal sont intacts. Les machines n'ont pas servi pendant la guerre. Il reste même assez de plomb pour fondre les premières pages. La une du premier numéro ressemble à la période sombre dont le pays sort à peine : elle est noire de texte. Pas un dessin, pas une photo, rien que du texte.
        Sous la plume d'un journaliste en colère, on découvre le parcours du fondateur du journal Le Monde, de ses premiers pas dans une publication religieuse à la Résistance puis à l'époque gaulliste, et les valeurs fondamentales qui ont érigé le quotidien du soir en source d'informations de référence.
        Il y eut dans la vie de Frédéric Ploquin une rencontre décisive, celle du fondateur du journal Le Monde, Hubert Beuve-Méry.
        C'est par fidélité à ses valeurs que Frédéric est devenu journaliste. Il nous en livre un portrait pudique et chaleureux, bien loin de l'information spectacle
            Contre la désinformation, l'éducation

        Jean-Marie Charon - Tribune | Dimanche 31 Octobre 2010    marianne2

        L'information est une denrée disponible à profusion, si bien que la frontière entre information et désinformation est infime.Il convient donc d'en rétablir le sens et de poser quelques repères. Frédéric Ploquin s'y emploie dans son dernier livre à travers l'un des plus illustres hommes de presse français, Hubert Beuve-Méry.Dailymotion - ina.fr

                       Dailymotion - ina.fr
      

        « Trop d’information tue l’information », jamais certainement cette remarque n’aura plus interpellé son temps et ses médias qu’aujourd’hui. Jamais non plus alors que tout un chacun peut revendiquer sa propre contribution à l’information et prétendre au journalisme participatif, il n’est plus crucial de proposer quelques repères et sens au traitement de l’actualité. Tel se présente en tout cas le petit livre que destine Frédéric Ploquin en invoquant la personnalité et l’action de Hubert Beuve Méry – « Hubert Beuve-Méry : « non à la désinformation » chez Actes Sud Junior. Il ne s’agit ni d’un long exposé, pas plus d’une biographie. La forme est celle d’une fiction - entretien- entre l’auteur – rebaptisé Paul pour l’occasion – et quelques uns de ceux qui ont côtoyé et collaboré avec le fondateur du Monde.
        Pour Frédéric Ploquin il ne peut être question de détacher le journaliste et la personnalité de celui qui exerce cette profession ou plutôt cette mission démocratique. Il est évident dès lors de partir des bases sur lesquelles l’homme étaiera sa démarche et ses conceptions. Il nous rappelle sa jeunesse dans le trouble des année 30, et nous fait cheminer au rythme des pas du montagnard qui sait trouver son chemin dans un environnement tout à la fois superbe et exigeant. Enthousiasme, précision, rigueur, tel semble être le chemin que doit gravir tout être qui se voue au métier d’informer. C’est dire qu’il ne s’agit ni de séduire, ni de faire fortune, mais d’éduquer. Il est peu de dire que le propos tranche dans l’univers de l’information contemporain où la question du modèle économique est récurrente. Il ne s’agit pas non plus d’un idéal pour belles âmes, mais ni plus ni moins que la condition à la lutte inévitable et nécessaire contre la désinformation.
        Il est tout à fait dans la logique du propos de Frédéric Ploquin de discuter la conception sur laquelle se construisit toute l’action d’Hubert Beuve-Méry. L’information n’a-telle pas des fonctions sociales plus larges, telles que faire lien, partage du vécu commun d’une société ? Toujours est-il qu’au moment d’un des plus grands bouleversements qu’aient eu à connaître information et connaissances il est important de poser quelques balises et idées sur lesquelles journalistes et citoyens puissent s’appuyer pour dégager le sens des événements et questions du temps.

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  • La stratégie du choc (film)

        Une enquête sur le "désastre du capitalisme", fondée sur la proposition de Naomi Klein affirmant que le capitalisme néo-libéral alimente les catastrophes naturelles, la guerre et la terreur pour établir sa domination.

         Un film de  Michael Winterbottom et Mat Whitecross

      D'après le livre de Naomi Klein (La stratégie du choc. Montée d'un capitalisme du désastre) publié aux éditions Leméac / Actes Sud en 2007.

       Sortie le 03 mars 2010

    •     GENRE : Documentaire
    •    SORTIE DVD :     7 Septembre 2010                  PUBLIC : Tout

        Royaume-Uni - VOSTF - Couleurs - 1 h 25 - visa 125 447 - 1.85 - Dolby SRD

       Distribué par:           Haut et Court       38, rue des martyrs
         75009 Paris              Tél : 33 1- 55 31 27 27
                                 Fax : 33 1- 55 31 27 28

    Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.
    Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.
    Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".
    En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister. 

    Un petit peu d'Histoire

    Michael Winterbottom  revient sur la structure qu’il a souhaité donner au documentaire : "Avec Mat  nous souhaitions respecter l’architecture du livre : en commençant par les recherches de Cameron et les théories de Friedman des années 50, puis en suivant les mises en oeuvre concrètes de cette pensée à travers l’Histoire. Les étapes du film étaient clairement définies dès le départ : le Chili de Pinochet, les politiques de Thatcher et Reagan, l’effondrement du bloc soviétique, le 11 septembre et l’essor de l’industrie sécuritaire, Guantanamo et la guerre en Irak. Nous avions également l’ambition de parler de la crise boursière asiatique et du chapitre de Naomi sur Israël mais nous avons dû faire des choix. Par ailleurs, il nous semblait essentiel de parler de Katrina et du Tsunami. Enfin, l’élection d’Obama comme la crise financière sont survenues pendant le montage du film. Nous les avons donc intégrées à notre travail. La crise financière est de toute évidence le résultat de la dérégulation des marchés. Même les plus fervents défenseurs du libre échange ont commencé à se poser des questions. D’une certaine façon, l’élection d’Obama était une réponse à cela."

      Ce n’est pas la première fois que Naomi Klein  approche le cinéma puisqu’en 2005, elle avait co-réalisé The Take sur l’occupation d’une usine de la banlieue de Buenos Aires par trente ouvriers au chômage.


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  •                   resosol.org/Developpement/eau/depollution/index.html -       

                                       Dans le village  de Panjkosi (Penjab) 
         Un petit village indien utilise une nouvelle technologie de désinfection de l'eau fonctionnant à l'énergie solaire. Si ce système se généralise, il pourra sauver des milliers de vies. 
                           Fiche technique

         Naïade est un appareil de filtrage de l'eau créé par la société néerlandaise Nedap. Il pèse 75 kilos et ne requiert ni combustible ni raccordement au réseau électrique. Il purifie en dix heures 2.500 litres d'eau. La filtration de l'eau polluée s'effectue grâce à deux sacs-filtres lavables et la désinfection de l'appareil se fait au moyen d'une lampe UV qui fonctionne à l'aide d'un panneau solaire générant 75W d'électricité. En cas de temps nuageux, une batterie de voiture intégrée à l'appareil prend la relève. 

         La révolution est en cours, n'est-ce pas, Mini?” “Oh oui! Et nous en sommes très heureux!” répond, sourire aux lèvres, notre ingénieur quinquagénaire, après avoir démontré aux villageois attroupés comment faire fonctionner l'appareil néerlandais qu'il est venu présenter. La révolution dont il est question ici prend la forme d'une technologie, dénommée Naïade, qui purifie l'eau à l'aide de l'énergie solaire et qui est sur le point d'être implantée en Inde. Et cela grâce à la persévérance et à l'entremise de Mini Puri, que nous avons suivi jusqu'au fin fond du Pendjab indien. 

          Cet Etat, l'un des plus riches, appelé aussi le grenier à grains du pays, est situé à quelques dizaines de kilomètres de la frontière pakistanaise. La visite d'aujourd'hui se déroule à Panjkosi, village de 4.500 habitants, et répond à un double objectif. Le premier est de former Ritu, une jeune assistante sociale qui sera chargée de convaincre les villageois – ou plutôt les villageoises, “plus intelligentes”, selon Mini – d'adopter la technologie Naïade. L'autre intérêt de cette visite réside dans la rencontre prévue avec le “roi” de la place, c'est-à-dire le plus gros propriétaire terrien, qui détient plus de 500 hectares de terres. L'idée est de lui vendre le projet Naïade, de façon à en faire une success story susceptible d'être développée à travers tout le pays, mais aussi au Sri Lanka, au Népal et au Bangladesh. 

         Mini et les deux collègues qui l'accompagnent, tous ingénieurs mécaniques de formation, débordent d'optimisme vis-à-vis du potentiel de cette technologie. Ils ne sont pas les seuls, leur projet capte de plus en plus d'attention. Anciens camarades d'école, les trois amis ont jadis travaillé pour de grosses firmes locales et étrangères. Aujourd'hui, ils sont chacun à la tête de leur propre entreprise, mais également consultants indépendants. 

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  •   

    Soigner bio toutes les plantes du jardin.... ( Elisabeth  et Jérôme Jullien )


    2010     190 p.     19,90 €
            Les méthodes bio efficaces pour garder en bonne santé toutes les plantes du jardin : légumes, fruitiers et plantes d’ornement (arbres, arbustes, rosiers, vivaces…). Identifier les principaux ennemis des plantes.

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  • Le sol, la terre et les champs (Cl., L. BOURGUIGNON )

    2008, 26 euros, ed. Sang de la terre

      L'agriculture aujourd'hui est dans une impasse. L'intensification n'a pas été capable d'arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d'hectares de sol et dégradé la qualité nutritive des aliments. Fondée sur une conception très réductrice du sol considéré comme un support inerte l'agronomie n'a pas su développer une agriculture durable, elle s'enlise dans les OGM qui rendent les agriculteurs prisonniers des semenciers ainsi que dans les agro-carburants qui provoquent une hausse brutale du prix des denrées agricoles. S'appuyant sur les expériences réussies d'autre forme d'agriculture dite biologique et sur les dernières recherches en microbiologie du sol, Claude et Lydia Bourguignon proposent dans ce livre une nouvelle voie pour l'agriculture du XXIe siècle. L'agrologie, sciences de l'agriculture écologique, est fondée sur une perception fine des relations complexes qui unissent le sol, les microbes, les plantes, les animaux et l'homme.
          Elle développe l'usage de nouvelles espèces déjà sélectionnées par la nature pour leur aptitude à restructurer les sols, à récupérer les engrais lessivés par les pluies, à pousser sur des sols pauvres ou arides. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée de cet ouvrage de référence, les auteurs, remettant en cause le labour, exposent une nouvelle évolution verte, qui par l'application des lois de la biologie des sols, permet de restaurer une fertilité durable grâce à des techniques comme le semis direct sous couvert, le BRF, le compost, etc. Le paysan devenu exploitant agricole doit maintenant devenir un véritable agriculteur qui pour la première fois dans l'histoire, cultivera la terre sans l'éroder en l'aimant et la respectant comme un être vivant.
     
       Lydia Bourguignon, maître ès sciences et d.t. œnologie et Claude Bourguignon ingénieur agronome et docteur ès science ont fondé leur propre laboratoire de recherche et d'expertise en biologie des sols (LAMS). Ils ont effectué plus 5000 analyses complètes de sol et organisent des conférences à travers le monde.

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  • Nouvelle conscience, nouvelle société (Marc Luyckx GHISI )

    2011       18,90 E

       Le constat est simple : le monde moderne agonise. Un nouveau monde est en train d'émerger. A tous points de vue : les paradigmes de la modernité deviennent caducs, des centaines de millions de personnes changent de valeurs et de mode de pensée, les croyances de la modernité sont périmées, les idéologies sont mortes, le politique est dépassé, l'économie fonce dans le mur, l'écologie fait planer une énorme épée de Damoclès sur nos têtes... Tout est à revoir ! Le rapport au sacré, les rapports masculin-féminin, le progrès, la rationalité, le travail, la morale, l'éducation, l'épistémologie, la science... De nouveaux paradigmes sont en train d'émerger, qui vont régir tous les domaines de la vie collective d'une manière inédite. Une manière qui a pour seule légitimité de nous permettre de relever les défis colossaux qui nous attendent, et que la modernité nous a laissés, incapable qu'elle était de les affronter... 

        Marc Luyckx Ghisi, né en 1942 à Louvain, est licencié en théologie latine et docteur en théologie et philosophie russes et grecques. Disciple de Teilhard de Chardin, il a vécu et enseigné en Italie, au Brésil, aux Etats-Unis et à Bruxelles. De 1990 à 1999, il a été membre de la Cellule de Prospective de la Commission européenne, auprès des présidents Jacques Delors et Jacques Santer. Il est actuellement vice-président de la Cotrugli Business School de Zagreb et Belgrade et membre de l'Auroville International Advisory Council, en Inde. Il a publié trois livres en français :
       - La Société de la connaissance : une nouvelle vision de l'économie et de la politique, Editions romaines (Luxembourg), 2007,
       - Au delà de la modernité, du patriarcat et du capitalisme : la société réenchantée (préface d'Ilya Prigogine, Prix Nobel 1977), L'Harmattan, 2001, et
       -Surgissement d'un nouveau monde (préface de François Lemarchand), Alphée, mai 2010.
     Alexandre Rougé, né en 1978 à Dijon, est diplômé de sciences politiques et de journalisme. Il s'intéresse à différents domaines, histoire, politique, philosophie, spiritualité, pour essayer d'en tirer synthèses et enseignements. Il a publié:
        - Le Vin français - Un chef-d'oeuvre en péril, Res Publica, 2009, et
        -La Fin du monde moderne (préface d'Alain de Benoist), Res Publica, 2010

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  • Comment régler ses comptes avec l'argent (M. C. FRANCOIS-LAUGIER )

     2004    251 p.   15 €

         Quelles sont vos relations personnelles à l'argent ? Que se passe-t-il quand, dans un couple, l'un veut faire payer l'autre ? Qu'est-ce que l'anorexie financière ? Peut-on lutter contre la compulsion d'achat ? Qu'est-ce que le syndrôme de la richesse subite ? Comment bien gérer son banquier ? Que vous en ayez beaucoup ou peu, il n'est pas toujours facile de régler ses propres comptes avec l'argent. Ce livre vous y aidera.

        Marie-Claude François-Laugier est psychologue clinicienne et psychanalyste. Elle a exercé dans la banque et la haute finance pendant de nombreuses années.  


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  • Quand nous aurons mangé la planète (A. Serres, S. BONANNI )

                                                     juin 2009     22 p.    14 €   (dès 2 ans )
        

    Fruits, air, eau, plantes, poissons, animaux...

        La Terre n'est pas un jardin dans lequel les humains peuvent puiser sans fin.
        Voici une histoire qui donne envie aux enfants de faire tourner la planète juste un peu plus rond.  
         Librement inspiré d'un proverbe amérindien, un texte court en forme de ritournelle imagée qui dit le danger que courent les hommes à gaspiller les richesses naturelles, dénonce la course à l'argent et montre que l'espoir de survie de la planète repose sur l'homme lui-même.
          Silvia Bonanni fait preuve encore une fois de beaucoup de fraicheur dans ses illustrations, (  de superbes collages) qui font de cet album au sujet assez grave un ouvrage abordable même pour les plus petits. (sélectionné par le Secours Populaire)
        

        Des illustrations merveilleusement travaillées, comme une poésie pour nous sensibiliser au respect de la vie sur notre planète.


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  • Les enjeux de l'énergie (Estelle IACOMA,

    2012    240 p.    19,90 €

      Les problématiques sur l'énergie sont aujourd'hui mondiales et dépendent d'enjeux géopolitiques majeurs (démographie, développement, eau, santé, environnement, recherche, risque). L'énergie doit être produite et distribuée universellement en minimisant les pollutions, les risques nucléaires et les émissions de CO2
      Cette nouvelle édition entièrement actualisée aborde quelques-unes des grandes interrogations de tout citoyen responsable. Il est organisé en trois parties :
      -la première propose  un état des lieux de la question énergétique dans la plupart des pays du monde,
      -la deuxième analyse les contraintes et les défis à relever pour gérer l'énergie de façon optimale.
      -La dernière partie est une étude prospective sur la maîtrise de la consommation d'énergie et sur les solutions techniques. 

    Isabelle IACOMA: Professeur à l'Ecole Centrale Paris

    Jean TAINE: Professeur émérite de l'Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Caen.


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  • Association des Victimes d'Escroqueries à la Nigériane en Europe .... hein ?? c'est quoi ?

      Faux chèques de banques, faux virements Paypal, frais payables d'avance, fausses pièces d'identité, faux documents officiels… Certains procédés sont suffisamment élaborés pour que même les moins crédules tombent dans lepiège.    

    http://www.avenfrance.org

     

      La priorité d'Aven est l'information : l'escroquerie est toujours basée sur une forme de manipulation, qui a nettement moins de chances d'atteindre sa cible quand la victime potentielle a connaissance des modes opératoires.

     

    AVEN Europe, c'est :

       Des  victimes qui se regroupent : Face à l'inertie des autorités et le refus quasi systématique des services de police de recueillir les plaintes, AVEN  Europe permet aux victimes de connaître leurs droits et de se sentir solidaires pour interpeller les pouvoirs publics.

      

    -  Des victimes qui agissent : loin de se replier derrière la honte de s'être fait escroquer, les membres d'AVEN ont décidé d'interpeller les webmasters des sites qui véhiculent ce type d'arnaques, les banques qui acceptent de faux chèques sans vérification, la Poste et les agences de Western Union qui n'informent pas leurs clients des risques.des transferts d'argent liquide vers l'Afrique de l'Ouest.

       

     - Des  victimes qui informent : les membres d'AVEN sont partout sur le net pour poster des messages d'information, sur les forums, mais aussi sur les sites de rencontres ou de petites annonces.

      

     -Des  victimes qui racontent : Rien de tel que le récit d'une expérience vécue pour convaincre que ces escroqueries sont un véritable fléau.

     


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  • L'entreprise légère .... (J. HAAKE, B. GUEORGUIEVSKY

     
     L'Entreprise légère, de Julia Haake et Basile Gueorguievsky, Delachaux Et Niestle, 19 €.
     
       Les limites de la société de consommation sont aujourd'hui atteintes. Résultat: une nature en souffrance et une économie en déroute. L'Entreprise légère propose des solutions concrètes pour passer du jetable au durable. Et si désormais on gagnait plus, en gâchant moins? Julia Haake travaille au WWF à alléger l'empreinte des entreprises partenaires de l'ONG, après un passage au cabinet O2 France puis à la Poste comme directrice du développement durable. Ces expériences de terrain ont conduit Julia à écrire L'Entreprise légère avec Basile Gueorguievsky (décédé cet été dans un accident de montagne). Cet ouvrage se révélera utile aux nombreux chefs d'entreprise se demandant par quel bout prendre le développement durable dans leur PME. Contrairement à beaucoup d'ouvrages trop théoriques, les deux auteurs ont développé une vision optimiste se basant sur des expériences concrètes. Un exemple?
        Les formations à l'éco-conduite mises en place par La Poste dès 2007 pour ses 60 000 facteurs conducteurs de véhicules. En moyenne, chaque année, La Poste réduit ainsi de 5% ses achats de carburant et évite l'émission de 10 000 tonnes de CO2. L'entreprise économise pas moins de 5 milliards d'euros par an. Tous les domaines de l'entreprise et de nombreux secteurs sont passés au crible dans cet ouvrage. Mesure du "poids" de l'entreprise, implication des employés, conversion de l'énergie de l'usine, marketing vert, logistique courte, éco-conception des produits, nouveaux modèles d'affaires écologiques... Les recettes "light" ne manquent pas!  

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  • 2011    64 p.    4,90 €

    La biodiversité décline à un rythme sans précédent sur la Terre. Et, paradoxe, ce sont les hommes eux-mêmes qui sont responsables de ce formidable déclin planétaire. Depuis la tenue d'une conférence internationale majeure, à Rio de Janeiro, en 1992, le Sommet de la Terre, et la ratification de la Convention pour la diversité biologique (CDB), en 2005, s'est progressivement mis en place un vaste réseau mondial de territoires protégés, parallèlement à l'élaboration de diverses listes d'espèces menacées. Les avancées sont certes significatives, mais peut-on considérer pour autant que la démarche soit complètement opérationnelle et satisfaisante ?
    Pour apprécier la réponse à cette question, encore faut-il savoir ce qu'est la biodiversité, comment les scientifiques la définissent et comment elle s'organise dans l'espace et dans le temps. Ce n'est qu ensuite que nous pourrons faire le point sur les différents types de conservation de la biodiversité, apprécier leur utilité et, malheureusement, leurs insuffisances... Que conviendrait-il de faire pour entraver l'érosion du capital biologique mondial ?
       Chercheur à l'INRA Avignon, Bruno Fady est spécialiste en génétique écologique.
       Frédéric Médail est professeur d'écologie et de biogéographie à l'université Aix-Marseille III - Paul Cézanne 

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  • Présidentielle: l'arbitraire répartition des temps de parole

    Laurent Pinsolle - Blogueur associé (marianne2)  Vendredi 10 Février 2012  

    C’est dans une certaine indifférence que les temps de parole des candidats à l’élection présidentielle du 1er au 27 janvier ont été publiés par le CSA. Selon le blogueur Laurent Pinsolle, soutien de Nicolas Dupont-Aignan, l’examen des chiffres révèle un biais absolument scandaleux dans la couverture de la campagne.

    (Owni pics - Flickr - cc)
    (Owni pics - Flickr - cc)

    L’iniquité, notamment à la radio

    Bien sûr, nous ne sommes pas encore dans la campagne officielle, qui imposera l’égalité de temps de parole entre les différents candidats. Mais théoriquement, nous devrions être dans un régime d’équité entre les candidats. En réalité, la quasi totalité des grands médias ont démontré un biais absolument scandaleux dans la répartition des temps de parole politique au mois de janvier, privilégiant outrageusement Nicolas Sarkozy et François Hollande au détriment de tous les autres.

    Les chiffres sont littéralement stupéfiants. Dans les émissions d’informations, France Inter a accordé 39 % du temps de parole au président, 30 % à François Hollande, 13,6 % à François Bayrou, 5,4 % à Eva Joly, 4,1 % à Marine Le Pen et moins de 0,1 % à Nicolas Dupont Aignan, Nathalie Arthaud ou Philippe Poutou (mais 1,6 % à Christine Boutin, ou 2,2 % à Dominique de Villepin). France Info a été encore plus caricaturale avec 41,6 % et 35,8 % pour les deux leaders !

    RTL et Europe 1 ont consacré entre 38 et 41,5 % de leur temps de parole au président de la République et entre 33,4 et 35,6 % à François Hollande. François Bayrou a eu droit à un peu plus de 5 %, Marine Le Pen autour de 4 %. Jean-Luc Mélenchon n’a eu droit que 1,7 % du temps de parole sur Europe 1 (1,6 % sur France Inter et 2,7 % sur France Info) mais 6 % sur RTL. Il faut noter que RMC se distingue largement avec des temps de parole plus équilibrés.

    Dans les émissions d’information à la télévision, les temps sont plus équilibrés. Hollande varie entre 15 % (Canal Plus) et 40 % (France 2 et France 5). Nicolas Sarkozy obtient entre 22 % (Canal Plus) et 39 % (France 3). Il faut noter que Joly et Villepin bénéficient d’un traitement assez disproportionné par rapport à leurs sondages, au contraire de Marine Le Pen et des autres « petits candidats ». France 2 a donné 11 heures de temps de parole politique contre 1 heure pour TF1.

    Une campagne assez mal traitée

    Il y a quelques points positifs néanmoins, comme la multiplication des programmes, qui permettent une meilleure couverture, notamment sur France 2. Néanmoins, la bipolarisation stupéfiante de la plupart des médias en janvier est fondamentalement choquante. Comment permettre l’émergence de nouveau candidat quand 75 % du temps de parole est consacré aux deux principaux candidats, largement au-dessus de leur part dans les sondages, ce qui est totalement injuste ?

    On note également que certains candidats sont bien mieux traités que d’autres quantitativement. Et comment ne pas aborder le biais partisan de certains journalistes, au premier rang desquels Jean-Michel Apathie, qui a jugé la candidature de Jacques Cheminade « inutile », daignant à peine l’interroger et pestant contre l’égalité des temps de parole que le CSA impose à partir du 20 mars. Bref, il reste beaucoup de travail à faire pour obtenir une couverture juste et partiale de la campagne.

    Pire, les dirigeants de neuf chaines de télévision et de radio (RTL, Europe 1, Radio France…) ont adressé cette semaine une lettre au président du Conseil constitutionnel, lui demandant d’assouplir les règles de stricte égalité entre les candidats pendant la période électorale, mise en place par le Général de Gaulle. Ils demandent ainsi de réduire de cinq à deux semaines la campagne officielle. 5 semaines de stricte égalité sur 260, cela semble trop pour ces grands démocrates !

    Le point positif est qu’à partir du 20 mars, le traitement égal des candidats devrait permettre de rebattre les cartes d’une campagne bien mal couverte par une partie des médias. Tout cela devrait permettre de bouleverser la donne d’un jeu qui ne peut pas bouger dans de telles conditions.

    Retrouvez Laurent Pinsolle sur son blog.

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  •    La globalisation des marchés produit sa propre idéologie : l'idéologie néo-libérale. Le mouvement qui la met au monde étant potentiellement tout-puissant, cette idéologie se donne à voir comme une pensée unique, comme l'idéologie de la "fin de l'Histoire". Elle légitime la globalisation et l'autonomisation des capitaux. Elle poursuit sa voie triomphante de bradage du bien public sous le couvert de quelques slogans tels que "privatisation", "dérégulation", "flexibilité", "épuration des structures ".

    Idéologie noble ! Elle opère en se servant du mot "liberté". Foin des barrières, des séparations entre les peuples, les pays et les hommes ! Liberté totale pour tous, égalité des chances et perspectives de bonheur pour chacun. Qui n'y adhérerait? qui ne serait séduit par d'aussi heureuses perspectives ?

    Or, l'idéologie néo-libérale est l'ennemie jurée de l'Etat et de la règle commune. Elle diffame la loi et glorifie la liberté sans entraves. Liberté meurtrière quand il s'agit des relations entre les peuples dominateurs du nord et les peuples prolétaires du sud de la planète. Liberté génératrice d'injustices, d'inégalités et de nouvelles pauvretés à l'intérieur même des sociétés industrielles du Nord. Dramatique augmentation de l'inégalité dans le Sud .

    La justice sociale, la fraternité, la liberté, la complémentarité des êtres ? Le lien universel entre les peuples, le bien public, l'ordre librement accepté, la loi qui libère , les volontés impures transfigurées par la règle commune? Des vieilles lunes ! D'archaïques balbutiements qui font sourire avec condescendance les jeunes et efficaces managers des banques multinationales et entreprises globalisées et les spécialistes en dérivés en tout genre !

    Le despotisme le plus féroce est celui qui remet au jeu du libre marché le souci de régler les rapports entre les hommes et entre les peuples .

    Jean-Jacques ROUSSEAU, dans Du contrat social, résume mon propos: "Entre le faible et le fort, c'est la liberté qui opprime et c'est la loi qui libère ". Dans nos sociétés d'Occident, une conviction avait surgi avec la Révolution française: la libre décision de la volonté collective est en mesure de résoudre toutes les questions existentielles se posant aux hommes. Un seul héros: le peuple. Un seul sujet de l'Histoire: l'homme devenu propriétaire de sa libre raison. Une seule légitimité : celle qui découle du contrat social. ( ....... )

    Qui ne sourit aujourd'hui en relisant cette proclamation de foi en la capacité de l'homme à façonner son propre destin ?

    Jean ZIEGLER Les seigneurs du crime p. 37-38 ed. du Seuil (Points Essais ) (publié en 1 998 ! )


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  • 2011   224 p.  19 €

      Notre civilisation industrielle était basée sur l’énergie bon marché. Celle-ci devenant de plus en plus rare et coûteuse, il nous faut maintenant imaginer une nouvelle politique de l’énergie qui devrait reposer beaucoup plus sur une nouvelle politique sociale et globale que sur la recherche de gadgets technologiques.

       Nos modes de vie et de production, nos utilisations des matières premières et des biens produits sont, pour l’instant encore, régis par une parfaite inconscience quant au gaspillage de l’énergie et des ressources de la planète.

      Alors que le monde découvre la faillite d’un certain mode de vie, il nous faut regarder cette crise en face, examiner quelles alternatives seraient souhaitables, ne pas nous laisser surprendre. Accepter ce qui nous est utile dans cette crise et la récupérer à notre profit, c’est là l’idée maîtresse de ce livre humaniste.

       Yona Friedman, architecte, auteur de la théorie sur l’architecture mobile et de l’autoplanification, a été consultant auprès de l’UNESCO, du Conseil de l’Europe, du ministère de l’Environnement, etc. Depuis de nombreuses années, il s’efforce d’apporter aux habitants du Tiers Monde les connaissances nécessaires à leur survie, et participe à de nombreuses réalisations humanitaires dans ces régions du monde


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  • Lordon : « Le soulèvement ou la table rase par l'effondrement »
    Publié le 21/01/2012

    Le 15 janvier 2011, Frédéric Lordon, économiste hors sérail microcosmique, était invité à une conférence organisée par Attac et Mediapart sur le thème : « Quel remède à la crise démocratique européenne ? » Frédéric Lordon décida de répondre à cette question « sans circonvolutions inutiles » :

    « Ma réponse, c'est : le soulèvement ou bien la table rase par l'effondrement financier. »

    La « démocratie » des marchés

    La démocratie représentative n'existe plus, pose Frédéric Lordon en citant le cas du référendum de 2005 et en pointant les pions Papademos et Monti avancés sans scrupules par la troïka financière (BCE, Commission européenne, FMI) au mépris de toute souveraineté populaire.

    La loi des marchés (ces « tiers inclus au contrat social ») règne en maître. Les élus du peuple, les résultats de scrutins ne sont plus tolérés par ces nouveaux dominants que s'ils rentrent dans leur moule.

    Citant la récente dégradation de la France, Frédéric Lordon relativise l'importance d'agences de notation parfaitement « périphériques » :

    « Il n'y a aucun lieu de s'étonner qu'un univers comme les marchés de capitaux, qui fonctionnent fondamentalement à la croyance, à l'opinion et au jugement, sécrètent en leur sein des producteurs spécialisés de croyance, d'opinion et de jugement. »

    S'attaquer à la structure d'ensemble

    Ce n'est pas à ces « points focaux » épiphénomèniques (les agences de notation) qu'il convient de s'attaquer, mais à la structure d'ensemble qui les féconde.

    Or, souligne l'iconoclaste économiste, les évènements en cours pourraient bien donner un sacré coup de main à ceux qui refusent la « monstruosité » d'un monde régi par « le corps informe des créanciers internationaux ».

    Comme en 2007/2008, le secteur interbancaire est en voie de devenir « le nouvel épicentre d'un nouveau séisme ». Sans que les puissances publiques, désormais ruinées, puissent voler à son secours comme la fois précédente :

    « Si donc nous voyons poindre la perspective de grand effondrement, alors oui, il y a plus que jamais matière à nous demander quoi reconstruire. Mais la toute première question étant bien sûr : à quelle échelle ? »

    La reconstruction, mais avec qui ?

    Sur ce point, l'ami Lordon est catégorique. La tendance va spontanément vers « une préférence a priori pour des ensembles les plus vastes possibles » (dit-il). Mais alors, « avec qui ? ».

    Lordon expose ses doutes quant à une solution européenne dans une Union européenne ouvertement dominée par la rigueur monétaire imposée par l'Allemagne. Et par une « juridicisiation » des politiques publiques « directement attentatoire » à toute souveraineté populaire :

    « Existe-t-il des intermédiaires viables entre les configurations nationales classiques et une Union européenne pleine et entière, je veux dire avec une intégration politique pleine et entière ?

    Si la réponse était non, alors il ne faudrait pas hésiter à en revenir à la configuration nationale dont on sait avec certitude qu'elle satisfait pleinement le principe de la souveraineté populaire. »


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    La dindification (Pierre FRASER )

    02/2011        144 p.     (Québec ) 
       Imaginez une dinde bien dodue, nourrie pendant mille jours par le fermier. De son point de vue, demain sera forcément la réplique d’hier ou d’aujourd’hui. Rien ne lui permet de croire le contraire. Pourtant, soudain, contre toute attente, le mille et unième jour, elle se fait trancher la tête. Selon Pierre Fraser, nous sommes tous des dindes gavées de prêt-à-penser. Subtilement euphorisés par le discours des journalistes, des experts, des économistes, des écologistes et des gourous du Web, nous gobons les idées reçues et vivons sur le pilote automatique. Nous mettons en veilleuse notre propre jugement. On nous dit comment nous comporter, et nous le faisons; à quelle idée adhérer, et nous y croyons. Nous y croyons tellement que nous ne pouvons envisager le pire. Et pourtant, le pire est en train de se produire.
        - Saviez-vous que Google arrive à vous faire travailler à votre insu?
       -que la Chine est en passe de réécrire les règles du libre marché sans se soucier de démocratie?
       -que l’écologisme n’est pas une science, mais une religion laïque qui cherche à vous imposer ses propres vues?

       Contestataire et sans merci, Dindification est un livre dérangeant qui nous invite à prendre une pause et à quitter le confort du consensus. Bref, à réfléchir au monde dans lequel nous voulons vivre. 

        Pierre Fraser, détenteur d’une maîtrise en linguistique de l’Université Laval, se définit avant tout comme un épistémocrate, c’est-à-dire, quelqu’un qui doute de son propre savoir, et à plus forte raison de celui des autres. Linguiste de formation qui a mal viré, attiré par les sirènes de l’intelligence artificielle, il est devenu informaticien tout comme entrepreneur, et a mis au point le premier système intelligent qui a permis à la société nStein Technologies d’entrer en bourse en juin 2000. À cinquante ans, retrouvant le bon sens, il se consacre désormais depuis ce temps à tenter de comprendre comment nos sociétés se transforment sous l’impulsion des technologies et des impacts qu’elles ont sur nous.

        dindification.com         dindification@gmail.com

       Conférences, ateliers et séminaires

      Il suffit de contacter mon agent, Roger Tremblay,  par courriel : Roger @ tel-t-textes.com 


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  •                 Procès Paul François contre Monsanto.

       Rappel des faits. En 2004, Paul François, agriculteur dans les Charente, a été intoxiqué par des vapeurs de l’herbicide Lasso de Monsanto. Il fut rapidement pris de nausées et d'évanouissements, puis d'une multitude de troubles l'obligeant à interrompre son activité pendant près d'un an: bégaiement, vertiges, maux de tête, troubles musculaires. Ses troubles persistants ont été reconnus en maladie professionnelle en 2008 et Paul François est désormais considéré comme invalide à 50%.

       Une procédure en responsabilité civile contre Monsanto.

      Paul François a alors lancé une procédure en responsabilité civile contre Monsanto. L'audience a eu lieu le 12 décembre 2011, devant la 4è chambre civile du TGI de Lyon.
      Une décision du TGI de Lyon saluée par Générations Futures :
    Le TGI de Lyon a rendu sa décision dans cette affaire ce lundi 13 février. Monsanto est responsable du préjudice de Paul François suite à l'inhalation du produit Lasso", peut-on lire dans le jugement du tribunal de grande instance de Lyon. En conséquence, le tribunal "condamne Monsanto à indemniser entièrement Paul François de son préjudice" qui sera évalué après une expertise médicale. « Générations Futures salue cette décision courageuse du TGI de Lyon. La reconnaissance de la responsabilité de Monsanto dans cette affaire est essentielle : les firmes phytosanitaires savent dorénavant qu’elles ne pourront plus se défausser de leurs responsabilités sur les pouvoirs publics ou l’utilisateur et que des comptes leurs sont demandés. » Déclare François Veillerette, Porte Parole de Générations Futures. « C’est une étape importante pour tous les agriculteurs et les autres victimes des pesticides qui voient enfin la responsabilité des firmes mise en cause dans les maladies douloureuses qui les touchent et leurs préjudices indemnisées ». Ajoute t-il.  


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  • 21 énergies renouvelables insolites pour le 21eme SIECLE  
    18 €,     2010,     173 p.        
         Les limites des énergies fossiles sont aujourd'hui évidentes, qu'il s'agisse de la ressource ou de la capacité de l'atmosphère à absorber leurs émissions de CO2. Certaines des énergies renouvelables jusque-là les plus connues, comme les biocarburants, ont montré qu'elles aussi pouvaient être limitées.     L'avenir nous réserve-t-il d'autres mauvaises surprises ? Mieux vaudra avoir plusieurs cordes à son arc. Baisse rapide des coûts grâce aux économies d'échelle, bonne adéquation spatiale et temporelle de la production et de la consommation d'énergie, recherche de synergies entre domaines voisins, inversion du flux de CO2..., les défis que doivent surmonter les énergies renouvelables pour devenir dominantes sont nombreux.     
       Que ce soit dans les secteurs de l'électricité, du logement, de la gestion du cycle de l'eau ou des transports, ou encore en matière de régulation économique, Denis Bonnelle et Renaud de Richter proposent vingt et une cordes supplémentaires, certaines déjà connues mais seulement dans des cercles restreints, d'autres carrément originales ou présentées sous un angle inédit, mais toutes tangentes en termes de faisabilité. 

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  •  Les engagements d'Elka Éditions
       L’industrie papetière consomme 1/5ème des arbres abattus dans le monde.

       La consommation annuelle de papier s’élève à 331 millions de tonnes, soit 50 kg par an et par habitant dans le monde !
        En France, elle s’élève à 10,9 millions de tonnes, soit 183 kg par an et par français.
    La consommation mondiale de papier ne semble pas vouloir s’arrêter : elle croît actuellement de 2,8% par an et s’intensifie régulièrement.
        En France, elle a été multipliée par 10 depuis 1950.
       Or, une feuille de papier sur 5 provient des dernières forêts anciennes de la planète (forêts tropicales du   Sud-est asiatique, forêts boréales nord-américaines ou dernières forêts anciennes européennes du Nord de la Finlande).
        Les dernières forêts anciennes disparaissent à une vitesse sans précédent et l’industrie du papier y contribue grandement.
       La production de papier est en effet l’une des cinq industries les plus consommatrices en énergie au monde.
       Chaque consommateur de papier a donc entre ses mains une partie de la biodiversité de la planète.
       Qualité sociale et protection de l’environnement sont deux exigences que les Éditions Elka se sont imposées dans la fabrication de tous leurs
    supports écrits.
       C’est pourquoi Elka protège activement les forêts anciennes aux côtés de Plumes Vertes, et l’ensemble de ses ouvrages sont imprimés en France sur un papier 100 % recyclé et désencré sans chlore.


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  •  DECLARATION DE NYÉLÉNI  Village de Nyéléni, Sélingué, Mali   

        Nous, plus de 500 représentants de plus de 80 pays, d’organisations de paysans, de  pêcheurs traditionnels, de peuples autochtones, de peuples sans terre, de travailleurs ruraux, de migrants, d’éleveurs nomades, de communautés habitant les forêts, de femmes, de jeunes, de consommateurs, de mouvements écologistes et urbains, nous sommes réunis dans le village de Nyéléni à Sélingué, au Mali, afin de renforcer le mouvement mondial pour la souveraineté alimentaire. Nous le faisons brique par brique, en vivant dans des cases construites à la main dans le respect de la tradition locale et en consommant des aliments produits et préparés par la communauté de Sélingué…Nous avons baptisé notre démarche collective « Nyéléni », en hommage à une légendaire paysanne malienne qui nous a inspiré, une femme qui a remarquablement cultivé les terres et nourrit les siens.

         La plupart d’entre nous sommes producteurs et productrices alimentaires et sommes prêts, capables et désireux de nourrir les peuples du monde. Notre patrimoine en tant que producteurs alimentaires est crucial pour l’avenir de l’humanité. Cela vaut particulièrement pour les femmes et les peuples indigènes, créateurs historiques de savoirs alimentaires et agricoles, qui sont sous-estimes. Cependant, ce patrimoine et nos capacités à produire des aliments sains, de qualité et en abondance se voient menacés, sapés, par le néolibéralisme et le capitalisme mondial. La souveraineté alimentaire nous donne l’espoir et le pouvoir de préserver, de récupérer et développer notre savoir et capacité de production alimentaire.

        La souveraineté alimentaire est le droit des peuples à une alimentation saine, dans le respect des cultures, produite à l’aide de méthodes durables et respectueuses de l’environnement, ainsi que leur droit à définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles. Elle place les producteurs, distributeurs et consommateurs des aliments au cœur des systèmes et politiques alimentaires en lieu et place des exigences des marchés et des transnationales. Elle défend les intérêts et l’intégration de la prochaine génération. Elle représente une stratégie de résistance et de démantèlement du commerce entrepreneurial et du régime alimentaire actuel. Elle donne des orientations pour que les systèmes alimentaires, agricoles, halieutiques et d’élevage soient définis par les producteurs locaux. La souveraineté alimentaire donne la priorité aux économies et aux marchés locaux et nationaux et fait primer une agriculture paysanne et familiale, une pêche traditionnelle, un élevage de pasteurs, ainsi qu’une production, distribution et consommation alimentaires basées sur la durabilité environnementale, sociale et économique. La souveraineté alimentaire promeut un commerce transparent qui garantisse un revenu juste à tous les peuples et les droits des consommateurs à contrôler leurs aliments et leur alimentation. Elle garantit que les droits d’utiliser et de gérer nos terres, territoires, eaux, semences, bétail et biodiversité soient aux mains de ceux et celles qui produisent les aliments. La souveraineté alimentaire implique de nouvelles relations sociales, sans oppression et inégalités entres les hommes et les femmes, les peuples, les groupes raciaux, les classes sociales et les générations.

        À Nyéléni, lors des multiples débats et échanges, nous approfondissons notre compréhension collective de la souveraineté alimentaire et avons pris conscience de la réalité des luttes de nos mouvements respectifs pour conserver leur autonomie et recouvrer leurs pouvoirs. Nous connaissons désormais mieux les instruments nécessaires pour bâtir notre mouvement et promouvoir notre vision collective.

         Pourquoi nous battons-nous ?

    Un monde où …

       …où tous les peuples, nations et états puissent définir leurs propres systèmes et politiques de production alimentaire, garantissant à chacun d’ entre nous une alimentation de qualité, appropriée, abordable, saine et respectueuse de la culture

       …où le rôle et les droits des femmes dans la production alimentaire ainsi que la représentation des femmes au sein de tous les organes directeurs soient reconnus et respectes

       …où tous les peuples de tous nos pays puissent vivre dignement, obtenir une rémunération décente pour leur labeur et aient la possibilité de rester chez eux

       … où la souveraineté alimentaire est considérée comme un droit humain fondamental, reconnu et respecté par les communautés, les peuples, les états et les organes internationaux

       …où nous puissions préserver et réhabiliter les milieux ruraux, les réserves halieutiques, le paysage et les traditions alimentaires reposant sur une gestion durable et respectueuse de l’environnement, des terres, sols, eaux, mers, semences, bétail et autre biodiversité ;

        …où nous reconnaissons, apprécions à sa juste valeur et respectons notre diversité de savoirs, d’aliments, de langues et de cultures traditionnels et la façon dont nous nous organisons et faisons entendre notre voix ;

        …où existe une véritable réforme agraire intégrale qui garantisse aux paysans tous les droits sur leurs terres, qui défende et récupère les territoires des peuples autochtones, assure aux communautés de pêcheurs l’accès et le contrôle de leurs zones de pêche et écosystèmes, honore l’accès et le contrôle des pâturages et des voies migratoires, garantisse un travail décent pour une rémunération juste ainsi que les droits de tous les travailleurs et un avenir à la jeunesse dans les campagnes. ;

        …où la réforme agraire revitalise l’interdépendance entre producteurs et consommateurs, assure la survie de la communauté, la justice économique et sociale, la pérennité écologique ainsi que l’autonomie et la gouvernance locales, dans le respect des droits égaux entre les hommes et les femmes,

        …où le droit au territoire et à l’autodétermination des peuples est garanti.

       …où nous partageons pacifiquement et équitablement nos territoires entre nos peuples, que nous soyons paysans, communautés autochtones, pêcheurs traditionnels, pastoralistes, etc.

       …où, dans le cas de catastrophes naturelles et provoquées par l’homme et de situations post-conflit, la souveraineté alimentaire soit une « assurance » qui renforce les initiatives de reconstruction locale et atténue les répercussions négatives. Où nous gardons à l’esprit que les communautés touchées ne sont pas désespérées et où les organisations locales et fortes d’aide à l’entraide sont au cœur de la reconstruction.

       …où le pouvoir des peuples à prendre des décisions relatives à leurs patrimoines matériels, naturels et spirituels soit défendu.

        Contre quoi nous battons-nous ?

       L’impérialisme, le néolibéralisme, le néocolonialisme et le patriarcat ainsi que tous les systèmes qui appauvrissent la vie, les ressources et les écosystèmes mais aussi leurs promoteurs, tels que les institutions financières internationales, l’Organisation Mondiale du Commerce, les accords de libre échange les multinationales et les gouvernements ennemis des peuples.

       Le dumping d’aliments à des prix inférieurs aux coûts de production dans l’économie mondiale.

       La domination de nos systèmes alimentaires et agricoles par les multinationales qui font prévaloir les profits sur les peuples, la santé et l’environnement.

       Les technologies et les pratiques qui minent nos capacités futures de production alimentaire, nuisent à l’environnement et mettent en péril notre santé. Entendons par là les cultures et les animaux transgéniques, la technologie terminator, l’aquaculture industrielle et les pratiques halieutiques destructives, la soi-disant révolution blanche des pratiques laitières industrielles, l’ « ancienne » et la « nouvelle » révolution verte et les « déserts verts » des monocultures industrielles d’agrocarburants et autres plantations.

        La privatisation et marchandisation des aliments, des services publics et de base, du savoir, de la terre, de l’eau, des semences, du bétail et de notre patrimoine naturel.

        Les modèles et projets de développement et l’industrie d’extraction qui déplacent les peuples et détruisent l’environnement et notre patrimoine naturel ;

        Les guerres, les conflits, les occupations, les embargos économiques, les famines, les déplacements forces des peuples et la confiscation de leurs terres, ainsi que toutes les forces et gouvernements qui sont à leur origine et les appuient ; les programmes de reconstruction a la suite de conflits et de catastrophes naturelles qui détruisent nos environnements et nos capacités.

        La criminalisation de tous ceux qui luttent pour protéger et défendre nos droits ;

        L’aide alimentaire qui cache le dumping, introduit des OGM dans notre environnement et systèmes alimentaires locaux et crée un nouveau colonialisme, l’internationalisation et mondialisation des valeurs paternalistes et patriarcales marginalisant les femmes, les diverses communautés agricoles, autochtones, pastorales et de pêcheurs dans le monde ;

           Que pouvons-nous faire ?

       Tout en travaillant avec la communauté locale à Sélingué pour créer un espace de rencontre à Nyéléni, nous nous engageons à développer notre mouvement collectif pour la souveraineté alimentaire en passant des alliances, en appuyant nos luttes respectives et en offrant notre solidarité, forces et créativité aux peuples du monde entier qui luttent pour la souveraineté alimentaire. Toute lutte, en tout lieu du monde, pour la souveraineté alimentaire, est notre lutte.

       Nous avons abouti à plusieurs actions collectives afin de partager notre vision de la souveraineté alimentaire avec tous les peuples de cette terre, actions qui sont reprises dans notre document de synthèse. Nous mettrons ces actions en œuvre dans nos zones locales et régions respectives, au sein de nos mouvements et conjointement avec les autres, de façon solidaire. Nous partagerons notre vision et plan d’action pour la souveraineté alimentaire avec ceux qui ne peuvent être ici avec nous a Nyéléni, de sorte que l’esprit de Nyéléni se répande dans le monde et devienne la force puissante qui fera de la souveraineté alimentaire une réalité pour tous les peuples du monde.

         Enfin, nous apportons notre soutien inconditionnel et inébranlable aux mouvements paysans du Mali et au ROPPA pour répondre à leur souhait que la souveraineté alimentaire devienne une réalité au Mali et par extension dans toute l’Afrique

          L’heure de la souveraineté alimentaire est venue !

         http://www.nyeleni.org.


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  • Devenons écocitoyens (Frédéric LISAK, Frédéric PILLOT).

                                                        34 p.    4,50 €  (www.plumedecarotte.com)

        Où va l'eau qui passe dans ma maison ? Que faire pour aider la nature dans mon jardin ? Puis-je agir contre la pollution de l'air dans ma ville. En suivant les aventures de Julien, Lisa et Magyd, pars à la découverte de ton environnement proche. Apprends, questionne, construis, expérimente, agis... Bref tout ce qu'il faut pour, comme eux, devenir un véritable écocitoyen junior !


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  • Une monnaie nationale complémentaire...(Ph. DERRUDER, A.-J. HOLBECQ )

           02-2011     176 p.     12 €     

         Imaginez : Une idée simple, transposable aux autres pays du monde, qui permettrait de répondre de façon satisfaisante à l'immense défi humain et écologique de notre siècle, en proposant de nouvelles activités épanouissantes et socialement utiles, sans impôts supplémentaires, sans endettement et sans s'opposer aux intérêts en place... Impossible ?
        -Si vous vous demandez comment nous dépêtrer de la contradiction qui prône d'un côté la croissance pour guérir l'économie et de l'autre la décroissance pour l'écologie,
       -Si vous vous inquiétez de l'avenir de la planète et de celui de vos enfants,
       -Si vous souhaitez que tous les peuples atteignent un niveau de suffisance digne,
       -Si vous nourrissez au fond de votre coeur (même sans y croire vraiment) le rêve d'un monde où il ferait bon vivre pour tous en lien avec une Terre respectée,
       Lisez ce livre : ce rêve est à portée de main, car " Rien n'est plus fort qu'une idée dont l'heure est venue " (Victor HUGO)
      
         Philippe Derudder : Chef d'entreprise " interpellé " par les contradictions du système... Il démissionne et partage depuis le fruit de ses recherches et expériences dans ses livres, conférences et ateliers. Conseil en économie et monnaie alternatives, anime l'AISES -Association Internationale pour le Soutien aux Economies Sociétales (www.aises-fr.org).
        André-Jacques Holbecq se présente comme un " citoyen économiste ". Il nous apporte un regard citoyen sur l'économie au travers de ses livres, articles, débats et argumentations sur différents forums.

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  • Ma planète écologie (Ph. BOURSEILLER )

    avril 2011   123 p.    14,90 €

       Un nouvel ouvrage pour découvrir la nature et ses richesses, et mettre en garde les enfants quant aux dangers de la pollution. Une manière didactique et ludique de sensibiliser le jeune public à la protection de l'environnement. Une mise en page en trois doubles-pages : une présentation des endroits naturels à préserver, une expérience scientifique pour comprendre la faune, la flore et l'environnement, un focus sur les menaces qui pèsent sur la nature.

       Des textes illustrés par des photographies de Philippe Bourseiller, et agrémentés par les les schémas techniques d’ Iwona Seris (présentant les différentes étapes de l'expérience à mener). Le tout est complété par des données chiffrées, des infos et des astuces pour comprendre combien il est important de préserver la nature.

      Que se passe-t-il lorsque l'on met des graines à pousser ?

    Plonge-toi dans ce livre et tu le comprendras : il suffit de déposer des graines dans un verre...

    Voici 19 activités à réaliser chez toi pour découvrir la nature et ses richesses :

    ► Crée un élevage de papillons,
    ► Deviens charmeur de serpent,
    ► Élève des têtards,
    ► Fabrique un jeu de Mémory spécial nature...

    Au fil des pages, apprends à découvrir l'écologie grâce aux activités proposées par Sally Zalewski. Tu sauras également tout sur les plantes et les animaux qui poussent et vivent dans la nature, et comment les protéger. Les photographies de Philippe Bourseiller te montreront la fragilité de l'environnement et les menaces qui pèsent de plus en plus lourd sur lui.

    Voici un concentré d'informations et d'astuces pour découvrir la nature, mettre en garde les enfants contre les dangers de la pollution d'une manière ludique et didactique et les sensibiliser à la protection de l'environnement.

    Dans cet ouvrage qui mêle informations et activités, chaque chapitre est construit sur trois doubles pages : la première présente des lieux naturels à préserver, la seconde propose une expérience scientifique simple à réaliser pour comprendre la faune, la flore et l'environnement et la troisième aborde les différentes menaces qui pèsent sur la nature.

       En tout 19 chapitres pour comprendre, découvrir et expliquer l'écologie.

       Sally Zalewski est docteur en écologie et sciences naturelles. Elle est collaboratrice permanente chez WWF France et International, spécialisée dans l'écologie et l'éducation. Elle est également l'auteur des deux premiers tomes de la collection.
       Philippe Bourseiller est photographe de terrain, alpiniste, spéléologue et plongeur. Il a reçu plusieurs prix au World Press et au Visa d'or du Festival du photojournalisme de Perpignan.
       Iwona Seris est illustratrice, designer et graphiste. Elle a illustré deux livres d'activités chez Fleurus et les deux premiers tomes de cette collection.


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  • Le développement durable (Collectif )

    2011    160 p.   11,80 €

    Cet ouvrage, écrit par des experts, présente les enjeux majeurs du développement durable.
    75 notions clés sont développées dans des synthèses qui s'appuient sur une grande variété de documents : cartes, photographies, schémas, graphiques...
    Du Grenelle de l'environnement au marché européen du carbone, les informations les plus récentes y sont accessibles.

    Cet ouvrage s'adresse aux :
    -Lycéens en seconde (SVT) et préparant les épreuves du baccalauréat.
    -Étudiants en BTS Biotechnologie, BTS Chimiste, BTS Hygiène, propreté et environnement, BTS Métiers de l'eau.
    -Étudiants en BTSA Gestion et protection de la nature, BTSA Gestion et maîtrise de l'eau, BTSA Technologies végétales.
    -Étudiants en IUT Génie biologique, IUT Hygiène, sécurité, environnement, IUT Génie chimique, IUT Génie climatique, IUT Génie thermique et énergétique, IUT Sciences et génie des matériaux.
    -Étudiants en licence, licence pro et master, master pro Sciences de la terre.
    -Étudiants en classes préparatoires scientifiques.
    -Étudiants préparant les concours de l'enseignement.
    -Tous ceux qui souhaitent compléter leurs connaissances sur le développement durable. 


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  •  

    L'art de vivre au maximum avec le minimum (J. R. GEYER)

    2009      32 p.     3 €

       Ce livre est une sorte de Walden, ou la vie dans les bois, la magnifique ode d'Henry David Thoreau transposée dans notre forêt urbaine, contemporaine, ses rayons de supermarché, ses marchés aux fripes, aux puces : autrement dit, comment être pauvre et gourmet tout à la fois, comment se suffire dans " une misère dorée ", être rassasié sans perdre son appétit de vivre, ou comment l'emporter sur la vie qu'on nous propose, être plus riche en étant plus pauvre. " Le peu amène une satiété, écrit l'auteur, quand on sait la vivre en conscience. "

      J.-R. Geyer : Sous ce nom se cache un écrivain confirmé et un anti-social qui entend le rester.

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