• Basculement (

                                           2011,    256 p.    20 €
      
      Basculement (Comment éviter l'effondrement économique et environnemental) de Lester R. Brown « La question étant : pouvons-nous encore prendre ces décisions avant de basculer dans l'irréparable ? »  PRÉFACE DE Claude Alphandéry Traduit de l'américain par Alternative planétaire
        Depuis la publication en français de Plan B (Pour un pacte écologique mondial) en 2007, Lester R. Brown n'a eu de cesse de parcourir la planète pour sensibiliser les décideurs à l'urgence des problèmes environnementaux effondrement des ressources en eau, érosion des sols, réchauffement climatique et les inciter à changer radicalement de cap. Dans Basculement (Comment éviter l'effondrement économique et environnemental), Lester R. Brown fait le point de la situation et nous amène à comprendre que seule une réflexion globale et transdisciplinaire nous permettra d'adopter les mesures qui s'imposent : réduction radicale des émissions de CO2, stabilisation de la population mondiale, réduction drastique de la pauvreté et restauration des écosystèmes.
       Né en 1934, l'agroéconomiste Lester R. Brown est considéré comme l'un des grands pionniers du développement durable. Au sein du Earth Policy Institute, le Think Tank qu'il a fondé, il tente d'alerter l'opinion publique sur les menaces qui pèsent sur notre civilisation. Le Washington Post l'a classé parmi les 100 penseurs les plus influents de la planète. 

    Naïri Nahapetian
    Alternatives Economiques n° 307 - novembre 2011:

    Dégradation des nappes phréatiques, érosion des sols, fonte des glaciers…, l'état des lieux dressé par Lester Brown est d'autant plus alarmant que les effets des catastrophes annoncées se font déjà sentir avec, notamment, l'aggravation de l'insécurité alimentaire. Pour autant, réduire nos émissions de CO2 de 80 % d'ici à 2020 est encore possible ! Le projet alternatif que le pape de l'éco-écologie a dressé dans Plan B (paru en 2007 en France) s'applique déjà dans de nombreux pays. Ainsi, la consommation de pétrole et de charbon a baissé de 8 % entre 2007 et 2010 aux Etats-Unis et la Corée du Sud a appliqué avec réussite un plan massif de reboisement. Lester Brown se laisse-t-il emporter par son optimisme ? Il reste en tout cas pragmatique dans toutes ses propositions, précises et chiffrées. Le modèle énergétique de demain devra être centré sur l'éolien, le solaire et la géothermie. Il nécessite un investissement important mais inférieur à ceux qu'exigent le nucléaire, le gaz et le pétrole. De même, stabiliser la population à 8 milliards de personnes passe par l'accès de 215 millions de femmes au planning familial. Pour un coût de seulement 21 milliards de dollars. Autant de dépenses qui exigent de réduire les budgets militaires et de développer une fiscalité écologique sur laquelle on aurait aimé avoir plus de détails. Un ouvrage accessible, agréable à lire et revigorant !


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  •   les trésors...     Faire reculer le désert et la pauvreté
     

        Depuis 2003, une action menée au Sahel montre qu'il est possible d'inverser la désertification et de permettre aux populations locales de redevenir autonomes. En effet, si en 30 ans le Sahel a progressé d'une surface supérieure à la France, aujourd'hui, grâce à l'inventivité d'un homme, J. Gasc, et à la mobilisation des clubs Rotary, il commence à reverdir. 
        Le constat d'origine est simple : pour stopper la désertification, il faut planter des arbres, or le sol n'est fertile qu'à partir de 1,50 m de profondeur et l'arrosage traditionnel est inefficace. Face à cette difficulté, J. Gasc a mis au point le système IRRIGASC, lequel permet d'irriguer l'arbre efficacement et de faire se développer ses racines en profondeur
    .
                           

        Simplissime, le procédé est constitué d'une gaine en polypropylène entièrement biodégradable, de 1,20 m de longueur (fabriquée à Dakar). Remplie de sable et percée de plusieurs trous sur un côté, la gaine est placé dans le sol avec ses trous orientés vers le jeune plant. Les orifices permettent une irrigation progressive et l'eau s'enfonçant progressivement dans le sol, les racines la suivent naturellement pour parvenir à une profondeur de 1,50 m en moins de 18 mois. A partir de ce moment, l’arrosage de l’arbuste, qui se limitait à un litre d’eau trois fois par semaine, n'est plus nécessaire. 

         L'opération 'Reverdir le Sahel' privilégie l'arboriculture avec la plantation de citronniers, mandariniers... et surtout manguiers, qui dès 4 ans, fourniront chacun jusqu’à 400 kg de fruits par an ! La rigueur, le financement et le suivi de l'opération sont assurés par les Clubs Rotary, sous l’égide du Club de Vendôme et en partenariat avec le Club de Dakar. L’objectif est d'atteindre 1 000 000 d’arbres plantés d'ici 2007 et 10 000 familles autonomes. Simultanément, la transformation d'une partie de la production est mise en place avec la déshydratation, pour proposer également des mangues sèches. 

        Actuellement plus de 100 000 arbres sont déjà plantés, permettant à plus de 1000 familles de subvenir à leur besoins. Entre chaque arbre, la transformation du sol s'opère, la pluie revient et les familles font leur 'potager', tandis que des écoles sont installées.

        Chaque arbre planté coûte 2 euros, soit un investissement dérisoire pour reverdir le désert et redonner de la dignité à des milliers de familles. Chacun peut apporter sa contribution à cette opération, en finançant la plantation d'un ou plusieurs plants. Pour cela il suffit d'envoyer un chèque à l'ordre du Rotary-Club de Vendôme / Opération Sahel - BP94 - 41106 Vendôme Cedex ou en téléphonant au numéro vert 0 800 040 899 (appel gratuit). 
        A noter également, le salon « C’est notre terre, défendons-là » organisé à Château-Renault (Indre et Loire) les 8 et 9 mai prochain, dont tous les bénéfices serviront directement à l’opération 'Reverdir le Sahel'. Outre des conférences de qualité, dont celle de J. Gasc sur l'opération Reverdir le Sahel, les stands accueilleront des professionnels de l’environnement, de la solidarité, de l’artisanat, des produits naturels ou encore des médecines alternatives.

                                      Un contrat sous conditions
        Mais l'innovation technique ne suffit pas. Un accompagnement local a lieu, sous la forme d'un contrat de culture signé avec chaque agriculteur. Objectif affiché : l'impliquer en le responsabilisant. Pour bénéficier des plants assistés par Irrigasc, l'agriculteur s'engage à nettoyer et clôturer son champ en y installant des rangées d'arbustes épineux, des euphorbes. Pour éviter le passage d'animaux sauvages. Il doit également avoir creusé un puit en état de fonctionner, pour devenir autonome dans l'arrosage de ses cultures. Le contrat est alors rédigé, fixant le nombre d'arbres plantés et les sanctions prévues. Si un arbre meurt, c'est une amende de 1 000 Francs CFA (environ 1,5 euros). A peu près la valeur de l'arbre planté.
     

        Un manguier adulte peut produire 400 kg de fruits par an. Une centaine d'arbres suffisent à rendre une famille autosuffisante, en lui fournissant de quoi s'alimenter ou vendre sur les marchés. Les premières années, un rapide calcul montre un gain équivalent à cinq fois le revenu moyen annuel, estimé à moins de 200 euros. 7 ans après le début de la plantation, lorsque l'arbre entame sa maturité, le revenu de l'agriculteur grimpe à 10 fois la moyenne. Tandis que les racines des arbres s'enfoncent elles à 20 mètres sous terre.

        Testé depuis 1996 à petite ou plus grande échelle, au Sénégal et dans d'autres pays africains, les résultats ont dépassé les espérances. Avec le retour de l'humidité, l'écosystème entier se trouve relancé. Même les pluies sont de retour. Aujourd'hui près de 150 000 arbres ont été plantés de cette façon. Bien plus que les 20 000 initialement prévus. Le Président du Sénégal a accordé une bourse de 45 millions d'Euros à l'ingénieur français pour qu'il adapte son système à la culture du manioc. Le réseau du Rotary Club, sollicité par Jacques Gasc (dont il est membre lui-même), se mobilise et ambitionne le million d'arbres plantés en 2007. Le mouvement est lancé.

        "La réussite est totale" résume Jackie Tiphaigne, président du Rotary Club de Vendôme (41) et coordinateur principal de l'initiative. "Les gens redeviennent des acteurs économiques autonomes. Les terres sont irriguées, les arbres grandissent, et le reste des cultures suit en poussant dans l'ombre et la fraîcheur des manguiers. Finalement, on va au-delà des arbres, conclut-il, en enracinant l'homme à sa place."

        Publié en mai 2004 sur le site novethic.fr

    La version mise en ligne peut présenter de légères différences avec l'article ci-dessus.

       


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  •  

    L'agriculture naturelle (Masanobu FUKUOKA )


                                                                    2004     326 p.     22 €

        Imaginez ce qu'est l'agriculture sans fertilisants, herbicides chimiques, compost...Fukuoka a appris à ne pas demander l'impossible à la nature et il obtient, en retour, des rendements incroyablement élevés. Au lieu de s'efforcer d'en faire toujours un peu plus, il a recherché le moyen d'en faire moins, de mettre fin aux travaux inutiles et, cependant, sa terre s'enrichit d'année en année. Il a réduit ses coûts, ses équipements et, moyens techniques au strict minimum, pour s'en tenir à une économie indépendante propre à préserver un cycle naturel plus sain et plus équilibré. Il nous offre l'image stimulante d'une terre convenablement gérée, pierre angulaire d'une société de suffisance, de permanence, et permettant l'auto-régénération. 

        Masanobu Fukuoka est une des rares personnes à avoir consacré plus de cinquante années de sa vie à l'agriculture, considérée comme une voie d'accomplissement spirituel. Plus rare encore, en cette époque de spécialisation outrancière, est sa manière de saisir l'ensemble des relations réciproques, existant entre tous les aspects de la société humaine et la nature. Célébré comme " Lao Tseu des temps modernes " par ses compatriotes, pour sa sagesse paradoxale, il retourne aux sources mêmes des traditions agricoles, tout en étant à l'avant-garde de la civilisation postindustrielle. Il renverse les idées préconçues et les réductions rationalistes du monde, pour nous faire découvrir les racines d'un mode de vie sain et authentique, nous fournissant les preuves de la vérité qu'il avance par sa pratique de l'agriculture.


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  • La guerre contre la vérité (

    2006      512 p.    21 €

    11 septembre, désinformation et anatomie du terrorisme

    Nafeez Mosaddeq Ahmed est à la tête de l'Institute for Policy Research & Development de Brighton. Son livre, La Guerre contre la liberté : Comment et pourquoi l'Amérique a été attaquée le 11 Septembre 2001, est un bestseller qui lui a valu la plus haute distinction littéraire italienne, le Prix de Naples. Titulaire d'une maîtrise à l'université du Sussex, il y prépare actuellement un doctorat en Relations Internationales. Chroniqueur politique pour la BBC, Nafeez Ahmed a été élu expert mondial pour la guerre, la paix et les affaires internationales par le Freedom Network de l'International Society for Individual Liberty en Californie.

    Le premier livre de Nafeez Ahmed consacré au 11 Septembre, La Guerre contre la liberté, a été acclamé dans le monde entier pour la précision des faits rassemblés. Publié à peine six mois après les attentats, cet ouvrage a été un des premiers à mettre en évidence les incohérences et les contradictions de la version officielle présentée par le gouvernement américain.

    Le nouveau livre de Nafeez Ahmed, La Guerre contre la vérité, contient deux fois plus d’informations. Parmi les nouveaux documents qui étayent l'argumentation initiale de l'auteur, on relève une analyse du Rapport de la Commission sur le 11 Septembre et un examen encore plus approfondi des politiques américaines vis-à-vis d'al-Qaida. Le dernier ouvrage de Nafeez Ahmed offre une documentation inestimable à tous ceux que le manque de concordance entre les faits rapportés et le discours officiel laissent sur leur faim.

    "Cette étude passionnante et méticuleusement documentée est incontournable pour tous ceux qui tentent de comprendre l'attaque sur le World Trade Center…"

    John McMurtry, professeur de philosophie, université de Guelph, en Ontario, Canada.

    "À ce jour, l'ouvrage le plus objectif sur les circonstances et les raisons de l’attaque lancée contre l’Amérique le 11 Septembre 2001 est sans conteste celui de Nafeez Mosaddeq Ahmed – et c'est le meilleur..."    Gore Vidal, romancier et essayiste.

     


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  •   Un chercheur américain, du ministère de l’énergie, Ashok Gadgil, a mis au point un purificateur d’eau qui fonctionne grâce aux rayons ultra-violets. Celui-ci permet de fournir dix litres d’eau potable par jour et par habitant pour moins de deux dollars par an. L’eau à décontaminer est pompée et passe sous une lampe dont les rayons dénaturent l’ADN des pathogènes nocifs pour la santé. Un espoir pour les 1,1milliard de personnes à travers le monde qui n’ont pas accès à l’eau potable.

        Septembre 2007  Un nouveau site multilingue sur l'eau: L'eau potable salubre est essentielle 
                    http://www.drinking-water.org/flash/splash.html 
                    http://nationalacademies.org/morenews/20070912.html 
    On en parle sur 
    http://www.scidev.net/News/index.cfm?fuseaction=readNews&itemid=3895&language=1 
         · · juillet 2007Kenya: comment désinfecter l'eau en utilisant le soleil? (video etsite): 
         Les rayons ultraviolets du soleil et la chaleur permettent d'inactiver certaines bactéries contenues dans l'eau. Une méthode très simple, à base de bouteilles en plastique, est aujourd'hui utilisée en Afrique. Des chercheurs européens travaillent aussi au développement de nouvelles méthodes qui permettront de désinfecter de plus grands volumes d'eau à des coûts très faibles... 
         Pour plus d'informations vous pouvez consulter ces sites: 
    www.rcsi.ie/sodis/ etwww.icross.ie 
         · · juin 2007Suisse, SODIS est une méthode simple de désinfection de l'eau par irradiation solaire.

       Un chercheur américain, du ministère de l’énergie, Ashok Gadgil, a mis au point un purificateur d’eau qui fonctionne grâce aux rayons ultra-violets. Celui-ci permet de fournir dix litres d’eau potable par jour et par habitant pour moins de deux dollars par an. L’eau à décontaminer est pompée et passe sous une lampe dont les rayons dénaturent l’ADN des pathogènes nocifs pour la santé. Un espoir pour les 1,1milliard de personnes à travers le monde qui n’ont pas accès à l’eau potable.

        Septembre 2007  Un nouveau site multilingue sur l'eau: L'eau potable salubre est essentielle 
                    http://www.drinking-water.org/flash/splash.html 
                    http://nationalacademies.org/morenews/20070912.html 
    On en parle sur 
    http://www.scidev.net/News/index.cfm?fuseaction=readNews&itemid=3895&language=1 
         · · juillet 2007Kenya: comment désinfecter l'eau en utilisant le soleil? (video etsite): 
         Les rayons ultraviolets du soleil et la chaleur permettent d'inactiver certaines bactéries contenues dans l'eau. Une méthode très simple, à base de bouteilles en plastique, est aujourd'hui utilisée en Afrique. Des chercheurs européens travaillent aussi au développement de nouvelles méthodes qui permettront de désinfecter de plus grands volumes d'eau à des coûts très faibles... 
         Pour plus d'informations vous pouvez consulter ces sites: 
    www.rcsi.ie/sodis/ etwww.icross.ie 
         · · juin 2007Suisse, SODIS est une méthode simple de désinfection de l'eau par irradiation solaire.


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  • 21 rénovations écologiques en France (S. MORETEAU )

                                                    oct. 2010       188 p.      20 €   

        Une source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent rénover ou agrandir leur maison ou leur appartement, avec des exemples pertinents à suivre ou à adapter.
        Ce livre présente 21 rénovations écologiques sélectionnées aux quatre coins de France pour leur exemplarité : techniques constructives et matériaux écologiques, respect des principes bioclimatiques, utilisation d'énergies renouvelables, isolation et étanchéité performantes... En montagne, en ville, en bord de mer ou en plaine, ces rénovations présentent un faible impact sur l'environnement en termes d'énergie grise, consomment peu d'énergie au quotidien (maison basse consommation ou passive) et privilégient l'utilisation de matériaux sains.
       Les propriétaires ont ouvert leurs portes à Sylvain Moréteau pour lui confier l'histoire de leur rénovation, leurs objectifs, leurs hésitations, le budget consenti, la durée du chantier... Il nous les restitue en images.
        Sylvain Moréteau est journaliste photographe spécialisé en construction écologique. Auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème, il collabore également avec les revues La Maison écologique et Rustica hebdo.   
        Fermement convaincu, il a lui-même rénové une maison en Ariège. Un site Internet présente ses photos : 

                                   www.soupacade.com


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  •    

         En voyage  au pays des glaces, Tidou le petit nuage écolo sauve un ourson dérivant sur un morceau de banquise, apprend ce qu'est l'effet de serre et comment nous l'augmentons par nos activités. Ce titre fait également découvrir aux enfants le phénomène inverse, l'effet parasol.

      " Le parasol géant '' est le nouveau titre des aventures de Tidou qui permet d'aborder le réchauffement climatique avec les 3-6 ans. Tidou, le petit nuage écolo, repart pour de nouvelles aventures. Ce quatrième titre emmènera les enfants au pays des glaces et leur expliquera de manière très simple le réchauffement climatique. Retrouvez en plus de petits éco-gestes à la fin de l'ouvrage.

        Un livre accompagné d'un CD-ROM contenant un dessin animé et des jeux.    16 p.   livre+ CD-Rom  18,99 €


             La collection " Tidou "
      Tout doux, tout rond, et avec sa bouille rigolote, Tidou le petit nuage écolo va vite devenir le complice des 3-6 ans. Chaque titre comprend une aventure de Tidou pour découvrir l'environnement, ainsi que des conseils, trucs et astuces pour devenir éco-citoyen.

       Le CD-Rom reprend l'histoire du livre sous forme de dessin animé, et propose en plus 10 jeux éducatifs de niveau maternelle (PS,MS,GS) sur les thèmes lettres, chiffres, formes, tri, mémoire, couleurs :
    • Les initiales : Trouver la première lettre du mot,
    • Les moitiés : Associer les deux moitiés de l'ombre,
    • Le memory : Retourner les paires de cartes,
    • Le film : Remettre les séquences dans l'ordre,
    • L'intrus : Identifierl'intrus parmi 3 dessins,
    • Les flocons : Terminer la suite logique,
    • Les igloos : Associer chaque pingouin à son igloo en fonction de sa taille,
    • Chaud froid : Trier ce qui correspond au chaud ou au froid,
    • Les empreintes : Repérer le haut, le bas, la droite et la gauche,
    • Compte : Reconnaître l'étiquette correspondant au nombre de poissons.

        Avec deux pages de conseils éco-citoyens.


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  • Le grand basculement.... (J. M. SEVERINO, O. RAY )


     2011   299 p.   25,90€

      Crise alimentaire, crises sanitaires, crise énergétique, crise climatique et même crise financière et économique : la juxtaposition et la succession des événements extrêmes qu’a connus notre planète depuis dix ans est stupéfiante. Seraient-ils liés ? Des phénomènes structurels et transversaux n’expliquent-ils pas ces tensions, qui mettent à l’épreuve notre capacité à vivre ensemble — voire peut-être à survivre ?

    Nous avons atteint un niveau d’interdépendance sociale, économique et financière inégalé dans l’histoire. Ce système a permis soixante années de croissance impressionnante et des progrès sans précédent. Il atteint pourtant aujourd’hui ses limites, sous l’effet de la croissance démographique et des contraintes physiques qui pèsent sur notre planète. D’où la pression qui suscite les crises auxquelles nous assistons.
    Cette interdépendance explique aussi l’ampleur des inégalités et les tensions sociales qui s’ensuivent, annonçant peut-être encore d’autres crises. La question sociale se hisse donc au rang des problèmes globaux. Au cours du siècle qui s’ouvre, la société internationale saura-t-elle la traiter ?

    Jean-Michel Severino est directeur de recherches à la Fondation pour la recherche sur le développement international (FERDI) et a dirigé l’Agence française de développement (AFD).

    Olivier Ray est économiste à l’AFD.

    Tous deux ont co-écrit, aux éditions Odile Jacob, Le Temps de l’Afrique. 
     
    Christian Chavagneux
    Alternatives Economiques n° 308 - décembre 2011:

    " Si nous ne sommes pas capables de mettre en route des mécanismes d'enrichissement soutenables pour tous, nous ne pourrons pas supporter la charge humaine et écologique de notre planète, et nous dériverons inexorablement dans un monde de conflits et de violence." Nous voilà prévenus dès l'introduction : ce livre a été écrit dans l'urgence de proposer au débat une voie politique qui permette de sauver les hommes et la planète d'une tendance à l'autodestruction.

    " Inversion de raretés "

    Cette autodestruction s'exprime par une évolution que les deux auteurs ont baptisée d'" inversion des raretés " : alors que la terre et les ressources naturelles deviennent rares et donc chères, l'homme au travail, désormais abondant, voit sa valeur décliner. Aujourd'hui, 64 % de la population mondiale appartient à la population active, un pic qui devrait décliner avec le vieillissement mondial mais qui, pendant trente ans encore, va se traduire par la nécessité de devoir absorber la force de travail des pays du Sud. Soit trente ans de tensions sociales à venir.

    Car pendant que certains profitent de la mondialisation, d'autres y perdent leur emploi et leur revenu. Il ne sera pas facile d'y répondre par une montée en gamme de nos économies : celle-ci réclame une hausse des qualifications rendue difficile par l'accroissement de la pauvreté et le vieillissement, qui éloignent les individus de la formation.

    Conclusion : on n'en est qu'au début de mouvements de révolte politique et sociale, qu'ils prennent la forme de révolutions, de changements de régime, ou de mouvements d'indignés. Bref, comme dans le capitalisme de la fin du XIXe siècle, la question sociale se pose à nous et elle est désormais mondiale.

    Changer la donne

    Alors que faire ? Il y a les mauvaises réponses, que les auteurs veulent dénoncer. Le protectionnisme, par exemple. Si les riches s'enferment pour se protéger des pauvres, avec 9 milliards d'habitants demain dont 8 au Sud, le rapport de force risque d'être déséquilibré ! Et, argument peu souvent mis en avant, "difficile d'alimenter 9 milliards d'êtres humains en vase clos ". Bizarrement, tout à leur volonté de dénoncer la focalisation du G20 sur la régulation financière, les deux auteurs ne sont pas loin de nous dire que c'est un faux sujet ! Alors qu'une finance stable et orientée vers la facilitation de la transition écologique est essentielle tandis qu'une finance instable emporte tout sur son passage.

    Côté " bonnes " réponses, le livre plaide pour une plus grande gouvernance mondiale, sans vraiment nous dire comment la rendre démocratique. Ils veulent réinverser les raretés en plaidant pour des TVA vertes ou des taxes carbone. Ils défendent des modèles de croissance donnant la priorité aux marchés intérieurs. Et ils souhaitent la mise en oeuvre d'un filet de sécurité social mondial, financé par une taxation globale.

    Le livre agace parfois par son côté bon samaritain ou par la présentation de la vie de Monsieur Machin ou Truc censée symboliser les problèmes du monde. Mais, toujours pédagogique, il nous force à nous positionner pour répondre à l'admonestation de Winston Chruchill lorsqu'il déclarait : " Nous devons prendre le changement par la main, sans quoi soyons assurés qu'il nous prendra par la gorge ! " 


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  • Le guide des parents bio (S. AMOR, O. CARTON )

                                                                           juin 2009        278 p.        18 €

          Choisir des produits non nocifs à la santé de son enfant (alimentation, vêtements, bio matériaux...)? Lui apprendre les bons réflexes (économiser l'eau, recycler, réduire ses déchets...)? Susciter en lui l'envie de s'intéresser et participer (colos écolos, initiatives scolaires...)? En bref, comment bien éduquer son enfant quand on est soucieuse de sa santé et de son environnement? Ce guide très pratique regorge d'infos, de témoignages, conseils, astuces et bonnes adresses (écoles, éco-bâties, séjours verts, associations...) qui vous permettront de transmettre à votre enfant de 3 à 15 ans des valeurs essentielles pour son bien-être futur. 

      Safia Amor est journaliste pour la presse féminine et parentale (EnfantMagazine...) et traite particulièrement des sujets liés à l'écologie. Elle est également auteur de plusieurs livres pour les enfants et les parents. Olivier Carton s'intéresse depuis toujours à l'environnement; il est notamment l'auteur de plusieurs rapports sur le développement durable.


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  • Arrêtons d'être carnivores ! 124 p.     16,90 €      2010    

        Voici une réflexion synthétique et frappante qui a de quoi donner le vertige!
        L'auteur lève enfin le voile sur les non-dits qui entourent la consommation de la viande et confirme les dangers de l'indigestion carnivore.
        A travers une analyse de l'évolution alimentaire de l'humanité, il nous livre des constats alarmants : la viande contient des toxines néfastes, les animaux ne sont élevés que dans une perspective de rentabilité... Que pouvons-nous faire face aux lobbies industriels alors qu'une grande inertie écrase les consciences ?
         Un livre documenté et didactique qui permet de mieux comprendre les dangers de notre alimentation et la manipulation commerciale que nous subissons. Tout en lançant un pavé dans la mare des industries agroalimentaires, il propose une alternative et montre le chemin pour une nouvelle consommation, saine et respectueuse.

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  • Parlons nucléaire en 30 questions (Paul REUSS )

    2012    96 p.   5,90 €

       Après l'accident de Fukushima en mars 2011, la place de l'énergie nucléaire est remise en cause en France et à l'étranger. Son remplacement par les énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse,...) et la sûreté des centrales sont au centre du débat. Mais quelles réalités recouvrent le nucléaire en France ?
    Pour sortir du brouhaha médiatique, « Entrez dans l'actu » vous apporte des informations objectives, factuelles et chiffrées sur le nucléaire.
       Paul Reuss a fait sa carrière au Commissariat de l'énergie atomique (CEA). Il est professeur émérite à l'Institut national des sciences et techniques nucléaires. 

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  • Devenons éco-citoyens: A la maison, au jardin, en ville ( Frédéric Lisak et Frédéric Pillot )

                                                      2006     33 p.     4,5€    

        Le Livre « Devenons Ecocitoyens » répond à toutes vos questions sur la nature et l' environnement :     Où va l'eau qui passe dans ma maison ? Que faire pour aider la nature dans mon jardin ? Puis-je agir contre la pollution de l'air dans ma ville.     En suivant les aventures de Julien, Lisa et Magyd, pars à la découverte de ton environnement proche. C'est trois là sont infatigables, il y en a toujours un prêt à entraîner les deux autres dans une balade, une activité, une enquête, une expérience, pour découvrir leur environnement. Et attention, pas l' environnement du bout du monde, non, celui tout proche de chez eux, les pièces de leur maison, les recoins de leur jardin, les rues de leur quartier...Apprends, questionne, construis, expérimente, agis...    
       L'aventure est donc à votre porte. Il vous suffit, pour la vivre à votre tour, de partir sur les traces de Lisa, Magyd et Julien. Vous deviendrez alors un véritable écocitoyen.

        Ce livre étudié pour les enfants, à partir de 8 ans, est idéal pour apprendre en s'amusant, grâce aux dessins illustrés et aux différentes rubriques qui composent chaque thèmes.


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  • 2010     255 p.     35 €

      Parue en 2001, la première version de l'isolation thermique écologique s'est rapidement imposée comme la référence en France sur le sujet. Cette nouvelle édition, entièrement revue et augmentée est une lecture indispensable avant tout projet de construction ou de rénovation. Cet ouvrage fournit les outils pratiques pour répondre aux nouveaux objectifs très exigeants de réduction de consommation d'énergie dans l'habitat, tout en respectant le confort et la santé des habitants. Il propose les matériaux les plus écologiques, c'est-à-dire peu ou pas polluants, faiblement émetteurs de gaz à effet de serre et facilement recyclable. Pour chacun de ces matériaux, les auteurs détaillent et illustrent les techniques de mise en oeuvre en privilégiant les systèmes les plus durables. En réhabilitation, ils proposent des solutions adaptées aux caractéristiques des parois d'origine. Ecrit dans un langage accessible à tous, il s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux professionnels. Il intègre les orientations décidées lors du Grenelle de l'environnement, entre autres celles qui concernent la nouvelle réglementation thermique, applicable à partir de 2012.

      Jean-Pierre Oliva, maître d'oeuvre pionnier dans le domaine de l'architecture écologique depuis les années 1980, est également auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème.
      Samuel Courgey, technicien référent sur la performance énergétique et l'éco-construction, travaille pour le compte de collectivités, organismes professionnels ou associations. 

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  •    Le 21 mars, c’est aussi le premier jour du printemps. Et ce week-end sera aussi ponctué, comme chaque année, par des opérations de nettoyage des plages un peu partout en Europe, notamment à l’initiative de Surfrider Fondation. Justement, on fait parfois de drôles de découvertes quand on foule le sable du littoral en hiver.

        Pascale Chauvin, peintre-graveur, nous a envoyé (à Terraéco ) un petit livre original et auto-édité il y a peu, « Baignade interdite », malicieusement sous-titré « j’apprends les langues étrangères sur les plages l’hiver ».

         Bordelaise d’origine et vendéenne de cœur, l’artiste fréquente depuis 20 ans ce bout de côte sauvage baptisé « Sauveterre », à Olonne-sur-Mer, commune avoisinante des Sables d’Olonne. « Une petite partie de la plage est surveillée et régulièrement nettoyée pendant la saison, raconte-t-elle. Mais un peu plus loin, il y a toujours des détritus charriés par les vagues, des débris en tout genre, des déchets de la pêche... »Un jour, elle tombe sur un flacon vide qui l’interpelle. « C’était écrit en coréen. Ça m’a surpris qu’un détergent puisse effectuer un si long trajet avant d’échouer sur cette plage de l’Atlantique ». Et ça lui a donné l’idée d’une insolite collecte. En y consacrant deux dimanches, elle se met à ramasser et photographier sur le sable, patiemment, des bouteilles, tubes ou boîtes de conserves venus des quatre coins du monde, bien souvent jetés à la mer par les marins qui passent au large. Mayonnaise d’argentine, yaourt à boire catalan, lait de Turquie, désodorisant russe, cacahuètes suisses... C’est incroyable comme on voyage sur les plages de Vendée !

        Le résultat se feuillète en un petit livre d’une quarantaine de pages, que Pascale Chauvin fabrique à la demande, et d’où se dégage une étrange poésie. Depuis, il lui arrive de présenter son travail aux enfants dans des médiathèques pour les sensibiliser à la protection de l’environnement. « Mais l’accueil des professionnels n’est pas toujours évident, car les communes perçoivent parfois mon livre comme une critique ». La mairie d’Olonne-sur-mer n’a ainsi pas donné suite à ses sollicitations et le conseil général de Vendée n’a pas voulu de son ouvrage pour sa bibliothèque. Dommage, car si l’artiste a tout de même reçu le soutien de la librairie du Lieu Unique à Nantes ou l’artothèque de La Roche-sur-yon, son livre mérite une diffusion plus large car il délivre un message simple sur la préservation des milieux marins qui vaut bien des brochures de communicants et des plaquettes pédagogiques !

        Pour commander le "Baignade interdite", vous pouvez envoyer un mail avec vos coordonées à pascalechauvin@orange.fr, ou bien lui écrire à l’adresse suivante : Pascale Chauvin , 5 rue Georges Durand, 85 000 La Roche-sur-Yon  

       (13 € l'exemplaire +2,99 € de frais de port, 1ou 2 ex.; 4,02€ pour 3 à 5 ex.)

      D'après Terraeco


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  • 365 idées vertes pour vivre au naturel (PH. BOURSEILLER ...)

    2011      365 p.      34 €

        Après 365 gestes pour sauver la planète, Philippe Bourseiller et Gaëlle Bouttier-Guérive nous invitent à nouveau, avec 365 idées vertes pour vivre au naturel, à observer et protéger notre environnement au quotidien. On retrouve chaque jour une image inédite de Philippe Bourseiller associée à une recette pratique et facile nous permettant de vivre en accord avec la nature. Réaliser soi-même sa crème de jour ou son adoucissant, préparer de la peinture bio à base de fromage blanc, préparer son engrais... toutes ces petites recettes de nos grand-mères souvent très simples, mais oubliées, qui peuvent rendre notre quotidien plus respectueux de l'environnement et limiter considérablement notre impact sur celui-ci. 365 idées vertes pour vivre au naturel est un ouvrage passionnant qui allie merveilles de la nature et recettes pour la protéger. Ainsi, au fil des pages, se dessine une véritable éthique de vie.

     
        Philippe Bourseiller est un photographe de terrain. Reconnu pour sa maîtrise de la lumière, de la couleur, et de la composition, son travail a été primé à plusieurs reprises au World Press et au Visa d'or du Festival International du Photo Journalisme de Perpignan. Il collabore régulièrement avec les grands magazines : Géo, Paris Match, Stern, Life, Airone, National Geographic... et a publié plusieurs ouvrages aux Éditions de La Martinière.
        Gaëlle Bouttier-Guérive est chargée de programme Modes de vie durables au WWF-France (depuis 2003). Elle est coauteur de
       - Planète Attitude (Seuil, 2004),
       - Planète Attitude Junior (Seuil, 2005) et
       - Planète Attitude Santé (Seuil, 2006).
       Elle a assuré la direction scientifique de Protégeons la planète (Kididok, Nathan, 2007).

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  • Eloge du génie créateur de la société civile (Pierre RABHI )

    2011     48 p.     7 €

      Dans ce petit opuscule, Pierre Rabhi expose les motivations profondes qui les ont poussés, lui et ses proches collaborateurs, à lancer une campagne parallèle lors de l'échéance électorale française de 2012. Toutefois, cette décision ne répond pas à un acte de politique politicienne ; bien au contraire, elle doit permettre à tous ceux qui oeuvrent concrètement pour un changement bénéfique de la société d'être enfin entendus.

      Face aux événements planétaires générateurs de détresse et de violence, Pierre Rabhi affirme que le temps des consciences éclairées, déterminées, agissantes et tranquilles est venu. Hors de tout précepte ou dogme, et s'appuyant sur sa propre expérience de vie, il soutient qu'en dépit des apparences nous pouvons faire advenir le monde auquel nous aspirons si nous le voulons de tout notre être. Tous, chaque jour, dans chacun de nos choix les plus quotidiens, nous sommes les meilleurs candidats à la construction d'une société respectueuse des êtres humains et de la nature. 


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  • 2011      180 p.     15 €

    Les riches ont largué les amarres : ils ont fait sécession du reste de la société. Leurs gains sont désormais sans commune mesure avec ceux de leurs contemporains et ils échappent toujours davantage aux filets de la solidarité. Cette situation n’est pas seulement moralement discutable et politiquement dangereuse. Elle est aussi économiquement absurde : aucune des théories échafaudées pour la justifier ne résiste à l’examen.
       Mais les raisons qui nous y ont conduits ne peuvent être cantonnées à la cupidité des individus, ni même aux décisions de telle ou telle majorité politique. Elles plongent leurs racines beaucoup plus profondément dans un compromis social et idéologique auquel nos sociétés ont collectivement consenti.
       Ont ainsi été réunies les conditions historiques pour que des élites désamarrées ressuscitent les clivages d’une société de rentiers et d’héritiers comparable à celle de la fin du XIXe siècle. C’est ce paradoxe que ce livre tente de percer : comment des sociétés envahies par un individualisme vidé de toute consistance morale ont organisé et finalement justifié la sécession de ceux qu’elles regardent à la fois comme l’accomplissement ultime de leur idéal et comme un symbole d’injustice majeur.
    Thierry Pech est directeur de la rédaction d’Alternatives économiques. Il a également été secrétaire général de la République des Idées, conseiller à la CFDT et secrétaire général adjoint de l’Institut des Hautes Etudes sur la Justice. Il a notamment publié
       -Et ce sera justice. Punir en démocratie (en coll. avec A. Garapon et F. Gros, Odile Jacob, 2001) et
       -Les Multinationales du coeur. Les ONG, la politique et le marché (Seuil, 2005). 

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    Rendre la création monétaire à la société civile (Ph. DERRUDER)

            2005       240p. (à consulter en bibliothèque )

       Les solutions préconisées pour résoudre misère, épuisement des ressources, pollutions, chômage, violence, etc. se heurtent invariablement à la quantité d'argent que l'on y consacre. Le capitalisme néo-libéral n'a qu'une réponse : la "croissance" ! Or, elle aggrave les problèmes et conduit à l'impasse... Existe-t-il donc une alternative crédible ?

       Philippe Derudder explore une piste méconnue : la réappropriation du pouvoir de création monétaire pour que l'argent, au lieu de limiter les hommes devienne l'allié de leur réalisation. Le langage simple et vivant de ce texte rend le sujet accessible à tous.

       La démonstration s'articule en trois points : d'abord comprendre des notions de base. Exemple : l'émission de monnaies porteuses d'intérêts par des banques privées etc. s'appuyer ensuite sur des expérimentations historiques rassemblées ici et mises en perspective : monnaies fondantes en Europe, les SELs, l'Argentine, l'Ithaca Hours, les BARTERs,... enfin, une expérience originale, pour aider la société et l'entreprise à s'ouvrir à une dynamique plus respectueuse de l'individu, de l'intérêt collectif et de l'écologie planétaire sans pour autant bouleverser leur équilibre. Se réapproprier notre pouvoir de création monétaire apparaît comme une solution efficace à une planète vivable pour les générations à venir.

       Ancien chef d'entreprise (grande taille), Philippe Derudder l'a quittée volontairement pour mettre sa vie en cohérence avec ses valeurs. Il est consultant et anime des séminaires sur l'économie alternative.
       Auteur de "Les aventuriers de l'abondance" aux Éditions Yves Michel.


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  •  

    Monnaies régionales (B. LIETAER, M. KENNEDY )

                                                                                 2008       241 p.   (non encore réédité ) 
          Le processus de mondialisation qui est en œuvre depuis une vingtaine d'années suscite autant l'assentiment que la méfiance. Il s'agit aujourd'hui non pas de savoir si la mondialisation est "bonne" ou "mauvaise", mais d'élaborer un modèle dans lequel tous les participants seraient gagnants. Se fondant sur le rôle que notre système monétaire joue dans ces dysfonctionnements, Bernard Lietaer et Margrit Kennedy démontrent que des organisations ayant une bonne connaissance des attentes au niveau local sont plus à même de remplir des missions sociales comme l'assistance aux enfants ou aux personnes âgées, la lutte contre le chômage... Ils militent pour que les initiatives de portée nationale ou européenne soient soutenues par l'introduction de monnaies régionales. Ce modèle de développement concret, crédible et cohérent, offre une contre-esquisse à la forme actuelle de la mondialisation, et permet de répondre aux attentes légitimes de ces milliards d'hommes qui, actuellement, n'en subissent que les conséquences négatives.  

          Bernard Lietaer a travaillé dans le domaine des systèmes monétaires pendant 30 ans. Il est l'auteur, entre autres, de Future of Money, traduit en 18 langues.  

        Margrit Kennedy était la première femme professeur d'architecture et d'urbanisme en Allemagne, et la première à se spécialiser en techniques de construction écologique. 


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  •                                       Les liens qui libèrent    256 p.     18,50 euros.

    Après le  -Manifeste d'économistes atterrés (70 000 exemplaire) et

       -20 ans d'aveuglement (20 000 exemplaires),

      voici le livre très attendu des atterrés, leur programme économique pour les présidentielles. Un livre de propositions divisé en grands thèmes : Fiscalité, Dettes, Politique sociale, Politique industrielle, Chômage, Gouvernance des entreprises, Réforme du système financier, Retraites, Régulation du marché, Rôle de l'Etat...Parmi les économistes de premier plan qui participeront à cet ouvrage : Philippe Askénazy, André Orléan, Henri Sterdyniak, Benjamin Coriat, Frédéric Lordon, Thomas Coutrot...Ce livre, parce qu'il rompt avec l'idélogie actuelle, va permettre à chaque citoyen de devenir acteur du débat public.

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    Bon, comme adjectif, c’est vrai qu’« indigné » n’est pas mal. Mais la petite trentaine d’économistes qui cosignent ce troisième opus (après, en 2010, un Manifeste, qui s’était écoulé à quelque 70 000 exemplaires) en ont trouvé un autre : ils sont « atterrés ». Autrement dit, renversés par terre. Ou peut-être revenus sur Terre, convaincus qu’il faut délaisser les hautes sphères de l’économie théorique pour s’engager dans le « dur » et proposer une alternative citoyenne concrète. L’atterrement est un sentiment plus costaud que l’indignation. Chez l’atterré, point de colère, mais un mépris féroce pour l’atterrant, regardé (de haut) comme un parfait malhonnête, indigne d’être pris au sérieux. L’atterrant, en l’occurrence, est le néolibéralisme qui, depuis trente ans, se la joue grand technicien sérieux, alors qu’il se comporte comme un petit voyou prêt à arracher les sous de mémé pour éponger ses dettes de jeu.

    Agonie des paradis fiscaux

    Et qu’y a-t-il en face ? De l’atterrant, encore. Des élus qui jurent qu’ils vont remettre la finance au pas, et qu’on va voir ce qu’on va voir, transparence, règles contraignantes pour les banques et agonie des paradis fiscaux. Sauf que c’est trop tard : ils avaient déjà promis tout ça après la crise de 2008. Et que s’est-il passé ? Rien. Les bonus ont été aussi gras, la finance encore plus tentaculaire et les agioteurs aussi sûrs de leur impunité. Et si la crise de 2011 n’avait pas éclaté ? Il est bien clair que personne n’en parlerait plus. Atterrant, on vous dit.

    Petite caste de possédants

    Voilà pourquoi il faut lire et faire lire Changer d’économie ! Parce qu’il est intolérable d’affirmer aux peuples qu’il n’y a pas d’autres solutions que de renflouer les banques sans rien exiger en contrepartie et de sabrer dans les budgets publics pour « rassurer les marchés ». Les solutions concrètes, aussi applicables que la stupide « austérité », au contraire, regorgent : fiscalité vraiment redistributive, Europe sociale et écologique, réel encadrement des banques, abolition pure et simple des paradis fiscaux…

    Mais surtout, les Economistes atterrés nous aident à comprendre l’essentiel : il n’y a pas eu de malentendu depuis trente ans. Les partisans de la déréglementation généralisée (financiers, élus, médias et intellectuels) n’ont pas commis d’« erreur » idéologique. Ils ont consciemment travaillé au service d’une petite caste de possédants – la leur – avec grand succès : leurs richesses ne cessent d’exploser alors que les peuples stagnent, se précarisent et s’endettent. Pas de « complot » là-dedans. Simplement un choix politique de classes sûres de leurs forces. Dites, ce ne serait pas la présidentielle bientôt ? 

     Le rédacteur :  Arnaud Gonzague Terraéco.net


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  •     Grâce à la mise en place de cuiseurs solaires , l'association nantaise Bolivia Inti-Sud Soleil mène un double combat : réduire le réchauffement climatique  et lutter contre la pauvreté , ici et là-bas.

       Cela fait maintenant plus de 8 ans que la structure se bat pour améliorer les conditions de vie des populations andines au Pérou , en Bolivie ou au Chili. Dans le monde 3 milliards de personnes  ne disposent d'aucune installation énergétique. Elles utilisent des conbustibles dangereux pour la santé et moteurs de la déforestation. Sensible à la qualité du rayonnement solaire et à l'importance qu'accordent les populations locales aux éléments du cosmos, l'association a d'emblée choisi de mettre le soleil au service du développement . A sa disposition , un outil simple et efficace: le cuiseur solaire. Composée d'un à 4 réflecteurs d'appoint, cette sorte de caisse en bois permet d'atteindre en 30 mn une température de 170°C.

       L'efficacité du projet tient au respect des cultures locales et à un souci de cohérence avec les réalités du terrain: " Nous travaillons uniquement avec des partenaires  locaux qui ont une bonne connaissance du contexte , explique ROzenn PARIS, directrice adjointe de Bolivia Inti. En zone rurale , nous intervenons auprès de paysans qui ne sont pas tous allés à l'école , dans un univers où le machisme est prfois très présent. On doit  en tenir  compte dans notre manière d'appréhender la situation."

       L'appropriation du four solaire par les populations est en grande partie due à un accompagnement qui s'étale sur plusieurs mois. " Si ces conditions ne sont pas  réunies , le projet peut difficilement aboutir, considère R. Paris. Notre rôle est d'aider les habitants à changer d'habitude. " Pour faciliter l'apprentissage, des équipes locales proposent des stages . Pendant 4 jours, les participants du village découvrent les matériaux que l'on peut trouver sur place et à moindre coût, apprennent le montage , le fonctionnement et les diverses utilisations du cuiseur solaire. Ensuite , ils participent à des réunions mensuelles.


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  •  

    éd. Actes Sud      2008     15 euros

        "Au-delà des catégories, des nationalismes, des idéologies, des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c'est à l'insurrection et à la fédération des consciences que je fais aujourd'hui appel, pour mutualiser ce que l'humanité a de meilleur et éviter le pire. Cette coalition me paraît plus que jamais indispensable compte tenu de l'ampleur des menaces qui pèsent sur notre destinée commune, pour l'essentiel dues à nos grandes transgressions. Par " conscience ", j'entends ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l'égard de la vie et définir les engagements actifs que lui inspire une véritable éthique de vie pour lui-même, pour ses semblables, pour la nature et pour les générations à venir." 
        Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agriculture biologique et l'inventeur du concept des "Oasis en tous lieux". Il défend un mode de société plus respectueux des êtres humains et de la terre.


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  • Peut-onsauver notre planète sans toucher à notre mode de vie? (B. DESSUS, S. DAVID )

    2010     128 p.    11 €

    Deux scientifiques de haute volée s'affrontent. Pour Benjamin Dessus, si l'on veut limiter à deux degrés au plus le réchauffement climatique avant la fin du siècle et que les inégalités mondiales, notamment en matière énergétique, se réduisent, les pays les plus développés devront diminuer très fortement leurs émissions de gaz à effet de serre, ce qui ne pourra pas aller sans réduction importante des consommations énergétiques, donc sans changements profonds dans notre mode de vie. Nous ne vivrons pas moins bien, mais différemment, expose-t-il, chiffres et exemples à l'appui.

      Sylvain David (un physicien) ne conteste pas la première partie de l'affirmation (il va falloir réduire les émissions de façon importante). Mais il ne croit pas possible un changement de mode de vie: il met donc ses espoirs dans le captage de CO2 et un fort développement de l'électricité d'origine nucléaire, soit deux paris technologiques bien hasardeux. Aux points, B. Dessus l'emporte: ce n'est peut-être pas la voie la plus facile, mais certainement la plus raisonnable.


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  • Le Forum mondial de l’eau pour les nuls

     

     
     
     

    Près de 20.000 personnes sont attendues du 12 au 17 mars à Marseille. Pourquoi ce grand raout ? Quels sont les objectifs ?

    > Qui participe?

    Chefs d’Etat et de gouvernements, patrons du secteur de l’eau, chercheurs, institutions internationales, ONG, mais aussi élus locaux et groupes scolaires, les organisateurs attendent 20.000 personnes au total.

    Plus de 120 pays seront représentés par des ministres, des chefs d’Etats et des têtes couronnées. Le roi du Maroc Mohamed VI, tout comme le président du Tchad, du Niger, le premier ministre sud-coréen et François Fillon seront de la partie. Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne devrait également intervenir.

    Le 6e Forum mondial de l'eau sera également the place to be pour les candidats à la présidentielle française comme François Hollande ou Eva Joly (lire sa tribune) ont déjà annoncé leur participation au Forum dont l’ouverture se fera en présence de Nicolas Sarkozy.

    > Pour quoi faire?

    Le forum, comme son nom l’indique comprend des conférences, de débats, de panels de hauts niveaux. Environ 300 sessions organisées sur des thèmes aussi divers que l’eau dans les zones arides, la gestion privée ou publique de l’eau, le développement du droit à l’eau, le problème de l’eau dans les crises humanitaires ou les questions de pollution. En marge de ces débats payants, des activités tournées vers le grand public ont été organisées, sûrement, pour casser l’image de grand raout élitiste parfois associée à ce genre de rendez-vous (comme Davos). Un concours vidéo et cinéma a été organisé, ainsi que des expositions de photo, des spectacles et des conférences. Environ 180 évènements de sensibilisation ont été estampillés Forum de l'eau.

    > Ce qu'on attend du forum

    A Marseille, les participants ne sont pas là pour signer des engagements contraignants, mais pour débattre de bonnes pratiques. Toutefois, le but est tout de même de "faire progresser le thème du droit à l’eau au niveau mondial", précise Guy Fradin, vice-président du comité organisateur du Forum.

    Les priorités d’actions sont, en vrac: la garantie de l’accès à l’eau (1 personne sur 3 dans le monde n’y a pas suffisamment accès), l’assainissement, la prévention des crises liées à l’eau. Les participants causeront également de coopération et de paix, de gestion publique/privée de l’eau, de croissance verte et de l’empreinte eau. Pour cette sixième édition, les organisateurs veulent mettre en avant les solutions concrètes. Environ 1200 contributions d'internautes ont été postées sur le site Solutions for water.

    A l’issue de l’édition précédente qui s’est tenue à Istanbul en 2009, un pacte éponyme avait été signé. A travers ce texte non contraignant, environ 950 élus locaux de 50 pays du monde s’engageaient à moderniser leurs infrastructures et leurs services d’eau pour un meilleur accès. Cette année, le but est de faire émerger des thèmes qui seront débattus à la conférence des Nations Unies pour le développement durable Rio +20 qui aura lieu au Brésil l’été prochain.

    >A cette occasion, Youphil se mobilise. Analyses, enquêtes, coulisses du Forum, retrouvez tout sur notre page spéciale Questions d'eau.

    Photo: Flickr, Dr. Reling, CC. Goute d'eau.


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  •  Serge Halimi  a publié Les Nouveaux chiens de garde en 1997, au sortir des grèves de décembre 1995. Le poids des « prescripteurs d’opinions » a-t-il évolué depuis ?

    Yannick Kergoat : Pas suffisamment pour qu’on renonce à se battre sur ces questions. Ce qui a changé depuis 1995, c’est la crise de la presse, qui se traduit notamment par des réductions d’effectifs dans de nombreux journaux. Ce qui n’enlève rien à la nécessité de la critique, au contraire. Régulièrement, il faut réarmer le fusil et tirer un nouveau coup de semonce. Entre la première publication des Nouveaux chiens de garde, l’édition complétée de 2005 et le film qui sort aujourd’hui, un vaste travail critique a été mené par des associations comme Acrimed ou des journaux comme Le Plan B. Cette filiation du combat politique sur la question des médias ne s’est jamais interrompue. D’autant que le phénomène médiatique est profondément lié à la politique en général et aux modèles de société dans lesquels on baigne. On ne changera les médias qu’en changeant la société, mais, pour changer la société, il faut aussi se libérer de l’emprise des médias.

    Gilles Balbastre : Parmi les journalistes que nous avons ciblés il y a quinze ans, certains ont disparu, remplacés aussitôt par leurs équivalents plus jeunes, mais la plupart sévissent toujours. Les Giesbert, Durand, Ockrent, Attali ou Joffrin sont toujours là. Surtout, l’espace qu’ils occupent s’est élargi avec l’apparition des nouvelles chaînes de la TNT. Les crises – celle de 2008 et celle qui enfle aujourd’hui – n’ont pas abrégé leur mandat à vie. Les éditorialistes et les experts qui prônaient la dérégulation et martelaient la nécessité de la « réforme » ont contribué à entraîner le système dans le mur. Or, non seulement ils n’ont pas été éliminés pour faute grave, mais ils sont encore plus présents. Ils ont eu davantage encore de temps d’antenne pour commenter les crises d’un système dont ils ont tant fait la promotion.

    La construction du film suit d’assez près le livre de Serge Halimi, mais avec son rythme propre. Comment êtes-vous passé du texte à l’image sans vous noyer dans la masse des archives ?

    Y. G. : Un film est très différent d’un livre. D’abord, on a fait le choix d’un film de combat, qui ne prétend pas chercher la nuance en toute chose. On ne ment pas au public, on ne lui dit pas qu’en 1 heure 40 le film va brosser tous les aspects de la question des médias. On a fait un film pour réveiller les consciences, pour fournir au spectateur une arme dont il pourra se saisir pour aller lui-même au combat, dans toutes les luttes qui l’occupent, car, à notre sens, la question des médias intéresse toutes les composantes des luttes sociales. La fabrication de ce film nous a pris beaucoup de temps, il a fallu deux ans et demi de travail entre l’écriture de la première version du scénario et le résultat final. Le montage à lui seul a nécessité neuf mois de travail.

    G. B. : Le film est aussi le résultat d’un travail collectif, celui d’une mouvance née du conflit social de 1995 et irriguée par les travaux de Pierre Bourdieu et de Serge Halimi. En quinze ans, ce groupe informel – que l’on retrouve dans PLPLLe Plan B, Acrimed, Le Monde DiplomatiqueFakir… – a réuni une banque de données extraordinairement vaste. Sans ce méticuleux travail d’archivage, notre film n’aurait pas été possible. Le montage des « débats » télévisés sur LCI entre Luc Ferry et Jacques Julliard, par exemple, nous a été fourni par deux professeurs de français et d’histoire-géo, qui ont scrupuleusement enregistré et démonté chaque séance de bavardages des deux « intellectuels ».

    Comment trier dans une masse d’archives aussi imposante ?

    G. B. : C’était l’une des difficultés majeures du film : soit on en conservait très peu, et l’on nous accusait de manipuler un fond restreint d’images, soit on en mettait beaucoup, au risque d’ennuyer le spectateur.

    Y. G. : C’est la question du « registre de la preuve ». Dans l’écrit, on peut multiplier à l’infini les exemples, les citations, les notes de bas de pages, les annexes. Dans un film, en revanche, la démonstration doit s’accommoder d’une certaine économie pour ne pas alourdir le récit. Il faut trouver une forme qui permette à la fois de convaincre et d’amuser. Pour reprendre l’exemple de Julliard-Ferry, on disposait au départ de douze « débats » différents. De cette masse indigeste ne reste finalement qu’une séquence de 80 secondes, qui fonctionne autant comme un gag que comme une pièce à conviction.

    « Les journalistes, les politiques, les industriels font partie de la même famille » , affirme le journaliste Michel Naudy dans le film. De votre côte, vous faites jouer à plein vos propres réseaux. Pour lutter contre un bloc, vous en constituez un autre…

    G. B. : La grande différence, c’est que nous sommes une famille intellectuelle alors qu’ils sont une famille de classes, d’intérêts de classes, de protection d’un groupe social au détriment d’une majorité d’autres. Et les moyens qu’ils possèdent sont sans commune mesure avec les nôtres : c’est le pot de terre contre un missile atomique...

    Y. G. : La critique des médias s’inscrit dans un courant de pensée qui n’est pas non plus homogène, on ne pense pas tous de la même manière, on ne fait pas tous les mêmes propositions ni les mêmes diagnostics. C’est quelque chose de vivant, d’animé. Les spectateurs sensibilisés à la question des médias forment le public naturel de notre film, il fallait donc éviter de leur répéter toutes les choses qu’ils savaient déjà ou ne savaient que trop. Mais, parallèlement, il fallait aussi reprendre et élargir un certain nombre de questions clé. Cet équilibre-là est toujours difficile à trouver.

    Votre film va sans doute provoquer quelques irritations parmi les confrères. Quels sont les reproches que vos contempteurs fourbissent le plus fréquemment ?

    Y. G. : La réaction qui revient le plus souvent, de la part des membres de la profession, c’est l’accusation de simplisme : « D’accord, mais c’est plus compliqué que ça. » C’est la réponse classique dès lors qu’un problème est saisi par d’autres mains que celles qui en revendiquent le monopole. Effectivement, nous affirmons des choses simples, parce que le constat est simple à poser. Pour prendre un exemple tiré du film : le rôle de Christine Ockrent. On va nous dire : « C’est plus compliqué que ça, ce n’est pas parce qu’elle a été nommée directrice générale de France 24 au moment où son mari était ministre des Affaires étrangères qu’elle va nécessairement relayer la propagande du pouvoir. Et puis vous ne tenez aucun compte de l’indépendance des journalistes qui travaillent pour elle… » Or, pour nous, la question est simple : est-ce que, dans une démocratie telle qu’on la souhaite, on admet que l’épouse d’un ministre en exercice soit nommée par le Président de la république à la tête de l’audiovisuel extérieur français ? Oui ou non ? Est-ce une bonne chose que les journalistes censés éclairer le jugement des citoyens fassent des ménages pour des entreprises privées ? Est-il normal qu’un petit cercle d’experts cooptés entre eux et qui partagent les mêmes points de vue accaparent l’espace médiatique ? Faut-il s’accommoder du pouvoir des annonceurs ? Ce sont là des questions simples, auxquelles on doit répondre par oui ou par non.

    On vous reprochera certainement d’avoir fait un film partisan…

    Y. G. : Bien sûr. On n’avance pas masqué… Mais nous pensons que la critique des médias concerne tout le monde, qu’elle devrait intéresser toutes les composantes de la vie politique pour peu qu’elle soit démocratique.

    Pas de nuances, mais des faits et donc des noms. L’attaque ad hominem est-elle un mal nécessaire ? Comment la justifiez-vous ?

    Y. G. : On ne peut pas comprendre le système médiatique sans identifier nommément les individus qui l’incarnent. Et, dans la mesure où il y a une certaine catégorie d’individus dont la position de pouvoir se confond avec leur personne, on les attaque pour ce qu’ils sont, et en leur nom propre. Dans le film, on ne tape pas sur les journalistes de base, les soutiers de l’information, même s’ils portent leur part de responsabilités. On s’intéresse à ceux qui occupent des positions de pouvoir et qui ne se gênent pas, eux, pour attaquer les catégories sociales exclues de l’espace médiatique.

    G. B. : L’éditorial du Plan B n°6 répond à votre question : « Comment lutter sans identifier l’adversaire ? Pourfendre “les marchés” sans nommer les architectes des marchés dématérialise la lutte sociale. C’est oublier que les mécanismes analysés par les économistes sont aussi actionnés par des individus au profit de groupes sociaux particuliers ; qu’ils sont appliqués par des courroies de transmission politiques, relayés par la presse qui ment. Une critique qui ne cible personne épargne tout le monde. Il faut nommer l’ennemi ! »

    On peut, tel Michel Field, passer en quarante ans du trotskisme à l’UMP. Visiblement, vous tolérez très mal ce genre de parcours. Pourquoi ?

    G. B. : On peut changer d’idées, mais, quand on est journaliste, on n’est pas non plus obligé de devenir le porteur d’eau de Lagardère, du club du Siècle ou des patrons du CAC 40. Quand Michel Field fait des ménages pour Géant Casino, il n’exprime pas une opinion, mais un conflit d’intérêt. Pour nous, cela relève de la faute professionnelle. Est-ce la place d’un journaliste, en pleine campagne référendaire sur le Traité constitutionnel européen, d’animer un meeting de l’UMP en faveur du « oui », et de surcroît d’y faire applaudir son employeur, Arnaud Lagardère, patron d’Europe 1 ? Le travail d’un journaliste, c’est d’informer le public, non de dîner avec les maîtres du monde. Ou alors, on fait de la communication, pas du journalisme.

    Lors de la sortie du livre de Serge Halimi, le quotidien britannique The Guardian s’étonnait du degré de connivence entre journalistes et responsables politiques français. S’agit-il d’un mal typiquement hexagonal ?

    Y. G. : On est compétent pour analyser le contexte français, pas pour établir des comparaisons avec le reste du monde. Cela étant, l’affaire Murdoch est venue rappeler récemment que les pays anglo-saxons, malgré une presse a priori plus solide que la nôtre, ne sont pas à l’abri des connivences et des conflits d’intérêts. Les « nouveaux chiens de garde » n’ont pas de frontières.

    G. B. : Aux États-Unis, les journalistes entretiennent certes des rapports moins connivents avec la sphère politique, mais ça ne les empêche pas d’avoir une grande proximité avec des idées politiques orientées. Dans son livre Les Nouveaux chiens de garde, Serge Halimi rappelle que la majorité des journalistes américains vivaient jusque dans les années 1960 dans les mêmes quartiers que la classe ouvrière. Aujourd’hui, alors que des milliers d’entre eux gagnent plus de 100 000 dollars par an, leur vie quotidienne, écrit-il, « les rend beaucoup plus sensibles aux problèmes des privilégiés qu’au sort des travailleurs payés au salaire minimum ». La même analyse vaut aussi pour la France.

    Internet peut-il changer la donne ?

    Y. G. : On n’a pas suffisamment de recul pour pouvoir en juger, mais la neutralité du net est loin d’être assurée. Qui peut prédire que le réseau ne passera pas sous la coupe des groupes dominants ? On entend souvent dire : les médias sont corrompus, laissons tomber et replions-nous sur l’Internet. Ce serait notre unique planche de salut. Je pense que c’est une erreur. Quel est le site d’infos le plus consulté sur le web ? Celui de TF1. Mediapart n’arrive qu’en 26 ou 27e position… La hiérarchie des médias traditionnels se retrouve sur Internet. Par ailleurs, la télévision reste encore pour une large majorité de Français la principale source d’informations. Il n’est donc pas question de renoncer à l’exigence d’une télévision pluraliste et indépendante. Oui, il faut créer des médias alternatifs, c’est évident, mais pas au prix d’une désertion du terrain des médias dominants.

    G. B. : La presse écrite aussi continue de jouer un rôle important. Le Parisien, par exemple, est excessivement lu par les journalistes qui fabriquent l’info radio-télé. Internet a certes élargi l’offre, mais sans profiter réellement aux classes sociales défavorisées, pour lesquelles la télévision et la presse quotidienne régionale (PQR) restent les principaux moyens d’information.

    N’y a-t-il pas un paradoxe à constituer un dossier de presse pour un film tel que le vôtre ? Les journalistes auxquels il s’adresse sont, pour certains, salariés des organes que vous attaquez…

    Y. G. : Il n’y a aucune raison de ne pas fournir des éléments de réflexion aux journalistes qui font correctement leur boulot. Heureusement, il y en a encore. Les nouveaux chiens de garde n’est pas un film contre la profession de journaliste, mais contre une certaine forme d’organisation sociale et économique des médias et un certain type de journalisme.

    G. B. : Ce dossier de presse n’est d’ailleurs pas destiné qu’aux seuls journalistes. Il a aussi pour fonction de donner quelques munitions supplémentaires à tous ceux qui refusent de se laisser garder par les chiens de garde.

    Propos recueillis par Bertrand Loutte sur le site du film.


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  • "Les journalistes sont grisés et aveuglés par le pouvoir"  Par  (LEXPRESS.fr), publié le 12/01/2012 "Les journalistes sont grisés et aveuglés par le pouvoir"

    L'affiche du documentaire Les Nouveaux chiens de garde

     

      Dans un documentaire pamphlétaire, Les nouveaux chiens de garde, Yannick Kergoat et Gilles Balbastre démontent la mécanique suspecte des médias. Entretien. Faire ce documentaire a-t-il été compliqué?

    Yannick KergoatIl a fallu deux ans et demi, entre le début de l'écriture et celui du tournage. Le film a été entièrement produit et financé par un seul homme: Jacques Kirsner. Il est d'ailleurs à l'origine du projet. Il n'a eu aucun soutien des chaînes de télévision, ce qui n'est pas surprenant, ni des instances du cinéma. Ces derniers ont trouvé notre film "pas assez cinématographique". L'ironie est que nous avons eu cette réponse le jour même où le film remportait le Grand Prix et le Prix du public au Festival de Valenciennes. 

    Que pensez-vous de la façon dont la télé se regarde via un nombre croissant d'émissions dites de décryptage?

    Il est vrai que depuis 6 ans, se sont développés des émissions sur la télévision. Mais, comme le prophétisait le réalisateur Pierre Carles, ce type de critique est rapidement devenu un produit médiatique comme les autres, totalement désarmé de ses composantes politiques. Ces émissions ne viendront jamais remettre en cause la propriété privée des médias ou le poids des annonceurs dans la dégradation de l'information! Cela reste donc très superficiel. C'est pour cette raison que nous n'avons pas voulu apparaître dans Le Grand Journal de Canal Plus, malgré leur invitation. Nous voulions vraiment nous distinguer. Cela ne m'empêche pas de trouver le travail de Yann Barthès plutôt drôle et souvent pertinent, mais nous ne parlons pas de la même chose. La vraie critique des médias se trouvent dans les livres de Pierre Bourdieu, Serge Halimi, les films de Pierre Carles, les articles du Monde Diplomatique, de PLPL, du Plan B ou enfin dans des actions d'une association comme l'Acrimed, dont je suis membre. La critique des journalistes ne doit pas être réservée aux journalistes eux-mêmes. Elle se doit d'être politique.  

    Rien n'empêche ces deux niveaux de critiques de coexister. Qu'est-ce qui vous dérange le plus dans le fonctionnement des médias?

    Nous déplorons qu'au sein même de l'espace médiatique qui est le légitimateur absolu, un certain nombre de débats très importants se réduisent à très peu de choses, à des oppositions de surface. Prenons par exemple l'expertise économique. Seule une poignée d'"experts" est systématiquement invitée sur les plateaux de télé, dans les tribunes des journaux pour donner leur vision de l'économie. Ils sont présentés sous le titre d'expert, défini par leur seul titre universitaire, jamais pour le rôle qu'ils jouent dans l'administration, le fonctionnement de grandes sociétés, les multinationales, les fonds d'investissement... Cette alliance de fait entre un certain type de journalistes et un certain type d'experts est perverse. Ceux qui hier ont défendu les systèmes responsables de la crise continuent, aujourd'hui, de la commenter. On marche sur la tête!  

    N'avez-vous pas eu la tentation d'interroger les personnes que vous dénoncez?

    Bien sûr que non! Il n'en a jamais été question. Ces hommes et ces femmes ont suffisamment de tribunes pour s'exprimer s'ils le souhaitent. Nous n'allions pas leur tendre en plus un micro supplémentaire. Il y cette phrase de Jean-Luc Godard: "l'objectivité ce n'est pas 5 minutes pour Hitler, 5 minutes pour les Juifs". Nous ne sommes pas dans ce genre d'équilibre là. Pierre Bourdieu n'a jamais dit qu'il ne fallait pas que les intellectuels aillent dans les médias, mais que ceux-ci ne viennent pas y chercher une quelconque légitimité. 

    La situation de la France est-elle selon vous particulièrement catastrophique?

    Chaque pays a sa singularité. En Italie, la télévision est toujours sous la coupe de Silvio Berlusconi. On a souvent valorisé les médias anglo-saxons pour leur indépendance, or la récente affaire Murdoch a prouvé qu'il n'en était rien. Une chose est certaine, en France la connivence entre les élites du journalisme, du pouvoir politique et économique est très forte. Prenez les fameux repas du Siècle, qui réunissent ces élites autour d'une même table, un tel rapprochement serait par exemple, inconcevable dans les pays nordiques, où il est interdit de réunir ensemble un haut fonctionnaire et un homme politique.  

    Il ne me paraît pas aberrant que des experts échangent entre eux...

    Oui mais que viennent y faire des journalistes? L'une des règles d'or de ces dîners est que rien ne doit filtrer. Le journaliste ne vient donc pas relayer une information mais se "socialiser" auprès de certaines classes et certaines élites. Je pense que les journalistes sont très sincères dans leurs démarches, ils sont juste grisés et aveuglés par le pouvoir.  

    Certains vous reprocheront peut-être le caractère "simpliste" de votre analyse. Que leur répondez-vous?

    Les questions que nous posons sont effectivement simples. Il suffit de répondre par oui ou par non. Est-ce normal qu'un journaliste fasse des ménages pour des groupes industriels ou que la femme d'un ministre des affaires étrangères alors en exercice soit nommée par le chef de l'état directrice générale de l'Audiovisuel Extérieur de la France? Nous revendiquons le côté satirique de notre film. C'est un pamphlet, un combat pour réveiller les consciences. Nous grossissons volontairement le trait par moment, mais derrière il y a toujours des arguments précis.  

    Comment envisagez-vous l'avenir des médias?

    Il faut casser la dérégulation des médias, la logique de concentration, de marchandisation de l'information et la commercialisation des entreprises de presse. Les médias ne vont bien-sûr pas s'auto-réguler eux-mêmes, il faut des décisions politiques. Le seul objet de ce film finalement est de faire redevenir la question des médias une question politique. Il y a vingt ans quand Robert Hersant rachetait un média, les gens étaient dans la rue. C'était un vrai enjeu de société. Aujourd'hui, cela paraît normal.


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  • Vaccins : l’aluminium est-il nocif ?

    Par Marion Sauveur

     

    Publié le 13 octobre 2010 

    Les vaccins contenant de l'aluminium sont mis en cause par l'équipe du Professeur Gherardi à Créteil.

    Les vaccins contenant de l'aluminium sont mis en cause par l'équipe du Professeur Gherardi à Créteil. © Reuters

    Injecté dans le muscle, l'aluminium peut s'acheminer jusqu’au cerveau, selon un chercheur.

    Produit du quotidien, l’aluminium subit depuis de nombreuses années une présomption sur sa toxicité. Depuis les années 1970, ce métal est reconnu comme neurotoxique. Aujourd’hui, c’est son utilisation dans les vaccins qui est pointé du doigt par Virginie Belle dans son premier ouvrage Quand l'aluminium nous empoisonne *. Europe1.fr s’est penché sur la dangerosité de l'aluminium, comme adjuvant dans les vaccins.

    L’aluminium dans les vaccins, un "fidèle" adjuvant

    Les vaccins à base d’aluminium sont remis en cause depuis l’apparition, en 1998, d’une nouvelle maladie : la myofasciite à macrophages. Depuis 12 ans, "un millier de malades ont été diagnostiqués", explique Virginie Belle à Europe1.fr. Et pourtant, les vaccins contiennent de l’hydroxyde d’aluminium - un dérivé du métal -, comme adjuvant depuis 1926. L'aluminium est d'ailleurs considéré comme le "plus fidèle des adjuvants, bien toléré et qui donne les meilleures réponses avec les plus faibles quantités", assure le Professeur Bégué, membre de l’Académie de médecine, à Europe 1.

    Mais un chercheur à l'Inserm sème le trouble quant aux vaccins aluminiques. Spécialiste des maladies neuromusculaires, le Professeur Gherardi s’est intéressé à la myofasciite à macrophages et a découvert, en 2001, que des nanoparticules d’hydroxyde d’aluminium stagnaient dans le corps des malades. Et il a constaté que toutes les personnes ayant contracté le syndrome avaient été vaccinées avec une injection contenant un adjuvant aluminique.

    Du muscle jusqu’au cerveau

    "L’aluminium, quand il est injecté, reste là où il est injecté", assure le Professeur Bégué. Faux, répond le Professeur Gherardi, à Europe1.fr. Avec son équipe de l’hôpital Henri Mondor à Créteil, il s’est intéressé au devenir d’une microparticule d’aluminium dans notre corps. A partir d’une d'elles rendue artificiellement fluorescente et injectée dans le muscle d’une souris, il a ainsi compris son parcours.

    Et voici ce qu'il a découvert. Si 50% de l’aluminium injecté reste dans le muscle, la moitié de l’hydroxyde d’aluminium passe visiblement par le sang circulant, atterrit dans le foie et la rate, avant de finir son chemin dans le cerveau. Seulement, "contrairement aux autres organes, le cerveau ne laisse pas sortir les particules d’aluminium", explique le Professeur Gherardi avant de préciser qu’il s’agit "probablement d’une fonction protectrice du cerveau".

    Une maladie génétique ?

    Mais, le Professeur Gherardi et son équipe se sont rendus compte, l'été dernier, que c'est seulement dans certains cas que les particules arrivent jusqu'au cerveau, comme attirées par un phénomène "chimio-attractant". Et ce, sur le même principe que les cellules toxiques du VIH. "Cette pénétration de particules dans le cerveau se fait à l’intérieur de cellules", qui engloutissent les microparticules lors de l’injection. Ces cellules deviennent alors "immortelles" et ne peuvent plus se dissoudre. D'après l'équipe du Professeur Ghérardi, ce phénomène "chimio-attractant" pourrait alors être spécifique aux personnes atteintes de la myofasciite à macrophages. En cause : un gène.

    Une expérience a été réalisée sur 95 patients qui ont contracté la maladie et le résultat est concluant. "La probabilité génétique semble être une très bonne piste", assure le Professeur Gherardi. Reste à attendre les résultats des 300 échantillons supplémentaires sur lesquelles travaille son équipe, pour confirmer les observations sur la souris chez l’Homme.

    Romain Gherardi a présenté toutes ses découvertes mercredi devant l’Afssaps. Il espérait pouvoir ainsi obtenir des fonds et obtenir "la garantie qu’elles soient examinées". Seulement, si l'Afssaps semble s'intéresser à ses recherches, l'autorité sanitaire ne semble pas prête à financer la poursuite des découvertes sur la maladie.

    Prudence des autorités sanitaires

    Si l’Afssaps a accepté de recevoir le spécialiste des maladies neurologiques pour la seconde fois mercredi, elle se veut toutefois prudente quant à la dangerosité de l’aluminium dans les vaccins. "Aujourd’hui, nous n’avons pas de preuve et d’argument solide", avance le Dr Anne Castot, chef du département de la surveillance du risque, du bon usage et de l'information sur les médicaments, même si admet-elle "on a mis en évidence un certain nombre de risques suite à une forte exposition et répétée".

    Pas de principe de précaution appliqué pour l’instant. Mais "l’Afssaps reste vigilant sur le sujet", assure le Dr Castot. Car "on a besoin de vaccin et on risque de déstabiliser l’efficacité de l’injection en retirant trop vite un adjuvant".

    Pour autant, indique-t-elle, "de moins en moins de vaccins contiennent de l’aluminium", et celui sur la grippe A en est un exemple. "Mais, ce n’est pas parce que cet adjuvant est dangereux qu’il est moins utilisé", tient-elle à préciser. "C’est simplement parce qu’il est possible de développer des médicaments les plus sûrs possibles et pour lesquels on n’a pas besoin d’adjuvant", assure la représentante de l'Afssaps.

    *Quand l'aluminium nous empoissonne, Virginie Belle, aux éditions Max Milo.

    Apparition de la M.F.M.

    L'aluminium est utilisé comme adjuvant dans les vaccins depuis 1926. Son rôle : stimuler fortement le système immunitaire, et permettre ainsi que la dose d'antigène soit réduite, et son action renforcée.

    L'observation des effets indésirables n'ayant rien montré de particulier, l'aluminium a été adopté comme adjuvant.

    La démarche a été totalement empirique.

    Malheureusement, les conséquences de l'utilisation de l'aluminium dans les vaccins ne se voient qu'à moyen/long terme. Et la surveillance des effets indésirables des vaccins ne se fait que sur le court terme.

    C'est ainsi qu'est apparue la Myofasciite à Macrophages, maladie invalidante induite par l'aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins. ( www.myofasciite.fr )


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  • La fabrique de l'opinion publique (N. CHOMSKY,

    2003    330p.    (à consulter en bibiothèque )

      À la source de la pensée politique du célèbre linguiste Noam Chomsky, La Fabrique de l'opinion publique (Manufacturing Consent) paraît enfin en France, augmenté d'une nouvelle préface. Comment se met en place un discours médiatico-politique dans une nation prospère, impérialiste et jalouse de sa prééminence sur la scène internationale ? Qui désigne les ennemis d'un peuple et décide des guerres justes que celui-ci doit mener? Comment l'imaginaire collectif distingue les bonnes victimes des mauvaises ? Quel rôle jouent les institutions, les lobbies, les multinationales et le fameux « quatrième pouvoir » dans la fabrication d'une opinion publique ? Disséquant le discours médiatique sur la politique américaine des quarante dernières années, Noam Chomsky et Edward S. Herman livrent une analyse sans concession du système d'information aux États-Unis.

      Ouvrage de référence, La Fabrique de l'opinion publique est aussi une oeuvre théorique dans laquelle les deux penseurs mettent en place leur grille de lecture critique des événements.
    « Noam Chomsky est l'incarnation, depuis plusieurs décennies, d'une pensée critique qui ne ménage ni les États-Unis ni les formes diverses de pouvoir de domination. » - Le Monde 


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  • 2011      185 p.   15€

    Débattre des urgences de la crise systémique, en Europe et dans d'autres parties du monde, tel est l'enjeu. En effet, après les très graves crises de 2008 et 2009, la reprise de la croissance mondiale en 2010 s'est accompagnée de la persistance et même de l'aiguisement des difficultés économiques et sociales. Outre l'aggravation de la crise du capitalisme mondialisé et des propositions de maîtrise et de débuts de dépassement des marchés, ou d'expansion radicale des services publics, sont évoqués ici des défis urgents et les affrontements des réponses. Cela se rapporte à la crise des dettes publiques européennes et de l'euro, à une autre coopération euro-méditerranéenne face aux démocratisations des pays arabes, aux transformations en cours dans les pays émergents comme la Chine et à de nouvelles relations et institutions internationales. Il s'agit de participer au débat démocratique sur de grands ensembles de propositions, immédiates et inscrites dans un processus de dépassement du capitalisme. Et cela va jusqu'à la perspective d'une nouvelle civilisation de toute l'humanité.
       Paul Boccara, Maître de conférences honoraire en Sciences économiques, agrégé d'histoire, ancien membre du Conseil national du PCF, présente ici, après son projet d'une Sécurité d'emploi ou de formation pour le marché du travail, ses analyses néo-marxistes de la mondialisation capitaliste et des propositions pour maîtriser et commencer à dépasser tous les marchés, de l'argent, des produits, à l'échelle mondiale, et contre l'hégémonie des Etats-Unis, afin de contribuer à une autre civilisation de toute l'humanité. 
     
       Daniel Bachet
    Alternatives Economiques n° 308 - décembre 2011:

    Paul Boccara propose une approche globale de la crise du capitalisme mondialisé et ouvre des perspectives en vue de commencer à dépasser un système économique et social qui, selon lui, entraîne l'humanité vers de grandes difficultés, au lieu d'utiliser les immenses progrès techniques pour construire une autre civilisation de coopération.

    L'auteur montre comment l'amplification des accumulations financières pénalise la demande globale et les investissements créateurs de richesses et d'emplois. L'insuffisance de la demande globale freine le progrès humain ainsi que les dépenses sociales pour développer les capacités des salariés, la formation et la créativité de chacun.

    Il avance des propositions de maîtrise et de dépassement des marchés, d'expansion des services publics et notamment de création monétaire de la BCE face à la crise de l'euro. Reprenant l'idée qu'il avait développé au début des années 1980, il souligne la nécessité de mettre en place de nouveaux critères d'efficacité sociale dans les entreprises afin d'élever la " valeur ajoutée disponible " pour les travailleurs et la population. Cette valeur ajoutée se traduit dans les salaires, les dépenses de formation et permet de financer les services publics et sociaux. Pour aller au-delà d'un marché libéralisé qui s'est mondialisé et qui polarise les richesses, il avance des propositions de coopération et de co-développement ainsi que la mise en place de biens publics mondiaux de l'humanité, de la santé à la culture.


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    Une maison saine et sans allergies (Marcel GUEDJ )

     

            2010    127 p.    14,90 €   

       Alors que nous passons le plus clair de notre temps dans nos intérieurs, on observe depuis quelques années une importante recrudescence des allergies (gênes respiratoires, bronchites chroniques, irritations oculaires ou cutanées...). De fait, nos modes de vie actuels nous confrontent en permanence à de puissants allergènes. Des acariens aux ondes électromagnétiques, des composés organiques volatils émanant des matériaux de décoration et de bricolage aux additifs des lessives et des produits d'entretien... les sources de pollution sont nombreuses.
         Cet ouvrage passe en revue, pièce par pièce, les solutions adaptées pour conserver une maison saine et prévenir les allergies qui nous guettent. Adopter de bonnes habitudes dans l'organisation et l'entretien des pièces, combattre l'humidité, purifier l'air intérieur, choisir les bons matériaux et équipements, rendra la maison plus douce à vivre. Suivez le guide...
        Spécialiste du livre pratique, Marcel Guedj assure la réalisation de nombreux ouvrages en tant qu'auteur, responsable technique ou directeur de collection. Il intervient tout particulièrement dans les domaines du jardinage, du bricolage et de la décoration. Très impliqué dans les questions environnementales et de santé domestique, il est déjà l'auteur de
       -La Décoration écologique (collection Déco à vivre) et de
       -Bricoler sain pour mieux vivre chez soi, parus aux éditions Fleurus.
       Pierrick Hordé, médecin allergologue, est l'auteur de plusieurs livres de médecine destinés au grand public et directeur de la rédaction du site www.sante-medecine.net

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