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    Tous écocitadins, pédibus....( Carine MAYO)

    2010     160 p.    18 €

       Découvrez grâce à ce livre 30 intitiatives remarquables réalisées en ville, aux 4 coins de la FranceCantine bio, pédibus, compostage, jardins partagés.... toutes ces intiatives vous donneront des ailes et des pistes pour passer vous même à l'action !

       Nous pouvons tous, simples citoyens, nous mobiliser pour rendre chaque jour nos villes plus écologiques. La preuve : Carine Mayo présente clans cet ouvrage trente initiatives remarquables et réussies aux quatre coins de la France. Ainsi, des copropriétaires se mobilisent au sein de leur conseil syndical pour économiser l'énergie en faisant poser une isolation extérieure sur leur immeuble en île-de-France.

      D'autres militent dans des associations pour réduire le volume des déchets en créant un compost de quartier près de Nantes, ou pour instaurer des repas bio à la cantine de leurs enfants à Mougins et à Issy-les-Moulineaux.

       Des étudiants installent des panneaux solaires sur le toit de leur école à Marseille. Des parents d'élèves se mobilisent pour organiser un pédibus à Toulouse, ou créent un jardin partagé dans une école parisienne.

        Des salariés mettent en place des bus cyclistes pour effectuer le trajet domicile-travail, ou fondent une AMAP au sein de leur entreprise...

        Pour chacune de ces initiatives, l'auteure nous présente les personnes qui l'ont concrétisée, expose les problèmes rencontrés et les solutions trouvées... Bref, toutes les informations utiles permettant à chacun d'entre nous de s'en inspirer !

       Journaliste et auteure spécialisée en écologie et en éducation, présidente de l'association des Journalistes-écrivains pour la nature et l'écologie, Carine Mayo, passionnée par la vie associative, est aussi engagée pour l'environnement en tant qu'élue d'associations, de conseil de quartier...


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  • La cause humaine

    2012   195 p.  16 €

      

        préface d'Edgar Morin.
    Nous vivons la fin d'un monde. Celui inauguré par les temps modernes et caractérisé par les notions de compétition, de séparation sujet/objet, de temps linéaire, d'équilibre spontané, de croissance indéfinie. Quelle est cette ère nouvelle dans laquelle nous entrons ? Comment sortir des vieux schémas qui ont apporté nombre de progrès mais qui nous plongent également dans une grave crise à la fois écologique, économique, sociale, morale ? Ce livre répond à ces questions et nous exhorte également à sortir du sentiment de peur et à dépasser les réactions régressives qui habitent les hommes à chaque grande mutation de civilisation. 

       Patrick Viveret est philosophe, ancien conseiller référendaire à la Cour des comptes. Il est également cofondateur du Forum pour d'autres indicateurs de richesse et initiateur des rencontres internationales Dialogues en humanité. Il est notamment l'auteur de
        -Reconsidérer la richesse (l'Aube )
        -Pourquoi ça ne va pas plus mal ?(Fayard)

     


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  • 2012     260 p.    23 €

           En 1990 naissait Femu Qui, une société financière pionnière en Corse en matière de capital-risque.

       Le but ? Aider au développement économique et à l'emploi dans l'île.

       Les moyens ? Un actionnariat militant et populaire fondé sur les notions de solidarité et de développement durable.

       Femu Quì est une Société Régionale d’Investissement au capital de 3.702.300 € constitué majoritairement (52,5%) par appel public à l’épargne.

          Labellisée Finansol.          Membre de la Febea.

        Agrément Entreprise solidaire n° 2008.43.1 obtenu le 12/02/2008 pour une durée de 5 ans.

    Conseil en investissements financiers D010403 - membre de la CNCIF

       Vingt ans après, Femu Qui est le partenaire financier de nombreux projets parmi lesquels quelques-uns des plus beaux fleurons de l'économie insulaire.

       Gilles Luneau est journaliste, grand reporter (Nouvel observateur, Géo magazine, etc.), métiers qu'il enseigne dans les écoles de journalisme. Il est aussi réalisateur de documentaires. Il a publié de nombreux ouvrages dont La forteresse agricole, une histoire de la FNSEA chez Fayard et Pour la désobéissance civique (avec José Bové) chez La Découverte. 

    " Comment intervenons nous ?   www.femu-qui.com

    Cumu femu ?

       Femu Quì ùn piglia micca di più chè 30% di u capitale. U disempegnu hè previstu in u pattu d’associu.

       Femu Qui intervient pour renforcer les fonds propres de la société.

       Femu Qui est une société classique de capital investissement qui intervient dans:
    • des entreprises constituées sous forme de société commerciale (S.A., S.A.S., S.A.R.L....) ;
    • dont l'activité se trouve en Corse ;
    • qui créent ou maintiennent des emplois ;
    • à tous les stades de leur existence :
       - création (hors phase d'amorçage : réalisation de prototype ou test marché)
       - développement, diversification, consolidation ou transmission ;
    • dans tous les secteurs d'activité .
       Après étude approfondie du projet d'entreprise Femu Qui investit :
    • pour une durée de 5 à 7 ans ;
    • de 50 à 600 KEuros ;
    • sous forme de participation (minoritaire) au capital, complétée en général soit d'un compte courant d'associé bloqué, d'un prêt participatif ou d'obligations convertibles.
         L'intervention de Femu Quì ne se limite pas à un simple apport d'argent. En tant qu'associée, Femu Quì accompagne l'entreprise tout au long de sa présence au capital, au moyen de son équipe technique, de ses administrateurs et de ses actionnaires.

       Femu Quì s'engage à revendre en priorité ses actions au porteur de projet afin que celui-ci conserve la maîtrise totale de son entreprise. "

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  • 2011     284 p.  19,10 €

        François Terrasson, chercheur "hors norme", curieux de tout et pluridisciplinaire, a profondément marqué les esprits. Il a été de tous les combats et a collaboré avec de nombreux médias, organismes et institutions. Ecrivain insatiable, il avait la passion de convaincre et ne manquait aucune occasion de donner des articles autant dans la presse nationale que dans les bulletins les plus confidentiels. Ces écrits sont autant de prises de conscience indispensables nous incitant à modifier profondément notre comportement vis-à-vis de la nature.

       Les textes rassemblés ici, inédits pour la plupart, nous permettent de suivre son questionnement principal : "L'homme a beau être produit par la nature biologiquement, partout il se déclare à part.". Il s'est interrogé sur la perception de la nature dans l'inconscient des individus, et sur leurs agissements vis-à-vis de celle-ci, quoique pas très confiant en l'attitude de l'homme. Sans concession, il traque les faux-semblants et les mauvaises excuses, qui font de la protection de la nature un prétexte.

       Son choix est de collaborer avec elle plutôt que d'essayer de la dominer avec brutalité, ce qui de toute manière est voué à l'échec. La planète va mal et les catastrophes écologiques se rapprochent, aussi il est plus que jamais indispensable de se remémorer les réflexions et les combats de François Terrasson disparu trop tôt. Sa parole nous manque cruellement, même si de nombreuses personnes poursuivent sa voie. Espérons que les textes regroupés dans cet ouvrage aideront à porter sa voix ô combien indispensable aujourd'hui.

       Né en 1939 à Saint-Bonnet de Tronçais, petit village en lisière de forêt, François Terrasson a grandi parmi les arbres et les champs. C'est d'abord une connaissance du ressenti et de l'expérience qui l'amène à se passionner pour le milieu naturel. Maître de conférences au Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, il s'intéresse d'abord à l'aménagement des surfaces agricoles, se heurtant à beaucoup d'idées préconçues et à l'institution...Homme d'action, il intègre dans sa démarche des aspects économiques, sociologiques et psychologiques. Naturaliste, conférencier, journaliste, photographe... il est l'auteur de trois livres et de nombreux articles. Il décède en 2006, nous léguant une démarche originale qui influence de nombreux chercheurs et passionnés de la nature.

     


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  •   Foyers améliorés: une solution durable pour l’Afrique

      03/05/2012
     
     
      Les foyers de cuisson améliorés contribuent à la lutte contre le réchauffement climatique, la déforestation et, plus généralement, la pauvreté. Zoom sur une pratique simple, mais révolutionnaire.

    Des récipients en terre cuite, remplis de braises, et sur lesquels sont posées des marmites. Il s’agit là d’un équipement basique, mais aussi d’une méthode de cuisson qui pourrait s’avérer révolutionnaire si elle était généralisée. Le Sewa et le Nansu sont des foyers de cuisson améliorés étudiés pour minimiser la consommation de bois tout en s’adaptant aux traditions culturelles pour la cuisson. Et ça marche.

    Aujourd’hui, on estime que cette technique pourrait permettre de lutter contre les changements climatiques, limiter la déforestation et améliorer les conditions de vie des populations les plus pauvres. Adaptée au contexte africain, cette méthode de cuisson améliore les conditions sanitaires, soutient le développement économique et permet un accès à l’énergie dans des zones isolées.

    En Afrique subsaharienne, le nombre de personnes vivant avec moins de 1,25 dollars par jour est en augmentation et représente la moitié de la population, selon la Banque mondiale (2005). Sans accès à l’énergie, les familles doivent se contenter de bois de feu pour la cuisson des aliments. La consommation journalière est de 6 à 10 kg par famille, soit 2 à 4 tonnes par an et par famille

    Dans de très nombreux cas, le bois est brûlé entre trois pierres qui supportent une casserole ou un chaudron et près de 95 % de l'énergie est perdue. De plus, l’émission de fumées nocives à l’intérieur des habitations cause des dommages respiratoires, cardiaques et oculaires. Parmi les victimes, des femmes qui sont traditionnellement derrière les fourneaux, et souvent accompagnées d’enfants en bas âge.

    Avec 750 millions d’habitants sur le continent africain, dont on estime que 55% vivent en zone rurale, c’est 275 millions de tonnes de biomasse qui partent en fumées lors de la cuisson des repas journaliers ou encore 360 millions de tonnes équivalent CO2 qui sont émis dans l’atmosphère.

    Terre de fractures énergétiques

    L’accès à l’énergie n’est pas réparti équitablement sur le territoire africain. La situation est particulièrement critique en Afrique subsaharienne où environ 77% de la population n'a pas accès à l'électricité. Cette région reste donc une zone d’action prioritaire.

    A travers le programme CEnAO, nous diffusons des foyers de cuisson améliorés: le Sewa au Bénin et le Nansu au Mali. Ils permettent une réduction des émissions de gaz à effet de serre et des fumées nocives intérieures. De plus, en économisant jusqu’à 34% de combustibles par rapport au foyer traditionnel, le foyer évite la disparition du couvert forestier qui contribue au maintien du sol et donc limite l'érosion.

    Des solutions durables

    Pour assurer le développement du continent, en tenant compte de la croissance démographique, une gestion efficace et équitable du secteur énergétique est cruciale. Il n'est pas possible d'envisager à court terme d’arrêter l’utilisation du bois de feu. En revanche, il est urgent de développer sur une échelle massive la distribution de foyers améliorés.

    Le changement d’échelle des filières a des retombées sociales importantes, touchant à la fois les entrepreneurs producteurs de foyers, les artisans (céramistes, forgerons etc.), les distributeurs et, plus largement, les ménages africains.

    Perspectives africaines

    La croissance démographique, plus rapide que sur les autres continents, et le développement seront les causes d’une demande croissante en énergie. De plus, la ressource du bois va devenir de plus en plus rare dans ces régions arides, et avec les effets des changements climatiques, les pluies seront sans doute de moins en moins fréquentes.

    Il est nécessaire d’agir dès à présent pour répondre à l’urgence des changements climatiques et limiter la déforestation. La diffusion de foyers de cuisson améliorés répond à ces deux impératifs tout en participant à l’amélioration des conditions de vie des populations et au développement économique des pays.

    Enfin, il existe un réel potentiel de développement des énergies renouvelables qui sont à l’heure actuelle insuffisamment exploitées. Ces énergies pourraient jouer un rôle de plus en plus important au cours des prochaines décennies.

    Photo: projet CEnAO au Mali, crédits: CERES. (édité par Youphil )


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  • Montages photovoltaïques à bricoler soi-même (J. P. BLUGEON)

    2010     168 p.    19,90 €

       L’auteur présente dans ce livre 15 applications pratiques de l’électricité photovoltaïque : pompe solaire pour arroser le jardin, alimentation pour le circulateur d’un chauffe-eau solaire, borne d’éclairage nocturne à détection de mouvement, électrification autonome d’un voilier, d’un cabanon et d’un camping-car...
      Ces montages sont expliqués pas à pas, et tous sont à la portée du bricoleur moyen.

       Jean-Paul Blugeon est un " vieux " défenseur de la cause écologique. En 1994, il a conçu et construit une maison solaire : la Maison du Soleil. Après avoir minimisé sa consommation électrique grâce à la démarche " négaWatt " (sobriété et efficacité énergétiques), il a adopté l'une des premières micro-centrales photovoltaïques raccordées au réseau d'électricité, ainsi qu'une petite éolienne. Toujours à la pointe de l'information, il collabore régulièrement à des magazines spécialisés en éco-construction. Il est également conseiller indépendant en construction écologique, économies d'énergie et énergies renouvelables. Il est l'auteur, aux éditions Ulmer, dans la même collection, de

       -Produire son électricité.


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  • 2009   361 p.  17,30 €

        Le projet d'avenir de nos " élites " pour la planète est fondé sur une relance de la croissance tirée par le " développement durable " ; autrement dit, on continue comme avant, mais " en vert ". Or, le système " d'avant " qu'on se garde bien de remettre en question, repose sur la logique de l'argent-roi, responsable des iniquités sociales, de la pauvreté, de la faim, de la pollution et du pillage des ressources.

       Peut-on sérieusement croire que l'écologie tirée par l'argent résoudra nos problèmes ? Ne nous laissons pas duper par " le système ", car il n'est que le reflet de l'intention de ceux qui le conçoivent et l'utilisent. Ainsi les multiples crises que nous connaissons reflètent-elles un mode de pensée inapproprié à la réalité humaine du XXIe siècle. Elles sont une invitation pressante à passer de ce que l'auteur appelle la conscience de rareté qui conduit à vouloir amasser et " gagner ", à la conscience d'Abondance, qui ne signifie pas avoir beaucoup, mais être dans une sensation de complète satiété. En terme systémique, c'est passer de la logique de l'argent-roi à celle de la vie-reine.

       Ce livre, par le biais de l'histoire romancée d'un petit village qui s'engage dans cette " aventure ", nous parle de cet incroyable défi que l'humanité a à relever. Il donne des clés essentielles pour opérer cette transformation de conscience, tout en proposant des solutions économico-financières possibles à mettre en place dès maintenant, à notre niveau, afin d'initier les bases d'un monde de suffisance bienheureuse pour tous.

      Ancien chef de grande entreprise, Philippe Derudder décide un jour de démissionner de ses fonctions, poussé par le refus de continuer à apporter sa contribution à un système auquel il ne croit plus. Il se consacre depuis à la recherche de solutions économiques et monétaires alternatives, pour lutter contre cette logique de misère dans l'Abondance. Il est consultant, il anime des séminaires et conférences sur l'économie alternative et la conscience d'Abondance.


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  • Le pari de la décroissance (Serge LATOUCHE )

    2010     304 p.    19 €

       Caricaturée par ses adversaires en une régression économique et sociale radicale, la décroissance se veut au contraire une perspective d’avenir pour y échapper : celle d’un refus du gaspillage des ressources naturelles, d’une prise en compte de leurs limites qui rendent d’ores et déjà impossible la généralisation à toute la planète du mode de vie occidental. Aussi exige-t-elle un changement radical de paradigme, ce que l’auteur appelle une société de décroissance. Une telle société donnerait un autre sens à la production et à la consommation, réorientant les arbitrages politiques, relocalisant l’économie, limitant les échanges dispendieux mais stimulant la convivialité. Cet appel à la décroissance, qui rencontre de nombreux échos depuis que la crise planétaire a éclaté et que les menaces sur l’environnement se précisent, est aussi un appel à l’imagination.

     La Bible sur le sujet !

     
       Professeur émérite de l'Université de Paris Sud (Orsay), Serge Latouche est notamment spécialiste des rapports Nord-Sud et d'une réflexion sur les principaux concepts économiques. Il est l'un des animateurs du MAUSS (Mouvement anti-utilitaire dans les sciences sociales). Plus récemment, il a participé à la fondation de la revue ENTROPIA, revue d'étude théorique et politique de la décroissance.

     


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    Chères amies, chers amis,



    D'ici deux jours, les dirigeants mondiaux pourraient voter un plan de lutte contre le changement climatique! Le plan prévoit le transfert d'un billion de dollars, que nos gouvernements accordent en subventions aux pollueurs chaque année, pour réinvestir cet argent dans les énergies renouvelables. Des dirigeants haut placés soutiennent la fin de ces subventions insensées, comme Obama qui accueille le sommet du G8 ce week-end. Lançons une large campagne de soutien public à Obama et à son plan qui peut réellement sauver la planète! Signez la pétition urgente:

    Cliquez ici pour signer la pétition!
     

    Ce week-end, les huit chefs d'Etat les plus puissants au monde vont se réunir au sommet du G8 et pourraient voter un véritable plan de lutte contre le changement climatique!

    C'est insensé: nos gouvernements versent chaque année un billion de dollars d'argent public aux grandes compagnies pétrolières et de charbon pour détruire notre planète. Des dirigeants haut placés, dont le président Obama qui accueille le G8, ont déjà accepté de ne plus subventionner les pollueurs. Si nous leur demandons maintenant de tenir leur parole et de réinvestir cette énorme somme dans les énergies renouvelables, les experts pensent que cela peut réellement sauver la planète!

    C'est une décision simplissime que nos dirigeants ont accepté de prendre. Prenons-les au mot et exhortons le président Obama à conduire les grandes puissances économiques mondiales à transformer les subventions aux pollueurs en investissements dans l'économie verte. Signez la pétition urgente ci-dessous et envoyez-la à tous vos contacts -- menons cette campagne tambour battant pour obliger les dirigeants à convertir leurs paroles en actes:

    http://www.avaaz.org/fr/a_new_plan_to_save_the_planet_fr/?vl

    L'unique raison pour laquelle nous versons beaucoup d'argent aux grandes compagnies pétrolières, c'est l'emprise des lobbyistes sur nos gouvernements. Mais si nous exigeons que nos responsables refondent l'argent public dans l'économie verte, nous augmenterons les investissements mondiaux dans ce secteur de 400%, ce qui rendra les énergies solaire et éolienne moins chères que le pétrole et le charbon. Une telle démarche sauvera la planète en mettant hors-jeu les grands magnats du pétrole!

    Le changement climatique approche rapidement d'un point de non-retour et nous sommes loin de trouver un accord pour éviter la catastrophe. Heureusement, une dynamique autour de ce nouveau plan de sauvetage de la planète s'est mise en place. La Nouvelle-Zélande, le Mexique et la Suisse appellent à trouver un accord maintenant, et les décideurs de 20 nations dont les États-Unis, le Brésil et la Chine viennent d'exprimer leur soutien. Tous les dirigeants du G8 se sont engagés publiquement à mettre fin à ces subventions de la honte, et le président Obama fait pression pour une loi fédérale aux États-Unis qui mette fin à ces subventions.

    Notre planète est saccagée à un rythme effréné, et voilà notre meilleure chance d'enrayer ce processus. Le temps est venu d'agir, mais sans le soutien massif des citoyens, les puissants pollueurs pourront bloquer ce projet. Il ne tient qu'à nous de contrer les lobbyistes en faisant preuve d'une puissance collective extraordinaire. Plus que trois jours pour demander à Obama de prendre les devants -- signez la pétition:

    http://www.avaaz.org/fr/a_new_plan_to_save_the_planet_fr/?vl

    Pendant trop longtemps, les négociations pour trouver une solution mondiale de lutte contre le changement climatique ont été entravées par les intérêts privés et les profits des industries du pétrole, du charbon et du gaz. Mais les gouvernements réalisent enfin que mettre fin aux subventions profitera au climat et permettra de rééquilibrer l'économie mondiale. Si nous nous exprimons maintenant, ensemble, notre mouvement peut obliger nos dirigeants à passer à l'action et à libérer le monde de la tyrannie des énergies fossiles.

    Avec espoir,

    Iain, Joseph, Alice, Ricken, Diego, Kya et toute l'équipe d'Avaaz

    Plus d'informations:

    Énergie : Obama veut l'indépendance (Le Figaro)
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/03/17/97002-20120317FILWWW00377-energie-obama-veut-l-independance.php

    Subventions pétrolières: le Sénat bloque Obama, La Presse
    http://affaires.lapresse.ca/economie/etats-unis/201203/29/01-4510667-subventions-petrolieres-le-senat-bloque-obama.php

    Le PNUE dénonce les subventions aux énergies fossiles (PNUE)
    http://www.enerzine.com/10/5705+le-pnue-denonce-les-subventions-aux-energies-fossiles+.html

    Un économiste de l’AIE appelle à la fin des subventions aux combustibles fossiles (AIE)
    http://www.euractiv.fr/economiste-appelle-fin-subventions-combustibles-fossiles-article

    Un rapport alarmiste sur l'état de la planète (Le Point)
    http://www.lepoint.fr/science/un-rapport-alarmiste-sur-l-etat-de-la-planete-15-05-2012-1461514_25.php


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  • Connaissez-vous l’abondance partagée des Incroyables Comestibles ?

    C’est de Todmorden, une petite ville du nord de l’Angleterre, qu’est parti le mouvement des "Incroyables Comestibles" ("Incredible Edible" en VO). En 2008, une poignée d’activistes envahit le bitume de bacs de plantations : sur les trottoirs, dans la cour du collège, devant l’hôtel de police, sur les parterres de l’hôpital...

    Aujourd'hui, chaque citoyen cultive un carré de terre, et offre aux passants sa récolte. L'espace public s'est changé en jardin potager, géant, gratuit. En moins de 3 ans, la ville est parvenue, avec ses 14.000 habitants, à atteindre 83 % d'autosuffisance alimentaire. Les habitants se sont reconnectés les uns avec les autres, et avec la terre. Ils ont tourné la page de la compétition et du repli sur soi, pour faire le choix de la coopération et de la bienveillance envers chacun.

    En France, le groupe Colibris Alsace Transition a initié la "pollinisation" du territoire, à Fréland et à Colroy-la-Roche. Un guide pratique en 5 étapes a été mis au point pour permettre à chacun de se joindre librement à cette nouvelle vague de partage.

    Vous aussi, rejoignez le mouvement des "Incroyables Comestibles" ! 

    1 – Présentation de l'expérience de Todmorden

     

    Voir une vidéo (traduite en français)  sur le site Incredible Edible Fréland

    Bonjour et bienvenue !

    Quelques mots ici, pour nous présenter…

    Nous sommes des gens passionnés œuvrant ensemble pour un monde où tous partagent la responsabilité pour le bien-être de notre planète et de nous-même. Nous nous sommes engagés à vivre et partager l’expérience des incroyables comestibles de Todmorden.

    Notre motivation est de fournir l’accès à une bonne nourriture locale pour tous par le biais de :
    - travailler ensemble en mutualisant nos actions au sein de coopérations multiples et variées ;
    - soutenir les apprentissages et le savoir-faire par la pédagogie, de la culture à la salle de classe, et de la salle de classe à la cuisine ;
    - dynamiser l’économie locale et la créativité de notre territoire.

    Vous pouvez également nous soutenir et vous appuyez sur nous !

    Nous vous souhaitons une bonne visite sur les pages du site « Incredible Edible Fréland », nos incroyables comestibles.

     

       C’est d’une petite ville grise du nord de l’Angleterre qu’est parti le mouvement des « Incredible Edible », les « incroyables comestibles » dans sa traduction française. En 2008, dans la ville de Todmorden ravagée par la crise des subprimes, une poignée d’activistes ont envahi le bitume de bacs de plantation : sur les trottoirs, dans la cour du collège, sur le parterre de l’hôpital... Todmorden est devenu un potager géant, et gratuit.

       Chaque citoyen cultive un carré de terre et quand sa récolte est mûre, il laisse les passants se servir librement. Une « peas & love revolution », qui peut avoir des conséquences gigantesques : « les gens se réapproprient la nourriture, puis les magasins, puis l’énergie... » remarque Mike Perry de la Plunkett Foundation, dans le Guardian de Londres.

       « L’autosuffisance alimentaire des territoires, ça marche », en conclut François Rouillay, un Alsacien qui cherche à implanter ce mouvement en France, et a mis au point un guide pratique. Pour l’instant, deux initiatives françaises sont recensées sur la google map mondiale des Incredible Edible. François, conseiller en développement territorial, estime que c’est la réponse à toutes les questions qu’il se pose depuis vingt ans : « comment se libérer d’une économie basée sur la compétition, faire bouger la notion de propriété sur la base d’un élan du coeur ». « Un changement de paradigme », selon lui, qui rappelle la pensée de Pierre Rabhi et du mouvement des Colibris.

    François Rouillay dit recevoir « trois appels par jour » pour relayer ce mouvement « naissant mais exponentiel ».   Publié par  Rue 89


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  • Survivre à la crise (Bernard FARINELLI )

    2009     206 p.    12 €

       Et si de la crise actuelle devait naître un nouveau mode de vie basé sur la simplicité et le respect de la planète ? Dépenser moins pour mener une vie plus saine, plus solidaire. En somme s'ouvrir à l'autre et à la nature. Tout un état d'esprit, expérimenté jadis par des générations de ruraux, à retrouver.

       Ce livre est certes une aide à la réflexion, mais c'est aussi et surtout un guide pratique qui permet à chacun, quelle que soit sa place dans la société, de s'interroger sur chaque acte de la vie quotidienne, le plus anodin n'étant pas forcément celui qui a le moins d'impact. Le " vivre autrement " n'est plus le souhait de quelques-uns, il est devenu une nécessité collective. Et si pour certains d'entre nous, le virage est déjà bien engagé, pour le plus grand nombre, le passage à l'acte est sujet à interrogations.

       C'est pourquoi Bernard Farinelli avance ici une multitude de " solutions " afin de cultiver une certaine liberté, rendre sa maison autonome, prévoir des dépendances, gérer l'eau, réapprendre les savoir-faire, se déplacer, se nourrir grâce à un jardin vivrier et à l'art de la conservation, se vêtir pour vivre et non pour être à la mode, etc. Bref, retrouver le chemin de l'épanouissement personnel sans nuire à notre bonne vieille Terre.

       Spécialiste du développement local et ardent défenseur d'une " campagne vivante ", Bernard Farinelli prône dans ses écrits, depuis bientôt dix ans, le respect de l'environnement. Chroniqueur à " Village Magazine ", il est l'auteur d'une dizaine d'ouvrages, notamment aux " Editions Rustica " et " Sang de la Terre ", sur les thématiques éco-citoyennes et le monde rural.

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  • La riposte des paysans (

    2010   292 p.  20,30 €

      Les chemins sur lesquels se sont engagés les nouveaux mouvements paysans ne sont pas faciles tant les forces qui occupent le terrain depuis cent cinquante ans sont structurées et sûres d'elles. Dans tous les pays du monde, les organisations qui contrôlent l'agriculture et l'alimentation ont parasité les territoires, les ressources, les idées, et toujours avec le soutien des Etats. Elles se sont même coalisées à l'échelle mondiale par multinationales interposées, avec la complicité des organisations internationales. Les propositions que font les paysans vont bien au-delà d'une simple remise en cause du modèle agricole. Il s'agit d'une interrogation globale sur les sociétés dans lesquelles nous vivons.Quels sont les fondements de l'agriculture paysanne ? Quels sont ses rôles sociaux ? Quelles sont les batailles actuelles ? Qui les mène ? Un livre au coeur d'un enjeu vital. Décidément, leur riposte nous concerne tous. 

      Economiste, sociologue, Silvia Pérez-Vitoria a réalisé des films documentaires sur les questions agricoles et paysannes aux Etats-Unis, en Espagne, en France, au Mexique, en Roumanie, en Erythrée au Nicaragua... Chez Actes Sud, elle a déjà publié:
        -Les paysans sont de retour (2005).
     En Italie, cet ouvrage a reçu le prix Farmers friend 2008 et le prix Nonino 2009. Il est également traduit en allemand et en espagnol.

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    Un dossier du Réseau  "Sortir du nucléaire"
     

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" a été destinataire de plusieurs documents internes à EDF montrant la vulnérabilité de certaines pièces du circuit primaire des réacteurs. Victimes de l’usure thermique, elles pourraient se rompre brutalement, ce qui pourrait mener à un accident grave et difficilement maîtrisable. Nous vous invitons à lire les documents ainsi que l’analyse qui les accompagnait, réalisée par notre informateur EDF.

    Exclusif : EDF laisse en place des éléments vulnérables à la rupture sur les circuits primaires de 31 réacteurs nucléaires

    Communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire" du 2 mai 2012

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle des documents internes à EDF qui démontrent que l’industriel a des doutes sur la résistance de l’acier de 118 pièces de robinetterie qui pourraient brutalement rompre. Ces robinets font tous partie des circuits primaires de 31 réacteurs nucléaires 900 MWe. EDF a décidé en conscience de laisser fonctionner ces 31 réacteurs nucléaires malgré ce risque affectant la partie la plus critique d’un réacteur nucléaire : le circuit primaire qui assure le refroidissement du combustible nucléaire et comprend la cuve du réacteur. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce une grave mise en danger des populations et demande l’arrêt le plus rapide possible des 31 réacteurs affectés.

    Pas besoin de séisme, de tsunami, ni même d’une erreur humaine pour provoquer la fusion d’un cœur de réacteur nucléaire en France. Des documents internes à EDF ont été fournis au Réseau "Sortir du nucléaire" par un certain Monsieur « Atome », agent d’EDF. Ces documents, accompagnés d’une synthèse, montrent que certains composants (robinets, clapets et vannes) du circuit primaire de 31 réacteurs de 900 MWé sont particulièrement sujets à l’usure due à la dégradation thermique des métaux et pourraient se rompre brutalement.

    Dans les différents scénarios présentés dans les documents EDF, cette rupture brutale, si elle avait lieu sur certains robinets affectés par le vieillissement thermique [1] aurait pour conséquence une perte importante de liquide de refroidissement primaire. Même l’injection d’eau de secours ne pourrait pas compenser cette baisse du niveau d’eau dans la cuve du réacteur. Le cœur du réacteur ne serait plus suffisamment refroidi et commencerait à fondre. Dans le pire des scénarios accidentels, la rupture de la cuve surviendrait en moins de 90 minutes. Le personnel de la centrale assisterait alors, impuissant, à un accident majeur avec risque de contamination massive et rapide de l’environnement.

    Alors que les documents montrent qu’EDF a parfaitement conscience du problème [2], le remplacement des 118 pièces concernées ne semble pas à l’ordre du jour. L’électricien prévoit une simple campagne de mesures des robinets qui s’achèvera... en 2015 !

    Malgré ses beaux discours sur la sûreté nucléaire, malgré la catastrophe de Fukushima, EDF continue à privilégier les économies sur la sûreté nucléaire.

    Cette révélation de vulnérabilité ne fait que s’ajouter à la longue liste des anomalies et défauts d’usure qui s’accumulent sur le parc nucléaire français [3]. La poursuite d’exploitation des réacteurs vieillissants nous condamne à vivre avec une épée de Damoclès pendue au-dessus de nos têtes, dont le fil ne cesse de s’amincir.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande la fermeture au plus vite des 31 réacteurs concernés, et appelle le futur président de la République à une prise de conscience en urgence du risque nucléaire.

    - Retrouvez les documents EDF et l’analyse ici

    Contacts presse :
    Martial Chateau - 02 43 94 72 88
    Jean-Pierre Minne - 06 71 07 24 47
    Charlotte Mijeon - 06 75 36 20 20

    Attachée de presse :
    Opale Crivello - 06 64 66 01 23

    Notes

    [1] Clapets anti retours de gros diamètre et servant d’organe d’isolement du circuit primaire – voir document n°2 sur notre site : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Analyse-et-documents-a-telecharger

    [2] Voir document n° 1 sur notre site : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Analyse-et-documents-a-telecharger

    [3] http://groupes.sortirdunucleaire.org/Les-anomalies-de-serie-s


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  • Vandana Shiva

    2011     190 p.     18,30 €

       L’histoire de Vandana Shiva est d’abord celle d’une grosse erreur de parcours suivie d’une rédemption personnelle. Celle d’une spécialiste brillante de la physique nucléaire, qui se retrouve du jour au lendemain face à son destin et décide de changer de vie. A ses débuts, cette marcheuse anonyme qui évoluait seule, de village en village, pour collecter ses tout premiers sachets de graines locales et en assurer la préservation, semblait ridicule. D’autant qu’à la même époque, les semenciers fourbissaient déjà le scénario d’un monopole planétaire. Mais face au raz-de-marée des grands groupes mondiaux inondant les campagnes de produits chimiques et de graines « miraculeuses », le combat de Vandana Shiva s’est lui aussi étendu à tous les continents, déployant ses arguments sur une scène médiatique planétaire. Tissant son histoire dans la trame du mouvement altermondialiste, Vandana Shiva fut à l’origine du tout premier rassemblement antiglobalisation à Bangalore. Ce mouvement se propagea ensuite dans Seattle, Cancún, Gênes, etc. Avec en tête de cortège une femme reconnaissable à l’énorme bindi ornant son front.

       Mais ces manifestations spectaculaires et la renommée de Vandana Shiva cachent le véritable coeur de l’action de cette militante : Navdanya. Navdanya c’est une ferme biologique où se tient la première banque de graines créée par Vandana Shiva avec un vaste réseau de distribution gratuite et d’échange de semences. Navdanya c’est le siège d’une ONG ayant pour mission de protéger ce patrimoine, d’essaimer les variétés locales de riz, blé, orge, légumes et autres plantes médicinales. La vie de Vandana Shiva se résume en mille combats. Fidèle à la dualité de cette militante, aussi présente dans la lutte internationale qu’obsédée par son enracinement local, ce livre nous plonge à la fois dans la révolte épique d’un petit village tribal contre l’usine Coca- Cola, qui assèche ses puits, et dans la croisade antiglobalisation qui, de procès en manifestations, mène Vandana Shiva aux quatre coins du monde. À l’échelle locale comme mondiale, les armes de cette épopée non-violente sont la désobéissance civile, la pédagogie par l’exemple, la révolte et l’action en justice.
       Journaliste et photographe, Lionel Astruc se consacre aux thèmes de l’écologie et de l’économie solidaire. Il est coutumier des enquêtes de terrain sur les filières de produits durables (alimentation, mode, tourisme) en France et dans le monde.

     


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  •   Cette nouvelle année démarrant timidement, j’entrepris sans véritable engouement, la lecture d’un livre qui de premier abord paraissait totalement anodin, mais qui s’est rapidement révélé édifiant. S’imbriquant parfaitement dans le contexte du Forum Social Mondial qui a lieu actuellement à Belem (Brésil), cette œuvre est le fruit d’une rencontre entre deux grands esprits et praticiens de notre temps : Majid Rahnema, Iranien, ancien ministre de l’enseignement dans son pays et longtemps coopérant pour l’UNESCO et Jean Robert, architecte des pays du sud et anarchiste de longue date. Cette coopération, réalisée grâce au génie d’un autre allumé du siècle dernier, Ivan Illich, propose une indispensable et intense réflexion sur la place de la pauvreté et du développement dans la société moderne.

    Qu’est ce que la pauvreté ?

    Contre toute attente, c’est un dialogue qui introduit ce livre. Dialogue entre ces deux hommes dont les voix s’élèvent rapidement contre les chantres du néolibéralisme et toute leur panoplie d’experts internationaux, employés à mettre en oeuvre les programmes de développement dans les pays qu’ils désignent selon leurs propres termes: En voie de développement, émergents ou sous-développés, c’est selon les chiffres.

    Les classifications traditionnelles qui définissent la pauvreté à travers des données mathématiques (ex : moins de 1 ou 2 dollars par jour) est absolument impertinente devant les réalités anthropologiques. Nos deux acolytes nous invitent à revoir et revaloriser cette notion en lui apportant des attributs sociologiques et philosophiques trop souvent ignorés. La pauvreté dans laquelle a depuis toujours vécu l’essentiel de l’humanité est une pauvreté conviviale, voire même volontaire [1]. Dans les deux cas, elle s’inscrit dans un monde socialisé où les valeurs, les normes et les croyances s’imbriquent dans une représentation cosmologique harmonieuse, qui réuni directement l’homme à son environnement. Cette représentation constitue l’épistémè des individus chez Foucault [2].

    La remise en cause de cet épistémè consentit et équilibré résulte généralement de l’introduction d’êtres et de savoirs-êtres extérieurs, générant des transformations irréversibles voire des destructions au sein même des sociétés vernaculaires. A travers ses techniques et sa logique, la société démocratique industrielle procède à une destruction généralisée de cet épistémè, généralisant une pauvreté d’un autre type : la misère. Concernant les pauvres comme les riches, ce phénomène a pris des proportions inestimables ces dernières décennies. Le développement est un Janus à deux faces...

    L’éthique chez Spinoza :

    Face à cette constatation nos deux compères s’érigent contre les théories développementistes des deux derniers siècles (qu’elles fussent d’inspiration libérale, socialiste ou communiste) et en appellent à la philosophie, notamment à certains de ses plus éminents représentants : Michel Foucault, Gilles Deleuze et surtout Baruch Spinoza. Ce dernier, le « plus philosophe des philosophes [3]», véritable lumière avant l’heure (il vécut au XVIIème siècle), définissait l’homme selon une dichotomie fondamentale : la Puissance (potencia) et le Pouvoir (protestas). Chaque individu serait en effet doté de ces deux attributs variables en fonction des caractéristiques internes propres à chacun (confiance, éthique…) et externes (ordre, morale….). « La puissance, immanente de chaque individu, est le fruit d’une maîtrise et plénitude intérieure tandis que le pouvoir, d’origine exogène, est l’exercice d’une force d’intervention sur les autres ». Le pouvoir étant bien souvent l’expression d’un manque de puissance. Selon lui, l’homme se doit d’explorer et de renforcer sa puissance intérieure afin de se libérer des émanations malsaines de son pouvoir.

    Ce travail s’établissant à travers la construction d’une éthique endogène qui serait bâtie sur un équilibre entre la nécessité et la liberté, autrement dit entre la raison et le désir propre à chacun. C’est donc une société révolutionnaire qui est décrit ici, un ensemble d’individus sans pouvoirs qui se régiraient d’eux-mêmes autour de leur propre raison. L’immanence de leur propre puissance étant le pilier même de leur existence. L’ordre et la morale seraient effacés au profit d’une raison suffisante qui régulerait d’elle-même les effets pernicieux du désir.


    La puissance des pauvres

    Face au pouvoir aliénant de la société occidentale, nos deux compères parient donc sur la résurgence des puissances des pauvres et défendent un retour à la pauvreté véritable et consentie (comme le prônait Gandhi à son époque [4]) en se restructurant autour des piliers des sociétés vernaculaires. De nombreuses expériences basées sur ces principes sont actuellement en pratique dans divers endroits du monde. Pour ne nommer qu’eux : les néozapatistes du Chiapas, les sans-terres du Brésil, ou encore les indiens du mouvement Janadesh. On ne parle alors ni de révolution, ni d’utopie, mais de désirs révolutionnaires et surtout, de Réalité.

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    Notes de bas de page :

    [1] Voir page 46
    [2] Michel Foucault, les mots et les choses, une archéologie des sciences humaines, Paris, 1966, p.179
    [3] Gilles Deleuze, Spinoza. Philosophie pratique, Paris, 2003, p.174
    [4] Un chapitre du livre est totalement dédié à l’illustre révolutionnaire indien : Ghandi ou la puissance des pauvres, p. 125


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  •  

    La puissance des pauvres (

    2012    415 p.   9,50 €

     

        Partant de l'analyse des conséquences humaines d'un système économique axé sur le profit etle culte des "richesses mortes", ce livre réunit deux proches d'Ivan Illich dans une réflexion commune. Pour Majid Rahnema et Jean Robert, si la pauvreté continue d'être codifiée en termes de calculs économiques abstraits, le pauvre extrême étant défini par un revenu de un dollar par jour, des formes toujours plus pernicieuses de misère élargiront sans cesse l'abîme entre nantis et miséreux.
       Constatant l'échec des certitudes établies et des fausses solutions qu'elles engendrent, les auteurs proposent des outils nécessaires à une autre lecture du monde et de ses devenirs révolutionnaires. Ils dialoguent avec ces grands morts que sont Spinoza, Gandhi, Foucault et Deleuze, mais aussi avec des vivants multiples tels que les zapatistes du Mexique, les Sans-Terre du Brésil, les Indiens du mouvement Janadesh, et d'autres encore, moins connus, qui ouvrent tous les jours de nouveaux possibles. Car les voies de l'espérance passent par la redécouverte par chacun de sa propre puissance d'agir.
       Un livre rare. Très rare. Si quatre milliards de pauvres sont aujourd'hui acculés à la misère,ce n'est pas nous disent les auteurs parce qu'ils n'auraient pas encore fait le saut vers l'économie de marché, mais parce que l'économie moderne les a brutalement déracinés, arrachés aux manières traditionnelles dont ils vivaient depuis des millénaires. 
     
       Diplomate et ancien ministre, Majid Rahnema a représenté l'Iran à l'ONU. Ancien membre du Conseil exécutif de l'Unesco, il est l'auteur de
       -Quand la misère chasse la pauvreté (Actes Sud, 2003 ; Babel n° 660).
      Jean Robert, architecte, historien des techniques et enseignant à Cuernavaca (Mexique), a publié
       -La Trahison de l'opulence (avec Jean-Pierre Dupuy, PUF, 1976) et
       -Le Temps qu'on nous vole  (Seuil, 1980).

     


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  •   7.05.2012 Un collectif et 15 réformes pour une réponse globale à la crise (France Libertés )

     

    Crise sociale, crise financière, crise écologique, crise démocratique... dans tous ces domaines, nos sociétés approchent d’un point de rupture, d’un point de non-retour. Face à la gravité de la situation, nous ne pouvons pas rester sans rien dire, nous ne pouvons pas rester sans agir.

    39 personnalités, des structures de la société civile, parmi elles France Libertés, se sont unies pour créer le collectif Roosevelt 2012. Plus de 40.000 citoyens nous ont déjà rejoints. Le collectif propose à notre nouveau Président 15 mesures à mettre en œuvre immédiatement.

    Le mouvement rassemble économistes, sociologues, artistes, politiques, responsables du monde associatif... Aux côtés des grandes figures que sont Stéphane Hessel, Claude Alphandéry, Michel Rocard ou Edgar Morin, nous refusons de courir au "suicide collectif" et voulons ranimer l'espoir par des solutions radicales permettant de changer la donne réellement.

    Pourquoi Roosevelt 2012 ? Franklin D. Roosevelt, l’ancien président américain a réussi à sortir les Etats-Unis de la crise de 1929 en lançant, immédiatement après son élection en 1933, le "New Deal". Roosevelt agit fort et vite, sans tergiverser. Le processus est d'une rapidité extraordinaire : certaines lois sont présentées, discutées, votées et promulguées dans la même journée. Roosevelt ne se laisse rien dicter du monde de la finance et malgré l'opposition des actionnaires et des milieux d'affaires, il fait voter la séparation des banques de dépôt et des banques d'investissement et impose une taxe sur les plus hauts revenus.

    Le rapport actuel du politique et de l'économique nous rappelle cette histoire pas si lointaine. Aujourd'hui, alors que l'oligarchie qui nous a conduit à la crise en profite pour renforcer son pouvoir en faisant croire qu'il n'y a pas d'alternative aux politiques d'austérité, un sursaut du politique est nécessaire.

    Pour réellement changer la donne, le collectif Roosevelt 2012 propose 15 réformes radicales touchant aussi bien l'organisation du système bancaire, l’adaptation aux changements climatiques, la fiscalité, l'emploi, le logement, que l'Europe. Ces mesures sont réunies en trois grands chapitres :
    1. Éviter l'effondrement
    2. Contre le chômage, construire une nouvelle société
    3. Construire enfin une Europe démocratique

    Au total, ces 15 propositions forment un ensemble cohérent qui propose une réponse globale à une crise globale, à la fois sociale, économique, financière et écologique... La force de ce programme n'est pas à chercher dans la nouveauté des idées mais dans la volonté affirmée et martelée de redonner sa véritable place au politique.

    Face à l'urgence de la situation, nous en appelons aux citoyens. Au lieu d'attendre l'action miraculeuse d'un homme ou d'une femme providentielle que nul ne voit venir, nous devons être le plus grand nombre possible à réfléchir et à agir ensemble. Nous pouvons très bien relever les défis et imposer nos solutions dans le débat public.

    Nous vous invitons à lire et à signer les 15 propositions pour une réponse globale à la crise sur le site www.roosevelt2012.fr, et pesez ainsi sur les décisions de notre nouveau Président.


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  • L'effroyable imposture- Le pentagate (Th. MEYSSAN )

                                           2010     368 p.    19,30 € 

      Lorsqu'il parut en mars 2002, L'Effroyable Imposture fit l'effet d'une bombe. Premier ouvrage sur les attentats du 11-Septembre remettant en cause la version officielle, qui pointait la responsabilité de ben Laden et d'al-Qaïda, il a atteint une très vaste audience partout dans le monde. Le nombre de traductions en langues étrangères indique bien en effet que son succès ne s'est pas limité au seul monde arabe, comme les médias en France ont tenté de le faire croire...
      Ostracisé, ridiculisé, voire démonisé par l'ensemble de la presse hexagonale, Thierry MEYSSAN n'a plus été invité à s'exprimer sur quelque sujet que ce soit dans notre pays. Pourtant, d'innombrables personnalités de par le monde l'ont écouté et sont convaincues que ses analyses sont bien plus proches de la vérité que ne l'est le récit officiel. Il est impossible de dresser la liste complète des hommes d'influence qui ont développé un discours reprenant tout ou partie des « thèses » du politologue français. Des hommes politiques (députés, sénateurs, ministres et jusqu'à des chefs d'État) ont publiquement soutenu ses idées sur le 11-Septembre : les présidents Hugo Chavez, Fidel Castro, Mahmoud Ahmadinejad, entre autres. Moins connu est le fait que le conseiller Fujita a repris par deux fois les points mis en avant par l'auteur dans l'enceinte du sénat japonais, dans le cadre du débat sur le soutien de son pays à la guerre en Afghanistan ; M. Fujita n'est pas membre d'une formation politique marginale puisqu'il appartient au parti démocrate japonais, au pouvoir depuis les élections législatives en 2009.
       Ces deux livres réunis en un seul ouvrage ne se résument pas à la question de savoir ce qui a frappé le Pentagone : bien plus riches, ils décryptent la politique étrangère états-unienne de la « guerre contre la terreur », qui continue, affublée d'un nouveau nom, sous l'administration Obama. Vous aussi, comprenez maintenant, avec le recul, le dessous des cartes d'une imposture effroyable aux dimensions planétaires...
       Thierry MEYSSAN, journaliste français, est président-fondateur du Réseau Voltaire, une association internationale qui fédère des agences de presse et des médias non-alignés en Europe, en Amérique latine et dans le monde arabe. Ses ouvrages sur les attentats du 11 Septembre, traduits en 26 langues, ont inspiré la politique de nombreux États et bouleversé les relations internationales.
       Préface du général Léonid IVASHOV, chef d'état-major des armées russes le 11 Septembre 2001.
       Nouvelle réédition en un seul ouvrage des 2 livres parmi les plus controversés au monde, dont les questions posées, et les points soulevés sont toujours d'une brûlante actualité...

     


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  •   De Marseille à Rio : restons vigilants pour le maintien du droit à l’eau

       En mars, les forums de l’eau, qu’ils soient marchand ou alternatif, se sont ouverts en saluant la reconnaissance du « droit humain à l’eau et à l’assainissement » par l’Assemblée Générale des Nations Unies du 28 juillet 2010.

       Cette résolution est présentée comme une avancée pour les droits humains, un pas de plus pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement.

      Pourtant la fragilité d’un droit reconnu n’est plus à démontrer… Quelques jours après ces forums, les Etats étaient réunis à New York pour l’avant-dernière semaine de négociation du texte préparatoire de la conférence de Rio+20. Un groupe d’Etats en particulier – UE, Canada, Etats Unis, Australie, Japon, Nouvelle Zélande – sont parvenus à travailler ensemble. Travailler à la réduction de leurs émissions carbone ? Travailler à la préservation de leur biodiversité ? Non, tout simplement travailler à la suppression systématique de toute mention du droit à l'eau dans le projet de texte, ainsi que d'autres mentions aux droits humains et sociaux – droit à la souveraineté alimentaire, droits des femmes et des peuples autochtones. (voir la tribune d’Emmanuel Poilâne, directeur de France Libertés, publiée le 28 mars dans le Huffington Post)

       Mais attention, cette suppression a une justification de taille ! Selon ces Etats, soutenus par les entreprises du "business group", la conférence de Rio est une opportunité pour faire avancer l’"économie verte" et non le lieu pour parler de droits. C’est l’investissement, la valorisation du capital naturel et les nouvelles opportunités pour le marché qui seront au cœur des négociations.

      Cette offensive contre les droits humains au profit de la finance et du marché a déclenché une véritable levée de boucliers. Les acteurs de la société civile internationale se sont mobilisés autour du texte Rights at risk et the United Nations. Les rapporteurs spéciaux des Nations Unies ont également signé un texte appelant les Etats à réintégrer les droits de l’Homme dont le droit à l’eau dans les négociations de Rio+20.

        La société civile était de retour en force à New York fin avril pour la dernière semaine de négociations avant Rio. France Libertés, IBON, Council of Canadiens et d'autres partenaires se sont organisés pour la tenue de side-events (sessions parallèles à la session des Nations Unies) sur les thèmes les plus sensibles relatifs à la mise en danger des droits humains par les négociations.

       Présents dans la salle principale pour la session relative à l'eau, ces organisations ont su aussi maintenir la pression sur les négociateurs. Les Etats n’ont pas pu faire la sourde oreille à la mobilisation massive. Ils ont du faire marche arrière, à l’exception du Canada, et redonner sa place au droit à l’eau. (voir la tribune d’Emmanuel Poilâne publiée le 28 avril dernier dans le Huffington Post)

       Il ne faut toutefois pas se reposer sur cette victoire. La mobilisation ne doit pas faiblir si nous souhaitons que Rio+20 ne soit pas le sommet des marchands de nature. 20 ans après la déclaration de Rio, nos ambitions pour les droits humains sont intactes, notre désir de changement plus fort que jamais.


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  • En quelques mots:

    Un organisme alternatif au cœur des circulations financières

      La Société financière de la Nef est une coopérative de finances solidaires. Depuis sa création en 1988, elle exerce une double activité de collecte d’épargne et d'octroi de crédit dans le cadre d’un agrément de la Banque de France.

       L’épargne collectée est déposée par des particuliers, des associations et des entreprises. Toute personne physique ou morale désireuse de donner un sens à son argent peut ouvrir un compte à la Nef.

        Les financements accordés par la Société financière de la Nef permettent de soutenir la création et le développement d’activités professionnelles et associatives à des fins d’utilité sociale et environnementale.

        Aujourd’hui, 26 000 sociétaires ont choisi d’exercer leur responsabilité sur leur argent en déposant leur épargne ou en souscrivant un prêt auprès de la Nef. Et chaque mois, ce sont plus de 200 nouveaux sociétaires qui franchissent le pas, porteurs d’une volonté de changement sur l’organisation économique et sociale de notre monde.

    Une expertise de plus de 20 ans

      Depuis plus de 20 ans, la Société financière de la Nef est le seul établissement financier engagé dans la gestion responsable et transparente de l’épargne citoyenne en France.

      Elle est devenue un partenaire financier de référence pour les porteurs de projets responsables et innovants dont la valeur sociale et environnementale est prépondérante.

    Une résonance européenne

       L’action de la Nef s’inscrit au cœur d’un réseau européen de banques éthiques rassemblées au sein de la Fédération Européenne de Finances et Banques Ethiques et Alternatives.

       Toutes s’inspirent d’un modèle de développement humain et social dans lequel la production et la distribution de richesses sont fondées sur des valeurs de solidarité et de responsabilité vis-à-vis de la société, en vue de la réalisation du bien commun.

      La Nef est aujourd’hui engagée dans la construction d’une banque éthique européenne, avec ses partenaires italiens (Banca Etica), espagnols (Fiare), belges (Crédal, Hefboom) et allemands (Oekogeno). Ce projet a pour vocation d’offrir dans ces pays une alternative bancaire complète, reposant sur les principes d’éthique et de transparence qui régissent déjà l’activité de la Nef. 

    La démarche coopérative

    • Un engagement initial : mettre la personne au centre, en lieu et place du capital. De cet engagement découle la rémunération limitée du capital. 
    • Deux objectifs principaux : la satisfaction des besoins de tous et l’éducation libératrice de la personne. 
    • Une démarche fondée sur la non-violence, qui pense simultanément les objectifs et les moyens pour y parvenir.  

    Les principes fondamentaux

    • Liberté : ce sont la libre adhésion des coopérateurs et son corollaire la libre sortie.
    • Égalité : il s’agit de l’exercice de la démocratie à travers le partage du pouvoir politique fondé sur le principe « une personne = une voix », indépendamment de l’apport en capital. 
    • Fraternité : au sens de solidarité entre les membres et envers les générations futures. Le caractère non partageable des réserves constituées sur les excédents de gestion est un élément essentiel de la solidarité intergénérationnelle.
    •  www.lanef.com

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  • Economie du bonheur (Lucie DAVOINE)

    2012    128 p.    10 €

     

       Qu'est-ce qui nous rend heureux ? Notre mariage ? Nos enfants ? Une promotion ? Le sentiment d'avoir bien fait notre travail ? Psychologues, médecins et sociologues se penchent sans aucun doute sur le sujet, mais l'économie, appelée parfois la "science lugubre", peut aussi apporter des éléments de réponse à la question essentielle de la nature et des causes du bonheur.
      Au tournant des années 2000, le nombre d'articles et de livres publiés par des économistes sur le bonheur a crû de manière exponentielle. Comment expliquer une telle révolution ? Quels sont les méthodes et les principaux enseignements de l'économie du bonheur ?
      Les économistes ont cherché à savoir si l'argent faisait le bonheur et si la croissance économique s'accompagnait de mieux-être. Rien n'est moins sûr. Le contexte social et culturel joue un rôle crucial : inégalités, chômage, défiance au sein de la société, absence de participation civique sont autant de facteurs qui contribuent à miner le moral. Le bonheur, une donnée éminemment individuelle, désormais sondée et mesurée, se retrouve alors au coeur de débats politiques.
      "Depuis une dizaine d’années, l’économie ne se contente plus des taux d’intérêt et des balances commerciales : elle s’intéresse aussi à notre bonheur d’humains, concept dont cet ouvrage propose une approche quasi exhaustive ! Les questions qu’il pose sont passionnantes : comment expliquer que les plus riches soient plus heureux, mais qu’au-delà de 15 000 dollars annuels (11 800 euros), l’argent n’agisse plus ? Pourquoi le fait d’habiter en France réduit de 20 % la probabilité de se déclarer « très heureux » ? Surtout, comment agir politiquement en faveur d’une société mieux dans ses baskets ? Du grain à moudre pour plusieurs décennies." terraeco.net

      Lucie Davoine a écrit une thèse d'économie et publié de nombreux articles sur la qualité de l'emploi en Europe, la satisfaction au travail et l'économie du bonheur. Elle a mené ses recherches au Centre d'études de l'emploi et au Centre d'économie de la Sorbonne. Elle est actuellement administratrice à la Commission européenne.


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  •   Armes : un commerce meurtrier (Oxfam France)

    le 13 février 2012

    Contre le commerce des armesEn juillet 2012, les États se réuniront à l’ONU pour négocier et adopter un traité international sur le commerce des armes classiques. C’est la dernière étape d’un processus formel commencé il y a 6 ans, et l’aboutissement de plus de 10 ans de mobilisation des ONG à travers le monde. Et pour nous, la dernière ligne droite pour faire pression sur les décideurs français et mondiaux, afin d’obtenir un traité ambitieux et efficace, qui puisse réellement sauver des vies.

    A l’heure actuelle, le commerce des armes est moins réglementé que celui des bananes”

    Pourquoi ce traité est-il important ?

    Crimes de guerre, torture, viol, meurtre, répression… Chaque année, les armes servent à perpétrer des milliers de graves violations des droits humains. Les conséquences indirectes des conflits armés sont également meurtrières : effondrement de l’économie, infrastructures de santé et de sécurité dévastées, maladies, famine… Et pourtant, il n’existe pas de règlementation internationale exhaustive et juridiquement contraignante. Les systèmes de contrôle nationaux ou régionaux, quand ils existent, sont incomplets, inefficaces ou mal appliqués.
    Chaque jour, des armes se retrouvent ainsi, par des voies légales ou non, aux mains d’acteurs peu scrupuleux, mettant en danger des populations civiles.

    Un traité sur le commerce des armes robuste et ambitieux permettrait de contrôler les transferts d’armes, et de d’empêcher ceux de ces transferts qui risqueraient de contribuer à des violations graves des droits humains, du droit international humanitaire ou saperaient le développement économique et social.

    Ce que nous voulons

    Nous voulons un traité sur le commerce des armes qui sauve des vies, un traité réellement efficace et contraignant, un traité qui :

    • interdise tout transfert d’armes lorsqu’il existe un risque substantiel qu’elles soient utilisées pour commettre ou faciliter des violations graves du droit international relatif aux droits humains, au droit humanitaire, ou que ce transfert compromette le développement socio-économique ;
    • s’applique à toutes les armes classiques, les munitions, les équipements de maintien de l’ordre et de police ainsi qu’à tout type de transfert, de transaction et d’activité ;
    • comprenne des indications détaillées sur sa mise en œuvre et son respect, et sur les obligations des États notamment en matière de transparence.

    Nous souhaitons également que la France montre l’exemple en renforçant sa législation et en améliorant sa pratique de transparence en matière de contrôle des transferts d’armes.

    Ce que vous pouvez faire

    C’est grâce à la mobilisation citoyenne depuis de 10 ans, qu’aujourd’hui les Etats s’apprêtent à adopter ce traité. Vous avez le pouvoir de faire que ce texte ne soit pas une coquille vide !

    Interpellez François Hollande, Président de la République nouvellement élu pour lui demander de prendre position pour un Traité fort et ambitieux.

    Contrôle du commerce des armes : Interpellez le Président de la République

    A l’attention de François Hollande

    Monsieur

    Vous venez d’être élu à la présidence de la République française : comme vous le savez, dés le mois de juillet, à New-York, la France aura un rôle majeur à jouer, dans le cadre des négociations finales pour un Traité international sur le commerce des armes, pour obtenir un traité ambitieux, aboutissement de nombreuses années de négociations, et de mobilisation de la société civile dans le monde.

    Au cours de la campagne présidentielle, de nombreux citoyens français et organisations de la société civile vous ont interpellé sur ce sujet. Et vous avez exprimé votre "attachement et engagement personnel à ce que la France joue un rôle moteur pour que soit adopté un traité ambitieux et robuste sur le commerce des armes […] Un traité ambitieux, juridiquement contraignant et [ayant] vocation à être universel."

    Aujourd’hui, c’est sous votre impulsion que la France négociera avec les autres Etats le futur Traité.

    C’est pourquoi je vous demande de vous engager pleinement : la France doit veiller avant tout à ce que ce Traité définisse les normes les plus élevées possibles, sans conditionner son contenu et sa force à son éventuelle signature ou ratification par d’autres grands exportateurs.

    La France doit défendre un Traité qui :

    - interdise tout transfert d’armes lorsqu’il existe un risque substantiel qu’elles soient utilisées pour commettre ou faciliter des violations graves du droit international relatif aux droits humains, au droit humanitaire, ou que ce transfert compromette le développement économique et social ;

    - s’applique à toutes les armes classiques, les munitions, les équipements de maintien de l’ordre et de police ainsi qu’à tout type de transferts, de transactions et d’activités ;

    - comprenne des indications détaillées sur sa mise en œuvre et son respect, et sur les obligations des Etats notamment en matière de transparence.

    Je vous demande par ailleurs d’œuvrer à ce que la France montre l’exemple en renforçant sa législation et en améliorant sa pratique de transparence en matière de contrôle des transferts d’armes.

    Nous comptons sur votre soutien pour obtenir un traité qui sauve effectivement des vies !

    Je vous prie d’agréer, Monsieur le président de la République, mes salutations respectueuses.

    Civilité [Obligatoire]
     
    [Obligatoire] 
    [Obligatoire] 
    [Obligatoire] 
    M’abonner à la newlstter d’Oxfam France

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  • Petit breviaire écolo (W. SEJEAU, E. LECOEUR)

    2011    160 p.    6 €

     Pas facile d’être un écolo ! Dès que vous êtes présenté comme tel, une série de remarques et de questions récurrentes surgissent. Parfois naïves, parfois perfides, mais pas forcément dénuées de pertinence. Le grand classique : « Vous, les écolos, vous êtes contre le progrès. ». Et aussi : « C’est pas un luxe de riches, l’écologie ? » ; « L’écologie, ça ne devrait être ni de droite ni de gauche » ; « Votre programme est impossible, vous êtes des utopistes » ; « Vous ne saurez pas gérer », « Ça ne sert à rien de voter pour vous, vous ne serez jamais au pouvoir. » « Qu’est-ce que ça a à voir avec l’écologie, le mariage homo et les sans-papiers ? » Et enfin l’estocade : « De toute façon, vousn’êtes jamais d’accord entre vous. Les Verts, combien de divisions ? »…

     Si vous avez eu le malheur de déclarer votre souci pour l’environnement dans un dîner, vous avez forcément entendu ces arguments de haute volée. Ce Petit bréviaire devrait désormais vous permettre d’y répondre avec des arguments et un zeste d’humour. Mention spéciale aux « éléments de langage pour répondre aux gros cons », si vous tombez sur un client particulièrement corsé. Vous ne le convaincrez pas, mais ça défoule. terraéco.net

      Ces remarques et ces questions, deux écolos de longue date y répondent ici avec humour, patience et pédagogie. Non, les écolos ne veulent pas mettre toute la filière automobile au chômage, ils veulent une croissance décarbonée, productrice de multiples emplois. Non, ils ne veulent pas s’éclairer à la bougie (ce qui par ailleurs est très polluant), mais développer la recherche sur les énergies renouvelables. Non, ce n’est pas utopique de manger bio à grande échelle : il y a vingt ans, c’était presque impossible.

      Et, oui, les écolos ont une pensée économique et sociale, appuyée sur des courants de pensée et de multiples recherches. Avec sérieux mais sans se prendre au sérieux, les auteurs feront vaciller les sceptiques et fourniront une mine précieuse d’arguments aux déjà militants comme aux nouveaux venus de l’écologie.

      Wilfrid Séjeau est l’auteur de deux essais parus aux éditions Les Petits Matins :

        -C’est pollué près de chez vous (avec Pascal Canfin, 2008) et

      -Ecoblanchiment. Quand les 4x4 sauvent la planète (avec Jean-François Notebaert, 2010).

      Libraire indépendant à Nevers, il est conseiller régional Europe Ecologie-Les Verts de Bourgogne depuis 2004, où il préside la commission culture.

      Erwan Lecoeur est sociologue et politologue. Il a participé en tant que consultant à l’aventure Europe Ecologie (2009). Il a notamment publié

      -Des écologistes en politique (Lignes de repère, mars 2011) et dirigé

      -Le Dictionnaire de l’extrême droite (Larousse, 2007).

      Il vit à la Croix-Rousse, à Lyon.


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  • Peintures et enduits bio (

    2010      160 p.     18 €

       Quelle joie de repeindre la salle de bain vétuste, la chambre d'enfants un peu triste, le salon trop sombre ! Colorer sa maison au gré de ses envies est un vrai plaisir, à condition d'utiliser des produits sains.

      Bruno Gouttry présente dans ce livre une sélection d'enduits et de peintures fabriqués exclusivement avec des produits naturels tels que l'argile, la chaux, les huiles végétales, la caséine, la cire d'abeille... Aux plus bricoleurs, il fournit une trentaine de recettes de fabrication : utilisation de pigments, peinture à la caséine, glacis à l'huile, tadelakt, enduits et stucs à la chaux, etc. Pour chacune, il indique si elle est adaptée à l'intérieur ou à l'extérieur, son coût et son niveau de difficulté. A ceux qui ne veulent pas les fabriquer, il propose une sélection de produits naturels du commerce. Une fois les couleurs, l'enduit ou la peinture choisis, l'auteur donne les conseils de mise en oeuvre. En fonction de la nature des supports : sol, plafond, mur... il détaille les outils adéquats, les méthodes de préparation et de pose, qu'il s'agisse de badigeons, de peintures ou d'enduits de finition.

       Peintre de formation, passionné de couleurs et d'écologie, Bruno Gouttry a créé l'entreprise Anachromie, spécialisée en peintures et enduits naturels. Il anime régulièrement des ateliers et des formations sur le sujet.


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  • 1996     128 p.    13 €

        Qui ose s'approprier le vivant ? Par quels truchements ? A la suite des chercheurs, les entreprises ont perfectionné les techniques qui permettent de manipuler les organismes vivants et de monopoliser les brevets.

       Vandana Shiva s'insurge contre le pillage des ressources biologiques de la planète par les groupes industriels et financiers, protégés par les nouvelles régulations internationales qu'ils ont eux-mêmes fait adopter. La création intellectuelle, la vie tout court ne seraient-elles plus, au nom du libre échange à tout prix, que sources de profits ?

      La résistance est urgente : la catastrophe écologique est à notre porte. A l'aide de nombreux exemples concrets remarquablement documentés, l'auteur dévoile les mécanismes qui ont conduit à cette situation. Elle donne des pistes pour que les prédateurs, bien identifiés, ne fassent pas main basse sur la vie au nom de la mondialisation et au détriment de l'autosuffisance alimentaire. Son analyse du point de vue de l'éthique, de la biodiversité et de la cohésion sociale est innovante. Ce regard stimulant venant du Sud nous concerne tous au premier chef.

       Ecrit en 1996 mais toujours d'actualité!


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  • Désobéis (Christophe LEON)

    2011    192 p.  9,90 €

    Fais pas ci, fais pas ça ; baisse ta musique ; fais tes devoirs ; lave toi les mains avant de manger ; ne coupe pas la parole aux adultes… Les ados passent leur temps à entendre ordres et conseils, et avant tout celui d’être bien obéissant. Pas cette fois. Christophe Léon, lui, à travers les nouvelles qui composent ce recueil, lance un cri d’alarme : DESOBEIS ! Dictature de la pub, de la surconsommation, alerte à la pollution, intolérance, vivisection… Tout ce qui fâche y passe, avec un seul mot d’ordre: le monde et notre destin nous appartiennent. Si, dans les librairies depuis quelque temps, on nous incite beaucoup à nous indigner, cet ouvrage franchit l’étape suivante : le passage à l’acte, vite !
     "Organiser une fausse fête pour protester contre les loyers indignes, faire pousser des légumes en zone de guerre, dézinguer la bêtise publicitaire, dégonfler les pneus des 4x4… Dans « désobéissance citoyenne », il y a « désobéissance », un programme qui a tout pour réjouir les ados (à partir de 14 ans) à qui ce recueil de courtes nouvelles est destiné. Cette apologie des mouvements militants-ludiques rappelle aussi qu’être parent, c’est apprendre aux enfants à ne pas toujours opiner du chef." terraéco.net

       Né en 1959, après des études aux Beaux-arts et différents métiers dont joueur professionnel de tennis et appareilleur en orthopédie, Christophe Léon a passé de nombreuses années à douter, de lui mais aussi de la société. Un temps engagé dans le monde de l’entreprise, il s’est décidé à vivre pauvrement dans le luxe : l’écriture. Pour adultes, pour la jeunesse et surtout pour les idées qu’il défend au quotidien et qui font de lui, même s’il s’en défend, un auteur engagé.


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  •  

    Non à l’austérité en Europe, non au Pacte budgétaire !

    Le Collectif pour un audit citoyen de la dette publique rassemble une trentaine d’organisations du mouvement social[1], dont Attac, la Fondation Copernic, la CGT, la FSU et Solidaires. Son objectif est d’ouvrir le débat sur les vraies alternatives à la crise de la dette pour sortir de la pensée unique de la rigueur budgétaire en France comme en Europe.

    Fort des 60000 signatures de son 
    appel constitutif, et de plus d’une centaine de collectifs unitaires locaux, le Collectif lance une vaste campagne d’éducation populaire sur le nouveau traité européen, le Pacte budgétaire, sur la base d’un document d’explication disponible en ligne (cliquez ici).

    Quelle que soit l’issue du scrutin présidentiel, le mouvement social doit faire pression pour que ce traité d’austérité soit rejeté. L’ajout d’un volet de croissance, appelé des vœux de M.Hollande, ne sera d’aucune utilité sans le rejet des dispositifs coercitifs et technocratiques qui visent à imposer de force l’austérité en Europe.

    Partout en Europe, les peuples se lèvent contre ces politiques injustes qui plongent l’Europe dans la crise. Les dirigeants européens ne peuvent pas continuer à bafouer leurs droits démocratiques et sociaux !

    Attac France,
    Le 4 avril 2012


    [1] Voici les organisations signataires de l’appel constitutif du Collectif pour un audit citoyen de la dette publique :

    Membres du collectif
     : Act Up-Paris, Agir ensemble contre le chômage (AC!), AITEC, Amis de la Terre, Attac, CADTM, CEDETIM, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif Richesse, Confédération CGT, Convergence SP, Coopérative DHR, Economistes Atterrés, Emmaüs International, Fakir, Fédération Syndicale Unitaire, Finances CGT, Fondation Copernic, Indecosa-CGT, L’Appel des Appels, Ligue des Droits de l’Homme, Marches Européennes, Marche Mondiale des Femmes France, Mouvement Utopia, Réseau Education Populaire, Résistance Sociale, SNESUP, Sud BPCE, Union SNUI-SUD Trésor Solidaires, Union syndicale Solidaires.

    En soutien : Alliance Ecologiste Indépendante, Alternatifs, Association Nationale des Élus Communistes et Républicains, Démocratie & socialisme, Europe Ecologie Les Verts, FASE, Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire, M’PEP, NPA, Parti Communiste Français, PCOF, Parti de Gauche, Parti pour la décroissance
     

      Pour rejoindre Attac : http://www.france.attac.org/adherer


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  •   Chères amies, chers amis,



    En ce moment-même, de grandes firmes comme Microsoft et Facebook appuient une puissante loi qui autoriserait les États-Unis à espionner quasiment tous nos faits et gestes sur Internet. Mais si notre mobilisation est suffisamment massive, nous pourrons exhorter ces firmes à se désolidariser de cette loi et à stopper le cyber-espionnage. Rejoignez l'appel mondial:

    Cliquez ici pour signer la pétition

    Les États-Unis sont sur le point d'adopter une loi qui autoriserait les agents fédéraux américains à espionner presque tous nos faits et gestes en ligne. Mais nous pouvons les en empêcher avant le vote final.

    Des firmes à qui nous confions nos données personnelles, comme Microsoft et Facebook, sont des soutiens de la première heure de ce projet de loi qui permettrait aux grandes entreprises de transmettre l'intégralité des activités et données des utilisateurs aux agents fédéraux américains, sans mandat, au nom de la lutte contre les cybermenaces. Cette loi annulerait les garanties de confidentialité des données de quasiment tous les citoyens de la planète, où qu'ils vivent et quoi qu'ils fassent sur Internet.

    Si nous sommes assez nombreux à nous mobiliser, nous pouvons empêcher ces firmes qui tirent profit de nos activités en ligne de soutenir le cyber-espionnage. Signez la pétition adressée aux géants incontournables du web:

    http://www.avaaz.org/fr/stop_cispa_corporate_global_fr/?vl

    La Loi sur la Protection et l'Échange de Renseignements sur Internet (CISPA) autoriserait les firmes implantées aux États-Unis à recueillir toutes les données sur nos activités en ligne et à les transmettre au gouvernement américain, sans nous prévenir. Ni mandat, ni motif juridique, ni procédure judiciaire ne seront nécessaires pour cela. Et pour ne rien arranger, le projet de loi prévoit une clause d'immunité qui protègera le gouvernement et ces firmes d'éventuelles poursuites pour violation de la vie privée et autres enfreintes à la loi.

    Les défenseurs du projet de loi prétendent que le droit d'information des consommateurs sera protégé, mais en réalité d'énormes flous juridiques légitimeront la collecte de toutes nos activités en ligne -- et aujourd'hui, du shopping à la banque en ligne, nos données personnelles sont toutes stockées sur Internet.

    CISPA va être débattue au Congrès puis sera soumise au vote dans quelques jours. Envoyons un signal très fort à ces grandes entreprises afin de les empêcher de donner carte blanche aux États-Unis pour surveiller le moindre de nos clics sur Internet. Cliquez ci-dessous pour agir:

    http://www.avaaz.org/fr/stop_cispa_corporate_global_fr/?vl

    Cette année, nous avons aidé à stopper SOPA, PIPA et ACTA qui menaçaient gravement Internet. Bloquons maintenant CISPA et mettons fin à l'attaque portée par le gouvernement des États-Unis sur notre Internet.

    Avec espoir et détermination,

    Dalia, Allison, Emma, Ricken, Rewan, Andrew, Wen-Hua et toute l'équipe d'Avaaz

    Plus d'informations:

    22, après SOPA et PIPA, voilà CISPA (Contrepoints)
    http://www.contrepoints.org/2012/04/18/79901-22-apres-sopa-et-pipa-voila-cispa

    Facebook embarrassé par son propre soutien à la loi CISPA (Ecrans)
    http://www.ecrans.fr/Facebook-embarrasse-par-son-propre,14497.html

    CISPA, la nouvelle loi cybersécuritaire en gestation aux Etats-Unis (L'Expansion - questions/réponses)
    http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/cispa-la-nouvelle-loi-cybersecuritaire-en-gestation-aux-etats-unis_291324.html

    CISPA: le nouveau SOPA? (ZDNet)
    http://www.zdnet.fr/actualites/cispa-le-nouveau-sopa-39770563.htm

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  • Changeons de cap, changeons de Pac (José BOVE,

    2012     224 p.    16 €

       Nous avons tous besoin des paysans. De paysans et non pas de petites mains de la chimieagricole. Pour nourrir 500 millions d'Européens, il faut suffisamment d'agriculteurs et une organisation de la production et de sa commercialisation: c'est le rôle de la Politique agricole commune (Pac). La Pac qui s'achève mérite un bilan que tout le monde évite.

      Il révèle d'une part, la perte de l'autosuffisance alimentaire de l'Union européenne, d'autre part, sa dépendance à l'égard de l'industrie pétrochimique et biochimique. La prochaine Politique agricole commune se discute maintenant. Les enjeux sont considérables et divergents: le pouvoir à tendance totalitaire des firmes agroalimentaires, le contrôle accru de la chimie et du génie génétique sur le vivant, la liberté de cultiver en respectant l'écologie d'un territoire, celle de semer et d'échanger les graines de son choix, la nature des échanges agricoles internationaux et, pour les citoyens que nous sommes tous, la souveraineté alimentaire.

       Des questions trop importantes pour laisser aux seuls groupes de pression constitués à Bruxelles le pouvoir d'y répondre. Autant de questions qui méritent un débat public. Débat où les paysans ont besoin de l'avis et du soutien de celles et ceux qu'ils nourrissent. Les paysans ont besoin des citoyennes et des citoyens pour définir l'agriculture européenne de demain. D'où ce livre, pour mettre sur la table tous les éléments du débat. Pour choisir l'agriculture qui va nourrir nos enfants.

       José Bové est paysan, ancien porte-parole de la Confédération paysanne, connu pour son combat contre les OGM et plus récemment contre l'exploitation des gaz de schiste. Député européen depuis 2009, Il est actuellement vice-président de la commission Agriculture et développement rural. José Bové est l'auteur de plusieurs ouvrages dont :
       -Numéro d'écrou 20671 U - Lettres au détenu José Bové, avec Patrick Herman - Librairie l'Atalante, 2003,
        -Du Larzac à Bruxelles, entretiens avec Jean Quatremer - Le Cherche-Midi éditeur, 2011.
      Gilles Luneau est grand reporter, a travaillé avec la plupart des grands titres de
    la presse écrite française. Spécialiste de géopolitique, de la globalisation des échanges et des problématiques de développement durable. Il est aujourdhui rédacteur en chef de Globalmagazine.info.Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont :
       -L'argent du réel, éditions Albiana, 2011,
       -Fascinante Europe, avec N. Monschau et S. Berstein - Solar/Géo, 2006,
       -La forteresse agricole, enquête - Fayard, 2004,
       -Chercheurs d'humanité, photos de F. Collini et D. Martin - EC éditions 2004,  
       -L'ouvrière - roman - éditions du Rocher, 1998,
      -Les Nouveaux Paysans... ils réinventent la campagne - enquête, Le Rocher,1997.
      José Bové et Gilles Luneau ont publié ensemble :
       -Pour la désobéissance civique, essai - La Découverte, 2004,
       -Paysan du monde, récit - Fayard, 2002,
       -Le Monde n'est pas une marchandise, entretiens - La Découverte, 2000,
       -Nous, paysans, beau livre - éditions Hazan, 2000

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  •    Suisse: la société civile demande la

    reconnaissance de la responsabilité des multinationales (23/04/2012)


    La Suisse abrite le plus grand nombre de multinationales par habitant au monde. Phénomène aussi étendu que discret, ce mouvement migratoire est dénoncé par une cinquantaine d'organisations suisses, appelant Berne à faire reconnaître la responsabilité juridique des multinationales dans la législation nationale.

     Par habitant, notre pays détient le record mondial en termes de concentration de multinationales," rappelle Urs Rybi, responsable des questions relatives aux matières premières à l'ONG suisse "Déclaration de Berne," et co-auteur de l'ouvrage "Swiss Trading SA"*. Il précise qu'entre 2003 et 2009, quelque 269 firmes étrangères ont quitté leurs pays d'origine pour s'installer en Suisse, conséquence directe de la politique fiscale et juridique pratiquée par Berne. Urs Rybi cite ainsi l'exemple de la société de forage pétrolier Transocean qui a élu domicile en Suisse en 2008, celle-là même responsable de la plateforme « Deepwater Horizon » qui a explosé dans le golfe du Mexique. Pour l'activiste, il ne fait aucun doute que "les entreprises suisses sont confrontées de manière réitérée à des violations des droits humains et de l’environnement dans leur chaîne de production.

      Responsabilité juridique des multinationales

    Et c'est pour mettre un terme à l'impunité des multinationales dont le siège est en Suisse, mais qui opèrent dans les pays en développement via leurs filiales et sous-traitants, qu'une cinquantaine d'organisations suisses, dont la Déclaration de Berne, ont lancé une campagne intitulée "Droit sans frontières." Ces organisations viennent d'horizons très divers : il s'agit de syndicats, d'ONG de solidarité internationale, de droits de l’homme, d’environnement ou encore d'organisations à caractère religieux. Et leurs revendications sont similaires à celles du réseau ECCJ (European Coalition for Corporate Justice ), qui regroupe aujourd’hui 250 organisations de 16 pays européens (voir article lié) et dont un des membres français, le "Forum Citoyen pour la Responsabilité Sociale des Entreprises" vient de formuler un « Manifeste pour une France responsable » destiné aux candidats des élections présidentielle et législative (voir article lié). Ces ONG demandent la reconnaissance de la responsabilité juridique des sociétés mères à l’égard de leurs filiales et de la chaîne de sous-traitance. Ensuite, un meilleur accès à l’information des entreprises en matière de droits de l’homme, d’environnement et de fiscalité. Enfin, la possibilité pour les victimes des pays en développement de porter plainte contre les entreprises occidentales dans leur pays d’origine.

    "Contrairement à d’autres pays, comme le Danemark, la Norvège ou les Pays-Bas, la Suisse ne dispose pas d’un cadre ou d’une stratégie globale sur le thème « économie et droits humains," explique Danièle Gosteli Hauser, de la section suisse d'Amnesty International. Elle précise qu'en Suisse, le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a bien publié sur son site Internet un document sur la RSE mais il reste général et n’a pas véritablement de portée..."Ce texte souligne que le rôle de l’Etat doit se limiter à celui de « facilitateur et promoteur ». La définition de la RSE est vague et ne contient que très peu de références aux droits humains", regrette-t-elle. En matière de gouvernance d'entreprise, Berne continue donc à privilégier l'autorégulation par les multinationales, leur laissant toute latitude sur l'interprétation et la mise en œuvre des standards internationaux relatifs à la RSE. "Ces initiatives volontaires ne sont pas inutiles, mais elles sont très insuffisantes pour faire respecter les droits humains et la protection de l’environnement," observe Danièle Gosteli Hauser. "Tout  dépend de la bonne volonté des entreprises, d’autant  que les mécanismes de contrôle et de sanction sont très faibles.

      Suite au lancement de la campagne, une table ronde a réuni des représentants du monde économique, de l’administration suisse et de la société civile. Si tous reconnaissent en théorie la nécessité d'adopter des mesures destinées à concilier intérêts économiques et respects des droits humains et de l'environnement, ces bonnes intentions se heurtent à « la crainte que toute mesure dans ce domaine pourrait restreindre la compétitivité des entreprises sur le marché international ", commente Danièle Gosteli Hauser. Les organisateurs de la campagne veulent cependant y croire et mettent en avant la réglementation que vient de proposer le conseil fédéral pour les sociétés de sécurité privée actives à l’étranger. Et de s'interroger : pourquoi ce qui est possible dans ce secteur ne le serait-il pas dans d’autres où les violations des droits humains ne sont pas moins graves?

      Claire Stam à Francfort (Allemagne)
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