Comment aider un enfant à extérioriser ses émotions ? Comment aider un enfant à exprimer de manière constructive sa difficulté à accepter une règle ? Comment le faire participer aux tâches ? Des réponses !
http://www.femininbio.com/sante-bien-etre
Survival International refuse toute subvention gouvernementale afin de ne pas être réduite au silence par ceux qui violent les droits des peuples indigènes. C'est pourquoi nous dépendons de vous pour financer nos actions urgentes. Le prélèvement régulier nous permet de planifier en toute sécurité nos campagnes pour aider les peuples indigènes à défendre leurs vies, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir.
Survival International, le mouvement mondial pour les droits des peuples indigènes, a déposé une plainte devant l’OCDE au sujet des activités soutenues par le WWF au Cameroun. L’organisation finance des brigades anti-braconnage qui ont commis de violents abus sur des membres de la communauté baka. Elle soutient également des zones protégées sur les territoires des Baka auxquelles ils sont interdits d’accès.
C’est la première fois qu’une requête est présentée devant l’OCDE – Organisation de coopération et de développement économiques – à l’encontre d’une organisation de protection de la nature par le biais d’une procédure généralement réservée aux entreprises multinationales.
La plainte reproche au WWF d’avoir été impliqué dans des actes de violence et dans la spoliation de terres de ‘Pygmées’ baka au Cameroun. Le WWF soutient des zones protégées auxquelles les Baka sont interdits d’accès ainsi que des brigades anti-braconnage. Ces dernières frappent et torturent depuis plus d’une décennie des femmes et des hommes baka, ainsi que d’autres membres de tribus des forêts tropicales.
Les ‘Pygmées’ baka sont des chasseurs-cueilleurs qui vivent de manière durable depuis des générations dans les forêts tropicales d’Afrique centrale. L’importance qu’ils accordent à la forêt, en tant que refuge matériel et spirituel, source de leur religion, de leurs moyens d’existence, de leur pharmacopée et de leur identité culturelle ne peut être sous-estimée.
Des Baka ont, à de nombreuses reprises, fait part à Survival des activités de ces brigades dans la région. Par exemple, en 2015, un Baka a rapporté : ‘Quand ils [les gardes forestiers] sont arrivés chez nous, nous dormions, ma femme et moi. Ils m’ont frappé avec une machette. Ils ont aussi frappé ma femme’.
Avant de commencer ses activités au Cameroun, le WWF n’a pas pris en compte les conséquences qu’elles engendreraient sur les Baka. Par conséquent, l’organisation internationale de protection de la nature a contribué à de graves violations des droits humains. Elle a non seulement outrepassé la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones et les principes directeurs de l’OCDE concernant les droits humains mais également sa propre politique concernant les peuples indigènes. L’équipe juridique de Survival a donc décidé de déposer une plainte officielle.
© Selcen Kucukustel/Atlas
Aujourd’hui, l’exploitation forestière et minière ainsi que le trafic d’espèces protégées continuent. Ces activités inquiètent les peuples indigènes. Leurs territoires sont en train d’être détruits, alors même que l’accès à de grandes parties de ces terres leur est interdit au nom de la protection de la nature.
‘Ils laissent les éléphants mourir dans la forêt alors même qu’ils nous empêchent de manger’, a raconté un Baka à Survival en 2013.
Survival International appelle à adopter une nouvelle approche de la protection de la nature qui respecte les droits des communautés indigènes. Ces dernières dépendent de leur environnement et le gèrent depuis des millénaires. Malgré cela, de grandes organisations de protection de la nature établissent des partenariats avec des agences de tourisme et des entreprises dont les activités nuisent aux peuples indigènes. Ils sont les meilleurs défenseurs de l’environnement et devraient donc être au coeur des politiques de protection de la nature.
Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré : ‘Le WWF sait pertinemment que les gardes forestiers financés par ses sympathisants pour protéger la nature commettent de manière répétée de graves abus à l’encontre des Baka. Leurs terres ont été volées pour créer des zones protégées et certains d’entre eux ont même été torturés. Malgré cela, l’organisation s’est contentée de faire des déclarations publiques pour contrecarrer les critiques mais n’a pas mis fin à ces abus. Elle exhorte des entreprises à respecter les principes directeurs de l’OCDE alors même qu’elle les outrepasse constamment. Cela fait des décennies que les droits humains sont violés par la mise en place de projets de développement et de protection de la nature. Des millions de personnes en Afrique et en Asie ont souffert de ces projets. Il est temps aujourd’hui que ces grandes organisations réagissent. Si le WWF ne peut pas empêcher les brigades anti-braconnages qu’il finance de porter atteinte aux Baka, alors peut-être devrait-il reconsidérer sa présence sur leurs territoires’.
Lire en ligne: http://www.survivalfrance.org/actu/11131
Une intervention primordiale de Joël de Rosnay, diffusée ici avec son autorisation.
« Ce que vous mangez,
si vous faites de l'exercice ou pas,
si vous avez managé ou non votre stress,
si vous avez du plaisir dans ce que vous faites,
si vous avez un réseau social et familial qui marche bien.
Ces 5 éléments, combinés entre eux, vont conduire à la production dans votre corps de petites molécules qui vont s'accrocher à des enzymes, lesquelles vont rentrer ou être reconnues dans le noyau. Dans le noyau où il y a l'ADN. Cet ADN est protégé par une gaine - comme un fil électrique est protégé par du plastique – cette gaine s'appelle des histones, ce sont des protéines. Or, l’ouverture de ces histones permet de polymériser l'ADN en ARN messager, qui va permettre de fabriquer les protéines ou les enzymes, ou non. »
~ Joël De Rosnay
extrait du débat "Comment construire un nouveau futur?" dirigé par Eric Jouan, lors de Université de la Terre, 3 avril 2011.
source : www.universitedelaterre.com
Almir Narayamoga Surui
Leader charismatique et visionnaire des indiens Surui, dont le nom ancestral est Paiter, « les hommes vrais », Almir Narayamoga Surui est considéré comme l’un des plus grands activistes autochtones d’Amérique du Sud. Diplômé en biologie, il s’est engagé dans la défense de ses terres ancestrales. Déterminé à participer à la préservation de la planète, avec l’aide de l’ONG écologiste Aquaverde, il rencontre les dirigeants de Google pour leur présenter son projet : un plan de reforestation et de gestion durable des ressources de la forêt sur cinquante ans.
Récompensé en 2008 à Genève par le prix des Droits de l’homme, Almir Narayamoga Surui fait partie des cent personnalités les plus importantes du Brésil. Avec Corinne Sombrun, co-auteur du livre « Sauver la planète », le chef indien nous livre à la fois l’urgence à préserver la forêt, les enseignements qu’elle recèle, son projet et les clés qui régissent la cohésion sociale de son peuple, dont nous gagnerions sans doute à nous inspirer.
Commençons par un état des lieux, si vous le voulez bien. Où en sommes-nous de la déforestation aujourd’hui ?
Almir Narayamoga Surui : En un demi-siècle, la population de l’Amazonie brésilienne est passée de six à vingt-cinq millions d’habitants, ce qui a entraîné une réduction massive des surfaces forestières au profit de l’agriculture et de la production de bois. L’état du Rondonia est l’un des plus durement touchés par cette déforestation, accusant une perte de 40 % de sa forêt primaire.
La forêt amazonienne s’étend sur neuf pays, essentiellement au Brésil (près des deux tiers de sa superficie). Près d’un cinquième de cette forêt a disparu depuis 1970 et environ 17 %, soit soixante millions d’hectares (la superficie de la France) ont été convertis à d’autres utilisations ces dernières années. À ce rythme-là, on annonce sa disparition totale avant la fin du XXIe siècle.
Le chanvre est une merveilleuse plante versatile qui peut être utilisée de manière pratique pour le bien de l’humanité. Elle a des implications dans presque tous les domaines, et la construction de logement en est une particulièrement mise en avant.
Alors que la population de l’humanité continue à augmenter, l’impact sur le logement et l’environnement provoquent de plus en plus de problèmes. La construction d’une maison traditionnelle n’est pas un acte particulièrement écologique, et comme la population mondiale augmente énormément, la demande en logement augmente aussi. Si vous cherchez un moyen durable de mettre un toit sur votre tête, alors le chanvre pourrait être la solution.
Qu’est-ce que le chanvre ?
Le chanvre est une plante faisant partie de la famille Cannabis Sativa et qui ne contient des traces de THC. Ceci signifie qu’au contraire du cannabis utilisé pour fumer, le chanvre n’est pas psychoactif et ne peut donc pas être utilisé médicalement ou à but récréatif. Cependant, la plante a plus à offrir qu’un bon joint : ses fibres sont parmi les plus fortes des fibres naturelles.
La grande quantité de cellulose contenue dans la plante, et ses graines nourrissantes sont parmi les ressources de meilleures qualités dont l’humanité dispose. C’est une ressource que nous recommençons à utiliser alors que l’ombre de la prohibition se dissipe lentement. Alors que certains conservateurs pourraient bien ne pas croire en cette idée, ce n’est pas une élucubration enfumée de hippie : le chanvre a une réelle utilité pratique, qui est déjà étudiée et utilisée par des entreprises et industries dans le monde entier.
Histoire du chanvre
L’histoire du chanvre nous révèle qu’il est très probable que l’espèce naturalisée en Europe soit originaire de Chine ou d’une contrée de l’Asie méridionale ; cet avis est généralement admis. L’Europe a reçu de la Chine une autre plante annuelle comme le chanvre, et dont les Chinois tirent aussi une filasse qu’ils préfèrent à celle du chanvre pour les cordages, c’est l’abution à feuilles de tilleul (sida Mue folia).
Le chanvre serait donc l’une des premières plantes domestiquées par l’homme, probablement tout à la fois pour ses fibres solides, ses graines oléagineuses nourrissantes et les propriétés médicinales de sa résine.
Au Moyen âge, l’empereur Charlemagne va fortement encourager la culture du chanvre. Il s’agit alors d’une denrée stratégique, gage de prospérité, en raison des nombreuses utilisations permises par sa fibre : vêtements, cordages, voiles.
Les Arabes ont perfectionné la technique de fabrication du papier à partir de chanvre ; papier qui sert de moyen de diffusion des manuscrits et de nombreux textes de portée scientifique (mathématique, astronomie, médecine, etc.), littéraire ou philosophique. Au XVIIe et XVIIIe siècles, les navires sont alors propulsés par la seule force du vent. Le chanvre est utilisé pour fabriquer les cordages, les câbles, les échelles et les haubans, ainsi que les voiles.
« Un navire de taille moyenne utilise 60 à 80 tonnes de chanvre sous forme de cordages et 6 à 8 tonnes sous forme de voile, par an. », relève le professeur agrégé d’histoire Serge Allegret.
Le chanvre a donc pendant cette période la place d’un matériau stratégique, au même titre que le charbon quand apparaîtront les machines à vapeur ou le pétrole aujourd’hui.
En 1666, Colbert crée la corderie royale associée à l’arsenal de Rochefort sur Mer, et réalise un important travail pour sécuriser l’approvisionnement en chanvre national.
Concurrencé dans son usage textile par les fibres exotiques (jute, sisal, kenaf), et par les fibres synthétiques (nylon), concurrencé dans l’industrie papetière par le bois, le chanvre décline rapidement au cours de la première moitié du XXe siècle.
En France, par exemple, 176 000 hectares sont emblavés en 1840. En 1939, la superficie cultivée n’est plus que de 3400 hectares.
Lundi 22 février, les partenaires sociaux entament leurs négociations sur l’avenir de l’assurance-chômage. Le gouvernement, relayé ces derniers jours par l’Association française des entreprises privées (AFEP), oriente le débat depuis plusieurs semaines vers la nécessité de réduire l’aide aux chômeurs en mettant en avant l’idée de dégressivité des allocations. En clair : les chômeurs nous coûtent trop cher. Un constat complètement erroné : contrairement à ce que raconte la vulgate gouvernementale et patronale, le régime français d’indemnisation du chômage est excédentaire.
Les négociations pourraient pourtant être utiles si elles prenaient pour base la nécessité de remettre en cause la multiplication de contrats de travail de plus en plus courts. Ce sont eux qui nous coûtent le plus.
Un système en excédent
Le débat sur l’avenir de l’Unedic est ravivé chaque année lors de la publication des comptes qui mettent en avant une montée de la dette de l’institution : 25,9 milliards d’euros pour 2015, entre 30 et 35 milliards attendus pour 2018, selon que l’on se fie aux projections du gouvernement ou de l’Unedic.
On pourrait souligner que cette dette ne représente qu’un peu plus de 1 % de la dette publique française. Au moment où la France emprunte jusqu’à un horizon de 6 ans à des taux négatifs, cela signifie que les investisseurs sont prêts à payer pour financer les chômeurs français !
L’Unedic ramenée à la seule indemnisation des chômeurs dégage un solde positif. Y compris depuis la crise
Mais puisqu’il faut tout de même faire attention à maîtriser la dette, plongeons nous dans les comptes de l’Unedic. C’est ce qu’a fait dans une étude récente pour l’Institut de l’entreprise le spécialiste du sujet Bruno Coquet. Il a étudié la contribution à la dette de toutes les activités de l’Unedic et sa conclusion est sans appel : le régime d’indemnisation des chômeurs (droits communs + intérim + intermittents) est excédentaire.
Si l’Unedic est bien, au final, en déficit, c’est le résultat de sa participation, imposée par l’Etat, au service public de l’emploi : aide à la création d’entreprises, approvisionnement de 10 % du budget de Pôle emploi, etc. Sans ces charges supplémentaires, l’Unedic ramenée à la seule indemnisation des chômeurs dégage un solde positif. Y compris depuis la crise : sur la période 2008-2015, l’excédent s’élève à 2,9 milliards d’euros. La soi-disant générosité de l’indemnisation des chômeurs est une contre-vérité au moment où moins de la moitié des chômeurs français reçoivent quelque chose.
Les réformes nécessaires
2013 168 p. 35 €
Des légumes en hiver est un manuel pratique destiné aux jardiniers amateurs comme aux professionnels du maraichage. En vingt chapitres richement illustrés, Eliot Coleman, cultivateur américain et pionnier de l'agriculture biologique, dévoile les méthodes qu'il développe au coeur de son exploitation de petite surface, selon trois principes primordiaux :
-diminuer l'impact environnemental,
-densifier les cultures et
-réduire le coût financier de son exploitation.
Particulièrement connu pour ses techniques de culture hivernales et respectueuses de l'environnement, ce producteur inventif et astucieux explique comment parvenir à récolter des légumes variés et de qualité, quelle que soit la saison. Il défend l'utilité des serres mobiles et des tunnels, encore inexploités en France, l'une des clés du succès pour les récoltes de primeurs tout au long de l'année.
Le lecteur apprend pas à pas à préparer un sol, puis à semer et à récolter à l'aide d'un équipement modeste et peu mécanisé évitant au maximum le recours aux énergies polluantes.
Schémas et planning explicatifs jalonnent l'ouvrage afin d'aider chacun à cultiver des légumes, même lorsque les conditions climatiques ne s'y prêtent pas. Les précieux conseils de l'auteur accompagnent les producteurs en herbe à chaque étape de leur apprentissage en leur permettant notamment de faire face aux questions et difficultés qu'ils peuvent rencontrer dans la mise en oeuvre de cultures saines ou encore en abordant la question des outils nécessaires à ce travail de la terre.
Des légumes en hiver se présente comme un plaidoyer pour une relocalisation des productions agricoles.
Eliot Coleman est l'un des piliers du Deep Organic Farming. Il milite pour de toutes petites fermes maillant le territoire, produisant avec des moyens simples, mais efficaces, une nourriture de qualité pour les communautés locales.
Commentaire. L’enfant nait bon et généreux, le système familial peut vite (avant un an) l’entrainer à imiter celui qui réussit en abusant des autres.
Son système est totipotent et adaptable.
C’est l’enthousiasme qui est le véritable moteur de l’apprentissage et du développement cérébral. Tout ce qui est imposé comme « les conseils avisés » nuit au développement cérébral.
L’enthousiasme est l’engrais du développement. Il déverse sur notre cerveau des protéines du développement.
Il est la base de l’apprentissage 50 – 100 fois par jour. Imaginez les dégâts que peut faire l’enthousiasme brisé d’un enfant ? Autant dire qu’il y a là quelque chose de la lourdeur de la mort.
L’ARTICLE :
« Entre vingt et cinquante fois par jour, le petit enfant vit un état de grand enthousiasme. A chacun de ces moments, les centres neuro-émotionnels s’activent. Les cellules nerveuses qui y sont logées possèdent de longs appendices s’étirant à travers toutes les zones du cerveau. Aux extrémités finales de ces appendices se déverse alors un cocktail de neurotransmetteurs. Ces composés chimiques conduisent les cellules nerveuses nouvellement connectées à produire certaines protéines. Ces protéines, bien déterminées, permettent la croissance de nouveaux appendices, la création de nouveaux contacts neuronaux ainsi que l’établissement et le renfort des connexions fraîchement activées au moment où nous résolvons un problème particulier ou relevons un nouveau défi.
Chaque petite tempête d’enthousiasme met en œuvre une sorte d’autodoping cérébral. Ainsi sont produites les substances nécessaires à tous les processus de croissance et de réaménagement des réseaux neuronaux. C’est ce qui explique pourquoi nous progressons si rapidement dans ce que nous faisons avec enthousiasme. Car c’est aussi simple que cela : le cerveau se développe précisément là où il est utilisé avec enthousiasme. »
Professeur Gerald Hüther, Göttigen, Allemagne
Neurobiologiste allemand de premier plan, le Pr. Gerald Hüther dirige le département de recherche fondamentale de neurobiologie du Centre Hospitalier Universitaire psychiatrique de l’université de Göttingen et le centre de recherche préventive de neurobiologie de l’université de Göttingen et Mannheim/Heidelberg. Il est l’auteur de plusieurs livres sur le sujet.
http://www.ecologiedelenfance.com/inspiration/portraits/pr-gerald-h%C3%BCther/
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 105
2015 206 p. 18 €
Cette bande dessinée explique les mécanismes du réchauffement climatique et présente les différents moyens de lutter contre ce phénomène, de manière individuelle ou collective.
Le changement climatique est un sujet qui ne fait vraiment pas rire - mais peut-être cela devrait-il être le cas. Il est si fondamental pour l'avenir de l'humanité qu'il devrait être abordé de la façon la plus claire et la plus pédagogique possible. C'est ce que propose cette introduction en bande-dessinée.
Comment fonctionne le réchauffement climatique ? Que sont les cycles de Milankovitch ? Qu'est-ce que la taxe carbone ? S'appuyant sur les travaux du Giec, cette introduction au changement climatique permet de mieux comprendre les mécanismes à l'oeuvre et les évolutions possibles dans les décennies à venir. Surtout, les auteurs détaillent les pistes d'action et les solutions possibles, depuis les solutions collectives iusau'aux micro-actions individuelles.
"Des causes probables du réchauffement climatique à ses dimensions économiques et géopolitiques, Yoram Bauman et Grady Klein nous emmènent avec humour et rigueur à la recherche de solutions pour infléchir une évolution qui remet en cause la survie de l'humanité.
Ils montrent pourquoi il est possible et urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre en changeant nos comportements, en adaptant nos politiques énergétiques, en tarifiant le carbone. Un livre beaucoup plus sérieux qu'il n'y parait et qui vous fera comprendre les grands enjeux des négociations internationales sur le changement climatique."
Jean Tirole, président de la Toulouse School of Economies (TSE) et prix Nobel d'Économie.
"Bravo aux auteurs qui nous entraînent dans leur lecture complète, lucide et joyeuse de la question climatique."
Philippe Dandin, Météo-France. Centre national de recherches météorologiques.
Économiste de l'environnement à l'université de Washington (et professeur à temps partiel à la Lakeside High School de Seattle), Yoram Bauman est connu comme le premier "économiste de one-man-show". Il se produit sur scène partout dans le monde.
http://www.lilo.org/fr/#les-projets-soutenus-par-lilo!
Comment aider un enfant à extérioriser ses émotions ? Comment aider un enfant à exprimer de manière constructive sa difficulté à accepter une règle ? Comment le faire participer aux tâches ? Des réponses !
http://www.femininbio.com/sante-bien-etre
En tant que parent, on est parfois débordé, désorienté, esseulé. Comment résoudre un conflit dans la famille ? Il y a essentiellement quatre points à pratiquer :
-Connaître les différentes étapes de développement de l’enfant. A ces étapes, correspondent différents besoins qu’il faut apprendre à distinguer et à identifier.
-Répondre aux besoins de chaque personne dans la famille, c’est-à-dire en faisant attention à répondre autant aux besoins des enfants qu’aux besoins des parents (de femme, d’homme), pour éviter la crise de nerf. Avec l’évolution de l’enfant, il apprendra à patienter dans la satisfaction de ses besoins ; c’est ce qu’on appelle la frustration ! Elle est tellement inhérente à la vie, qu’il est nécessaire d’apprendre à la gérer, progressivement, depuis le plus jeune âge.
-Mettre des limites claires. Il est en particulier nécessaire de définir avec votre conjoint l’organisation et les principes de ce qui est autorisé et de ce qui ne l’est pas. Tout en laissant de la place à de l’imprévu et de la fantaisie, à la créativité.
-Utiliser des outils pratiques, comme le bâton de parole ou le coussin à colère.
Aider mon enfant à exprimer ses émotions
Depuis ces dernières années, la connaissance des émotions et l’importance qu’elles ont dans notre vie au quotidien a fait des progrès extraordinaire, notamment au travers des neurosciences. Une émotion, c’est un message qui vous informe si vous vous trouvez dans une situation agréable ou désagréable, voire s’il y a un danger. Apprendre à les connaître, à les nommer et à les gérer est fondamental.
Quand l’enfant ne s’exprime pas encore, c’est à nous, parents, de nommer les émotions en les décrivant par rapport à ce qu’il entend, voit ou ressent. « Je te sens excité, je te sens de bonne humeur, je te vois en colère, j’entends que tu es fâché, je te vois triste ». Il est important d’utiliser « je », le présent… et surtout de ne pas juger, mais de décrire. Progressivement, l’enfant va apprendre à les reconnaître par lui-même. Quand l’enfant commence à bien parler, les émotions deviennent un sujet d’échange courant. On lui demande « que ressens-tu ? ». Le dessin est aussi un excellent moyen d’échange au sujet des émotions dans toutes les situations où la parole est difficilement accessible, temporairement ou sur une plus longue durée.
Aider mon enfant à exprimer de manière constructive sa difficulté à accepter une règle
2010 176 p. 6,60 €
La crise contemporaine, remettant en cause le dogme des marchés infaillibles, suscite un regain d’intérêt pour les auteurs qui insèrent l’économie dans une réflexion anthropologique plus ample et jugent réductrices les anticipations qui misent sur un individu calculateur et rationnel. Tel fut le cas de Keynes, mais aussi de Freud, dont les intuitions, se croisent étrangement, comme le montre cet ouvrage. L’énergie motrice du capitalisme est celle de la pulsion de mort, au sens freudien, heureusement mise au service de la croissance. Mais celle-ci n’est-elle pas en train de rencontrer une inflexion majeure ? La course sans fin à une production qui n’est plus réglée par la satisfaction des besoins, mais mue par la seule espérance de gains futurs, ne dessine-t-elle pas un avenir de destruction plutôt que d’abondance ?
Professeur à l'Université du Québec à Montréal, Gilles Dostaler est spécialiste de l'histoire de la pensée économique, en particulier de Keynes.
Bernard Maris est journaliste économique, chroniqueur à France Inter et auteur de l'
-Antimanuel d'économie (Bréal).
En février 2013, Bernard Maris nous avait fait l’amitié de se prêter au jeu de l’interview dans le cadre du tournage du premier numéro de l’émission Déchiffrages d’Arte intitulé « La croissance à tout prix ? », réalisé avec les Films d’ici. Dans la lignée de Capitalisme et pulsion de mort, livre qui mettait au jour les convergences entre l’œuvre de Keynes et celle de Freud et qu’il avait coécrit avec le regretté Gilles Dostaler, il nous avait exposé sa vision de l’économie, passée au prisme de la psychanalyse. La recherche de la croissance infinie et l’accumulation de la dette sont les symptômes d’une pathologie de nos sociétés capitalistes, soulignait-il, jugeant avec Keynes que celles-ci sont dépressives. Dans ce monde dominé par l’envie et la violence, Bernard Maris voyait pourtant une lueur d’espoir : une nouvelle croissance, portée par le développement des activités de recherche et de création, est possible. Dans la figure archétypale du chercheur se résout en effet le problème de l’envie : le chercheur, c’est l’homme « benevolens », c’est-à-dire bienveillant, celui qui donne (son savoir) sans le perdre. « Une belle image de l’homme de demain », concluait-il en s’interrogeant : « Et pourquoi tout le monde n’aurait pas le droit d’être un chercheur ? »
http://www.alterecoplus.fr
Vous avez été nombreuses et nombreux à regarder l’excellent reportage de l'émission Cash Investigation sur France 2 consacré aux dangers des pesticides sur la santé des enfants mardi 2 février. Face à un constat sans appel (97% des produits alimentaires que l’on consomme contiennent des pesticides plus ou moins dangereux), vers quelles alternatives se tourner ?
Lire en ligne: http://www.survivalfrance.org/actu/11098
Un nouveau rapport de Survival International révèle que des enfants des forêts tropicales africaines ont été payés en colle à sniffer et en alcool pour des tâches subalternes qu’ils ont effectuées.
Le rapport mentionne qu’en 2013, en République du Congo, des commerçants ont rémunéré des enfants de la tribu bayaka en colle à sniffer pour le nettoyage de latrines.
Au Cameroun, les Baka – qui ont été illégalement expulsés de leurs forêts – sont souvent payés 5 verres d’alcool la demi-journée de travail. Nombre d’entre eux, en proie à la pauvreté et à la dépression causées par la spoliation de leurs terres, se tournent vers la boisson pour échapper à leurs problèmes.
Presque partout en Afrique centrale, les chasseurs-cueilleurs qui ont été dépossédés de leurs terres sont rémunérés en substances addictives, le plus souvent en alcool artisanal.
Atono, un Baka expulsé de force de son territoire, a raconté : ‘Nous sommes en train de tomber malades car notre alimentation a changé. Notre peau n’aime pas le soleil ni la vie au village. Dans la forêt nous sommes en bonne santé et nous prenons du poids. Mais désormais, plus personne n’est musclé, tout le monde a l’air malade. Nous sommes obligés de boire pour oublier nos problèmes’.
© Edmond Dounias/Survival
Les problèmes de dépendance aux drogues et à l’alcool sont fréquents chez les communautés indigènes dont les terres ont été spoliées. Au Canada, les enfants innu, dont les familles ont été forcées à abandonner leur mode de vie nomade, en viennent à sniffer de l’essence à l’aide de sacs en plastique. De même, en Australie, le taux d’alcoolisme des communautés aborigènes est plus élevé que celui des Australiens non-aborigènes.
Boniface Alimankinni, un Aborigène des Îles Tiwi, témoigne : ‘Nous n’avions aucun respect pour nous-mêmes et rien à transmettre à nos enfants si ce n’est la violence et l’alcoolisme. Ils sont coincés entre un passé qu’ils ne comprennent pas et un avenir qui ne leur offre rien’.
L’addiction aux drogues et l’alcoolisme ne sont pas une fatalité pour les communautés indigènes. Ils sont la conséquence de l’échec des politiques qui ont imposé le ‘progrès’ et le ‘développement’ à des peuples dont le mode de vie traditionnel est largement autosuffisant. Les sociétés industrialisées les soumettent à la violence génocidaire, à l’esclavage et au racisme dans le but de leur voler leurs terres et leurs ressources ainsi que d’exploiter leur force de travail au nom du ‘progrès’.
Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré : ‘Le rapport de Survival ‘Le progrès peut tuer’ montre qu’imposer le développement aux communautés indigènes ne fonctionne tout simplement pas. Même le nouveau système de santé n’est jamais en mesure de contrer les effets des maladies introduites et la destruction provoquée par l’accaparement des terres. Le développement forcé n’apporte jamais aux peuples indigènes une vie plus longue et plus heureuse mais au contraire, une existence plus courte et plus triste à laquelle ils n’échappent que par la mort. Le ‘progrès’ a détruit de nombreux peuples et en menace encore beaucoup d’autres; nous exhortons donc les Nations unies à se prononcer contre le développement forcé sur les territoires indigènes’.
2015 640 p. 29 €
Daron Acemoglu est professeur d’économie au Massachusetts Institute of Technology et lauréat de la Médaille 2005 John Bates Clark. Il figure parmi les dix économistes les plus cités dans le monde.
James A Robinson est professeur de sciences politiques à l’université Harvard. Les deux auteurs ont publié précédemment
-Economic Origins of Dictatorship and Democracy (2005).
Accueil > Actualités > n°138, janvier / février 2016 >
Au milieu de l’effervescence de la COP21 à Paris, plusieurs structures de la société civile - comme Via Campesina, le CRII-GEN, Ifoam, Organic Consumers Association, End of Ecocide, etc. - soutenues par des personalités engagées, comme Marie-Monique Robin, Vandana Shiva (cf. photo ci-dessus) ou Olivier de Schutter - ont tenu à rappeler, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue le 3 décembre 2015, que l’agriculture, pourtant responsable de près de 30% des émissions de gaz à effet de serre, est la grande oubliée des négociations. Ces organisations ont annoncé la tenue d’un tribunal international à La Haye en octobre 2016, pour juger la multinationale Monsanto [1].
- Marie-Monique Robin et Vandana Shiva à la Conférence de presse
L’objet de l’accusation ? Tout d’abord, sa responsabilité à travers ses activités commerciales (pesticides et OGM) dans la pollution de l’environnement et les conséquences sur la santé humaine et animale. Mais aussi sa main basse sur les semences et les répercussions de cette privatisation du vivant sur l’indépendance des paysans et, plus généralement, la souveraineté alimentaire.
À travers cette entreprise, c’est tout le système agro-industriel qui est visé par ce tribunal. L’objectif est de proposer une réforme du droit international pour y inclure le crime d’écocide et garantir ainsi le droit des Humains à vivre dans un environnement sain et à la Nature d’être protégée.
Pour mener à bien ce projet, un appel à financement participatif international vient d’être lancé afin de réunir le million d’euros nécessaire.
[1] http://www.monsanto-tribunal.org
2015 382 p. 21,50 €
Bernard Maris a publié de nombreux ouvrages d'économie, ainsi que des romans
- Le Journal, L'Enfant qui voulait être muet (Prix Leclerc des libraires en 2003).
Professeur d'université en France et aux Etats-Unis, il anime la page économie de Charlie-Hebdo, sous le nom d'Oncle Bernard. Doté en 1995 du titre de meilleur économiste, connu par des ouvrages comme
-Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles,
-Ah Dieu ! Que la Guerre économique est jolie ou encore
-La Bourse ou la vie,
l'économie qu'il révèle et que nous vivons nous permet de réfléchir à un au-delà de
-L'horreur économique .
2015 359 p. 21,50 € (tome 1)
Peut-on échapper à l'économie ? Elle imprègne fart, le sport, le sexe et la guerre ; elle engage le quotidien de la ménagère comme celui du manager. La " marchandisation de la vie " devient l'hymne de l'époque, et les économistes sont ses farauds apôtres, capitaines autoproclamés à la proue du " progrès " de l'humanité. Le rationnel est leur sextant, le quantifiable est leur boussole. Entre toi de la jungle et productivisme acharné, cartels et stock-options, la statistique quadrille leur parcours.
Des kilos d'équations lestent leur " raison raisonnante ". Tout juste admettent-ils qu'une main invisible leur vient parfois en aide, altruiste ou impérieuse selon les cas. C'est oublier que l'homme n'est pas, mais alors pas du tout, rationnel. Et que l'économie est avant tout une réflexion sur le partage. Qui regarde le gâteau, qui tient le couteau ? Une autre économie est-elle possible ? L'esperanto économique est-il le jargon d'une science dure, le sabir d'une science motte, ou le cache-misère d'une science nulle
Traquant les fioritures et les pseudo-concepts, cet Antimanuel permet à chacun de s'armer pour comprendre la harangue des chefs de la guerre économique. Car dans le monde des comptes, il ne faut pas s'en laisser conter.
Sur un ton léger mais incisif, Bernard Maris convoque tour à tour des économistes, de Keynes à Stiglitz, mais aussi, plus inattendus, des philosophes ou des romanciers : Montesquieu, Swift, Jarry, Maupassant, Orwell ou Houellebecq... Ensemble, ils posent enfin un regard neuf sur une discipline réputée austère et répondent à des questions fondamentales : qu'est-ce que la valeur ? la monnaie ? la richesse ? La croissance est-elle une vertu ? Qui osera désormais dire que l'économie est ennuyeuse
Bernard Maris a publié de nombreux ouvrages d'économie, ainsi que des romans (Prix Leclerc des Libraires en 2003 pour L'Enfant qui voulait être muet). Professeur d'université en France et aux Etats-Unis, il anime la page économie de Charlie-Hebdo, sous le nom d'Oncle Bernard. Doté en 1995 du titre de " meilleur économiste ", connu par des ouvrages comme
-Lettre ouverte aux gourous de l'économie qui nous prennent pour des imbéciles,
-Ah Dieu ! Que la Guerre économique est jolie ! ou encore
-La Bourse ou la vie,
ne dédaignant ni l'anthropologie, ni la sociologie, ni la psychologie, L'économie qu'il révèle et que nous vivons nous permet de réfléchir à un au-delà de " l'horreur économique "
2015 108 p. 7 € en Poche
Nicolas Haeringer est chargé de campagne pour 350.org en France.
350.org a été fondé aux Etats-Unis par un groupe d'universitaires et Bill McKibben, auteur d'un des premiers livres sur le réchauffement climatique pour le grand public.
2015 224 p. 15 €
Né en 1961, Yanis Varoufakis est docteur en économie. Il a été ministre des Finances de janvier à juillet 2015 dans le gouvernement d'Alexis Tsipras.
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Christian Arnsperger, chercheur FNRS à la Chaire Hoover et professeur à l’Université de Lausanne (depuis septembre 2014) est un proche de Yanis Varoufakis dont il dresse ici un portrait.
https://www.uclouvain.be/507940.html
2014 144 p. 5,60 € en Poche
Les ministres de l'Education se succèdent, l'idée demeure : il serait urgent d'introduire à l'école un enseignement de morale. Non parce qu'il faudrait former, comme on en défendit longtemps l'idée, de bons patriotes prêts à tout pour sacrifier à la nation, mais parce qu'il faudrait contenir, discipliner, vaincre un ennemi intérieur, une classe dangereuse qui ne partagerait pas les « valeurs de la République ».
Qui sont ces réfractaires ? Pourquoi vouloir leur enseigner la morale ? Et d'abord quelle morale ? Pourquoi faudrait-il surtout qu'elle soit « laïque » ?
Ruwen Ogien, dans ce nouvel ouvrage incisif et décapant, s'attaque à bien des idées reçues, révèle les lignes de force et les insuffisances d'une ambition profondément conservatrice : substituer à l'analyse des problèmes de notre temps en termes de justice sociale leur compréhension en tant que conflits de valeurs.
Ouvrage de philosophie, ouvrage d'intervention. Capital pour aborder, sans préjugés ni précipitation, cette grande question de la morale à l'école.
Ruwen Ogien est titulaire de deux doctorats : l'un en philosophie et l'autre en anthropologie sociale. Il arrive à la philosophie assez tardivement, sans passer par le cursus habituel, et devient en 1981 chercheur au CNRS, où il est actuellement directeur de recherche. Il est membre collaborateur en éthique fondamentale au Centre de Recherche en Éthique (CRÉ) de l'Université de Montréal en 2006-2007, puis de 2013 à aujourd'hui. Formé à l'anthropologie sociale, il a beaucoup écrit sur la pauvreté et sur l'immigration. Sa thèse de philosophie, sous la direction de Jacques Bouveresse, a été publiée sous le titre
-La faiblesse de la volonté.
Ses domaines de recherche actuels sont la philosophie morale et la philosophie des sciences sociales. Ruwen Ogien s’est aussi intéressé à la philosophie de l'action, à la notion de raison pratique ainsi qu’à l’irrationalité pratique. Ses autres travaux ont porté sur la question des émotions, notamment la haine et la honte.
Il est le frère d'Albert Ogien, sociologue s'inscrivant dans le courant ethnométhodologiste.
LA NOSTALGIE DE LA MORALE
Peu après mai 1968, l'enseignement de la morale disparut des écoles, avec les blouses grises et les bonnets d'âne.
A part quelques fétichistes, personne, depuis, n'a ouvertement plaidé en faveur d'un retour à l'uniforme obligatoire et aux châtiments sadiques à l'école publique.
La nostalgie de la morale, en revanche, est vite revenue.
Elle est même de plus en plus envahissante.
En quatre ans seulement, de 2008 à 2012, trois projets différents visant à ramener la morale à l'école ont été annoncés en grande pompe par des ministres de l'Éducation, deux de droite et un de gauche, comme si c'était une priorité nationale.