• 2016    231 p.   17,90 €

        Figure du sage appelant à l' « insurrection des consciences » et au refus de toute aliénation consumériste, Pierre Rabhi est aujourd'hui le chantre de la sobriété librement consentie. Servis par un indéniable sens de la formule, ses appels à la modération et au respect de la terre emportent une adhésion considérable.
       Devenu un porte-parole de l'agroécologie pensée comme une éthique de vie mais aussi un philosophe du changement de paradigme, il ne s'était cependant jusqu'alors jamais exprimé sur nombre de sujets touchant autant à sa biographie et à son expérience qu'à son regard sur le monde et l'histoire.
       Nostalgie, peur et amour, violence, hospitalité et migration, libéralisme, démocratie et politique, Sahara, Europe et Israël, Krishnamurti, Albert Einstein et René Dumont, Shoah, guerre de 1914 et « Marseillaise », OGM et privatisation du vivant figurent parmi les thèmes abordés « en toute liberté ».
       Cet abécédaire intime vient à point pour éclairer les racines de sa propre « insurrection » et de son intime conviction : en nous changeant nous-mêmes, nous pouvons changer le monde. 
     

        Pierre Rabhi, agriculteur, est un essayiste, romancier et poète français, fondateur du mouvement Colibris. Il est l'auteur de plusieurs livres parmi lesquels:

       -Manifeste pour la Terre et l'Humanisme (Actes Sud, 2008),

       -Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010),

       -Eloge du génie créateur de la société civile (Actes Sud, 2011),

       -La Puissance de la modération (Hozhoni, 2015).


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  •                                                           2012    64 p.     6,90 €

       La Terre, tout comme l'Humain, a besoin d'attentions et de tendresse. Choyée, la planète n'en devient que plus belle et plus accueillante. Et, entourés de bienveillance, nous nous épanouissons davantage et accomplissons des merveilles. Apprenons donc à cultiver l'harmonie avec notre planète et à entretenir nos richesses intérieures !
      Devenons partisans de la «simplicité heureuse» ! Dans un élan de gratitude et d'altruisme, donnons sans compter, consommons avec mesure et nous découvrirons qu'être attentif envers la terre et l'humain est source d'une immense joie !
       Ce petit cahier d'exercices souhaite donner, à ceux qui le liront et le pratiqueront avec coeur et conscience, des clés pour s'enrichir de ressources très précieuses qui, comme l'amour, augmentent à chaque fois qu'on les partage : la sérénité et la joie éprouvées lorsque l'on offre sa tendresse au Vivant.

       Le symbole du colibri vise à inspirer, relier et soutenir, ceux qui souhaitent participer à une transformation écologique et humaine de la société. Afin que chacun puisse, individuellement et collectivement (re)prendre en mains sa destinée.

    «Quels enfants laisserons-nous à la planète et quelle planète laisserons-nous à nos enfants ?Pierre Rabhi

       Paysan, auteur et conférencier, Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agro-écologie et l'inventeur du concept «Oasis en tous lieux». Il défend un mode de société plus respectueux des hommes et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles accessibles à tous. Depuis 1981, il transmet son savoir-faire dans les pays les plus arides d'Afrique, en France et en Europe en cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux plus démunis et à sauvegarder leur patrimoine nourricier.
      Il est l'initiateur du Mouvement Colibris, reconnu expert international pour la lutte contre la désertification, . Depuis 1981, il transmet son savoir-faire en Afrique en cherchant à redonner leur autonomie alimentaire aux plus démunis et à sauvegarder leur patrimoine nourricier. Auteur, philosophe et conférencier, il appelle à "l'insurrection des consciences" pour fédérer ce que l'humanité a de meilleur et cesser de faire de notre planète-paradis un enfer de souffrances et de destructions.
       Auteur, philosophe et conférencier, il appelle à "l'insurrection des consciences" pour fédérer ce que l'humanité a de meilleur et cesser de faire de notre planète-paradis un enfer de souffrances et de destructions.

       Passionnée d'écologie humaine et planétaire, Docteur en médecine, Anne van Stappen s'est très tôt intéressée à transmettre des clés visant à humaniser les relations intra et interpersonnelles. Son aspiration à soigner les maux du corps par les mots du coeur s'est principalement réalisée à travers sa rencontre avec la Communication Non Violente. Formatrice certifiée en CNV depuis 1995, elle propose des conférences et des ateliers sur la communication et la gestion des conflits.
     

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  • 2011     51 p.   5,60 €

           Ce texte de Pierre Rabhi nous amène à ouvrir les yeux sur le devenir de la planète et de l'espèce humaine, et propose une réflexion sur la "nécessaire décroissance". Il apporte des solutions concrètes, réalistes, que chacun peut mettre en oeuvre.

      Depuis maintenant des décennies, Pierre Rabhi mène un incessant combat pour la réhabilitation des cultures traditionnelles cultures au sens agricole du terme, comme au sens spirituel. Homme du concret, il s'est révélé également un admirable conteur dans le récit de son parcours hors du commun,

      -Du Sahara aux Cévennes, et dans ses

      - Paroles de terre, véritable roman de l'âme africaine. Avec

      -Le Gardien du feu,

      on navigue encore dans des eaux frontalières où s'interpénètrent le mythe et l'histoire, les rites traditionnels et les problématiques urgentes d'aujourd'hui. Il faut écouter ces histoires qui nous parlent de notre histoire à tous. Il faut écouter l'appel de Pierre Rabhi, cet homme qui infatigablement, sans jamais élever le ton de la voix, tente de hausser le niveau de notre humanité.


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  • 2015    213 p.    8 €

       Ce sont des hommes d'une grande sagesse, réunis pour la première fois : un moine bouddhiste, un psychiatre, un agriculteur philosophe et un professeur de médecine.
       Face au mal-être contemporain, face à la crise de sens et aux désastres écologiques, ils proposent des remèdes.
       Après avoir discuté, dialogué, échangé, chacun a écrit un chapitre, fruit de son expérience, donnant au lecteur des pistes pour agir et des conseils pratiques. C'est en se changeant que l'on changera le monde.

       Christophe André est psychiatre. Depuis plus de vingt ans, il s'interroge sur les valeurs que chacun peut développer pour une vie meilleure (l'estime de soi, l'imperfection).

      Jon Kabat-Zinn est professeur émérite de médecine. Depuis trente ans, il se bat pour adapter la méditation au monde occidental. Il en a fait un outil de soin, scientifiquement validé. Après avoir conquis les hôpitaux, la pleine conscience est entrée dans les écoles et les entreprises.

      Pierre Rahbi le est le père de l'agro-écologie et défend, depuis plus de quarante ans, un monde plus respectueux de l'homme et de la terre. Par ses actions en Ardèche puis en Afrique et au Maghreb, par ses nombreux essais, il se bat pour une « sobriété heureuse ».

      Matthieu Ricard est moine bouddhiste. Il a passé sa vie dans l'intimité des plus grands maîtres spirituels.

      Ilios Kotsou, chercheur en psychologie des émotions, et Caroline Lesire, engagée dans la coopération au dévelop-pement, ont coordonné ce travail. Ils présentent en fin d'ouvrage une cinquantaine d'associations dans le domaine de l'éducation, de l'écologie, de la consommation, etc.


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  •  
    La Lettre de Médecine du Sens n°97

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  • Face aux grands enjeux sociaux et environnementaux
    du XXIème siècle, nous ne sommes pas seuls !   http://www.lilo.org/fr/moteur-utile/

    savoir+

    Chaque jour, des milliers de personnes s'engagent
    pour apporter des solutions concrètes et locales.

    savoir+1

      Enutilisant Lilo, vous pouvez aussi agir au quotidien concrètement
    et efficacement en soutenant les projets que vous choisissez !

    savoir+2

    Comme des milliers d'internautes qui ont décidé d'agir,
    rejoignez la communauté Lilo et soutenez ces belles initiatives. savoir+4


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  •                                                                     2 007,     46 p.    8,90€ 

       Faire des expériences en s'amusant ! Fabriquer un moulin à eau, une éolienne, constituer un herbier, créer du biogaz, laver de l'eau sale : des expériences simples et variées, expliquées pas à pas pour apprendre à protéger la planète. Les chercheurs en herbe vont adorer !


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  • http://www.sortirdunucleaire.org/BD-l-energie?origine_sujet=LI201612 

     
       

    BD : "L’énergie" par Audrey Collomb

      Dans cette bande dessinée en ligne proposée par l’association Énergie Partagée, Audrey Collomb présente avec un trait d’humour l’histoire de l’énergie depuis les débuts de l’humanité jusqu’à aujourd’hui. Dépeignant la situation plutôt délicate de notre époque à ce sujet, cette BD propose aussi des solutions actuelles pour amorcer une vraie transition !

      Allez sur le site http://www.energie-partagee.org pour la lire et vous en inspirer.


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  •  Connaissez-vous Steve Cutts ? C’est un artiste freelance qui réside à Londres. Spécialisé dans l’animation, il a mis en ligne, à la toute fin de l’année dernière, une vidéo : MAN. Celle-ci retrace l’histoire de l’homme sur Terre depuis son apparition, il y 500 000 ans. Au début, l’homme exploite et détruit tout ce qu’il rencontre… Mais je vous laisse regarder sa vidéo : Pessimiste, mais très bien réalisé, non ?

     https://www.youtube.com/watch?v=WfGMYdalClU

    --------

     http://www.picturalis.fr/2/in-the-fall-steve-cutts

      https://vimeo.com/21485928

      Parfois, au détour d’une page web, on tombe sur une petite perle. Et c’est ce qui s’est passé quand “In The Fall” a croisé notre route un soir d’été 2011. Il est vrai que ce court film d’animation  – contant les derniers instants de la vie – est loin d’être drôle même s’il peut faire sourire. Il est porte un regard très critique et cynique, et pleins d’autres mots en “-ique” sur notre existence. La votre aussi. Steve Cutts nous en dit un peu plus, histoire d’élucider le pourquoi du comment de son projet.

    Plus d’infos sur son site (http://www.stevecutts.com/), son portfolio, et le reste de l’article !

    Animation et illustration, cette semaine sur Picturalis, on apprécie le mélange des genres. Un court métrage d’un londonien sarcastique et déjanté sous fond de bonne musique.

    --------

      http://www.buzzly.fr/illustrations-problemes-societe.html 

    http://www.ufunk.net/artistes/steve-cutts/

       Une sélection des illustrations de Steve Cutts, qui dépeint avec un regard acerbe les dérives de notre triste monde moderne et de nos sociétés de consommation dans des illustrations satiriques trash et décalées… Steve Cutts est un illustrateur anglais basé à Londres dont nous avions déjà parlé avec ses excellents courts métrages Anytime Ice Cream et MAN

        Deux exemples:

    Steve-Cutts-illustrations-7

    Steve-Cutts-illustrations-6


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  •                                                                            2015    304 p.   29,90 €    

        Comment pouvons-nous répondre aux bouleversements engendrés par le changement climatique ? L’humanité arrivera-t-elle à poursuivre son développement sans épuiser davantage la planète ?

        Pour répondre à ces interrogations, les photographes et les rédacteurs du collectif Argos ont enquêté au Texas, aux Pays-Bas, en France mais aussi au Bangladesh, au Bhoutan, au Burkina Faso, au Cap-Vert, aux Émirats arabes unis et en Indonésie. À chaque fois, les journalistes ont décrit et expliqué les initiatives prises par les populations concernées pour réduire leur empreinte environnementale. En abordant différents domaines tels que l’agriculture, les transports, l’habitat ou encore l’économie circulaire.

       De leurs reportages au long cours, ils ramènent des histoires passionnantes d’hommes et de femmes qui nous aident à comprendre qu’une nouvelle voie est possible – moins polluante, moins gourmande en énergies fossiles, plus en harmonie avec notre environnement. Leurs textes et leurs photos nous montrent que cette voie est porteuse d’espoir pour les générations futures. Et surtout qu’elle fait envie…
     

      Fondé en 2001, Argos réunit sept rédacteurs et photographes engagés dans des projets documentaires. Le collectif, basé à Paris, a déjà publié deux ouvrages de reportages :

       -Réfugiés climatiques  (Éditions Carré, 2010) et

       -Gueules d’Hexagone (Intervalles, 2012).
     

       De 2001 à 2015, le climatologue Jean Jouzel  a été vice-président du groupe scientifique du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). 

       Argos rassemble 11 rédacteurs et photographes, tous engagés dans le journalisme documentaire. Créé en 2001, le collectif Argos témoigne des mutations du monde contemporain - économiques ou écologiques, locales ou globales, néfastes ou porteuses d'espoir. Leurs récits, en texte et en images, sont toujours attentifs à la place de l'être humain dans ces mutations.


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    Distributeur:   Haut et Court   long métrage
    Récompenses: 4 prix
     
    • 2015 Oscars    Meilleur Film Documentaire
    • 2015 BAFTA Awards    Meilleur Film Documentaire
    •  2015 Independent Spirit Awards   Meilleur Film Documentaire
    • 2015 Directors Guild of America Awards   Meilleur réalisateur de film documentaire - Laura Poitras
     
     
    Année de production:  2015
    Date de sortie DVD:  09/09/2015
    Date de sortie Blu-ray:  06/12/2015
    Langues:   Anglais, Portugais, Allemand
    Secrets de tournage 6 anecdotes

    Synopsis et détails

       En 2013, Edward Snowden déclenche l’un des plus grands séismes politiques aux Etats-Unis en révélant des documents secret-défense de la NSA. Sous le nom le code « CITIZENFOUR », il contacte la documentariste américaine Laura Poitras. Elle part le rejoindre à Hong Kong et réalise en temps réel CITIZENFOUR, un document historique unique et un portrait intime d’Edward Snowden.  

     

    Par Pierre Murat (Télérama)

    Dès les premières secondes, le documentaire vire au film noir. Lumières dans un tunnel, sur une autoroute. Et voix off, comme dans un film adapté d'un roman de Raymond Chandler... La cinéaste est en route pour Hongkong. Avec Glenn Greenwald, journaliste au Guardian, elle doit y rencontrer un hurluberlu qui signe « Citizenfour » ses mails : un drôle de type qui veut dénoncer les manoeuvres de la NSA (National Security Agency). Un organisme d'Etat qui espionnerait, illégalement, les communications privées des citoyens du monde entier (on apprendra, bien plus tard, que le portable de la chancelière Angela Merkel elle-même avait été piraté). Comment reconnaître Citizenfour : dans le centre commercial qui jouxte son hôtel, il aura un Rubik's Cube dans la main...

    Lire la suite...


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  •  
                                                                  2015    386 p.    25 €
     
       Ce livre constitue une tentative originale de construire une "phénoménologie des nourritures", en partant d'intuitions de Levinas sur les dimensions qui inscrivent l'existence individuelle dans un "vivre-de" : dépendances à l'égard du monde, des aliments, d'autrui, qui rompent avec toute image du sujet maître et autonome au profit d'une subjectivité toujours prise dans des relations.
      Cette philosophie du corps implique de réviser l'approche de "l'être-là" étrangement "désincarné" que l'on trouvait, notamment, chez Heidegger.
      C. Pelluchon entend tirer toutes les conséquences politiques de cette phénoménologie qui se développe ainsi en une philosophie de l'écologie. Mais cette écologie ne se cache pas d'être une construction politique et sociale, un "nouveau contrat social" qui revendique l'héritage des Lumières (Locke, Rousseau...).
       Le livre aborde aussi la question de la transformation de la démocratie dans un sens plus délibératif, capable de faire place à ces exigences de justice de long terme, envers les générations futures, les animaux, etc.
       L'ouvrage explore ainsi des phénomènes très peu abordés par la philosophie et qui affectent cependant la vie d'un grand nombre de personnes aujourd'hui : la faim, mais aussi la malnutrition, l'anorexie et la boulimie. D'autre part, il tranche avec une grande part de la pensée critique contemporaine en assumant une vision ouverte à la pluralité discursive et joyeuse, une apologie du goût et du plaisir de manger.

       Professeur de philosophie à l'université de Besançon, Corine Pelluchon, après une thèse remarquée sur Leo Strauss, a développé une réflexion originale de philosophie morale qui en fait une spécialiste reconnue de bioéthique. Elle a notamment publié:

       -Eléments pour une éthique de la vulnérabilité (Cerf).


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  • 2016    213 p.   16 €

        Depuis trente ans, la France a sacrifié sa jeunesse plus que n'importe quelle autre économie développée pour conserver un modèle social que nous serons incapables de transmettre à nos enfants.
       Ce choix du passé au détriment de l'avenir est à la source d'une spirale de déclassement et d'inégalités nouvelles : en minant la "civilisation de classes moyennes" qui définissait le projet des démocraties modernes, il réduit à néant l'ambition de laisser à la génération suivante un monde meilleur. Pourtant, ces réalités criantes font l'objet d'un formidable déni : les classes moyennes, affirme-t-on, seraient relativement épargnées par la crise ; la paupérisation des jeunes serait quant à elle concentrée sur les moins diplômés et les solidarités familiales compenseraient les difficultés transitoires des autres.
       A partir de données et de comparaisons internationales inédites, Louis Chauvel récuse définitivement ces argumentaires convenus et dénonce les illusions qui les sous-tendent. Il ne s'agit pas de substituer aux inégalités de classes la fracture des générations, mais de montrer la complémentarité de leur dynamique : à raison du creusement des inégalités patrimoniales, les écarts au sein des nouvelles générations sont appelés à se radicaliser entre héritiers protégés par leurs "garanties" familiales et détenteurs de diplômes dévalorisés.
       Dès lors, les dénégations qu'on oppose aux difficultés réelles qu'expriment les classes moyennes et les jeunes ne peuvent qu'aiguiser les frustrations et un ressentiment général dont la traduction politique se fait déjà jour.

        Louis Chauvel, professeur à l'université du Luxembourg, est chercheur associé à Sciences Po et membre honoraire de l'Institut universitaire de France. Il est notamment l'auteur du

       -Destin des générations (PUF, 1998 ; rééd Quadrige, 2014) et des

       -Classes moyennes à la dérive (Seuil/La République des idées, 2006).


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  •   Affiche Earthlings

    • Réalisation : Shaun Monson   (2005)    1h 35min
    • Scénario : Shaun Monson
    • Production : Shaun Monson, Persia White, Maggie Q, Libra Max et Nicole Visram
    • Musique originale : Brian Carter, Natalie Merchant, Moby, Gabriel Isaac Mounsey et Barry Wood
    • Pays : Drapeau des États-Unis États-Unis
    • Langue de tournage : anglais
    • Disponibilité: Monde

       Earthlings est un film documentaire américain de Shaun Monson sorti en 2005, et dont la réalisation a nécessité cinq années de travail et d'investigations. Il montre le traitement des animaux destinés à la nourriture, à l'habillement, aux divertissements et aux recherches scientifiques.

    La bande originale est signée Moby.

    Le narrateur de la version originale américaine est Joaquin Phoenix, le narrateur de la version originale allemande est Helmut Krauss et le narrateur de la version originale française est l'ex-hockeyeur végétalien Georges Laraque des Canadiens de Montréal. Il n'existe que trois versions officielles de Earthlings mais de nombreux détournements ont été réalisés sur internet par des activistes, comme celui de Maxime Ginolin.  

    En utilisant des caméras cachées et des images inédites, Earthlings est une condamnation de la conduite humaine face au monde animal. Y sont présentées de grandes et petites industries contemporaines, dont les profits dépendent — d'une manière ou d'une autre — de l'exploitation animale.

    •   Pets ; première partie : Animaux domestiques
    •  deuxième partie : Nourriture
    •  Clothes ; troisième partie : Habillement
    •  Entertainment ; quatrième partie : Divertissement
    •  Science ; cinquième partie : Science. 

    Le film est controversé notamment à cause de sa comparaison entre le traitement des animaux dans les abattoirs et les camps d'extermination ou de concentration du nazisme 

    Pour d'autres, plus particulièrement les végétariens et les végétaliens, ce film est le meilleur documentaire jamais tourné sur le sujet.

      Dans son ouvrage, Plaidoyer pour les animaux, le scientifique et moine bouddhiste Matthieu Ricard dénonce le fait que ce film n'ait jamais été diffusé sur les chaînes publiques de télévision (de même que les films Food Inc. et LoveMEATender) : « On ne montre jamais à la télévision ce qui se passe tous les jours dans ces lieux (élevages, abattoirs...) ». Les chaînes de télévision prétextent, pour leur refus de diffusion, que ce genre de film documentaire est susceptible de choquer, raison insuffisante pour le moine bouddhiste, étant donné que les chaînes de télévision ne se privent jamais de montrer des images de guerre ou d'attentats qui sont elles aussi susceptibles de choquer.

    Récompenses

    • En 2005 Meilleur film documentaire au festival de film d'Artivist.
    • En 2005 Meilleur film documentaire au Festival international du film de Boston.
    • En 2005 Meilleur film documentaire et la récompense humanitaire de Joaquin Phoenix au festival de film de San Diego.   Publié par Wikipédia

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  •                                                              2014      279 p.     19 €   

          En 1983, Stuart Ewen publiait en France

       -« Consciences sous influence - Publicité et genèse de la société de consommation ».

     Ce livre culte, devenu une référence incontournable de la critique sociologique d'inspiration situationniste, est aujourd'hui republié sous le titre

        -"La société de l'indécence".

      Stuart Ewen y retrace l'origine de ce que Guy Debord nomma le Spectacle, premier allié du productivisme industriel dans la guerre culturelle menée pour l'expansion du modèle de société américain, et dont l'iconographie fondée sur l'exhibition de corps jeunes, féminins et plutôt dévêtus a entièrement colonisé les médias et les imaginaires, élaborant au fil du temps une véritable société de l'indécence.

      La « décence commune », notion bien connue de George Orwell et Jean-Claude Michéa, est la première cible dans ce travail d'influence des consciences étalé sur plusieurs décennies. Car une telle régression n'a rien de naturel.

      Dans son ouvrage, Stuart Ewen démontre que ce nouvel ordre « libéral libertaire » mondial, loin d'être l'aboutissement d'une évolution spontanée, a bien été implanté de manière concertée selon des méthodes scientifiques de planification et d'ingénierie sociale. Les dévoiler pour s'en affranchir, tel est le défi auquel ce livre nous invite.

      Stuart Ewen, né en 1945, est un historien des médias et de la publicité. Conférencier sur les médias et la culture de consommation, il est professeur émérite au Hunter College et à l'Université de New York dans les départements d'Histoire, de Sociologie et d'Etudes sur les médias. Stuart Ewen est devenu, après le 11 septembre 2001, un porte-parole contre les violations des libertés universitaires.

    Revue de presse

       En s'appuyant sur d'abondantes citations de leurs écrits et déclarations dans la presse, Ewen montre comment des industriels et des chercheurs américains en Sciences sociales réfléchirent ensemble, au sortir de la Première Guerre mondiale, aux moyens de créer un nouveau type de société et un nouveau type d'individu exclusivement orientés sur la production et la consommation. --Ingénierie sociale et mondialisation - mars 2004

      Pour les idéologues du nouveau consumérisme dont l'histoire est brillamment documentée par Stuart Ewen dans Consciences sous influence [La société de l'indécence], les gens ne devaient plus perdre leur temps en loisirs hors du circuit des marchandises. --David Buxton

      Captains of Consciousness [La société de l'indécence] est vraiment un livre formidable. A sa lecture, on acquiert un sens de la mesure nécessaire vis-à-vis du présent, un moment bizarre de l'Histoire où l'esprit de pratiquement tout un chacun est colonisé. --Richard Heinberg 
     

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  •  

                                                               2011     155 p.  13 ,90 € 

       Comment faisons-nous pour lire ? Au cours des vingt dernières années, la recherche scientifique sur le cerveau et la lecture a progressé à grands pas. Nous disposons aujourd'hui d'une véritable science de la lecture. Toutefois, ces recherches restent méconnues du grand public et, surtout, des premiers concernés : les parents et les enseignants des enfants des écoles primaires.
      Nous avons écrit ce livre avec un objectif bien précis : que les connaissances scientifiques sur les neurosciences cognitives de la lecture soient diffusées et mises en pratique dans les écoles. Nous espérons également, avec ce livre, que les parents trouveront un plaisir plus grand encore à comprendre l'esprit de leurs enfants, à suivre leurs progrès en imaginant les étonnantes transformations qui se produisent dans leur cerveau et à prolonger le travail de l'école à la maison par des jeux pertinents.
       Un seul objectif doit nous guider : aider l'enfant à progresser pour qu'il devienne un lecteur autonome, qui lit autant pour apprendre que pour son plaisir",
        Stanislas Dehaene est professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale et membre de l'Académie des sciences. Il est notamment l'auteur de:
       -La Bosse des maths  et des
       -Neurones de la lecture,
    qui ont été d'immenses succès. Avec Ghislaine Dehaene-Lambertz, Édouard Gentaz, Caroline Huron, Liliane Sprenger-Charolles. 
     

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  • 1992   605 p.  16,50 € (Poche)

      Censuré en 1939 par le ministère français des Affaires étrangères, détruit en 1940 par les Allemands, ce livre a été finalement réédité au début des années 1950 dans sa version actuelle augmentée et actualisée.

       C'est un traité classique de psychologie sociale qui cherche à démonter comme à comprendre les mécanismes auxquels obéissent les foules, les masses et, plus généralement, la formation de la volonté politique et l'action politique.

      Quatre impulsions affectives primaires sont mises en œuvre par la manipulation propagandiste et idéologique : l'agressivité, l'intérêt matériel immédiat, l'attirance sexuelle au sens large, la recherche de la sécurité et de la norme. Cette psychologie sociale discute, bien sûr, Freud, mais aussi Jung, Tarde et Pavlov.

      C'est bien évidemment sur le terrain historique de l'affrontement entre propagande nazie et résistance social-démocrate que l'auteur se situe dans un premier temps pour analyser les raisons du fulgurant succès de Hitler et celles de l'échec de la démocratie.

      Mais il étend ses investigations au-delà de ces événements et traite aussi de la propagande soviétique, de l'affrontement idéologique de la guerre froide, du pacifisme, bref, des formes générales de la propagande, de sa réussite ou de son échec, ainsi que des moyens d'y résister, ce qui conduit l'auteur, savant biologiste, à parler ici en sociologue et, surtout, en pédagogue.  

       Né en 1883 en Turquie mort le 24 décembre 1973 à Moscou,, Tchakhotine entame sa scolarité à Odessa (actuelle Ukraine) avant de rejoindre l'université d'Heidelberg où il soutient, en 1908, une thèse de doctorat portant sur le statocyste des hétéropodes (biologie).

      Durant la guerre civile russe de 1917, il est menchevik et s'oppose à la Révolution d'Octobre. Il devient le conseiller à la propagande du général Piotr Krasnov des armées blanches anti-bolchéviques, avant de s'exiler en Allemagne et de se mettre au service du SPD.

      En 1930 Tchakhotine est chercheur invité à Heidelberg au sein de l'institut Kaiser-Wilhelm qu'il quitte en avril 1933 pour s'exiler d'abord au Danemark, puis en France. Il fait également un séjour en Italie, à l'institut de pharmacologie expérimentale de l'université de Messine.

      Durant cette période, Tchakhotine conserve une grande influence en Allemagne où il reste l'idéologue en chef du Front de fer qui s'est organisé autour du SPD et de la confédération générale des syndicats pour s'opposer au nazisme.

       En 1932, avec le chercheur et politicien Carlo Mierendorff (de), il invente la figure des trois flèches (en) qui devient le symbole du Front d'airain (1931-1933). Trois flèches, dont il théorise l'usage dans Le Viol des foules par la propagande politique : mises sur un mur après ou avant un autre symbole (par exemple une croix gammée) censé les rayer, on voit dans les deux cas le symbole de l'autre camp rayé par ces trois flèches, et non l'inverse.

      En France il participe à l'élaboration de la propagande du Front Populaire en collaboration avec Marceau Pivert, mettant notamment en scène les meetings et les films de la SFIO1.

      En 1958, Tchakhotine retourne en URSS, menant ses recherches dans différents instituts au sein de l'Académie des sciences notamment à Leningrad, puis à Moscou. Par la suite, il vit dans différents pays d'Europe, restant un adversaire convaincu à la fois de la révolution russe, du fascisme et du nazisme, combat pour lequel il met en application ses propres théories.

      Ami d'Albert Einstein et d'Ivan Pavlov, dont il expose et utilise les théories psychologiques dans Le Viol des foules par la propagande politique, il est considéré comme l'un des inventeurs des méthodes de la propagande moderne et l'un des premiers théoriciens de la psychologie des masses à la suite des travaux du français Gustave Le Bon. 

       Le Parti social-démocrate d'Allemagne, auquel appartient à l'époque Tchakhotine, refusera d'appliquer les procédés de contre-propagande conseillés par Tchakhotine. Celui-ci organisa pourtant avec ses ressources, contre l'avis de son parti, la propagande pour certaines régions d'Allemagne.

       Lors de sa première parution en France, en 1939, Georges Bonnet, alors ministre des affaires étrangères demanda la censure de passages de son livre Le Viol des foules par la propagande politique. Le livre parut ensuite sous sa forme d'origine, à la demande de l'auteur. Mais deux mois après sa parution, alors que la guerre avait déjà été déclarée, la police opère une saisie du livre dans les librairies de Paris. Enfin, en 1940, les Nazis le confisquèrent et le détruisirent.


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  • 2016      260 p.    20 €

         Depuis quinze ans, Jean Ziegler consacre toutes ses forces au combat en faveur des damnés de la terre au sein de l'Organisation des Nations unies. Successivement Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation, puis vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme, il n'a cessé de se battre, dans le cadre de ses nombreuses missions, contre la faim et la malnutrition, en faveur des droits de l'homme et de la paix. 
        Combats prométhéens ponctués de grands succès... mais aussi d'échecs. Ce sont ces moments qu'il relate ici, au plus près du terrain, des manoeuvres de coulisses, de l'action délétère des prédateurs du capitalisme financier mondialisé, soucieux avant tout de maximiser leurs profits.
       De défaite en victoire, le témoin implacable du jeu sordide des puissants de ce monde s'interroge : comment aller plus loin, comment faire en sorte que l'utopie qu'avaient conçue Roosevelt et Churchill, cette organisation susceptible de réguler les conflits internationaux et d'assurer le minimum vital aux peuples du monde, renaisse de l'état de paralysie dans lequel elle est tombée ?
       Et c'est finalement un message d'espérance que délivre le combattant de toujours au terme d'un récit vibrant et engagé.
     

        Jean Ziegler a notamment publié:

       -Les Nouveaux Maîtres du monde (2002),

       -L'Empire de la honte (2005),

       -La Haine de l'Occident (2008) et

        -Destruction massive (2011).


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  •                                                                2014   190 p.   14 €

         Véritable condensé de la pensée politique de Chomsky, ce livre est construit autour d'entretiens réalisés en 1996 et 1997 avec le journaliste indépendant David Barsamian. Il couvre un large spectre des questions qui ont fait sa renommée et le lecteur sera frappé de l'actualité du propos.
        Remontant aux fondements du développement de la pensée politique, Chomsky réfléchit à l'état actuel de la démocratie américaine et y analyse les faux fuyants des élites politiques et économiques. Détournement de la notion de « liberté » aux fins de promotion du concept de « libre marché », transfert de richesses des pauvres vers les riches, montée en puissance de multinationales définies comme des « institutions totalitaires » et des « tyrannies privées », justice différenciée entre les riches et les pauvres, imposition de la logique de marché à l'ensemble des institutions.
       Revenant également sur la critique des médias qu'il a élaborée avec Edward S. Herman, Chomsky démontre à quel point les idéaux démocratiques ont depuis longtemps été dévoyés par la puissance de l'argent et les intérêts particuliers, nous éloignant toujours davantage du « bien commun ».
      Une mise au rencart des principes démocratiques qui trouve également son corollaire sur la scène internationale, la politique étrangère étatsunienne étant depuis toujours guidée par une implacable logique du « deux poids-deux mesures » menée au seul profit des intérêts de la grande entreprise. Mais fidèle à sa posture rationnelle, en aucune façon Chomsky n'y voit les résultats d'un quelconque complot. Plutôt, il s'agit là, ""d'un capitalisme d'État ordinaire"".

       Noam Chomsky est linguiste, analyste des médias et professeur émérite au MIT. Il est célèbre dans le monde entier pour ses écrits avec entre autres:

      -« L'an 501 »,

      -« Le pouvoir mis à nu »,

      -« Les dessous de la politique de l'Oncle Sam »,

      -« Le nouvel humanisme militaire »,

      _« Propagandes, médias et démocratie »,

      -« La poudrière du Moyen-Orient » et

      -« Quel rôle pour l'État ? ».


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  •  
     
    2014     133 p.   10 €
     
      Partout en France, des gens ordinaires sont en train de prouver que la transformation sociale n'est pas l'apanage des puissants.
       Partant du constat que l'Etat providence et le marché sont défaillants, ils ont décidé d'oeuvrer eux-mêmes pour répondre aux enjeux de notre temps. Pas à pas et ensemble ils apportent des réponses viables et applicables à court terme à des problématiques du quotidien : se nourrir, se loger, travailler, éduquer les enfants, produire de l'énergie, fabriquer et réparer des objets, faire vivre son quartier...
       Ils créent des monnaies locales, des banques villageoises, des entreprises coopératives, des parcs éoliens citoyens, des zones de résistance créative, des habitats groupés, des ateliers d'auto réparation de vélo, des circuits-courts producteurs consommateurs...
      Ces citoyens ordinaires luttent contre le fatalisme et l'apathie et prouvent que chacun a sa place et un rôle dans l'action. A l'heure où les urgences écologiques et sociales frappent chaque jour avec plus d'insistance aux portes de nos consciences, ces citoyens croient en un avenir meilleur et le mettent en oeuvre dès aujourd'hui. Ils redonnent espoir et envie d'agir autour d'eux, ils font renaître l'utopie.
       Emmanuel Daniel a sillonné les routes de France pour aller voir une cinquantaine de projets alternatifs en pleine activité. Cette virée en utopie donne un aperçu étonnant de l'extrême variété, de la richesse et du dynamisme de ces mouvements. Dans une analyse plus générale l'auteur revient sur ces nouveaux utopistes : qui sont-ils ? Qu'est-ce qui relie entre elles ces initiatives ? En quoi ce mouvement est-il en train de changer la société ?  

       Si, la France va bien ! Partout, aux quatre coins du pays, des femmes et des hommes inventent, innovent, expérimentent, réussissent. Quoi ? De nouvelles façons de vivre, de travailler ensemble, de coopérer, de s’émanciper. C’est une mutation tranquille qui est à l’œuvre, ignorée par les grands médias : elle n’en est pas moins réelle et vigoureuse. 

       Armé de son sac à dos et de son carnet de notes, le jeune journaliste Emmanuel Daniel a été à la rencontre de ces aventuriers et aventurières d’un nouveau monde. Nul besoin d’aller en Papousie ou au Kamtchaka pour explorer une contrée méconnue : la ré-invention du quotidien. Ce voyage au pays des alternatives conduit à des entreprises sans patron, des démocraties villageoises, des monnaies indépendantes, des écoles émancipatrices, des habitats participatifs…

       Au fil des histoires alertes que l’auteur nous raconte ici, l'optimisme renaît. Car le plus extraordinaire dans son récit, c’est qu’on découvre que chacun peut aussi participer à transformer l’état des choses. 

       Emmanuel Daniel est un jeune journaliste indépendant né en 1989, passionné par les alternatives politiques et économiques au système actuel. Il se consacre donc à diffuser et à expliquer les initiatives qui contribuent à l'élan solidaire et subversif notamment à travers la revue en ligne Reporterre et son propre blog.


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