• 2017   120 p.  14 €

       Comment récolter 300 kg de fruits et légumes dans 150 m² ? Joseph Chauffrey invite les lecteurs dans son jardin urbain. Il leur dévoile, pas à pas, comment transformer leur jardin en un lieu vivant et ultra-productif grâce à la permaculture. Il cultive un potager de 25 m² et un verger, et optimise les moindres espaces disponibles (sur le toit du garage, bottes de paille sur la terrasse, cultures verticales…). Il propose des solutions accessibles et rapides, visibles dès la première année. Plus qu'un témoignage, une véritable expérimentation, dans un but d'autosuffisance et selon une démarche scientifique. 
     

       Joseph Chauffrey est éducateur à l'environnement pour la Métropole Rouen-Normandie : il forme et anime des réseaux de jardiniers, et travaille avec les professionnels des espaces verts sur les problématiques de végétalisation des villes. 

    Exploit : dans son micro-jardin, Joseph produit 300 kilos de légumes

    Pour rentabiliser chaque mètre carré de son petit jardin, Joseph a multiplié les astuces. Il a réussi à y caser un potager, un verger, une mare, une serre et à y faire pousser une centaine de fruits et légumes différents.http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-planete/2

    Thibaut Schepman Thibaut Schepman   25 juillet 2015
    Le jardin de Joseph, Sotteville-ls-Rouen, le 10 juillet 2015
     Le jardin de Joseph, à Sotteville-lès-Rouen, le 10 juillet 2015 - Thibaut Schepman/Rue89

    (De Sotteville-lès-Rouen, Seine-Maritime) Un coin de gazon, quelques rangs de légumes, une petite serre. Vu de la rue, on pourrait croire qu’on passe devant un jardin comme un autre, cultivé depuis quelques décennies par un gentil papi consciencieux. On aurait tout faux.

    L’autonomie ?

    Joseph ne cultive ni pommes de terre, ni ail, ni endives. Il n'est donc pas autonome à 100%. «  Par contre, on a encore des courges et des petits pois de l’an dernier, on est capables de faire le tour de l’année, d'avoir des légumes pendant la saison la plus dure, vers mars et avril. »

    Le jardinier note tout, avec une rigueur impressionnante : « Je pèse tout ce qui sort de mon jardin et je compile dans un tableau Excel (voir ci-dessous). Ça me permet de tirer des conclusions, de ne rien oublier. »

    Joseph Chauffrey et sa compagne ont emménagé à Sotteville-lès-Rouen – à quelques minutes en métro du centre-ville de Rouen (Seine-Maritime) – il y a quatre ans. A l’époque, ils étaient presque néophytes et une bonne partie du jardin actuel était bitumée.

    Depuis, cet espace de 150 m² est devenu un micro-jardin hyper-productif.

    On y trouve un potager de 25 m2, un verger de 10 m2 mais aussi une mare et une serre minuscules.

    En 2014, 252 kilos de plus d’une centaine de fruits et légumes différents ont été récoltés ici.

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  • Guide familial de la vie bio (Nathalis COUSIN)

    2008   29 p.

       Maisons, santé, enfants, cuisine, beauté, animaux de compagnie, jardin, écocitoyenneté... ce guide explore tous les domaines de la vie quotidienne et offre une mine d'astuces pour vivre sainement !

       Il propose des solutions saines, naturelles, intelligentes afin de prendre soin de soi, de sa famille, de son cadre de vie et de la planète.

      Entretenir son capital santé en pratiquant des activités physiques bien pensées et en ayant recours à des produits naturels.

      Adopter des comportements simples, bénéfiques pour tous, comme utiliser produits et recettes naturels de type huile essentielle, citron, savon noir, vinaigre blanc, huile de lin plutôt qu'eau de javel.

       Ou fermer le robinet en se brossant les dents, récupérer l'eau de pluie, privilégier dans la cuisine une huile végétale riche en oméga 3, consommer des pâtes non raffinées ou encore découvrir les vertus des mauvaises herbes du jardin...

       Ce livre offre réellement une foison d'astuces pour bien vivre en harmonie avec son environnement.

        Nathalie Cousin est journaliste dans le tourisme, spécialisée sur le patrimoine français, depuis 1980, naturopathe et auteur.

       Elle a suivi une formation en naturopathie au Cenatho à Paris, pendant 4 ans et une formation à l’hypnose thérapeutique à l’École Centrale d’Hypnose de Dany Dan Debeix à Paris.

        Nathalie Cousin a commencé à écrire des ouvrages et des articles pour participer à faire connaître les bases d’une meilleure santé, d’un meilleur équilibre.

        Mère de deux enfants, elle vit dans la Touraine.


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  • 2016    230 p.    22,46 €

       Ouvert au printemps 2000 par Olivier Pinalie, le « Jardin solidaire » de l'impasse Satan, à Paris dans le xxe arrondissement de Paris, est vite devenu une respiration dans ce quartier populaire de la capitale. Dans ce livre, il raconte lui-même ce lieu pour lequel il n'avait d'autres ambitions que de créer un jardin ouvert à tous, pour la promenade comme pour la plantation, mais qui est vite devenu un poste d'observation de la vie du quartier. On voit la débrouillardises des jardiniers autoproclamés, des jeunes du quartiers qui viennent passer un moment. On sent aussi les mutations qui s'amorcent, la gentrification qui point, les politiques qui prennent ombrage de ce lieu à l'autogestion joyeuse.

        Olivier Pinalie, est né en 1964 à Paris. Il est artiste plasticien autodidacte, peintre et graveur. En 2000, il crée le Jardin solidaire, qui l'occupe pendant cinq ans. Il est aussi l'auteur d'

       -Un dimanche de la vie, la révolution espagnole, 1936-1939.


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  • Réseau Sortir du Nucléaire

    Depuis 2005, L’Autorité de Sûreté Nucléaire savait que les procédures de fabrication de la cuve de l’EPR de Flamanville comportent de graves manquements. (http://www.sortirdunucleaire.org/article50957http://www.sortirdunucleaire.org/article50957 )

      Or, la cuve est une pièce maîtresse d’un réacteur nucléaire. L’ASN avait à l’époque averti EDF et Areva des risques encourus, mais ces derniers ont tout de même lancé sa construction.

      Le gendarme du nucléaire doit rendre un avis définitif sur la question en septembre prochain mais subit une pression considérable de la part d’EDF, d’Areva, de l’État français et même de la Commission Européenne dans l’optique de faire homologuer cette cuve défectueuse. C’est dans 6 jours que se réunit le prochain groupe d’experts mandaté par l’ASN.

      Empêchons les intérêts de l’industrie nucléaire de l’emporter sur la sécurité de chacun.e d’entre nous, mettons la pression sur l’ASN pour qu’elle refuse d’homologuer cette cuve !

       Cette pétition sera remise à l’ASN lors du Groupe permanent d’experts pour les équipements sous pression nucléaires les 26 et 27juin.

      Pour signer la pétition:

      http://sortirdunucleaire.org/Petition-cuve-EPR?origine_sujet=EPR201706


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  • L’AlterVillage met le cap sur la Bretagne !Les inscriptions sont ouvertes    

     
     
     

    Évènement 19 juin 2017

     
     

    Cher·e adhérent·e,

    L’édition 2017 de l’AlterVillage aura lieu du 27 juillet au 3 août, à la « Cidrerie du Golfe » , près de Vannes dans le Morbihan.  Pour s'inscrire:

       https://france.attac.org/agenda/article/l-altervillage-met-le-cap-sur-la-bretagne?pk_campaign=Infolettre-969&pk_kwd=france-attac-org-agenda-article-l

    C’est à l’ombre des pommiers (bio), abritant aussi concerts et événements culturels, que l’AlterVillage d’Attac installera son campement éphémère. Rendez-vous pour sept jours de créativité, de formation militante, de mixité générationnelle, d’enrichissement mutuel et de convivialité !

    Depuis 10 ans, ce village éphémère alternatif, autogéré et autofinancé, accueille une centaine de participant·e·s d’Attac et d’ailleurs. Tour à tour cuisinier·ère, distributeur·trice de parole, porteur·euse de savoir, barman·aid, musicien·enne… les altervillageoi·se·s œuvrent et s’organisent au sein de cet espace collectif.
    Une semaine pour échanger, réfléchir, découvrir des alternatives socialement et écologiquement innovantes. Ici, chacun·e est porteur·euse d’expériences, de savoirs et savoir-faire à partager.
    Un lieu d’éducation populaire, pour se former à des techniques militantes, pratiquer, gagner en efficacité, et tout cela dans la bonne humeur.
    Une pause pour se ressourcer, se rencontrer et repartir dans nos comités locaux, nos quartiers, nos campagnes... chargé·e·s à bloc pour l’année !

    Programme

    Au programme de cette dixième édition, ateliers pratiques, d’auto-formation et d’échange de savoirs sur des thèmes variés portés par les participant·e·s : théâtre forum, désobéissance civile, luttes sociales, ZAD, extractivisme, clown-activisme, climat, communication non-violente, féminisme, démocratie, manif de droite, permaculture, logiciel libre etc. Sans oublier les ciné-débats, conférences gesticulées, concerts et autres soirées en musique, où l’on refait le monde, on chante, on danse, on rit…

    Certains thèmes vous intéressent ? Vous souhaiteriez en proposer d’autres ? Participez à leur (co)animation/préparation !
    Nul besoin d’être un·e expert·e ou un·e grand·e conférencier·e ... Contactez-nous !

    Nous co-construisons un programme pour les « petits », n’hésitez pas à amener idées et matériel (jeux, crayons, récup de papier, livres, déguisements etc...) et nous faire des propositions d’animation.

    Le programme jour par jour sera prochainement accessible sur le site d’Attac et le blog de l’AlterVillage 'https://blogs.attac.org/altervillage/?pk_campaign=Infolettre-969&pk_kwd=blogs-attac-org-altervillage).

    Accueil et organisation sur place

    Nous vous accueillerons dès jeudi 27 juillet à partir de 9 h pour l’installation des tentes, l’auberge espagnole, l’apéro cidre & la première plénière « fonctionnement ». L’après-midi du jeudi et le vendredi seront consacrés à l’aménagement du site. Suivront quatre jours d’ateliers, d’animations et de surprises. Et nous clôturerons cette dixième édition le jeudi 3 août après un dernier repas pris ensemble, et avoir rangé le site.

    La forme principale d’hébergement se fera sous la tente ou dans son véhicule (camping car, camion, yourte, tipi ...), dans et autour du verger. N’hésitez pas à nous contacter si vous ne pouvez pas dormir en tente.

    Enfin, l’AlterVillage souhaite contribuer au renforcement du réseau local alternatif, en adoptant une cuisine bio et locale, en mettant en place des partenariats et en mobilisant les forces vives de la région.

    Un événement non pas que l’on consomme mais que l’on (é)co-construit, ensemble…

    Et parce que 10 ans ça se fête, n’hésitez plus et rejoignez-nous !

    Retrouvez toutes les informations sur l’AlterVillage sur le site d’Attac France :

    Au plaisir de vous y retrouver !

    L’équipe de préparation de l’AlterVillage 2017

     


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  • 2016   413 p.  12€

       Sur  la terre, aucune liberté ne s'obtient sans souffrance et sang versé. Là réside une des lois les plus constantes de l'histoire humaine. Mais aucune liberté ne se gagne sans amour agissant, sans une solidarité profonde entre les peuples. Ce livre tente de retracer l'histoire et de montrer les pratiques et les théories des mouvements armés de libération nationale du Tiers Monde.

       Les nationalistes révolutionnaires d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine - leurs combats, leurs victoires, leurs sacrifices - modifient profondément le paysage politique et social de notre planète. Ils bouleversent les rapports entre classes de nombreux pays et changent, sur plusieurs continents, l'équilibre entre les deux superpuissances. Pourtant, ces mouvements armés de libération demeurent très mal connus en Occident. Idéalisés, ou bien relégués au rang de "terroristes" quand il mènent les combats, ils sont souvent perçus comme les simples instruments d'une superpuissance quand, leur victoire acquise, ils tentent de bâtir un Etat.

       Il faut faire un sort à ces naïvetés et à ces calomnies. En cette fin du XXe siècle, alors que l'oppression policière, le cynisme des grandes puissances ou les tyrannies de la faim ravagent l'existence de millions d'hommes et de femmes, les nationalistes révolutionnaires du Tiers Monde tentent de mettre en oeuvre des principes d'autonomie politique, d'autosuffisance économique, de liberté et de justice, qui répondent aux désirs les plus irrépressibles des hommes.

       Où en cette grande espérance ? Quelles leçons pouvons-nous tirer - pour notre propre liberté - de ces combats lointains ? Jean Ziegler, familier du Tiers Monde, raconte ici une épopée mal connue chez nous. Il esquisse avec une générosité vibrante mais lucide un bilan mondial du demi-siècle.

      Rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation (2000-2008), Jean Ziegler est actuellement vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Il a notamment publié

         -La Haine de l'Occident,

        -Retournez les fusils! et

        -Les Nouveaux Maîtres du monde.


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  • 2017    128 p.   12 €

       Afin de justifier l’agriculture intensive, certains nous expliquent que, depuis cinquante ans, la faim dans le monde a diminué. Et qu’il est impossible de nourrir 7 milliards d’humains grâce aux techniques respectueuses de l’environnement.
       Comment justifier qu’aujourd’hui des enfants, des femmes et des hommes meurent encore de faim ? Et surtout, comment mettre un terme à ce délit collectif insoutenable ?
       Entre surabondance et pénurie, le système alimentaire mondial actuel est en échec. Pour faire face à l’augmentation de la population et à la dégradation de l’environnement, des choix urgents s’imposent.
      L’agroécologie, qui ne requiert aucun pesticide chimique, est parfaitement adaptée à la condition souvent précaire des paysans.    Elle est la solution pour, enfin, éradiquer la faim dans le monde.
       Issu d’une enquête approfondie, ce livre propose des solutions. Car il est possible de nourrir tous les enfants que porte notre Terre.  

       Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est l'un des pionniers de l'agroécologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont:

       -Semeur d'espoirs avec Olivier Le Noire (Actes Sud, 2013) et

       -Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010)


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  • Power to Change

    Titre original: Power To Change - Die EnergieRebellion

    Date de sortie 11 janvier 2017 (1h 30min)
    De Carl-A. Fechner
    Avec acteurs inconnus
    Genre Documentaire
    Nationalité allemand
    Distributeur Jupiter Films

    Synopsis et détails

       POWER TO CHANGE - La Rébellion Énergétique présente une vision d’avenir : un système de fourniture d’énergie démocratique, durable et d’un coût abordable, à partir de sources 100% renouvelables.
      Le film nous entraîne dans un voyage à la découverte d’un pays où des centaines de milliers de personnes — les rebelles d’aujourd’hui — transforment cette vision en une réalité concrète. Des pionniers combatifs, des bricoleurs amateurs, luttant pour la révolution énergétique grâce à des technologies innovantes et surprenantes. Passionnés et pleins d’espoir, ils acceptent les revers et célèbrent leurs succès.
      L’avenir de l’Énergie du Monde est lié à des sources décentralisées et propres, 100% renouvelables. Ce film est un plaidoyer impressionnant pour une mise en œuvre rapide de la révolution énergétique.

    Secrets de tournage

    Faire bouger les lignes

    Power To Change : la Rébellion Énergétique est le premier film de Carl-A. Fechner depuis 2010 et La 4e Révolution, déjà centré sur les énergies renouvelables. "Lorsque nous avons réalisé le film La 4e Révolution, il y avait un sentiment d’euphorie qui reflétait le développement incroyable des énergies renouvelables à l’époque, principalement solaires. Puis il y a eu depuis une régression. Le film nous avertissait déjà que les opérateurs des centrales nucléaires et au charbon, qui gagnent des millions d’euros de bénéfices, ne laisseraient pas le changement se produire sans résistance. Et c’est exactement ce qu’il s’est passé", explique le réalisateur. "Nous avions donc le sentiment qu’il nous fallait agir pour contrecarrer ce mouvement de régression. C’est ce que nous cherchons à faire dans le film Power To Change".

    L'exemple de l'Allemagne

    Power To Change : la Rébellion Énergétique se concentre sur le modèle allemand pour étayer son argumentaire, le pays étant déjà fortement engagé dans une politique d'énergie renouvelable à grande échelle : "Nous aurions tout aussi bien pu prendre les USA. Mais en faisant abstraction du battage publicitaire à ce sujet, en réalité la part des énergies renouvelables dans la production d’énergie totale des USA, ne dépasse toujours pas les 13%. Ici en Allemagne, nous en sommes déjà à 33%. En Allemagne, nous avons vu qu’il existait une grande variété et un grand nombre d’engagements concrets en faveur de cette révolution énergétique", indique Carl-A. Fechner.

    Ambition et exigences

    Carl-A. Fechner voulait réaliser bien plus qu'un film documentaire : "Nous voulions réaliser un documentaire qui ressemble à un long-métrage classique, car j’apprécie particulièrement les images fortes et mémorables. Et nous avons pris beaucoup de temps - sept mois - pour le monter. Nous avons choisi l’Orchestre philharmonique de Prague pour la musique du film, ce qui a été un grand moment pour moi", résume le cinéaste.

    Film unique

    Power To Change : la Rébellion Énergétique a été monté sans financement public ni subventions officielles, mais seulement grâce à des sponsors et des collaborateurs. Ce choix fait suite au refus des subventions pour La 4e Révolution, qui a ensuite connu un éclatant succès en salles, aussi bien en Allemagne que dans le monde. "Nous avons cherché à avoir le financement le plus dispersé et indépendant possible en utilisant autant de sponsors différents que possible, et qui n’avaient du coup aucune influence sur le contenu du film. C’est la première fois qu’un projet de film de ce genre est lancé et co-financé par le grand public", explique Carl-A. Fechner.

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  • couverture

    2015    270 p.   18 €

      

    Les hommes-lézards dirigent-ils le monde en secret ?
    Le concombre espagnol est-il un serial killer ?
    La laïcité est-elle, comme le pot-au-feu, une spécialité française ?
    Votre supermarché vous connaît-il mieux que vos parents ?

    Face à la complexité du monde, cet ouvrage, drôle, original, accessible et intelligent, propose en neuf chapitres une véritable initiation à l'esprit critique. Du discours des complotistes à celui des publicitaires en passant par ceux des politiciens, des scénaristes de séries télé, des pseudo-scientifiques ou des extrémistes de tout poil, il nous invite à décrypter toutes les formes de rhétorique susceptibles de nous influencer.
    Un livre essentiel, à l'usage des jeunes générations, mais aussi de tous ceux qui souhaitent combattre efficacement langue de bois, intox, raccourcis, amalgames, fausses rumeurs et psychoses en tout genre.

       Née en 1980 dans le sud de la France, Sophie Mazet a fait ses classes préparatoires littéraires à Toulouse avant d'intégrer l'École normale supérieure de Cachan. Agrégée d'anglais, elle choisit de se consacrer à l'enseignement secondaire et donne des cours depuis 2007 dans un lycée de Seine-Saint-Denis classé ZEP. Le 8 mars 2015, le ministère de l'Éducation nationale salue la création de ce " cours d'autodéfense intellectuelle " et lui remet les Palmes académiques.


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  • Antoine de Ravignan    01/06/2017   Alternatives Economiques n°369

      Face aux dégâts infligés par le modèle agricole actuel, la ferme France aurait intérêt à se convertir massivement au bio. Mais cela implique aussi de manger autrement.

      Quelque chose ne tourne pas rond dans nos assiettes. Elles sont remplies par des agriculteurs qui bénéficient année après année d’environ 9 milliards d’euros d’aides publiques, via la politique agricole commune. Ces soutiens, qui représentent 80 % du revenu des 297 000 exploitations dites "professionnelles"1, sont certes nécessaires. Dans un contexte de marchés ouverts et dérégulés, où les prix mondiaux sont trop faibles pour rémunérer la plupart des productions, ce sont des pans entiers de l’agriculture qui s’effondreraient en leur absence, et avec eux la sécurité alimentaire du pays. Mais l’argent du contribuable est loin d’avoir pour contrepartie une alimentation dont les conditions de production répondent à l’intérêt commun. Cette question devrait être au coeur des très attendus Etats généraux de l’agriculture et de l’alimentation prévus par le nouveau président.

    L’argent du contribuable est loin d’avoir pour contrepartie une alimentation dont les conditions de production répondent à l’intérêt commun.

    En premier lieu, les subventions ne permettent pas de maintenir l’emploi. De 1999 à 2013, le nombre des agriculteurs en activité est passé de 519 000 à 313 500 ; près de 90 000 exploitations professionnelles ont disparu au cours de ces quinze dernières années. Notamment parce que les règles de distribution des aides, largement assises sur la surface de terres dont disposent les agriculteurs, entretiennent les inégalités au sein du monde agricole. En 2015, après subventions, un quart des exploitations professionnelles a dégagé un revenu annuel inférieur à 8 500 euros, avec un résultat négatif de plus de 6 000 euros pour les 10 % en bas de l’échelle2.

     

     Par ailleurs, les conditionnalités environnementales attachées aux aides sont trop laxistes pour stopper la destruction de ce qui constitue les bases mêmes du système productif : la diversité des espèces et des espaces, l’eau et les sols. La consommation de pesticides, loin de reculer comme l’avaient promis les plans qui se sont succédé depuis le Grenelle de l’environnement en 2007, a progressé de 22 % entre 2009-2010 et 2014-20153.

     La consommation de pesticides a progressé de 22 % entre 2009-2010 et 2014-2015

    La toxicité de ces produits conjuguée à la destruction des milieux naturels et à l’appauvrissement biologique des espaces cultivés se traduit par des pertes de biodiversité inédites. De 1989 à 2013, les populations d’oiseaux des champs ont décliné de 45 %. Sur dix ans, le taux de mortalité des abeilles est passé de 5 % à 30 %. Les excès d’azote liés aux épandages de fertilisants expliquent qu’en 2014-2015, 17,7 % des points de suivi des eaux de surface et 49,8 % de ceux des eaux souterraines avaient une teneur moyenne en nitrates supérieure à 25 mg/l4, niveau considéré en France comme le seuil d’alerte.

    Sur le plan sanitaire, des liens sont établis entre l’apparition de cancers et maladies neurodégénératives chez les producteurs et leur exposition chronique aux pesticides. Ces produits sont également détectables dans 45,4 % des aliments consommés en Europe, selon un rapport récent de l’Agence européenne de sécurité des aliments. Si les limites légales sont respectées dans 97 % des cas, beaucoup de chercheurs suspectent la toxicité à faible dose de ces produits classés comme perturbateurs endocriniens. Un autre sujet, moins souvent évoqué, concerne les résistances aux antibiotiques, à l’origine de 25 000 décès par an en France. L’élevage fait partie du problème, les usages vétérinaires représentant dans leur ensemble la moitié de la consommation d’antibiotiques.

    Le boom des surfaces 

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  • 2017    128 p.    15 €

        Comment préserver ou restaurer, à son échelle, la biodiversité de son environnement proche ?

      Ce livre original nous propose 50 recettes faciles à mettre en oeuvre pour agir en faveur de la biodiversité.

      Si vous avez la chance d'avoir un bout de jardin, vous pouvez vous inspirez des idées proposées ici pour le rendre plus vivant, plus équilibré et plus respectueux de la biodiversité : comment attirer les pollinisateurs, les écureuils, les hérissons, les oiseaux...

       Cultiver des fruits et légumes savoureux et authentiques en utilisant nos déchets alimentaires et même notre urine, véritable or liquide !

       Ainsi, la sauvegarde de la boidiversité se nourrit aussi de petites réponses individuelles très faciles à appliquer et particulièrement pédagogiques pour la famille.

      Ces recettes sont éprouvées, expérimentées, inventées, adoptées ou améliorées par les jardiniers de tous poils qui sont venus nourrir cette compilation. Une autre façon d'aborder la biodiversité, avec bonheur.    

      Dans le cadre de son projet de fin d’études à l'École supérieure de création industrielle (Ensci-les ateliers), Caroline Burzynski-Delloye a choisi de consacrer son diplôme à la biodiversité. Un projet nourri, durant un an, d’innombrables rencontres avec des amateurs, des jardiniers, des spécialistes de tous bords et qui s’est construit grâce à divers tests et expériences. Aujourd’hui, en marge de son travail, Caroline Burzynski-Delloye conçoit, pour l’abbaye de Royaumont, une légumothèque et des ateliers jeune public. Elle est également l’auteur de deux livres pour enfants :

       -Fish & Pea (2004) et

       -Un corps de rêve (2006)


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  • 2017    290 p.    29 €

         Qui n'a jamais rêvé de s'installer en tant qu'agriculteur ? Certainement pas en tant que victime des pesticides, à crouler sous les dettes, asservi par la grande distribution, mais davantage comme un petit producteur fermier, responsable et éthique qui fonctionne en circuit court.

      Cet ouvrage, très riche fait le pari de présenter toutes les étapes d'une installation paysanne réussie. 

       Ce guide accompagne dans les étapes de l'installation agricole les personnes en quête de sens, d'orientation professionnelle et de changement de vie. Il s'adresse à celles et ceux qui après une première vie en dehors de l'agriculture ressentent l'appel de la terre sans oser franchir le pas ou sont décidés à devenir paysans dans le respect des hommes, des animaux, des plantes et de la planète.
       Ce livre illustré est le fruit d'une enquête de terrain réalisée dans plusieurs pays et présente la réalité du métier d'agriculteur et du processus d'installation au travers de témoignages inspirants de néo-paysans d’ici et d'ailleurs.  
      Tout au long de l'ouvrage sont disséminés des conseils, des encadrés techniques, des exercices pratiques et des ressources utiles dont l'objectif est d'aider le lecteur à construire un projet agricole à la fois viable et vivable qui lui ressemble.
       Une première partie accompagne le lecteur dans sa prise de décision de changement de vie et présente l'évolution du métier d'agriculteur, le phénomène des néo-paysans et les différents types d'agricultures écologiques.
      La seconde partie donne des clés pour passer les étapes de l'installation en agriculture, de la définition des objectifs du porteur de projet à ses premiers pas paysans sur son terrain en passant par la recherche du foncier, de financements, la commercialisation et le choix du statut juridique et du secteur d'activité.

       Les auteurs nous livrent leur quotidien, leurs expériences et leurs conseils dans ce guide pratique. Tout au long de l’ouvrage sont disséminés des clés pour que les futurs néo-paysans puissent créer des liens vivants et pérennes entre ville et campagne, entre terres et cités.

       Un ouvrage indispensable pour se forger une idée ou se lancer dans ce métier passionnant mais exigeant !

       Sidney Flament-Ortun (ingénieure agronome spécialisée en agroécologie paysanne et santé publique) et Bruno Macias (ingénieur généraliste spécialisé en innovation et biomimétique) sont les cofondateurs de l'association Neo-Agri qui soutient les néo-paysans d'ici et d'ailleurs et mène des études sur l'installation et le renouvellement générationnel en agriculture, et sur l'essor de techniques et modèles agricoles durables : "Nous avons nous même mené un processus de changement de vie et avons écrit le livre que nous aurions aimé lire."


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                                                                                    2017  gratuit  éd. Suez 

      Le livre peut être consulté sur:

    https://www.notre-planete.info/actualites/livre-documentaire-21-voyages-au-pays-de-la-nouvelle-ressource

        Entre juillet 2015 et mars 2017, Erik Orsenna, économiste et écrivain-voyageur, a réalisé 21 voyages sur des sites dédiés au recyclage et à l'économie circulaire du Groupe SUEZ en France, au Benelux, au Royaume-Uni, en Suède et Maroc.

      Loin de l'image du gachis que l'on prête souvent à nos déchets, une partie d'entre eux connait une seconde vie à l'heure où les matières premières sont de plus en plus rares et coûteuses.

      Erik Orsenna nous partage ses découvertes à travers 21 récits clairs et instructifs, illustrés par Thomas Vieille, sur la valorisation et le recyclage des déchets en nouvelles ressources chez SUEZ.


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  •                                                                 2006    344 p.    20 €

       Rédigé dans une langue claire et accessible, cet ouvrage, illustré par Charb, constitue une véritable initiation à la pensée critique, plus que jamais indispensable à quiconque veut assurer son autodéfense intellectuelle. On y trouvera d'abord un large survol des outils fondamentaux que dort maîtriser tout penseur critique : le langage, la logique, la rhétorique, les nombres, les probabilités, la statistique, etc. ; ceux-ci sont ensuite appliqués à la justification des croyances dans trois domaines cruciaux . l'expérience personnelle, la science et les médias. " Si nous avions un vrai système d'éducation, on y donnerait des cours d'autodéfense intellectuelle. "
    Noam Chomsky 
     

       Normand Baillargeon, auteur de

       -" L'Ordre moins le pouvoir " et de

      -" Les Chiens ont soif " chez le même éditeur,

    enseigne les fondements de l'éducation à l'Université du Québec à Montréal. Il collabore régulièrement au journal " Le Couac " et à la revue " A bâbord! "


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  • http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20170109.OBS3554/evasion-fiscale-jon-palais-un-faucheur-de-chaises-devant-la-justice.html    L'Obs 09 janvier 2017

    Evasion fiscale : Jon Palais, un "faucheur de chaises" devant la justice

    Le militant altermondialiste Jon Palais est jugé ce lundi 9 janvier à Dax (Landes) pour le vol de 14 chaises dans une agence parisienne de la banque de BNP Paribas, en octobre 2015.                         L'altermondialiste Jon Palais (à droite), lors d'une rencontre avec le candidat à la primaire de la gauche Benoît Hamon (à gauche) (IROZ GAIZKA / AFP)

    Le concept de "réquisition citoyenne de chaises" ("Rendez les milliards, nous rendrons les chaises !") avait été lancé en février 2015 dans une agence HSBC de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) après le scandale des Swissleaks, par le mouvement basque Bizi ("Vivre") auquel appartient Jon Palais.

      Une quarantaine d'actions collectives de "fauchages de chaises", dont celle faisant l'objet du procès, avaient ensuite été menées dans d'autres banques, par ANV-COP21, Attac, les Amis de la Terre ou Alternatiba... Ces actions avaient abouti à un "Sommet des 196 chaises" en marge de la COP21, pour souligner le besoin de financement de la transition sociale et écologique.

      Les fameuses chaises avaient finalement été laissées sur la voie publique, à disposition des forces de l'ordre, à l'occasion de l'ouverture du procès à Paris pour fraude fiscale de l'ex-ministre Jérôme Cahuzac.

    "Une démarche de désobéissance civile"

    Le militant Jon Palais et ses compères souhaitent transformer le procès qui s'ouvre ce lundi en tribunal de l'évasion fiscale avec une journée "festive et revendicative". 600 à 1.000 personnes sont attendues par les organisateurs dans la matinée à la sous-préfecture des Landes, entre réalisation de fresque géante et défilé en musique dans les rues.

    De nombreuses interventions sont programmées, comme celle du philosophe Edgar Morin qui a participé à ces actions ou de José Bové. Plusieurs candidats à la présidentielle - Benoît Hamon (PS), Yannick Jadot (EE-LV) et Philippe Poutou (NPA) - sont aussi annoncés sur place pour parler lutte contre la fraude et l'évasion fiscale, évaluées entre 60 et 80 milliards d'euros en France, et 1.000 milliards en Europe chaque année.

    Identifié comme un des leaders du mouvement, Jon Palais, qui risque cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende pour vol en réunion, est le premier à être poursuivi. Le président des Amis de la Terre, Florent Compain, a annoncé qu'il serait lui aussi jugé pour des faits similaires le 11 avril à Bar-le-Duc, sur plainte de la BNP également. Jon Palais explique à l'AFP : 

    "On est dans une démarche de désobéissance civile avec des actions à visage découvert. Les réquisitions ont permis à des gens de transformer leur colère en action non violente constructive pour créer du débat."

    Une façon, selon lui, de "dénoncer l'impunité des banques qui organisent l'évasion fiscale par des montages financiers".


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