• H&M, Benetton et Zara suppriment les substances chimiques dangereuses de leurs vêtements.

    Près de trois quarts des entreprises engagées ont déjà supprimé les PFC, des perturbateurs endocriniens.
    @Greenpeace

       Après sept ans de mobilisation, de campagnes chocs, de tests en laboratoire, de rapports détaillés et de manifestations, Greenpeace tire un bilan positif de sa campagne Detox. Selon l’ONG, 80 entreprises, représentant 15 % du secteur du textile, sont en bonne voie d’éliminer les substances chimiques dangereuses de leur production d’ici 2020. Et nombre d'entre elles ont déjà supprimé les PFC, considérés comme des perturbateurs endocriniens.     "L’impossible est devenu réalité". Une fois n’est pas coutume, l’ONG Greenpeace Allemagne vient de publier un rapport sur la mode (1) dans lequel il salue les efforts réalisés par quelques dizaines d’entreprises du secteur pour éliminer l’utilisation et le rejet de substances chimiques. C’est suffisamment rare pour être signalé. Depuis sept ans, l’ONG mène une grande campagne, baptisée Detox, auprès des marques de prêt-à-porter pour les sensibiliser à la question.

       Et le bilan est positif. "Nous avons fait de grands progrès dans l'élimination progressive des produits chimiques dangereux qui polluent nos cours d'eau et notre environnement. Il y a eu un changement de paradigme majeur dans l'industrie du vêtement qui assure désormais la responsabilité de sa chaîne de production et non plus seulement de ses produits", se réjouit Bunny McDiarmid, directeur exécutif de Greenpeace International.

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  • Les cinq plus gros producteurs de viande et de lait polluent plus que les pétroliers

       Sur les 35 plus gros producteurs de viande et de lait, plus de la moitié n'ont pas émis d'objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.   Pixabay

        Selon une nouvelle étude, les cinq principaux producteurs de viande et de lait émettent, ensemble, plus de gaz à effet de serre que les plus gros producteurs pétroliers que sont Exxon, BP ou Shell. Et la courbe n'est pas prête de s'inverser, seule une petite poignée ont des objectifs concrets de réduction des émissions en concordance avec les ambitions de l'Accord de Paris.

      L’industrie pétrolière a longtemps été pointée du doigt pour la pollution qu’elle générait. Aujourd’hui, il faut aussi regarder du côté des producteurs de viande et de lait. Selon un nouveau rapport de l’ONG Grain et de l’IATP (Institute for agricultural and trade policy), les cinq plus grosses entreprises de ces secteurs que sont JBS, Tyson Foods, Cargill, Dairy Famers of America et Fonterra polluent plus que Exxon, BP ou Shell. Plus préoccupant encore, les 20 premiers producteurs de viande émettent autant de gaz à effet de serre qu’un pays comme l’Allemagne et doublent presque celles de la France !

    Seul Danone a un objectif de "zéro émission nette"

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  • 2018     192 p.    10 € (Poche)

       L'illusion d'une sortie de la crise actuelle par des politiques néolibérales est-elle nouvelle ? C'est ce que prétend incarner Emmanuel Macron, en voulant créer une mystique salvatrice via ses réformes économiques et sociales. Un an après son élection, Attac et la Fondation Copernic décryptent dans cet opus les impasses d'une politique qui se prétend résolument moderne alors qu'elle n'a de cesse de prendre des mesures issues de I'"ancien monde".  
       A l'illusion du "en même temps" se sont adossés un rapport au pouvoir parfaitement éculé (car conçu comme autoritaire et vertical), et surtout la mise en place d'une politique de fuite en avant néolibérale, où remise en cause des droits sociaux et cadeaux aux plus riches participent à renforcer le pouvoir de ceux qui l'ont déjà. Cette nouvelle gestion froide et cynique de la chose publique se met en place au sommet de l'Etat avec l'arrivée d'un contingent de jeunes bureaucrates : les Macron's Boys and Girls. Ils sont à la base d'une nouvelle machine technocratique alimentée par des réformes où progrès social et écologie sont les grands absents. Un business model, qui se prétend dénué de toute idéologie, est mis en place dans la start-up nation France.
       La Macronie s'est dotée d'une novlangue faussement innovante et porte aux nues un illusoire salut néolibéral où seuls les premiers de cordée, les puissants et la nouvelle "noblesse d'Etat libéral" trouveront grâce. Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron parie sur l'anesthésie de la société. Mais le réveil risque d'être douloureux. Face à une telle visée, voici un ouvrage qui propose à tous ceux qui ne se résignent pas, un projet porteur d'une autre vision de la société...

       Fondée en 1998 et présente dans plus de quarante pays, Attac est une association qui résiste contre le pouvoir pris par la finance et les multinationales sur les peuples et la nature, et lutte pour la justice sociale et environnementale. 

       La Fondation Copernic travaille à "remettre à l'endroit ce que le libéralisme fait fonctionner à l'envers". Elle n'est liée à aucun parti politique, syndicat ou association et s'adresse à toutes celles et ceux qui ne se résignent pas à l'ordre néolibéral. Elle vise à faire réfléchir ensemble chercheurs, militants associatifs, syndicalistes et politiques.


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  • Le 15 septembre 2018 marquera les 10 ans de la faillite de Lehman Brothers point d’orgue de la crise financière, une crise qui se conjugue aujourd’hui avec les crises climatiques, écologiques et géopolitiques. En 10 ans, de nombreuses promesses de régulation du secteur financier ont été faites par les différents gouvernements, mais peu ont été tenues. A l’heure actuelle, le spectre d’une nouvelle crise financière majeure plane et de nouvelles déréglementations sont prévues au sein de l’Union Européenne, tandis que les banques continuent d’utiliser l’argent qui leur est confié pour spéculer, pour investir dans les énergies fossiles ou créer des sociétés offshore dans des paradis fiscaux pour leurs riches client·e·s.

      https://france.attac.org/se-mobiliser/pasavecnotreargent/article/impliquez-vous-dans-la-campagne-pasavecnotreargent?pk_campaign=Infolettre-1485&pk_kwd=france-attac-org-se-mobiliser

    #PasAvecNotreArgent

      Nous voulons profiter de ce triste anniversaire pour initier un vaste mouvement citoyen en signifiant aux banques et aux institutions financières que nous n’allons plus les laisser faire n’importe quoi avec notre argent et que nous voulons prendre le contrôle sur la finance et sur notre avenir avec un mot d’ordre appropriable par le plus grand nombre : #PasAvecNotreArgent.

      Nous invitons toutes celles et ceux qui partagent ce souhait à passer à l’action avec nous dès le samedi 15 septembre prochain. De nombreux réseaux, mouvements et organisations y participeront, tous porteurs de la même indignation face à l’impunité du secteur de la finance, ainsi que de la volonté d’y mettre fin afin que nous tou·te·s, citoyen·ne·s puissions reprendre le contrôle de notre avenir*.

       Après le 15 septembre, vous pourrez participer à une première campagne #PasAvecNotreArgent qui ciblera l’utilisation de l’épargne du livret Développement Durable et Solidaire collectée par les banques et dont une grande partie est centralisée à la Caisse de Dépôts et de Consignation. L’objectif est d’obtenir que plus un seul euro de cette épargne ne soit utilisé pour financer le réchauffement climatique et la destruction de la planète.   

       * Le 15 septembre des actions appelées par la coalition Change Finance auront lieu dans plusieurs capitales européennes. Une coalition française s’est également mise en place. Elle se donne pour ambition de faire le lien entre la crise financière et la crise écologique au cours d’une semaine d’action du 8 au 15 septembre prochain.


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  •  Un ministre ne devrait pas dire ça (Christian ECKERT )

                                                         Robert Laffont, 2018, 285 p., 19 €

       " À Bercy, j'ai vu, de l'intérieur, la machine se mettre en marche. J'étais à l'épicentre d'une guerre intestine entre finances publiques et intérêts privés. L'État a cédé du terrain et des pans entiers de ses revenus les plus pérennes. Mon voisin de bureau, Emmanuel Macron, était toujours là, dans l'ombre, pour exercer son influence. J'aurais dû mieux résister. Aujourd'hui, le macronisme dispose des pleins pouvoirs. Aucune véritable analyse argumentée n'a été élaborée depuis son avènement. "
       Secrétaire d'État au Budget, reconnu pour ses engagements à gauche et sa droiture, Christian Eckert a passé trois ans à Bercy aux côtés d'Emmanuel Macron. Il nous dévoile les secrets inavouables de la mutation du ministre de l'Économie en candidat.
       Double jeu du futur président, compromissions des socialistes, jeux dangereux des lobbys, conflits d'intérêts, privatisations galopantes, coups tordus...Cette plongée inédite au plus haut sommet de la République révèle enfin la face sombre et ultralibérale du nouveau pouvoir.
    Une édifiante critique du président des riches qui veut sacrifier les bijoux de l'État au profit de la finance.

       L’ancien rapporteur du budget à l’Assemblée puis secrétaire d’Etat au Budget sous François Hollande offre trois livres en un seul. Il y a le témoignage de celui qui a été le collègue d’Emmanuel Macron à Bercy. Un ministre peu préoccupé par son travail mais beaucoup par la constitution d’un cabinet pléthorique préparant sa candidature et recevant à tour de bras ses réseaux dans la finance et la tech, les seuls qui comptent à ses yeux. On découvrira les coups de com’ de l’ancien conseiller de François Hollande, celui qui pousse toujours aux arbitrages les plus libéraux et pour qui l’intérêt général se résume à celui des intérêts privés. On comprend mieux le président à cette aune…

       Au-delà du cas Macron, l’ancien ministre règle ses comptes avec quelques anciens collègues, du PS ou d’Europe Ecologie les Verts. Ceux qui venaient le voir en lui demandant de suivre des politiques plus à gauche, appelant à plus de solidarité et rejoignant le nouveau président des riches pour sauver leur poste. Avec liste nominative des personnes concernées ; un ministre ne devrait pas dire ça… Enfin, un ministre, c’est vite dit. Christian Eckert n’était que secrétaire d’Etat alors que Gérald Darmanin, son successeur, a le titre de ministre. Et donc refuse de s’abaisser à une passation des pouvoirs avec un simple secrétaire d’Etat. Un chapitre justement intitulé « le melon de Darmanin ».

    Christian Eckert a été en charge de notre politique fiscale et il connaît son sujet. Il rappelle comment, sous l’influence d’Emmanuel Macron, le gouvernement a cédé aux fameux pigeons manipulateurs d’informations mais a bien supprimé la demi-part des veuves, moins glamours que les patrons de la tech. Il revient sur les débats concernant le financement des collectivités locales. Et bien sûr sur la lutte contre les paradis fiscaux, pointant du doigt le rôle délétère d’un conseil constitutionnel bloquant de nombreuses avancées en la matière. Bref, on ne s’ennuie pas dans ce livre limpide d’un homme modeste, compétent et fidèle à ses convictions, des qualités rares dans la classe politique.


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  • Chères amies,
    chers amis,

    Nous sommes ravis de pouvoir vous annoncer de très bonnes nouvelles ! Les Gardiens de l'Amazonie (https://www.survivalinternational.fr/mails/gardiens_guajajara)– un groupe d'hommes courageux issus du peuple guajajara – travaillent sans relâche pour défendre le territoire qu'ils partagent avec leurs voisin·e·s non contacté·e·s contre la présence de bûcherons illégaux.

    Les Gardiens luttent seuls contre une violente mafia de l'industrie forestière (https://survivalinternational.fr/actu/11966) et ne reçoivent que très peu de soutien de la part du gouvernement brésilien. Grâce à vos dons et vos mails, nous avons pu pousser le Brésil à agir. Et avec succès ! Il y a quelques semaines, la police environnementale s'est finalement déplacée pour aider les Gardiens à expulser les bûcherons hors de leur territoire. Bien que la police ne soit pas restée longtemps sur place et que les Gardiens aient encore un besoin urgent de soutien de la part des autorités, cela montre qu'ensemble nous pouvons vraiment changer les choses.

    La motivation des Gardiens a été renforcée grâce à cette intervention : « Merci pour l'aide que vous nous apportez dans cette lutte et cette situation à laquelle nous sommes confrontés en ce moment [...]. C'est grâce à vous et à la pression que vous avez exercée que les renforts ont été envoyés ici dans notre village. Alors, encore une fois, merci. [...] Nous sommes dans le même bateau. »

    Mais ce n'est pas tout ! Il y a quelques années, les sympathisant·e·s de Survival ont mené une lutte acharnée pour convaincre le gouvernement brésilien d'expulser les bûcherons du territoire des Awá non contactés. Nous y sommes parvenus et nous sommes ravis de pouvoir vous annoncer que l'un des leaders des bûcherons va à présent être traduit en justice. Il est extrêmement rare pour ce genre de cas de parvenir à ce stade ; il y a donc vraiment de quoi se réjouir – et nous avons ainsi une nouvelle preuve que les campagnes tenaces portent leurs fruits.

    Voilà deux lueurs d'espoir au milieu d'un climat anti-autochtone grandissant au Brésil. Encore merci d'avoir participé à ces succès. Nous avons hâte d'en partager beaucoup d'autres avec vous à l'avenir.

    Avec tous nos remerciements,

    L'équipe de Survival

    Un demi-siècle de Survival International

    L'année prochaine sera très spéciale pour nous : nous allons fêter nos 50 ans ! Nous souhaitons faire de 2019 notre plus grande année et nous espérons que vous vous joindrez à nous pour les célébrations.

     

     





     

     


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  • Le Conseil de sécurité des Nations unies réfléchit à s’emparer du sujet du changement climatique

    La perte de ressources naturelles en raison de sécheresse et d’événements climatiques extrêmes est un facteur aggravant pour les conflits et serait favorable au recrutement des groupes terroristes. Aussi, le Conseil de sécurité des Nations unies s’interroge sur la pertinence de s'emparer du sujet. Si la Chine et la Russie sont plutôt sceptiques, les Européens poussent en ce sens.

      Le Conseil de Sécurité de l'ONU s'est réuni, à l'initiative de la Suède, pour débattre du réchauffement climatique.
    @UNphoto/LoeyFelipe

      Le sujet sensible" du lien entre réchauffement climatique et conflits a fait l'objet d'un vaste débat mercredi 11 juillet au sein de la plus haute instance de l'ONU. En soi, son organisation est déjà un "succès", estime la Suède qui a initié cette réunion. Même si aucune déclaration consensuelle ni mesures concrètes n'étaient prévues.

    Le dernier débat sur le lien climat et sécurité remonte à 2011 et l'ONU n'a abordé la question qu'à trois reprises dans son Histoire. Les pays critiques, Russie et Chine entre autres, craignent l'ingérence, la menace de sanctions, et sont davantage dans une logique de gestion de conflit pour le Conseil de sécurité.

    Un sujet abstrait pour la Russie

    "L'ONU doit respecter le principe de répartition des tâches", a ainsi fait valoir l'ambassadeur russe adjoint à l'ONU, Dmitry Polyanskiy. En reconnaissant que "les changements climatiques sont une menace majeure", il a rappelé que "le Conseil de sécurité ne disposait pas d'expertise" spécifique sur le sujet qualifié "d'abstrait". En parler "crée des illusions, c'est trompeur et dangereux", selon lui.

    Les partisans d'une prise en compte de ce sujet par le Conseil, notamment les Européens, dont la France, estiment qu'elle doit être inscrite à son agenda. Cette gestion ne peut être laissée uniquement à des instances subalternes ou à l'Assemblée générale, sans pouvoir contraignant, estiment-ils.

    L'ambassadeur français, François Delattre, a souligné que "si les évènements climatiques les plus extrêmes sont les plus visibles, d'autres phénomènes aux effets moins immédiats (ont) des impacts négatifs sur les ressources naturelles. Dans le contexte de populations et d'économies vulnérables, (cela) peuvent générer ou réactiver des conflits entre communautés, provoquer des déplacements de population et menacer la paix et la sécurité internationales".

    Un observatoire français

    Les États-Unis ont affiché un profil bas, estimant seulement qu’il est "justifié" pour le Conseil d'examiner les phénomènes. C’est pourtant un seul important pour Washington puisque le Pentagone s’intéresse à cette question et en 2014, il avait même rendu public un rapport démontrant que le réchauffement climatique était un risque immédiat pour la sécurité nationale. Celui-ci serait selon les experts américains, en mettant les populations dans des situations vulnérables, un facteur favorable à la propagande des groupes terroristes.

    De son côté, la France a lancé un Observatoire géopolitique des enjeux des changements climatiques en termes de sécurité et de défense en janvier dernier. Hébergé au sein de l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), il est financé par le ministère de la Défense pour une durée de quatre ans. L’objectif est d’élaborer, par région, une typologie des crises susceptibles d’émerger en fonction des différents scénarios de réchauffement climatique.

    Ludovic Dupin avec AFP    © 2018 Novethic - Tous droits réservés


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  • LISTE DES PRODUITS MONSANTO À ÉVITER EN FRANCE ET EN EUROPE ( en 2018)

      https://www.sain-et-naturel.com/liste-des-produits-monsanto-a-boycotter-en-france.html

    PRODUITS-MONSANTO

      Beaucoup d’articles contiennent des produits issus de cultures OGM. Des plantations dont les semences sont pour beaucoup brevetées par Monsanto, géant de l’industrie. L’ONGI Greenpeace a établi la liste des marques susceptibles de commercialiser ces produits OGM.

      L’étiquetage des produits alimentaires conventionnels concernant la présence ou non d’OGM est quasi inexistant. Pour pallier ce manque, l’organisation Greenpeace a soumis les industriels de l’agroalimentaire à un questionnaire portant sur leur utilisation de plantes génétiquement modifiées. Les éléments recueillis ont permis à l’ONG de classer ces marques selon un code couleur. Vert pour celles qui garantissent ne pas utiliser d’OGM. Orange pour celles qui disent avoir entamé une démarche pour exclure les organismes génétiquement modifiés de leurs préparations.

      Difficile d’échapper aux produits de la multinationale  Monsanto, ils sont partout dans les rayons! Donc voici une liste de quelques produits à boycotter si vous ne voulez pas avoir n’importe quoi dans votre assiette.

       Monsanto, ce géant de la biotechnologie n’est pas célèbre pour la qualité de ses produits, mais plutôt pour les scandales sanitaires dans lesquels il est impliqué. De plus, les marques sont très nombreuses à utiliser les produits Monsanto , et on se garde bien de nous le dire.

      Afin de savoir ce que vous mettez dans votre assiette, renseignez-vous sur les multinationales qui possèdent de nombreuses marques, afin de savoir s’ils utilisent des produits Monsanto pour fabriquer leurs produits.

       Parmi celles-ci on retrouve les sociétés Kraft Philipp Moris, Unilever, General Mills, Coca-Cola, Pepsico ou encore Procter & Gamble.

       Boissons Monsanto

    • Coca-Cola: Coca-Cola, Fanta, Dr Pepper, Minute Maid…
    • Les jus de fruits Capri-Sun et Topricana.
    • Le boissons Ocean Spray, les sodas Pepsi-Cola, Seven Up, Schweppes.
    • Les thés Lipton et les cafés Maxwell.
    • Le lait Gloria de la firme Nestlé

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  • Notre mal vient de plus loin (Alain BADIOU)

                                                                  2016      72 p.     5 €

       Dans ce court essai, Alain Badiou revient sur les tueries perpétrées le 13 novembre à Paris et propose d’élucider ce qui est arrivé.
      Qui sont les agents de ce crime de masse ? Et comment qualifier leur action ?
    Où en est notre monde, du point de vue de ce qui a été ainsi mis en place insidieusement, puis avec acharnement depuis un peu plus de trente ans ?
       Ce dont nous souffrons, c’est de l’absence à échelle mondiale d’une politique disjointe du capitalisme hégémonique. Tant qu’une proposition stratégique autre ne sera pas faite, le monde restera dans une désorientation essentielle. C’est un travail pour tous que d’essayer de faire que l’histoire de l’humanité change de direction et s’arrache au malheur opaque où en ce moment elle s’enfonce.
     

       Alain Badiou, philosophe, professeur émérite à l’Ecole normale supérieure, est également dramaturge et romancier. Il a récemment publié, chez Lignes,

        -De quoi Sarkozy est-il le nom? et 

        -L'Hypothèse communiste, et chez Fayard,

        -Le Concept de modèle (rééd.) et

        -Second manifeste pour la philosophie© Photo : DR

               

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  • Les secrets de la monnaie (

    2013  312 p. 18 €  (éd. Yves Michel)

      Les secrets de la monnaie sont très bien gardés... Pourquoi ?
    Parce que la monnaie donne un pouvoir colossal à ceux qui la contrôlent et que si les citoyens reprenaient ce pouvoir, ils pourraient tout changer...

      Gérard Foucher révèle ici les racines réelles de la dette, de la pauvreté, des crises et des guerres qui rongent le coeur de notre société et les ressources de notre planète...

      Qu'est-ce que la monnaie, quels sont ses mécanismes, en quoi modèle-t-elle notre monde? Voici un tour d'horizon lumineux sur tous les aspects de la monnaie, depuis sa création, en passant par les problèmes qu'elle engendre (notamment les intérêts), la dette, la croissance VS la décroissance, jusqu'aux alternatives contemporaines. Car il existe des alternatives : il suffit de prendre conscience que les mécanismes de son contrôle ne sont que des règles du jeu, pour réaliser que toute communauté peut les changer à tout instant si elle s'éveille et se met à le vouloir. Ainsi les S.E.L., le J.E.U., les monnaies locales, les monnaies cryptées décentralisées, mais surtout les monnaies à dividende universel. Des solutions sont là : il est temps de changer la monnaie pour changer le monde.
      Passionné de théâtre depuis le lycée, Gérard FOUCHER est aujourd'hui metteur en scène, membre de la SACD et de l'International Thespian Society. Pour son premier travail en 1975, il décroche un poste de chef de projet à l'Agence Havas. Il est l'auteur du livre
       -Faites des affaires sur Internet aux éditions First (1995).

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  •   jeudi 9 novembre 2017, par Attac France

    Dans un rapport publié ce jeudi 9 novembre et intitulé « Apple, le hold-up mondial », Attac révèle que, sans ses montages fiscaux sophistiqués, la marque à la pomme aurait du payer 16 milliards d’euros d’impôts à l’échelle de l’Union européenne, dont 2,7 milliards pour la France, depuis 2002. Les révélations des « Paradise Papers » viennent nous confirmer qu’Apple perpétue encore à ce jour sa stratégie de contournement de l’impôt. Face à ces abus Attac propose une série de mesures pour lutter efficacement contre l’évasion fiscale des multinationales : reporting public pays par pays, taxation des multinationales comme entreprises unitaires, renforcement des moyens de l’administration fiscale... Cette publication s’inscrit dans le cadre de la campagne #iPhoneRevolt, lancée à l’occasion de la sortie de l’iPhone X, et pour laquelle Attac va continuer à mener des actions, pour exiger de la plus grande firme au monde qu’elle paye sa juste part d’impôts.

      Apple est à ce jour la première multinationale au monde, générant chaque année des milliards de dollars de profits. Mais cette prospérité repose sur une évasion fiscale d’une ampleur sans pareille. Les comptes d’Apple révèlent qu’elle enregistre les deux-tiers de ses bénéfices à l’international où son taux d’imposition est de 4,5 %. Elle réalise cette prouesse en étroite collaboration avec l’Irlande, où elle accumule l’essentiel de ses bénéfices internationaux mais n’y paie quasiment pas d’impôts.

      Face à cette situation, la réaction des États n’est pas à la hauteur des enjeux. Alors que la Commission européenne a prononcé un redressement de 13 milliards d’euros sur la base du taux d’imposition de 12,5 % en Irlande, l’addition serait plus importante si les pays réellement lésés réclamaient leur juste part. Pour l’Union européenne, cela représenterait 16 milliards d’euros, dont 2,7 milliards pour la France.

    Le cas d’Apple est par bien des aspects exemplaire des pratiques fiscales actuelles des multinationales et souligne l’urgence de prendre des mesures pour y mettre fin. Le reporting public pays par pays, toujours pas adopté par la France et l’Union européenne, est plus que jamais nécessaire pour lever tout à fait le voile sur ces pratiques. La fin de l’impunité fiscale implique quant à elle le renforcement de tous les maillons de la chaîne de lutte contre l’évasion fiscale : administratif, judiciaire et politique. La taxation des multinationales comme entreprises unitaires, sur la base d’indicateurs de leur activité réelle dans chaque pays, contribuerait à immuniser durablement le système fiscal contre les transferts artificiels de bénéfices vers les paradis fiscaux. Enfin, mettre fin au principe de la responsabilité limitée pour qu’une entreprise multinationale soit reconnue comme une entité économique unique permettrait que l’ensemble des activités des filiales relèvent également de la responsabilité de l’entreprise mère et, par conséquent, des États d’origine.

    Conjointement, ces mesures offrent une chance de restaurer les recettes fiscales nécessaires à notre société pour relever les défis sociaux et écologiques qui l’attendent. Et la signature d’un Traité international contraignant sur les entreprises multinationales, négocié dans le cadre de l’ONU, serait l’occasion de faire en sorte que les droits des peuples, les droits sociaux et le droit de l’environnement priment enfin sur l’impunité fiscale et juridiques des entreprises multinationales.


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  • Lombalgie, sciatique… : Lyrica et Neurontin inefficaces et comportant des effets secondaires

    Psychomédia    Publié le 4 juillet 2018

        Les médicaments anticonvulsivants tels que la gabapentine (Neurontin) et la prégabaline (Lyrica) pour le traitement des douleurs lombaires sont inefficaces, selon une étude australienne publiée dans le Canadian Medical Association Journal) (CMAJ).

       L'utilisation de ces médicaments pour traiter les douleurs lombaires a augmenté considérablement au cours des dernières années, malgré le peu de preuves à l'appui, indiquent le Dr Oliver Enke et ses collègues de l'Université de Sydney.

     

       Leur prescription pour les douleurs dorsales et cervicales, dont les douleurs radiculaires (provoquées par la compression d'un nerf au niveau de sa racine) dans les soins primaires, a augmenté de 535 % au cours des 10 dernières années.

       La lombalgie affecte des millions de personnes et est la première cause d'invalidité. Les lignes directrices de pratique clinique recommandent habituellement des traitements non pharmacologiques et des analgésiques non opioïdes plutôt que des analgésiques plus puissants comme les anticonvulsivants.

       Les chercheurs ont réalisé une revue systématique de la littérature et recensé 9 essais comparant le topiramate (Epitomax, Topamax), la gabapentine ou la prégabaline à un placebo chez 859 participants souffrant de lombalgie non spécifique, de sciatique ou de claudication neurogène.

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  •  Interview de Xavier Mathias, "jardinographe" passeur d’histoires

    Xavier Mathias

    Xavier Mathias, vous êtes maraicher bio et vous enseignez au Potager du Roi à Versailles tout en participant à divers évènements et en ayant écrit plusieurs ouvrages sur le jardinage bio.

     Mais quel passionné êtes-vous vraiment : paysan, maraicher, grainetier, jardinier, formateur, animateur, écrivain, passeur d’histoires ?! Et comment en êtes-vous arrivé là ?

       Ah, passeur d’histoires ça me plait bien c’est vachement chouette, ou "jardinographe" parce que je jardine et j’écris, en connaissant les limites des deux c’est-à-dire que l’écrit est très limité pour la transmission des savoirs protégés et l’agriculture, au sens contemporain du terme, montre ses limites, donc aujourd’hui je retourne vers une activité plus jardinée de transmission, entre passeur d’histoires et passeur de gestes, car le potager tient dans le geste et ça se transmet par voie orale, l’écrit ne venant qu’en soutien.

      Sur mon parcours, en fait, j’ai commencé à apprendre quand j’ai quitté l’école. Par contre j’ai choisi mes professeurs, ceux qui avaient pratiqué le métier que j’aimais et que j’avais envie de faire donc je me suis formé au contact des autres. Il n’y a pas une intervention que je fais aujourd’hui sans citer Jacques qui est vraiment un de mes trésors vivants, comme la tradition du trésor national vivant à la japonaise, c’est-à-dire que lorsqu’un artisan arrive en fin de carrière, on estime qu’il est bon, puisque grâce à la connaissance de son métier et à ses compétences, il a réussi à en vivre et à faire vivre sa famille, donc l’Etat le qualifie de "trésor national vivant". En France, on n’a pas du tout ce système là, cela se traduirait par l’encadrement d’une sorte de diplôme honorifique, mais au Japon, c’est une reconnaissance par laquelle l’Etat demande à l’intéressé(e) de bien vouloir former un jeune moyennant rétribution à la fois pour le jeune et pour l’artisan qui passe son savoir. Du coup, moi j’ai choisi mes trésors nationaux vivants : Jacques Plot est l'un d'eux, c'est un paysan avec toute la beauté et la poésie qu’il y a dans le mot, le dernier paysan de ma commune. Il est à la fois capable de greffer tout sur tout, de faire des ruches dans des troncs d’arbres, de régler une bineuse, de m’apprendre à maîtriser mon jar sans lui faire mal, etc... Et comme j’aime beaucoup les dictons, il faut bien garder en tête celui-ci : "on nait jardinier, on meurt apprenti".

    Le temps du potager - De la culture bio à la permaculture (Editions Flammarion)   Votre ouvrage "Le temps du potager" (Editions Flammarion) vient d’être réédité dans une version enrichie dont le sous-titre est "De la culture bio à la permaculture" : pouvez-vous l’expliquer et préciser si les deux pratiques sont interdépendantes ? Par ailleurs, vous semblez un peu irrité par la vague médiatique de la permaculture, qui est systématiquement intégrée à tout sujet en lien avec le jardin ?

      De toutes façons, dans les règles de permaculture, on est en bio, mais en bio cela ne signifie pas du tout qu’on va être en accord avec la vision permaculturelle. C’est ancien cette idée de permaculture, c’est extrêmement à la mode, on a fait de la permaculture un schéma de professionnalisation agricole ce qui n’est absolument pas le cas initialement : la permaculture c’est un truc de prof de fac, d’universitaire pour théoriser un système de production agricole, à l’origine, dont on peut s’inspirer mais qui n'est pas fait pour se dire qu’on va devenir agriculteur et que ça va être bien.

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  • Notre révolution intérieure  (DVD)

    Notre révolution intérieure

    Pays d’origine : France                                          Genre : Documentaire

    Année de production : 2017

    Version originale : Français, Anglais, Espagnol             Version(s) sous-titrée(s) : Français

    Durée : 105 minutes

    Plus de 30 minutes de bonus

    Remettant en cause le monde qu'ils ont connu jusqu'à aujourd'hui, trois jeunes délaissent leur quotidien et leurs habitudes pour partir en voyage. Cette recherche de la connaissance va changer leur regard mais surtout les amener à découvrir la possibilité d'une autre existence

    Secrets de tournage

    Partir un jour

    Le réalisateur Alex Ferrini, son frère Romain Ferrini et son ami Xavier Darbaumont ont décidé de reprendre leur vie en main en partant à l'aventure. Une chance s’est présentée à nous : "Aleix Belov, un vieux loup de mer cherchait trois jeunes pour l’aider à faire le tour de l’Amérique du Sud sur un voilier qu’il avait construit lui-même", se souvient le cinéaste. "Nous avions donc le choix entre laisser notre quotidien, notre confo... Lire plus

    Road-trip

    Au cours de leur périple de 18 mois, nos trois protagonistes ont traversé l'Amérique du sud et visité le Brésil, l'Argentine, le Chili, le Pérou et la Bolivie. Ils ont rencontré trente personnes qui pour eux incarnent le changement et enregistré pas moins de 200 heures de rush.

    Nouveau projet

    Alex Ferrini, qui ne se définit ni comme cinéaste, ni comme globe-trotteur, réalise déja son deuxième long-métrage, cette fois consacré à l'enfance. 

    Conseils d'ami

    Alex Ferrini a quelques conseils pour nous aider à trouver la paix intérieure : "Prendre des risques avec le coeur. Il faut voir au-delà du voyage physique et sentir le cheminement intérieur. Observer, comprendre le mystère de la vie puis, valoriser nos découvertes", affirme-t-il. "Je pense qu’aller vers ce qui nous fait le plus peur est un bon chemin. Il nous sort de notre zone de confort et nous propulse en mouvement dans l’inconnu, vers le savoir qui rime avec évolution. Il est enfin prouvé scientifiquement que notre mode de vie (alimentation, stress, suractivité…) a des conséquences négatives".

    Trouver la paix

    Pour Alex Ferrini, il est essentiel de faire un travail sur soi pour améliorer notre qualité de vie et la société dans son ensemble : "Nous ne pourrons pas faire l’économie de nous connaître nous-mêmes, de savoir comment nous fonctionnons, physiologiquement et émotionnellement. (...) Il faut sortir de cette léthargie confortable dans laquelle nous sommes. Le seul moyen d’être libre est d’entrer dans la connaissance afin de devenir le roi de son chemin", déclare-t-il. "Nous avons donc appris à nous réécouter. C’est comme si l’être humain était un instrument, composé d’un corps physique, d’émotions, de pensées et d’un lien avec le sacré. Le voyage initiatique nous a enseigné à mieux jouer de cet instrument. Ces outils, mis dans le bon ordre, nous permettent de créer notre propre réalité. C'est une révélation à nous-mêmes qui nous a permis le désapprentissage... comme si on enlevait les différentes couches d’un oignon pour libérer le centre.

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  •                                                                2018    64 p.   8 €

      Vous ressentez l’envie de profiter des vacances pour donner un peu de votre temps, vous engager, être solidaire, mais vous n’avez pas vraiment d’idée sur ce que vous pourriez faire et encore moins par où commencer. Cet ouvrage est pour vous. Il existe en effet mille et une façons d’être solidaire aujourd’hui : en partant à l’étranger, comme en restant chez soi ; que l’on veuille agir seul ou avec des amis, ou même en famille, avec des enfants ou des adolescents. Séjour humanitaire, congé solidaire, mission d’écovolontariat, woofing, chantier participatif, accueil d’enfants à son domicile, accompagnement de personnes isolées, jusqu’au montage de son propre projet : les auteurs vous dévoilent peu à peu la palette de solutions qui s’offre à vous, vous interrogent sur vos motivations profondes et vous révèlent vos capacités, afin de vous aider à vous lancer.

       Au fil de votre lecture, vous allez identifier ce qui pourrait vous correspondre et rencontrer, par leur témoignage, des personnes qui sont passées à l’acte.

       Véronique Bury est journaliste et photographe indépendante. Elle a signé pour le magazine Kaizen le dossier "Voyager autrement" et suivi les pas des Clowns sans frontières dans la jungle de Calais.

       Marie-Noëlle Himbert est scénariste et auteur. Elle a notamment publié chez Actes Sud Marie Curie. Portrait d'une femme engagée, 1914-1918 (2014) et dirige la collection "Je passe à l'acte".

       Philomène Longchamp est graphiste et illustratrice. Elle met son travail au service de projets écocitoyens. Ses dessins invitent la complicité et la perspicacité du lecteur, dans un univers attachant et ludique.


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