• Comment utiliser les écrans en famille (Eléna PASQUINELLI)

                                                               2018    224 p.   21,90 €

       Smartphones, consoles de jeux, tablettes, ordinateurs… : quel est l’impact du numérique sur le cerveau de nos enfants ?
      Comment les écrans affectent-ils leurs capacités de concentration et d’attention ? L’usage d’Internet est-il une aide ou une menace pour leur mémoire ? Améliore-t-il ou entrave-t-il leurs capacités d’apprentissage, à l’école ou ailleurs ? Comment réagir face à l’utilisation simultanée de deux ou trois appareils ? au téléphone posé sur la table où se font les devoirs, ou à côté du lit ? Et pourquoi est-il si difficile de résister à un bon jeu vidéo ou à un texto envoyé tard le soir par un ami ou un camarade de classe ?
      À toutes ces questions de parents inquiets ou désorientés, Elena Pasquinelli, spécialiste de l’apprentissage et des technologies numériques, répond posément et avec clarté, en s’appuyant sur ce que les neurosciences et les sciences cognitives nous permettent de savoir sur les capacités de notre cerveau quand il est confronté quotidiennement aux écrans.
       Tout sur les stratégies à adopter pour favoriser un usage réfléchi des écrans pour nos enfants et… pour nous-mêmes !

       Elena Pasquinelli est chercheuse en sciences cognitives et philosophe, spécialiste de l’apprentissage. Responsable du Pôle Recherche, innovation, expérimentation de La Main à la pâte, chercheuse associée à l’Institut Jean-Nicod (Institut d’études de la cognition de l’ENS de Paris), elle est également membre du Conseil scientifique de l’Éducation nationale.


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  • Le marché de la tomate est un très mauvais exemple de fonctionnement de la mondialisation

    Par Jean-Jacques Netter   21 février, 2018 

    https://institutdeslibertes.org/le-marche-de-la-tomate-est-un-tres-mauvais-exemple-de-fonctionnement-de-la-mondialisatio/

    Nous nous efforçons de regarder à la télévision presque tous les documentaires consacrés à l’économie. Nous avons été suffisamment critique dans notre dernier papier « La télévision montre toujours ce qui se passe mal dans l’économie libre »  pour saluer le dernier documentaire de Jean Baptiste Malet « L’empire de l’or rouge » passé sur France2 le 13/02/2018.  Il décrit le fonctionnement du marché mondial de la tomate à l’heure de la mondialisation.

    La sauce tomate permet de décrire le fonctionnement d’une partie de la  mondialisation économique. Les acteurs sont des gouvernements, des sociétés,  des traders, des gagnants et des perdants. Derrière les bouteilles de ketchup se livre une guerre commerciale planétaire  car tout est permis pour gagner des parts de marché.

    La Chine triche

    En Chine, dans la province du Xin Jiang l’armée chinoise a construit il y a une quinzaine d’années des usines qui produisent des millions de barils de concentré de tomate. L’opération a été menée par un ancien général de l’armée chinoise chargé de mettre au pas les « Ouigours » qui sont des musulmans chinois. Ce sont les italiens notamment la société <Rossi Catelli> qui a fourni à la société <Gaotai Sinochen> des usines clef en main. La chine a payé en concentré de tomate, ce qui a permis à des entreprises italiennes comme « Gino » de produire du concentré de tomate « italien » en rajoutant un peu de marjolaine.

    Pas longtemps après, la société chinoise <Jintudi> s’est mise à vendre du concentré de tomate sous la marque « Gina » reproduisant à l’identique le packaging de la marque « Gino » !

    Ensuite pour augmenter les marges, certains fabricants chinois se sont mis à ajouter de la fibre de soja qui joue un rôle d’épaississant qui peut aller jusqu’à 50% du contenu de la boite. Bien évidemment l’additif ne figure pas parmi les contenus mentionnés sur l’étiquette. Tout cela permet au port de Tanjin d’exporter 1MT de concentré de tomate par an.

    Les Etats Unis développent des usines sans personnel

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  •  "Qu'est-ce qu'on attend?" DVD

    Qu'est-ce qu'on attend ? (169 mn)

    Un documentaire de Marie-Monique Robin

    Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune  française ? C’est pourtant Rob Hoskins, fondateur du mouvement des villes en transition, qui le dit.
    Qu’est-ce qu’on attend ? raconte comment Ungersheim, une petite ville d’Alsace de 2 200 habitants, s’est lancée dans la démarche de transition vers l’après-pétrole en décidant de réduire son empreinte écologique.
    Ce film est un hommage à ces élus locaux, éclairés et courageux, qui savent mobiliser l’enthousiasme de leurs concitoyens dans le sens du bien commun.
    « L'exemple n'est pas le meilleur moyen de convaincre, c'est le seul. » Gandhi (la devise de Jean-Claude Mensch, maire de Ungersheim)
    Bonus :
    plus de 50 minutes en 14 vidéos inédites - Livret 8 pages

    Langue : français - Sous-titres : anglais, allemand, sourds et malentendants
    DVD Multizones

    Le coffret : 19,99 € Questcequonattend_jaq_small 

    LES 21 ACTIONS
    DU PROGRAMME DE TRANSITION

    L’AUTONOMIE ALIMENTAIRE PAR LA RELOCALISATION DE LA PRODUCTION EN BIO
    La commune a acheté un terrain de huit hectares, appartenant à un céréalier (Ungersheim est cerné par mille hectares de blé et de maïs conventionnels) pour le louer à l’association Icare, membre du Réseau national des Jardins de Cocagne (www.reseaucocagne.asso.fr). En sont issus Les Jardins du Trèfle Rouge, une ferme
    maraîchère bio qui emploie une trentaine de salariés, dont vingt-cinq personnes en contrat de réinsertion. Toutes les semaines, ils fournissent 200 paniers et alimentent la cuisine collective municipale, qui prépare chaque jour plus de 500 repas (entièrement bio) pour la cantine d’Ungersheim et de cinq communes avoisinantes.
    Afin d’atteindre l’autonomie alimentaire, la municipalité a aussi créé une Régie agricole dont elle a confié la direction à un ex-jeune vétérinaire reconverti dans la permaculture et le maraîchage. Les Jardins du Trèfle Rouge et la Régie agricole constituent les piliers de la filière « De la graine à l’assiette », complétée par une
    LES 21 ACTIONS DU PROGRAMME DE TRANSITION

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  • Vers un exil fiscal de l'intérieur : comment Macron favorise la "sécession des riches"

    Vers un exil fiscal de l'intérieur : comment Macron favorise la "sécession des riches"Jamais les revenus du capital n'ont été si peu taxés en France. (POOL / AFP / Montage Obs)

    Dans une note sur la réforme de la fiscalité du capital, la Fondation Jean-Jaurès alerte sur le risque d'un "exil fiscal intérieur".

    Par Fondation Jean-Jaurès

    Publié le 20 septembre 2018
     

    Les mesures d'allégement de la fiscalité du capital, entrées en vigueur le 1er janvier dernier, ne sont-elles qu'une gigantesque niche fiscale ? Ces mesures, qui profitent aux 400.000 ménages les plus riches de France, sont la plus forte baisse d'impôts jamais accordée aux "1%", dénonce ce jeudi 20 septembre une note de la Fondation Jean-Jaurès dont "l'Obs" publie ci-dessous des extraits en exclusivité. Le texte montre comment cette réforme va mécaniquement accentuer la concentration des revenus et des patrimoines aux mains des ménages du haut de l'échelle, pour un impact sur l'investissement et l'emploi plus qu'incertain.

    La réforme de la fiscalité du capital : relance de l'investissement ou "sécession des riches" ?

    La politique budgétaire engagée depuis un an privilégie les allégements d’impôt pour les ménages les plus aisés de notre pays. [...] Il s'agit d'une évolution historique. Jamais, depuis la création de l’impôt sur le revenu en France il y a un siècle, les revenus du capital n’ont été aussi peu taxés, relativement aux revenus du travail. Et, pour la première fois depuis l’instauration de l’impôt sur la fortune en 1982, il y a 36 ans, la détention de capital financier cesse d’être soumise à l’imposition sur la fortune. Dans un contexte d’accroissement généralisé des inégalités de revenu et de patrimoine avant impôt, cette politique fiscale interroge. [...]

    Les coûts budgétaires et en matière d’inégalités sont connus : les inégalités de revenu et de patrimoine après impôt vont, à court terme, s’aggraver du fait de cette réforme. D’autre part, ces réformes sont supposées accroître l'épargne en fonds propres des entreprises, et, partant, augmenter l’investissement et la croissance potentielle. Cependant, les gains économiques sont à coup sûr différés dans le temps et hypothétiques. [...]

    Les revenus du capital sortent du système progressif

    La fiscalité sur les revenus du patrimoine diminue fortement, via le passage d’une imposition au barème de l’impôt sur le revenu (IR) à une imposition proportionnelle (flat tax) fixée à 30%, pour un coût estimé à 1,3 milliard d'euros. L'imposition du stock de patrimoine financier diminue également, en raison de la sortie des biens mobiliers (actions, obligations, or, actifs monétaires, etc.) de l’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), pour un coût estimé à 3,2 milliards d'euros. Au total, et dès 2018, ce sont donc 4,5 milliards d'euros annuels d’impôts en moins pour les détenteurs de patrimoine.

    Or, la détention du patrimoine est très concentrée : d’après l’INSEE en 2015, 90% du patrimoine brut est détenu par 50% des ménages ; 47% est détenu par les 10% les mieux dotés et les 1% les mieux dotés détiennent 16% du patrimoine brut total. Enfin, les 10% de ménages aux plus hauts revenus concentrent 64% de l’ensemble des revenus du patrimoine. Par ailleurs, la réforme étant ciblée sur le patrimoine mobilier, elle avantage surtout les "très riches" : au sein des ménages détenant du patrimoine, les ménages les plus riches détiennent davantage de capital mobilier que les autres. [...]

    Au total, d’après les documents transmis par le ministère des Finances aux parlementaires lors des débats budgétaires, la réforme de l’imposition sur le capital bénéficiera, par nature, davantage aux ménages aux revenus déjà importants : 1% des ménages bénéficieront de 44% des gains liés, par exemple, à la mise en place de la flat tax. Le gain moyen issu de la réforme fiscale dans son ensemble, pour les "1%", sera de plus de 10.000 euros par an environ. Pour les 100 contribuables les plus riches, selon une estimation réalisée par Vincent Eblé, président de la commission des Finances du Sénat, le gain serait de 1,5 million d’euros en moyenne (500.000 euros au titre de la flat tax, et 1 million d’euros au titre de l’ISF).

    La réforme se traduit par une baisse très importante des taux d’imposition du capital, qui affaiblit la progressivité de notre système fiscal. Le taux marginal d’imposition au barème de l’impôt sur le revenu des revenus des actifs financiers est divisé par 3,5, en étant réduit de 45% à 12,8%. Ce taux uniforme de 12,8% est même inférieur à la première tranche d'imposition des revenus du travail, fixée à 14% dès que le revenu déclaré atteint 9.807 euros. L’ensemble des revenus du capital financier sort ainsi de la logique de progressivité de l’impôt sur le revenu. Enfin, la détention des actifs financiers ne sera plus imposée du tout, alors que jusqu’à présent le taux annuel d’imposition à l’ISF pouvait atteindre 1,5 %. Il s'agit bien d'un allégement sans précédent dans l’histoire de l’imposition des revenus en France.

    Une baisse d'impôts sans contrepartie

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  • Stop TTIP et CETA - Bulletin d'information

    Manifestant anti-ISDS habillé en loups

    Il y a trois ans, notre mouvement a été déterminant pour stopper le TAFTA, l’accord de libre échange transatlantique. Cela n’a pas été facile. Ensemble, nous avons collecté 3,3 millions de signatures. Des centaines de milliers d’entre vous ont manifesté dans les rues. Nous avons tenu tête aux multinationales, aux lobbyistes, à 28 gouvernements et à la Commission Européenne. Et nous avons gagné !

    Maintenant, nous devons nous y remettre afin d’abattre une fois pour toutes l’ISDS - ces tribunaux d’arbitrage qui étaient l’un des aspects les plus dangereux du TAFTA. Ces trois dernières années ont mortellement affaibli ce système. Pour la première fois, avec un effort ciblé en 2019, nous pouvons nous en débarrasser pour de bon. Une campagne Européenne contre l’arbitrage d’investissement et pour plus de responsabilité des multinationales vient juste d’être lancée pour se saisir de cette opportunité.

    Signez la nouvelle pétition pour mettre fin aux privilèges des multinationales !

       https://stopisds.org/fr/action/

    ISDS est l’acronyme anglais du “Règlement des différends entre Investisseurs et États”. Ce système opaque crée une justice d’exception uniquement accessible aux multinationales et aux super-riches. Ils peuvent l’utiliser pour attaquer les États, et empêcher de nouvelles régulations qui ont pour but de protéger les peuples et la planète. Dans le cas inverse, si ces mêmes multinationales violent les droits humains, les communautés impactées n’ont pas de possibilité d’obtenir justice. C’est une injustice insupportable !

    Certains cas d’arbitrage sont bien connus, comme celui de la multinationale Vattenfall qui réclame 5 milliards (!) d’euros à l’Allemagne pour sa décision de sortir du nucléaire. Mais des centaines d’autres cas scandaleux ne reçoivent que peu d’attention. Et de nouveaux traités comprenant un tel système de justice d’exception en faveur des multinationales continuent d’être signés !  Afin d’y mettre fin, nous devons nous opposer à ces nouveaux accords, et mettre fin aux accords existants - CETA inclus !

    Cette semaine, les multinationales sont rassemblées à Davos, pour le forum économique mondial. Leurs PDG dineront et bavarderont avec les chefs d’État du monde entier jusqu’à vendredi. Parmi les multinationales présentes, on compte Chevron, qui a attaqué l'Equateur afin d’éviter d’avoir à dépolluer les régions impactées par ses activités en Amazonie. Cargill, qui a attaqué le Mexique, après que le gouvernement ait mis en place une taxe sur le sucre afin de lutter contre l’obésité dans le pays. Dow Chemical, qui a attaqué le Canada pour avoir interdit des pesticides dangereux...et des douzaines d’autres.

    Aujourd’hui, nous nous invitons à leur fête. Nos collègues de la campagne “Des droits pour les peuples, des règles pour les multinationales” sont à Davos. Habillé.e.s en costumes de loups, ils vont révéler plus de 40 multinationales présentes au forum économique mondial ont utilisé l’ISDS pour attaquer des gouvernements et ainsi récupéré de larges sommes d’argent public. Certaines de ces multinationales ont violé les droits humains à un ou plusieurs endroits dans le monde, mais les peuples et la planète ne peuvent pas se retourner contre elles !

    Les humains ont besoin de plus de droits, et les multinationales de plus de règles ! Il faut mettre fin aux systèmes de justice d’exception pour les multinationales, et 2019 est l’année pour le faire.

    Bien à vous,
    L’équipe de Stop TTIP

    PS : les États membres de l’UE viennent juste de décider de mettre fin à tous leurs traités contenant un mécanisme ISDS entre membres de l’UE. C’est un premier pas important, auquel nous avons contribué. Augmentons la pression, afin que tous les traités contenant de tels privilèges pour les multinationales soient annulés, et qu’aucun nouveau ne soit plus jamais signé ! 

    Oui, je veux mettre fin aux privilèges des multinationales!

    Plus d'informations sur stopisds.org/fr/.

     
     

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  •  Les déchets (Jean-François NOBLET)

    2013  48 p.  8,90 € dès 6 ans

       Agir pour ma planète. Une collection qui se place du côté de l'action ! Découvre, comprends, expérimente et apprends les gestes simples qui protégeront ta planète. Journaux, restes de repas, emballages, ordinateurs cassés, médicaments, aujourd'hui nos poubelles ont doublé de volume. Mais la capacité de la Terre à absorber nos déchets n'est pas illimitée. Découvrir la décomposition des matériaux ou pratiquer l'art de la " récup " : ce guide te propose plein d'astuces pour réutiliser, réparer, réduire et recycler les déchets. Avec des jeux, des enquêtes, des expériences, donne un petit coup de balai à ta planète.

       Toutes les astuces pour devenir un pro de la « récup » !
      Rythmé en trois temps, ce livre permet de découvrir, de comprendre et d'apprendre les gestes simples qui protégeront la planète :

    • Je découvre :
    De quoi sont composés nos déchets ? Quel volume en jette-t-on par an ? Où vont-ils une fois collectés ?
    • Je comprends :
    Qu'est-ce que le biodégradable ? Comment fonctionne une décharge ? Pourquoi les déchets mettent-ils la nature en danger ?
    • J'agis :
    Des gestes simples à faire au quotidien pour réduire ou donner une seconde vie à ses déchets.

      Dans cette collection, l'enfant devient acteur : de nombreuses activités manuelles et expériences sont en effet proposées. Il apprendra à disséquer une poubelle, à faire son compost, ou encore à se fabriquer des jeux pour recycler d'anciens objets ! 
     
      Jean-François Noblet préfère l’école du scoutisme laïc à celle qui l’'ennuie pendant la semaine. Il fonde en 1972, avec 4 amis, la Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature, section Isère (FRAPNA). Il fait son service civil à l’Office National des Forêts et devient le premier objecteur de conscience à intégrer une association de protection de la nature. Animateur, puis directeur de la FRAPNA-Isère jusqu’'en 1989, il lance en août 1985 une campagne nationale de protection des chauves-souris et devient un spécialiste des molosses de Cestoni. Puis il devient conseiller technique environnement au Conseil général de l’Isère. Là, il réussit quelques jolis coups dans cette collectivité : manger bio à la cantine, routes durables, corridors biologiques, bibliothèque écologique, arrêt des pesticides en bord de voirie, etc. Fondateur de toute une série d’'associations de protection de la nature (CORA Isère, Jeunes et Nature, La Sève, Grésivaudan Nature, Jeunes et Nature, AVENIR, Le Pic vert) c'’est un optimiste forcené, amoureux de la vie qui pense sauver la planète si vous y participez aussi.
    Il est l'auteur de 13 livres dont le best seller:
       -La Nature sous son toit, Éd. Delachaux et Niestlé.

      Laurent Audouin vit entre Poitiers et Fécamp... Il est beau (dit sa mère), intelligent (dit son père), riche (dit sa comptable)... Bref, il a tout pour agacer... Mais, malheureusement, il est de plus vachement sympa. Bref, c'est trop la classe (en toute modestie, bien sûr) !


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  • Le pouvoir d’influence délirant des dix milliardaires qui possèdent la presse française

    par Agnès Rousseaux 5 avril 2017

    http://www.informaction.info/image-problematique-sociale-qui-possede-les-medias-francais

    https://www.bastamag.net/Le-pouvoir-d-influence-delirant-des-dix-milliardaires-qui-possedent-la-presse

      Dix milliardaires ont pris le contrôle d’une grande partie des médias français. Ces oligarques, venus du BTP, de l’armement, du luxe ou de la téléphonie, ont accaparé les grands quotidiens nationaux, les chaînes de télévision et les radios, pour asseoir leur influence. Avec à la clé, conflits d’intérêts, censures, pressions, licenciements, ingérence malsaine... Cette concentration des moyens de production de l’information entre les mains de quelques uns met en péril l’indépendance de la presse dans notre pays. Et porte ainsi atteinte au fonctionnement démocratique. Comment garantir la liberté de l’information et le pluralisme de la presse ? Résumé d’une situation critique, à l’occasion de la campagne #LibertéEgalitéInformés.

       À qui appartient la presse française ?

       Le secteur de la presse en France est un grand Monopoly. Tout s’achète, tout se vend, les journaux, les télés, les radios. Quelques milliardaires se partagent le gâteau. Résultat : 90 % des quotidiens nationaux vendus chaque jour appartiennent à 10 oligarques ! D’après les calculs de Basta !, les mêmes possèdent des télévisions et radios qui totalisent respectivement 55% et 40% des parts d’audience [1]. Vous avez donc une grande probabilité de lire, regarder ou écouter chaque jour des médias qui appartiennent à ce petit cercle de milliardaires.

    Cela pose plusieurs problèmes. La concentration d’abord. Est-il sain qu’une si grande part de la presse appartienne à quelques personnes, richissimes, faisant partie d’une caste de privilégiés ? L’indépendance, ensuite. Est-il normal que les principaux médias français de notre pays soient entre les mains de marchands d’armes, d’entreprises du luxe, du BTP, de la téléphonie, de banquiers ou de fabricant de toilettes ? Comment ces propriétaires peuvent-ils concilier liberté de l’information et intérêts privés ? Comment TF1, BFM-TV, Le Monde, Libération peuvent-il produire en toute indépendance des enquêtes sur le secteur de la téléphonie, quand leurs propriétaires sont les patrons de Free, Bouygues Telecom et SFR ? Comment les journalistes du Figaro peuvent-ils porter un regard critique sur la politique de défense de la France, quand le propriétaire de leur journal vend des avions de chasse à l’État français ? Enfin, cette situation ne peut qu’encourager la reproduction d’un système économique qui assure la continuité des intérêts financiers de cette petite classe de possédants. Ils constituent une véritable communauté d’intérêt ! Et ce qui motive de riches patrons à créer des conglomérats médiatiques – qui ne rapportent pas vraiment d’argent – c’est d’abord la possibilité d’acheter de l’influence.

    Qui sont ces 10 milliardaires ?

    Ils sont cinq à faire partie du cercle des dix premières fortunes de France : Bernard Arnault, PDG du groupe de luxe LVMH (patron des Echos, du Parisien), Serge Dassault (Le Figaro), François Pinault (Le Point), Patrick Drahi, principal actionnaire de SFR (Libération, L’Express, BFM-TV, RMC), Vincent Bolloré (Canal+). On trouve ensuite Xavier Niel, patron de l’opérateur de téléphonie Free et 11ème fortune de France, qui s’est associé avec Pierre Bergé, héritier du couturier Yves Saint-Laurent, et avec le banquier Matthieu Pigasse, pour devenir propriétaire du groupe Le Monde (L’Obs, Télérama, La Vie...). Matthieu Pigasse possède également Radio Nova et l’hebdomadaire Les Inrocks.

    Martin Bouygues, 30ème fortune de France, est propriétaire du groupe TF1. La famille Mohn, qui contrôle le groupe allemand Bertelsmann [2], est propriétaire de M6, RTL, Gala, Femme actuelle, VSD, Capital,… Viennent ensuite Arnaud Lagardère, propriétaire d’Europe 1, Paris Match, du JDD, de Virgin radio, RFM, Télé 7 jours, et Marie-Odile Amaury, qui possède L’Equipe (et dont le groupe est, par l’une de ses filiales, organisateur du Tour de France notamment). Petite précision : ces deux derniers ne sont « que » millionnaires, avec tout de même une fortune évaluée entre 200 et 300 millions d’euros. A ce « Top 10 », on pourrait aussi ajouter la famille Bettencourt qui finance le journal ultra-libéral L’opinion. Ou le milliardaire d’origine libanaise Iskander Safa, 71ème fortune de France et propriétaire du très réac Valeurs actuelles.
     

    Conflits d’intérêts en pagaille

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  • 2013  140 p.

    L’enfant et les écrans : le rapport de l’Académie des sciences

    Article de l'AFP, paru le 23/01/2013

    Dans son rapport L'enfant et les écrans, qui vient d'être publié, l'Académie des sciences se penche sur l'utilisation des outils informatiques par les enfants et émet quelques recommandations. En substance, il ne faut pas considérer les enfants comme des génies des technologies ni comme des victimes potentielles, mais les adultes doivent les accompagner dans cet apprentissage aujourd'hui indispensable et bénéfique.

    Les nouvelles technologies peuvent réserver beaucoup de bonnes choses à nos enfants, à condition que l'usage des écrans en tout genre soit adapté à chaque tranche d'âge, encadré par les parents et les enseignants puis autorégulé, estiment des experts de l'Académie des sciences. « On voit trop souvent les aspects négatifs, les inquiétudes que les écrans suscitent, mais il existe aussi beaucoup d'aspects positifs », a souligné mardi Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, en présentant à la presse le rapport L'enfant et les écrans.

    Cet avis de l'Académie des sciences est le fruit de deux ans de travail intégrant les enseignements d'un grand nombre de recherches dans les domaines de la neurobiologie, de la pharmacologie, de la médecine ou de la psychologie. L'Académie des sciences y formule 26 recommandations, passant en revue les dangers potentiels des nouvelles technologies pour le cerveau et le psychisme, sans pour autant négliger tous les bénéfices que les enfants peuvent en retirer si elles sont maniées à bon escient. « En tant que médecin, si je propose une recommandation et pas un traitement, c'est bien que le malade ne va pas si mal », sourit Serge Tisseron, psychiatre et psychologue coauteur du rapport.

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  • Six gestes à adopter pour réduire le gaspillage alimentaire

    Psychomédia     Publié le 3 janvier 2019

        Le magazine 60 Millions de consommateurs de l'Institut national français de la consommation a proposé, le 2 janvier, « six gestes à adopter pour ne plus jeter d’aliments » et « préserver en même temps l’environnement et votre porte-monnaie ».

     
    1.    1.  Consommez après la date de péremption

      Les produits affichant les mentions « de préférence avant le » ou « à consommer de préférence avant le » sont encore consommables après la date mentionnée.

      « Consommer le produit au-delà de cette indication est sans risque sanitaire, même des années après. Leurs qualités organoleptiques (goût, consistance…) seront simplement diminuées. »

      « En revanche, si l’étiquette indique “à consommer avant le” ou “avant le”, la prudence reste de mise. » Ces produits peuvent être dangereux pour la santé lorsqu’ils se dégradent. « Cependant, nous avons observé en 2017 que les yaourts – des produits soumis à la DLC – conservent leur qualité trois semaines après expiration de la date limite. »

      Consommer les aliments après la date « meilleur avant » (sauf rares exceptions) pour réduire le gaspillage

    2.  2.  Achetez des invendus

      De grands distributeurs, tout comme des commerçants locaux, se lancent dans la vente d’invendus de leurs stocks.

      « Plusieurs applications facilitent cet échange. Les plus connues d’entre elles, Too Good To Go et Optimiam, proposent de commander en ligne un panier surprise composé des invendus du jour d’un magasin de proximité comme une boulangerie ou un restaurant. Il suffit ensuite de récupérer son achat, le jour même, dans la boutique.

      Les denrées bientôt périmées sont aussi mises en avant directement dans les rayons de certains supermarchés. Pour faciliter la recherche du consommateur, le site web Zéro-Gâchis a développé une carte interactive qui référence ces produits dans près de 230 magasins. »

    3.   3.  Acheter les bonnes quantités

      Se fournir en vrac permet de choisir la quantité exacte dont on a besoin.

      « Un nombre croissant d’enseignes comportent des rayons d’aliments en vrac, notamment des féculents. L’association professionnelle Réseau Vrac a développé une carte interactive qui recense plus de 150 commerces spécialisés dans la vente de produits sans emballage. »

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  • Petit traité d'écologie sauvage (Alessandro PINOCCHI)

    2018    128 p.    14 €

    Des mésanges punks qui se mêlent de politique, Des hommes politiques plus animistes que des Indiens d'Amazonie, Un anthropologue jivaro qui tente de sauver ce qui reste de la culture occidentale, Voici quelques habitants de ce monde nouveau où le concept de "nature" a disparu, où les plantes et les animaux sont considérés comme des partenaires sociaux ordinaires et où le pouvoir n'exerce plus aucun attrait. Après la lecture de ce livre, vous ne regarderez plus jamais les mésanges et les hommes politiques de la même façon.

    Petit traité d'écologie sauvage (Alessandro PIGNOCCHI)

    2018   128 p.  30 €

    Ce coffret contient Petit traité d écologie sauvage, La cosmologie du futur et un ex-libris original.

         Ancien chercheur en sciences cognitives et en philosophie, Alessandro Pignocchi s'est lancé dans la bande dessinée avec son blog, Puntish. Son premier roman graphique,

       -Anent ― Nouvelles des Indiens jivaros,

    raconte ses découvertes et ses déconvenues dans la jungle amazonienne, sur les traces de l'anthropologue Philippe Descola. Son Petit traité d'écologie sauvage décrit un monde où l'animisme des Indiens d'Amazonie est devenu la pensée dominante. La Cosmologie du futur poursuit cette réflexion, en se débarrassant de notre encombrant concept de "nature". Dans une vie antérieure, il a publié chez Odile Jacob

      -L'Oeuvre d'art et ses intentions (2012) et

      -Pourquoi aime-t-on un film ? Quand les sciences cognitives discutent des goûts et des couleurs (2015).


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  • 2017    128 p.    14 €

       Et si le premier ministre se prenait de passion pour les rainettes ? Et si écraser un hérisson par mégarde risquait de déclencher la fureur de son esprit protecteur ? Et si le monde et ses dirigeants adoptaient l'animisme des Indiens d'Amazonie ? La culture occidentale traditionnelle, quant à elle, ne subsisterait plus que dans quelques régions françaises, où un anthropologue jivaro viendrait l'étudier et militer pour sa sauvegarde. De ce parti pris, Alessandro Pignocchi fait émerger un monde où les valeurs s'inversent, les lignes se déplacent et où les rainettes reçoivent enfin la considération qu'elles méritent.

       Chercheur en sciences cognitives et philosophie, Alessandro Pignocchi a entamé sa reconversion dans la bande dessinée grâce à son blog Puntish, dont est tiré ce livre. Son premier roman graphique

      -Anent - Nouvelles des Indiens Jivaros (Steinkis),

    raconte ses découvertes et ses déconvenues dans la jungle amazonienne, sur les traces de l'anthropologue Philippe Descola. Dans une vie antérieure, il a publié chez Odile Jacob

       -L'Oeuvre d'art et ses intentions (2012) et

       -Pourquoi aime-t-on un film ? Quand les sciences cognitives discutent des goûts et des couleurs (2015).


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  •                                                             2018     87 p.    14 €

    Journal de bord d'un écolo activiste

       Ce guide d'un " écolo punk " vous fera voir d'une autre façon la protection de l'environnement ! Entre humour et solutions concrètes, plongez dans l'univers de cet amoureux de la nature radical !

      Véritable petit guide pour résister et agir contre la pollution de notre planète, ce livre vous raconte les expériences de Jean-François Noblet, ce " sale gosse " de l'écologie qui agit depuis 40 ans de façon parfois radicale mais toujours bon enfant et avec beaucoup d'humour !

       Comment diminuer le nombre de chasseurs ? Comment neutraliser les piégeurs ? Comment éviter la publicité dans votre boîte-aux-lettres ou sur votre messagerie ? Comment alerter contre les pesticides ? Comment lutter contre les dépôts d'ordures sauvages ? Comment en finir avec le bruit des motos ? Comment fleurir sa ville ? Comment casser les murs de parpaing pour accueillir les chauves-souris ?...
       Toutes ces questions sont les leitmotivs de cet amoureux de la nature, et il y répond aux travers de ses expériences vécues. Le résultat est drôle, mais aussi utile et concret pour, à notre tour, participer à sauvegarder notre environnement et à protéger, à notre échelle, la faune et la flore qui nous entourent. Plongez dans l'univers de cet " écolo " engagé, illustré par un François Boucq très inspiré !

     

       Précurseur, Jean-François Noblet a fondé en 1972 la Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature, section Isère (FRAPNA). Il lance une campagne nationale de protection des chauves-souris. Vespères de Savi et molosses de Cestoni n'ont plus de secrets pour lui. Il devient ensuite conseiller technique environnement au Conseil départemental de l'Isère. Là, et dès les années 1990, il réussit quelques jolis coups dans cette collectivité : alimentation bio à la cantine, routes durables, corridors biologiques, bibliothèque écologique idéale pour les collèges, arrêt des pesticides en bord de voirie, etc. Il est le fondateur de toute une série d'associations de protection de la nature (CORA Isère, Jeunes et Nature, La Sève, Grésivaudan Nature, Jeunes et Nature, Avenir, Le Pic vert). Aux éditions Plume de carotte, il est l'auteur de

      -La Nature au café du commerce, paru en 2013.

       S'il a commencé dans l'illustration de presse avec des caricatures dans Le Point, L'Expansion ou Playboy, c'est dans la bande dessinée que François Boucq explose véritablement. Il se fait connaître pour ses récits humoristiques, où l'absurde le dispute souvent à la parodie. Il adapte aussi le romancier américain Charyn, explore le western avec Jodorowsky, ou les services secrets du Vatican avec Sente dans Le Janitor. Héritier direct d'un Giraud, Boucq a ouvert des portes dans le dessin réaliste. Au fil des années, cette synthèse entre caricature et rigueur, lisibilité et précision du dessin a donné naissance à un style unique, qui lui permet de faire vivre tous les genres de récit.


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  • SYNOPSIS ET DÉTAILS

    Notre Dame des Landes, LGV Sud-Ouest, autoroute A 65 : trois grands projets d’infrastructures mis en œuvre au nom de l’intérêt général et qui ont suscité de très importants mouvements de contestation. Une question se pose : comment, au juste, se forge aujourd’hui en France cette notion d’intérêt général ? 

    Les réalisateurs ont mené l’enquête en allant à la rencontre des protagonistes de ces controverses : représentants des mouvements citoyens engagés contre ces projets, élus qui les combattent ou les soutiennent, hauts fonctionnaires impliqués dans les décisions, journalistes qui rendent compte de ces conflits. Un film qui interroge le fonctionnement de notre démocratie.

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  •  J'aime ma planète (Jean-François NOBLET)

                                                             2014    40 p.    5,77 € (Poche)  dès 6 ans 

       Tu te soucies de l'avenir de ta planète ? Tu souhaites participer activement à la préservation de l'environnement ? C'est bien, mais il n'est pas facile de changer nos habitudes.
      Ce guide te propose des gestes quotidiens à effectuer pour prendre soin de la Terre. De la chambre à l'école, de tes relations avec tes copains à tes relations avec la nature, cet ouvrage t'aidera à acquérir des réflexes simples, en toute situation, et à devenir un écocitoyen respectueux de la vie et des ressources naturelles. 
     

       Jean-François Noblet est né en 1951 à Clichy (75). Après l'obtention du brevet d'aptitude aux fonctions de directeur de centre de vacances, c'est naturellement qu'il est devenu, à 22 ans, responsable régional nature des Éclaireurs de France (mouvement de scoutisme de France). En 1972, il fonde la section Isère de la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (FRAPNA).

      Jean-François Noblet voyage beaucoup à la recherche, entre autres, de la baleine bleue au Québec, des bisons en Pologne, de la loutre en Écosse, du lynx en Espagne. Il a par ailleurs beaucoup étudié les chauves-souris, sujet de ses nombreuses publications scientifiques. Il collabore à plusieurs magazines dans la presse ("Courrier de la nature", "Wapiti", "Animaux Magazine", "Rustica", etc.) et est l'auteur de nombreux livres toujours consacrés à la faune ou à la flore.

     


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  • Lettre (Fabrice NICOLINO)

                                                                 2017    141 p.    13,90 € 

       Fabrice Nicolino s'adresse à une petite fille de trois ans pour lui parler alimentation. Il raconte notre histoire en une dizaine de chapitres, du paléolithique à aujourd'hui, en passant par les "grandes découvertes", comme la conserve, l'invention des abattoirs industriels, la constitution de groupes puissants, le poids de l'agroalimentaire en France, les effets du lobbyng, etc.

       " Ma poussinette, tu n'as pas encore trois ans, tu ne sais pas encore lire (...) Mais je pense que tu as déjà retenu cette saine leçon de choses : l'empire de la bouffe est monstrueux. Pour la raison simple que tout le monde mange et qu'il est si facile d'empocher de grandioses bénéfices, l'industrie de la nourriture ne pouvait que croître en embellir. Pardon, croître et enlaidir tout ce qu'elle approche de près ou de loin. "
        Après s'être adressé à Raymond, paysan de 90 ans, sur le " vaste merdier qu'est devenue l'agriculture ", Fabrice Nicolino s'adresse à une petite fille de trois ans pour lui parler alimentation.
       Cette fillette, il va lui falloir attendre quelques années pour en profiter, mais cela donne le ton.
       Fabrice Nicolino raconte notre histoire en une dizaine de chapitres, du paléolithique à aujourd'hui, en passant par les "grandes découvertes", comme la conserve, l'invention des abattoirs industriels, la constitution de groupes puissants, le poids de l'agroalimentaire en France, les effets du lobbyng, etc.

       Deux chapitres plus positifs sont au programme de cette " histoire ", notre histoire alimentaire : l'un consacré au mouvement international Slow Food, l'autre à des régimes alimentaires, au Brésil et en Thaïlande, qui montrent leur supériorité sur la malbouffe industrielle.

       Fabrice Nicolino, journaliste et essayiste spécialisé en écologie, signe chaque semaine dans Charlie Hebdo. Il a publié de nombreux ouvrages, dont les très remarqués

      -Bidoche, l'industrie de la viande menace le monde   

      -Qui a tué l'écologie ? et

      -Un empoisonnement universel, comment les produits chimiques ont envahi la planète.
       Ses deux derniers livres,

       -Lettre à un paysan sur le vaste merdier qu'est devenue l'agriculture (Les Echappés) et

       -Ce qui compte vraiment (LLL) ont été de vrais succès de librairie.


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  •  Nous voulons des coquelicots (F. NICOLINO, Fr. VEILLERETTE)

                                                            2018     128 p.    8 € (Poche) 

      "Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l'eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l'estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises.

      Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles moteurs ou cérébraux chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L'exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui préfère la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

      Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans ; la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards ; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Rendez-nous nos coquelicots et nos bleuets ! Rendez-nous la beauté du monde !". Fabrice Nicolino. 

       Fabrice Nicolino est journaliste. Il est notamment l'auteur de
       -Bidoche : l'industrie de la viande menace le monde (LLL, 2009 ; Babel n° 1029),
       -Un empoisonnement universel (LLL, 2014 ; Babel n° 1377) et
       -Lettre à une petiote sur l'abominable histoire de la bouffe industrielle (Les Echappés, 2017).
       
       François Veillerette, militant, élu écologiste dans l'Oise et porte-parole de l'Association Générations Futures a déjà écrit avec Marine Jobert:
       -Le Vrai Scandale des gaz de schiste. Il a aussi publié (avec Fabrice Nicolino)
        -Pesticides, révélations sur un scandale français.

     


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  • 2018    580 p.   35 €

        Nous savons qu'il nous reste peu de temps pour agir. Un nombre toujours plus important de scientifiques nous mettent en garde : dans quelques années, il sera trop tard. Le changement climatique menace de défaire le tissu social, de saper les fondations mêmes de la démocratie et de précipiter la disparition de nombreuses espèces. Dont l'être humain.
       Fort de cette urgence, Drawdown propose une feuille de route à l'usage des gouvernements, des territoires, des villes, des entreprises et de chacun d'entre nous. Plutôt que de baisser les bras, ce livre veut nous aider à surmonter la peur, la confusion et l'apathie, pour passer à l'acte.
      Drawdown désigne le point de bascule à partir duquel la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, après avoir atteint un pic, se met à diminuer d'une année sur l'autre. L'objectif de ce livre est de nous aider à engager cette bascule.
      Pour y parvenir, Paul Hawken et soixante-dix chercheurs ont élaboré un plan inédit : quatre-vingts solutions pour inverser le cours du changement climatique. En décrivant leurs impacts positifs sur le monde financier, les relations sociales et l'environnement, ils nous enjoignent à organiser notre action : commencer par ce qui aura le plus d'impact et construire une stratégie globale. Nous disposons de tous les outils nécessaires, à nous de nous mettre au travail. 
     

       Né le 8 février 1946, Paul Hawken est un des écologistes les plus respectés aux Etats-Unis et un spécialiste du climat. Il est l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels:

      -Blessed Unrest,

      -The Ecology of Commerce ou The Next Economy.

    Il vit à San Francisco.

     


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  • 2018    448 p.   7,90 € (en Poche)

        Les enfants d'aujourd'hui sont devenus une génération "d'intérieur", ils passent plusieurs heures par jour devant les écrans. Les responsables ? L'urbanisation, les nouvelles technologies, la peur du danger. Le résultat ? Une montée en flèche du surpoids et des troubles de l'attention. Les études scientifiques montrent que la nature favorise le développement intellectuel et émotionnel de l'enfant, qu'elle améliore l'estime de soi, réduit le stress, augmente la créativité, stimule les sens...
      Et si nous apprenons à nos enfants à aimer la nature, ils seront plus à même de préserver notre planète. Dans ce livre - une mine d'idées, de jeux et d'astuces - l'auteur propose 10 secrets pour découvrir et aimer la nature.   Découvrez comment :
      -partir à la recherche d'un espace vert ;
      -cultiver un mini-potager ;
      -organiser des clubs de nature ;
      -prendre conscience que chaque bouchée de nourriture qui pénètre dans notre corps est la nature ;
      -regarder le ciel le soir pour comprendre ce que vivent tous les animaux et prendre conscience que nous sommes faits de poussières d'étoiles... 

       Scott D. Sampson est à la fois un grand scientifique et un vulgarisateur hors pair. Biologiste et paléontologue, spécialiste des dinosaures, il a été conseiller de l'émission "Le Royaume des dinosaures" sur Discovery Channel et responsable scientifique des dessins animés Le Dino Train. Il est actuellement conservateur du musée de la Nature et de la Science à Denver.


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  •  Elisabeth LAVILLE

    2014    236 p.    18,90 €

       Nous surconsommons dans tous les domaines : cela ne fait ni notre bonheur individuel, ni notre bonheur collectif.
    Au-delà de la prise de conscience, ce livre montre la voie vers une consommation heureuse.

      Chaque semaine, un Français a le choix entre 1 250 nouveaux livres, 10 nouveaux parfums, 13 nouveaux films, consomme en moyenne une boîte de médicament et 1,5 kilo de viande ! Notre volume annuel de consommation est trois fois plus élevé qu'il ne l'était en 1960.
       Nous sommes devenus accros à la consommation, et cette addiction n'est quasiment jamais questionnée.
        Élisabeth Laville n'est pas une " décroissante ". Mais cette diplômée d'HEC, spécialiste du développement durable, nous explique pourquoi la consommation frénétique d'aujourd'hui est un piège.
    Individuellement, le bien-être décroît avec la consommation de biens matériels une fois nos besoins essentiels assouvis.
       Collectivement, cette course folle épuise les ressources naturelles et dérègle le climat.
       Y a-t-il une alternative ? Oui, et elle est déjà à l'œuvre en France et dans le monde au sein d'entreprises et de villes qui inventent la consommation de demain. Réjouissons-nous : elle nous rendra plus heureux.
       " Un livre très bien documenté, plein d'énergie et d'optimisme, qui donne envie d'agir et nous aide à devenir des consommateurs plus avisés, des citoyens plus motivés, et des humains plus heureux! " Christophe André, médecin psychiatre.

        Élisabeth Laville est la fondatrice d'Utopies, cabinet pionnier dans le conseil en développement durable pour les entreprises, de l'agence de presse citoyenne Graines de Changement et de l'observatoire de la consommation responsable Mescoursespourlaplanete.com. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages dont:

      -L'entreprise verte, Achetons responsable ! et

      -Un métier pour la planète... et surtout pour moi !


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  • Les Français achètent de moins en moins de vêtements neufs

      40 % des personnes interrogées affirment acheter moins de vêtements neufs par souci écologique et éthique.   ©CC0

       Depuis plus de 10 ans, le secteur textile est en perte de vitesse. Les Français achètent de moins en moins de vêtements, par contrainte budgétaire pour 60 % d'entre eux, par souci écologique pour les 40 % restant.

       L’heure est-il à la déconsommation ? Selon une nouvelle étude de l’Institut français de la mode (IFM), depuis 2007, le marché du textile et de l’habillement a perdu 15 % de sa valeur, tous circuits de distribution confondus. Cette année 2018 devrait être particulièrement difficile pour le secteur avec un recul de 2,9 %.

      Cette baisse se traduit par une vraie tendance à la "déconsommation" affirme Gildas Minvielle, directeur de l’observatoire économique de l’IFM. De fait, 44 % des consommateurs interrogés affirment avoir acheté moins de vêtements en 2018, un chiffre qui s’élève à 51 % chez les femmes.

    Le marché de seconde main en boom

      En cause, d’abord, la perte de pouvoir d’achat. 60 % d’entre eux soutiennent que cette déconsommation est "contrainte". Les 40 % restants évoquent une question de "choix", celui de "consommer moins mais mieux", par "souci écologique et éthique" ou une volonté de "désencombrer son stock".

      Une véritable tendance qui profite au marché de seconde main, que l'IFM évalue à un milliard d'euros en France en 2018. Un signal fort pour la fast fashion sur la nécessité d’un changement de modèle.

      Pour les consommateurs qui ont choisi d'acheter moins de vêtements, les prix bas ne sont plus le premier critère d’achat. Ces Français sont désireux de transparence sur les prix et les conditions de fabrications. "La notion de prix bas n’a plus de sens",(https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/grande-distribution-pourquoi-les-prix-bas-ne-payent-plus-145521.html)  explique Élisabeth Laville, fondatrice de Mes courses pour la planète, observatoire de la consommation responsable, "les soldes sont là en permanence, elles ne fonctionnent plus".

    Des stocks qui ne s'écoulent plus

      H&M en est le symbole. Le groupe suédois, dont le modèle économique est basé sur les prix bas et les gros volumes, a accusé une baisse de 22 % de son bénéfice de mars à mai 2018 car il n’arrivait plus à écouler ses stocks. Au contraire, Patagonia, apparenté à des vêtements haut de gamme, a affiché un taux de croissance de 40 % en deux ans, en misant sur l’économie circulaire.

      Ce constat est aussi vrai dans l’alimentation. Une étude de l’Information Resources Incorporated a noté en septembre une baisse de volumes "d’un niveau jamais atteint en cinq ans" dans le secteur. Elle montre que les Français achètent moins de produits alimentaires, mais privilégient la qualité. En témoigne Fleury Michon qui accuse une baisse de 3 points en volume sur le rayon charcuterie mais progresse de 10 sur la charcuterie labellisée français ou bio. 

        Marina Fabre @fabre_marina avec AFP
      © 2018 Novethic - Tous droits réservés

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  •         A méditer !
    Derniers mots de Steve Jobs.....
     Les derniers mots de Steve Jobs, milliardaire, patron d'Apple, mort à 56 ans du cancer du pancréas :
       "J'ai atteint le summum du succès dans le monde des affaires. Dans les yeux des autres, ma vie est une réussite.  

       Derniers mots de Steve Jobs..... Cependant, mis à part le travail, j'ai eu peu de joie. En fin de compte, la richesse n'est qu'un fait auquel je me suis habitué. En ce moment, allongé sur mon lit d’hôpital, et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que toute la reconnaissance et la richesse dans laquelle j’ai pris tant de fierté, a pâli et est devenue insignifiante face à la mort imminente Vous pouvez employer quelqu'un pour conduire votre voiture ou gagner de l'argent pour vous mais c’est impossible d’engager quelqu'un pour supporter la maladie et mourir pour vous.

      Enfin, ma richesse n’est rien de plus qu’un fait dans lequel je me suis habitué.

      Dans l’obscurité, quand je regarde les feux verts de l’équipement de la respiration artificielle et que j'entends le bourdonnement de ses sons mécaniques, je peux sentir le souffle de la proximité de la mort qui m’attend.

      C’est seulement maintenant que je comprends, une fois qu’on a accumulé assez d’argent pour le reste de sa vie, que nous devons poursuivre d’autres objectifs qui ne sont pas liés à la richesse. Ils doivent être quelque chose de plus important : Par exemple, les histoires d’amour, l’art, les rêves de notre enfance… Dieu nous a formé d’une manière que nous pouvons sentir l’amour dans le cœur de chacun de nous, et pas les illusions construites par la célébrité ou l’argent que j’ai gagné, je ne peux pas les emmener avec moi. Je ne peux emporter avec moi que les souvenirs qui ont été renforcés par l’amour.

      C’est la vraie richesse qui vous suivra ; qui vous accompagnera et vous donnera la force et la lumière pour aller de l’avant. L’amour peut voyager a des milliers de kilomètres et c’est ainsi. la vie n’a pas de limites. Bouge-toi où tu voudras. Fais de ton mieux pour atteindre les objectifs que tu souhaites atteindre. Tout est dans ton cœur et dans tes mains.

      Quel est le lit le plus cher du monde ? Le lit d’hôpital. Vous, si vous avez de l’argent, vous pouvez engager quelqu’un pour conduire votre voiture, mais on ne peut pas embaucher quelqu’un pour prendre sa maladie .


       Les choses matérielles perdues peuvent être trouvées. Mais il y a une chose qui ne peut jamais être trouvée quand elle est perdue - "la vie ».
      Quelle que soit l'étape de la vie à laquelle nous sommes actuellement, avec le temps, nous serons confrontés au jour où le rideau se ferme.
     

      Aimez votre famille, votre conjoint et vos amis ... Traitez-les bien. Chérissez les.
       Au fur et à mesure que nous vieillissons, et devenons plus sages, nous réalisons lentement que porter une montre à 300 $ ou 30 $ - les deux donnent la même heure...
        Que nous ayons un portefeuille ou un sac à main de 300 $ ou de 30 $ - le montant à l’intérieur est le même;
       Que nous conduisions une voiture de 150 000 $ ou une voiture de 30 000 $, la route et la distance sont les mêmes, et nous arrivons à la même destination.  Que nous buvions une bouteille de vin à 1000.$ ou à 10 $, la gueule de bois est la même;
       Que la maison dans laquelle nous vivons mesure 300 ou 3000 pieds carrés, la solitude est la même.
       Que vous voyagiez en première classe ou en classe économique, si l'avion tombe en panne, vous tombez avec lui ...
        Par conséquent, j'espère que vous vous rendez compte, quand vous avez des amis, des copains et des vieux amis, frères et sœurs, avec qui vous discutez, riez, parlez, chantez, parlez du nord-sud-est ou du ciel et la terre, .... C’est le vrai bonheur !!
     

    Cinq faits incontestables de la vie:
       1. N'éduquez pas vos enfants à être riches. Éduquez-les pour être heureux. Donc, quand ils grandiront, ils connaîtront la valeur des choses et non le prix.
      2. Mangez vos aliments comme médicaments. Sinon, vous devez manger des médicaments comme nourriture.
      3. Celui qui vous aime ne vous quittera jamais pour un autre, car même s'il y a 100 raisons d'abandonner, il trouvera une raison de se retenir.
      4. Il y a une grande différence entre un être humain et l'être humain.
     Seuls quelques-uns le comprennent vraiment.
      5. Vous êtes aimé quand vous êtes né. Vous serez aimé quand vous mourrez. Entre les deux, vous devez gérer!
     

    REMARQUE: Si vous voulez juste marcher vite, marchez seul! Mais si vous voulez marcher loin, marchez ensemble!
      Vos copains, vos amis gardez-les à tous les stades de la vie et profitez d'une vie saine.


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