• [Exclusif] Bercy publie enfin les pays détenteurs de la dette de la France, et ce n’est pas reluisant. 

    Publié par Philippe Herlin | 6 sept. 2018 | Articles 10118

    https://www.goldbroker.fr/actualites/exclusif-bercy-publie-enfin-pays-detenteurs-dette-france-pas-reluisant-1386

      L’événement est historique : pour la première fois, le ministère des finances consent à rendre public les pays détenteurs de la dette publique de la France. Cette information avait toujours été occultée, je l’avais déploré dans mon ouvrage "France, la faillite ?" en 2010, et le black-out était maintenu depuis. La catégorie "non-résident" (les investisseurs étrangers) n’était jamais détaillée, ce qui empêchait toute analyse approfondie. Discrètement, sans l’annoncer par un communiqué, sans reprise de l’AFP ou d’un média économique, Bercy lâche l’information dans le dernier bulletin de l’Agence France Trésor, l’organisme en charge de la dette de l’État : 

     

     Le tableau des pourcentages concerne les non-résidents. Pour une meilleure lecture des résultats, nous avons tout remis au même niveau dans le tableau qui suit : 

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  • Tribune

    Europe et services publics : un bilan des libéralisations

    Pierre Bauby 18/02/2019

    Depuis plus de trente ans, UE et Etats membres mènent des politiques de libéralisation et d’ouverture progressive à la concurrence de services publics. Sans pour autant évaluer leurs conséquences.

    Depuis les années 1980, l’Union européenne et les Etats membres ont conduit des politiques de libéralisation des services publics de réseau (communications, énergie, transports), avec l’ouverture progressive à la concurrence d’activités jusque-là organisées en situation de monopole national ou territorial.

    Un bilan des libéralisations européennes

       Plus de trente ans après, les institutions européennes et nationales suivent la même orientation, avec les « paquets » législatifs énergie, transports et bientôt services postaux. Mais cela se fait sans évaluation des effets économiques, sociaux et sociétaux de ces politiques. Malgré une demande répétée de nombreux eurodéputés, il n’existe pas d’évaluation d’ensemble des effets de celle-ci dans un domaine pourtant essentiel pour chacun des habitants et citoyens, comme pour la cohésion économique, sociale et territoriale.

       C’est pour commencer à combler ce vide que les députées européennes Marie-Pierre Vieu et Marie-Christine Vergiat ainsi que le groupe Gauche unitaire européenne-Gauche verte nordique (GUE-NGL) du Parlement européen ont demandé une étude portant sur trois secteurs (transports ferroviaires, électricité et services postaux) dans quatre Etats membres aux histoires et situations contrastées (France, Allemagne, Espagne et Slovaquie), avec des chercheurs de chacun des pays. Il en ressort quelques constats et des propositions pour l’avenir qui devraient intéresser les citoyens européens, qui sont tous des usagers de ces services publics.

        A lire L'Economie Politique n°081 - 02/2019

        Un bilan négatif

       Le premier constat met l’accent sur les responsabilités essentielles des Etats membres et de leurs gouvernements : ils négocient et adoptent les règles européennes, ils les transposent et les appliquent ensuite. La Commission européenne joue un rôle clé, compte tenu de son monopole de proposition législative mais, pour l’essentiel, elle ne décide pas et n’est pas le responsable en dernier ressort.

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  •                                                             2016     234 p.    17 € 

       L’érosion de la biodiversité est un fait incontournable, une tragique certitude.
      Au rythme des découvertes actuelles, il faudrait plus d’un millénaire pour décrire la totalité des espèces de la planète. Et l’espèce humaine ?  Avec ces 7 milliards 300 millions d’individus est-elle un succès de l’évolution ? Sans doute, et pourtant… Apparue il y a moins de 200 000 ans, elle est parvenue à elle seule à déséquilibrer l’ensemble de la biosphère érodant la biodiversité, abusant des ressources, modifiant les climats et polluant la nature.
       En partant de ce constat lucide et éclairé, Jean-Marie Pelt veut nous dire que nous sommes tous concernés par le devenir de notre planète et que  c’est en respectant toutes les formes de la diversité que nous parviendrons à réconcilier et unir l’homme et la nature.
       Il nourrit ces pages d’histoires naturelles où se côtoient à loisir l’univers animal et végétal et il nous délivre, en témoin émerveillé et formidable passeur qu’il fut, un message de vigilance, de combat et d’espoir tout à la fois

        Botaniste, pharmacologue, écologiste avant l’heure (il fut président de l’Institut européen d’écologie), Jean-Marie Pelt nous a quittés à la fin de l’année 2015, ce livre est en quelque sorte son livre testament. Il a publié l’ensemble de son œuvre aux Editions Fayard.
     

       Président de l’Institut européen d’écologie, Jean-Marie Pelt fut un botaniste-écologiste qu’on ne présente plus. Écologiste, il l'a été bien avant l’heure et il s'est fait connaître par ses nombreux ouvrages dont les plus récents chez Fayard sont :

       -La Terre en héritage (2000, 2003),

       -Les Nouveaux Remèdes naturels (2001, 2003),

      -L’Avenir droit dans les yeux (2003),

      -Le Nouveau Tour du monde d’un écologiste (2005),

      -C’est vert et ça marche !(2007),

      -Nature et Spiritualité (2008),

      -La Raison du plus faible,

      - Le monde a t-il un sens (2014, co-écrit avec Pierre Rabhi).

      Disparu en 2015, il laisse derrière lui une soixantaine d'ouvrages.

     


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  • 29.10.2018

    Fourchette Power : le mouvement pour changer chaque jour les pratiques agro-alimentaires grâce à votre fourchette

    http://www.mescoursespourlaplanete.com/Actualites

    Fourchette Power : le mouvement pour changer chaque jour les pratiques agro-alimentaires grâce à votre fourchette

       Qui a dit que nous, consommateurs, étions impuissants face aux pratiques agro-alimentaires d’aujourd’hui ? Trois fois par jour, par nos choix alimentaires et donc nos courses, nous avons le pouvoir de réduire nos impacts environnementaux, de militer pour un autre modèle d’agriculture ou encore de faire pression sur nos marques et enseignes pour des produits plus responsables.
       Le mouvement #FourchettePower, initié par la Ruche Qui Dit Oui !, invite les consommateurs à partager sur les réseaux sociaux leurs petites actions quotidiennes en faveur d’un modèle agricole plus durable. Il peut s’agir de manger biologique pour favoriser des pratiques agricoles moins consommatrices en pesticides, de réduire sa consommation de viande pour faire appel à des aliments moins gourmands en eau et ressources céréalières ou encore de refuser les œufs de poules en cages pour inciter les distributeurs et industriels à diminuer la maltraitance des animaux d’élevage.

      Les impacts de ces petites actions ? En cinq ans, le marché alimentaire biologique a augmenté de 82% en France. Face aux pressions des consommateurs et associations, de nombreuses enseignes ont notamment banni les œufs de batterie.
        Pour partager leur engagement quotidien, des personnalités engagées ont rejoint le mouvement Fourchette Power, comme le chef cuisinier Thierry Marx, l’auteure Marie Cochard ou encore les YouTubeurs Lénie Chérino et Mathieu Duméry. Vous pouvez découvrir leurs messages et actions dans ces vidéos YouTube !(https://www.youtube.com/watch?v=ZXKK51pbp3U&list=PLSe3c42ks_2kDb7GVijwHlQpLvwDm5TD5&index=9)


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  •                                                           2017     160 p.    15 € 

       La France compte déjà plus de 6500 éoliennes et il est prévu d'en installer au moins 20000 dans les prochaines années. Des machines de 180 mètres de haut faites pour durer longtemps.
      Ingénieur et spécialiste du sujet, Jean-Louis Butré propose aux citoyens de se poser les questions suivantes : pourquoi importer ces machines pour produire une électricité supplémentaire qui coûte deux fois plus cher ? Pourquoi, alors que la France exportait encore il y a peu 15% de sa production, l'implantation de ces engins conduit-il à importer de l'électricité ?
      Pourquoi cette industrie est-elle aussi lourdement subventionnée ? Qui se cache derrière le puissant lobby des promoteurs éoliens ?
      Pourquoi ne dit-on pas que les éoliennes produisent indirectement du gaz à effet de serre et que l'électricité d'origine éolienne est de mauvaise qualité ?
      Quel est l'impact de l'éolien sur les comptes désastreux d'EDF ?
      Au final, par delà le scandale économique et démocratique, le lecteur découvre effaré qu'au gré de marchandages entre des communes, des propriétaires et des promoteurs, la France est en passe de subir un véritable massacre de ses paysages sans le plus petit avantage pour l'intérêt général. 
     

       Ingénieur de l'Ecole Supérieur de Physique et de Chimie de Paris, dirigeant de plusieurs structures dans le domaine de l'énergie, Jean-Louis Butré est président de la Fédération Environnement Durable et de l'ONG EPAW qui regroupent ensemble plus de 2000 associations de lutte contre les éoliennes en Europe.


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  • 2018     304 p.    20 €

       La terre se réchauffe dangereusement et si nous ne faisons rien, demain verra la fin du monde. En matière de climat, le marché de la peur est florissant. Une peur bien utile, véritable instrument de pouvoir fondé sur la manipulation des émotions au détriment de la raison. Faut-il en effet rappeler quelques-unes des prophéties émises en 1970 par les premières assises écologistes du " jour de la Terre ", pour l'horizon de l'an 2000 : plus une goutte de pétrole, généralisation des famines sur tout le globe et réduction de l'espérance de vie à 49 ans aux Etats-Unis... Sans oublier le cri d'alarme lancé en 2008 par Al Gore, prix Nobel de la Paix 2007 et ancien vice-président américain, qui annonçait la disparition totale de la calotte glacière estivale au pôle nord en 2013... Pour François Gervais, s'il y a une urgence, c'est celle de retrouver nos esprits... scientifiques. Car, contrairement à ce que disent les responsables du GIEC, il est absolument faux d'affirmer qu'il existe un " consensus " des chercheurs autour des questions climatiques. Ce livre le prouve en détails. Le catastrophisme des modèles virtuels actuels, source de politiques énergétiques dispendieuses dont certaines n'ont de durable que l'affichage, est en revanche une vraie catastrophe annoncée.

       François Gervais est professeur émérite à la Faculté des Sciences et Techniques de l'Université de Tours. Il a été Expert reviewer du rapport AR5 du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Il est vice-président de Centre. Sciences, Centre de diffusion de la culture scientifique, technique, industrielle en Région Centre-Val de Loire. De 1996 à 2012, il était directeur d'un Laboratoire labellisé UMR 6157 CNRS qui a développé des recherches axées entre autres sur la spectrométrie infrarouge et les matériaux pour l'efficacité énergétique.

      De 2005 à 2011, il était conseiller scientifique du Pôle de Compétitivité S2E2, Sciences et Systèmes de l'énergie électrique. De 1982 à 1996, il était maître puis directeur de Recherche au CNRS et sous-directeur du Centre de Recherches sur la Physique des Hautes Températures LP 4212 CNRS. Il est auteur ou coauteur de 236 publications dans des revues internationales à comité de lecture. Il a publié 6 livres,

      -l'Innocence du carbone chez Albin Michel,

    d'autres sur les matériaux pour l'énergie, le climat et la programmation chez Lavoisier, Sybex ou Scholar's Press. Il est médaillé du CNRS en thermodynamique, lauréat du Prix Yvan Peyches de l'Académie des Sciences et officier dans l'Ordre des Palmes Académiques.


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  • 11.12.2018

    Obsolescence DÉprogrammée avec Produits Durables 

     
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      Face à l’augmentation des dépenses des Français en biens de consommation, à la baisse du pourcentage (http://www.qqf.fr/uploads/infographiesHTML/598c71e079d00/index.html) d’objets réparés et réutilisés et à la baisse de la durée de vie de nos biens, deux entités ont décidé de militer contre l’obsolescence programmée qui régit notre quotidien.
       Ainsi est née « Produits Durables » (https://www.produitsdurables.fr/), une plateforme en ligne développée par les associations HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) et CommentReparer.com.

    Obsolescence DÉprogrammée avec Produits Durables

       Grâce à un système de notation qui combine les avis des consommateurs et les « avis qualifiés » d’experts, les marques sont notées par catégorie de produit d’une à cinq étoiles sur trois critères : solidité, support/SAV et réparabilité. Les catégories de produit sont nombreuses et ne concernent pas seulement l’électroménager, mais aussi le textile, en passant par les jouets pour enfants ou encore le mobilier. Cependant, la plateforme met les consommateurs en garde sur le niveau de précision des notations, puisqu’elles concernent les marques, et non pas les modèles de produits, dont les gammes peuvent être plus ou moins étendues d’une catégorie de produit à une autre.
       On y trouve aussi de nombreux guides pratiques concernant tant le choix du produit, que les garanties associées et solutions de réparation, permettant d’augmenter la durée de vie de nos produits. En effet, l’obsolescence programmée (http://www.qqf.fr/uploads/infographiesHTML/598c71e079d00/index.html) ne concerne pas seulement l’électroménager et les objets numériques. Les fabricants utilisent également ces pratiques dans le textile et même dans l’alimentation, au travers de dates de péremption anticipées.

       Enfin, le site donne aussi des clés sur la question de fin de vie des produits, qui est l’une des phases les plus polluantes du cycle de vie de nos biens.
       Ainsi, Produits Durables met à la disposition de tous les consommateurs en quête de transparence, des solutions, des conseils, et une opportunité de s’exprimer sur la qualité des produits qui inondent notre marché.

     

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  • Une nouvelle campagne européenne pour contrer le pouvoir des multinationales

      Pour signer la pétition: https://france.attac.org/se-mobiliser/stop-impunite-des-multinationales/article/une-nouvelle-campagne-europeenne-pour-contrer-le-pouvoir-des-multinationales?pk_campaign=Infolettre-1773&pk_kwd=une-nouvelle-campagne-europeenne

    mardi 5 février 2019, par Maxime Combes
     
    Le 22 janvier, à l’occasion du Forum économique mondial de Davos, Attac France s’est engagé dans une campagne européenne qui réunit des centaines d’associations, syndicats, et mouvements sociaux. Objectif : poursuivre le travail de sape contre les mécanismes d’arbitrage privés qui octroient des privilèges et une impunité aux entreprises multinationales et, dans le même temps, soutenir l’adoption de régulations internationales contraignantes.

      Plus de 3400 traités et accords protègent en effet les investissements des multinationales tandis qu’aucun texte international juridiquement contraignant ne garantit qu’elles respectent les droits humains et de l’environnement, ni ne garantit l’accès à la justice pour les populations victimes de leurs agissements. Devenues de très puissants acteurs économiques et financiers, aidées de gouvernements qui sont devenus leurs obligés, les multinationales disposent de droits et de pouvoirs étendus, tant sur nos vies que sur la planète.

     Comment les désarmer ? La campagne « Des droits pour les populations, des règles pour les multinationales » vise à passer la vitesse supérieure : il est temps, et il est possible, de réduire les pouvoirs des multinationales et d’en redonner aux populations et aux pouvoirs publics. Ne serait-ce que parce que les dispositifs de règlement des différends entre investisseurs et États (en anglais Investor-State dispute settlement, ISDS) sont déjà très largement délégitimés aux yeux de l’opinion publique.

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  •  Prélèvement à la source...

    : Sens et Symboles <newsletter@lessymboles.com

     


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  • 2017  112 p.    8 € (Poche)

      Voilà un petit livre qui va à coup sûr passionner les adolescents. Pas seulement parce qu'il propose un état des lieux parfaitement clair de la planète – ce qu'ils ne trouvent pas encore à l'école ni dans les médias –, mais surtout parce que la nécessaire révolution des modes de pensée les concerne au premier chef.

      La raréfaction du pétrole et le réchauffement climatique vont tout changer : habitat, transports, alimentation, métiers, façons de vivre et de consommer.

      Catastrophe écologique puis sociale ? Si rien n'est fait, assurément. Mais aussi merveilleuse occasion de libérer sa créativité et son imagination, et de réfléchir en toute connaissance de cause à son métier de demain. Les " drogués du pétrole " que sont les parents d'aujourd'hui auront-ils des enfants plus clairvoyants et plus sages ? Ce livre peut y contribuer.

    Jean-Marc Jancovici est ancien élève de l'École polytechnique, ingénieur-conseil et enseignant.


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  • L'eau que nous sommes (Pierre RABHI,

    2018    240 p.    16 €

     

    Un élément vital en péril
     
      « Vous êtes et nous sommes tous de l’eau », répond souvent Pierre Rabhi aux journalistes qui l’interpellent sur cet élément vital.
      L’océan, l’un des poumons de notre planète, est en grand danger. Les humains l’ont trop longtemps considéré comme une poubelle, tout comme les mers et les rivières. L’agriculture intensive, l’utilisation massive d’engrais chimiques sont la principale cause de pollution et de consommation de l’eau douce. En France, les pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau et des nappes phréatiques.
       Les quelque 60 chercheurs, agriculteurs et acteurs de la société civile interrogés pour ce livre le rappellent avec force : l’eau est indispensable a la vie. Chaque jour dans le monde, près de mille enfants de moins de 5 ans meurent d’avoir bu de l’eau insalubre.  
      Objet des convoitises de sociétés multinationales, l’eau est un bien commun qui nécessité une gestion collective. Comment la consommer de façon plus sobre, écologique, équitable et locale ?
      Selon Pierre Rabhi, notre rapport a cette précieuse ressource doit changer : il n’est que temps de prendre conscience de son immense valeur.
     
        Pionnier de l'agroécologie, expert dans la lutte contre la désertification, Pierre Rabhi est l'auteur de 
       -L'Offrande au crépuscule (Éditions de Candide, 1988, primé par le ministère de l'Agriculture),
       -Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010),
       -La Convergence des consciences (Le Passeur, 2016).
      et de bien d'autres ouvrages.

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  •                                                             2016   180 p.   14,90 €  

       Quoi de commun entre Michael Lonsdale le comédien, Jean-Marie Pelt, le biologiste, Edgar Morin le sociologue et Gilles Clément, le paysagiste? Leur amour des jardins, qu'ils veulent défendre et promouvoir. Chacun raconte, dans beau texte, très personnel, la relation qu'il entretient avec le jardin.
       En fonction de leurs domaines respectifs, de leur personnalité, de leur histoire, ces quatre personnalités portent sur les jardins des regards très différents.
      Pour Michael Lonsdale, le jardin renvoie à l'enfance, à certains films tournés en Angleterre, à la méditation autour de figures chrétiennes telles que sainte Thérèse ou François d'Assise.
       Il évoque pour Jean-Marie Pelt un grand-père merveilleux qui le lui a fait découvrir et qui l'a conduit à la recherche scientifique et la découverte de l'écologie. Il voit dans le jardinier celui qui sait faire vivre ensemble les plantes qui s'aiment.
       Pour Gilles Clément, le jardin est un espace d'expression, de contestation, de remise en cause de la société de consommation. Edgar Morin, lui, voit dans le jardin une oasis de liens amicaux, le symbole d'une civilisation du « bien vivre ».
       En fait pour tous, les jardins sont des lieux d'expression de défense de la biodiversité, où se créent et se vivent des relations d'amitié.

       Michael Lonsdale est comédien. Il a joué avec les plus grands metteurs en scène et cinéastes. Il a coécrit les livres

       -Des jardins et des hommes et

       -Écoutons la nature avec Patrick Scheyder.


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  • 2018    192 p.  6,90 €

       Jean-Marie Pelt s’attache ici à nous parler d'écologie avec une approche tout empreinte de spiritualité. Il nous convie à un retour aux origines par le biais des grands textes fondateurs de notre civilisation.   Qu'il s'agisse des trois religions monothéistes, mais aussi du bouddhisme ou des cultes animistes, les écrits et paroles recueillis sont unanimes : l'homme se doit d'être proche de la nature, de la terre-mère, car c'est elle qui le porte et le nourrit.
       Jean-Marie Pelt fait donc entendre ce message, qui mérite d'être médité, envoyé par nos lointains ancêtres.

    Contre ce monde anxiogène et nos modes de vie en perpétuelle évolution, Jean-Marie Pelt nous propose de retrouver les chemins de la spiritualité, de se souvenir de la sagesse de la nature. Psychologies magazine.
     

      Président de l’Institut européen d’écologie, Jean-Marie Pelt (1933-2015) fut un botaniste-écologiste. Révélé au grand public à travers ses chroniques radio sur France Inter et la série documentaire télévisée L'Aventure des plantes, il est également l’auteur de nombreux ouvrages. 


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  • 2018    128 p.   9 €

       Pour comprendre le ressort des inégalités, des destructions environnementales et des souffrances qui ravagent la planète.

      Le capitalisme domine désormais la planète. Les sociétés transcontinentales défient les États et les institutions internationales, piétinent le bien commun, délocalisent leur production où bon leur semble pour maximiser leurs profits, n'hésitant pas à tirer avantage du travail des enfants esclaves dans les pays du tiers-monde. Résultat : sous l'empire de ce capitalisme mondialisé, plus d'un milliard d'êtres humains voient leur vie broyée par la misère, les inégalités s'accroissent comme jamais, la planète s'épuise, la déprime s'empare des populations, les replis identitaires s'aggravent sous l'effet de la dictature du marché. Et c'est avec ce système et l'ordre cannibale qu'il impose au monde que Jean Ziegler propose de rompre, au terme d'un dialogue subtil et engagé avec sa petite-fille. 

    Rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation (2000-2008), Jean Ziegler est actuellement vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Il a notamment publié, dans la même collection,

        -La faim dans le monde expliquée à mon fils (près de 60 000 exemplaires vendus).


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  • 2015     192 p.  14,90 €

       Cet ouvrage est écrit à deux mains par Serge Latouche et Anselm Jappe. Durant toute sa carrière universitaire, Serge Latouche a enseigné l'épistémologie des sciences économiques.
      En se penchant de manière critique sur ces fondements, il s'est rendu compte que l'ensemble des présupposés de l'économie était très mal assuré. Anselm Jappe, quant à lui, est arrivé à une conclusion très proche à travers une relecture des catégories de l'économie, telles que la marchandise, le travail, l'argent ou la valeur, qui sont en même temps des formes de vie sociale.
      La vie économique qui nous apparaît comme la base naturelle de toute vie humaine et le fondement de toute vie sociale existait-elle dans les sociétés précapitalistes ? L'objet même de la réflexion des économistes n'est-il pas plutôt une «trouvaille de l'esprit», une invention, un imaginaire qui a désormais colonisé notre esprit et nos vies ? Si l'économie est une création historique finalement assez récente, comment fonctionnaient les sociétés pré-économiques ?
      Comment s'est inventée, au fil du temps, cette économie dans la pratique comme dans la réflexion ? Réfléchir à un futur différent pour notre société implique de penser l'impensable, de réaliser l'improbable, pour enfin selon le mot de Serge Latouche «sortir de l'économie». Un enjeu majeur pour notre avenir...
     
      Serge Latouche, professeur émérite à la faculté de droit, économie et gestion Jean-Monnet de l'université Paris-Sud est l'un des «contributeurs historiques» de la Revue du MAUSS. Il est directeur du Groupe de recherche en anthropologie, épistémologie de la pauvreté et un des fondateurs de la revue d étude théorique et politique de la décroissance Entropia. II a développé une théorie critique envers l'orthodoxie économique et dénoncé l'économisme, l'utilitarisme dans les sciences sociales et la notion de développement. Il est un des penseurs les plus connus de la décroissance, thème de ses nombreux ouvrages.

      Anselm Jappe a fait ses études à Rome et à Paris où il obtient un doctorat de philosophie. Il enseigne l'esthétique à l'école d'art de Frosinone et de Tours. Ancien membre du groupe Krisis, il a publié de nombreux articles dans divers revues et journaux. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont un important essai sur Guy Debord. Il fait partie du courant de la « nouvelle critique de la valeur » fondant une critique contemporaine du néolibéralisme par une relecture de l'oeuvre de Karl Marx

     


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  • 2014    192 p.   5€ (poche)

      « Jetant un regard rétrospectif sur mon parcours intellectuel, autour d’un objet envahissant et problématique, l’économie, il m’apparaît que mes efforts ont visé à produire ce que les Grecs appelaient une metanoïa, c’est-à-dire un renversement de la pensée.

      Aujourd’hui, il nous faut renverser nos manières de penser. Parce que le monde n’est plus vivable ainsi, que nous le savons mais restons pris dans les schémas capitalistes et productivistes, il nous faut réinventer notre imaginaire pour trouver une nouvelle perspective existentielle. Qui passera par l’après-développement, la décroissance et l’éco-socialisme. »

       Professeur émérite d'économie à l'université de Paris-Sud (Orsay), objecteur de croissance, Serge Latouche est spécialiste des rapports économiques et culturels Nord-Sud et de l'épistémologie des sciences sociales. Il est notamment l'auteur de:
      -La Déraison de la raison économique (Albin Michel, 2001)
      -Justice sans limites (Fayard, 2003).
      -Petit traité de la décroissance sereine (Mille et une nuits).
      -La Mégamachine (La Découverte, 1995),
      -Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et
     -Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010). 
     -Décoloniser l'imaginaire (Parangon, 2011),
      -Chroniques d'un objecteur de croissance (Sang de la terre, 2012)

      -Bon pour la casse (Les Liens qui Libèrent, 2012).

      Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Serge Latouche à Novopress et consacré à la décroissance.Il est le principal penseur français de la décroissance,

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  • 2018     148 p.     15 €

        Que faire face à l'effondrement écologique qui se produit sous nos yeux ? Dans ce petit livre incisif et pratique, l'auteur de Demain s'interroge sur la nature et sur l'ampleur de la réponse à apporter à cette question.
       Ne sommes-nous pas face à un bouleversement aussi considérable qu'une guerre mondiale ? Dès lors, n'est-il pas nécessaire d'entrer en résistance contre la logique à l'origine de cette destruction massive et frénétique de nos écosystèmes, comme d'autres sont entrés en résistance contre la barbarie nazie ?
      Mais résister contre qui ? Cette logique n'est-elle pas autant en nous qu'à l'extérieur de nous ? Résister devient alors un acte de transformation intérieure autant que d'engagement sociétal... Avec cet ouvrage, Cyril Dion propose de nombreuses pistes d'actions : individuelles, collectives, politiques, mais, plus encore, nous invite a considérer la place des récits comme moteur principal de l'évolution des sociétés.
       Il nous enjoint de considérer chacune de nos initiatives comme le ferment d'une nouvelle histoire et de renouer avec notre élan vital.
      A mener une existence où chaque chose que nous faisons, depuis notre métier jusqu'aux tâches les plus quotidiennes, participe à construire le monde dons lequel nous voulons vivre. Un monde où notre épanouissement personnel ne se fait pas aux dépens des autres et de la nature, mais contribue à leur équilibre.
     
        Cyril Dion est le colondoteur avec Pierre Rabhi du mouvement Colibris et de la revue Kaizen. En 2015, il écrit et coréalise avec Mélanie Laurent le film Demain, qui obtient le César du meilleur documentaire en 2016. En 2017, il publie, chez Actes Sud, son premier roman,

      -Imago.

    Il a également publié aux éditions de La Table ronde un recueil de poèmes,

      -Assis sur le fil.


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