• Biens communs (Pierre THOME)

    Biens communs  (Pascal THOME)

    2015    240 p.   13 €

      L'eau, l'air, la terre et les ressources naturelles doivent être considérées comme des biens communs de l'humanité ; dès lors, comment les gérer ?

        Pierre THOME apporte une définition des "biens communs", vocable de plus en plus utilisé, y compris pour les connaissances intellectuelles.

       Puis il en pose la problématique qui est l'appropriation par les sociétés transnationales, le lien avec l'ESS, s'appuyant sur l'exemple concret de la production du Beaufort en Tarentaise. Et il termine par une réflexion conceptuelle sur leur gouvernance.

       Pierre Thomé a travaillé dans l’action sociale, comme éducateur spécialisé, formateur, directeur et enfin chargé de mission auprès du Conseil général du Rhône.  Il vit à Francheville (69).

       Il est l’auteur, pour les éditions Yves Michel, de

        -Créateurs d’utopies

    Résumé :

       L’attribution en 2009 du prix Nobel d’économie à l’américaine Elinor Ostrom a mis en évidence en Europe le concept de bien commun. Le travail d’enquête sur la gouvernance des biens communs conduit dans le monde par E. Ostrom fait ressortir que des hommes et des femmes peuvent être en capacité de s’auto-organiser pour gérer ensemble et sans exclusive des ressources naturelles vitales telles que l’eau et des terres agricoles.

      Entre le tout État et le tout marché, E. Ostrom définit une troisième voie dans la gouvernance des ressources naturelles lorsqu’elles deviennent biens communs. Elle constate que les expériences les plus pérennes observées sont « de riches mélanges d’instrumentalités publiques et privées », allant ainsi à l’encontre de « la tragédie des communs », théorie néo-libérale développée par Garrett Hardin.

      De ce travail d’enquête empirique, elle dégage un certain nombre de principes et de variables à prendre en compte pour évaluer la gouvernance d’un bien commun, principes et variables que l’on peut également appliquer aux entreprises de l’économie sociale et solidaire (ESS).

      Cette proximité nous amène à envisager que l’ESS, par ses valeurs de référence, est la plus à même pour proposer des outils (conceptuels et de gestion) les mieux adaptés au mouvement vers les biens communs lorsque celui-ci apparaît dans la société civile à propos des ressources naturelles vitales et des ressources de la connaissance. Quatre exemples d’entreprises de l’ESS permettront de formuler plusieurs hypothèses en étayage de cette thèse.

    Sources :    Site de l’ADDES addes.asso.fr

     

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