• Et maintenant on mange quoi? (Christophe BRUSSET )

     Et maintenant on mange quoi? (Christophe BRUSSET )

    2018     304 p.  19 €

       Trois ans après le succès de son best-seller, Vous êtes fous d'avaler ça!, Christophe Brusset poursuit son combat contre les dérives du food-business.
      Avec le même sens de l'humour et des anecdotes toujours aussi étonnantes, il dénonce la généralisation de la malbouffe industrielle ainsi que les dégâts provoqués en termes de santé publique.
      Fort de son expertise, il vous explique comment éviter les principaux pièges tendus par les fabricants et leurs lobbies, mais aussi par la grande distribution et ses as du marketing.
      Après avoir levé le voile sur la valse des étiquettes, des labels et autres appellations plus ou moins sérieuses, Christophe Brusset vous accompagne rayon par rayon dans les méandres de votre supermarché.
      Des produits frais aux denrées du petit-déjeuner en passant par les plats surgelés, il multiplie les conseils et les mises en garde. Grâce à son guide de survie en grande surface, vous ne ferez plus jamais vos courses les yeux fermés! «Une boussole indispensable pour manger sain sans se ruiner et survivre dans la jungle de la malbouffe!»
     
       Christophe Brusset, 47 ans, ancien dirigeant au sein de groupes internationaux de l'agroalimentaire, est l'auteur de

      -Vous êtes fous d'avaler ça ! publié chez Flammarion en 2015 et vendu à plus de 60 000 exemplaires. (chroniqué dans ce blog)

       Quelques extraits: 

    Ancien acheteur pour la grande distribution, il dénonçait dans « Vous êtes fous d'avaler ça ! ,  les multiples dérives  dont il a été, pendant vingt ans,  le complice ou le témoin .

    « Piment indien rempli de crottes de souris, thé vert de Chine bourré de pesticides, faux safran marocain, viande de cheval transformée en bœuf, confiture de fraises sans fraises, origan coupé aux feuilles d’olivier, etc. », énumérait-il.

    Il conseillait d'éviter les premiers prix dans les rayons de supermarché.  On est sûr d’avoir de la mauvaise qualité si on paie trop peu. Un steak haché de qualité à 4 euros le kilo, c’est impossible. La bonne stratégie est donc d’éviter les premiers prix. 

    Dans ce nouveau livre, il vous accompagne rayon par rayon dans les méandres de votre supermarché. Des produits frais aux denrées du petit-déjeuner en passant par les plats surgelés, il multiplie les conseils et les mises en garde .

    Il nous apprend, par exemple, à bien lire l'étiquette des pots de miel. S'il est écrit : “mélange de miels originaires et non originaires de l'Union européenne”, cela signifie qu'il vient de Chine, et qu'il n'a de miel que le nom. En réalité, le consommateur avale des sucres, des colorants, des arômes, des pollens, et peut-être même des antibiotiques de synthèse , rapporte Europe 1. Un pot de miel sur trois vendu en grande surface en Europe est frauduleux. 

     Méfiez-vous notamment des soupes et des sauces à base de cèpes. Il arrive en effet que les champignons achetés en Chine à bas prix soient complètement colonisés par les vers, qui sont ensuite broyés dans les préparations. Même dégoût si l'on analyse attentivement la composition des purées de framboises du Chili, qui contiennent des bouts de feuille, mais aussi et surtout des asticots mixés, ni vu ni connu. 

    Quant aux épices, rapporte France Inter, l'auteur témoigne : Pour la fabrication des produits standards, on extrait les huiles essentielles. Après l'avoir fait, il reste un résidu. Ce déchet, des gens un peu malins l'achètent pour le mélanger à des produits en poudre. Il y a quelques années, j'ai acheté des conteneurs complets de poivre épuisés en inde qui ont fini dans des poivres moulus . Pour éviter ces produits de mauvaise qualité, l'auteur conseille d'acheter des épices entières ou de grandes marques.

     L’idéal pour bien se nourrir serait de commencer par fuir les temples de la malbouffe que sont les supermarchés , écrit-il, relayé par le journaliste Timothée de Rauglaudre sur Slate FR. Mais il se veut « pragmatique » : « Ils sont en telle situation de monopole dans la distribution de produits alimentaires, autour des agglomérations et jusque dans les centres-villes, qu’il est strictement impossible  de les éviter.

     Les prix élevés du bio – 79 % plus cher que le conventionnel pour un panier de fruits et légumes, selon une étude de 2017 de l’UFC-Que choisir – rebutent les ménages au budget serré, d’autant plus lorsqu’ils sont touchés par la précarité alimentaire, qui concerne une personne sur cinq en France, d’après un récent baromètre Ipsos-Secours populaire , souligne le journaliste.

      Christophe Brusset n’en est que trop conscient , ajoute-t-il :  Je viens d’un milieu ouvrier et pauvre, je sais ce que c’est que de jongler avec les fins de mois. J’ai connu ça toute ma jeunesse.  C’est pourquoi il s’attache à montrer la voie vers les produits les “moins pires” en supermarché, sans augmenter le montant du ticket de caisse.

      http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2018-11-02/livre-et-maintenant-on-mange-quoi


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