• Les écovillages (Jonathan DAWSON)

    Les écovillages (Jonathan DAWSON)

    2010    166 p.   9 €

       

       Ces dernières années, les écovillages – des communautés locales visant à réduire leur impact écologique tout en optimisant le bien-être et le bonheur des hommes – ont proliféré dans le monde entier. Ils intègrent une multitude d’idées et d’approches radicales qui remontent à Schumacher, Gandhi, l’éco-féminisme et le mouvement de l’éducation alternative.

        Découvrez l’histoire et le potentiel immense du mouvement des écovillages dont voici les grandes lignes :
    • Tirer un apprentissage du meilleur des cultures traditionnelles et indigènes;
    • Économie alternative : banques et monnaies communautaires, simplicité volontaire ;
    • Concevoir avec la nature : permaculture, éco-construction, production d’énergie à petite échelle, gestion des déchets, systèmes de transport à faible impact sur l’environnement, etc. ;
    • Production et traitement de la nourriture biologique locale ;
    • Renaissance de la gouvernance participative à petite échelle, facilitation des conflits, intégration sociale et communauté inter-générationnelle active ;
    • Création d’une culture de la paix, et méthodes d’éducation alternatives.

       Alors que les réserves de pétrole s’épuisent, ce livre nous révèle une façon de vivre véritablement plus écologique et durable, et de recréer du lien social.

       Un livre essentiel, contenant les meilleures références, pour ceux qui souhaitent en savoir davantage sur le mouvement des écovillages !

      Jonathan Dawson est auteur, éducateur et consultant sur le développement durable. Président du Réseau Mondial des Ecovillages (GEN) entre 2005 et 2008, il est actuellement consultant pour les Nations-Unies en Afrique de l'est, travaillant sur les initiatives qui promeuvent les petites et moyennes entreprises. Il vit à la Fondation Findhorn (Ecosse).

      Extrait de la préface à l'édition française de François Plassard

         En me demandant d'introduire la version française du livre de Jonathan Dawson sur les écovillages, l'éditeur Yves Michel me fait un double cadeau.

       Le premier est celui que fait l'auteur à tous ses lecteurs en leur donnant une vision globale des réponses concrètes que des groupes d'humains, en différents lieux de la planète, ont apporté aux défis de la mutation profonde de nos sociétés, en décidant de vivre ensemble et par leurs propres moyens.

       Des réponses tant sur le défi de la crise sociétale (crise du travail, du lien social et du sens) que sur le défi de la crise écologique dans son triple aspect : fin des énergies fossiles, changement climatique et chute de la biodiversité.

       Chacun des exemples présentés combine à sa façon sur la singularité de son territoire : de la production alimentaire réorientée vers l'agro-écologie, de l'habitat réorienté vers l'éco-bâtir souvent avec des matériaux locaux et de l'autoconstruction partielle, une orientation vers plus d'autonomie énergétique adaptée à la particularité de chaque territoire, une orientation de l'éducation et de la santé vers plus de responsabilité et d'autonomie.

       Les résultats de ces laboratoires d'expérimentation que sont ces «communautés intentionnelles», plus connues sous le vocable d'écovillages, parfois d'éco-centres, sont déjà là pour susciter curiosité et enthousiasme, et prouver que c'est possible.

       C'est le premier cadeau du livre de Jonathan Dawson de nous donner envie d'ouvrir nous aussi des nouveaux chemins d'innovation sur nos territoires, en combinant nos aspirations citoyennes à plus de responsabilité, à plus de solidarité, à plus d'autonomie pour ne pas «perdre nos vies à vouloir la gagner», pour ne pas être possédés par les objets et les outils que nous croyons posséder mais qui en retour, nous possèdent par une curieuse inversion du sens.

       Il ne fait pas de doute que cette quantité d'informations disponibles des savoir-faire et des savoir-être communs qui leur a permis d'exister et de se relier entre eux, intéressera en premier ceux qui se reconnaissent dans le groupe sociologique appelé outre-Atlantique «Créatifs Culturels» (Voir Les Créatifs Culturels en France, Éd. Yves Michel, 2007), soit ces citoyens repérés par une enquête de Paul H. Ray aux USA - sur un échantillon représentatif de cent mille personnes pour caractériser les comportements des électeurs socio-démocrates d'un côté, libéraux de l'autre. Quelle ne fut pas sa surprise de voir apparaître dans les entretiens non directifs un groupe sociologique nouveau, inclassable, mais représentant 24% des personnes interrogées (17% pour l'enquête qui a suivi en France, mais sur cinq familles au lieu de trois) se méfiant des messages institutionnels véhiculés avec complicité par les grands médias, préférant s'impliquer localement, sensibles aux débats écologiques et aux modes de vie au plus proche de la nature, revalorisant les valeurs féminines par rapport aux valeurs patriarcales de conquête, de compétition, de contrôle, de maîtrise et d'exclusion, préférant le partage et la simplicité volontaire aux sirènes de la croissance pour le progrès.


    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :