• L'accès à l'eau (Frank DUHAUTOY )

    2015   752 p.  56 €

       Existe-t-il une voie médiane entre marché et solidarité voire un chemin permettant de la dépasser concernant l’accès à l’eau ?

      Cette interrogation constitue le fil conducteur de cet ouvrage aux analyses fondées sur différents ordres et systèmes juridiques.

      L’étude se veut pédagogique afin d’être accessible à tous ceux, juristes ou simples citoyens, intéressés par ce thème essentiel au carrefour de l’économie, de l’environnement et des droits de l’Homme.

      Historiquement, comme en attestent coutumes et droits positifs anciens ou religieux, la fourniture de l’eau oscille entre deux modèles : usage libre / usage approprié. Le droit international tout comme les droits positifs internes contemporains en sont les héritiers en balançant entre les dimensions économiques et vitales de l’accès à l’eau.

      L’ouvrage revisite les discours contradictoires alternant critiques d’une marchandisation de l’élément hydrique et louanges des forces du marché censées assurer un approvisionnement à chacun. Les analyses juridiques développées révèlent que la libéralisation totale du secteur de l’eau est loin de triompher.

      Aide sociales mais aussi nombre de jurisprudences facilitent aux plus démunis l’accès à cette ressource vitale. En effet, l’eau est davantage perçue comme un patrimoine que comme un bien économique qui, avec ses services, relèverait d’un marché débridé.

      En désacralisant le droit de propriété issu de la Révolution française, le concept de patrimoine commun de l’humanité revitalise l’idée d’appropriation simultanée présente au sein du droit féodal occidental. Il s’agit d’une innovation mariant efficacité et respect des droits humains.

      L’analyse se clôt en formulant différentes propositions qui pourraient, à l’avenir, contribuer à améliorer l’existence de centaines de millions, voire de milliards d’êtres humains. 

    Sommaire

    Première partie : L’accès à l’eau, entre droits de l’Homme et droit commercial
    Titre 1 - D’une liberté à un droit
    Titre 2 - D’un bien à un marché

    Deuxième partie : L’accès à l’eau, un solidarisme émergent
    Titre 1 - L’affirmation d’un droit-créance
    Titre 2 - Les limites et le dépassement du marché

    Auteur(s)

    Franck Duhautoy est Docteur en Droit public. Il est également titulaire d’une maîtrise d’histoire romaine et professeur de lycée d’histoire-géographie. Il a consacré sa thèse au droit à l’eau, entre droits de l’Homme et droit des affaires. Il a collaboré au « Programme Lascaux, penser une démocratie alimentaire », programme d’étude en droit sélectionné par le Conseil européen de la recherche.Il est membre de la Société française du droit de l’environnement (SFDE) et de l’European Society of International Law (ESIL).

    droit
    e EditiEd Editions Johanet est une maison d’édition indépendante, créée en 1925, et spécialisée dans les questions relatives à l’environnement et plus particulièrement à l’eau.

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  • Avant que nature meure... (Jean DORST)

    2012   544 p.   29,90 €

       Beaucoup de choses se sont passées depuis que, en 1965, Jean Dorst a publié son fameux Avant que nature meure, analyse vivante et prémonitoire de la crise d'érosion de la biodiversité aujourd'hui avérée. Et appel à l'action : pour que l'homme se réconcilie avec la nature. Les faits donnent raison à cette analyse documentée et réfléchie. Tous ont besoin de la profondeur de ce récit, de son ampleur tant naturaliste qu'historique et géographique, pour être pleinement compris.

      Certes, des avancées réelles ont été obtenues sur le plan des connaissances, de la prise de conscience, de la mobilisation et de l'action. Mais la biodiversité continue de se déchirer. Pourquoi ? Que faire ?

      D'abord, relire Avant que nature meure, qui a conservé toute son actualité, sa pertinence... et sa saveur. 

      Ensuite, s'appuyer sur une synthèse de ce qui s'est passé depuis 1965, sur les développements en matière de connaissance et de protection de la biodiversité, et sur les obstacles qui persistent.

      Avec Pour que nature vive, Robert Barbault prolonge ce récit écologique, avec des rappels fréquents sur les clairvoyances étonnantes d'actualité. Il confirme la réalité de la crise d'extinction de la biodiversité et en précise l'ampleur et les modalités, à la lumière des faits... et des analyses de Jean Dorst.

      Il s'attache ensuite à souligner l'ample mobilisation qui s'est déployée depuis les années 1970, et ouvre la perspective - encore utopique mais qui s'enracine -, de cette réconciliation avec la nature, dans un esprit de solidarité écologique, sur la base d'une éthique de la biosphère.

       Jean Dorst (1924-2001). Ornithologue passionné, grand voyageur, il constate les dégradations des milieux naturels et s'engage : il contribue à la protection des îles Galapagos où il participe à la création de la Fondation Charles Darwin. Elu à l'Académie des sciences en 1973, puis directeur du Muséum national d'Histoire naturelle, de 1975 à 1985, il impulse la rénovation de la galerie de zoologie. Il est l'auteur de très nombreuses publications, dont Avant que nature meure (1965), cri d'alarme qui connut un retentissement mondial. Il défend une écologie politique réconciliant l'Homme et la nature.


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  • 2010     260 p.    20,30 €

       La " biodiversité " recouvre la variété des formes de vie sur terre. Elle est aujourd'hui menacée de toutes parts.  

      Quels sont les enjeux de la protection des espèces et des milieux naturels pour l'avenir de la biosphère et des hommes ?

      Ce livre essentiel répond à cette question, et à bien d'autres encore.

      Comment inventorier la richesse en espèces de la planète (1,6 million d'espèces connues sur un total pouvant atteindre 50 millions) ?

      Comment retracer l'histoire biologique mouvementée d'une Terre en évolution permanente, histoire dans laquelle l'espèce humaine est devenue un acteur prépondérant ?

      Que signifie " conserver la biodiversité" ?

      Comment les idées se sont-elles formées, oscillant sans cesse entre des points de vue différents, sur ce que devraient être les relations des humains avec la nature ?

      Par décision de l'ONU, 2010 est l'année de la Biodiversité. À cette occasion, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature, l'UICN, une organisation qui réunit plus de 80 gouvernements et plus de 1000 ONG, va promouvoir une " Éthique de la Biosphère ". Patrick Blandin, l'un des initiateurs de ce projet, nous livre ici ses propositions pour l'élaboration d'une éthique évolutionniste dans un remarquable et indispensable plaidoyer pour que " Nature vive "...

       Ancien élève de l'École Normale Supérieure, spécialiste d'entomologie et d'écologie, Patrick Blandin est professeur émérite du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris où il a été le premier directeur de la Grande Galerie de l'Évolution. Il est membre du comité directeur de la chaire UNESCO " Développement et Aménagement Intégré des Territoires ".


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  • 2015    150 p.   24 €

       La mise en marché de produits moralement sensibles, comme ceux touchant à l'intimité des personnes, à leur intégrité, à la santé ou au maintien de l'ordre public, est l'objet de cette réflexion collective qui met en regard neuf cas de «marchés contestés».
    Certains de ces marchés contestés sont effectifs, comme dans le cas du tabac, de la pornographie, des jeux d'argent ou des défunts. Certains sont potentiels dans le sens où les poissons génétiquement modifiés, les données personnelles ou le cannabis sont à la recherche des moyens de rendre acceptables les transactions marchandes. D'autres, enfin, sont bannis car la marchandisation des enfants adoptés ou des organes humains reste moralement inacceptable.
       La tension entre les principes marchands et moraux au coeur des marchés contestés est dans chaque contribution éclairée par l'identification des formes de la contestation morale et des dispositifs juridiques, fiscaux, sanitaires, éthiques, rendant possible ou au contraire irréalisable l'édification d'un marché. La prise en compte de «populations fragiles», qu'il s'agit de protéger du marché, mais aussi de protéger par le marché, émerge dans tous les chapitres comme un élément explicatif essentiel des avancées et des reculs des marchés contestés.

       Philippe Steiner est professeur de sociologie à l'université Paris-Sorbonne, chercheur au GEMASS et membre de l'Institut universitaire de France.

    Marie Trespeuch est socio-économiste au département de sciences sociales d'Orange Labs (SensE) et chercheuse associée à l'IDHES-Cachan. 

    Extrait

       Extrait de l'introduction de Philippe STEINER et Marie TRESPEUCH

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  • 2010 496 p. 14 € en poche

    Quel est le point commun entre l'invention de la roue, Pompéi, le krach boursier de 1987, Harry Potter et Internet?

    Pourquoi ne devrait-on jamais lire un journal ni courir pour attraper un train?

    Que peuvent nous apprendre les amants de Catherine de Russie sur les probabilités?

    Pourquoi les prévisionnistes sont-ils pratiquement tous des arnaqueurs?

    Ce livre révèle tout des Cygnes Noirs, ces événements aléatoires, hautement improbables, qui jalonnent notre vie: ils ont un impact énorme, sont presque impossibles à prévoir, et pourtant, a posteriori, nous essayons toujours de leur trouver une explication rationnelle.

    Dans cet ouvrage éclairant, plein d'esprit d'impertinence et bien souvent prophétique, Taleb nous exhorte à ne pas tenir compte des propos de certains « experts », et nous montre comment cesser de tout prévoir ou comment tirer parti de l'incertitude.

    Nassim Nicholas Taleb (né en 1960 à Amioun au Liban) est un écrivain et philosophe spécialisé en épistémologie des probabilités et un praticien en mathématiques financières libano-américain. Il est actuellement professeur d'ingénierie du risque à l'Institut polytechnique de l'université de New York.

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  • Réinventons l'humanité (Albert JACQUART)

                                                                 2014   156 p.   16 €  

      Dans un monde où l'intolérance devient un mode d'action, nous avons plus que jamais besoin de la parole de ceux qui nous rappellent nos valeurs éthiques.
       Avec l'aide de Hélène Amblard, sa complice depuis plus de trente ans, Albert Jacquard nous offre, dans un petit ouvrage qui nous concerne tous, un cri d'alarme sur l'avenir de l'homme. Entre pudeur et émotion, son texte passe de l'évocation de lieux qui lui sont chers à un discours plus général, de l'histoire à l'Histoire, de la culture scientifique à la pensée humaniste.
      Les témoignages de Jacquard sont suivis d'échanges avec Hélène Amblard, à travers lesquels se dessine leur désir de transformer notre société en un espace où l'homme puisse collectivement se réaliser.
      Un an après la disparition d'Albert Jacquard, ce dernier témoignage résonne comme un ultime appel à réinventer l'humanité, indissociable du sens du partage et de la solidarité, pour enfin jouir du bonheur de vivre ensemble. 
       Objecteur de croissance, l'économiste Serge Latouche complète ces vagabondages dans une postface où se mêlent admiration et réflexion.
     
       Albert Jacquard, généticien, est l'auteur de nombreux ouvrages scientifiques, politiques et philosophiques. Il est connu pour ses engagements citoyens et notamment associatifs. Il a fait partie des personnalités humanistes des plus influentes.
      Hélène Amblard, journaliste et écrivain, a collaboré avec Albert Jacquard à de nombreux ouvrages. Militante de léducation populaire, elle anime notamment l'association Pour Tikjda.
      Serge Latouche, professeur émérite d'économie à l'université d'Orsay, philosophe, objecteur de croissance, est l'auteur de multiples textes sur ce sujet et notamment de
      -Chroniques d'un objecteur de croissance (éditions Sang de la Terre, 2012).

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  •  

    Déchiffrer l'énergie (Benjamin DESSUS) !!!!!!

    2014   384 p.  29,90 €

      L'ouvrage se propose d'éclairer en 4 étapes la réflexion sur les questions énergétiques :
    - Donner au lecteur les clefs de compréhension du «système énergétique», depuis les besoins élémentaires d'une société (se chauffer, se déplacer, s'éclairer) jusqu'aux produits livrés aux consommateurs (électricité, gaz, fioul, etc.) à partir des ressources récoltées dans la nature (ressources fossiles, fissiles et renouvelables).
    - Éclairer la dimension « offre d'énergie » en décrivant les grandes filières d'énergie fossile (pétrole, gaz, charbon), fissile (nucléaire) et renouvelable (solaire, éolien, etc.), les rendements comparés de leur transformation, l'impact de leur exploitation sur l'environnement et l'état des réserves fossiles et fissiles.
    - Décrire les questions économiques, au coeur de la gestion et de l'optimisation du système énergétique : coûts de la demande d'énergie et coûts de l'offre d'énergie. En tenant compte des coûts et bénéfices environnementaux et en insistant sur la maîtrise de l'énergie, source importante d'économies d'énergie.
    - Éclairer l'avenir énergétique en retraçant l'histoire des scénarios de prospective des 30 dernières années et les enseignements à en tirer pour comprendre les conditions d'une bonne transition énergétique. 

       Ingénieur et économiste, Benjamin Dessus a occupé pendant une vingtaine d années des postes de direction, d abord à l Agence française de maîtrise de l'énergie (AFME), puis au CNRS où il a animé plusieurs programmes interdisciplinaires de recherche sur l énergie, les matières premières et l'environnement. Il a présidé pendant 8 ans le conseil scientifique du Fonds français pour l environnement mondial. Il est coauteur d'un rapport au premier ministre Lionel Jospin, Étude économique prospective de la filière électronucléaire, avec Jean-Michel Charpin (Commissaire au Plan) et René Pellat (Haut commissaire au CEA). Il est actuellement président de l'association «Global Chance».
    Il est auteur de nombreux ouvrages, le dernier en date étant Sortir du Nucléaire pourquoi et comment ?, avec Bernard Laponche (Le Seuil 2012).
     
        " Ce livre est magistral, et on ne saurait trop le recommander aux lecteurs intéressés par ces questions. Il s'agit d'abord d'un ouvrage à finalité pédagogique, qui apporte quantité d'informations bienvenues : sur les unités de mesure, le bilan énergétique national, les gaz à effet de serre, les déchets nucléaires, etc. Le lecteur y trouvera toutes les précisions qu'il recherche.    

    Mais l'auteur va bien au-delà. Il forge et chiffre le concept d'énergie "grise", celle que l'on ne voit pas, soit parce qu'elle a été dépensée en amont, dans les composants ou les importations de biens ou de services, soit parce que la production d'énergie elle-même a imposé une dépense énergétique. L'empreinte énergétique désigne ainsi l'ensemble des consommations d'énergie impliquées par notre mode de vie, que ce soit directement (consommation finale) ou indirectement (énergie grise).

    Anticipation délirante

       Dans la dernière partie, il fait oeuvre totalement originale en se penchant… sur le passé. Dès les années 1970, certains - dont il était - tiraient la sonnette d'alarme d'une surconsommation énergétique qui n'était pas durable, pour le Nord comme pour le Sud. Ces lanceurs d'alerte ont été moqués, tandis que les pouvoirs publics (et les producteurs d'énergie), anticipant des besoins délirants, mettaient à la trappe tout ce qui ressemblait peu ou prou à une maîtrise de l'énergie. Nous payons cher aujourd'hui, et la planète avec nous, ces choix implicites en faveur d'une croissance gloutonne et irréaliste. Bref, techniquement et politiquement, ce livre est une réussite !"

      Denis Clerc
    Alternatives Economiques n° 341 - décembre 2014 


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  • Philosophie de l'économie (Serge CARFANTAN)

    2014    350 p.  15,57 €

       C'est dans les fins de règne d'un paradigme, avant que nous assistions à l'émergence d'un nouveau, que l'on a droit à une montée aux extrêmes. Nous poussons notre logique jusqu'à rendre nos contradictions manifestes. Dans un monde aussi matérialiste que le nôtre, quand le système économique est au bord de l'implosion, nous avons besoin de comprendre pourquoi nous avons fait fausse route. Il est important d'avoir des idées claires quand la confusion est à son comble. L'auteur nous propose ici de réviser les éléments de base de l'économie, d'en dégager une vision englobante et approfondie. L'enquête menée ici n'était au début que pédagogique. Le séisme de la crise commencée en 2006 et ses conséquences dramatiques à notre époque a précipité une urgence. Un besoin de comprendre cette pagaille du monde de la finance. la nature de 'argent et son rôle. Il fallait entrer dans ce monde étrange de l'argent pour le comprendre. Tout autour de nous, la provocation est forte. Comment se fait-il que nous soyons parvenus à un point tel que tout ne s'évalue plus qu'en terme d'argent et que le sens même des échanges soit à ce point racorni autour de la seule valeur économique ? Est-ce la destinée inéluctable d’un système appelé capitalisme ? Avons-nous perdu le sens de l'échange humain ? Une série de leçons de philosophie de l'économie complètement renouvelées pour comprendre les enjeux de la crise que nous traversons. Les chapitres :

        échange et système économique.    Le don et l'échange.     Croissance, décroissance et développement.    La transparence et le secret.    La société de consommation.    La mondialisation et ses errances.    La dette et l'échange.   La pensée économique.   Les formes de l'échange.    Le pouvoir de l'argent.

        Serge Carfantan enseigne à l'Université de Bayonne et au lycée Victor Duruy à Mont de Marsan, il tient depuis 2000 le site Web Philosophie et Spiritualité qui propose une vision renouvelée de l'enseignement philosophique. Il intervient dans des conférences et il est l'auteur d'une centaine de publications.


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  • 2009    595 p.   10,20€

      Les grandes idées de la modernité européenne - le nationalisme, le communisme, le socialisme, mais aussi le néolibéralisme - ont fait leur temps.

      Aujourd'hui, les Etats-nations ne sont plus en mesure de réguler la mondialisation du travail et des échanges. Et, à l'heure où chaque personne, dans sa famille, sa vie professionnelle et conjugale, ses opinions politiques et ses ambitions propres, est membre de différentes communautés à la fois, le cosmopolitisme est sans doute la prochaine grande idée du XXe siècle.

      Mais ce cosmopolitisme prospectif soulève bien des questions : si les Etats-nations démocratiques s'accommodent si mal de la mondialisation, n'est-ce pas parce qu'elle exige d'eux qu'ils renoncent à leur pouvoir?  

      A l'inverse, comment un régime cosmopolite fondé sur les droits de l'homme - universels et transcendants - peut-il se soumettre à un contrôle démocratique? Avec le souci d'établir les règles d'une politique intérieure mondiale réaliste et critique, Ulrich Beck ouvre un débat capital : le choix de la société à venir.

       Professeur à l'université de Munich, Ulrich Beck est considéré comme l'un des plus grands sociologues actuels. Il est notamment l'auteur de:

       -La Société du risque (Champs-Flammarion, 2003; rééd. 2008) et de

      -Pour un empire européen (Flammarion, 2007).

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  • Cornélius Castoriadus (Serge LATOUCHE)

    2014    96 p.    8€

       Pour Cornelius Castoriadis (1922-1997), nos sociétés sont des « institutions imaginaires » ; l'homme a oublié qu il était lui-même à l'origine des lois qui les fondent (le divin, les ancêtres, l'économie...). Elles sont ainsi dépendantes des formes mêmes qu'elles ont créées. Ce n'est donc qu'en se reconnaissant comme auto-instituées et sources de formes nouvelles qu'elles pourront devenir autonomes. La force de la pensée de Castoriadis, nous dit Serge Latouche, est d'inciter au dévoilement de ces mythologies sociales qui sous-tendent l ordre des choses. La déconstruction de l'idéologie de la croissance, du développement et du consumérisme/productivisme est désormais le préalable indispensable à l'institution par l'éducation d'une démocratie radicale fondée sur l'écologie. Une révolution dont le sujet ne peut être que la société tout entière.

      Serge Latouche est l'un des « contributeurs historiques » de la Revue du MAUSS1, professeur émérite à la faculté de droit, économie et gestion Jean Monnet (Sceaux) de l'Université Paris-Sud 112. Il est directeur du Groupe de recherche en anthropologie, épistémologie de la pauvreté (GRAEEP)3. Il est l'un des fondateurs de la Revue d'étude théorique et politique de la décroissance Entropia.

     Il dirige depuis 2013 la collection Les précurseurs de la décroissance aux éditions Le Passager clandestin.

     Les auteurs réunis dans cette collection constituent les racines de la pensée politique de la décroissance. L'apport de Cornelius Castoriadis à cette pensée est présenté ici par Serge Latouche ; la seconde partie de l'ouvrage est composée d'extraits qui offrent un accès direct son oeuvre.

         1 - « Antiutilitarisme et décroissance. Compte-rendu. », La Revue du MAUSS permanente,‎ 11 août 2010

        2 - Le pari de la décroissance, 2006, présentation de l'auteur.        3 - « Le site du GRAEEP »


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  • Surgissement d'un nouveau monde (Marc

    2012   275 p.  29,50 €

      Le changement de civilisation que nous sommes en train de vivre est rapide et profond, car la rationalité moderne, l'approche patriarcale, et le capitalisme industriel ne sont plus capables de formuler une réponse satisfaisante ni au problème de notre survie collective et de celle de l'environnement, ni aux problèmes sociaux et démographiques de notre monde en ce début de XXIe siècle. En ce sens, ils sont déjà dépassés car ils ne font plus sens.

      La société civile mondiale cherche déjà ailleurs, même si les pouvoirs s'évertuent à la convaincre qu'il n'y a pas d'alternative. Certains sont d'ailleurs en train d'expérimenter un profond réenchantement, une réconciliation corps-coeur-âme. Dans ce groupe de 25 % de citoyens européens et américains, 66 % sont des femmes. Ces changements en cours touchent aux aspects les plus profonds de nos vies comme la relation homme-femme, le sacré, la vérité, le statut de la raison et de la science, mais aussi de la conscience du temps, de l'espace et du bonheur.

      Et en même temps, c'est l'architecture souterraine de la manière de vivre "moderne" qui est en crise. Notre manière de penser trop analytique, mentale et rationnelle ne nous satisfait plus. Il est normal que les citoyens ressentent de l'angoisse car ils sentent bouger les plaques tectoniques sous eux. A un niveau moins profond, mais tout aussi important, la société et l'économie de la connaissance sont comme un turbo qui accélère et approfondit ces changements.

      En modifiant le coeur même de la logique capitaliste et communiste, elle les dépassent, et nous fait entrer dans une logique qui s'avère chaque jour plus différente et où les avantages et les dangers ne seront pas nécessairement ceux que nous percevons aujourd'hui. Les statistiques montrent que 100 millions de citoyens européens et nord-américains changent de valeurs en silence. Ils sont plus concernés par l'écologie, la solidarité sociale, la croissance intérieure et le dialogue des cultures.

       Marc Luyckx Ghisi a eu trois vies. Il a d'abord étudié les mathématiques, la philosophie et la théologie (doctorat) et a été prêtre catholique... jusqu'à son mariage. Il a ensuite été pendant dix ans membre de la fameuse "Cellule de Prospective" de la Commission européenne. Il contribue maintenant à créer de nouvelles structures d'enseignement et est aussi vice-président du groupe des conseillers d'Auroville, au sud de l'Inde. Il vit avec son épouse Isabelle dans les environs de Bruxelles.


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     Voltaire et la liberté d’expression : on se trompe de référence   

    Antonin Benoit   Doctorant en Histoire
    Publié le 22/01/2015  sur Rue 89

     Voltaire par Nicolas de Largillière (Wikimedia Commons/CC)

    Ces jours-ci, nombre d’articles racontent l’explosion des ventes du « Traité sur la tolérance » de Voltaire depuis l’attentat contre Charlie Hebdo, et innombrables sont les références à l’ouvrage et à son auteur par les éditorialistes et intellectuels habituels et par les médias.

    L’envie m’est donc venue d’aller lire directement le texte, histoire de voir de quoi on parle (si vous voulez faire pareil, souvenez-vous que le texte est dans le domaine public, et donc disponible gratuitement dans tous les formats).

    En gros, de me demander pourquoi Voltaire est devenu un totem de la tolérance et de la liberté d’expression, en un moment où il est vrai qu’on a sans doute besoin de se référer à de grands anciens sur ces sujets-là.

    Il n’allait pas « se battre jusqu’à la mort »

    Premier constat, déjà connu mais qu’il est toujours bon de rappeler : Voltaire n’a jamais écrit dans ce texte (ni ailleurs, ni même prononcé) la « fameuse phrase » que l’on reprend partout (« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’à la mort » ), intox déjà ancienne et qui avait déjà été très bien décryptée par Rue89 (pour les plus pressés, en voici le résumé : cela nous vient d’une – mauvaise – tentative de résumer la pensée de Voltaire par une de ses biographes au début du XXe siècle).

    Pourquoi mauvaise ? En grande partie parce que si l’on regarde bien ce « Traité sur la tolérance » et qu’on le compare avec d’autres écrits, on voit un éloge de la tolérance certes, mais essentiellement religieuse, et sous certaines conditions ; qui sont elles-mêmes à bien relativiser quand on les compare à la tolérance et à l’amour de la liberté d’expression que Voltaire lui-même mettait en application.

    Un texte un poil plus ambigu

    Reprenons donc les choses dans l’ordre, avec ce texte plus compliqué qu’il n’y paraît.

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  • 2012   224 p.   20 €

         La crise que nos sociétés occidentales traversent n'est pas seulement une crise financière. Elle est une crise de leurs élites. Depuis une trentaine d'années, celles-ci ne cessent de promettre un retour à un âge d'or sous leur égide, et elles mènent les pays occidentaux à une catastrophe systémique.

      Ces élites resserrent leurs rangs, ferment l'accès au pouvoir et aux postes de responsabilité. Elles sont entrées dans une logique d'appropriation des appareils de décision et écartent consciencieusement toute force susceptible de troubler le festin qu'elles organisent entre elles. Pour légitimer cette crispation sur leurs intérêts, elles ont promu une doctrine économique monopolistique qui réduit l'espace de toute décision politique à un simple acquiescement face à leurs intérêts. La gestion de la crise de la dette, la tyrannie du "triple A", la construction d'une technocratie européenne indépendante des peuples en sont les symptômes les plus évidents. Comme dans la France de 1785, une crise des finances publiques cristallise cette réaction.

      Qui doit rembourser la dette ? Qui la détient ? Les questions posées sont les mêmes, et les mécanismes de la crise aussi. Faute de choisir clairement un modèle de développement soutenable, nos élites en pleine réaction précipitent une crise qui les balaiera. Et ce serait l'avènement de la démocratie liquide.

     Énarque, Éric Verhaeghe a fait partie d'organismes paritaires puis est devenu président de l'APEC en 2009, avant de démissionner début 2011 pour un désaccord de fond avec le Medef.


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  • L'humanitude au pouvoir (Jacques TESTART) !!!!!!!!à faire

                                                                  2015   160 p.   17 €   

       "Humanitude» ? C'est ainsi que Testart dénomme l'étonnante capacité des simples citoyens à réfléchir, à délibérer et à prendre des décisions au nom de l'intérêt commun de l'humanité. Cet état transitoire se manifeste chez les personnes invitées à constituer les conventions de citoyens consultées pour proposer une solution à un problème d'intérêt général. Il s'agit là d'une réalité anthropologique désormais vérifiée dans les nombreux pays qui ont multiplié ce type de conventions. Le livre s'attache à comprendre dans quelles conditions précises une assemblée de citoyens peut produire ce résultat.
       L'auteur peut alors développer un plaidoyer convaincant en faveur d'une institutionnalisation des conventions de citoyens comme procédure ordinaire intervenant dans tous les choix publics. Il s'agirait d'une véritable révolution citoyenne, refondant le politique d'une tout autre manière que celles qui sont habituellement proposées (à savoir : démocratie participative, référendum d'initiative populaire, démocratie directe.).
       Testart répond de façon convaincante aux objections habituellement émises par les responsables politiques quant à la capacité des simples citoyens à prendre ainsi une part active et plus directe à la décision publique. Il montre aussi pourquoi et comment il est souhaitable et possible d'étendre cette forme de participation citoyenne bien au-delà du champ où elle est déjà largement expérimentée (celui des questions écologiques et éthiques soulevées par la mise en oeuvre de nouvelles techniques).


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  • On entend l'arbre tomber.... (Nicolas BOUZOU)

    2013    330 p.  18,95 €

     

        À l’heure où la crise hante les esprits, voici un livre optimiste et stimulant pour nous redonner confiance en l’avenir. Pour Nicolas Bouzou, l’économie mondiale ne traverse ni une crise si une dépression durable mais une formidable transition vers un avenir plus libre et plus prospère.

        Ce qui est assimilé à une crise est en fait une mue, le remplacement d’une société par une autre. Selon lui, nous assistons à une sorte de tsunami de croissance : les nanotechnologies, la biologie, les énergies renouvelables, l’intelligence artificielle vont bouleverser le monde plus que l’ont fait l’imprimerie, la machine à vapeur ou l’électricité... Les organisations qui ne s’adaptent pas disparaîtront : grandes entreprises, assurance-maladie, Éducation nationale...

      En revanche, ceux qui survivent connaîtront d’ici quinze ans un monde d’abondance et de liberté. À la lumière de la grande Histoire, mais aussi de l’histoire de la pensée économique et politique, l’ouvrage tente de dégager les clés qui permettent de survivre dans un environnement si chahuté et d’atteindre l’autre rive :
    - Croire dans le progrès
    - Préférer la nouveauté à la tradition
    - Dépasser nos peurs
    - Ne pas gaspiller nos ressources en protégeant l’ancien
    - Ne pas avoir peur de faire des erreurs mais toujours veiller à les corriger.

       Nicolas Bouzou est économiste et dirige le cabinet de conseil Asterès. Il intervient dans de nombreux médias, en France comme à l’étranger.

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  • Voltaire contre attaque (André GLUKSMANN)

    2014    216 p.    21 €

        Voltaire contre-attaque revisite le plus extraordinaire – le plus contemporain – des attentats littéraires jamais commis en France. Candide ou l'Optimisme. Un petit livre à trente sous. Une bombe. Candide, enfant du hasard, devant le monde qui s'ouvre comme un gouffre, orphelin de " Vestphalie ", donc de nulle part, est le héros de notre temps.
      Candide livre la plus hilarante des odes à la liberté, un hymne magistral à la tolérance, dont les philosophes, réactionnaires comme progressistes, n'ont cessé de minorer l'impact. Glucksmann l'érige en discours de la méthode d'une Europe post-idéologique qui, pour survivre, doit identifier les périls qui l'assaillent et les errances qui la définissent.
      Face à l'ignorance de soi, face aux démissions irraisonnées devant tant de dictatures actuelles, face aux " infamies ", aux fanatismes et aux nihilismes, quelques injections de lumières voltairiennes peuvent aider. " Lis Candide et connais-toi toi-même. "
       
         André Glucksmann a publié une trentaine d'essais dont
      -La Cuisinière et le Mangeur d'hommes
      -Les Maîtres Penseurs,
      -Cynisme et Passion,
      -Le XIe Commandement,
      -La Troisième Mort de Dieu,
      -Dostoïevski à Manhattan,
      -Une rage d'enfant,
      -Mai 68 expliqué à Nicolas Sarkozy (avec Raphaël Glucksmann),
      -La Plus Belle Histoire de la liberté (avec Nicole Bacharan et Abdelwahab Meddeb).
     Son expérience du terrain et sa réflexion, en s'enrichissant mutuellement, donnent aux ouvrages de cet intellectuel voyageur une force et une profondeur impressionnantes.

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  • 2014   363 p.  20 €

        Comment le capitalisme a-t-il fini par imposer son mode de vie au point de paraître naturel ? Peut-on décrire ses fins ? Peut-on penser sa fin ?
       Pour répondre, un homme se dresse, irréductible et inventif.
       Son objectif : ouvrir les possibles de la pensée et de l'action pour démasquer les fins du capitalisme.
      Son amine : l'anthropologie comparée.
      Son style : l'étude archéologique.
       Le capitalisme n'est pas une évolution indépassable. En quatre essais novateurs qui se lisent comme des aventures, David Graeber reconsidère ses fondements et élargit nos horizons.
      Que se passerait-il si la hiérarchie n'avait rien d'une structure nécessaire à la vie sociale ?
      Si le travail salarié était l'héritier direct de l'esclavage ?
      Si la notion de "consommation" exprimait un idéal de destruction ?
      Et si le fétichisme était plus fort et plus rigide dans le capitalisme que dans les sociétés dites primitives ? Graeber interroge, excite, provoque, laissant le lecteur face à une question : comment, aujourd'hui, retrouver le sens des possibles ?
     
       David Graeber, né en 1961, vit à Londres où il est professeur à la London School of Economics, après avoir enseigné à Yale. C'est un activiste, et une des plus hautes figures de la réflexion politique contemporaine, qui a directement inspiré le mouvement Occupy Wall Street. Il est l'auteur d'une oeuvre imposante qui appuie des thèses audacieuses sur un savoir anthropologique et philosophique considérable dont la générosité est à la mesure de son engagement. Ces derniers titres parus:
       -La dette (Les liens qui libèrent, 2013),
       -La démocratie aux marges (Le bord de l'eau, 2014)
       -Comme si nous étions déjà libres (Lux, 2014).

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  •   (Joseph STIGLITZ)

    2003   407 p.  6,90 € (Poche)

      " Aujourd'hui, la mondialisation, ça ne marche pas. Ça ne marche pas pour les pauvres du monde. Ça ne marche pas pour l'environnement. Ça ne marche pas pour la stabilité de l'économie mondiale. " L'auteur de ces lignes ? Le professeur Joseph Stiglitz, prix Nobel d'économie, ancien conseiller de Bill Clinton, qui en novembre 1999 a démissionné de son poste d'économiste en chef et de vice-président de la Banque mondiale :

       " Plutôt que d'être muselé, j'ai préféré partir ", expliquera-t-il. Son livre est un constat qui vaut réquisitoire : preuves à l'appui, il démontre que les règles du jeu économique mondial ne sont souvent fixées qu'en fonction des intérêts des pays industrialisés avancés - et de certains intérêts privés en leur sein -, et non de ceux du monde en développement. Politique d'austérité, libéralisation des marchés des capitaux et privatisations sont appliquées aveuglément, en dépit de leur échec avéré, à tous les pays, en particulier aux pays en transition et du Sud. A lire Joseph Stiglitz, on a le sentiment de comprendre les vrais enjeux du monde d'aujourd'hui, de saisir toute l'urgence d'une réforme en profondeur du statut et des politiques préconisées par les institutions financières internationales.

       Vice-président de la Banque mondiale, Joseph Stiglitz démissionna avec fracas de son poste en 2000. Auréolé d'un Prix Nobel d'économie reçu en 2001, il fait ici le procès des politiques prônées par le Fonds monétaire international. Pour faire face à la crise financière en Asie, pour faciliter la transition en Russie ou pour sauver des pays lourdement endettés, c'est toujours la même thérapeutique libérale qui est appliquée : privatisations, rigueur budgétaire et ouverture des marchés. Ces "solutions archaïques et inadaptées, sans tenir compte des effets qu'elles auraient sur les habitants des pays", sont imposées sans débat préalable, à partir d'une conception dogmatique de l'économie : la supériorité du marché et de la concurrence.
        Avec pédagogie et sur un ton incisif, Stiglitz décrit avec moult anecdotes comment les grands argentiers ont contribué à façonner l'économie mondiale, et dénonce leurs décisions davantage fondées sur les intérêts des pays riches que sur ceux des pays "aidés". S'il ne remet pas en cause pour autant la mondialisation, "potentiellement capable d'enrichir chaque habitant de la planète en particulier les plus pauvres", il réclame une réforme en profondeur du fonctionnement des institutions internationales, pour mettre fin à ce "consensus de Washington" dont l'échec est patent. --Gery Dumoulin

       Joseph E. Stiglitz est l'un des économistes les plus influents et les plus écoutés au monde. Il est l'un des rares à nous mettre en garde, depuis plusieurs années, contre le fanatisme du marché et la financiarisation de l'économie. Prix Nobel en 2001, il est notamment l'auteur de 
       -Quand le capitalisme perd la tête (Fayard, 2003),
      -Un autre monde. Contre le fanatisme du marché (Fayard, 2006),
      -Le Triomphe de la cupidité (Les Liens qui Libèrent, 2009 ; Babel n° 1042)
      -Rapport Stiglitz (Les Liens qui Libèrent, 2010).

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  • 2014    512 p.  26 €

        Les règles du grand jeu de l'économie mondiale sont en train de changer. Le capitalisme se meurt et un nouveau paradigme qui va tout bousculer est en train de s'installer : les communaux collaboratifs. 
      C'est une nouvelle économie collaborative qui se développe où la valeur d'usage prime sur la propriété déjà très implantés avec l'auto-partage, le crowfunding, les A.M.A.P., le couchsurfing, les producteurs contributifs, d énergie verte ou même d'objets avec les imprimantes 3D offrent un espace où des milliards de personnes s engagent dans les aspects profondément sociaux de la vie. Un espace fait de millions (au sens littéral du terme) d'organisations autogérées qui créent le capital social de la société. Ce qui les rend plus pertinents aujourd hui qu'à tout autre époque, c'est que le développement de l'internet des objets optimise comme jamais les valeurs et les principes qui animent cette forme d'autogestion institutionnalisée.
       Sans même que nous en ayons conscience, l'internet des objets est déjà omniprésent dans notre quotidien. Il se matérialise par ces milliards de capteurs disposés sur les ressources naturelles, les chaînes de production, implantées dans les maisons, les bureaux et même les êtres humains, alimentant en Big Data un réseau mondial intégré, sorte de système nerveux planétaire. 
       En parallèle, le capitalisme, miné par sa logique interne de productivité extrême, rend le coût marginal qui est le coût de production d'une unité supplémentaire d'un bien ou d'un service quasi nul. Si produire chacune de ces unités supplémentaires ne coûte rien, le produit devient donc quasiment gratuit et le profit, la sève qui fait vivre le capitalisme, se tarit. Avec l'émergence d'une vaste classe de « prossomateurs » - consommateurs devenus des producteurs contributifs c'est pour Jeremy Rifkin, les premiers signes que l'ère capitaliste d'abondance dans laquelle nous vivons arrive à sa fin...
      Certes, rien n'est joué. Le capitalisme tente d'étouffer les communaux en multipliant les nouvelles barrières en brevetant tout, du vivant à la manipulation des atomes. Le changement climatique menace. Ce livre est aussi un appel à l'action individuelle et collective.

      Jeremy Rifkin montre ici la force et la cohérence de sa pensée et dessine ce nouveau paradigme collaboratif qui mènera à une société intelligente et durable ...
       

       "Dans La Nouvelle Société du coût marginal

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  • La démondialisation (Jacques SAPIR)

    2012    256 p.  8 € (en Poche)        

       Face à la crise globale du capitalisme, on voit désormais le FMI, des gouvernements ou des économistes célèbres brûler ce qu’ils ont adoré ? le marché ? et réhabiliter l’État qu’ils honnissaient. Nous vivons en fait l’amorce d’une « démondialisation ». L’histoire, la politique et les nations reprennent leurs droits avec le retour des États, que l’on disait naguère impuissants, et le recul des marchés, que l’on prétendait omniscients. Ce mouvement réveille de vieilles peurs. Et si cette démondialisation annonçait le retour au temps des guerres ?

       Ces peurs ne sont que l’autre face d’un mensonge qui fut propagé par ignorance et par intérêt. Non, la mondialisation ne fut pas, ne fut jamais « heureuse ». Le mythe du « doux commerce » venant se substituer aux conflits guerriers a été trop propagé pour ne pas laisser quelques traces… Mais, à la vérité, ce n’est qu’un mythe. Les puissances dominantes ont en permanence usé de leur force pour s’ouvrir des marchés et modifier comme il leur convenait les termes de l’échange. Dans ce fétichisme de la mondialisation, il y eut beaucoup de calculs et de mensonges. Il faut donc établir le vrai bilan de cette mondialisation ? de ces apports et de ces méfaits ? pour penser rigoureusement la phase suivante qui s’ouvre.

       Ce livre propose précisément les voies d’une démondialisation pensée et ordonnée par une nouvelle organisation du commerce et des relations financières internationales.      

        Le discours politiquement correct a installé l’idée que la « mondialisation » libérale (par lalibéralisation des échanges et de la finance) était un « phénomène » quasi naturel dessinant leprochain cadre universel et éternel où se poursuivrait l’histoire de l’humanité. Cette «mondialisation », que dans le reste du monde on dénomme « globalisation », n’est en fait qu’unmoment de l’histoire construit par une série de choix politiques inaugurée en 1973, avec l’abandondu système monétaire international de Bretton-Woods (1944). Et ce moment est en train des’achever !

       Loin d’avoir dispensé les prétendus bienfaits des « marchés libres », la globalisation en a manifesté la nocivité en plongeant les nations dans de multiples impasses économiques, écologiques, sociales et géopolitiques.

      Les pays émergents qui en tirent le plus grand profit, notamment en Asie, sont ceux qui déploient des stratégies de développement national en rejetant la « loi du marché », tout en profitant de la soumission volontaire ou forcée des autres pays à cette même loi.

       Ces deux évidences conduisent vers une déglobalisation inéluctable, chaque pays ayant un intérêt manifeste à déployer des stratégies nationales et à se prémunir contre les effets destructeurs de la libéralisation financière et du libre-échange. A défaut d’être pensée, cette déglobalisation peut se faire dans le désordre et l’affrontement des nationalismes. C’est à conjurer cette perspective que s’attache l’auteur en dessinant une déglobalisation articulée sur une nouvelle organisation du commerce international et de la finance internationale. (Babelio)

       Jacques Sapir, économiste, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, et à l'Université de Moscou, a notamment publié :

       -Les Économistes contre la démocratie (Albin Michel, 2002),

       -Les Trous noirs de la science économique (Seuil, « Points Économie », 2003),

       -Quelle économie pour le XXIe siècle ? (O. Jacob, 2005),

       -La Fin de l’eurolibéralisme (Seuil, 2006)

       -Le Nouveau XXIe siècle (Seuil, 2008).

     


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  •   

    Générations pub (Julien INTARTAGLIA)

    2014    150 p.   25 €

       Nous ne naissons pas consommateur, nous le devenons. C'est le fruit d'un apprentissage qui peut être conscient ou non.
      En effet, très tôt dans notre vie, nous sommes exposés à de multiples contenus de marques, que ce soit à la télévision, dans la rue, dans les films, les jeux vidéos, les magasins, par le biais de la famille, à l'école ou sur Internet. Et ces contacts répétés ne sont pas sans effets sur nos modes de consommation et nos préférences ! 
      Ne vous êtes-vous jamais posé la question sur les raisons qui vous poussaient à acheter un produit ou une marque en particulier ?
      Pensez-vous vraiment avoir votre libre arbitre dans les décisions que vous prenez au quotidien?
      Quelle est l'importance de la famille dans l'acquisition de vos connaissances sur les marques, les techniques publicitaires ?
      Quelle est la part d'influence de la publicité sur les plus jeunes ?
      Et surtout, comment chacun d'entre nous devient un consommateur responsable ?
      Qu'il s'agisse d'un enfant ou d'un adulte, les marques entrent continuellement dans notre champ auditif et visuel afin d'attirer notre attention, nous séduire, nous vendre leur(s) produit(s)/service(s) et tentent même de construire avec nous une relation pour jouer la carte intergénérationnelle. Au-delà de ces objectifs explicitement mercantiles, la communication publicitaire a largement évolué ces dernières années au point de rendre la frontière « poreuse » entre les techniques publicitaires reconnues par les consommateurs - jeunes et moins jeunes - comme étant des tentatives persuasives (la publicité à la télévision, l'affichage etc.) et des contenus de marque plus subtils (le placement de produit, les advergames, les vidéos « happenings » sur youtube, etc.) où l'enjeu consiste à tisser du lien et générer de l'affect.

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  • L"Afrique est-elle si bien partie? (Sylvie BRUNEL)

    2014   183 p.   19,50€

      Alors que l'apparente émergence de l'Afrique, avec ses taux de croissance record, suscite l'engouement des médias et des investisseurs, Sylvie Brunel, géographe, économiste, ancienne présidente de l'ONG Action contre la Faim, aujourd'hui professeur des Universités à Paris-Sorbonne, pose dans cet essai la question de la solidité de ce décollage annoncé.

      Et si René Dumont, qui prophétisait en 1962 que l'Afrique était mal partie, avait toujours raison ?

      L'explosion de la violence et des inégalités ne risque-t-elle pas de remettre en question les progrès effectués ? 

      A quelles conditions l'Afrique, ce continent si riche peuplé de tant de si pauvres, peut-elle vraiment et durablement sortir de ses difficultés ?

      Sylvie Brunel sera présente au Festival international de géographie de St-Dié-des-Vosges (du 3 au 5 octobre) et aux Rendez-vous de l'histoire de Blois (9-12 octobre).Elle est l'auteure de nombreux ouvrages dont :

      -A qui profite le développement durable ? Larousse, 2008 ;

      -Nourrir le monde. Vaincre la faim, Larousse, 2009 ;

      -Manuel de guérilla à l'usage des femmes, Grasset, 2009 ;

      -Géographie amoureuse du monde, JC Lattes, 2011 ;

      -Géographie amoureuse du maïs, JC Lattes, 2012 et

      -La planète disneylandisée. Pour un tourisme responsable, Editions Sciences Humaines, 2012.

       [ (...) Pourtant, l'engouement qu'elle suscite aujourd'hui paraît aussi aveugle que l'était le catastrophisme d'hier, lorsque la fin de la guerre froide vit l'effondrement des Etats, minés par la crise de la dette, et la chute de l'aide publique au développement. Car les lignes de faiblesse du continent demeurent : aujourd'hui, la croissance africaine n'est pas durable. L'ampleur des inégalités internes crée des tensions sociales d'autant plus fortes que les réseaux de communication et d'information mettent directement en contact des univers autrefois cloisonnés. Les Africains « du dedans », principalement citadins, branchés sur l'économie mondiale, vivent sur une autre planète que ces Africains « du dehors » que sont les ruraux. Deux tiers de la population continue de dépendre des ressources naturelles. Or le réservoir rural persiste à s'accroître plus rapidement que les villes, malgré leur croissance rapide. 500 millions de paysans manquent de tout et vivent dans l'insécurité foncière et économique, à la merci des caprices du ciel. Alors qu'à Maputo, en 2003, les chefs d'Etat avaient pris l'engagement de consacrer 10 % de leur budget à l'agriculture, moins de 10 (sur 54 pays !) ont respecté leur engagement.

    Le chaudron démographique bouillonne ainsi dans un continent où l'urbanisation accélérée constitue plus le symptôme des difficultés agricoles que la conséquence de la modernisation agraire. Alors que l'Europe du XIXe siècle a pu se délester de 50 millions de migrants, cette soupape de sécurité est refusée à une Afrique en voie de densification rapide. Dans les villes, des cohortes de jeunes - deux tiers de la population a moins de 25 ans -rongent leur frein et leur rancoeur, prompts à enfourcher toutes les révoltes. Dans les campagnes, l'insécurité alimentaire précarise des millions de personnes, qui ne demanderaient qu'à saisir les opportunités économiques... si elles leur étaient offertes.

    Mais voilà, la corruption et le clientélisme compromettent le développement durable : une grande partie des financements abondamment déversés sur l'Afrique continue d'être détournée. La sanctuarisation des territoires au nom de l'urgence écologique marginalise les pauvres. Et le discours victimaire tenu par trop d'élites conduit à rejeter sur l'extérieur et le passé la responsabilité des erreurs de gestion interne. Hier perçue comme un recours, la Chine subit à son tour l'ostracisme et les accusations de pillage, comme s'il fallait à tout prix trouver des boucs émissaires.

    L'Afrique ne sera bien partie que lorsqu'elle répartira mieux la manne des financements, quels qu'ils soient, et saura mettre en oeuvre des politiques sociales dignes de ce nom, au lieu d'exploiter la rente de l'argent facile, qu'il soit humanitaire ou pétrolier. Elle reste un continent riche peuplé de pauvres, où chaque aléa naturel fonctionne comme un révélateur des dysfonctionnements politiques. Que valent les immenses richesses africaines quand plus de la moitié de la population vit encore en dessous du seuil de pauvreté en n'en percevant que de dérisoires miettes ? ] LesEchos.fr

      L'Afrique est aussi la proie des financiers voulant des placements sûrs en investissant dans le foncier, tout simplement volé aux agriculteurs avec l'aide des politiques corrompus: c'est ce qu'on appelle l'accaparement des terres!

      Sylvie Brunel est professeur à la Sorbonne-Paris IV Ce texte est écrit dans le cadre du 27e Rendez-vous de la mondialisation, « L'émergence de l'Afrique subsaharienne dans la mondialisation », organisé par le Groupe d'analyses de la mondialisation.

    En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/03/10/2012/LesEchos/21283-071-ECH_l-afrique-est-elle-si-bien-partie--.htm#CzlWQEEfPc11oTl5.99

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  • Sociologie

    2014    304 p.   29 €

      La dénonciation régulière des « affaires » et des « scandales » laisse croire que les élites économiques et politiques ne sont pas à l’abri des mises en cause et des procès. Ces événements masquent pourtant une toute autre réalité. Les déviances et délinquances des élites ne sont pas perçues comme ayant la même gravité que celles portant atteinte aux personnes et aux biens. Elles ne suscitent pas non plus la même réaction sociale.
      Une des originalités de ce sujet est de poser des questions qui ne sont jamais soulevées quand il s’agit d’atteintes traditionnelles aux biens et aux personnes. Où placet- on le curseur entre les déviances acceptables et celles qu’il faut réprouver pour assurer la stabilité d’une organisation sociale ? Suffit-il d’une norme pénale pour identifier un acte transgressif ? S’il y a bien eu des abus, leurs auteurs sont-ils vraiment mal intentionnés ? Ne sont-ils pas plutôt victimes d’organisations laxistes et de pratiques tolérées ? Quelle est enfin la sanction adéquate à ces débordements ? Ces enjeux sont autant intellectuels que politiques et éthiques.
      Afin de pouvoir construire des positions réfléchies sur le sujet, la maîtrise des connaissances scientifiques existantes est un préalable indispensable. Tel est l’apport de cet ouvrage.
        Pierre LASCOUMES est directeur de recherche CNRS, Centre d’études européennes de Sciences Po.

      Carla NAGELS est professeur de criminologie, Centre de recherches criminologiques de l’Université libre de Bruxelles   

      "Que sait-on de ces criminels en cols blancs ? De ces élites économiques (banquiers, chefs d'entreprise, cadres dirigeants…) qui franchissent la ligne jaune à l'instar de certains politiques ? La réponse est dans ce remarquable livre. 

      Dans un style précis et fluide, le sociologue Pierre Lascoumes et la criminologue Carla Nagels passent en revue les explications apportées à ces comportements par quelques auteurs du XIXe siècle, par l'incontournable américain Edwin Sutherland et par toutes les grandes écoles de pensées des dernières décennies.

      La première partie s'attache à préciser le périmètre d'étude de ces "forbans des affaires" et à comprendre pourquoi la déviance des élites est souvent moins condamnée que celle des pauvres. La deuxième, passionnante, propose une synthèse complète des travaux sociologiques, psychologiques, économiques et criminologiques sur la délinquance d'affaires. La dernière passe en revue les travaux sur la corruption politique.

      A partir de ce livre, bâti comme un manuel, on saisit trois choses : l'intérêt primordial de comprendre la délinquance des élites économiques et politiques, le nécessaire recours à l'interdisciplinarité pour y parvenir et le fait qu'on ne part pas de zéro. A mettre entre toutes les mains."               Christian Chavagneux
                     Alternatives Economiques n° 340 - novembre 2014


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  • La désinformation publicitaire (Jean Yves Le GALLOU)

      2014    87 p.   12€

       Chaque Français subit chaque jour 61 minutes d'exposition publicitaire ; 2 % de la richesse produite sont consacrés au formatage de l'opinion par la publicité ; les neurosciences sont placées au service de la manipulation mentale. Enfin, comme il existe des bobards médiatiques, il y a des bobards publicitaires. Tout cela dans un double but : le conditionnement à l'acte d'achat compulsif, le conditionnement au politiquement correct.
     
       C'est dans un goulag mental que nous sommes enfermés. Comment décrypter la publicité ? Comment échapper à la désinformation publicitaire ? Comment parvenir à la contourner ? Un essai qui ne pose pas seulement un problème mais qui ouvre les voies d'une résistance.
      
      SOMMAIRE
       -Publicité et propagande, éléments essentiels de conditionnement du système ;
       -Feu sur la désinformation publicitaire ! ;
       -La publicité élément clé de l'idéologie dominante ;
       -Les techniques de manipulation publicitaire : comment échapper à l'ahurissement ? ;
       -Peut-on réconcilier publicité et identité ?
       -Dix moyens pratiques de s'affranchir de la tyrannie publicitaire.
     
      
        Jean-Yves Le Gallou, énarque, dirige la fondation Polémia, un think tank qui organise chaque année la journée d'étude de la réinformation et la cérémonie des Bobards d'Or. Il vient de publier
      -La Tyrannie médiatique chez Via Romana.
     Il présente ici les travaux de Polémia sur la désinformation publicitaire.

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  • L'intelligence collective (

    2014    184 p.   25 €

    Co-créons en conscience le monde de demain

    Voici un ouvrage SUR l’Intelligence Collective, écrit EN Intelligence Collective !

    Dans un système incitant au repli sur soi et à l’individualisme, il est bon de retrouver le sens de la coopération, du collectif et du partage ! L’Intelligence Collective, c’est la capacité résultant de la mise en commun d’idées qui permet de créer et d’inventer. De la diversité des regards et des approches naissent la richesse et l’innovation ! 

    Quels en sont les principes, le fonctionnement, les règles, les approches ? Comment la mettre en œuvre dans des projets collectifs ?
    Les auteurs répondent à ces questions et partagent avec nous de nombreux témoignages et cas vécus, leurs expériences, leurs connaissances et leurs pratiques. Ils nous livrent des outils concrets permettant de faire émerger l’Intelligence Collective.

    Consultants, coachs, managers, dirigeants, associations, institutions, collectivités, écoles, ONG et groupes en tous genres trouveront ici des solutions et des idées pour nourrir leur recherche d’innovation organisationnelle et sociétale.

    « Le défi que nous nous sommes fixés a été de CO-rédiger un livre sur l'Intelligence Collective : devenir nous-mêmes une matière première d'expérimentation, écrire ce livre en intelligence coopérative et non pas en intelligence collectée. Car comment parler d’Intelligence Collective en écrivant seul ? Comment parler du CO sans expérimenter et incarner ce CO ? » Les auteurs

    Un apprentissage de l'Intelligence Collective par diverses approches et modes d'apprentissages : expériences et retours d'expériences, théories et pratiques, enseignements, témoignages et réalisations, etc.

    Christine MARSAN : psycho-sociologue, son approche de l’Intelligence Coopérative est de sensibiliser les organisations aux mutations profondes de notre société (économie circulaire, de fonctionnalité, DD, RSE, incidences des innovations technologiques sur les usages et les comportements..). Ce qui se traduit par une recomposition des modèles actuels (business modèles ou modèles industriels) et par le fait d’apprécier la maturité des organisations à opérer de réelles transformations. Sa spécificité est de rendre visible les phénomènes invisibles de la complexité et de la systémie de manière à réussir la mise en place de l’intelligence coopérative au sein des organisations.

    Marine SIMON : consultante senior, facilitatrice et formatrice en Intelligence Collective, elle accompagne depuis des années des entreprises, ONG, régions, écoles... engagés dans une démarche de futur durable. Elle est auteur de Quelle chance, une tuile ! aux éditions Le Souffle d’Or (2014).

    Jérôme LAVENS : ingénieur biochimiste, il est responsable Process & Développement industriel au sein de la société CHAMTOR. Il fait le lien entre l'intelligence collective et la capacité d'innovation dans une entreprise.

    Gauthier CHAPELLE : agronome, biologiste, environnementaliste et spécialisé en biomimétisme, il a fondé l'association Biomimicry Europa en 2006 et le bureau d'étude Greenloop en 2007.

    Thomas Emmanuel GÉRARD : Juriste et communicant de formation, il est coach de dirigeants et managers, facilitateur en intelligence collective et consultant.

    Sybille SAINT GIRONS : actualisatrice de richesses, présidente et co-fondatrice de Valeureux, associée dans Community Forge, elle développe des stratégies pour fluidifier la coopération au sein des communautés, en France et en Europe.

    Éric JULIEN : Géographe, il a fait ses études à Science Po. Il a co-fondé le cabinet NovaSens conseils, spécialisé dans l’ingénierie du changement. Depuis 25 ans, il accompagne les sociétés « racines » dans l’invention d’un futur qui leur soit propre. Il est co-fondateur de l’École de la nature et des savoirs, (Drôme), et de Klub terre, Agir ensemble.

    - See more at: http://www.yvesmichel.org/product-page/livres-nouveautes/lintelligence-collective/#sthash.RW1Tz7DK.dpuf


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  • Proclamation sur la vraie crise mondiale (François MEYRONNIS)

    2014  112 p.  12€

     Un essai qui fera date tant il vise au coeur même d'un système le capitalisme intégré qui mène le monde en effaçant à mesure la figure de l'homme.
      La crise financière de l'automne 2008 sonne le glas de l'illusion libérale et si une autre crise survenait, vu le degré d'endettement des États, on assisterait à un effondrement sans précédent.
      Cette situation critique met en joue la planète. Encore faut-il la comprendre dans toute son ampleur. Voilà ce que tente Proclamation sur la vraie crise mondiale. Partant du lien, observable depuis les années 80 du XXe siècle, entre mondialisation des échanges, arrivée dans l'ère numérique et emprise financière, on fait apparaître une figure nouvelle : celle du « capitalisme intégré », qui doit plus à la cybernétique qu'aux doctrines libérales. 
      Notre monde s'avère désormais satellisé par le virtuel, transformé par lui en profondeur. Les mouvements de capitaux, réduits à des impulsions électroniques, traversent les continents en quelques nanosecondes. L'argent se fait léger, aérien, furtif. Hors sol, il circule dans les paradis fiscaux, comme une richesse négative une antimatière. Aucun territoire ne le fixe, aucune loi ne le contrôle : c'est lui maintenant qui régit les régulateurs.
      Dès lors la mise à sac s'approfondit. On fait voir les ressorts cachés de la gestion économique, comment elle aboutit partout au ravage, et on en examine les conséquences au niveau planétaire, avec un monde voué à la dévastation ; au niveau de l'Europe, dont la prétendue « construction » menace de tomber en ruine ; enfin au niveau de la France, où un parti extrémiste utilise à son profit peur, honte, colère et désarroi. On tente ici une analyse politique du pays, et on se demande si la protestation suffit aux gens : s'ils ne sont pas suffisamment malheureux pour ne plus craindre d approfondir le malheur dans l'idée de se venger de l'oligarchie.
      En attendant, le calcul cybernétique devient la mesure de toute chose, et non plus l'homme, comme le croyait Protagoras. Voilà peut-être la « vraie crise mondiale » la manière inéluctable dont s'efface le figure de l'« Homme ».
      François Meyronnis n'appartient pas au cercle des économistes, ni à celui des idéologues. Il est écrivain, c' est-à-dire attentif aux signes.
     
       François Meyronnis co-anime la revue Ligne de Risque. Il est l'auteur de plusieurs essais et romans publiés dans la collection L'infini chez Gallimard.

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  • Altergouvernement (Collectif)

    2012    307 p.   14 € (4,99€ en format Kindle) 

      Mai 2012. Rien ne s'est passé comme prévu. Le président sortant et son concurrent le plus sérieux ont été tous deux balayés par un grand souffle d'air frais. En toute légalité, sans violence, le peuple français vient d'accomplir une nouvelle révolution. Après une campagne éclair marquée par un véritable enthousiasme populaire, le candidat du Mouvement indépendant pour une réelle alternative citoyenne (le Mirac) remporte le second tour de l'élection présidentielle avec plus de 55% des suffrages.

      Très vite, un gouvernement est formé un gouvernement d'un nouveau genre : un "altergouvernement". Celui-ci se compose de dix-huit citoyennes et citoyens venus d'horizons divers. Aucun d'entre eux n'est politicien de métier – une première dans l'histoire de la Ve République ! Tous ces ministres-citoyens ont cependant bien l'intention de prouver aux Français qui les ont élus que le libéralisme qui règne en maître absolu sur nos sociétés d'aujourd'hui n'est pas une fatalité : oui, une réelle alternative sociale et démocratique est possible.

      Tout ceci ressemble fort à une fiction et pourtant...

      Jamais encore n'avaient été réunies dans un seul livre autant de personnalités connues et reconnues pour leurs engagements respectifs. Chacun de ces auteurs, se glissant dans la peau d'un ministre, détaille ici les principes de son action et les mesures qu'il s'apprête à mettre en place. Au fil des programmes distillés avec une simplicité rare et – pour une fois – sans langue de bois, se cristallisent la conscience et l'imaginaire communs d'un monde plus juste et plus égalitaire.

      Et si ce Printemps français devenait un jour réalité ?
     
    Paul Ariès : politiste, directeur du Sarkophage (journal des gauches antiproductivistes).
    Geneviève Azam : économiste, membre du Conseil scientifique d'Attac.
    Marc Dufumier : professeur émérite d'agriculture comparée à AgroParisTech.
    Marie Duru-Bellat : sociologue de l'éducation à l'Observatoire national du changement.
    Claude Egullion : médecin coordinatrice à l'hôpital Pierre Rouquès-Les Bluets.
    Jean-Baptiste Eyraud : porte-parole de l'association Droit au logement (DAL).
    Susan George : cofondatrice et présidente d'honneur d'Attac.
    Jean-Marie Harribey : professeur à l'université Bordeaux IV, ancien président d'Attac.
    Franck Lepage : membre de la coopérative d'éducation populaire Le Pavé.
    Philippe Leymarie : rédacteur du blog Défense en ligne.
    Laurent Mucchielli : directeur de recherches au CNRS.
    Aline Pailler : productrice à France Culture.
    Nathalie Péré-Marzano : déléguée générale du CRID.
    Fabien Piasecki : coordinateur de la Fondation Sciences Citoyennes.
    Michel Pinçon : sociologue, coauteur du livre Le président des riches.
    Monique Pinçon-Charlot : sociologue, coauteur du livre Le président des riches.
    Clarisse Taron : présidente du Syndicat de la magistrature.
    Jacques Testart : président de la Fondation Sciences Citoyennes.

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  • Le vélo, le mur et le citoyen (Jacques TESTART)

    2006     128 p.   18,30€

       Jacques Testart pousse ici un cri de colère :

       -quand les plantes génétiquement modifiées ne tiennent pas leurs promesses,

      -quand leurs risques ne sont pas sérieusement évalués,

      -quand les critiques sont systématiquement discréditées,

       que reste-t-il de la science ?

      -Quand les entreprises qui diffusent les innovations pèsent fortement sur les commissions d'experts et les décideurs politiques,

      -quand sont proposés des simulacres de concertation alors que tout est déjà décidé,

       que reste-t-il de la démocratie ?

       Il n'empêche, les innovations s'accélèrent, au nom de la modernité (" on n'arrête pas le progrès "), de la science (" tout est sous contrôle "), et de l'urgence (" on risque d'être en retard "). Et, le plus souvent, contre l'avis des populations. Il est pourtant possible de donner aux citoyens les moyens de produire un jugement éclairé, à l'exemple de la conférence de citoyens : un groupe de personnes, neutres, accepte de recevoir une formation complète et contradictoire avant d'élaborer ensemble un avis. Ainsi, la population pourrait-elle influer sur le choix des grandes orientations, notamment scientifiques.

      Légaliser cette procédure est la meilleure voie pour échapper au destin qu'imposent les forces économiques dominantes et ainsi appuyer sur les freins du vélo de la croissance tous azimuts.

      Avant qu'il ne soit dans le mur.

       Jacques Testart est biologiste, auteur de la première fécondation in vitro humaine en France (Amandine est née en 1982). Se définissant comme un critique de sciences, c'est un acteur incontournable des débats sur les implications sociales de la technoscience.


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  • Changer l'Europe (Les Economistes Atterrés)

    2013   250 p.   22 €  (14,99€ format kindle)

      Les Économistes atterrés l’ont largement démontré : avec la mise en oeuvre du Pacte budgétaire et l’accentuation des politiques d’austérité, la construction européenne est sérieusement en danger.

    Ceci n’est pas une fatalité. Dans Changer l’Europe !, les « Atterrés » formulent un ensemble de propositions novatrices pour remettre l’Europe sur ses pieds. Ils développent et confrontent ainsi les multiples solutions qui s’offrent aux Européens dans des domaines aussi essentiels que l’emploi, la fiscalité, la transition écologique, la politique industrielle, le rôle des banques, l’égalité hommes-femmes, la réforme de la Banque centrale européenne, l’euro ou encore le fédéralisme…

    Dans tous ces domaines, des voies alternatives existent et il est urgent de les emprunter.

    À l’heure où se préparent les élections européennes, les « Atterrés » s’invitent ainsi dans le débat en mettant entre les mains des citoyens des propositions destinées à ouvrir de nouvelles perspectives au service de la démocratie et de la solidarité européennes.

    Depuis 2010, ce collectif d’économistes et de citoyens, auteur du fameux Manifeste d’économistes atterrés (édition LLL), se donne pour but d’impulser la réflexion collective et l’expression publique des économistes qui ne se résignent pas à la domination de l’orthodoxie néo-libérale. Réunissant plus de 2000 membres, ils forment aujourd’hui un courant vital à la réflexion économique qui s’oppose à la pensée unique et éclaire le débat public sur la nécessité d’autres politiques.

    Prix public 22 €. Disponible pour les comités locaux d'ATTAC à partir de 5 exemplaires au tarif de 15 €. Commande à envoyer à materiel-militant@attac.org.


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  • Que faire de l'Europe?

    2014   14 €  (9,99 € format kindle)

     

    Que faire de l’Europe ? Désobéir pour reconstruire

    L’Europe n’a pas la cote. Pour beaucoup d’européens, l’Union est devenue un monstre hostile. Même dans la gauche critique, l’idéal européen recule, et l’idée se répand que seul reste le niveau national pour changer les choses.

    Pourtant, quel pays européen isolé, s’il refusait la loi de la finance, pourrait durablement résister au capital mondialisé ? Ou peser dans les négociations climatiques pour enrayer la catastrophe annoncée 

    Les citoyens européens ont donc raison de demeurer attachés à l’idée d’un destin commun. Pourtant tout indique que l’Union européenne s’achemine vers la dislocation. Comment rompre avec cette Europe sans sacrifier l’idée européenne ? Comment s’appuyer sur des ruptures nationales sans renforcer les replis nationalistes ?

    À partir d’une analyse fine des mouvements sociaux et des rapports de force européens, cet ouvrage explore une stratégie de la ligne de crête, en équilibre entre luttes nationales et européennes, entre ruptures par en haut et changements par en bas. Il faudra désobéir à l’Union européenne pour redonner sa chance à l’Europe.

        Ce livre  est disponible pour les comités locaux et adhérent-e-s d’Attac.
    Prix unitaire public 14€ - 8€ pour les commandes à partir de 5 exemplaires (+frais de port)

     

    Commande à envoyer à materiel-militant@attac.org


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