•  Congo 1905: le rapport Braza... (Vincent BAILLY, Tristan THIL )

                                                                Futuropolis, 2018, 144 p., 20 €

       Pierre Savorgnan de Brazza, Pietro de son nom originel puisqu’il est un Italien naturalisé français, est un marin colonisateur qui mettra l’actuel Congo sous domination française à la fin du XIXe siècle. Il est connu pour préférer la diplomatie à la violence et, promu commissaire général du Congo français, instaure un régime aussi respectueux que possible pour l’époque des indigènes. Dénigré par des intérêts économiques qui entendent faire du territoire un lieu de profits fondé sur l’exploitation des populations, il est obligé de quitter son poste. La violence des exactions françaises finit par provoquer un débat à l’Assemblée et, en 1905, le gouvernement envoie Brazza enquêter sur place.

       Il n’en reviendra pas, emporté par les fièvres. Mais il a eu le temps de terminer son rapport dénonçant les pratiques abusives des entreprises françaises. Le texte est enterré et c’est l’historienne Catherine Coquery-Vidrovicth qui finit par remettre récemment la main dessus au milieu d’une source nombreuse de documents et de témoignages. Cette belle et passionnante bande dessinée raconte l’affaire qui a suscité le débat parlementaire, l’enquête et la mort de Brazza. Une histoire pour découvrir un homme et s’immerger dans la France coloniale.

       Un récit de Tristan Thil. Dessin de Vincent Bailly


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  • La monnaie...(Les Economistes atterrés)

                                            Coll. Points Economie, Seuil, 2018, 236 p., 8,30 €

      La monnaie joue un rôle clé dans nos sociétés. A côté de l’absence de réflexion sur le sujet de l’économie dominante, des travaux existent qui permettent de comprendre sa nature, son rôle et comment elle peut être source de développement et de crises. Ces travaux sont nombreux et souvent complexes, il manquait une présentation synthétique et plus abordable de ces idées : c’est maintenant chose faite grâce à ce petit livre.

       Comme l’indique le sous-titre, la monnaie est un enjeu politique, chacun des chapitres en est une illustration. Signe de lien social, la monnaie est également un instrument de pouvoir dans la société. Son acceptation repose sur la fameuse « confiance » dont les différentes dimensions sont explicitées clairement. Le rôle des banques dans la création monétaire est ensuite expliqué et le poids que jouent les besoins de crédit de l’économie dans sa détermination (avec une explication des notions de multiplicateur monétaire et de diviseur de crédits).

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  •  Les industries du futur (Alec ROSS)

    FYP Editions, 2018, 328 p., 22 €

      L’ancien conseiller de Barack Obama sur les questions d’innovation nous donne le tournis par sa description du monde qui nous attend bientôt, dans une dizaine d’années. Une économie transformée mais pas forcément rêvée car, contrairement à de nombreux livres du genre, Alec Ross ne manque jamais de pointer la face sombre des évolutions technologiques en cours.

      Parmi les industries du futur, il y a la robotique. Toyota et Honda en sont les fers de lance au Japon. Les deux firmes utilisent leurs compétences en génie mécanique pour produire des robots aides-soignants destinés à une population rapidement vieillissante. Connectés en permanence, ils apprennent vite des autres robots, avec des corps en silicone ou en soie d’araignée, ils présentent un aspect humain étonnant. Leur développement, comme celui des voitures autonomes ou des drones, dépend désormais plus de notre acception sociale que des questions techniques. Les robots sont également présents dans les salles d’opération pour de la chirurgie complexe (aujourd’hui, on note encore beaucoup de blessures ou de décès). Beaucoup de métiers vont disparaître, Panasonic met sur le marché un shampouineur à 24 doigts, des robots remplacent déjà des serveurs dans les cafés.

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  •  Hypercapitalisme... (Larry GONICK, Tim KASSER)

                                                                       Seuil – Delcourt, 2018, 240 p., 23,95 €

    La bande dessinée s’est emparée des questions économiques et c’est tant mieux ! Elle contribue à rendre lisible et même passionnante une matière austère, comme le démontre ce nouvel album très réussi. On y plonge dans les ressorts de ce que les auteurs ont baptisé d’hypercapitalisme, ce qui correspond à leurs yeux au capitalisme contemporain mais que l’on assimilerait plutôt en Europe au capitalisme libéral le plus débridé. Ils nous décrivent ses mécanismes mais aussi les valeurs sociales qu’il porte et qui s’insinuent dans la vie quotidienne. Une approche critique et pédagogique.

    Avant de se préoccuper de sa version hyper, les auteurs posent les bases de l’innovation économique et sociale qu’a représentée le capitalisme. On rencontre ainsi l’entrepreneur, le salarié, le consommateur et l’Etat, acteur utile et nécessaire au développement du libéralisme. On entre ensuite dans la dynamique de la gouvernance d’entreprise, du petit entrepreneur à la multinationale obéissant aux règles de maximisation de la valeur actionnariale. Sans oublier un premier constat : le capitalisme porte de valeurs matérialistes qui dominent celles de solidarité ou de société.

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  • Histoire du paradis fiscal suisse (Chistophe FARQUET)

    Sciences Po Les Presses, 2018, 324 p., 26 €

       Cela fait plusieurs années que l’historien Chistophe Farquet publie régulièrement ses analyses sur l’histoire de son pays comme paradis fiscal. Ce livre est l’aboutissement de son travail, un texte dense qui retrace du XIXe siècle aux années 1980 la dynamique particulière de ce centre financier mis au service de l’opacité depuis plus d’un siècle. Plutôt que de résumer les différentes phases présentées dans l’ouvrage, on est tenté d’en tirer plusieurs leçons.

      D’abord, l’optimisation fiscale agressive est autant un marché d’offre que de demande. Lorsque la finance est en panne ou bien contrôlée, lorsque les fortunes se détruisent, les flux de capitaux à destination des paradis fiscaux se réduisent. Mais la qualité, si l’on peut dire, de l’offre suisse d’opacité lui a permis de toujours bien s’en sortir. Ajoutons que les Pays-Bas reviennent également souvent, c’est le pays oublié aux pratiques fiscales douteuses visiblement de longues dates.

      Ensuite, le pays a pu d’autant pu vivre longtemps comme un parasite fiscal qu’il a rencontré peu d’opposition. Les différentes tentatives de remise en cause sont bien analysées dans le livre : on comprend que leur échec a tenu à l’absence de véritables attaques. Les intérêts privés qui utilisent la Suisse ont pris sa défense comme les banquiers locaux. Mais les gouvernements n’ont pas toujours été à la pointe du combat : tant que l’on pouvait récupérer l’argent en empruntant sur le marché suisse, pourquoi se battre pour un résultat incertain ? Surtout lorsque l’Ambassadeur de Suisse en France constate en 1962 combien une partie des élites politiques utilise le secret bancaire… Enfin, on est surpris de constater combien la Suisse et d’autres territoires du même genre jouent un rôle clé depuis le début du XXe siècle. Après la lecture de ce livre, écrire une histoire économique du siècle passé et du nôtre sans analyser leur rôle ressort d’une incroyable myopie.


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  •  Des machines, des plateformes et des foules (E. BRYNJOlFSSON, A. McAFEE )

    Odile Jacob, 2018, 378 p., 27,90 €

    La révolution numérique n’en est qu’à ses débuts. Si elle a déjà des conséquences sur le fonctionnement des économies, ce n’est rien par rapport à ce qui nous attend. Telle est la thèse développée par deux experts du MIT, connus pour leur fascination pour la technologie mais qui nous livrent néanmoins un livre passionnant.

    Débarrassons-nous d’emblée de la deuxième partie du livre, celle consacrée aux plates-formes, le sujet est archi-rebattu et on apprend peu. Le début de l’ouvrage consacré aux machines de plus en plus intelligentes est passionnant. Grâce à l’exploitation des données, les machines arrivent à des jugements plus pertinents que les humains car elles évitent les biais cognitifs et les erreurs d’intuition. Pour autant, les humains conservent des avantages : une ouverture aux informations nouvelles et du bon sens, ce qui manque aux machines. Plutôt que d’implanter des capacités numériques dans les humains, l’avenir consistera sûrement à mettre du jugement humain dans les algorithmes qui gèrent déjà seuls des flottes de camions, la traite des vaches ou la pulvérisation des cultures ou bien s’insinuent dans le domaine de la création artistique (musique, peinture…).

    La partie de l’ouvrage la plus fascinante est la dernière, consacrée à l’intelligence des foules que le numérique permet de mobiliser. On en a un exemple avec Linux, le système d’exploitation Linux. Mais aussi avec le séquençage du génome des globules blancs : un appel général a rapporté des solutions plus rapides et moins chères que ce que préconisaient les spécialistes du sujet. Les deux auteurs donnent les conditions pour que la foule soit utilisée à bon escient : une ouverture la plus large possible en termes d’expérience des participants, l’acceptation de non spécialistes, un bon protocole de vérifiabilité des apports, la proposition de résultats clairs et un mélange d’auto organisation et de hiérarchie.

    Quelles sont les compétences nécessaires pour naviguer dans ce monde numérique ? Être un geek ou bien, et surtout, disposer de compétences en relations humaines. Car l’économie numérique réclame beaucoup de coordination de personnes différentes, car le contact humain est toujours nécessaire, car les humains aiment travailler ensemble.

    Le futur n’est pas écrit. Le numérique peut concentrer les richesses ou distribuer la prospérité, favoriser le secret ou l’ouverture. A nous de le bâtir.

    Andrew McAfee dirige la recherche scientifique du Center for Digital Business du MIT.


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  • Climat : 200 personnalités lancent un appel face au "plus grand défi de l'humanité"

    Réunies par l'actrice Juliette Binoche et l'astrophysicien Aurélien Barreau, elles

     200 personnalités lancent un appel .....

      réclament une action politique "ferme et immédiate"   face au changement climatique.

       Par L'Obs

       Publié le 03 septembre 2018 à 12h41

      Alain Delon, Patti Smith, Josiane Balasko, Pedro Almodovar, Jude Law, Ibrahim Maalouf, Antoine de Caunes... Quelques jours après la fracassante démission de Nicolas Hulot, qui ne voulait "plus se mentir", 200 personnalités du cinéma, de la musique et du monde de la physique, réunies par l'actrice Juliette Binoche et l'astrophysicien Aurélien Barrau, signent un appel à une action politique "ferme et immédiate" face au "plus grand défi de l'histoire de l'humanité" : le changement climatique.

    "Il est temps d'être sérieux", écrivent les signataires dans une tribune publiée par "le Monde". 

    "Nous vivons un cataclysme planétaire. Réchauffement climatique, diminution drastique des espaces de vie, effondrement de la biodiversité, pollution profonde des sols, de l'eau et de l'air, déforestation rapide : tous les indicateurs sont alarmants. Au rythme actuel, dans quelques décennies, il ne restera presque plus rien. Les humains et la plupart des espèces vivantes sont en situation critique."

    Un appel de plus, nécessaire face à l'urgence :

    "L'effondrement est en cours. La sixième extinction massive se déroule à une vitesse sans précédent."

    Son objectif : faire pression sur la classe politique : "Nous considérons donc que toute action politique qui ne ferait pas de la lutte contre ce cataclysme sa priorité concrète, annoncée et assumée, ne serait plus crédible. Nous considérons qu'un gouvernement qui ne ferait pas du sauvetage de ce qui peut encore l'être son objectif premier et revendiqué ne saurait être pris au sérieux."

    Et de conclure, lapidaire :

    "De très nombreux autres combats sont légitimes. Mais si celui-ci est perdu, aucun ne pourra plus être mené."

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  • Les chiens de garde (Serge HALIMI )

                                                            2005    155 p.   8 €  en Poche 
    Nouvelle édition actualisée et augmentée  Serge Halimi

      Quel point commun y a-t-il, selon Serge Halimi, entre Michel Field, Claire Chazal, Alain Duhamel, Jean-Marie Cavada et PPDA ? La même révérence devant leur patron, les grands groupes tels Bouygues, Havas ou Matra-Hachette, la même révérence devant l'argent et le pouvoir politico-industriel, les mêmes pratiques. Maintenir à distance certains sujets pour mieux en matraquer d'autres, désinformer, moins par volonté de manipuler que par paresse et par reddition devant l'idéologie néolibérale dominante, c'est le credo des nouveaux chiens de garde. La collusion entre les intérêts des propriétaires de la presse française et le trust des trente journalistes qui en tiennent les rênes à coup de présence incessante, d'info-marchandise, de renvois d'ascenseurs et flagorneries de courtisans, sape l'indépendance des journalistes, fragilisés par la crainte du chômage.

    "Des médias de plus en plus présents, des journalistes de plus en plus dociles, une information de plus en plus médiocre", une sentence qui résume bien l'esprit de l'auteur qui, avec les résistants contre la pensée unique, hier Paul Nizan, aujourd'hui Chomsky, signe un plaidoyer lapidaire pour la dissidence intellectuelle. --Anne Barrat 

    Les médias français se proclament " contre-pouvoir". Mais la presse écrite et audiovisuelle est dominée par un journalisme de révérence, par des groupes industriels et financiers, par une pensée de marché, par des réseaux de connivence. Alors, dans un périmètre idéologique minuscule, se multiplient les informations oubliées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices, les services réciproques. Un petit groupe de journalistes omniprésents - et dont le pouvoir est conforté par la loi du silence - impose sa définition de l'information-marchandise à une profession de plus en plus fragilisée par la crainte du chômage. Ces appariteurs de l'ordre sont les nouveaux chiens de garde de notre système économique.
      
       Il existe un film tiré de ce livre: Les nouveaux chiens de garde. A voir absolument si vous en avez l'occasion.
    Pourquoi ne pas le faire venir dans le cadre d'un ciné-club.....
     

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  • L'opinion ça se travaille (Paul NIZAN)

                                                             2014       272 p.    10 €  

        " Traitement exemplaire " et " On a tiré toutes les leçons de nos erreurs passées " constituent les formules sous lesquelles les médias travestissent leur travail en temps de guerre. D'un conflit à l'autre, le parallélisme des expressions laisse en effet songeur : " On a tiré toutes les leçons de la guerre du Golfe, où on n'avait pas assez conceptualisé l'image ", estima ainsi Etienne Mougeotte. Le vice-président de TF1 oubliait seulement que ces " leçons " avaient déjà été tirées au moment de la guerre du Kosovo... puis de celle d'Afghanistan.
      Exemples à l'appui, ce livre rappelle comment les médias ont broyé l'information du public tout au long des quinze dernières années - et continuent de le faire.
      Ce qu'il décrit, loin de constituer une collection d'exceptions, est devenu la règle ; pas un dérapage, la norme.

      Serge Halimi et Dominique Vidal sont journalistes au Monde diplomatique;

     Henri Maler co-anime l'association Acrimed (Action-Critique-Médias).


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  • 2012     182 p.    8 € en Poche 

    Les Chiens de garde est un essai de Paul Nizan paru en 1932.

      L'actualité des Chiens de garde, nous aurions préféré ne pas en éprouver la robuste fraîcheur.

      Nous aurions aimé qu'un même côté de la barricade cessât de réunir penseurs de métier et bâtisseurs de ruines.   Nous aurions voulu que la dissidence fût devenue à ce point contagieuse que l'invocation de Nizan au sursaut et à la résistance en parût presque inutile. Car nous continuons à vouloir un autre monde. L'entreprise nous dépasse ? Notre insuffisance épuise notre persévérance ?
      Souvenons-nous alors de ce passage par lequel Sartre a résumé l'appel aux armes de son vieux camarade : "Il peut dire aux uns : vous mourez de modestie, osez désirer, soyez insatiables, ne rougissez pas de vouloir la lune : il nous la faut.

      Et aux autres : dirigez votre rage sur ceux qui l'ont provoquée, n'essayez pas d'échapper à votre mal, cherchez ses causes et cassez-les." Serge Hamili Extrait de la préface.

      Il s'agit d'un essai pamphlétaire dirigé contre quelques-uns des philosophes français les plus connus de l'époque – notamment Bergson, Émile Boutroux, Brunschvicg, Lalande, Marcel, Maritain. Pour Paul Nizan, lui-même alors jeune philosophe communiste, ces penseurs incarnent une « philosophie idéaliste », en ce sens que tous ne font qu'énoncer des vérités sur l'homme en général, et de ce fait ne tiennent aucunement compte du réel quotidien auquel chaque homme en particulier se trouve confronté : la misère matérielle, la maladie, le chômage, les guerres, etc. Pour l'auteur, qui fonde son argument en s'appuyant sur la notion marxiste de lutte des classes, ces philosophes n'ont d'autre but, au fond, que de justifier et de perpétuer les valeurs morales et socio-économiques de la classe bourgeoise. Selon lui, leur idéalisme leur interdit toute analyse de l'exploitation de la classe prolétarienne par la bourgeoisie.

    Le livre se clôt par un appel aux jeunes générations de philosophes à lutter contre la bourgeoisie et ses « chiens de garde » que sont, pour Paul Nizan, les penseurs en question, et à mettre la réflexion philosophique au service du prolétariat.    Paul-Yves Nizan (né le 7 février 1905 à Tours et mort le 23 mai 1940 à Recques-sur-Hem dans le Pas-de-Calais) est un romancier, philosophe, et journaliste français

     


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  • Fans debio (Sylvie HAMPIKIAN)

                                                                                    2009       144 p.      14 €    
          Ce n'est pas parce que l'on s'émancipe que l'on doit tomber dans les pièges de la publicité, de la malbouffe ou des produits toxiques pour la santé et la planète ! Qu'est-ce que le label AB ? Comment faire les bons choix pour consommer des produits respectant la planète ?
         Ce petit livre répond à ces questions et permet de décoder simplement le monde de la bio. De plus, il propose des recettes pour cuisiner, entre copains, de bons petits plats qui remplaceront avantageusement le menu Coca-Mac Do.   
        Il rassemble également des recettes de soins corporels et de beauté, valables autant pour les filles que pour les garçons : gel douche gourmand vanille- agrumes, masque " bonne mine " aux fraises, lotion florale après-rasage, shampooing express... Tout pour apprendre à mieux vivre bio !

        Sylvie Hampikian est vétérinaire et conseiller scientifique. Mère de famille, elle a initié très tôt ses enfants à l'alimentation bio et diététique Elle fabrique également ses cosmétiques et ceux de ses proches. Dans ce livre, elle a souhaité partager avec les jeunes son expérience familiale de la bio et montrer que l'on peut être gourmand et prendre soin de soi tout en respectant l'environnement.


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  • Funérailles écologiques (Br. LAPOUGE-DEJEAN, Laetitia ROYANT...)

                                                                 2017     288 p.     25 €  

       Lorsque nous sommes confrontés à la mort d'un proche, mille questions se posent sur les choix à faire, en particulier si l'on est dans une approche écologique. En France, les choses évoluent, lentement mais sûrement, et il est aujourd'hui possible d'avoir des obsèques écologiquement responsables : cercueil en carton, tombe végétalisée, etc. De plus, depuis le 1er janvier 2017, la loi Labbé interdit l'utilisation des pesticides chimiques aux collectivités, ce qui impacte les espaces publics tels les cimetières.
      Au fil de leur enquête, les auteures ont réalisé à quel point la demande de renseignements est forte. Ce livre, le seul sur ce sujet, sera utile aussi bien aux personnes désireuses de prévoir leurs propres funérailles qu'à celles confrontées au décès d'un proche.
      Tous les aspects sont abordés : financement, choix des pompes funèbres, enterrement, crémation, dispersion des cendres, entretien de la tombe, etc.
      Une grande enquête menée sur un sujet sensible, traité sans tabou et avec délicatesse.
     
       Laetitia Royant est écrivain public et biographe. Chargée de l'organisation des obsèques de son père, elle a été très marquée par cet événement et a partagé son expérience dans son précédent livre

      -Je veux des funérailles écologiques ! (autoédition).

      Brigitte Lapouge-Déjean est auteure d'une vingtaine d'ouvrages sur le jardinage et l'écologie. Confrontée elle aussi à l'organisation d'obsèques non préparées, elle a dû faire face dans l'urgence : une expérience éprouvante. Ensemble, elles ont alors imaginé l'ouvrage qu'elles auraient aimé trouver sur le moment.

      Serge Lapouge, paysagiste-conseil et photographe, les a accompagnées dans leur démarche.

      Depuis plus de 35 ans, la Scop Terre vivante édite des livres d'écologie pratique, ainsi que le magazine Les 4 Saisons du jardin bio. Terre vivante a également créé des jardins écologiques en Isère, proposant des stages pratiques de jardinage bio, cuisine saine, soins naturels...


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  • 2014     160 p.     19 €

      " Le blé germe parce qu'il obéit à sa nature de blé, parce qu'il contient en puissance tous les blés à venir. La première poignée de grains jetée de main d'homme dessine une collaboration, elle n'assure pas la maîtrise. Que le blé se retire du monde, que reste-t-il du pain ? "
      Ce livre écrit à deux voix est une promenade, une invite à poser un pied à terre. Il tente un portrait sensible de l'agriculture, parée de reflets, ceux d'un art singulier qui lie la nature, quatre éléments dans leur permanence. Il dit ses miracles et ses désespoirs, ses cycles, son langage, sa rupture, sa profonde unité. Dans son premier éveil, l'homme s'est trouvé agriculteur ; dans sa fécondité, il reste suspendu au ressac de ce métier de naissance, à ses respirations et à ses blessures. Il est une part de la terre.  

       Louise Browaeys a poursuivi des études d'agronomie à l'Institut national agronomique Paris-Grignon (devenu AgroParisTech) au cours desquelles elle s'est intéressée à l'agriculture biologique, aux cultures associées, à la toxicologie. Spécialisée en nutrition humaine, elle a travaillé chez Danone, puis à l'Interprofession des fruits et légumes. Aujourd'hui journaliste indépendante, elle contribue à différentes parutions dans les domaines de l'agriculture, du paysage et de l'alimentation. Sa pratique quotidienne du jardin potager lui est vitale.

       Henri de Pazzis est le fondateur de ProNatura, premier réseau de maraîchers et arboriculteurs bio, aujourd'hui un des acteurs majeurs en Europe de la distribution de fruits et légumes biologiques. Son métier s'est nourri de la longue fréquentation du milieu paysan, des réalités agronomiques et climatiques variées. Partout il a vu la passion des hommes pour la terre et les dégâts des monocultures industrielles. Membre de diverses organisations professionnelles, il a participé aux discussions et aux évolutions de la réglementation européenne des produits biologiques.


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  • Alimentation : les nouveaux messages que vous saurez bientôt par cœur (HCSP, France)

    Psychomédia     Publié le 24 août 2018

    Dans un avis publié le 3 juillet, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) propose de nouveaux messages sanitaires pour accompagner les publicités d'aliments en France.

    Les publicités de produits alimentaires doivent être accompagnées de messages sanitaires (selon un arrêté de 2007). Dans le cadre d'une saisine portant sur le futur Programme National Nutrition Santé (PNNS 4), la Direction générale de la santé a demandé au HCSP de contribuer à orienter l’évolution de ces messages.

    Santé publique France (SPF) se chargera d’élaborer leur forme définitive.

    Les Français entendent depuis plus de 10 ans les quatre messages suivants :

    1. Pour votre santé, mangez au moins 5 fruits et légumes par jour
    2. Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière
    3. Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas
    4. Pour votre santé, ne mangez pas trop gras, trop sucré, trop salé

    Parmi plusieurs messages qu'il propose, dont plusieurs détaillent de nouvelles recommandations alimentaires figurant dans le PNNS 4, le HCSP a déterminé 9 « axes de messages » qu’il considère comme prioritaires.

    Ces messages, présentés sans ordre hiérarchique, ne couvrent donc pas l’ensemble des nouveaux repères alimentaires ou d’activité physique du futur PNNS 4 qui seront diffusés globalement sous d’autres formes par SPF.

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  • Samir Amin 21/08/2018

    https://www.alternatives-economiques.fr//mondialisation-linegal-echange

      Samir Amin est décédé le 12 août dernier à l’âge de 87 ans. Economiste franco-égyptien, il était l’un des premiers et principaux théoriciens des échanges mondiaux et des inégalités dont est porteur leur développement. Inlassable défenseur du tiers-monde puis militant de l’altermondialisme, il avait contribué au récent dossier d’Alternatives Economiques sur l’actualité de la pensée de Karl Marx. C’est ce texte que nous publions ci-dessous.

      Le lecteur intéressé pourra également consulter l’hommage à Samir Amin que Jean-Marie Harribey a publié sur son blog. (https://blogs.alternatives-economiques.fr/harribey)

    Le système capitaliste cherche sans cesse à élargir ses possibilités d’accumulation. Dans le Manifeste du Parti communiste, Karl Marx et Friedrich Engels donnent toute son importance à la conquête du monde par le capitalisme. « Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie a donné une tournure cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. [...] Les antiques industries nationales ont été anéanties et continuent à l’être chaque jour. Elles sont évincées par des industries nouvelles, dont l’introduction devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, des industries qui ne transforment plus des matières premières du pays, mais des matières premières en provenance des zones les plus reculées. [...] La bourgeoisie oblige toutes les nations à faire leur, si elles ne veulent pas disparaître, le mode de production de la bourgeoisie. [...] La bourgeoisie supprime de plus en plus l’éparpillement des moyens de production, de la propriété et de la population. Elle a aggloméré la population, centralisé les moyens de production et concentré la propriété en un petit nombre de mains1. » 

     THEORIE La mondialisation ou l’inégal échange A lire L'Economie Politique n°079 - 07/2018

       Le centre et la périphérie

      Ce déploiement comporte des aspects historiquement positifs. Néanmoins, dans d’autres écrits, les deux penseurs insistent sur l’horreur de ces premiers stades de l’accumulation : la dépossession violente des paysans, la destruction des sociétés conquises (Irlande, Amériques), la traite négrière. Surtout, Marx et Engels ont eu l’intuition d’un développement inégal des échanges internationaux. L’expansion mondialisée du capitalisme a toujours été polarisante, à chacune des étapes de son déploiement, au sens où elle construit une opposition entre des centres dominants et des périphéries dominées.

      Marx et Engels insistent sur l’horreur des premiers stades de l’accumulation : la dépossession violente des paysans, la destruction des sociétés conquises

      La pensée mainstream se doit d’ignorer cette réalité : elle promet aux peuples des périphéries un "rattrapage" dans et par les moyens du capitalisme. Selon cette pensée, l’impérialisme n’aura été qu’une parenthèse dans l’histoire, assurant la mondialisation réelle et homogénéisante du modèle capitaliste avancé. Les pays émergents témoigneraient de la possibilité de cette dynamique de développement.

    La réalité du capitalisme mondialisé est tout autre. Comprendre la polarisation qu’il impose nécessite la prise en considération des luttes sociales internes aux pays et leur articulation aux conflits majeurs entre nations (centres impérialistes-périphéries en lutte pour leur libération), comme celle des conflits entre les puissances centrales dominantes. Marx s’était proposé de traiter cette question dans deux livres du Capital qui n’ont pas été écrits.

    Une main-d’oeuvre bon marché

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  • La fleur au fusil (Georges OXLEY)

    2016    144 p.    17 €

        Il y a vingt ans à Sarajevo, les habitants assiégés ont survécu quatre années en consommant notamment 170 plantes sauvages. Mais au-delà de cette fonction nourricière, ces herbes folles jouent un rôle de sentinelles de l'environnement. Elles sont le langage du sol, elles anticipent les réactions aux changements climatiques et environnementaux. Leur présence ou leur absence est significative des maltraitances que nous faisons subir à la planète, des déserts que nous y créons par pure ignorance.
       Depuis la découverte du biome humain, de notre incroyable biodiversité microbienne et fongique qui forme notre corps en nombre bien supérieur à nos propres cellules, nous sommes en train de découvrir l'intime affinité que nous entretenons avec le sol vivant et son évolution. Sachons reconnaître que de sa bonne santé dépend la nôtre, notamment à travers l'alimentation, et avant que nos enfants n'en subissent les dramatiques conséquences : autisme, dégénérescence...
       Les fleurs ne sont-elles pas alors une arme ? un langage dynamique qui nous avertit des évolutions de la nature ? ne nous offrent-elles pas les moyens d'agir, de nous défendre, en nous apportant nourriture et remèdes comme en témoigne notre pharmacopée depuis la nuit des temps ? Biologiste et homme de terrain, l'auteur décrit précisément les bienfaits multiples des plantes et s'appuie sur des faits scientifiques vérifiables pour montrer que les plantes ont continuellement été à nos côtés, qu'elles ont encore beaucoup de solutions à nous fournir, et qu'il nous faut brandir rapidement la fleur au fusil !

        G. Oxley, biologiste indépendant, est un spécialiste de la vie des sols, passionné par le caractère bioindicateur, alimentaire, médicinal des plantes et les symbioses qu'elles organisent avec leur socle naturel. Il propose des solutions écologiques aux entreprises cosmétiques et de construction, et conseille les agriculteurs pour produire avec davantage de goût et de nutriments. Il coordonne la nouvelle Fondation pour la biodiversité et l'agriculture du bassin du Congo. Gourmand et cuisinier, G. Oxley a publié

      -Manifeste gourmand des plantes sauvages

    qui a obtenu en 2013 le prix Saveur et le prix du Livre gastronomique.

       ...... 

    Blé et coquelicot, une longue histoire d’amour 

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  • Sur quels sites surfer pour sauver la planète ?

    Céline Mouzon 07/08/2018
     

       Utiliser du bicarbonate de soude comme déodorant, repasser le moins possible, mettre quelques gouttes de liquide vaisselle dans un petit bol d’eau où l’on trempe l’éponge plutôt qu’utiliser directement le produit... Voici autant de conseils donnés par Dominique Clerc sur son blog, www.jefaismatransition.com (sous-entendue écologique). Si ce nom vous dit quelque chose, c’est qu’elle est la fille de Denis Clerc, qui a fondé Alternatives Economiques en 1980.

    Dominique Clerc propose des trucs et astuces à mettre en oeuvre au quotidien. A chaque fois, une phrase de « contexte » (l’espadrille est populaire mais souvent fabriquée dans des pays asiatiques), le « moins » pour l’environnement (le coût du transport, la moindre qualité), le « geste » écolo (acheter des espadrilles fabriquées en France ou en Espagne) et sa solution concrète (l’espadrille de Mauléon dans le Pays basque). Sa newsletter hebdomadaire récapitule les dernières trouvailles.

     
    A lire L'Economie Politique n°079 - 07/2018   

    Des sites plus ou moins fiables

    Dominique Clerc n’est pas la seule à proposer des écogestes simples et astucieux. Plusieurs sites professionnels se développent, comme Bee’lity (www.beelity.fr) ou Rutabaga (http://rutabaga.co), sans qu’on sache toujours très bien qui les pilote ni l’usage qui est fait des adresses e-mails. Ces sites renvoient en outre souvent vers des entreprises écolo qui incitent à la consommation... Cherchez l’erreur !

    D’autres sites inspirent davantage confiance, comme Ça commence par moi (www.cacommenceparmoi.org). Mais les solutions proposées sont parfois trop générales : "Je mange bio", certes, mais comment ? A quel magasin se fier ? A quel label ?

    Sans changement des politiques agricoles et industrielles, les écogestes ne suffiront pas

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        Et puis, il y a des sites qui ne sont plus alimentés mais regorgent d’astuces toujours pertinentes, comme www.untrucparjour.org : une recette détaillée de lessive maison au savon de Marseille, comment rajeunir un pull qui bouloche, où récupérer des rubans pour les paquets cadeaux, etc. Comme sur le blog de Dominique Clerc, il s’agit de solutions très concrètes et expérimentées par celles et ceux qui les proposent. Autre site aujourd’hui dormant avec des conseils pertinents (mais un peu trop de publicité) : www.ecotruc.com

       Sans changement des politiques agricoles et industrielles, les écogestes ne suffiront pas. Mais ils sont un moyen de se saisir personnellement de ces questions. Et quand on a l’impression que d’autres personnes partagent ces préoccupations et ces tâtonnements, même si leurs réflexions sont transmises depuis un écran d’ordinateur, cela donne l’énergie d’agir.


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  • Etats-Unis : Monsanto condamné pour la première fois vis-à-vis du glyphosate

    La justice américaine vient de rendre une décision hautement symbolique : elle a condamné Monsanto à des millions de dollars de dommages et intérêts.

    Pour Dewayne Johnson, un jardinier américain de 46 ans, il ne faisait aucun doute que Monsanto était à l’origine de son cancer du système lymphatique. Durant 2 ans, l’homme a régulièrement vaporisé du Roundup et du Ranger Pro, deux herbicides, dans le cadre de son travail dans des écoles californiennes.

    Pour la première fois, des accusations visant la dangerosité de ces pesticides ont donné lieu à un procès. Ces produits sont devenus tristement célèbres car ils contiennent du glyphosate, une substance classée cancérigène par la Californie.

    Les avocats de Dewayne Johnson sont parvenus à prouver le lien entre sa maladie et l’épandage du glyphosate. « C’est un jour historique ! Depuis quarante ans que ce produit existe, la vérité éclate enfin grâce à un jury indépendant. » s’est exclamé Marc Burton, l’un de ses avocats.

    Le 8 août 2018, TV5 Monde revenait sur l’affaire alors toujours en cours.

      Voici la lecture du jugement unanime rendu par un jury composé de 12 personnes :

    « Est-ce que le Roundup ou le Ranger Pro ont contribué à la maladie du plaignant ? Oui. Est-ce que Monsanto connaissait la dangerosité de ses produits contenant du glyphosate ? Oui. Est-ce que le groupe a volontairement choisi de ne pas accompagner ses pesticides d’un avertissement destiné au consommateur ? Oui. »

    À la suite de 4 semaines de procès, le jury populaire condamne ainsi Monsanto à verser 289 millions de dollars (près de 290 millions d’euros) à Dewayne Johnson. L’ex-jardinier n’a, selon ses médecins, plus que deux ans à vivre.

    Ému et reconnaissant, l’homme a déclaré :

      (https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/proces-monsanto-depuis-quarante-ans-que-ce-produit-existe-la-verite-eclate-enfin_) (à coller dans la barre d'adresse)

    « Depuis le début de ce procès, j’ai reçu beaucoup de soutien, de prières de la part de beaucoup de gens. Je veux les remercier, mes avocats aussi et le jury. »

    Monsanto a immédiatement annoncé qu’elle allait faire appel. L’entreprise, qui vient d’être rachetée par le groupe allemand Bayer à hauteur de 62,5 milliards de dollars (54,7 milliards d’euros), fait l’objet de 5 000 plaintes du même ordre aux États-Unis.

    « La quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des idioties est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire. »  Loi de Brandolini. 
     

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  •  Les excès de la finance... (Pierre RABHI)

                                                               2017     192 p.    15 € 

        La crise boursière de 2008, phénomène sans précédent, a touché chacun d'entre nous. Il apparaît essentiel d'expliquer les mécanismes qui ont conduit à ce chaos et bouleversé la vie des Français. Les actuels choix et les orientations économiques sont une catastrophe pour une grande part de l'humanité et risquent, faute d'être maîtrisables, de n'épargner ni les humains, ni les ressources utiles, ni la nature. Certes, des réformes ont été mises en place. Mais sont-elles suffisantes pour éviter une nouvelle crise ? Or, des solutions existent. Une autre finance, plus solidaire et éthique, se développe quasi spontanément au sein de la société civile. Elle est une alternative en mesure de pallier les défaillances d'un système dont l'échec apparaît année après année.

        Pionnier de l'agroécologie, expert dans la lutte contre la désertification, Pierre Rabhi est l'auteur de 

       -L'Offrande au crépuscule (Éditions de Candide, 1988, primé par le ministère de l'Agriculture),

      - Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010),

      -La Convergence des consciences (Le Passeur, 2016).


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  • 2015     192 p.   16 €

       La dénonciation des pratiques des multinationales dans le cadre du débat sur le Traité transatlantique.

      Coca-Cola, Monsanto, Shell, Nestlé, Bayer, Texaco... : certaines marques sont associées à des scandales retentissants. Hydropiraterie en Inde, pesticides aux effets dévastateurs, exploitation pétrolière transformant le delta du Niger en désert écologique, drame du Rana Plaza au Bangladesh, enfants empoisonnés par le plomb au Pérou..., la liste est longue et plus qu'inquiétante.

      Dans cet ouvrage, les auteurs examinent quelques-uns des crimes les plus significatifs commis par des multinationales. Des crimes qui ont fait l'objet de poursuites judiciaires ou de « procès citoyens », que ce soit sur le plan national ou international.

      Ils expliquent aussi comment ces sociétés ont conquis, au cours du XXe siècle, de vastes marchés. Une montée en puissance et en impunité grâce notamment au soutien des États-Unis.
    Après avoir analysé l'inefficacité des mécanismes de régulation (Banque mondiale, OMC, OCDE) et s'être interrogés sur le projet de grand marché transatlantique, les auteurs rappellent que les multinationales n'échappent pas au droit. Le recours à la justice, c'est l'arme des victimes ! À quand un « tribunal pénal international » apte à juger les exactions de ces colosses industriels ?

      En coédition avec le GRIP (Groupe de recherche et d'information sur la paix et la sécurité), cet ouvrage de référence plaide pour une Cour pénale internationale qui jugerait les crimes des multinationales. 
     

       Éric David, professeur émérite de droit international de l'Université libre de Bruxelles (ULB), président du Centre de droit international de l'ULB, auteurs de nombreux articles juridiques et d'ouvrages de droit international dont certains sont devenus des classiques. Juriste de renommée internationale, il est considéré comme le père de la loi dite de compétence universelle en Belgique et plaide pour une Cour pénale internationale qui jugerait les crimes des multinationales.

      Gabrielle Lefèvre, journaliste spécialisée dans les problèmes de développement, d'urbanisme et d'évolution sociétale. Ancien membre du Conseil supérieur de la justice. Chroniqueuse sur le site de débat citoyen www.entreleslignes.be.

      Préface de Jean Ziegler, homme politique, altermondialiste et sociologue suisse. Il a été rapporteur spécial auprès de l'ONU sur la question du droit à l'alimentation dans le monde. 

    Revue de presse

       Les mots sont des armes. Ce livre est très important : c'est un outil pour contrer les conséquences désastreuses de la toute-puissance des grandes entreprises. Les auteurs nous posent la question : ces immenses sociétés multinationales sont-elles compatibles avec un avenir démocratique ? Comment envisager un monde où nous pourrions protéger les ressources de la Terre et offrir à tous une vie digne et sûre, tant que le pouvoir réside aux mains de ces géants voraces ? Le temps n'est-il pas venu de les consigner, à l'instar des dinosaures, dans les livres d'Histoire ? --Ken Loach

      Un bel objet qui met le focus sur la place des multinationales dans notre monde moderne. --Alexandre Wajnberg, entretien avec Gabrielle Lefèvre, Radio Campus

      Un livre dense et utile d'un côté, une journaliste faisant son métier, l'investigation ; de l'autre, un juriste faisant le sien et apportant son point de vue de spécialiste sur des actions possibles. Car la leçon majeure de ce livre, c est qu'il ne faut pas désespérer. --Jean Rebuffat, Entre les lignes


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  •                                                            2018       91 p.     9,90 €

       "De plus en plus rares sont les critiques virulents du capitalisme et du libéralisme contemporains. Leur voix n'est pas éteinte, mais elle est muselée, sinon discréditée, au moins contestée par la suprématie que ce double modèle idéologique et économique exerce désormais, sous des formes certes disparates, sur la quasi-totalité du globe... et dans la quasi-totalité des consciences.
       Jean Ziegler est de ces opiniâtres résistants au capitalisme. Sa confrontation intellectuelle et physique, scientifique et émotionnelle, à la véracité de l'extrême pauvreté, au cynisme des mécanismes diplomatiques, aux obscurantismes multiformes, à l'étranglement des droits humains élémentaires, au dépérissement des utopies, lui confère d'être un observateur unique de l'état humain du monde." Denis Lafay 
     

       Jean Ziegler est professeur honoraire de sociologie de l'université de Genève. De 2000 à 2008, il a été Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation. Il est aujourd'hui vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU.


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  • [Un danger nommé plastique] Coton tige, paille, bouteille… 5 alternatives au plastique à usage unique

    Alternatives au plastique...

    D'ici 2050, il pourrait y avoir plus de plastique que de poisson dans l'océan.      @Pixabay

      Le  plastique dans tous ses états. Novethic vous propose cette semaine de comprendre les enjeux d'un monde qui ne jure que par ce dérivé du pétrole. Aujourd'hui, cap sur les alternatives de cinq objets du quotidien que l'on retrouve souvent dans les océans : bouteilles d'eau, pailles, film étirable, cotons-tiges et brosses à dents.

      De 1950 à 2015, 6,3 milliards de tonnes de déchets plastiques ont été accumulées par l'humanité. Une petite partie a été incinérée ou recyclée (21%) mais la grande majorité s’est retrouvée dans les décharges ou pire dans la nature et les océans (79%). Les consommateurs prennent conscience que le temps est venu d'utiliser avec plus de parcimonie cette matière au coeur de nos activités quotidiennes. 

    Les pailles

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  • H&M, Benetton et Zara suppriment les substances chimiques dangereuses de leurs vêtements.

    Près de trois quarts des entreprises engagées ont déjà supprimé les PFC, des perturbateurs endocriniens.
    @Greenpeace

       Après sept ans de mobilisation, de campagnes chocs, de tests en laboratoire, de rapports détaillés et de manifestations, Greenpeace tire un bilan positif de sa campagne Detox. Selon l’ONG, 80 entreprises, représentant 15 % du secteur du textile, sont en bonne voie d’éliminer les substances chimiques dangereuses de leur production d’ici 2020. Et nombre d'entre elles ont déjà supprimé les PFC, considérés comme des perturbateurs endocriniens.     "L’impossible est devenu réalité". Une fois n’est pas coutume, l’ONG Greenpeace Allemagne vient de publier un rapport sur la mode (1) dans lequel il salue les efforts réalisés par quelques dizaines d’entreprises du secteur pour éliminer l’utilisation et le rejet de substances chimiques. C’est suffisamment rare pour être signalé. Depuis sept ans, l’ONG mène une grande campagne, baptisée Detox, auprès des marques de prêt-à-porter pour les sensibiliser à la question.

       Et le bilan est positif. "Nous avons fait de grands progrès dans l'élimination progressive des produits chimiques dangereux qui polluent nos cours d'eau et notre environnement. Il y a eu un changement de paradigme majeur dans l'industrie du vêtement qui assure désormais la responsabilité de sa chaîne de production et non plus seulement de ses produits", se réjouit Bunny McDiarmid, directeur exécutif de Greenpeace International.

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  • Les cinq plus gros producteurs de viande et de lait polluent plus que les pétroliers

       Sur les 35 plus gros producteurs de viande et de lait, plus de la moitié n'ont pas émis d'objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.   Pixabay

        Selon une nouvelle étude, les cinq principaux producteurs de viande et de lait émettent, ensemble, plus de gaz à effet de serre que les plus gros producteurs pétroliers que sont Exxon, BP ou Shell. Et la courbe n'est pas prête de s'inverser, seule une petite poignée ont des objectifs concrets de réduction des émissions en concordance avec les ambitions de l'Accord de Paris.

      L’industrie pétrolière a longtemps été pointée du doigt pour la pollution qu’elle générait. Aujourd’hui, il faut aussi regarder du côté des producteurs de viande et de lait. Selon un nouveau rapport de l’ONG Grain et de l’IATP (Institute for agricultural and trade policy), les cinq plus grosses entreprises de ces secteurs que sont JBS, Tyson Foods, Cargill, Dairy Famers of America et Fonterra polluent plus que Exxon, BP ou Shell. Plus préoccupant encore, les 20 premiers producteurs de viande émettent autant de gaz à effet de serre qu’un pays comme l’Allemagne et doublent presque celles de la France !

    Seul Danone a un objectif de "zéro émission nette"

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  • 2018     192 p.    10 € (Poche)

       L'illusion d'une sortie de la crise actuelle par des politiques néolibérales est-elle nouvelle ? C'est ce que prétend incarner Emmanuel Macron, en voulant créer une mystique salvatrice via ses réformes économiques et sociales. Un an après son élection, Attac et la Fondation Copernic décryptent dans cet opus les impasses d'une politique qui se prétend résolument moderne alors qu'elle n'a de cesse de prendre des mesures issues de I'"ancien monde".  
       A l'illusion du "en même temps" se sont adossés un rapport au pouvoir parfaitement éculé (car conçu comme autoritaire et vertical), et surtout la mise en place d'une politique de fuite en avant néolibérale, où remise en cause des droits sociaux et cadeaux aux plus riches participent à renforcer le pouvoir de ceux qui l'ont déjà. Cette nouvelle gestion froide et cynique de la chose publique se met en place au sommet de l'Etat avec l'arrivée d'un contingent de jeunes bureaucrates : les Macron's Boys and Girls. Ils sont à la base d'une nouvelle machine technocratique alimentée par des réformes où progrès social et écologie sont les grands absents. Un business model, qui se prétend dénué de toute idéologie, est mis en place dans la start-up nation France.
       La Macronie s'est dotée d'une novlangue faussement innovante et porte aux nues un illusoire salut néolibéral où seuls les premiers de cordée, les puissants et la nouvelle "noblesse d'Etat libéral" trouveront grâce. Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron parie sur l'anesthésie de la société. Mais le réveil risque d'être douloureux. Face à une telle visée, voici un ouvrage qui propose à tous ceux qui ne se résignent pas, un projet porteur d'une autre vision de la société...

       Fondée en 1998 et présente dans plus de quarante pays, Attac est une association qui résiste contre le pouvoir pris par la finance et les multinationales sur les peuples et la nature, et lutte pour la justice sociale et environnementale. 

       La Fondation Copernic travaille à "remettre à l'endroit ce que le libéralisme fait fonctionner à l'envers". Elle n'est liée à aucun parti politique, syndicat ou association et s'adresse à toutes celles et ceux qui ne se résignent pas à l'ordre néolibéral. Elle vise à faire réfléchir ensemble chercheurs, militants associatifs, syndicalistes et politiques.


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  • Le 15 septembre 2018 marquera les 10 ans de la faillite de Lehman Brothers point d’orgue de la crise financière, une crise qui se conjugue aujourd’hui avec les crises climatiques, écologiques et géopolitiques. En 10 ans, de nombreuses promesses de régulation du secteur financier ont été faites par les différents gouvernements, mais peu ont été tenues. A l’heure actuelle, le spectre d’une nouvelle crise financière majeure plane et de nouvelles déréglementations sont prévues au sein de l’Union Européenne, tandis que les banques continuent d’utiliser l’argent qui leur est confié pour spéculer, pour investir dans les énergies fossiles ou créer des sociétés offshore dans des paradis fiscaux pour leurs riches client·e·s.

      https://france.attac.org/se-mobiliser/pasavecnotreargent/article/impliquez-vous-dans-la-campagne-pasavecnotreargent?pk_campaign=Infolettre-1485&pk_kwd=france-attac-org-se-mobiliser

    #PasAvecNotreArgent

      Nous voulons profiter de ce triste anniversaire pour initier un vaste mouvement citoyen en signifiant aux banques et aux institutions financières que nous n’allons plus les laisser faire n’importe quoi avec notre argent et que nous voulons prendre le contrôle sur la finance et sur notre avenir avec un mot d’ordre appropriable par le plus grand nombre : #PasAvecNotreArgent.

      Nous invitons toutes celles et ceux qui partagent ce souhait à passer à l’action avec nous dès le samedi 15 septembre prochain. De nombreux réseaux, mouvements et organisations y participeront, tous porteurs de la même indignation face à l’impunité du secteur de la finance, ainsi que de la volonté d’y mettre fin afin que nous tou·te·s, citoyen·ne·s puissions reprendre le contrôle de notre avenir*.

       Après le 15 septembre, vous pourrez participer à une première campagne #PasAvecNotreArgent qui ciblera l’utilisation de l’épargne du livret Développement Durable et Solidaire collectée par les banques et dont une grande partie est centralisée à la Caisse de Dépôts et de Consignation. L’objectif est d’obtenir que plus un seul euro de cette épargne ne soit utilisé pour financer le réchauffement climatique et la destruction de la planète.   

       * Le 15 septembre des actions appelées par la coalition Change Finance auront lieu dans plusieurs capitales européennes. Une coalition française s’est également mise en place. Elle se donne pour ambition de faire le lien entre la crise financière et la crise écologique au cours d’une semaine d’action du 8 au 15 septembre prochain.


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  •  Un ministre ne devrait pas dire ça (Christian ECKERT )

                                                         Robert Laffont, 2018, 285 p., 19 €

       " À Bercy, j'ai vu, de l'intérieur, la machine se mettre en marche. J'étais à l'épicentre d'une guerre intestine entre finances publiques et intérêts privés. L'État a cédé du terrain et des pans entiers de ses revenus les plus pérennes. Mon voisin de bureau, Emmanuel Macron, était toujours là, dans l'ombre, pour exercer son influence. J'aurais dû mieux résister. Aujourd'hui, le macronisme dispose des pleins pouvoirs. Aucune véritable analyse argumentée n'a été élaborée depuis son avènement. "
       Secrétaire d'État au Budget, reconnu pour ses engagements à gauche et sa droiture, Christian Eckert a passé trois ans à Bercy aux côtés d'Emmanuel Macron. Il nous dévoile les secrets inavouables de la mutation du ministre de l'Économie en candidat.
       Double jeu du futur président, compromissions des socialistes, jeux dangereux des lobbys, conflits d'intérêts, privatisations galopantes, coups tordus...Cette plongée inédite au plus haut sommet de la République révèle enfin la face sombre et ultralibérale du nouveau pouvoir.
    Une édifiante critique du président des riches qui veut sacrifier les bijoux de l'État au profit de la finance.

       L’ancien rapporteur du budget à l’Assemblée puis secrétaire d’Etat au Budget sous François Hollande offre trois livres en un seul. Il y a le témoignage de celui qui a été le collègue d’Emmanuel Macron à Bercy. Un ministre peu préoccupé par son travail mais beaucoup par la constitution d’un cabinet pléthorique préparant sa candidature et recevant à tour de bras ses réseaux dans la finance et la tech, les seuls qui comptent à ses yeux. On découvrira les coups de com’ de l’ancien conseiller de François Hollande, celui qui pousse toujours aux arbitrages les plus libéraux et pour qui l’intérêt général se résume à celui des intérêts privés. On comprend mieux le président à cette aune…

       Au-delà du cas Macron, l’ancien ministre règle ses comptes avec quelques anciens collègues, du PS ou d’Europe Ecologie les Verts. Ceux qui venaient le voir en lui demandant de suivre des politiques plus à gauche, appelant à plus de solidarité et rejoignant le nouveau président des riches pour sauver leur poste. Avec liste nominative des personnes concernées ; un ministre ne devrait pas dire ça… Enfin, un ministre, c’est vite dit. Christian Eckert n’était que secrétaire d’Etat alors que Gérald Darmanin, son successeur, a le titre de ministre. Et donc refuse de s’abaisser à une passation des pouvoirs avec un simple secrétaire d’Etat. Un chapitre justement intitulé « le melon de Darmanin ».

    Christian Eckert a été en charge de notre politique fiscale et il connaît son sujet. Il rappelle comment, sous l’influence d’Emmanuel Macron, le gouvernement a cédé aux fameux pigeons manipulateurs d’informations mais a bien supprimé la demi-part des veuves, moins glamours que les patrons de la tech. Il revient sur les débats concernant le financement des collectivités locales. Et bien sûr sur la lutte contre les paradis fiscaux, pointant du doigt le rôle délétère d’un conseil constitutionnel bloquant de nombreuses avancées en la matière. Bref, on ne s’ennuie pas dans ce livre limpide d’un homme modeste, compétent et fidèle à ses convictions, des qualités rares dans la classe politique.


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  • Chères amies,
    chers amis,

    Nous sommes ravis de pouvoir vous annoncer de très bonnes nouvelles ! Les Gardiens de l'Amazonie (https://www.survivalinternational.fr/mails/gardiens_guajajara)– un groupe d'hommes courageux issus du peuple guajajara – travaillent sans relâche pour défendre le territoire qu'ils partagent avec leurs voisin·e·s non contacté·e·s contre la présence de bûcherons illégaux.

    Les Gardiens luttent seuls contre une violente mafia de l'industrie forestière (https://survivalinternational.fr/actu/11966) et ne reçoivent que très peu de soutien de la part du gouvernement brésilien. Grâce à vos dons et vos mails, nous avons pu pousser le Brésil à agir. Et avec succès ! Il y a quelques semaines, la police environnementale s'est finalement déplacée pour aider les Gardiens à expulser les bûcherons hors de leur territoire. Bien que la police ne soit pas restée longtemps sur place et que les Gardiens aient encore un besoin urgent de soutien de la part des autorités, cela montre qu'ensemble nous pouvons vraiment changer les choses.

    La motivation des Gardiens a été renforcée grâce à cette intervention : « Merci pour l'aide que vous nous apportez dans cette lutte et cette situation à laquelle nous sommes confrontés en ce moment [...]. C'est grâce à vous et à la pression que vous avez exercée que les renforts ont été envoyés ici dans notre village. Alors, encore une fois, merci. [...] Nous sommes dans le même bateau. »

    Mais ce n'est pas tout ! Il y a quelques années, les sympathisant·e·s de Survival ont mené une lutte acharnée pour convaincre le gouvernement brésilien d'expulser les bûcherons du territoire des Awá non contactés. Nous y sommes parvenus et nous sommes ravis de pouvoir vous annoncer que l'un des leaders des bûcherons va à présent être traduit en justice. Il est extrêmement rare pour ce genre de cas de parvenir à ce stade ; il y a donc vraiment de quoi se réjouir – et nous avons ainsi une nouvelle preuve que les campagnes tenaces portent leurs fruits.

    Voilà deux lueurs d'espoir au milieu d'un climat anti-autochtone grandissant au Brésil. Encore merci d'avoir participé à ces succès. Nous avons hâte d'en partager beaucoup d'autres avec vous à l'avenir.

    Avec tous nos remerciements,

    L'équipe de Survival

    Un demi-siècle de Survival International

    L'année prochaine sera très spéciale pour nous : nous allons fêter nos 50 ans ! Nous souhaitons faire de 2019 notre plus grande année et nous espérons que vous vous joindrez à nous pour les célébrations.

     

     





     

     


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  • Le Conseil de sécurité des Nations unies réfléchit à s’emparer du sujet du changement climatique

    La perte de ressources naturelles en raison de sécheresse et d’événements climatiques extrêmes est un facteur aggravant pour les conflits et serait favorable au recrutement des groupes terroristes. Aussi, le Conseil de sécurité des Nations unies s’interroge sur la pertinence de s'emparer du sujet. Si la Chine et la Russie sont plutôt sceptiques, les Européens poussent en ce sens.

      Le Conseil de Sécurité de l'ONU s'est réuni, à l'initiative de la Suède, pour débattre du réchauffement climatique.
    @UNphoto/LoeyFelipe

      Le sujet sensible" du lien entre réchauffement climatique et conflits a fait l'objet d'un vaste débat mercredi 11 juillet au sein de la plus haute instance de l'ONU. En soi, son organisation est déjà un "succès", estime la Suède qui a initié cette réunion. Même si aucune déclaration consensuelle ni mesures concrètes n'étaient prévues.

    Le dernier débat sur le lien climat et sécurité remonte à 2011 et l'ONU n'a abordé la question qu'à trois reprises dans son Histoire. Les pays critiques, Russie et Chine entre autres, craignent l'ingérence, la menace de sanctions, et sont davantage dans une logique de gestion de conflit pour le Conseil de sécurité.

    Un sujet abstrait pour la Russie

    "L'ONU doit respecter le principe de répartition des tâches", a ainsi fait valoir l'ambassadeur russe adjoint à l'ONU, Dmitry Polyanskiy. En reconnaissant que "les changements climatiques sont une menace majeure", il a rappelé que "le Conseil de sécurité ne disposait pas d'expertise" spécifique sur le sujet qualifié "d'abstrait". En parler "crée des illusions, c'est trompeur et dangereux", selon lui.

    Les partisans d'une prise en compte de ce sujet par le Conseil, notamment les Européens, dont la France, estiment qu'elle doit être inscrite à son agenda. Cette gestion ne peut être laissée uniquement à des instances subalternes ou à l'Assemblée générale, sans pouvoir contraignant, estiment-ils.

    L'ambassadeur français, François Delattre, a souligné que "si les évènements climatiques les plus extrêmes sont les plus visibles, d'autres phénomènes aux effets moins immédiats (ont) des impacts négatifs sur les ressources naturelles. Dans le contexte de populations et d'économies vulnérables, (cela) peuvent générer ou réactiver des conflits entre communautés, provoquer des déplacements de population et menacer la paix et la sécurité internationales".

    Un observatoire français

    Les États-Unis ont affiché un profil bas, estimant seulement qu’il est "justifié" pour le Conseil d'examiner les phénomènes. C’est pourtant un seul important pour Washington puisque le Pentagone s’intéresse à cette question et en 2014, il avait même rendu public un rapport démontrant que le réchauffement climatique était un risque immédiat pour la sécurité nationale. Celui-ci serait selon les experts américains, en mettant les populations dans des situations vulnérables, un facteur favorable à la propagande des groupes terroristes.

    De son côté, la France a lancé un Observatoire géopolitique des enjeux des changements climatiques en termes de sécurité et de défense en janvier dernier. Hébergé au sein de l’Iris (Institut de relations internationales et stratégiques), il est financé par le ministère de la Défense pour une durée de quatre ans. L’objectif est d’élaborer, par région, une typologie des crises susceptibles d’émerger en fonction des différents scénarios de réchauffement climatique.

    Ludovic Dupin avec AFP    © 2018 Novethic - Tous droits réservés


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  • LISTE DES PRODUITS MONSANTO À ÉVITER EN FRANCE ET EN EUROPE ( en 2018)

      https://www.sain-et-naturel.com/liste-des-produits-monsanto-a-boycotter-en-france.html

    PRODUITS-MONSANTO

      Beaucoup d’articles contiennent des produits issus de cultures OGM. Des plantations dont les semences sont pour beaucoup brevetées par Monsanto, géant de l’industrie. L’ONGI Greenpeace a établi la liste des marques susceptibles de commercialiser ces produits OGM.

      L’étiquetage des produits alimentaires conventionnels concernant la présence ou non d’OGM est quasi inexistant. Pour pallier ce manque, l’organisation Greenpeace a soumis les industriels de l’agroalimentaire à un questionnaire portant sur leur utilisation de plantes génétiquement modifiées. Les éléments recueillis ont permis à l’ONG de classer ces marques selon un code couleur. Vert pour celles qui garantissent ne pas utiliser d’OGM. Orange pour celles qui disent avoir entamé une démarche pour exclure les organismes génétiquement modifiés de leurs préparations.

      Difficile d’échapper aux produits de la multinationale  Monsanto, ils sont partout dans les rayons! Donc voici une liste de quelques produits à boycotter si vous ne voulez pas avoir n’importe quoi dans votre assiette.

       Monsanto, ce géant de la biotechnologie n’est pas célèbre pour la qualité de ses produits, mais plutôt pour les scandales sanitaires dans lesquels il est impliqué. De plus, les marques sont très nombreuses à utiliser les produits Monsanto , et on se garde bien de nous le dire.

      Afin de savoir ce que vous mettez dans votre assiette, renseignez-vous sur les multinationales qui possèdent de nombreuses marques, afin de savoir s’ils utilisent des produits Monsanto pour fabriquer leurs produits.

       Parmi celles-ci on retrouve les sociétés Kraft Philipp Moris, Unilever, General Mills, Coca-Cola, Pepsico ou encore Procter & Gamble.

       Boissons Monsanto

    • Coca-Cola: Coca-Cola, Fanta, Dr Pepper, Minute Maid…
    • Les jus de fruits Capri-Sun et Topricana.
    • Le boissons Ocean Spray, les sodas Pepsi-Cola, Seven Up, Schweppes.
    • Les thés Lipton et les cafés Maxwell.
    • Le lait Gloria de la firme Nestlé

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