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Par lavieenvert le 1 Juin 2020 à 08:20
Auroville, la ville dont la terre a besoin (57 mn)
Depuis toujours, l’homme rêve de construire un monde meilleur, d’inventer une autre manière de vivre grâce à laquelle il pourrait s’affranchir du racisme, de la religion, de la politique, de la pollution, et surtout de l’argent. Mais existe-t-il encore des hommes qui croient en ce rêve impossible ?
La réponse se trouve à Auroville, au Sud-est de l’Inde. C’est ici, que des hommes et des femmes venus du monde entier se sont rassemblés dès la fin des années 60, pour tenter cette expérience. Ils sont aujourd’hui 1800 auroviliens, de 40 nationalités différentes, à espérer l’impensable. Pour eux, l’utopie d’aujourd’hui est la réalité de demain...Le Matrimandir, centre et lieu de méditation d'Auroville
Ce film est en Français, il est également disponible en Anglais.
This film is in French, but it is also available in English.Un documentaire de Guillaume Estivie© Injam Production - Planète - Albalena films - 2007Louer le film: https://www.filmsdocumentaires.com/shopping_cart 2,90 €DVD :14 € (provisoirement indisponible)Auroville (« la ville de Sri Aurobindo » mais aussi « la ville de l'Aurore »1) est une ville expérimentale située à une dizaine de kilomètres au nord de Pondichéry dans l'État du Tamil Nadu en Inde.
Elle fut créée en 1968 par Mirra Alfassa (Mirra Richard), plus connue sous le nom de la Mère et compagne spirituelle du philosophe indien Sri Aurobindo. Auroville a pour vocation d'être, selon les termes de sa conceptrice,
le lieu d'une vie communautaire universelle, où hommes et femmes apprendraient à vivre en paix, dans une parfaite harmonie, au-delà de toutes croyances, opinions politiques et nationalités2,3
.Aujourd'hui, les Aurovilliens, issus de cinquante pays, sont organisés en 35 unités de travail : agriculture, informatique, éducation, santé, artisanat, etc. Désert à l'origine4, le lieu est maintenant parfaitement viable.
District :Viluppuram
Population : 2 814 (2018)État ou territoire : Tamil NaduIndicatif de zone : 0413Coordonnées : 12° 00′ 25″ nord, 79° 48′ 38″ est
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Par lavieenvert le 29 Mai 2020 à 08:20
(98 mn) Sortie le 16 novembre 2016
Les données personnelles sont le pétrole du 21e siècle !
Democracy nous entraîne dans un monde réputé impénétrable : celui du kafkaïen processus législatif européen.
À la façon d’un thriller politique, le film retrace la longue lutte politique du parlementaire Jan Philipp Albrecht et de la commissaire européenne Viviane Reding pour une nouvelle loi sur la protection des données personnelles.
Deux longues années semées d’embuches, de discussions, d’intrigues en tous genres, accélérées par les remous de l’affaire Snowden, afin de garantir les libertés et protéger les citoyens européens dans le futur numérique.
Une histoire unique qui réussit à rendre sensible et attachante l'architecture complexe de la démocratie contemporaine.Chaque fois que nous faisons nos courses sur Internet, interrogeons un moteur de recherche, activons la géolocalisation sur notre smartphone ou même utilisons notre carte de transport ou de crédit, nous laissons des traces : des masses d'informations personnelles sont collectées sur nos habitudes de consommation, nos goûts, nos déplacements ou nos opinions.
Première sortie : 12 novembre 2015 (Allemagne) Réalisateur : David BernetScénario : David Bernet Nominations : Prix du film allemand du meilleur film documentaireProducteurs : Arek Gielnik, Sonia OttoLangue : anglais sous-titres français
DVD Pal Toutes ZonesLocation 48h (VOD): 4,90 € http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/48477_1Le DVD : 20,40 €Democracy a été sélectionné parmi les trois documentaires en lice pour le Deutscher Filmpreis 2016 (Prix du meilleur documentaire)
La Ligue des droits de l’Homme soutient le film Democracy du documentariste suisse David Bernet.
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Par lavieenvert le 18 Juin 2019 à 08:19
Total produits TTC 20,00 € Frais de port (HT) 3,00 €
« Les médias vous racontent des salades ? Assaisonnez-les ! »
Un film documentaire écrit par Anne-Sophie Novel, co-réalisé avec Flo Laval
Produit par Les Films d’un Jour, en coproduction avec Place To B, avec la participation de DOCS TV
Durée : 70 min 21 articles
Fake News, infobésité, rejet des médias, défiance à l'égard des journalistes, etc. La presse a du plomb dans l'aile, et le public semble en avoir ras-le-bol des informations déversées du matin au soir sur les ondes. Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Est-il possible de renouveler le métier de journaliste ? D'adopter une autre posture entre producteur et consommateur d'info ? A travers cette enquête, la réalisatrice, elle-même journaliste, partage son expérience, ses questionnements, et investigue les effets de la fabrique de l’information sur notre conception du monde.
Dans un périple qui nous mène du Danemark aux Etats-Unis, en passant par la France et le Royaume-Uni, cette introspection s'enrichit de nombreux échanges. L'enthousiasme de nos interlocuteurs et les exemples mis en avant prouvent que ça marche : n'est-il pas temps, dans la profession, et avec le public, d'envisager de nouveaux chemins de faire ?
Avec les interviews de Stéphane Paoli, Eric Fottorino, Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry, Elise Lucet, Samuel Laurent, Sylvain Lapoix et Julien Goetz, Ulrik Haagerup, David Bornstein, Jodie Jackson, Benoït Raphaël, Julia Cagé, Yves Citton…
Contactez-nous
boutique@colibris-lemouvement.org 01 71 50 83 01
Colibris 18-20, rue Euryale Dehaynin 75019 Paris
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Par lavieenvert le 4 Avril 2019 à 08:19Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune française ? C’est pourtant Rob Hopkins, fondateur du mouvement des villes en transition, qui le dit. Qu’est ce qu’on attend ? raconte comment une petite ville d’Alsace de 2 200 habitants s’est lancée dans la démarche de transition vers l’après-pétrole en décidant de réduire son empreinte écologique.
Anecdotes, potins, actus, autour de "Qu'est-ce qu'on attend?" et de son tournage !
Le projet
Le village alsacien d'Ungersheim a lancé en 2009 un programme de démocratie participative, intitulé "21 actions pour le XXIe siècle. Tous les aspects de la vie quotidienne y sont présents : l’alimentation, l’énergie, les transports, l’habitat, l’argent, le travail et l’école. L'ambition du programme est de parvenir à rendre le village complètement autonome, à travers notamment une activité et une production localisées afin de réduire les dépenses énergétiques. L'économie locale est également soutenue grâce à une monnaie à part, le radis. Depuis 2005, 120 000 euros ont été économisés en frais de fonctionnement et les émissions directes de gaz à effet de serre ont été réduites de 600 tonnes par an. Une centaine d’emplois a également été créée.Tournage
Qu'est-ce qu'on attend ? a été tourné sur quatre saisons en 2015, année qui a vu l’aboutissement du projet de transition du village.Genèse
Marie-Monique Robin a réalisé un documentaire pour Arte en 2014 intitulé Sacrée croissance !, qui s'intéressait déjà aux expériences de société autonomes "post-carbone, plus durable, plus juste et plus solidaire", explique la réalisatrice. Si elle avait tourné pour l'occasion dans sept pays, il n'y avait aucun exemple français. "C’est lors d’une projection du film à Thann (Haut-Rhin) que j’ai découvert l’existence du programme de transition exceptionnel d’Ungersheim. L’envie de faire ce film a grandi en moi tout au long de l’année 2015 alors que je tournais un documentaire intitulé Sacré village ! pour France 3 Alsace et Ushuaïa Télévision : on y voit Rob Hopkins – le père du mouvement des villes en transition – déclarer que l’expérience d’Ungersheim est « unique au monde »", se souvient-elle.De la télévision au cinéma
Devant la quantité d'informations et d'images, Marie-Monique Robin a choisi de passer de la télévision au cinéma pour Qu'est-ce qu'on attend ?. "Après mon repérage en février 2015, j’avais écrit un synopsis qui permettait de raconter la mise en œuvre des 21 actions du programme de transition à travers des personnages clés, sur lesquels je voulais construire mon documentaire, mais j’avais complètement sous-estimé la puissance de la dynamique que génère une démarche de transition globale, encouragée par des élus et désirée par des citoyens éclairés, qui d’un coup sont prêts à libérer le meilleur d’eux-mêmes", explique la cinéaste.Le nouveau film de Marie-Monique ROBIN : « Qu’est-ce qu’on attend? » au congrès International de santé Naturelle par l’IPSN
http://www.transitionfrance.fr/2016/08/29/nouveau-film-de-marie-monique-robin-quest-ce-quon-attend-ua-congres-intrenational-de-sante-naturelle-par-lipsn-le-1er-et-2coct-2016/
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Par lavieenvert le 27 Janvier 2019 à 08:19
Qu'est-ce qu'on attend ? (169 mn)
Un documentaire de Marie-Monique Robin
Qui croirait que la championne internationale des villes en transition est une petite commune française ? C’est pourtant Rob Hoskins, fondateur du mouvement des villes en transition, qui le dit.
Qu’est-ce qu’on attend ? raconte comment Ungersheim, une petite ville d’Alsace de 2 200 habitants, s’est lancée dans la démarche de transition vers l’après-pétrole en décidant de réduire son empreinte écologique.
Ce film est un hommage à ces élus locaux, éclairés et courageux, qui savent mobiliser l’enthousiasme de leurs concitoyens dans le sens du bien commun.
« L'exemple n'est pas le meilleur moyen de convaincre, c'est le seul. » Gandhi (la devise de Jean-Claude Mensch, maire de Ungersheim)
Bonus :
plus de 50 minutes en 14 vidéos inédites - Livret 8 pages
Langue : français - Sous-titres : anglais, allemand, sourds et malentendants
DVD MultizonesLe coffret : 19,99 €
LES 21 ACTIONS
DU PROGRAMME DE TRANSITIONL’AUTONOMIE ALIMENTAIRE PAR LA RELOCALISATION DE LA PRODUCTION EN BIO
La commune a acheté un terrain de huit hectares, appartenant à un céréalier (Ungersheim est cerné par mille hectares de blé et de maïs conventionnels) pour le louer à l’association Icare, membre du Réseau national des Jardins de Cocagne (www.reseaucocagne.asso.fr). En sont issus Les Jardins du Trèfle Rouge, une ferme
maraîchère bio qui emploie une trentaine de salariés, dont vingt-cinq personnes en contrat de réinsertion. Toutes les semaines, ils fournissent 200 paniers et alimentent la cuisine collective municipale, qui prépare chaque jour plus de 500 repas (entièrement bio) pour la cantine d’Ungersheim et de cinq communes avoisinantes.
Afin d’atteindre l’autonomie alimentaire, la municipalité a aussi créé une Régie agricole dont elle a confié la direction à un ex-jeune vétérinaire reconverti dans la permaculture et le maraîchage. Les Jardins du Trèfle Rouge et la Régie agricole constituent les piliers de la filière « De la graine à l’assiette », complétée par une
LES 21 ACTIONS DU PROGRAMME DE TRANSITION
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Par lavieenvert le 2 Juillet 2018 à 09:18
Notre révolution intérieure
Pays d’origine : France Genre : Documentaire
Année de production : 2017
Version originale : Français, Anglais, Espagnol Version(s) sous-titrée(s) : Français
Durée : 105 minutes
Plus de 30 minutes de bonus
Remettant en cause le monde qu'ils ont connu jusqu'à aujourd'hui, trois jeunes délaissent leur quotidien et leurs habitudes pour partir en voyage. Cette recherche de la connaissance va changer leur regard mais surtout les amener à découvrir la possibilité d'une autre existence
Partir un jour
Le réalisateur Alex Ferrini, son frère Romain Ferrini et son ami Xavier Darbaumont ont décidé de reprendre leur vie en main en partant à l'aventure. Une chance s’est présentée à nous : "Aleix Belov, un vieux loup de mer cherchait trois jeunes pour l’aider à faire le tour de l’Amérique du Sud sur un voilier qu’il avait construit lui-même", se souvient le cinéaste. "Nous avions donc le choix entre laisser notre quotidien, notre confo... Lire plusRoad-trip
Au cours de leur périple de 18 mois, nos trois protagonistes ont traversé l'Amérique du sud et visité le Brésil, l'Argentine, le Chili, le Pérou et la Bolivie. Ils ont rencontré trente personnes qui pour eux incarnent le changement et enregistré pas moins de 200 heures de rush.Nouveau projet
Alex Ferrini, qui ne se définit ni comme cinéaste, ni comme globe-trotteur, réalise déja son deuxième long-métrage, cette fois consacré à l'enfance.Conseils d'ami
Alex Ferrini a quelques conseils pour nous aider à trouver la paix intérieure : "Prendre des risques avec le coeur. Il faut voir au-delà du voyage physique et sentir le cheminement intérieur. Observer, comprendre le mystère de la vie puis, valoriser nos découvertes", affirme-t-il. "Je pense qu’aller vers ce qui nous fait le plus peur est un bon chemin. Il nous sort de notre zone de confort et nous propulse en mouvement dans l’inconnu, vers le savoir qui rime avec évolution. Il est enfin prouvé scientifiquement que notre mode de vie (alimentation, stress, suractivité…) a des conséquences négatives".Trouver la paix
Pour Alex Ferrini, il est essentiel de faire un travail sur soi pour améliorer notre qualité de vie et la société dans son ensemble : "Nous ne pourrons pas faire l’économie de nous connaître nous-mêmes, de savoir comment nous fonctionnons, physiologiquement et émotionnellement. (...) Il faut sortir de cette léthargie confortable dans laquelle nous sommes. Le seul moyen d’être libre est d’entrer dans la connaissance afin de devenir le roi de son chemin", déclare-t-il. "Nous avons donc appris à nous réécouter. C’est comme si l’être humain était un instrument, composé d’un corps physique, d’émotions, de pensées et d’un lien avec le sacré. Le voyage initiatique nous a enseigné à mieux jouer de cet instrument. Ces outils, mis dans le bon ordre, nous permettent de créer notre propre réalité. C'est une révélation à nous-mêmes qui nous a permis le désapprentissage... comme si on enlevait les différentes couches d’un oignon pour libérer le centre.
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Par lavieenvert le 8 Juin 2018 à 09:18Version originale en français
v.o.f.s.-t.a. : La terre vue du coeur1h31 Documentaire Québec 2018 - Couleur - v.o. : français
Réalisateur et scénariste: Iolande Cadrin-Rossignol
Distributeur:Maison 4:3 Studio: JANE LOSA FilmsDans La Terre vue du cœur, l’auteur et astrophysicien évoque l’état de la planète et l’urgence d’agir. Cette fois, pas juste avec «un regard qui essaie de comprendre, mais un regard qui essaie de sentir".
https://voir.ca/cinema/2018/04/11/hubert-reeves-faisons-comme-si-cetait-pas-foutu/
Adaptation du dernier livre d’Hubert Reeves, Le banc du temps qui passe, le film donne la parole à de nombreux experts qui apportent leur éclairage sur la situation environnementale, que ce soit Frédéric Lenoir pour discuter de philosophie, ou le bassiste Jérôme Dupras, de la fondation écologiste des Cowboys fringants. On y parle d’intelligence animale, de forêts tropicales, d’identité et, surtout, de cette sixième extinction de masse qui est en cours: la nôtre. Entrevue avec Hubert Reeves, scientifique et militant.
Voir: Quand vous êtes-vous rendu compte de l’urgence de la situation environnementale?
Hubert Reeves: Ç’a été progressif. Dans les années 1980, on parlait peu de la hausse de la température; c’était des rumeurs… Puis je m’y suis intéressé parce que ça promettait d’être sérieux. On commençait à avoir des preuves que la température augmentait vraiment, mais on ne savait pas si c’était dû à l’activité humaine ou si c’était un phénomène naturel, comme les grandes glaciations.
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), mis sur pieds par les Nations-Unies, a déterminé que le rôle de l’homme dans les changements climatiques était majeur par rapport à d’autres phénomènes naturels invoqués, comme le changement du champ magnétique du Soleil. Maintenant, il est très clair que la part humaine est plus que majeure: le réchauffement climatique est presque dû à 95% à l’activité humaine. Et aujourd’hui, c’est suffisamment prouvé pour qu’une personne raisonnable puisse s’en convaincre.
Trouvez-vous qu’aujourd’hui les gens sont suffisamment conscients de la situation?
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Par lavieenvert le 16 Mai 2018 à 09:18
http://thomassankara.net/sirene-de-faso-fani-film-de-michel-k-zongo/
Fiche technique
Burkina Faso | 2014 | 90 min | vostf
Distribution : Cinédoc films (Annecy, France)
Sénario: Michel K. ZONGO & Christophe Cognet
Image: Michel K. ZONGO Montage: François Sculier Son: Moumouni Jupiter Sodré
Genre: Documentaire Langue originale: Français – Mooré Support de réalisation: HD
Support de diffusion: DCP – HDCAM – Blu Ray – DVD – PRO RES
Production: Cinédoc films – Diam Production – Perfect Shot Films
Co-production: Lyon Capitale TV – Télé Paese
Partenaires: Doha Film Institut (QA), Cinéma du Monde (CNC – Institut Français) Région Rhône Alpes – PROCIREP – ANGOA Bertha Fund (IDFA – Nl) – EZEF (D) – CIRTEF (B) Organisation Internationale de la Francophonie Arte International – Fond Sud-Est et DDC
Musique originale: Smokey Version sous-titrée: Français – Anglais – Espagnol- Allemand
Un article de Frédérique Lagny, credit photos ©Diam Production.
Présentation du film
Pendant longtemps, Koudougou a été considérée comme la ville textile du Burkina Faso, et pour cause la présence d’une usine : Faso Fani, qui signifie « Le pagne du pays ».
Toute la ville se réveillait le matin au son de la sirène de Faso Fani.
Je suis né et j’ai grandi dans cette ville. L’usine a compté beaucoup dans mon enfance.
Faso Fani était le projet d’une nation et un signal fort d’indépendance.
Un magnifique pari qui fit vite ses preuves : les pagnes étaient de grande qualité et leur réputation dépassa largement les frontières du Burkina. Une fierté pour notre ville.
Mais l’usine a fermé en 2001 suite à plusieurs plans de restructuration imposés par le FMI et la banque mondiale. Des centaines d’employés se sont alors retrouvés brutalement au chômage.
Plus de 10 ans après, je pars à la rencontre des ex-employés de Faso Fani pour révéler les conséquences désastreuses d’une politique économique mondiale aveugle des réalités locales, celle de Koudougou. Sur mon chemin, je rencontre également ces tisseuses qui perpétuent obstinément la fabrication artisanale des pagnes. Tous ensembles, nous rêvons de voir renaître la filière du coton dans notre ville, dans notre pays.
Nos commentaires
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Par lavieenvert le 18 Avril 2018 à 09:18
Tamiyoshi Tachibana, producteur,
Durée : 1h.30 Réalisé par Futoshi Sato (2017)
« Le cercle du soleil, une fiction journalistique puissante qui se définit comme une quête de la vérité dans laquelle les ministres de l’époque apparaissent sous leur véritable nom, où l’accident et sa gestion sont scrupuleusement retracés. Les informations sont chaotiques et des hommes doivent gérer dans une tension extrême une situation limite. »
Le couvercle du soleil film réalisé par Futoshi Sato (2017)
Synopsis : 5 ans ont passé depuis l’accident de Fukushima. L’abondance de témoignages, d’informations, de documentaires, et de rapports ont laissé croire que la lumière était faite. Mais la mémoire s’est vite altérée et l’accident nucléaire est en passe d’être enterré, sans que la vérité ne soit révélée. L’analyse des rapports et documents et les reportages en direct de la zone sinistrée nous éclairent sur le rôle des protagonistes de la gestion de crise, des politiciens, et des journalistes. Au bout de 5 ans, enfin la vérité sur ces journées terrifiantes. Un jour où « la pire crise de l’histoire » est arrivée, que se passait-il à la résidence du Premier ministre ? Une fiction journalistique puissante où les ministres de l’époque apparaissent sous leur véritable nom !
L'avant-première au cinéma les 7 parnassiens a eu lieu le 12 mars avec la présence exceptionnelle de Naoto Kan, ancien premier ministre du Japon, en exercice au moment de la catastrophe de Fukushima et M. Tamiyoshi Tachibana, producteur exécutif.
Cette date a été la première de la tournée française de Naoto Kan, qui s'est rendu ensuite au parlement européen et sur le site de Flamanville.
Dans ce film de Furoshi Sato le héros, Nabeshima, journaliste en poste dans le Press Club du Cabinet du premier ministre essaye, dès le début de la catastrophe à Fukushima-Daiichi, de comprendre les moments successifs et l’évolution de la catastrophe. A la fin du film, on voit Nabeshima interroger un jeune salarié de la compagnie d’électricité sur la situation actuelle de la centrale. Celui-ci lui dit clairement : « Rien n’a changé au bout de cinq ans. »
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Par lavieenvert le 14 Avril 2018 à 09:18
ON A 20 ANS POUR CHANGER LE MONDE, LE DOCUMENTAIRE PLAIDOYER DE L’AGROÉCOLOGIE
Si l’agroécologie était l’avenir de la France ? C’est ce que donne à voir le documentaire "On a 20 ans pour changer le monde", signé Hélène Médigue. La réalisatrice a suivi dans son combat Maxime de Rostolan, le créateur des Fermes d’avenir et de la ferme expérimentale de Bourdaisière. Son but est de montrer que l’agroécologie est plus rentable que l’agriculture conventionnelle. Stéphane Le Foll et Nicolas Hulot témoignent également en ce sens dans le long-métrage, dont la sortie est prévue le 11 avril.
Il ne nous reste que 20 ans. 20 ans pour que plus aucun intrant chimique ne soit présent dans notre alimentation. C'est à cet "état de faillite programmée" auquel s'attaque aujourd'hui la réalisatrice Hélène Médigue. L'ancienne actrice de "Plus belle la vie", très concernée par la question de l'agriculture, a décidé de suivre pendant un an l'ascension des Fermes d'Avenir. Un réseau de fermes agroécologiques porté par Maxime de Rostolan.
"J’avais envie de filmer des gens qui font", raconte-t-elle à Novethic. "Et même si parfois ils se trompent, ils essayent de changer les choses. Aujourd’hui, le constat est accablant, l’état de nos sols montre que nous avons perdu le sens des réalités", explique-t-elle.
Du concret face à la défaillance de l'État
Le documentaire, en forme de plaidoyer de l’agroécologie, dresse le bilan d’une agriculture conventionnelle qui a détruit les sols. "L’agriculture chimique nous amène dans le mur, elle n’est pas du tout rentable. Si elles n’étaient pas subventionnées, 70 % des fermes déposeraient le bilan demain", affirme Maxime de Rostolan dans le documentaire.
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Par lavieenvert le 13 Mars 2018 à 09:18
Notre ciel soumis à une évolution contrôlée (18/06/2017)
Ecologie 71 mn (location: 5 € sur https://www.filmsdocumentaires.com/shopping_cart)
Présentation du projet
Notre ciel est souvent voilé et nous perdons beaucoup de luminosité.
Ce documentaire est une enquête sur les modifications climatiques, les accords les concernant, leurs enjeux, la mission intergouvernementale dédiée à l’évolution climatique.
La géo-ingénierie, présente à la COP21, est une science ; une technologie industrielle qui consiste à pulvériser des aérosols dans l’atmosphère pour créer un ensemencement des nuages et filtrer le rayonnement solaire.
Sommes-nous correctement informés sur les recherches scientifiques liées au climat ?
Leurs conséquences ou leurs dangers ? Sur la croissance des métaux lourds ?
Les pics de pollution aux particules fines ? L’acidification de notre corps ?
Les méthodes de géo-ingénierie, sont en passe de devenir la finalité d’une industrie émergente aux possibilités prometteuses.
Il est juste de susciter un vrai débat public et de commencer à l’alimenter sans parti-pris.
Origine du projet
Journaliste et photographe professionnelle, Jacqueline Roche a toujours été à la recherche de fonds de ciels bleus pour son travail sur l’image. Avec le temps, elle constate que ces fonds ne sont plus aussi intensément bleus, que notre ciel est souvent voilé et nettement moins lumineux.
Elle rencontre alors une personnalité indépendante bien informée et connue pour ses avis documentés, Patrice Hernu, homme politique, ayant participé à la fondation de Génération Ecologie.
Celui-ci révèle que certains scenarii de la COP21 recourent à la géo-ingénierie. Ce constat l’entraine dans une enquête sur les modifications climatiques, les accords les concernant, leurs enjeux, la mission intergouvernementale dédiée à l’évolution climatique.
A quoi servira l'argent collecté ?
Le documentaire "Vers Un Climat Artificiel ?" a été financé par la réalisatrice, et le film a déjà été projeté dans plusieurs salles.
Grâce à vous, nous allons pouvoir inscrire le film dans des festivals partout en France et créer les moyens de communication (bandes-annonce, affiches ...) pour donner à ce documentaire un véritable impact écologique.
En effet, suite à la diffusion d’un trailer de 13 minutes sur les réseaux sociaux, ce sujet a pris une dimension internationale et nous avons des demandes de diffusion dans différents pays, tels que l'Allemagne, la Chine, les Etats Unis, l'Espagne et l'Inde.
Vos contributions vont nous permettre de traduire "Vers Un Climat Artificiel ?" en anglais, en allemand et en espagnol, ainsi qu'à enregistrer les voix off en studio dans différentes langues, payer les frais d'inscription dans des festivals internationaux, et pourquoi pas trouver des diffuseurs étrangers, afin de faire voyager ce documentaire qui traite d'un sujet universel, bien au-delà de nos propres frontières, car il s’agit effectivement d’enjeux internationaux.
Notre équipe
Jacqueline Roche
Journaliste et photographe durant 17 années en France et à l’international, elle créée sa société de Production qui lui permet d’être indépendante.
Puis elle décide de mettre son expérience au service de ses convictions et en 2008, elle réalise un ouvrage intitulé “Humains Doués de Conscience” pour lequel elle réunit 30 personnalités du sport français qui associent leurs images respectives (sans marque ni sponsor) aux 30 articles de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH).
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Par lavieenvert le 17 Février 2018 à 09:18
‘Zéro phyto 100 % bio’, un documentaire d’utilité publique
‘Zéro phyto 100 % bio’, le nouveau documentaire sur les cantines bio et les villes sans pesticides de Guillaume Bodin sortira au cinéma le 31 janvier prochain. Après plus de 200 avant-premières en France, il a déjà conquis 11.000 spectateurs…
Rédigé par , le 25 Dec 2017, "Rédactrice web freelance et maman de deux enfants, je me suis toujours sentie très concernée par l'écologie et le développement durable. Constamment en quête de solutions citoyennes créatives et d'initiatives positives pour changer le monde, je m'engage au quotidien pour les diffuser car je crois sincèrement qu'un autre monde est possible."Avant d’être réalisateur, producteur et distributeur de ses propres documentaires, Guillaume Bodin était vigneron en bio et en biodynamie. Après « La clef des terroirs » en 2011 et « Insecticide mon amour » en 2015, son nouveau documentaire « Zéro phyto 100 % bio »s’apprête à sortir en salles. Cette enquête répond à la sollicitation de trois associations (Agir pour l’environnement, Bio Consom’acteurs et Générations futures). Son ambition ? Accompagner les élus, les communes et les citoyens dans la transition écologique.Zéro phyto 100 % bio : des cantines bio et des villes sans pesticides, c’est possible !
Le documentaire de Guillaume Bodin, c’est avant tout l’histoire de femmes et d’hommes qui agissent pour l’environnement et la santé publique. Conscients qu’ils ont un rôle important à jouer, ils ont choisi de prendre les choses en main. Arrêt des pesticides dans leurs communes, développement des cantines bio : des initiatives positives qui fleurissent un peu partout et qui ont de quoi nous réjouir.
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Par lavieenvert le 27 Novembre 2017 à 09:17
SORTIE NATIONALE LE 8 NOVEMBRE
https://www.les-sentinelles.org/
documentaire 1h31mn DE PIERRE PEZERAT
https://www.les-sentinelles.org/contact/
hervemillet@destinydistribution.com
Josette Roudaire et Jean-Marie Birbès étaient ouvriers, en contact avec l'amiante.
Paul François est agriculteur, il a été intoxiqué par un pesticide de Monsanto, le Lasso.
Ils ont rencontré mon père, Henri Pezerat, chercheur au CNRS, qui a marqué leurs vies en les aidant à se battre pour que ces empoisonnements ne restent pas impunis.
Les ouvriers agricoles de la coopérative de Nutréa Triskalia, intoxiqués par des insecticides, n'ont pas connu Henri, mais ils sont le vivant symbole de ceux qu'il a défendus toute sa vie, des sentinelles.
Chacun d'eux raconte, des années 1970 à 2015, les combats menés, l'interdiction de l'amiante, l'attaque de Paul contre Monsanto, avec à chaque fois le rôle décisif joué par Henri. Qu'ils soient ouvriers ou paysan, ils partagent le même sentiment : la justice n'est pas encore passée, ni pour les responsables du grand mensonge de l'amiante, encore moins pour ceux de la catastrophe annoncée des pesticid
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Par lavieenvert le 10 Octobre 2017 à 08:17
- Réalisateurs : Marie-Monique Robin
- Format : Couleur, Plein écran, Cinémascope, PAL
- Langue : Allemand, Français, Anglais
- Région : Région 2 (Ce DVD ne pourra probablement pas être visualisé en dehors de l'Europe. Plus d'informations sur les formats DVD/Blu-ray.).
- Nombre de disques : 1
- Studio : ARTE ÉDITIONS
- Date de sortie du DVD : 24 octobre 2012
- Durée : 90 minutes
Le documentaire de Marie-Monique Robin est plein d'espoir sur les solutions possibles à la crise alimentaire.
Comment nourrir les 9 milliards d'habitants annoncés en 2050 ? Une émission de télévision a convaincu Marie-Monique Robin de poursuivre ses investigations sur l'urgence de produire autrement.Après "Le Monde selon Monsanto" et "Notre poison quotidien", Marie-Monique Robin enquête sur les méthodes de l'agroécologie dans différents points du globe. Un film plein d'espoir sur les solutions possibles à la crise alimentaire.
Le documentaire
Comment nourrir les 9 milliards d'habitants annoncés en 2050 ? Une émission de télévision a convaincu Marie-Monique Robin de poursuivre ses investigations sur l'urgence de produire autrement.
Président de l'Association nationale de l'industrie agro-alimentaire, Jean-René Buisson y affirmait qu'aucune alternative aux pesticides n'était possible et qu'une agriculture bio entraînerait une baisse de la production de 40 % pour une hausse des prix de 50 %. Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation des Nations unies, Olivier de Schutter, lui, prétend exactement le contraire. Qui croire ? Enquêtant aux quatre coins du globe, la journaliste a rencontré des paysans qui ont renoncé à ces insecticides et pesticides dont les coûts indirects colossaux — pollution, énergie et santé publique — ne sont jamais pris en compte.Souveraineté alimentaire
Pluriculture au Mexique ou au Japon, agroforesterie au Malawi, méthode du push-pull au Kenya - des plantes repoussent herbes et insectes nuisibles au maïs, quand d'autres les attirent... Partout, des petits producteurs à la conscience aiguë témoignent des bénéfices vertueux de leur (re)conversion à l'agriculture biologique : lutte contre l'érosion, la pollution et les émissions de gaz à effet de serre, fertilisation des sols, mais aussi rendements nettement accrus au fil des années. Tous plaident et s'organisent pour l'autosuffisance et la souveraineté alimentaire, à travers des circuits courts, tandis que se dessine une nouvelle alliance entre producteurs et consommateurs. De leur côté, les experts insistent : l'agroécologie de demain devra mêler savoir-faire paysan et savantes innovations dans cette révolution nécessaire pour nourrir la planète. Un documentaire édifiant où la méthode Robin, mélange de rigueur journalistique et de candeur citoyenne, livre une fois encore une implacable démonstration. Avec d'encourageantes conclusions.
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Par lavieenvert le 28 Juillet 2017 à 08:17
audio CD 22,57 €
Ce n'est pas un livre mais un disque ! Nouvel album des frères Volo qui s'ouvre sur une mise en boîte de la production industrialisée de grands tubes internationaux. On appréciera la justesse de La crise sur nos comportements sociaux et J'hésite ravira les critiques des élites économiques européennes. On s'amuse bien avec Un gars honnête qui réinvente le hold-up (virez-moi tout ce que vous avez sur un compte aux Caïmans !) pour nous parler des questions liées à la dette. Et quelques autres titres encore, à découvrir.
Christian Chavagneux 12/07/2017
https://www.alternatives-economiques.fr//dix-ouvrages-a-emporter-bronzer-intelligent
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Par lavieenvert le 16 Juin 2017 à 08:17
Titre original: Power To Change - Die EnergieRebellion
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Par lavieenvert le 28 Avril 2017 à 10:17
Scénario et réalisation: Carole Poliquin
Producteurs: Carole Poliquin et Isaac Isitan
Les productions ISCA inc.
6103 Jeanne-Mance
Montréal, Québec,film documentaire plein d'humour bien que le sujet ne semble pas s'y prêter.
Bande annonce sur www.homotoxicus.com
"Carole Poliquin réussit le pari d'exposer un problème grave avec clarté et humour."
Marjorie Marcillac, ICI"...statistiques désolantes, témoignages troublants, photographies éloquentes, rien pour rassurer le bon peuple. (...) La situation est grave, mais le ton de Carole Poliquin n'est pas désespéré."
André Lavoie, Le Devoir"Une bonne enquête"
Isabelle Massé, La Presse"Une approche accessible qui n'exclut pas l'humour"
Véronique Leduc, MétroUne expérience planétaire est en cours et nous en sommes les cobayes
Chaque jour, des tonnes de substances toxiques sont libérées dans l'environnement sans que nous en connaissions les effets à long terme pour les êtres vivants. Certaines d'entre elles s'infiltrent à notre insu dans nos corps et dans celui de nos enfants. En même temps que notre patrimoine génétique, nous transmettons aujourd'hui à nos enfants notre patrimoine toxique.
Dans une enquête inédite, menée avec rigueur et humour à partir de ses propres analyses de sang, la réalisatrice explore les liens entre ces substances toxiques et l'augmentation de certains problèmes de santé comme les cancers, les problèmes de fertilité et l'hyperactivité. Les conclusions sont troublantes...
Posted by stephane in Documentaires, La grande invasion on 19. fév, 2010
Il fallait au moins une Québécoise pour faire un film comme celui-là. Documentaire de 90 mn, Homo Toxicus raconte notre prise en otage par les substances chimiques, avec le sourire et le délicieux accent de Carole Poliquin. En jouant la citoyenne lambda faussement naïve, la réalisatrice explore les différents enjeux de la problématique.
Tout commence par une prise de sang qui relève plus de 100 polluants chimiques dans ses veines. Suivie par la caméra, elle part demander à des scientifiques à quoi correspondent ces noms imprononçables, et à quels risques elle s’expose en les hébergeant dans son corps.
L’objet de ce post n’est bien sûr pas de vous raconter le film. Mais je ne décrirai que la première séquence, particulièrement frappante. Choquante, même. Carole Poliquin embarque pour le Nunavik, la Grand Nord canadien. On le sait depuis la fin des années 1980 et les travaux du chercheur Eric Dewailly : la pollution chimique touche les populations arctiques plus que nous autres. Le DDT, les PCB, dioxines et autres polluants persistants (ou produits organiques persistant – POP, interdits par la convention de Stockholm) sont portés jusqu’à eux par les courants atmosphériques. Grands pêcheurs et chasseurs, les habitants du grand Nord se contaminent davantage en mangeant la viande des baleines, phoques, narvals, morses, ours. Animaux dont les graisses accumulent justement les POP .
Voilà donc Carole Poliquin dans le village de Palaqsivik où les petits inuits rigolent dans la neige. Mais dans la salle de classe, l’institutrice est branchée sur micro, façon téléopératrice. Une enceinte est fixée au mur. Plusieurs enfants portent des appareils auditifs. Ils entendent mal. Dans cette région, les petits sont touchés par des otites à répétition. Selon Eric Dewailly, c’est l’exposition à de fortes doses de polluants pendant la grossese et via le lait maternel qui pourrait contribuer à l’affaiblissement du système immunitaire des enfants et provoquer cet excès d’infections .
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Par lavieenvert le 27 Avril 2017 à 10:17
"Notre poison quotidien", livre et film de Marie Monique Robin, sur ARTE le 15 mars à 20h40
Du 20 au 30 mars 2011 : 6ème édition de la semaine pour les alternatives aux pesticides : inscrivez vous dès aujourd'hui aux marches pour les alternatives aux pesticides!
"Notre poison quotidien", livre et film de Marie Monique Robin, sur ARTE le 15 mars à 20h40
Ce documentaire sous forme d'enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments, depuis le champ jusqu'à notre assiette. MM Robin s'intéresse tout particulièrement aux pesticides, à l'aspartame et au BPA. Au travers de ces exemples, elle décortique le système des évaluations et d'homologation de ces substances chimiques en montrant qu'il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des substances toxiques.
L'ouverture de ce documentaire se fait sur la réunion que Générations Futures avait organisé à Ruffec en janvier 2010. MM Robin a dédié son film à Yannick Chônet qui apparait dans le documentaire et qui nous a quitté samedi 15 janvier(voir hommage : http://www.generations-futures.fr/news/news210110_chenet.html ).
Le documentaire a été diffusé sur Arte le mardi 15 mars 2011 à 20h40.
Le livre publié aux éditions La Découverte sera en librairie à partir du 7 mars.Le DVD du documentaire est sorti le 23 mars 2011chez Arte Vidéo
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Par lavieenvert le 20 Décembre 2016 à 10:16
Connaissez-vous Steve Cutts ? C’est un artiste freelance qui réside à Londres. Spécialisé dans l’animation, il a mis en ligne, à la toute fin de l’année dernière, une vidéo : MAN. Celle-ci retrace l’histoire de l’homme sur Terre depuis son apparition, il y 500 000 ans. Au début, l’homme exploite et détruit tout ce qu’il rencontre… Mais je vous laisse regarder sa vidéo : Pessimiste, mais très bien réalisé, non ?
https://www.youtube.com/watch?v=WfGMYdalClU
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http://www.picturalis.fr/2/in-the-fall-steve-cutts
https://vimeo.com/21485928
Parfois, au détour d’une page web, on tombe sur une petite perle. Et c’est ce qui s’est passé quand “In The Fall” a croisé notre route un soir d’été 2011. Il est vrai que ce court film d’animation – contant les derniers instants de la vie – est loin d’être drôle même s’il peut faire sourire. Il est porte un regard très critique et cynique, et pleins d’autres mots en “-ique” sur notre existence. La votre aussi. Steve Cutts nous en dit un peu plus, histoire d’élucider le pourquoi du comment de son projet.
Plus d’infos sur son site (http://www.stevecutts.com/), son portfolio, et le reste de l’article !
Animation et illustration, cette semaine sur Picturalis, on apprécie le mélange des genres. Un court métrage d’un londonien sarcastique et déjanté sous fond de bonne musique.
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http://www.buzzly.fr/illustrations-problemes-societe.html
http://www.ufunk.net/artistes/steve-cutts/
Une sélection des illustrations de Steve Cutts, qui dépeint avec un regard acerbe les dérives de notre triste monde moderne et de nos sociétés de consommation dans des illustrations satiriques trash et décalées… Steve Cutts est un illustrateur anglais basé à Londres dont nous avions déjà parlé avec ses excellents courts métrages Anytime Ice Cream et MAN
Deux exemples:
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Par lavieenvert le 17 Décembre 2016 à 10:16Distributeur: Haut et Court long métrageRécompenses: 4 prix
- 2015 Oscars Meilleur Film Documentaire
- 2015 BAFTA Awards Meilleur Film Documentaire
- 2015 Independent Spirit Awards Meilleur Film Documentaire
- 2015 Directors Guild of America Awards Meilleur réalisateur de film documentaire - Laura Poitras
Date de sortie DVD: 09/09/2015Date de sortie Blu-ray: 06/12/2015Langues: Anglais, Portugais, AllemandSecrets de tournage 6 anecdotesSynopsis et détails
En 2013, Edward Snowden déclenche l’un des plus grands séismes politiques aux Etats-Unis en révélant des documents secret-défense de la NSA. Sous le nom le code « CITIZENFOUR », il contacte la documentariste américaine Laura Poitras. Elle part le rejoindre à Hong Kong et réalise en temps réel CITIZENFOUR, un document historique unique et un portrait intime d’Edward Snowden.Par Pierre Murat (Télérama)
Dès les premières secondes, le documentaire vire au film noir. Lumières dans un tunnel, sur une autoroute. Et voix off, comme dans un film adapté d'un roman de Raymond Chandler... La cinéaste est en route pour Hongkong. Avec Glenn Greenwald, journaliste au Guardian, elle doit y rencontrer un hurluberlu qui signe « Citizenfour » ses mails : un drôle de type qui veut dénoncer les manoeuvres de la NSA (National Security Agency). Un organisme d'Etat qui espionnerait, illégalement, les communications privées des citoyens du monde entier (on apprendra, bien plus tard, que le portable de la chancelière Angela Merkel elle-même avait été piraté). Comment reconnaître Citizenfour : dans le centre commercial qui jouxte son hôtel, il aura un Rubik's Cube dans la main...
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Par lavieenvert le 12 Décembre 2016 à 10:16
- Réalisation : Shaun Monson (2005) 1h 35min
- Scénario : Shaun Monson
- Production : Shaun Monson, Persia White, Maggie Q, Libra Max et Nicole Visram
- Musique originale : Brian Carter, Natalie Merchant, Moby, Gabriel Isaac Mounsey et Barry Wood
- Pays : États-Unis
- Langue de tournage : anglais
Earthlings est un film documentaire américain de Shaun Monson sorti en 2005, et dont la réalisation a nécessité cinq années de travail et d'investigations. Il montre le traitement des animaux destinés à la nourriture, à l'habillement, aux divertissements et aux recherches scientifiques.
La bande originale est signée Moby.
Le narrateur de la version originale américaine est Joaquin Phoenix, le narrateur de la version originale allemande est Helmut Krauss et le narrateur de la version originale française est l'ex-hockeyeur végétalien Georges Laraque des Canadiens de Montréal. Il n'existe que trois versions officielles de Earthlings mais de nombreux détournements ont été réalisés sur internet par des activistes, comme celui de Maxime Ginolin.
En utilisant des caméras cachées et des images inédites, Earthlings est une condamnation de la conduite humaine face au monde animal. Y sont présentées de grandes et petites industries contemporaines, dont les profits dépendent — d'une manière ou d'une autre — de l'exploitation animale.
- Pets ; première partie : Animaux domestiques
- deuxième partie : Nourriture
- Clothes ; troisième partie : Habillement
- Entertainment ; quatrième partie : Divertissement
- Science ; cinquième partie : Science.
Le film est controversé notamment à cause de sa comparaison entre le traitement des animaux dans les abattoirs et les camps d'extermination ou de concentration du nazisme
Pour d'autres, plus particulièrement les végétariens et les végétaliens, ce film est le meilleur documentaire jamais tourné sur le sujet.
Dans son ouvrage, Plaidoyer pour les animaux, le scientifique et moine bouddhiste Matthieu Ricard dénonce le fait que ce film n'ait jamais été diffusé sur les chaînes publiques de télévision (de même que les films Food Inc. et LoveMEATender) : « On ne montre jamais à la télévision ce qui se passe tous les jours dans ces lieux (élevages, abattoirs...) ». Les chaînes de télévision prétextent, pour leur refus de diffusion, que ce genre de film documentaire est susceptible de choquer, raison insuffisante pour le moine bouddhiste, étant donné que les chaînes de télévision ne se privent jamais de montrer des images de guerre ou d'attentats qui sont elles aussi susceptibles de choquer.
Récompenses
- En 2005 Meilleur film documentaire au festival de film d'Artivist.
- En 2005 Meilleur film documentaire au Festival international du film de Boston.
- En 2005 Meilleur film documentaire et la récompense humanitaire de Joaquin Phoenix au festival de film de San Diego. Publié par Wikipédia
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Par lavieenvert le 28 Octobre 2016 à 10:16
Le réalisateur s'est inspiré du livre de Jean Ziegler, L'Empire de la honte et il
lui donne à plusieurs reprises la parole .
Chaque jour à Vienne, la quantité de pain inutilisée, et vouée à la destruction, pourrait nourrir la seconde plus grande ville d'Autriche, Graz... Environ 350 000 hectares de terres agricoles, essentiellement en Amérique latine, sont employés à la culture du soja destiné à la nourriture du cheptel des pays européens alors que près d'un quart de la population de ces pays souffre de malnutrition chronique. Chaque Européen consomme annuellement 10 kilogrammes de légumes verts, irrigués artificiellement dans le Sud de l'Espagne, et dont la culture provoque des pénuries d'eau locales...dimanche 4 novembre 2007 à 23h09 - par zorgolWe Feed The World, Le Marché de la Faim, est sorti en salle. Ce documentaire d’Erwin Wagenhofen démonte les mécanismes d’une l’industrie agroalimentaire mondialisée.
En suivant les trajets qu’effectuent les nourritures, il met au jour les déséquilibres absurdes d’un monde qui pourrait nourrir 12 milliards d’êtres humains, et dans lequel 850 millions de personnes sont sous alimentées.
Dans ce système, le Brésil qui n’a pas atteint l’autosuffisance alimentaire, au lieu de développer des cultures vivrières, transforme la forét amazonienne en culture de soja qui sera utilisé à nourrir les poulets européens.
Et l’Afrique reçoit à bas prix des tomates cultivées en Europe qui ruinent les agriculteurs locaux.
Jean Ziegler est le rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation (en) du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies de 2000 à 2008, poste auquel lui succède Olivier De Schutter. Il est actuellement vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations unies
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Par lavieenvert le 17 Octobre 2016 à 10:16
C'est l'été, Kaizen 3 va arriver !
Cher Colibri,
Le numéro 3 de Kaizen sera en kiosque le 29 juin.
En ces temps de vacances et de prise de recul il aborde le sujet de l'école :-
À quoi sert-elle ?
-
À quoi devrait-elle ressembler au XXIème siècle ?
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Quels sont les modèles et les expérimentations susceptibles de nous inspirer ?
Si l'école participe à modeler nos représentations du monde et nous prépare à entrer dans la société, alors il est grand temps de se pencher sur l'école que nous voulons pour nos enfants !
Également au menu dans ce Kaizen n°3 :
- Idée remuante : "L’anti-spécisme" vu par Michel Onfray
- Désenfumage : le BBC (Bâtiment Basse Consommation) démasqué
- François Sarano ouvre les portes des derniers espaces sauvages : l'Océan
- "Comment faire un compost collectif"
- Les fonds d'investissement citoyens pour réinventer l'économie
- Une nouvelle rubrique : Yes they can !
- Le Carrot Mob pour tous
- Des recettes à base de sureau
- Et toujours : la chronique de Pierre Rabhi
Ensemble, changeons le monde pas à pas !
À bientôt !
L'équipe de Colibris
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Par lavieenvert le 10 Juillet 2016 à 10:16
ref : DVD016 https://kokopelli-semences.fr/boutique/produit/DVD016 50 €
Planter ses choux, c'est bien. Mais produire ses propres semences de choux, c'est encore mieux !
Avec ce coffret de 4 DVD, Semences Buissonnières, il est désormais possible de renouer avec un savoir-faire ancestral, aujourd’hui en voie de disparition : la production de semences !
En plus des 32 petits films consacrés chacun à un légume, Semences Buissonnières en propose également 8 autres traitant de quelques principes généraux à connaître. Cet « ABC », vrai petit manuel de connaissances théoriques et techniques de la production de semences, aborde entre autres thèmes, la classification botanique, la pollinisation, la sélection, les méthodes d'isolement ou encore le stockage des semences.
« Semences buissonnières » s'adresse à tous ceux qui veulent produire leurs propres semences et contribuer à la sauvegarde de la biodiversité cultivée. Ces films sont conçus comme des outils pédagogiques afin d'expliquer l’évolution de la plante de la graine à la graine, de faciliter la compréhension de la biologie des fleurs, des phénomènes de pollinisation, des gestes et méthodes utilisés pour les récoltes, de l’extraction, du tri et du stockage des graines.Les réalisatrices :
Martina Widmer et Sylvie Seguin de la Coopérative Longomaï et du Forum civique européen ont une pratique de la production de semences depuis 15 ans. Elles participent au réseau des parrains-marraines de l’Association Kokopelli qui œuvrent à la conservation et la diffusion de la biodiversité ainsi qu’à la campagne « Semences sans frontières ».
Olga Widmer est chef opératrice image. Elle travaille dans le cinéma documentaire depuis plus de dix ans. Son métier l’a amené à filmer dans de nombreux pays en Amérique du Sud, au Maghreb ou au Proche-Orient. Au travers de portraits, elle filme au plus près des gens, leur quotidien, leur intimité, leur histoire.
Filmer au plus près des gens l’a conduit à s’intéresser aux problématiques de l’habitat et plus particulièrement aux questions de réhabilitation des grands ensembles. Depuis deux ans, elle a quitté le béton pour les fleurs et les légumes du jardin dans lequel elle a filmé et coréalisé ce coffret Semences buissonnières.
Le coffret contient 4 DVD pour une durée de 436 min et un livret de présentation.
Source : http://www.seedfilm.org/
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Par lavieenvert le 15 Janvier 2016 à 14:16
Christophe Cupelin - documentaire Suisse/Burkina Faso 2015 1h30mn VOSTF -
http://www.cinemas-utopia.org/toulouse/index.php?id=2942&mode=film
Thomas Sankara devient président de la Haute-Volta le 4 août 1983. Une année après, il marque définitivement l'histoire et l'identité de son pays en le rebaptisant Burkina Faso, littéralement la « terre des hommes intègres ». Bien au-delà des frontières de son pays, il a représenté un immense espoir pour une grande partie de la jeunesse africaine.
Sa politique d'affranchissement du Burkina Faso, qui promeut notamment l'autosuffisance de la nation sur le plan alimentaire, l'amène à prendre radicalement position contre toute forme d'influence impérialiste ou néocoloniale, et lui fait adopter un discours sans ambages à l'égard des puissants de son époque. Sankara tente de réformer en profondeur la société civile, qu'il considère comme encore figée sur le modèle féodal, en luttant contre les inégalités entre hommes et femmes, l'analphabétisme, la corruption, les privilèges des fonctionnaires…Mais en dépit des succès apparents et de la popularité de sa révolution, Sankara est contesté en coulisses. Il est brusquement assassiné le 15 octobre 1987 lors d'un coup d'État que l'on dit organisé par Blaise Compaoré, l'homme qu'il considérait comme son frère, actuel président du Burkina Faso.
À travers un montage d'archives rares méticuleusement rassemblées, le réalisateur Christophe Cupelin offre une vision complète de l'héritage intellectuel et politique de Sankara, et restitue fidèlement l'atypisme de ce chef d'Etat, percutant dans son action comme dans ses propos. Vingt-sept ans après sa disparition tragique et officiellement non élucidée, ce film donne enfin à voir et à entendre la parole de Thomas Sankara, l'un des plus importants leaders africains du xxe siècle." Passionnant documentaire sur le président du Burkina Faso, assassiné en 1987. Impossible de ne pas tomber en admiration devant ce révolutionnaire anticolonialiste, féministe et écologiste, qui rebaptisa son pays (la Haute-Volta devint « le Pays des hommes intègres »), lutta contre l'illettrisme et réclama l'annulation de la dette africaine. Après avoir réentendu son discours sur les exclus à la tribune de l'ONU et revu les images du dîner officiel où, devant François Mitterrand, il condamnait la France pour avoir accueilli Pieter Botha, le Premier ministre d'Afrique du Sud, et Jonas Savimbi, chef de l'Unita (Union nationale pour l'indépendance de l'Angola), « couverts de sang des pieds jusqu'à la tête », on est prêt à croire que ce capitaine courage aurait pu changer le monde. — G.O." Télérama
Capitaine Thomas Sankara La flamme de la révolution au Burkina. Africulture 24 novembre 2015
Vu par Michel AMARGER (Afrimages / Médias France) pour le magazine Africiné
La distribution dans les salles françaises de Capitaine Thomas Sankara, réalisé par Christophe Cupelin, met en lumière la détermination de deux hommes engagés. L’un est le fameux président du Burkina Faso, Thomas Sankara, assassiné en 1987, dont le film brosse un portrait fouillé ; l’autre est le réalisateur, Christophe Cupelin, qui a bataillé obstinément pour concrétiser son projet et obtenir le droit de montrer ses images.
Capitaine Thomas Sankara, réalisé en 2012, finalisé pour le grand écran en 2014, est la contribution documentée d’un cinéaste suisse à la valorisation d’une période révolutionnaire en Afrique, qui l’a fait mûrir. Débarqué au Burkina Faso en 1985, en pleine effervescence de l’ère Sankara, Christophe Cupelin, âgé de 19 ans, éprouve un choc qui secoue ses questions de justice sociale et d’engagement citoyen. Il assiste aux réformes audacieuses du régime, reçoit les vibrations de la société du Burkina en marche sur laquelle il engrange des images.
Capitaine Thomas Sankara est la combinaison de plans d’époque, d’archives récupérées en 2007, à l’occasion des 20 ans de la mort de Sankara, quand certaines apparaissent libres de droit sur le Net. Cupelin tente alors de retrouver toutes les images et les témoignages possibles pour faire revivre la figure charismatique et anticonformiste de Thomas Sankara. Le film est nourri des impressions du cinéaste sur le terrain, dès 1985, des documents écrits et audiovisuels disponibles mais aussi de témoignages oraux de protagonistes de l’époque qui ne figurent pas toujours dans le montage, élaboré par Christophe Cupelin lui-même.
Le portait composé par le réalisateur suisse fait ainsi revivre la figure emblématique de Thomas Sankara. Ce militaire décidé, né le 21 décembre 1949, devient à 34 ans, président de la Haute-Volta dont il change le nom pour devenir Burkina Faso, "la Patrie des hommes intègres". La formule annonce l’ambition du politique révolutionnaire qui tente de moraliser la vie du pays en le modernisant et en l’émancipant des influences étrangères. Entre le 4 août 1983 où il accède au pouvoir, et le 15 octobre 1987 où il est tué avec 12 collaborateurs, Thomas Sankara mène le changement au pas de charge.
Ses mesures sociales se font sur tous les fronts. Il prône une campagne de vaccination pour améliorer la santé. Il construit des logements, lance un mouvement de reboisement massif, soutient l’Union des paysans. Tout en défendant la promotion de la femme, il réforme l’éducation en misant sur l’alphabétisation dans toutes les langues nationales. Cette politique est menée tambour battant car Sankara sait que son temps est limité. Il fonce avec intransigeance vers ses objectifs et bouscule son entourage qui veut préserver ses privilèges. Mais la réaction interne n’est pas la seule menace pour le président.
Ses prises de position en faveur d’une plus grande autonomie du Burkina, ses attaques contre les forces occidentales toujours impliquées dans la gestion des territoires africains, sont violentes. Il déclare effrontément, lors de la conférence des pays membres de l’Organisation de l’Unité Africaine, en juillet 1987 : "La dette ne peut pas être remboursée parce que si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourrons pas. Par contre si nous payons, c’est nous qui allons mourir." Le message passe mal avec certains interlocuteurs de l’Occident mais Sankara s’impose comme une référence de la dignité africaine.
Capitaine Thomas Sankara permet de mesurer le charisme du leader burkinabè qui tient ses discours percutants avec une verve alerte, ponctuée d’un humour corrosif. Cette aptitude, illustré par le film de Christophe Cupelin, impose Sankara comme le porte-parole des laissés pour compte dans son pays mais aussi dans le reste du continent. En découvrant Sankara jouer de la guitare, être galant avec les femmes, affable avec ses alliés, se dessine à l’écran le portrait d’un homme contrasté que le réalisateur n’hésite pas à démystifier. Mais il propose aussi de réhabiliter la stature du leader politique assassiné dont l’empreinte a été reléguée par Blaise Compaoré, son successeur.
Ce documentaire qui vise à fixer la mémoire en faisant parler les documents, est l’aboutissement de l’engagement extrême de Christophe Cupelin. Cinéaste indépendant, capable de saisir la vie d’un village du Burkina avec Kononga, 2006, tourné en Super 8, il signe aussi des portraits de Burkinabès à Genève ou Ouagadougou. Cette approche témoigne de l’empathie du réalisateur suisse avec l’évolution du Pays des hommes intègres. Sa fascination pour l’élan de Sankara le motive à repousser les limites des productions normées en créant seul, Capitaine Thomas Sankara. Ce combat, poursuivi pour récupérer les droits des archives, lui permet aujourd’hui de toucher des spectateurs dans les salles suisses, françaises, jusqu’en Afrique. Un hommage indispensable au leader politique qui a, selon sa formule, "osé inventer l’avenir".
Source : http://www.africultures.com/php/index.php?nav=article&no=13327
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SANKARA MITTERRAND, de Jacques Jouet, avec Ibrahima Bah, François Fehner et Pascal Papini (35mn). Palais présidentiel de Ouagadougou, 17 novembre 1986. Deux hommes se font face à une table de banquet. Thomas Sankara se lance dans une diatribe enflammée pour dénoncer notamment l’attitude de la France, François Mitterand réplique. S’engage un échange aigre-doux où la causticité du vieux lion répond à l’impertinence et à l’ironie du jeune loup. C’est cet échange qui a inspiré façon Oulipo cette pièce qui y introduit un troisième intervenant : le « Théâtre simple », personnage théorique, modérateur du débat et allégorie de l’art scénique. Une pièce aux multiples facettes, chaque fois différente, qui s’attaque aux mécanismes de l’art oratoire…
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Par lavieenvert le 3 Décembre 2015 à 10:15
Tourné de 2012 à 2014, « Le dernier continent » propose un portrait subjectif de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes et de ses habitants.
Tout le monde a entendu parler de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Largement alimentée par les médias et par les défenseurs du projet d’aéroport, la version d’une bande de marginaux venus se mettre au vert ne tient pas la route si l’on y regarde de plus près. C’est ce qu’a fait Vincent Lapize en filmant deux ans de lutte, entre 2012 et 2014. Si l’opération César – qui, en 2012, a mobilisé 800 gendarmes pour expulser les derniers occupants – a échoué, c’est grâce à l’alliance entre agriculteurs, habitants, et ces nouveaux venus prêts à en découdre. Malgré l’hétérogénéité du mouvement, malgré les motifs différents et parfois divergents qui les ont fait venir, les occupants ont su organiser une vie en collectif nourrie par des débats politiques. Depuis 2012, des espèces protégées ont permis de retarder la reprise des travaux de défrichage. Mais les recours en justice s’épuisent et il ne reste plus que le campagnol amphibie en travers du chemin de Vinci. On parle moins de Notre-Dame-des-Landes en cet automne 2015. Mais la lutte pourrait bientôt reprendre et ce documentaire tombe à point nommé pour en rappeler la nature.
Par Anne de Malleray pour Terraeco.net------
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Par lavieenvert le 4 Novembre 2015 à 10:15
Long métrage | 2014 Examen d'État Dieudo Hamadi
www.agatfilms...lm.php?id=641Contact producteur/distributeur : julie@agatfilms.com
EXAMEN D'ÉTAT, de Dieudo Hamadi, 2014 / Congo, France - Cinéma du Réel from Africiné www.africine.org on Vimeo.
Titre anglais : National diploma
Pays Concerné : République démocratique du Congo
Réalisateur : Dieudo Hamadi
Pays du réalisateur : République démocratique du Congo
Production : AGAT Films et Cie, Karoninka, Studios Kabako, Vosges Télévision Images Plus
Pays de production : France, République démocratique du Congo, Sénégal
Distribution : AGAT Films et Cie
Durée : 90' Genre : portrait
Type : documentaire
Format de Distribution (Vidéo Numérique )
À Kisangani, un groupe de lycéens qui n'ont pas les moyens de s'acquitter de la "prime des professeurs" s'organise pour préparer ensemble l'examen d'État (le baccalauréat congolais). Dieudo Hamadi, jeune cinéaste congolais fait de la société dans laquelle il vit son champ d'investigation exclusif. Aujourd'hui il veut ausculter le futur de sa génération en se focalisant sur l'examen d'Etat (l'équivalent du baccalauréat) qui, pour des milliers de jeunes congolais, ouvre (ou ferme) les portes de l'avenir.
Pour se préparer à ces examens, les étudiants de la République Démocratique du Congo doivent surmonter d'innombrables difficultés et ont recours à plusieurs méthodes, des plus sérieuses aux plus fortuites.
L'Athénée royal de Kisangani se révèlera être un véritable microcosme de la République Démocratique du Congo. Les enjeux de ces examens permettront au réalisateur de porter un regard incisif sur la société congolaise actuelle et sur les réalités d'un pays qui souffre de son passé colonial et dictatorial et du manque d'avenir.
NOTE DE LA PROGRAMMATRICE (Festival Cinéma du Réel 2014, Paris)
Devant le lycée Athénée royal de Kisangani, de larges flaques de pluie demeurent, ressac d'une inondation. "Athénée royal ? Athénée poubelle, oui !" : le ton est donné, qui mêle désaffection pour la vénérable institution et nécessité pour les adolescents de décrocher malgré tout le baccalauréat congolais, dit "examen d'Etat". De même qu'il parvenait à filmer à la fois un individu et une foule pendant la campagne électorale présidentielle de République démocratique du Congo Atalaku, Dieudo Hamadi s'insère ici on ne sait comment dans un groupe composite de candidats libres qui vont se construire un "plan maquis", une maison commune de révisions. Passe-ton bac d'abord ? Non, paie d'abord la "prime du professeur", sans quoi celui-ci t'éjecte de son cours, fût-ce devant une caméra. Le système scolaire, microcosme d'une société où corruption et débrouille s'entretiennent, n'est pas vraiment un objet d'analyse. C'est un tremplin vers une histoire : les élèves débarqués vont vivre deux mois avec des inconnus, récupérer des manuels, prier ensemble, faire bénir leurs stylo à bille et recruter des étudiants plus lettrés qu'eux. En suivant plus particulièrement la trajectoire de Joël, déterminé à ne pas finir porteur au marché, Dieudo Hamadi crée un contrepoint intime et, pour finir, poignant, au portrait de groupe.
(Charlotte Garson)
Versions disponibles : VF / Version Anglaise
Editeur vidéo : POTEMKINE
Diffusion TV : 19-05-14 à 16h25 sur Vosges Télévisio
36ème Festival Cinéma du Réel - Festival international de documentaires, PARIS, France
* Sélection - Compétition internationale
Prix international de la SCAM (Société civile des auteurs multimédia), décerné par le Jury de la Compétition Internationale, composé de Jérôme Baron (directeur artistique du festival des 3 Continents), Xiaolu Guo (réalisatrice chinoise), Elisabeth Kapnist (réalisatrice française) et Nicolas Philibert (réalisateur français).
Prix des éditeurs (Potemkine) décerné par un jury d'éditeurs DVD indépendants, composé de: Laetitia Fourmond (Ina), Nicolas Giuliani (Potemkine), Guillaume Sorel (Survivance).
Festival International de Documentaire d'Agadir, Maroc : Grand Prix FIDADOC
Sélections en festival :
Toronto Int. Film Fest - Docs selection, Canada
Festival de Lasalle en Cévennes
Etats Généraux du Film Documentaire, Lussas
Festival de Cinéma de Douarnenez, France
Festival Cinéma d'Afrique, Lausanne, Suisse
Festival Int. du Film de Colombo, Sri Lanka
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Par lavieenvert le 14 Septembre 2015 à 10:15
Pôle emploi, ne quittez pas !(78 mn)
Titre original : Pole Emploi, ne quittez pas !
Année de production : 2013
Pays de Production : France
Durées : 78 & 59 minutes
Un film écrit et réalisé par : Nora Philippe
Image : Cécile Bodénès
Production : Gloria Films – Maud Huynh
Coproduction : Les Films de l’air – LCP Assemblée Nationale
Avec la participation du Centre National de la Cinématographie et de l’image animée et le soutien de la PROCIREP- Société des Producteurs et de l’ANGOA
Distribution : DOCKS 66
Presse : Claire Viroulaud – Ciné-Sud Promotion
programmation : Charlotte Bolze
Numéro de visa : 140 569
Numéro d'ISAN : 0000-0003-8B86-0000-V-0000-0000-I
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CONTACT VENTES ET DISTRIBUTION: Docks66
Violaine Harchin: violaine@docks66.com / +33 6 18 46 24 58
Aleksandra Chevreux: aleksandra@docks66.com / + 33 6 99 70 92 87
Dans un Pôle emploi du 93, quarante agents font face à quatre mille demandeurs d’emploi. Samia, Corinne, Thierry, Zuleika doivent soutenir et surveiller, faire du chiffre, obéir aux directives politiques et aux injonctions de communication, trouver du travail là où il n’y en a pas. C’est la vie d’une équipe qui a intégré l’impossible à son quotidien.
Pôle emploi, ne quittez pas ! est le premier film documentaire tourné en immersion sur le long terme dans une agence Pôle Emploi.
« Le film passionne par les complexités qu’il révèle. » Télérama
« Une immersion vertigineuse dans les arcanes d’une bureaucratie déréglée. » Le Monde
« Un documentaire à la Frederick Wiseman axé sur les agents. » Les Inrocks
« Parfois cocasse, souvent accablant, toujours juste, un film brutalement contemporain. » Rue 89
Bonus :
Captation d’un débat avec Pierre Haski (Rue89) et Nora Philippe – Scènes inédites – Bande-annonce. Livret de 32 pages : Entretien entre la réalisatrice et la monteuse Anne Souriau, « Pôle Emploi, un archétype de la modernisation du service public » par Claire Vivès, sociologue du travail, « Le Rêve du Travail – Sur Pôle emploi, ne quittez pas ! de Nora Philippe » par Emanuele Coccia, philosophe et maître de conférence à l’EHESS.
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