• Antipersonnel (Raphaël Dallaporta , Martin Parr)

    Antipersonnel

    2010    87 p.  35 €

       Raphaël Dallaporta, photographe documentaire, a très tôt été remarqué pour ses sujets engagés. Repéré par Martin Parr lors des Rencontres d’Arles en 2004 avec sa série « Antipersonnel », il poursuit depuis son travail sur les problématiques relatives à la condition humaine. Grâce à un équilibre pensé entre textes et images, Raphaël Dallaporta rend compte de certaines réalités d’une manière radicale et sensible.
      « Antipersonnel » est une série où Dallaporta poursuit son oeuvre en suscitant fascination et répulsion. Avec une rigueur méticuleuse et un réalisme saisissant, il a photographié en couleurs, toujours avec la même composition, trente-cinq mines antipersonnel à taille réelle.
       Comme souvent dans son travail, le photographe s’est mis à distance, préférant montrer l’objet, les mines, que l’on ne « voit » jamais, plutôt que les victimes. Pourtant, le résultat est là : textes à l’appui, on est frappé dans un premier temps par l’esthétisme de l’image, avant de se confronter à l’efficacité, la force destructrice et la perversité de ces armes.
       Des cinq grandes catégories d’armes antipersonnel, à effet de souffle, à fragmentation, bondissantes, directionnelles et sous-munitions, seules les quatre premières ont été interdites par la Convention d’Ottawa en 1997, signée à ce jour par 156 pays. Il aura fallu attendre 2004 et le traité d’Oslo pour voir limiter l’utilisation des bombes à sous-munitions. Une introduction de Sam Stourdzé, directeur du musée de l’Elysée, un texte de Jody Williams, prix Nobel de la Paix 1997 et ambassadrice de la International Campaign to Ban Mines, un entretien avec Philippe Houliat, démineur, et une conclusion cosignée par Amnesty International et Handicap International viennent accompagner cette série de trente-cinq images, afin de prendre conscience des conséquences de la production et de l’utilisation des mines antipersonnel depuis plus de soixante ans. Antipersonnel est publié aux éditions Xavier Barral à l’occasion de la première exposition personnelle de Raphaël Dallaporta, « Protocole », qui se tiendra au Musée de l’Elysée, à Lausanne (Suisse), du 18 juin au 25 juillet 2010. Il vient de recevoir le Infinity Award du jeune photographe par l’International Center of Photography (New York).
    en 1997, signée à ce jour par 156 pays. Il aura fallu attendre 2004 et le traité d’Oslo pour voir limiter l’utilisation des bombes à sous-munitions.
      Une introduction de Sam Stourdzé, directeur du musée de l’Elysée, un texte de Jody Williams, prix Nobel de la Paix 1997 et ambassadrice de la International Campaign to Ban Mines, un entretien avec Philippe Houliat, démineur, et une conclusion cosignée par Amnesty International et Handicap International viennent accompagner cette série de trente-cinq images, afin de prendre conscience des conséquences de la production et de l’utilisation des mines antipersonnel depuis plus de soixante ans.
       Antipersonnel a été publié aux éditions Xavier Barral à l’occasion de la première exposition personnelle de Raphaël Dallaporta, « Protocole », qui s'est tenu au Musée de l’Elysée, à Lausanne (Suisse), du 18 juin au 25 juillet 2010. Il vient de recevoir le Infinity Award du jeune photographe par l’International Center of Photography (New York).

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