• Stratégie "De la ferme à la fourchette"Un plan européen de la ferme à la fourchette

     25/05/2020 par https://www.ladepeche.fr/2020/05/25/un-plan-europeen-de-la-ferme-a-la-fourchette,8901564.php

    Philippe Rioux

       La Commission européenne a adopté la semaine dernière une nouvelle stratégie globale en faveur de la biodiversité "afin de ramener la nature dans nos vies", ainsi qu’une stratégie "De la ferme à la fourchette" visant à mettre en place "un système alimentaire juste, sain et respectueux de l’environnement." "Les deux stratégies se renforcent mutuellement et tissent les liens entre nature, agriculteurs, entreprises et consommateurs pour construire conjointement un avenir compétitivement durable", a expliqué la Commission, soulignant que "les deux stratégies, qui sont au cœur du pacte vert pour l’Europe, soutiendront également la relance économique."

    Moins de pesticides

       La stratégie "De la ferme à la fourchette" veut assurer la transition vers un système alimentaire durable de l’UE garantissant la sécurité alimentaire et l’accès à des régimes alimentaires sains issus d’une planète en bonne santé. La stratégie fixe des objectifs concrets pour transformer le système alimentaire de l’UE, incluant une réduction de 50 % de l’utilisation des pesticides et des risques qui leur sont associés, une réduction d’au moins 20 % de l’utilisation de fertilisants, une réduction de 50 % des ventes d’antimicrobiens utilisés pour les élevages et l’aquaculture, et l’exploitation de 25 % des terres agricoles en agriculture biologique. "Ces stratégies constituent un volet essentiel de la grande transition que nous entreprenons", a assuré le vice-président exécutif chargé du pacte vert pour l’Europe, Frans Timmermans.

    "On peut se féliciter que la Commission européenne n’ait pas cédé aux sirènes des lobbies de multinationales ni à celles des partis conservateurs, tous ces acteurs qui auraient voulu qu’on arrête tous les projets environnementaux menés au niveau européen" a réagi l’eurodéputé PS Eric Andrieu, qui juge qu’"le projet "De la ferme à la fourchette" et le Pacte vert européen dans lequel il s’inscrit, doivent être une opportunité de mettre fin au système tel que nous le connaissons." L’élu audois souhaite par ailleurs que "les agriculteurs soient soutenus et accompagnés dans ce qui sera un changement important de leur travail et leur quotidien.


    votre commentaire
  • Ce qui dépend de nous - manifeste pour une relocalisation écologique et solidaire

     Ce qui dépend de nous - (ATTAC)

    2020  10 €

    Ce livre est en vente sur notre boutique (Expédition à partir de la date de sortie le 24 juin.)

    https://france.attac.org/nos-publications/livres/article/ce-qui-depend-de-nous-manifeste-pour-une-relocalisation-ecologique-et-solidaire 

        Avec la pandémie, le mot « relocalisation » est désormais dans toutes les bouches. Minimaliste et cosmétique dans sa version néolibérale, haineuse dans sa version nationaliste, la relocalisation peut aussi être écologique et solidaire. C’est cette voie, apte à fédérer largement, que détaille ce manifeste, auquel ont contribué, à l’initiative d’Attac, des militant·e·s et chercheurs·euses d’horizons variés.  

       Si le capitalisme productiviste appauvrit les pauvres et dévaste la biosphère, ce manifeste propose, à partir de l’action des mouvements sociaux, comment redéfinir et redistribuer les richesses, démocratiser la société et de l’économie, affirmer la solidarité inclusive et l’importance de notre interdépendance avec la Terre et le vivant.
       Les mouvements sociaux et altermondialistes travaillent depuis plus de vingt ans, en alliance avec des scientifiques, à concevoir et expérimenter des alternatives : elles sont aujourd’hui mûres, crédibles et radicales. Pour les imposer aux dominants, il va falloir les partager et les bonifier avec le plus grand nombre, et nourrir nos luttes par des complicités et des alliances inédites. Voilà « ce qui dépend de nous ».

    Construire un « monde d’après » solidaire et désirable.

    • Ce qui dépend de nous, c’est d’agir aux côtés des personnels hospitaliers, pour augmenter les salaires et les effectifs, pour préserver et étendre les organisations coopératives et horizontales du travail de soin qui ont sauvé tant de vies pendant l’épidémie.
    • Ce qui dépend de nous, c’est de désobéir à la gouvernance par les chiffres pour initier une refondation des services publics centrée sur le care, le soin des autres et de la nature, l’attention aux usager·es et aux élèves, à commencer par les plus fragiles.
    • Ce qui dépend de nous, c’est d’imposer par nos luttes un partage des richesses, un revenu garanti, un droit au logement et aux papiers pour les précaires et chômeurs victimes d’une crise sociale qui ne fait que commencer.
    • Ce qui dépend de nous, c’est de poursuivre et d’amplifier les multiples réseaux de solidarité concrète que nous avons tissés pendant l’épidémie.
    • Ce qui dépend de nous, c’est d’empêcher que repartent comme avant, soutenues par l’agent public, les activités insoutenables pour la vie.
    • Ce qui dépend de nous, c’est de décider, en nous réunissant sur nos lieux de travail et de vie, ce à quoi nous devons renoncer, ce que nous voulons transformer, ce que nous voulons inventer pour mieux vivre et respecter les limites de la planète.
    • Ce qui dépend de nous, c’est de défendre bec et ongles nos libertés et nos droits contre d’illusoires promesses de sécurité et une surveillance électronique généralisée.
    • Ce qui dépend de nous, c’est de sauvegarder les terres en installant des paysan·ne·s, de défendre la biodiversité en bloquant les projets de béton et d’extraction, de protéger l’eau contre les pollueurs et les traders.
    • Ce qui dépend de nous, c’est de délégitimer et rejeter le pouvoir exorbitant des multinationales sur nos vies, pour que Big Oil&Gaz, Big Pharma, Big Data... laissent la place à l’économie solidaire et aux communs.
    • Ce qui dépend de nous, c’est de déployer à grande échelle les expériences alternatives, inclusives et féministes, comme autant d’utopies réelles qui érodent le capitalisme.
    • Ce qui dépend de nous, c’est de soumettre au principe démocratique nos mouvements et nos luttes, afin de n’y pas reproduire les dominations sociales, sexuées, racistes qui empoisonnent nos sociétés.
    • Ce qui dépend de nous, c’est de construire un projet enthousiasmant de relocalisation écologique et solidaire, pour discréditer les simulacres néolibéraux, la régression nationaliste, et proclamer notre interdépendance avec les autres peuples et le vivant.

    De nombreux contributeurs et contributrices ont souhaité apporter leur expertise et leur soutien à cet ouvrage collectif, et notamment : Dominique Méda, Claire Hédon, Mathilde Larrère, Nicolas Girod, Jean-Baptiste Fressoz, Marie-Hélène Bacqué, Pablo Servigne, Guillaume Faburel, Geneviève Azam, François Gemenne, Laurence de Cock, Txetx Etcheverry, Amélie Canonne, etc.


    votre commentaire
  •  Reinventing ( )

                                                              2019  168 p.  28

    https://librairie-permaculturelle.fr/permaculture-humaine/154-livre-reinventing-organizations-illustree-laloux-appert.html

      La version résumée et illustrée du livre phénomène qui invite à repenser le management Paru le 28 octobre 2019

       Reinventing Organizations raconte l'émergence d'une manière radicalement nouvelle de concevoir les entreprises. Il ne s'agit pas d'un modèle théorique ou d'une utopie : le livre décrit une réalité qui prend forme sous nos yeux, pratiquée par un nombre croissant d'entreprises et d'associations, d'écoles et d'hôpitaux. Il s'attache à expliquer, de manière concrète et détaillée, comment sont structurées et gérées ces organisations qui démontrent qu'un autre management est possible, bien plus efficace, humain et porteur de sens.

       Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui n'ont pas le temps de parcourir les 500 pages de la première version de Reinventing Organizations. Entièrement réécrit et illustré par les remarquables dessins d'Étienne Appert, il résume les idées principales du premier livre de manière percutante, sans trahir la profondeur du propos. C'est une invitation à vous joindre à tous ceux qui envisagent toujours plus de solutions pour réinventer le management. Mais vous serez prévenu : une fois pris dans la lecture de ce livre, il peut être difficile de s'arrêter !

      "Ce livre va changer le monde !" Jenny Wade, auteur de Changes of Mind

      "Un livre véritablement novateur !" Ken Wilber, auteur d'Une brève histoire de tout

    Plus de 100 000 personnes se sont arraché Reinventing Organizations à travers le monde. L'auteur en propose désormais une version illustrée, mise à jour, résumée, et pensée pour rester fidèle aux idées phares du premier livre. Ce nouveau volume s'adresse à ceux que les 500 pages de l'ouvrage original ont pu effrayer ou à ceux qui souhaitent avoir un aperçu global et plaisant de la pensée de Frédéric Laloux.

    Les dessins d'Étienne Appert, efficaces et d'une grande poésie, illustrent parfaitement le propos de l'auteur et permettent d'expliquer en un coup d'œil des idées pourtant complexes.

    Un nouveau paradigme de management émerge : les organisations (hôpitaux, écoles, entreprises) parviennent à mettre en place des modèles de gestion plus authentiques, plus profonds et plus respectueux de l'homme et de son environnement. L'humanité a passé plusieurs caps majeurs dans son évolution, en voilà un nouveau qui se manifeste avec force. L'auteur ne nous livre pas une utopie mais des faits, en nous révélant les résultats d'une étude longue de trois ans. 12 entreprises qui mettent déjà en place des pratiques dites « Opale » sont passées au crible pour dégager les tendances générales de ce modèle d'avenir. Reinventing Organizations livre une vision totale et nouvelle du management : un message décapant et porteur d'espoir, à (re)découvrir absolument !

      Ancien partenaire associé chez McKinsey, Frédéric Laloux se sent aujourd'hui appelé à vivre une vie simple, centrée sur sa famille, et en contact avec la nature. Ses recherches sur les modèles organisationnels émergents ont été décrites comme un "saut dans la pensée du management" par certains des spécialistes les plus respectés. Parmi d'autres projets, il conseille un certain nombre de dirigeants sur le chemin d'une transformation radicale de leur organisation.

      Étienne Appert a travaillé pendant 15 ans comme consultant en management, puis manager, puis manager de managers. Depuis 2010, il se consacre au dessin ! Il publie des bandes dessinées – notamment sur le thème du travail et de l’environnement professionnel. Il développe également des projets purement artistiques, et souvent interdisciplinaires, mêlant récits mythologiques, dessin, théâtre, musique, parfois même cinéma et dessin animé. De plus, il dessine régulièrement en direct dans les entreprises pour accompagner des processus de transformation, selon des modalités qui s’inventent  avec les clients. Étienne Appert aime mettre son trait au service de dynamiques positives et créatives dans lesquelles il se reconnaît.  Plus d’informations sur son travail sur le site http://www.etienneappert.fr/

       Sommaire

    • Ça ne se lit pas comme un livre de management
    • Un nouveau paradigme de management serait-il en train d'émerger sous nos yeux ?
    • Comment fonctionne ce nouveau type d'organisation ?
      • L'autogouvernance
      • La plénitude
      • La raison d'être évolutive
    • Et si on veut se lancer...

    votre commentaire
  • Stop aux mensonges dans l'assiette (Stéphane GUILBAUD)

                                                      20118    256 p.   14,32 €  (Eyrolles) 

     "Parce que ma santé passe avant les intérêts de l'industrie agroalimentaire !"

     Notre alimentation est aujourd'hui dominée par trois puissantes catégories d'aliments que sont le blé (et son gluten), le lait et le sucre. Tout au long de ce livre, vous allez découvrir comment ces produits, soutenus par de puissants lobbies, deviennent véritablement addictifs et pourquoi ils finissent par nous faire prendre du poids et par perturber notre santé. La nature est bien faite et notre bon sens devrait nous permettre de prendre les bonnes décisions en matière d'alimentation. Or, parce que des milliards d'euros sont en jeu, l'industrie agroalimentaire brouille les messages.

      Allant plus loin qu'un simple manifeste contre la malbouffe, ce livre vous propose de réelles alternatives pour retrouver le plaisir d'une alimentation saine et gourmande. Vous découvrirez ainsi :

    • Des informations complètes sur la nutrition pour comprendre ce dont votre corps a réellement besoin.
    • Un programme détaillé en deux phases pour changer de comportement et trouver votre poids idéal.
    • Des recettes et tableaux pour réapprendre à cuisiner et faire le point sur les aliments à privilégier et ceux à oublier.

      "Ce livre, accessible à tous et très bien documenté, est aussi un plaidoyer pour devenir consom'acteur et prendre en main notre alimentation."
      Dr Anthony Fardet   

       Ancien formateur en changement de comportements alimentaires et spécialiste en marketing visuel, Stéfane Guilbaud est un fervent défenseur de la désobéissance alimentaire. Aujourd'hui auteur et conférencier, il sensibilise un large public aux méfaits de la malbouffe et transmet sa vision à travers plusieurs ouvrages sur ce sujet.Il a notamment écrit:   

      -Je ne mange pas de produits industriels: Haro sur la malbouffe ! en 2015   

     


    votre commentaire
  •                                                                 Florent Massot Eds - 2019 - 10,50 euros 96 p. 

       Devenue célèbre avec sa BD sur la charge mentale, Emma a décidé de s'attaquer à un autre gros morceau : le climat. Après cinq mois d'intenses et épaisses lectures, la dessinatrice résume en quelques planches les enjeux liés à l'urgence climatique. Radicale, elle livre une vision critique et caustique de la transition en cours. Seule solution, selon elle, se mobiliser pour inventer "collectivement et démocratiquement une nouvelle société débarrassée de sa logique marchande".

       Une bande-dessinée inédite par la blogueuse la plus engagée du moment !

      Elle avait déjà servi la cause des femmes et des réfugiés. La blogueuse Emma s'attaque maintenant au réchauffement climatique. Comment fonctionne le réchauffement climatique ? Qu'est-ce que la taxe carbone ? S'appuyant sur de nombreuses recherches, cette introduction au changement climatique permet de mieux comprendre les mécanismes à l'oeuvre et les évolutions possibles dans les décennies à venir. Le but est aussi de montrer que des solutions sont à portée de main et que chacun à notre manière, nous pouvons contribuer à ce changement.
       Des dessins simples, un contenu au plus près des préoccupations des citoyens et un message clair : se trouvent ici condensés tous les ingrédients qui font le succès des bandes-dessinées d'Emma. 

      Emma est une blogueuse de 37 ans. Mère de famille et ingénieur informaticienne. Elle poste sur son blog ses propres BD. Parlant de politique, féminisme, travail, société... Son but étant de transmettre ses idées afin d'enrichir ses lecteurs. Retrouvez-la.


    votre commentaire
  •  Petit manuel de justice climatique à l’usage des citoyens (James BOYCE)

                                                      éd. Les liens qui libèrent, 2020, 137 pages.

       Les récentes manifestations d’exaspération sociale ont montré qu'une partie importante de l'opinion publique refuse, a juste titre, que la transition écologique se fasse au détriment de la justice sociale. Dans un contexte ou la jeunesse du monde entier rappelle avec force les responsables politiques à leur mission essentielle – préserver l'avenir – il faut, et d'abord en France, concevoir et mettre en œuvre des politiques concrètes, efficaces et surtout justes pour faire de la transition écologique une réalité et éviter le désastre climatique. 

     Les mobilisations citoyennes historiques provoquées par un pro­jet de taxe carbone injuste et opaque l’ont bien montré : la ques­tion écologique ne peut pas être pensée sans la question sociale.

      L’impératif de justice sociale doit donc devenir la boussole de la transition climatique.

      À ce titre, le projet de dividende carbone élaboré par James Boyce est une stratégie transparente, efficace et crédible pour préserver durablement un environnement sain pour tous, tout en assurant une politique de redistribution juste et équitable. Elle propose de donner un prix au carbone afin de limiter les émissions de CO2 mais surtout d’en répartir les recettes fiscales sous forme de divi­dendes égaux pour toutes et tous. Concrètement : un bonus-malus reversé directement à chaque citoyenne et citoyen qui contribue­rait à atténuer à la fois la crise climatique et la crise des inégalités !

      Fondée sur le principe que les dons de la nature nous appar­tiennent en commun, et non aux entreprises ou aux gouverne­ments, cette « taxe carbone juste » est portée par l’un des meilleurs spécialistes au monde de l’économie politique de l’environnement. Avec son Petit manuel de justice climatique à l’usage des citoyens, Boyce explique tout simplement comment réussir la transition in­dispensable du xxie siècle.

      James Kenneth Boyce est auteur, professeur émérite et chercheur à l’Institut de recherche en économie politique de l’Université du Massa­chusetts-Amherst. Spécialiste de l’économie du développement et de l’environnement, auteur de centaines de publications académiques, il a reçu en 2017 le Prix Leontief pour sa contribution pionnière et ico­noclaste à la pensée économique.

    Traduction d’Éloi Laurent

     


    votre commentaire
  • Chère lectrice, cher lecteur,   (https://www.saine-abondance.com/)

    Je pense que dans la vie, il ne faut jamais perdre espoir. D’autant plus que : OUI, il se passe déjà des initiatives actuelles ultra positives pour la planète et notre quotidien ! Je pense notamment à un petit Etat absolument incroyable, dont tous les pays devraient s’inspirer…

    Pourtant, on parle très peu !

    Bienvenue au Sikkim :

     
    Dans cette région perdue de l’Himalaya, ils l’ont fait !
    Il ne s’agit pas d’un village isolé, on parle bien d’un Etat de 620 000 personnes (l’équivalent d’une grande ville française comme Lyon) sur plus de 7 000 km² !

    De quoi donner une bonne claque à tous les « grands » Etats :

    Là-bas, les politiciens, les agriculteurs et les citoyens prouvent depuis 2003 déjà qu’on peut allier une économie verte efficace et un respect total de la nature, malgré des conditions extrêmement rudes !

    Vous ne le croirez sûrement pas, pourtant c’est vrai :

    • Depuis 2003, tous les pesticides sont interdits. Et gare à celui qui en utilise : il risque la peine de prison !
    • Depuis 1997, les sacs, bouteilles ou autres objets en plastique y sont interdits !
    • Chaque année, chaque habitant doit planter au moins 1 arbre pour participer à la protection de leurs forêts.
    • Leur agriculture est 100% bio, soit 750 km² sans aucun intrant chimique, à aucun moment.
    • L’Etat met tout en œuvre pour regénérer les sols, préserver l’eau, et l’énergie est 100% renouvelable.
    Résultats : les abeilles sont de retour, l’économie n’a jamais été aussi prospère, et leurs habitants sont fiers et heureux ! [1]

    Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres !

    Les médias grand public n’en parlent pas, mais sachez-le : tout autour du monde, ça grouille d’actions positives, à toutes les échelles !

    C’est sans compter ces héros de l’ombre : vous !

    Oui, vous qui lisez ces lignes.
    Pas besoin de partir au bout du monde pour découvrir celles et ceux qui participent au changement positif du monde.
    Jardiner naturellement, vouloir se nourrir sainement pour se réapproprier votre santé : ce sont des actes qui semblent minimes alors qu’en fait, ce sont des pas de géant pour l’Humanité !

    Chaque projet compte, chaque action :

    Que vous jardiniez déjà, ou pas !
    Que vous soyez débutant, ou pas !
    Que vous viviez à la campagne, ou pas !

    Dites-moi quel est votre projet aujourd’hui :

    Vous pouvez découvrir dans cet article un horizon des projets des lecteurs de Saine Abondance, des projets géniaux sans frontière que nous sommes en train de faire pousser tous ensemble !
    Vous y découvrirez par exemple :
    Hugette du Québec
    « Mon mari et moi, à la retraite depuis deux ans, sommes ambitieux et vraiment très satisfaits d’améliorer la qualité et l’abondance de notre parcelle en ville. Nous sommes toujours à récolter : choux, kale, laitue protégée, radis, daïkon, navet, betterave, bette à carde, carottes, etc.
    Maintenant, nous sommes à même de récolter suffisamment pour gâter nos enfants petits enfants voisins. L’été dernier, l’une de nos petites filles nous demandait; “pourquoi chez grand-maman, les courgettes sont vraiment meilleures qu’ailleurs ?”. Quel beau « Merci » ! »
    Sylvie dans le Gard rhodanien
    Mon projet sur 6000 m2 : un ancien vignoble AOC côte du Rhône abandonné depuis deux générations… Il y a beaucoup de travail pour réaliser mon rêve : faire un verger avec une culture d'amandiers et grenadiers, et un coin en permaculture...le gros problème, c'est qu'il faut de l'eau ! J'ai trouvé à la baguette et au pendule une poche d'eau à une trentaine de mètres et j'envisage de réaliser un forage...bien sûr, il faut aussi une pompe et de l'énergie et que ce matériel soit facilement démontable en raison de la protection contre les vols (le terrain est isolé).
    Marame au Sénégal
    « J’ai le projet de créer une ferme agro-écologique au Sénégal à vocation d'insertion professionnelle et aussi, et surtout, pour montrer que c'est possible de cultiver sans pesticide et notamment en revisitant les méthodes ancestrales efficaces, dans une région où a été pratiquée de longue date la monoculture de l'arachide (héritage colonial oblige ...) ! »
    Ou encore la famille de Violaine
    « On est en train de créer notre maison pour s’installer à la campagne et fonder notre famille. Le rêve ? Pouvoir faire les courses dans mon jardin »

    Ne soyez surtout pas timide !

    Dites-moi quel est votre projet en laissant un commentaire sur cet article (https://www.saine-abondance.com/) et découvrez bien d’autres projets inspirants des autres lecteurs !
    Il est temps de prendre soin de vous,
    Florence
    Saine Abondance
    « Cultiver son jardin ou s’adonner à n’importe quelle activité créatrice d’autonomie sera considérée comme un acte politique, de légitime défense à l’asservissement de la personne humaine » - Pierre Rabhi
    Sources
    [1] https://globalgoodness.ca/inde-le-sikkim-devient-le-premier-etat-entierement-bio-au-mond

    votre commentaire
  • Cacao : le bon goût de l’éthique

    Paris Match | Publié le 03/01/2019

    Par Emmanuelle Jary

    Stéphane Bonnat avec Vanessa Phumpiu, responsable technique, et des ouvriers de la plantation

    Stéphane Bonnat avec Vanessa Phumpiu, responsable technique, et des ouvriers de la plantation Jean-François Mallet

    Au Pérou, comme dans toute l’Amazonie, le gouvernement tente de lutter contre la déforestation. En vain. Orpaillage, élevage de bétail, exploitation des essences de bois rares engendrent corruption et menaces. Coincées entre nécessité matérielle et attachement à leur forêt, les populations locales, pauvres, n’ont que ça pour vivre. Au milieu de ce marasme, un chocolatier français, Stéphane Bonnat, s’est allié à une grande famille péruvienne pour bâtir une plantation vertueuse. Paris Match l’y a suivi. Son cacao aromatique fait le meilleur chocolat ! 

    Qui peut se douter qu’en croquant dans une tablette de chocolat Madre de Dios, de la maison Bonnat, installée à Voiron dans l’Isère, on aide à la préservation de la forêt amazonienne et de ses populations indigènes ? Ce n’est écrit nulle part sur l’emballage, où pourrait pourtant figurer un logo de commerce équitable. « Je veux que les gens achètent mon chocolat parce qu’il est bon et non parce qu’il est issu d’une plantation durable », explique Stéphane Bonnat, qui dirige l’entreprise familiale. Mais l’un ne va pas sans l’autre, comprend-on en visitant une plantation située dans le sud-est du Pérou.

    Les cabosses sont cueillies à la main, en fonction de leur maturité.
    Les cabosses sont cueillies à la main, en fonction de leur maturité. © Jean-François Mallet

    Le jour se lève sur la forêt amazonienne. Un drôle de bruit vient troubler le silence. C’est le drone de Stéphane Bonnat, qui, comme un gamin, s’amuse avec son nouveau jouet. Il avoue être un peu geek. Deux Smartphone, une incroyable collection de motos, des drones, Stéphane, qui ne voyage qu’en classe affaires – depuis un accident de moto qui lui a « cassé le dos » –, aime ce qui brille. Après quelques minutes de vol au-dessus des cacaoyers, l’engin se pose au milieu des hommes en plein travail. Mais il n’a pas volé pour rien. Le chocolatier tourne un film à 360 degrés pour le Salon du chocolat (qui s’est tenu à Paris en novembre) grâce auquel les visiteurs ont pu découvrir la forêt comme s’ils y étaient.

    Stéphane Bonnat, passionné par la matière première, veut montrer à ses clients la réalité qui se cache derrière une tablette. « Ma présence dans les plantations a deux intérêts. Je peux, d’une part, goûter au mucilage, la partie blanche qui entoure la fève et qui donne des indications sur les saveurs à venir du produit, et, d’autre part, contrôler le soin apporté au séchage des fèves et à leur fermentation. J’ai donné des consignes pour que chaque étape soit réalisée selon mes désirs », explique-t-il.

    À près de 10 000 kilomètres de Voiron, l’enseigne de la maison Bonnat marque les arbres qui produiront son cru Madre de Dios.
       À près de 10 000 kilomètres de Voiron, l’enseigne de la maison Bonnat marque les arbres qui produiront son cru Madre de Dios. © Jean-François Mallet

    Fermentation et séchage sont deux étapes souvent mal maîtrisées, comme en témoigne Amanda Jo E. Wildey, anthropologue, qui a étudié le cacao dans le nord de la région de Madre de Dios. « Après quelque temps passé auprès de certains planteurs, je me suis rendu compte que beaucoup ne travaillaient pas comme il fallait le faire, laissant les fèves fermenter plusieurs jours sans les remuer, ce qui est une catastrophe pour la qualité finale du produit. » Il faut donc enseigner les techniques de travail à des hommes qui ne connaissent rien du cacao et leur fournir du bon matériel. Ce qu’a fait Stéphane Bonnat. Mais selon Vanadis Phumpiu, responsable technique de la plantation, ce suivi a d’autres vertus : « Stéphane ne fait pas qu’enseigner à nos travailleurs les bases d’un savoir qu’ils pourront valoriser dans une autre plantation ou en créant leur propre entreprise, il leur donne aussi de la fierté et de la dignité. Le fait qu’on s’intéresse à eux, qu’on les prenne en photo, qu’ils fassent même l’objet d’un article dans la presse, c’est énorme pour eux. Dans la forêt, il n’y a pas beaucoup de distractions et tout le monde a besoin de reconnaissance. Il n’y a pas que le salaire qui compte. » Avec 1 200 soles par mois (le salaire minimum légal au Pérou est de 930 soles), les trois repas fournis ainsi que le logement et la Sécurité sociale (dont certains n’avaient jamais bénéficié avant), ces travailleurs ne sont pas mal lotis. Ils peuvent épargner un peu d’argent pour leurs familles vivant souvent très loin. Car ces hommes ont traversé le Pérou pour trouver du travail.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Calendrier du Vent : quatre industriels bougent !

    https://www.foodwatch.org/fr/actualites/2020/calendrier-du-vent-quatre-industriels-bougent/

    • Arnaques sur l'étiquette

    Notre Calendrier du Vent 2019 avait épinglé 24 produits pas très honnêtes. Et cela a porté ses fruits : quatre industriels ont changé l’étiquette. Fini de nous faire avaler n’importe quoi !

    Il y avait de tout et pour tous les goûts dans ce calendrier. Des petits groupes français ou européens, des grandes multinationales, du salé, du sucrée, du bio, du conventionnel, des produits trouvés par nos soins, d’autres repérés directement par vous … et surtout 5 grandes catégories d’arnaques sur l’étiquette.

    1. Les petits pourcentages, avec la soupe Liebig suprême de volaille aux morilles  avec 0,9% de morilles (et autant voire plus de champignons de Paris) ;
    2. Le soi-disant "made in France" avec par exemple les coquilles Saint-Jacques à la Bretonne de Tipiak originaires d’un peu partout dans le monde ;
    3. Des produits avec un marketing "traditionnel" qui contiennent en fait des additifs controversés - comme la mousse de canard de la Maison Prunier avec des nitrites à l’intérieur ;
    4. Des étiquettes qui masquent la présence d’huile de palme comme dans les truffes fantaisie de Cémoi qui vantent les qualités environnementales du chocolat mais contiennent (1er ingrédient tout de même) de l’huile de palme. 
    5. Des arnaques au prix, comme avec la confiture de figues de Labeyrie qui coûte 30 fois plus cher qu’une confiture classique. 

    Dès le lancement du calendrier, trois industriels ont réagi et rapidement proposé de changer leur étiquetage.

    -    La famille Vacher a changé l’étiquette de son miel afin d’y faire apparaitre « Miel d’origine non-française ».
    -    Guyader va modifier le visuel du saumon et inscrire « saumon d’élevage » pour éviter d’induire en erreur le consommateur.
    -    La branche française de Cirio va traduire son packaging en français et surtout améliorer la lisibilité de l’origine des olives – qui n’étaient pas italiennes - à l’avant de leur bouteille d’huile extra vierge.

    Et fin décembre, Montagne Noire, marque du groupe COOPERL, l’un des acteurs majeurs de la viande de porc en France, a réagi à notre interpellation sur son assiette de charcuterie. La marque a décidé de supprimer le médaillon « qualité garantie » qui était en contradiction avec la présence de nitrite – un additif controversé. Cependant, le groupe n’a pas voulu s’engager à supprimer les nitrites, ni à court ni à moyen terme. Ils nous ont dit « travailler sur des alternatives depuis plus d’un an » , et ne veulent pas communiquer avant d’avoir réalisé un éventuel changement.

    Mais notre Calendrier du Vent ne s’est pas arrêté aux réactions des marques. Il est parvenu jusqu’aux bancs de l’Assemblée nationale. Un député, lors la discussion d’une loi, y a fait référence pour demander une règlementation plus stricte afin de ne plus induire en erreur le consommateur sur le made in France. La bataille de l’information des consommateurs continue donc en 2020 – tant au niveau politique qu’avec les industriels. Ces arnaques sur l’étiquette doivent cesser. La réglementation européenne qui dit clairement que les étiquettes ne doivent pas induire en erreur le consommateur doit être plus strictement appliquée.


    votre commentaire
  • Togo: Sensibilisation autour du guide pour l’engagement communautaire sensible au genre dans les investissements fonciers à grande échelle


    votre commentaire
  • Vers la sobriété technologique

       Face aux immenses défis écologiques auxquelles nous faisons face, la technologie peut-elle nous sauver ? Ses zélateurs sont nombreux aujourd'hui, et nous proposent des solutions séduisantes : énergies vertes, voitures électriques, villes intelligentes, agriculture high-tech… Hélas, nous disait Philippe Bihouix dans un entretien réalisé cet été, ces technologies consomment d'énormes quantités de ressources non renouvelables (métaux, terres rares), et délocalisent la pollution loin de nos yeux occidentaux. 

       Ces solutions technologiques amènent à leur tour d'autres problèmes, résolus par encore plus de technologies… La contre-productivité de nos systèmes est patente, comme le pointait du doigt Ivan Illich il y a 4 décennies déjà : la vitesse nous ralentit (Énergie et équité, 1973), l'école nous abêtit (Une société sans école, 1971), la médecine nous rend malade (Némésis médicale, 1975), la communication nous empêche de nous comprendre (La Convivialité, 1973).

    "On ne peut pas résoudre un problème avec le même type de pensée que celle qui l'a créé", Albert Einstein.

    Alors, stop ou encore ? À Colibris, nous sommes convaincus que "l’avenir est dans le génie de la simplicité, le pouvoir de la créativité et l’élégance de la sobriété"

    C'est le sens de la démarche low-tech, présentée ici par Philippe Bihouix. En opposition aux high-tech, hautes technologies, ces "basses technologies" nous permettent d'interroger d'un œil neuf notre façon de répondre à nos besoins : pourquoi produire ? Que produire ? Comment produire ?

    Les low-tech veulent avoir un impact moins grand sur notre environnement, avec moins de prélèvements de matières, moins de consommation énergétique, moins de déchets. Elles doivent être appropriables facilement par les individus, robustes, résilientes.

    C'est tout le sens de la note "Vers des technologies sobres et résilientes – Pourquoi et comment développer l’innovation « low-tech » ?", que vient de publier La Fabrique écologique et dont nous reproduisons ici la synthèse. Elle fait trois propositions, pour tenter de changer la trajectoire suicidaire de nos sociétés tournées vers toujours plus de technologie, toujours plus de croissance.

    Ce dossier Low tech ne pouvait passer à côté de Kris de Decker, créateur du site Lowtechmagazine.com, grand critique de la technologie. Hubert Guillaud, du site Internetactu.net, fait ici la synthèse d'une de ses conférences, "Comment les technologies du passé peuvent-elles éclairer notre avenir ?"

    Enfin, coup de cœur pour Gold of Bengal, cette ONG concarnoise qui diffuse les solutions simples, accessibles et réparables trouvées dans le monde entier, pour répondre aux besoins des humains dans le respect de leur environnement.

    Alors, en route pour la sobriété technologique… heureuse !

    Image : couverture de Mark Harrison de l'excellent livre de Ernest Callenbach, Écotopia, récemment édité en français aux éditions Rue de l'échiquier.


    votre commentaire
  •  
     

    Vous pensez que les multinationales ont atteint un niveau de pouvoir disproportionné et dangereux ? 

      Qu’elles profitent de toutes les opportunités qui leur sont offertes pour accroître leurs profits au détriment du reste de l’humanité et de la planète ?

    Que leur impunité alimente le sentiment d’injustice sociale, fiscale, écologique et la colère populaire ?

    Qu’on ne doit plus laisser faire en libérant toujours plus de monde de leur emprise néfaste ?

    Alors aidez-nous à les court-circuiter. 

    OK, mais par quoi on commence ?

    Une première action des plus simples : mettre «  hors service  » certaines d’entre elles les 12 et 13 octobre prochain dans le cadre de la semaine mondiale d’actions contre l’impunité des multinationales.

    Comment participer

        -Commandez gratuitement un kit d’affiches avant le 1er octobre

    PNG - 250.2 ko

    •   - Téléchargez et imprimez l’affiche A4 pour vous préparer à agir partout en France ;
    • https://france.attac.org/IMG/pdf/hs.pdf?pk_campaign=Infolettre-2113&pk_kwd=france-attac-org-img-pdf-hs-pdf
    •  
    • - Faites un don pour financer la campagne.
    •   - Faites circuler ce mail pour qu’un maximum de monde passe à l’action.

    Informez-nous

    Des dizaines d’actions vont être organisées partout en France. Si vous souhaitez organiser une action prés de chez vous ou être mis en relation avec un groupe local qui prépare déjà une action envoyez-nous un mail.

    Où coller les affiches ?

    • > Sur les distributeurs de billets de BNP Paribas, une des pires banques du monde ;
    • > Sur les pompes à essence de Total, pétrolier pollueur multirécidiviste ;
    • > Sur les « lockers » d’Amazon, le géant du e-commerce prêt à tout détruire pour vendre ses produits.
      => Suivez ce lien pour trouver une/des cibles près de chez vous-.
    • https://france.attac.org/se-mobiliser/stop-impunite/operation-hors-service/article/trouver-une-cible-pour-l-action-hors-service

    Pourquoi ces 3 multinationales et pas les autres ?

    Parce qu’il faut bien commencer par certaines parmi les pires, tout en envoyant un signal clair aux autres.

    Comment agir ?

    L’action est d’une simplicité enfantine : il suffit de trouver l’écran d’un appareil de la cible pour y coller une affiche au format A4 avec deux morceaux de scotch.

    Si vous voulez en faire plus, vous pouvez créer des affiches géantes pour les banques ou des habillages complets pour les pompes à essence ou les lockers.

    Si vous êtes plus nombreus·e·s et motivé·e·s, vous pouvez aussi organiser des animations issues de notre kit action ou inventer les vôtres.

    Pourquoi ça va marcher ?

    • > Parce que c’est une action simple, qui n’appartient à personne et qui est reproductible et adaptable à l’infini ;
    • > Parce que cette action est perturbante mais présente un risque juridique très limité ;
    • > Parce que si elle est réalisée par des milliers de personnes, elle peut avoir un véritable impact ;
    • > Parce que nous nous adressons à un public large que nous voulons interpeller : d’accord ou pas, l’important, c’est que le gens se posent les bonnes questions en appelant le numéro présent sur l’affiche ou en suivant le lien Internet qui leur donnera des ressources et des moyens d’agir ;
    • > Parce que ce n’est que le premier pas d’un projet des plus ambitieux : libérer toujours plus de monde de l’emprise des multinationales.

    Pourquoi à ce moment là ?

    La prochaine session de négociation du traité ONU sur les multinationales et les droits humains aura lieu du 14 au 18 octobre à Genève, tandis qu’à Vienne, l’Union européenne et les États membres risquent de pousser pour renforcer et pérenniser le système de justice parallèle des multinationales (ISDS), et la création d’une cour mondiale réservée aux multinationales pour attaquer les États.

    Ce sera l’occasion de mener des actions avec les organisations impliquées dans la campagne Stop Impunité pour mettre en pleine lumière l’impunité des multinationales et appeler la France et l’Union Européenne à soutenir le traité ONU.

    On garde le contact

    Pour participer à ces actions ou aux suivantes envoyez-nous votre contact par mail.

    <attacfr@attac.org>

     

    Attac France — 2019

    Attac France              21 ter rue Voltaire
     

    75011 PARIS                    France

    votre commentaire
  • Pour l’interdiction du glyphosate !

    https://www.leslignesbougent.org/petitions/interdiction-glyphosate/?

      Le 27 novembre 2017, Emmanuel Macron s’était engagé à interdire le glyphosate sur le sol français « au plus tard dans les 3 ans » [1]. Mais déjà le 28 mai dernier, son gouvernement avait secrètement demandé aux parlementaires de ne pas l’inclure dans la loi [2]. Finalement, c’est ce jeudi 24 janvier 2019 que le verdict est tombé. Emmanuel Macron annonce que le glyphosate ne sera pas interdit, malgré sa promesse aux Français. [3]

      Selon lui, « Il n’y a aucun rapport indépendant ou pas indépendant qui a montré que [le glyphosate] était mortel ». Pourtant depuis 50 ans, des associations de citoyens ont tout sacrifié pour dénoncer ce poison : On observe une explosion du nombre de cancers, des hyperthyroïdies, des fausses couches, des malformations congénitales, etc. – même le Centre International de Recherche contre le Cancer vient de ranger le glyphosate au rang des « cancérogènes probables ».

       Et pourtant, les géants de l’industrie chimique continuent de répandre chaque année des milliers de tonnes de ce dangereux pesticide sur nos champs, nos rivières, et sur ce que nous mangeons. Ce coup de poignard d’Emmanuel Macron dans le dos des Français, nous ne pouvons pas l’accepter. Nous ne voulons plus que notre santé et celle de nos enfants passent après les intérêts financiers des géants de l’industrie chimique. Aujourd’hui, nous exigeons que le gouvernement tienne les engagements pris devant les Français. Et que le glyphosate soit interdit une fois pour toutes.

       Il y a urgence. Pendant que nous adressons cette pétition au gouvernement, les multinationales BASF, Monsanto, Syngenta, etc., s’activent dans les coulisses de la Commission européenne, afin de trouver des parades pour continuer à commercialiser leurs produits hautement toxiques à base de glyphosate. Ces multinationales ont déjà fait la preuve de leur puissance d’action qui leur permet de convaincre les plus hauts personnages des institutions et de remporter des batailles :

      •La propre conseillère scientifique du président de la Commission européenne a tout fait pour bloquer le processus visant à protéger les citoyens des perturbateurs endocriniens sous la pression des lobbys. [4]

       •Récemment, la Commission européenne a donné 18 mois de sursis au célèbre RoundUp de Monsanto, malgré la forte suspicion du caractère cancérigène de cet herbicide. [5] Désormais, par cette pétition, NOUS REFUSONS de jouer les cobayes pour augmenter les profits des multinationales de la chimie. NOUS REFUSONS que les autorités censées nous représenter transigent avec le plus élémentaire principe de précaution alors que les risques sur la santé sont documentés.

       NOUS EXIGEONS que les preuves indiscutables d’innocuité (absence de danger) soient apportées par des experts indépendants pour que les sociétés Monsanto, Bayer, Syngenta et Cie puissent commercialiser leurs produits. C’est pourquoi nous vous demandons, Monsieur le Ministre, d’agir pour empêcher ces multinationales de nous empoisonner et de prendre des mesures concrètes pour interdire une fois pour toute l’usage du glyphosate sur notre territoire français. Nos vies, nos enfants, notre Terre valent plus que les profits des entreprises de Big Chimie. Je vous prie de croire, Monsieur le ministre, à l’expression de ma considération distinguée.

       Amicalement, Florent Cavaler

    <alertes.sante@mail.infolettre-ipsn.fr>

       [1https://www.nouvelobs.com/politique/20180529.OBS7349/sortie-du-glyphosate-ce-sera-fait-d-ici-trois-ans-promet-griveaux.html
    [2] https://www.nouvelobs.com/planete/20180529.OBS7374/interdiction-du-glyphosate-les-63-deputes-qui-ont-vote-contre-l-inscription-dans-la-loi.html
    [3] https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/01/25/le-president-renonce-a-sa-promesse-d-interdire-le-glyphosate-en-2021_5414363_823448.html
    [4] http://www.actu-environnement.com/ae/news/perturbateurs-endocriniens-la-commission-europeenne-condamnee-pour-retard-definition-25900.php4
    [5] http://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/glyphosate-la-commission-europeenne-prolonge-de-18-mois-l-autorisation-de-vente_1719533.html


    votre commentaire
  • La souveraineté alimentaire est la seule solution au chaos climatique pour l’Afrique

    : GRAIN <news@grain.org>  31/07/2019)

      La crise climatique va engendrer des chocs plus fréquents et plus graves dans l’approvisionnement alimentaire mondial au cours des prochaines décennies et exposer ainsi les pays tributaires des importations à un risque accru de flambée des prix et de pénurie de produits alimentaires. En raison de sa croissance démographique et de l’augmentation de la facture de ses importations alimentaires, l’Afrique est particulièrement menacée. Un nouveau rapport de GRAIN montre pourquoi des mesures doivent être prises pour mettre en place des systèmes alimentaires locaux et supprimer la dépendance croissante vis-à-vis des importations de céréales et d’autres aliments de base.

      Le rapport constate que les gouvernements et les bailleurs de fonds ont malheureusement perdu les dix dernières années à mettre en œuvre des politiques et des programmes ratés visant à soutenir des entreprises agro-industrielles. Non seulement ces politiques et programmes n’arrivent pas à réduire les importations de produits alimentaires de l’Afrique ni à aider les agriculteurs africains à s’adapter au changement climatique, mais ils soutiennent également les multinationales de l’alimentation et de l’agro-industrie responsables du dumping des produits alimentaires excédentaires en Afrique et de la production d’une grande partie des gaz à effet de serre dans le monde.

      Les agriculteurs, les pêcheurs et les éleveurs nomades d’Afrique élaborent déjà des méthodes agroécologiques pour atténuer les changements climatiques et renforcer la résilience face aux phénomènes climatiques extrêmes. Le rapport constate qu’ils peuvent facilement nourrir tout le continent, même face à la crise climatique qui se développe. Mais ils ne peuvent pas le faire lorsque leurs terres, leurs forêts, leurs semences et leurs stocks halieutiques sont accaparés par de grandes entreprises et lorsque leurs gouvernements, sous la pression de puissances étrangères, appliquent des lois, des réglementations et des accords commerciaux favorables aux entreprises qui sabotent la production et les marchés locaux et aggravent le réchauffement climatique.

      Le rapport de GRAIN appelle les mouvements pour la justice climatique et les producteurs alimentaires africains à unir d’urgence leurs efforts pour éliminer la dépendance de l’Afrique aux importations de produits alimentaires et parvenir à la souveraineté alimentaire sur le continent. Il appelle également à une profonde transformation du système alimentaire mondial à l’extérieur de l’Afrique afin de parvenir à des réductions rapides et drastiques des émissions de GES, en passant d’un modèle favorisant la production industrialisée pour l’exportation de produits bon marché, à un modèle basé sur une production agroécologique et des systèmes alimentaires locaux.

    Lire le rapport complet sur https://grain.org/e/6297

    Aidez-nous à diffuser le message ! Tweets suggérés :

    • La #SouverainetéAlimentaire est la seule solution au chaos climatique pour l’Afrique. Un nouveau rapport de @GRAIN_org est sorti : https://grain.org/e/6297
    • Les gouvernements africains doivent rechercher l’autosuffisance alimentaire en soutenant la production locale et l’#agroécologie, et non les entreprises agroalimentaires et le commerce international. En savoir plus avec le nouveau rapport de GRAIN_org : https://grain.org/e/6297
    • Les mouvements pour la #JusticeClimatique et les petits agriculteurs africains doivent unir leurs forces pour démanteler le système alimentaire des multinationales et parvenir à la #SouverainetéAlimentaire sur tout le continent. https://grain.org/e/629

    votre commentaire
  • Chère amie, cher ami, 

    mail.infolettre-ipsn.fr

    L’Autriche a osé ! 

    Mardi dernier, les parlementaires autrichiens ont approuvé l’interdiction totale du glyphosate sur le territoire national (1). 
    Ce sont 83 879 km2 sur lesquels plus une seule goutte de glyphosate ne sera épandue dans les années à venir. 
    C’est une sacrée publicité pour l’agriculture de ce pays. Le label “Autriche” a des chances d’apparaître, aux yeux de tous, comme un gage de qualité ! 
    L’agriculture biologique représente déjà 24% de l’agriculture dans ce pays de montagne. 
    Le vote du parlement ne fait qu’accélérer la transition écologique dans un pays où la qualité du mode de vie est très importante aux yeux de tous. 

    Un consensus politique inhabituel

    Politiquement, ce vote a été obtenu grâce à une alliance inattendue entre les députés socio-démocrates et d’extrême droite (1). 
    Et visiblement, ce jour-là, les parlementaires étaient en forme, car ils ont également banni l’utilisation des sacs plastiques en Autriche. 
    Comme quoi, seules la santé et la protection de l’environnement peuvent réunir des personnes aux sensibilités politiques opposées ! 

    Un vote contre l’UE

    Ce votre tiendra-t-il ? 
    En effet, au sein de l’Union européenne, la licence d’utilisation du glyphosate a été prolongée jusqu’en 2022. 
    Et en théorie, l’Autriche devrait suivre cette ligne. 
    Toutefois, chaque Etat membre de l’UE a normalement la possibilité d’écarter le droit européen dans certains domaines comme la santé. 
    Bayer-Monsanto, producteur du glyphosate, va-t-il tenter de faire tomber ce vote ? 
    Nous verrons d’ici quelques mois. 

    La fin du glyphosate n’est pas la fin des pesticides…

    La décision de l’Autriche est rassurante. 
    Les députés ont pris en compte le fait que le glyphosate a été classé comme “cancérigène probable” et ont préféré en interdire l’utilisation pour préserver la santé des populations. 
    S’ils pouvaient être un exemple pour les autres parlementaires en Europe ! 
    Mais attention, l’interdiction du glyphosate ne résout pas tous les problèmes liés aux pesticides. 
    Ce produit est emblématique, c’est le plus connu des pesticides, sans doute l’un des plus toxiques, mais il n’est pas le seul... 
    En Autriche, seuls 1% des agriculteurs l’utiliseraient… 
    Le vote des parlementaires est donc plus symbolique qu’autre chose. 

    Un pas nécessaire…

    Toutefois, cette décision est importante. 
    D’abord, elle rappelle que les pesticides sont des produits toxiques et que leur utilisation massive est mauvaise pour la nature et pour notre santé. 
    Ensuite, elle montre que les responsables politiques peuvent prendre des décisions qui comptent. 
    Le jeu politique au XXIe siècle est complexe. Il ne s’arrête pas, hélas, à une décision parlementaire. Il existe de nombreux recours possibles. C’est l’UE, ce sont les accords internationaux, les cours de justice, etc. 
    Et dans ce contexte institutionnel complexe, les grandes entreprises industrielles sont avantagées. Elles ont le temps pour elles et les moyens d’attendre des jours meilleurs pour faire passer leurs agendas politiques. 
    Toutefois, les députés autrichiens l’ont montré, la bonne vieille politique n’est pas morte ! 
    Tant mieux. Malgré ses défauts, elle est utile pour régler pacifiquement de nombreux problèmes. 

    Vers une évolution de l’agriculture ?

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Greta Thunberg à l’Assemblée nationale : quelle avancée pour la prise de conscience climatique ?

      https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/greta-thunberg-a-l-assemblee-nationale-quelle-avancee-pour-la-prise-de-conscience-climatique- (22/07/2019)

    Avant même d’avoir prononcé son discours devant les députés, c’est sa présence au sein de l'Assemblée nationale qui fait débat. Si Greta Thunberg suscite autant de défiance, c’est qu’elle sait aussi mobiliser les foules, des plus jeunes jusqu'aux dirigeants de Davos. Mais avec quel impact sur la prise de conscience politique sur l’urgence climatique ?

         Habituée des discours et des rencontres avec les dirigeants, Greta Thunberg au centre, entourée du Président de l'Autriche, Alexander Van der Belle (à gauche) et de l'acteur et ancien gouverneur de Californie, engagé sur le climat, Arnold Scwarzenegger.
           @GeorgHochmuth/APA/AFP

       Quelques heures avant la venue de la jeune suédoise devant les députés français, c’est la panique, certains députés LR – Guillaume Larrivé et Julien Aubert- allant jusqu’à appeler au boycott de la "jeune prêtresse du climat". Certes, celle-ci l’a dit et répété : "je veux que vous paniquiez !". Mais il s’agissait alors de se mobiliser contre l’urgence climatique. Et ce message-là, pour l’instant du moins, ne semble pas avoir été entendu par ces députés.

      Il a pourtant trouvé un écho auprès de la jeunesse, qu’elle a su mobiliser, à travers sa grève et ses manifestations pour le climat. Mais aussi auprès des dirigeants économiques, notamment à Davos, lors du Forum économique mondial, où elle a prononcé ces fameux mots qui tournent depuis en boucle sur les ondes, médias et autres réseaux sociaux. Elle y disait aussi : "Je veux que vous agissiez. Je veux que vous agissiez comme vous le feriez en cas de crise. Je veux que vous agissiez comme si la maison était en feu. Car c’est le cas". Faits et études le prouvent chaque jour davantage. Après son intervention, le patron du site de voyages en ligne Expedia, Mark Okerstrom, confiera à l’AFP : "elle a réduit tout le monde au silence…cette jeune fille était extrêmement émouvante".

    Avec le mouvement des jeunes, le message scientifique retient davantage l'attention

    Lire la suite...


    votre commentaire
  •      Contre-G7, CETA, nouveau rapport d'Attac                           Lettre d’information — 19 juillet 2019                        

        Il nous faudra être massivement mobilisé·e·s au contre-G7 à Hendaye et Irun, du 19 au 26 août, et plus particulièrement :

    • >     les 21, 22, 23 pour le contre-sommet,
    • >    le 24 pour la manifestation,
    • >     le 25 pour les occupations des places publiques.

       Pourquoi ? Parce que le G7, rencontre de 7 chefs des États parmi les plus riches, se réunit quant  à   lui du 24 au 26 août à Biarritz, accueilli par Emmanuel Macron. Et parce que ce G7 sera une grande vitrine du capitalisme financier.

    Contre-G7, CETA, nouveau rapport d'Attac

    Malgré des politiques de répression de plus en plus brutales, nous ne nous tairons pas : au Pays Basque, sur des terres de fortes résistances, de nombreuses associations, syndicats et citoyen·ne·s veulent y éteindre l’incendie de la planète perpétré par les politiques de ces 7 chefs d’État. Mobilisons-nous contre le G7, de façon pacifique mais déterminée pour un autre monde, plus juste et désirable, pour la solidarité entre les peuples et pour répondre à l’urgence écologique.

    Emmanuel Macron accueille ce G7 en promettant ni plus ni moins que ce sommet va « rendre le capitalisme plus juste », aller « vers la réduction des inégalités et la justice fiscale » et même « mettre fin à l’évasion fiscale »... Alors même qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ont au contraire mené une exceptionnelle redistribution fiscale vers les ultra-riches. Un président qui démantèle la protection sociale, les services publics et le droit du travail. Un président qui use de son autorité pour faire ratifier en plein été par l’Assemblée nationale, le CETA, l’accord de commerce entre l’Union européenne et le Canada. Mobilisons-nous pour dénoncer cette hypocrisie et préparer la rentrée sociale et écologique, avec tous les mouvements qui seront présents à Hendaye. 

    Contre le G7, pour un autre monde !

    Le cynisme de ces pyromanes de la planète n’a donc pas de limite. Dans la lignée des contre-sommets qui ont forgé le mouvement altermondialiste, la réponse citoyenne s’annonce importante encore, cette année au Pays basque, terre de résistances. Pour y défendre sa volonté d’un monde plus juste et désirable, Attac y participe pleinement, aux côtés de nombreuses associations, syndicats et citoyen·ne·s et vous y donne bien sûr rendez-vous. Ensemble, éteignons les sept brasiers du capitalisme !

    Voici le programme du contre-sommet qui mêlera actions, réflexions et débats, pour élaborer ensemble la stratégie et les alternatives qui doivent dessiner le monde que nous voulons et pour le crier haut et fort dans les rues du monde entier. Plus de 90 organisations du Pays Basque, de France et d’Europe sont déjà sur le pont !

    • 19-20 Août : Montage du Village d’Accueil des participants-es à Hendaye.
    • 21, 22, 23 Août : Contre-Sommet (Centre-ville de Hendaye et Centre de congrès du FICOBA à Irun).
    • 24 Août : Manifestation !
    • 25 Août : Actions et rassemblements pacifiques sur 7 places autour de la zone d’exclusion du G7.

    Voici les liens permettant d’accéder aux sites et informations logistiques du Contre-G7 :

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Emmanuel Macron fait un passage en force pour faire adopter le CETA par la France à l’Assemblée nationale dès le 17 juillet. Il nous reste 6 jours pour faire entendre notre voix collective contre cet accord avant ce vote. Réunissons nos forces, nous avons besoin de votre soutien.

     Pour soutenir Foodwatch:

      https://www.foodwatch.org/fr/agir/soutenez-nos-actions/compte-a-rebours-ceta/

    En tant que directrice de foodwatch France et citoyenne, je suis révoltée par cette précipitation en plein été qui vise clairement à éviter tout débat et toute contestation sur cet accord de commerce UE-Canada ! Et ce, quelques jours à peine après l’annonce d’un accord entre l’UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay).

    C’est très grave car le CETA, comme le MERCOSUR, menace les droits des consommateurs, des citoyens et citoyennes, notre agriculture, notre alimentation et même notre environnement. Pourquoi ? Parce que l’objectif principal de ces accords est de supprimer un maximum d’« obstacles au commerce »,  et cela veut dire s’attaquer aussi aux réglementations sociales et environnementales.

    Le principe de précaution qui protège notre santé, est le premier ciblé. C’est grâce à lui que l’Europe a par exemple interdit les importations de bœuf aux hormones et mis des règles strictes sur les OGM. Pourtant, ce principe n’est absolument pas garanti dans le CETA.

      La mobilisation s’organise

    Si on laisse faire, nous ne serons même plus libres de décider de ce que l’on met dans notre assiette ! Cette fuite en avant n’est pas une fatalité et nous ne nous laisserons pas museler car les enjeux sont trop importants ! Mais nous avons besoin de votre soutien, de réunir toutes nos forces et de ne pas lâcher, ni dans les jours qui viennent sur le CETA, ni sur la suite des votes à venir au Parlement européen sur le MERCOSUR et de nombreux autres accords en cours de négociation.

    foodwatch, le collectif Stop CETA et nos partenaires de la société civile avons lancé dès cette semaine un appel à rassemblement devant l’Assemblée nationale le 16 juillet à partir de 17 heures (place Edouard Herriot), et un outil d’interpellation des députés pour leur demander de voter NON sur le CETA le 17 juillet, disponible sur le site internet foodwatch.fr 

    Pourquoi ces accords de commerce sont dangereux ?

    Lire la suite...


    votre commentaire
  •  

     

     
    [Newsletter] L'actualité de Basta ! - Des nouvelles de la rédaction

    Du lundi 20 mai au lundi 17 juin, vous avez été 898 nouveaux donateurs à nous soutenir, lors de notre campagne de dons avant l’été. Au total, nous avons reçu 51 492 euros de dons. Il n'y a pas de plus bel encouragement que celui de vous savoir à nos côtés et de pouvoir compter sur vous. Vous êtes formidables, merci tout simplement ! Nous avons hâte de vous partager nos enquêtes et notre bilan annuel des multinationales et de l'oligarchie prédatrice !

     
     

    votre commentaire
  • 2018     212 p.    16,90 €

       Tous les amateurs de potager le savent bien, le rôle du ver de terre est méconnu et pourtant essentiel si ce n'est crucial pour la vie des sols et donc pour les végétaux et les cultures. Et pourtant, les pratiques insensées de l'agriculture industrielle (pesticides, labours, destruction des haies, monocultures intensives...) ont entraîné une pollution généralisée des sols et donc une disparition dramatique de la faune et micro-faune qui vit sous terre dont les fameux vers de terre.

       Ainsi, en quelques décennies, la biomasse du ver de terre a été divisée par 6 à 30 dans les cultures céréalières. Or, le ver de terre est un des premiers marqueurs de la biodiversité et de la bonne santé des sols, en plus d'être extraordinaire comme l'explique ce livre étonnant.

      « L'avenir de nos générations futures repose donc aujourd'hui sur cette bestiole qui vit dans la terre. Première biomasse animale terrestre (...) sa raréfaction signe leur santé précaire, car un sol en mauvaise santé est à l'image d'un puits à sec ou d'un sein tari, il n'est plus nourricier. Étant donné que 95 % de notre alimentation dépend des sols, et que les sols disparaissent avec les vers de terre sous les effets de l'érosion, elle-même amplifiée par leur absence, nul besoin d'un dessin pour saisir que nous leur préparons un destin funeste. Alors pourquoi le ver de terre est-il au cœur de l'alimentation de demain? Parce qu'il possède un pouvoir... » explique l'auteur.

      Un essai, inspiré et engagé, pour prendre conscience que notre survie est étroitement liée à notre capacité à préserver et restaurer une biodiversité en cours d'effondrement.     

       Christophe Gatineau est un agronome spécialisé en agriculture innovante, agroécologie et permaculture, auteur de plusieurs livres et du blog Le jardin vivant.


    votre commentaire
  • Naïri Nahapétian 14/05/2019
    https://www.alternatives-economiques.fr//shabiller-polluer-mode-demploi

    L’arrêt de la surproduction de vêtements et leur réemploi sont les moyens les plus sûrs de préserver l’environnement. En attendant, de nombreuses marques misent sur les circuits courts, le bio et le recyclage

    « Le textile est responsable de près de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre », explique Majdouline Sbai, autrice dUne mode éthique est-elle possible ? Produire un tee-shirt en polyester (fibre synthétique dérivée du pétrole) génère en effet 5,5 kg de gaz à effet de serre et un tee-shirt en coton (fibre végétale) 2,1 kg.

    Mais la culture du coton a d’autres inconvénients : elle est la destinataire, à elle seule, de 25 % des insecticides et de 10 % des herbicides sur le marché. Surtout, elle nécessite beaucoup d’eau. Il en faut 2 700 litres pour fabriquer un tee-shirt, soit ce que consomme un individu en trois ans ; pour un jean, entre 7 000 et 11 000 litres sont nécessaires. La présence des microfibres textiles dans les océans représente en outre l’équivalent de 50 milliards de bouteilles plastiques. La dimension sociale n’est pas en reste. Selon l’ONG Fair Wear Foundation, la main-d’œuvre ne représente toujours que 0,6 % du coût global d’un tee-shirt.

    La culture du coton est la destinataire, à elle seule, de 25 % des insecticides et de 10 % des herbicides sur le marché. Surtout, elle nécessite beaucoup d’eau

                                                    A lire Alternatives Economiques n°390 - 05/2019

    Ces phénomènes se sont aggravés dans les années 1990 quand la fast fashion, autrement dit la mode jetable, est devenue le modèle dominant. Au lieu de deux collections par an, on est passé à « un réassort perpétuel et à des rabais constants », souligne Majdouline Sbai. On dépense deux fois moins en France pour s’habiller en 2009 qu’en 1960, alors que le nombre de vêtements achetés, lui, a constamment augmenté. La production mondiale de vêtements atteint ainsi 140 milliards de pièces vendues, soit quatre fois plus qu’en 1980.

    Perturbateurs de tri

    Néanmoins, en France, la loi oblige depuis 2009 « les metteurs sur le marché à s’occuper de la fin de vie des produits », rappelle Valérie Fayard, du pôle innovation d’Emmaüs. Sur les 600 000 tonnes de vêtements achetées par an, 200 000 sont collectées par des acteurs comme Le Relais, créé par Emmaüs, afin d’être réemployées ou recyclées. Le rebut sur ce qui est collecté n’est que de 2 %, précise Adèle Rinck, responsable de la communication d’Eco TLC, l’organisme qui depuis dix ans collecte l’éco-contribution (20 millions d’euros par an) sur le linge de maison, les vêtements et les chaussures, pour le reverser aux acteurs du tri et de l’innovation dans le textile.

    Le recyclage, consommateur d’eau, d’énergie et de produits chimiques, se développe aujourd’hui au détriment du réemploi, plus écologique

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Une autre fin du monde est possible (P. SERVIGNE,

    2018    336 p.  19 €

       La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d'autres s'amorcent, faisant grandir la possibilité d'un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons.
        Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu'il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.
       L'horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d'incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ?
       Est-il possible de se remettre d'un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ?
       Dans ce deuxième opus, après Comment tout peut s'effondrer, les auteurs montrent qu'un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l'on pourrait appeler la collapsosophie...

      Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle ont une (dé)formation scientifique et sont devenus chercheurs in-Terre-dépendants. Ils ont publié :

       -Comment tout peut s'effondrer. Petit Manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes (Seuil, 2015),

       -Le Vivant comme modèle. La voie du biomimétisme (Albin Michel, 2015),

      -Petit traité de résilience locale (ECLM, 2015),

      -Nourrir l'Europe en temps de crise (Babel, 2017) ou encore

      -L'Entraide. L'autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017).

       Pablo Servigne est ingénieur agronome et docteur en biologie. Spécialiste des questions d'effondrement, de transition et d'agroécologie, il a publié récemment L'Entraide (LLL, 2017).

      Raphaël Stevens est écoconseiller. Expert en résilience des systèmes socioécologiques, il est coauteur du Petit traité de résilience locale (Charles Leopold Meyer, 2015).

      Gauthier Chapelle est ingénieur agronome et docteur en biologie. Porte-parole et pionnier du concept de biomimétisme en Europe, il est coauteur du livre Le Vivant comme modèle (Albin Michel, 2015).


    votre commentaire
  •                                                            2019     183 p.    10 € 

        L'association et la ont publié le livre : cette Europe malade du néolibéralisme, et proposent des solutions et une stratégie pour en sortir.

       L'Union européenne traverse une crise existentielle. Des politiques d'austérité imposées au nom de règles économiquement absurdes ont mis les peuples à genoux. Aussi, la défiance envers l'Union est désormais telle que son avenir politique est incertain. C'est pourquoi il est urgent de lui donner un nouveau souffle et avant tout de rompre avec le poison néolibéral. Car, face à cette Europe antidémocratique et austéritaire, un seul horizon parait se profiler, celui du nationalisme.

      C'est ce qu'illustrent les victoires successives, aux quatre coins de l'Europe, d'une extrême-droite hétérogène mais toujours xénophobe et au fond favorable aux politiques néolibérales. Aussi est-il plus que jamais nécessaire de défendre un autre modèle, qui remettrait au coeur l'idée d'une Europe sociale, démocratique et écologique. Cet ouvrage propose une alternative crédible et une stratégie pour la mettre en oeuvre :

      -la désobéissance aux traités pour refonder l'Europe. Retrouver le chemin d'une politique de solidarité est le seul moyen d'engager les peuples dans la construction d'une véritable communauté politique européenne. La désobéissance ou l'éclatement, telle est désormais l'alternative.

        Fondée en 1998 et présente dans plus de quarante pays, Attac est une association qui dénonce le pouvoir pris par la finance et les multinationales au nom de la justice sociale et environnementale. La Fondation Copernic travaille à "remettre à l'endroit ce que le libéralisme fait fonctionner à l'envers". Regroupant des chercheurs, des acteurs du mouvement social et des responsables politiques, elle vise à déconstruire le discours néolibéral et à à élaborer des propositions alternatives. 

      Ont contribué à cet ouvrage :

      Christophe Aguiton, sociologue, militant altermondialiste • Amélie Canonne, militante altermondialiste • Maxime Combes, économiste, membre d’Attac • Alexis Cukier, philosophe, membre de la Fondation Copernic • Thomas Coutrot, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac • Michel Husson, économiste • Pierre Khalfa, économiste, membre de la Fondation Copernic • Alice Picard, membre du Conseil d’administration d’Attac • Dominique Plihon, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac • Philippe Marlière, professeur de sciences politiques • Christiane Marty, ingénieure chercheuse, membre de la Fondation Copernic • Ugo Palheta, sociologue, membre de la Fondation Copernic • Jacques Rigaudiat, économiste, membre de la Fondation Copernic • Claire Rodier, juriste, directrice du Gisti • Catherine Samary, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac • Bruno Théret, économiste • Aurélie Trouvé, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac • Peter Wahl, membre du Comité Exécutif de l’ONG WEED, Berlin


    votre commentaire
  •                                                        2018    142 p.  14,80 €    Poche

        Le vin, en tant que produit fermenté, a des vertus détoxifiantes insoupçonnées quand il n'est pas traité. Mais la viticulture conventionnelle est parmi les plus gros consommateurs de pesticides au monde. Ces substances nous intoxiquent durablement et, par leur proximité chimique avec les arômes naturels, déforment le goût des vins.
       C'est ce que nous montrent les auteurs de ce livre, où l'on découvre aussi qu'il est possible d'apprendre à reconnaître le goût des pesticides, pour pouvoir ensuite éviter les produits qui en contiennent. En effet, ils ont proposé à des cuisiniers et à des vignerons une expérience inhabituelle : goûter des pesticides dilués dans de l'eau aux doses où ils ont été identifiés dans des vins. Une palette de nouveaux goûts et de sensations s'ébauche dans le cerveau, qui permet peu à peu de déceler la présence de pesticides.
       Un "Petit guide" détaille les caractéristiques, au nez et à la bouche, de onze pesticides parmi les plus répandus dans les vins. Ce livre n'est pas un guide oenologique. Il se conçoit plutôt comme un outil original, de science pour tous, plaidant pour une recherche du bien-vivre et du bien-manger qui passe par l'éradication des substances chimiques nocives. 
     

        Jérôme Douzelet, artisan cuisinier, responsable, est aussi administrateur du CRIIGEN. Ensemble, ils ont déjà publié chez Actes Sud

       -Poisons cachés ou plaisirs cuisinés (2014, prix Chapitre Nature 2015).

      Gille-Eric Séralini, professeur et chercheur à l'université de Caen, spécialiste des OGM et pesticides, a reçu le prix international du Lanceur d'alerte 2015, et le prix Théo-Colborn 2016 pour la santé environnementale aux Etats-Unis.


    votre commentaire
  • Diplômée de l'Institut Français de Presse en 2004, Céline a créé et alimenté la rubrique Science sur le site L'Internaute jusqu'en 2007 avant de travailler pour la rubrique Business du Journal du Net. Sa passion : parcourir inlassablement le Web à la recherche d'infos passionnantes qui expliquent le monde d'aujourd'hui et préfigurent celui de demain. Technologie, environnement, santé : chaque jour nous prouve que ce qui semblait hier impossible se réalise. Quand elle sort de sa bulle Internet, c'est pour se balader dans sa ville adorée de Strasbourg, ou pour passer des nuits blanches devant des (excellentes) séries TV d'anticipation ou de politique, avec un faible avoué pour les productions nordiques et britannique

     Chaque Français émet en moyenne 11,9 tonnes d'équivalent CO2 par personne et par an, selon le Ministère de l'environnement, soit 761 millions de tonnes au total. Pour réduire son impact écologique, il ne suffit hélas pas de changer ses ampoules ou de trier ses déchets, ce qui a un effet minime. Les solutions à adopter sont plus radicales, mais finalement pas si impossibles.

    Selon une étude suédoise de l'université de Lund, avoir un enfant de moins est la meilleure façon de réduire son impact carbone. Basée sur 39 précédentes études scientifiques et rapports gouvernementaux, elle évalue les actions individuelles les plus efficaces pour réduire son empreinte carbone. Ses résultats confirment que c'est un mode de vie totalement différent qui est à envisager, car les petits gestes du quotidien, bien qu'utiles, ne jouent qu'un rôle mineur. Changer les ampoules de sa maison a par exemple huit fois moins d'impact que de se passer de viande. Mettre sa télévision écran plat en veille économise 2 kWh par an, soit environ 106 grammes de CO2 éliminé. De quoi compenser à peine 900 mètres en voiture ! Néanmoins, il est possible d'agir sans renoncer à tout ; voici quelques conseils.

    Faire moins d’enfants

    Avoir un enfant de moins revient à diminuer ses émissions de CO2 de 58,6 tonnes par an, d'après l'étude de l'université de Lund. « Cela équivaut à 684 adolescents qui décident de recycler systématiquement leurs déchets pendant le restant de leur vie », affirment les chercheurs. L'idée est pourtant hautement controversée, notamment car les chercheurs s'appuient pour leurs calculs sur une famille américaine, dont l'empreinte carbone par habitant est très élevée et où la natalité est relativement modérée. Néanmoins, nos mode de vie influençant le monde entier, l'impact devrait s'étendre à ceux dont la natalité progresse très vite. Certains avancent donc des mesures iconoclastes : l'écologiste Yves Cochet soutient par exemple une « allocation familiale inversée », qui diminue à chaque enfant supplémentaire.

    Se passer de voiture et rouler moins vite

    Propulser un véhicule de plus d'une tonne pour transporter un seul passager de 70 kilogrammes a de quoi susciter des interrogations. 70 % des salariés prennent pourtant leur voiture pour aller travailler, selon l'Insee. Certes, beaucoup n'ont pas le choix, mais même pour un trajet de moins d'un kilomètre, 58 % des Français continuent de préférer la voiture ! Les transports en commun ou le covoiturage allongent bien sûr un peu le temps de trajet, mais évitent les embouteillages et permettent de nouer des relations. Si vous tenez absolument à votre voiture, adopter une conduite plus souple et rouler moins vite permet de limiter son impact. Le passage de 90 km/h à 80 km/h sur les routes nationales réduit, par exemple, la consommation de carburant de 15 %.

    Bannir les trajets en avion

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • L’ÉDITO    (Plantes & Santé, le site de la phytothérapie)  

    Chers amis des plantes,

    C’est officiel : la Déclaration des droits de l’arbre a été proclamée ce vendredi 5 avril !
    Ce texte est à l’initiative de l’ association A.R.B.R.E.S, qui plaide depuis 1994 pour la sauvegarde des plus remarquables. Il nous rappelle que l’arbre est un « être vivant sensible aux modifications de son environnement et qu’il doit être respecté en tant que tel ». La nécessité d’une protection renforcée a été soulignée. « L’arbre doit être considéré comme un sujet de droit », est-il même affirmé.
      L’ancienne ministre de l’Écologie, Delphine Batho a apporté son soutien à ce projet. « Ces monuments de la nature devraient bénéficier d’une vraie protection », estime-t-elle. En 2019, cela reste un combat, comme le montrent les exemples encore courants d’abattage brutal d’arbres ; nous vous en parlons d’ailleurs dans le numéro d’avril de Plantes & Santé.
    Il est clair que l’idée devra faire son chemin. En attendant, elle est déjà défendue par un beau

    film, intitulé Les arbres remarquables, un patrimoine à protéger, actuellement en salle. On embarque ici pour un tour de France de spécimens incroyables, souvent millénaires, choisis par Georges Feterman, professeur agrégé de sciences naturelles et président d’A.R.B.R.E.S. Les réalisateurs Jean-Pierre Duval et Caroline Breton ont également eu à cœur de filmer les passionnés qui entretiennent avec ces géants des liens de toutes sortes.
    Pour trouver une séance proche de chez vous, rendez-vous sur www.museo-films.com/agenda-projection . Vous passerez un très bon moment en belle compagnie !

      Vous pouvez aussi demander à votre cinéma de le programmer ou le faire venir dans le cadre d'une association.
       Et puisque l’on parle des arbres, j’aimerais revenir sur les attaques qu’essuie depuis quelque temps le Ginkgo biloba. Plusieurs de ses propriétés ont été remises en question ; il serait aussi à l’origine d’effets secondaires chez des patients prenant des médicaments. Nous vous proposons donc, cette semaine, d’y voir plus clair avec le Dr Staub. Découvrez notamment ce qu’il faut savoir sur ce végétal avant de se complémenter, et vous conviendrez vite que « l’arbre aux quarante écus » mérite un peu de respect !

    Nous vous souhaitons une très agréable semaine et, qui sait, l’occasion d’une rencontre avec un arbre… remarquable.

    Isabelle Saget

    Déclaration des droits de l’arbre : un moment historique !

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/foret-biodiversite-forets-naturelles-atout-rechauffement-climatique-                    Nathalie Mayer  Journaliste

    Pour maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 1,5 °C, il est indispensable de réduire les émissions de CO2. Mais il faut également trouver des moyens d'éliminer une bonne partie du carbone déjà présent dans l'atmosphère. Pour cela, les États comptent sur les forêts. Il faudra alors restaurer des forêts naturelles, préviennent les chercheurs.

    « Les monocultures stockent beaucoup moins de carbone que les forêts naturelles. Pour lutter contre le réchauffement climatique, la restauration des forêts naturelles est clairement l'approche la plus efficace. » C'est la conclusion d'une étude menée suite aux annonces faites par de nombreux pays portant sur leur volonté de planter des arbres pour sauver la planète.

    Lancé en 2011, le Défi de Bonn, étendu par la Déclaration de New York sur les forêts, encourage les États à restaurer 150 millions d'hectares de forêts avant 2020 et 350 millions d'hectares d'ici 2030. C'est peu ou prou la superficie de l'Inde. Objectif : stocker près de deux gigatonnes d'équivalent CO2 par an. Et produire, par la même occasion, des revenus supplémentaires pour les communautés rurales notamment.

    Mais selon les calculs des chercheurs de l'University College de Londres (Royaume-Uni) fondés sur les engagements de 43 pays, seule la biodiversité de forêts naturelles est capable de capturer suffisamment de carbone atmosphérique pour maintenir le réchauffement de la planète sous la barre des 1,5 °C. Les forêts naturelles, en effet, stockent 40 fois plus de carbone que les plantations et 6 fois plus que l'agroforesterie.

    Les fotêts au secours de la planète

    Des forêts oui, mais des forêts naturelles

    Ainsi la restauration sur 350 millions d'hectares de forêts naturelles pourrait permettre d'éliminer de l'atmosphère quelque 42 milliards de tonnes de carbone d'ici 2100. Ce qui reste peu au regard des 730 milliards de tonnes qui seraient nécessaires à limiter le réchauffement climatique. Une stricte application des promesses des États - qui prévoient des plantations dans 45 % des cas, une restauration de forêt naturelle dans 34 % des cas et de l'agroforesterie dans 21 % -, toutefois, réduirait encore ce chiffre à 16 milliards de tonnes. Si des monocultures commerciales étaient plantées sur les 350 millions d'hectares, il tomberait même à un milliard de tonnes.

     
    Sans un programme de restauration des forêts naturelles, le réchauffement climatique ne pourra pas être contenu.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Qu’est ce que l’agriculture régénératrice?

      Agriculture régénératrice » décrit l’ensemble des méthodes d’agriculture et de paissance qui, entre autres bienfaits, aident à inverser les changements climatiques en reconstituant la matière organique et en restaurant la biodiversité d’un sol dégradé. Cela résulte dans la capture du carbone dans le sol et dans améliorant du cycle de l’eau.

       Plus précisément, l’agriculture régénératrice, est une mode holistique de gestion des terres qui s’appuie sur le pouvoir de la photosynthèse des plantes afin de réintroduire le CO2 atmosphérique en excès dans le cycle du carbone et, par le fait même, de restaurer la santé du sol, la résilience des cultures et leur contenu élevé en éléments nutritifs.

       L’agriculture régénératrice améliore la santé du sol principalement par les pratiques qui augmentent sa teneur en matière organique. Ces techniques améliorent non seulement la diversité et la santé du biote du sol, mais encore la biodiversité interne et en surface du sol, en augmentent sa capacité de rétention des nutriments, de l’eau et de séquestration du carbone à de plus grandes profondeurs. Ainsi les niveaux de CO2 dommageables pour le climat sont rabattus et la structure du sol est améliorée afin d’amoindrir les pertes de sols entraînées par une civilisation humaine destructrice. Des études révèlent continuellement les dommages causés au sol par le labour, l’épandage de produits agrochimiques et d’engrais minéraux, ainsi que par l’exploitation minière des hnydrocarbures. L’agriculture régénératrice prend à contrepied ce paradigme afin de bâtir pour le futur.

    Les méthodes utilisées pour l’agriculture régénératrice :

    • Contribuent à la régénération/reconstruction des sols et de leur fertilité;
    • Accroissent la percolation et la rétention de l’eau par les sols ainsi que la pureté et l’assainissement des eaux de ruissellement;
    • Augmentent la biodiversité, la santé et la résilience des écosystèmes;
    • Compensent le lourd héritage des émissions nettes de CO2 de l’agriculture conventionnelle dans l’atmosphère, en rétrocédant significativement du carbone dans les sols.

    En quoi consistent ces méthodes ?

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Une nouvelle campagne européenne pour contrer le pouvoir des multinationales

      Pour signer la pétition: https://france.attac.org/se-mobiliser/stop-impunite-des-multinationales/article/une-nouvelle-campagne-europeenne-pour-contrer-le-pouvoir-des-multinationales?pk_campaign=Infolettre-1773&pk_kwd=une-nouvelle-campagne-europeenne

    mardi 5 février 2019, par Maxime Combes
     
    Le 22 janvier, à l’occasion du Forum économique mondial de Davos, Attac France s’est engagé dans une campagne européenne qui réunit des centaines d’associations, syndicats, et mouvements sociaux. Objectif : poursuivre le travail de sape contre les mécanismes d’arbitrage privés qui octroient des privilèges et une impunité aux entreprises multinationales et, dans le même temps, soutenir l’adoption de régulations internationales contraignantes.

      Plus de 3400 traités et accords protègent en effet les investissements des multinationales tandis qu’aucun texte international juridiquement contraignant ne garantit qu’elles respectent les droits humains et de l’environnement, ni ne garantit l’accès à la justice pour les populations victimes de leurs agissements. Devenues de très puissants acteurs économiques et financiers, aidées de gouvernements qui sont devenus leurs obligés, les multinationales disposent de droits et de pouvoirs étendus, tant sur nos vies que sur la planète.

     Comment les désarmer ? La campagne « Des droits pour les populations, des règles pour les multinationales » vise à passer la vitesse supérieure : il est temps, et il est possible, de réduire les pouvoirs des multinationales et d’en redonner aux populations et aux pouvoirs publics. Ne serait-ce que parce que les dispositifs de règlement des différends entre investisseurs et États (en anglais Investor-State dispute settlement, ISDS) sont déjà très largement délégitimés aux yeux de l’opinion publique.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • 2014    192 p.   5€ (poche)

      « Jetant un regard rétrospectif sur mon parcours intellectuel, autour d’un objet envahissant et problématique, l’économie, il m’apparaît que mes efforts ont visé à produire ce que les Grecs appelaient une metanoïa, c’est-à-dire un renversement de la pensée.

      Aujourd’hui, il nous faut renverser nos manières de penser. Parce que le monde n’est plus vivable ainsi, que nous le savons mais restons pris dans les schémas capitalistes et productivistes, il nous faut réinventer notre imaginaire pour trouver une nouvelle perspective existentielle. Qui passera par l’après-développement, la décroissance et l’éco-socialisme. »

       Professeur émérite d'économie à l'université de Paris-Sud (Orsay), objecteur de croissance, Serge Latouche est spécialiste des rapports économiques et culturels Nord-Sud et de l'épistémologie des sciences sociales. Il est notamment l'auteur de:
      -La Déraison de la raison économique (Albin Michel, 2001)
      -Justice sans limites (Fayard, 2003).
      -Petit traité de la décroissance sereine (Mille et une nuits).
      -La Mégamachine (La Découverte, 1995),
      -Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006) et
     -Sortir de la société de consommation (Les liens qui libèrent, 2010). 
     -Décoloniser l'imaginaire (Parangon, 2011),
      -Chroniques d'un objecteur de croissance (Sang de la terre, 2012)

      -Bon pour la casse (Les Liens qui Libèrent, 2012).

      Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Serge Latouche à Novopress et consacré à la décroissance.Il est le principal penseur français de la décroissance,

    Lire la suite...


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique