• Detox finance (Stéphane Voisin ,, Jean-Baptiste Bellon)

                                                      éd. Eyrolles,   2019,   288 p.   13,99€ kindlle

      "Une analyse lucide, éclairée, même savante tout en restant accessible, des errements de la finance et de la théorie financière. Un humour ravageur renforce l'argumentaire. Remettre la finance au service de l'économie réelle, voilà le message clair pour les professionnels en tout genre."
    Christian de Boissieu - Professeur émérite à l'université Paris-I

      "Que la finance se désintoxique en se mettant au service de l'intérêt général est un objectif nécessaire pour accompagner la transition écologique et solidaire. C'est le pari des auteurs de ce livre. J'aimerais que l'avenir leur donne raison et nous fasse oublier ne serait-ce que les dégâts sociaux de la finance toxique. Les enjeux écologiques auxquels nous sommes confrontés ont besoin de l'énergie et de l'intelligence de chacun. À la finance de jouer sa part !"
    Nicolas Hulot - Président d'honneur de la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l'homme

      "Un panorama complet et compétent, critique mais constructif de ce que peut être une finance durable. L'analyse des outils s'accompagne de propositions utiles. Une référence sur le sujet de la finance durable."
    André Levy-Lang - Professeur émérite à l'université Paris-Dauphine

       Un ouvrage détoxifiant pour comprendre la révolution en cours de la finance et goûter à toutes ses facettes : verte et durable, patiente et positive, collaborative et digitale, et surtout utile. Du diagnostic de ses addictions à l'analyse des stimulants propices à sortir la finance de sa convalescence post-crise, ce livre interroge les racines du mal et la nature des risques pour en extraire une nouvelle fonction d'utilité de l'investissement, apte à mobiliser le côté lumineux de la force de frappe du système financier. 


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  •  Prélèvement à la source...

    : Sens et Symboles <newsletter@lessymboles.com

     


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  • La monnaie...(Les Economistes atterrés)

                                            Coll. Points Economie, Seuil, 2018, 236 p., 8,30 €

      La monnaie joue un rôle clé dans nos sociétés. A côté de l’absence de réflexion sur le sujet de l’économie dominante, des travaux existent qui permettent de comprendre sa nature, son rôle et comment elle peut être source de développement et de crises. Ces travaux sont nombreux et souvent complexes, il manquait une présentation synthétique et plus abordable de ces idées : c’est maintenant chose faite grâce à ce petit livre.

       Comme l’indique le sous-titre, la monnaie est un enjeu politique, chacun des chapitres en est une illustration. Signe de lien social, la monnaie est également un instrument de pouvoir dans la société. Son acceptation repose sur la fameuse « confiance » dont les différentes dimensions sont explicitées clairement. Le rôle des banques dans la création monétaire est ensuite expliqué et le poids que jouent les besoins de crédit de l’économie dans sa détermination (avec une explication des notions de multiplicateur monétaire et de diviseur de crédits).

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  •  Les excès de la finance... (Pierre RABHI)

                                                               2017     192 p.    15 € 

        La crise boursière de 2008, phénomène sans précédent, a touché chacun d'entre nous. Il apparaît essentiel d'expliquer les mécanismes qui ont conduit à ce chaos et bouleversé la vie des Français. Les actuels choix et les orientations économiques sont une catastrophe pour une grande part de l'humanité et risquent, faute d'être maîtrisables, de n'épargner ni les humains, ni les ressources utiles, ni la nature. Certes, des réformes ont été mises en place. Mais sont-elles suffisantes pour éviter une nouvelle crise ? Or, des solutions existent. Une autre finance, plus solidaire et éthique, se développe quasi spontanément au sein de la société civile. Elle est une alternative en mesure de pallier les défaillances d'un système dont l'échec apparaît année après année.

        Pionnier de l'agroécologie, expert dans la lutte contre la désertification, Pierre Rabhi est l'auteur de 

       -L'Offrande au crépuscule (Éditions de Candide, 1988, primé par le ministère de l'Agriculture),

      - Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010),

      -La Convergence des consciences (Le Passeur, 2016).


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  • Les secrets de la monnaie (

    2013  312 p. 18 €  (éd. Yves Michel)

      Les secrets de la monnaie sont très bien gardés... Pourquoi ?
    Parce que la monnaie donne un pouvoir colossal à ceux qui la contrôlent et que si les citoyens reprenaient ce pouvoir, ils pourraient tout changer...

      Gérard Foucher révèle ici les racines réelles de la dette, de la pauvreté, des crises et des guerres qui rongent le coeur de notre société et les ressources de notre planète...

      Qu'est-ce que la monnaie, quels sont ses mécanismes, en quoi modèle-t-elle notre monde? Voici un tour d'horizon lumineux sur tous les aspects de la monnaie, depuis sa création, en passant par les problèmes qu'elle engendre (notamment les intérêts), la dette, la croissance VS la décroissance, jusqu'aux alternatives contemporaines. Car il existe des alternatives : il suffit de prendre conscience que les mécanismes de son contrôle ne sont que des règles du jeu, pour réaliser que toute communauté peut les changer à tout instant si elle s'éveille et se met à le vouloir. Ainsi les S.E.L., le J.E.U., les monnaies locales, les monnaies cryptées décentralisées, mais surtout les monnaies à dividende universel. Des solutions sont là : il est temps de changer la monnaie pour changer le monde.
      Passionné de théâtre depuis le lycée, Gérard FOUCHER est aujourd'hui metteur en scène, membre de la SACD et de l'International Thespian Society. Pour son premier travail en 1975, il décroche un poste de chef de projet à l'Agence Havas. Il est l'auteur du livre
       -Faites des affaires sur Internet aux éditions First (1995).

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  • Les 10 plus gros mensonges sur l'économie

    2007     268 p. 

       " Tant que le citoyen ne reprendra pas le pouvoir sur l'économie, il en restera l'esclave". L'ambition de cet ouvrage est donc d'aider chacun à reprendre ce pouvoir en se libérant de la manipulation qu'exerce sur nous des théories assénées en vérités absolues, des idées toutes faites et de fausses croyances. Un ouvrage facile à lire, documenté et riche de pistes pour un avenir plus humain.

     

    · Table des matières
    Mensonge 1 : C'est l'Etat qui fabrique l'argent qui est garanti par l'or
    Mensonge 2 : Les banques prêtent l'argent des épargnants
    Mensonge 3 : On ne peut pas le faire, « ça coûte » trop cher
    Mensonge 4 : L'Etat doit être géré « en bon père de famille », la dette appauvrit la Nation, il faut la rembourser !
    Mensonge 5 : Toute production ne se justifie que si elle est rentable
    Mensonge 6 : Il faut soutenir la croissance pour dynamiser l'emploi
    Mensonge 7 : Baisser les prix, c'est défendre le pouvoir d'achat
    Mensonge 8 : Il faut lutter contre l'inflation pour sauvegarder l'emploi
    Mensonge 9 : On vivrait beaucoup mieux si on payait moins d'impôts.
    Mensonge 10 : La mondialisation, une promesse de prospérité pour tous les peuples

       Ancien chef d'entreprise, Philippe Derudder la quitte volontairement pour mettre sa vie en cohérence avec ses valeurs. Il est consultant et anime des séminaires sur l'économie alternative. Auteur de

       -"La renaissance du plein emploi ou la forêt derrière l'arbre",

      -"Les aventuriers de l'abondance",

      -"Rendre la création monétaire à la société civile".
     

       Ancien pilote de Concorde à Air France, André-Jacques Holbecq profite d'une retraite dans la force de l'âge pour revenir à sa première passion : l'économie. On lui doit :

       -Un regard citoyen sur l'économie, Éditions Yves Michel - 2001,

       -Une alternative de société : l'écosociétalisme, Éditions Yves Michel - 2004.

       Il s'exprime sur son site internet http://www.societal.org. Comme d'autres se battent pour faire apparaître au grand jour les mensonges ou les non dits sur les OGM, les pesticides, le nucléaire ou les diverses pollutions, il tente à travers ses livres, ses articles et son site, de nous apporter " un autre regard sur l'économie ", en particulier sur des sujets tels que le PIB, la dette, les déficits, la création monétaire, en nous " forçant " au changement de paradigme, par l'analyse des dysfonctionnements économiques actuels, qui contribuent à plonger notre société dans le désarroi.


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  • JOUR DE GLOIRE POUR LA FINANCE DURABLE À BRUXELLES

    Une salle comble au cœur du quartier européen de Bruxelles. Des orateurs prestigieux : Emmanuel Macron, Michael Bloomberg, Jean-Claude Juncker… La conférence de haut niveau sur la finance durable, organisée par la Commission pour lancer son plan d’action, a fait du 22 mars 2018 un jour de gloire pour ceux qui espèrent faire de la finance durable la pratique dominante des marchés européens. Pourtant, le chemin est encore long pour passer à l’action.

      Une conférence de haut niveau sur la finance durable était organisée le 22 mars à Bruxelles par la Commission. Elle célébrait la sortie de son plan d’action sur la finance durable tiré des recommandations du groupe d’experts de haut niveau. Elle a aussi donné toutes les raisons d’espérer de grands changements. En introduction, Michael Bloomberg a dressé le tableau des désastres environnementaux qui rendent impérative une action urgente et massive.

    EMMANUEL MACRON, SEUL CHEF D’ETAT À PRENDRE LA PAROLE, A ADOPTÉ EN DÉBUT D’APRÈS-MIDI LE MÊME TON : "FACE À L’URGENCE CLIMATIQUE, IL  FAUT CHANGER NOTRE MODÈLE ET METTRE DE LA COHÉRENCE ENTRE LES DIVERSES POLITIQUES DE L’UNION, À COMMENCER PAR LE BUDGET ET LA POLITIQUE COMMERCIALE". IL A AFFICHÉ UNE FORTE AMBITION, ÉVOQUANT L’IDÉE NON SEULEMENT DE CONSACRER "40 % DU BUDGET EUROPÉEN AU FINANCEMENT DE LA TRANSITION VERS UN MODÈLE BAS CARBONE ET INCLUSIF, MAIS AUSSI D’ÉVITER QUE LES 60 % RESTANTS LUI NUISENT".

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  •  Photo : Charlie Waterhouse, CC-by-nc-20Chers colibris,

       Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie du parcours “Créer sa Monnaie Locale Complémentaire” ! Marginales il y a encore quelques années, les monnaies alternatives ont le vent en poupe. Relocalisation de l'économie, transition écologique... leurs vertus commencent à intéresser pouvoirs publics, commerçants, et citoyens ! Pendant près d'un an, nous sommes partis à la rencontres de femmes et d'hommes qui expérimentent au quotidien dans ce domaine. Avec eux, vous pourrez :
    • Comprendre les solutions qu'apportent les monnaies locales auxproblématiques économiques et environnementales des territoires,
    • Construire votre projet de monnaie,
    • Vous lancer et piloter votre projjet
    Nous vous attendons nombreux, pour transformer nos territoires !
    Aurore, Cyril, Yann, Mathieu et Florian pour l'équipe de l'Université des colibris
      Pour s'inscrire: https://colibris-universite.org/formation/creer-sa-monnaie-locale-complementaire

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  • Monnaies locales complémentaires (Philippe DERRUDER

    2014     306 p.    14,50 €

    2e édition augmentée et mise à jour

    Voici la 2e édition augmentée et mise à jour: vous y trouverez les derniers développements des MLC en France, avec la quintessence de l'expérience de ce globe-trotter qu'est Philippe Derudder ! (fin 2014).

    Imaginez-vous que de simples citoyens puissent décider d'émettre et de gérer eux-mêmes une monnaie pour permettre les échanges et la valorisation de ce qu'ils souhaitent sur leur territoire ? Eh bien oui, c'est possible et c'est ce qui est en train de se développer tout autour de la planète par milliers de cas.  Entendons-nous ! Elles ne visent pas à remplacer les monnaies nationales mais à les compléter pour redonner l'humanité et le sens que les monnaies conventionnelles ont perdus.

    Nouvelle mode pour bobo branché ? Parade à la crise ? Monopoly éthique ? Détrompez-vous... Les monnaies complémentaires ont accompagné l'histoire de l'humanité et, si effectivement elles peuvent permettre de traverser la crise moins douloureusement, c'est l'élan d'une incroyable transformation de la pensée humaine et de la société qu'il faut y voir.

    Après un éclairage sur les raisons profondes qui inspirent cet élan, Philippe Derudder nous raconte les histoires des expériences pionnières au siècle dernier, puis quelques unes de celles qui fleurissent ici ou là aujourd'hui et termine sur un guide pratique pour aider le lecteur dans la mise en place d’une monnaie locale complémentaire - MLC - guide qui a déjà facilité la démarche à plusieurs expériences en cours.

    Alors, à vous de jouer dans cette belle aventure !

    Alors qu'il était patron d’une P.M.E. florissante dans le domaine du transport et du négoce international, Philippe Derruder décide un jour de démissionner de ses fonctions, poussé par le refus de continuer à apporter sa contribution à un système auquel il ne croit plus. Un système où la prospérité des uns se traduit par l’appauvrissement des autres, à l’inverse même du fondement de l’économie libérale.

    Philippe Derudder se consacre depuis à la recherche de solutions économiques et financières alternatives, ainsi qu’à l’évolution des mentalités, pour lutter contre cette logique de misère dans l’abondance.

    Il est consultant et anime des séminaires sur l’économie alternative.

    Avec la contribution de Marie-Christine BAUDIN, Frédéric BOSQUÉ, Andréa CARO, Carlos DE FREITAS, Thierry GROUSSIN, Françoise LENOBLE, Michel LEPESANT, Christophe LEVANNIER, Joaquim MELO, Heloisa PRIMAVERA, Dante SANJURJO et Catherine SERGENT.

    La première édition de ce livre est disponible en version numérique : accéder à la fiche de l'e-book sur le site des éd. Yves MICHEL (1ère édition)

    Format : 12 x 22 cm    Collection : Économie     ISBN : 978 2 36429 053 2

    - See more at: http://www.yvesmichel.org/product-page/economie/les-monnaies-locales-complementaires-pourquoi-comment-duplicate#sthash.cYf6boVe.dpuf


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  • Impôts : qui gagne, qui perd ?

     
    Guillaume Duval 27/09/2017 Alternatives Economiques n°372

    Les retraités et les fonctionnaires sont les grands perdants du projet de budget, tandis que les plus aisés verront leur impôt allégé

    En politique, le débat budgétaire constitue toujours une heure de vérité : ce n’est que confronté à la froideur des chiffres qu’on peut apprécier les réelles priorités d’un gouvernement. Et c’est évidemment encore plus vrai du premier budget d’un quinquennat. On se souvient en particulier du feu d’artifice de mesures fiscales en faveur des plus aisés de Nicolas Sarkozy en 2007. Ou, a contrario, de la rafale de hausses d’impôts que François Hollande avait décidé en 2012 dans l’espoir (déçu) de ramener le déficit public sous la barre des 3 % dès sa première année de mandat.

    C’est donc au tour d’Emmanuel Macron d’abattre ses cartes budgétaires. Du côté de la fiscalité, objet de ce dossier, peu de surprises : le Président s’est fait un point d’honneur à respecter scrupuleusement ses promesses de campagne en la matière.

    La hausse de la CSG sera payée plein pot par les retraités, qui se retrouvent les grands perdants de l’affaire                                                         A lire Alternatives Economiques n°372 - 10/2017

                                                                                           Macron, acte 1

      A commencer par celles qui semblaient pourtant les plus contestables. Il a prévu en effet de vider de sa substance l’impôt de solidarité sur la fortune, ce que même la droite n’avait plus osé tenter depuis 1986. Tout en réduisant parallèlement fortement l’imposition des revenus du capital. C’est une baisse des cotisations sociales salariales d’ampleur un peu supérieure à la hausse de la CSG prévue début 2018, qui est censé faire passer la pilule auprès des salariés. Ainsi que l’exonération de la taxe d’habitation dont devraient bénéficier 80 % des ménages au terme du mandat. Au grand dam toutefois des collectivités locales qui perdent encore plus de leur (déjà) faible autonomie fiscale.

    La hausse de la CSG sera cependant payée plein pot par les retraités, qui se retrouvent les grands perdants de l’affaire. Avec toutefois les fonctionnaires qui ne bénéficieront pas, eux non plus, de ces libéralités. Et tous les ménages se verront ponctionnés via une hausse sensible des taxes sur l’énergie, même s’il faut s’en féliciter sur le plan environnemental.

    Si ces cadeaux fiscaux sont très inéquitablement répartis, le problème principal qu’ils posent est cependant ailleurs. Pour réduire quand même le déficit budgétaire, ils obligent en effet le gouvernement à accentuer encore son effort d’austérité sur les dépenses. Au détriment de la protection sociale, de la qualité des services publics et des investissements publics. Ce qui ne manquera pas d’affaiblir l’économie française et d’aggraver les inégalités.


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  • 2017    368 p.   25 €
     
      Nos dirigeants ont-ils tiré les leçons de la crise financière mondiale de 2008 ? Une telle catastrophe peut-elle se reproduire ? De toute part, on se veut rassurant : les banques seraient mieux encadrées, plus solides... Et pourtant, moins de dix ans après le krach, la dette mondiale a été multipliée par quatre ! Pourquoi évoque-t-on la dette des Etats, mais jamais le surendettement, tout aussi préoccupant, du secteur privé ?
       Dans cet ouvrage détonnant, Lord Adair Turner livre un verdict implacable. Homme du sérail, économiste et financier, il devient président de l'Autorité des services financiers britannique quatre jours après la faillite de Lehman Brothers. "Je croyais comprendre les risques du système financier mais, sur certains points essentiels, je me trompais."
       Pour Turner, la croissance démesurée de la dette peut être considérée comme une forme de pollution économique illustrée par la spéculation immobilière et générée par un libéralisme économico-financier dont il pourfend l'irresponsabilité.
       Dès lors, des mesures beaucoup plus fermes doivent être prises pour que les Etats reprennent le contrôle de la dette : séparer les activités de marché des banques et les activités de dépôt, exiger que leurs actionnaires les recapitalisent à hauteur suffisante, contrôler les mouvements de capitaux. C'est à ce prix que le monde sortira du marasme économique dans lequel il est plongé.
       "En 2008, j'étais loin de me douter que je formulerais un jour de telles propositions", indique Lord Adair Turner. Son livre et sa postface à l'édition française sonnent comme un avertissement : si nous ne tirons pas les leçons des erreurs passées, les électeurs se tourneront vers les politiques "anti-élites" et "la victoire populiste de Donald Trump sera suivie de beaucoup d'autres".

       Lord Adair Turner, ancien dirigeant européen d'une banque américaine, a présidé l'Autorité des services financiers britannique de 2008 à 2013. Ancien directeur général de la Confédération de l'industrie britannique, et ancien président du Comité britannique sur le changement climatique, il est actuellement président de l'Institut pour une nouvelle pensée économique (Inet) et président de la Commission pour les transitions énergétiques. 

      Gaël Giraud est chef économiste de l'Agence Française de Développement (AFD) depuis janvier 2015. Directeur de recherche au CNRS, directeur de la chaire Energie et prospérité, il est l'auteur de plusieurs essais parmi lesquels

       -Illusion financière (Editions de l'Atelier, nouvelle édition, 2015).

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  • Changer de banque (https://www.lechantdescolibris.fr/)

    Accaparement des richesses, soutien à une économie anti-écologique et anti-sociale, évasion fiscale généralisée, déstabilisation des économies locales... Les banques représentent un immense chantier pour un projet de société alternatif !

    Mais, bonne nouvelle : nous avons le pouvoir de changer les choses ! Car si leur puissance est immense, les banques et les "marchés financiers" n’existent que grâce à chacun de nous, à notre confiance et notre épargne. Changer de banque pour un établissement plus responsable, ou investir son argent dans des projets qui ont du sens, voici quelques pistes pour ne plus contribuer au casino financier.

    Vers quelle banque aller ?

    Plusieurs critères interviennent quand on envisage de changer de banques : investissements dans l’économie sociale, solidaire et écologique, transparence, évasion fiscale dans les paradis fiscaux... Un site est là pour vous y retrouver : FinanceResponsable.org

    Un site créé par Les Amis de la Terre. L’association a réalisé une étude très poussée de 9 grandes banques françaises, selon plusieurs critères : environnement, climat, transparence, paradis fiscaux. Toutes les infos pour choisir votre banque, votre produit d’épargne, ainsi que votre assurance !

    Vous trouverez aussi sur le site un guide éco-citoyen "Comment choisir sa banque”. Un document très didactique, où vous découvrirez les projets controversés financés par les grandes banques françaises à l’étranger : centrale nucléaire en Bulgarie, production de bombes à sous-munitions, projets pétroliers en Birmanie, grand

    Sans surprise, le site plébiscitent la Nef (https://www.lanef.com/), dont 100 % des investissements relèvent de l’économie locale et du développement durable, ainsi que le Crédit Coopératif (http://www.credit-cooperatif.coop/).

    Des alternatives à la banque

    Les banques ne sont pas les seuls établissements où l’on peut placer son argent. Des fonds d’investissements citoyens et éthiques existent, pour développer des projets alternatifs. Un bon moyen de mettre la finance aux services d'une transition écologique et citoyenne de la société ! Notamment :

    Terre de liens (https://terredeliens.org/) a été créé dans l'objectif de financer l'installation de paysans bio et la "déprivatisation" des terres arables.

    Énergie partagée (http://energie-partagee.org/) permet à tous les citoyens de participer à la création d'unités locales de production d'énergies renouvelables.

    Blue Bees (https://bluebees.fr/fr/) est un site de finance participative dédié aux projets d'agriculture et d'alimentation écologiques. Outre le don, il propose des prêts rémunérés.


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  •  
     
                                                                  2016   100p.   13 €
     
       Monnaies locales citoyennes en France, LETS au Canada et en Grande-Bretagne, banques de temps en Italie et en Grande-Bretagne, Accorderie au Québec, Ithaca Hour aux Etats-Unis, Chiemgauer en Allemagne, banques communautaires de développement au Brésil, il existe aujourd'hui pas moins de 5000 monnaies sociales et complémentaires dans plus de 50 pays de par le monde.
      Si ces monnaies émergent dans des contextes de vulnérabilité, voire de crise économique, sociale ou environnementale, elles parviennent parfois à durer et à se faire reconnaître par les autorités politiques locales qui voient dans leur usage un moyen de soutenir une certaine dynamique de développement territorial.
      Marie Fare explore dans cet ouvrage les possibilités offertes par ces monnaies, qui permettent de doter les territoires d'une richesse, et qui sont aussi le symbole de la réappropriation d'un droit kidnappé par les autorités économiques. La monnaie est et doit rester un commun, mis au service d'un développement territorial durable. 
     

       Marie Fare est maîtresse de conférences en économie à l'université Lumière Lyon-2. Ses travaux portent sur la pluralité monétaire, et plus particulièrement sur les monnaies sociales et complémentaires, le développement soutenable, le développement territorial et les territoires.


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  • Newsletter Février 2017  

      Même en piochant dans la poésie, les proverbes, les citations ou les aphorismes, il n'est pas toujours aisé de trouver des messages de bonne année originaux et des phrases qui ne sonnent pas trop creux.

      Nous vous avons gardé celle là:

           "Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible."
    (Antoine de Saint-Exupéry)

    Notez, dès à présent dans vos agendas:

    • Samedi 29 avril, Assemblées générales de CommunityForge et CommunityForge support France
    • Samedi 29, et dimanche 30 avril: formation user one et admin local
    • Lieu: Genève, Suisse.

    Les dernières nouvelles de CommunityForge

    Aujourd'hui, CommunityForge, compte plus de 450 communautés hébergées sur nos serveurs et implantées de part le monde : http://communityforge.net/map.

    Ce sont des centaines de communautés qui utilisent nos outils via nos distributions “Open Source” pour faciliter la vie et la gestion de leurs associations et de leurs monnaies complémentaires.

    Nos sites ont subi plusieurs migrations vers des versions optimisées tant au niveau de nos propres modules qu’au niveau du noyau Drupal et cela afin de parfaire notre outil avec de nombreuses améliorations et surtout d’optimiser nos sécurités ce qui rend nos sites plus performants et plus sûrs.

    Aujourd’hui, nous sommes  convaincus qu’il faut élargir notre niveau d’action pour contrer le système ambiant.  C’est en se réunissant qu’on peut développer une interaction plus grande et acquérir des outils que nous ne pourrions pas nous offrir si nous restions seuls.

    C'est ce que nous vous proposons déjà avec le module interSEL mis à disposition de tous les SEL qui en feront la demande afin de vous permettre à tous de finaliser vos échanges interSEL sans avoir à passer par 36000 combines toutes différentes d'un SEL à l'autre

    C'est aussi ce que nous envisageons de faire en nous associant à d'autres "systèmes": CES,.... pour créer les outils de demain, que ce soient  une version de vos plateformes en Drupal 8 quasi finalisée, des appli pour gérer vos échanges depuis vos smartphones,  tablettes, ...

    L’outil InterSel (CommunityForge/Ces):

    Il permet dès maintenant à toutes les communautés qui s’en donnent les moyens de nous rejoindre sous différentes formes afin de réaliser des échanges automatisés.

    • Pour les échanges entre sites CommunityForge : une simple inscription suffit pour activer le module permettant l’InterSel. http://helpdesk.communityforge.net/fr/intertrading
    • Pour les sites non CommunityForge deux options existent:
      • Soit les développeurs de leur plateforme font le choix de rejoindre CES, de développer leur propre module d’échange et d’avoir une comptabilité sur site.
      • Soit leurs membres font le choix de  passer par des plateformes centralisatrices telles que:
      • SEL’Idaire,(http://seldefrance.communityforge.net/)
      • Sel’Alternative (http://selalternative.communityforge.net/),
      • Gestion-Intersel (http://gestionintersel.communityforge.net/) qui toutes trois sont déjà activées pour réaliser ces échanges InterSel

    Un travail d’équipe...

    Des programmeurs, aux relecteurs de textes, en passant par les traducteurs et les nombreuses personnes qui soutiennent des nouveaux utilisateurs de nos plateformes, l’outil que CommunityForge vous propose, est le produit d’un formidable travail d’équipe.  Nous avons besoin de vos compétences, de votre énergie : http://helpdesk.communityforge.net/fr/equipe

    CommunityForge ne peut survivre sans être soutenu par des donations

    Nous devons régulièrement rappeler à certains de nos utilisateurs qui réagissent négativement lorsque nous faisons des appels aux dons, que l’hébergement de vos sites coûte de l’argent (nulle part, à notre connaissance, il n’est possible de payer la location de serveurs en monnaies alternatives ne fût-ce que parce que le courant doit être payé en monnaie conventionnelle). Lorsque vous achetiez du papier et des timbres pour confectionner et diffuser vos livrets d’échanges, cela coûtait aussi un peu d’argent. Gmail, Facebook, ... sont gratuits mais, contrairement à nous, ils utilisent vos données pour produire de plantureux bénéfices et alimenter un système dont, précisément, nous cherchons à nous distancer.  Sans donation, nous ne pouvons tout simplement pas maintenir vos sites en fonction !  Dans ce domaine aussi, notre projet dépend du soutien de chacun : 

       http://communityforge.net/fr/dons

    Que 2017 vous apporte beaucoup de rencontres enrichissantes, des projets plein la tête et l'énergie pour les réaliser.

    Bonne année à tous

    L’équipe du support de CommunityForge


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  • (connu sous le nom de Koru-Kenya)

    http://communityforge.net/fr/grassroots_economics

    Grassroots Economics est une fondation sans but lucratif qui vise à rendre autonome les communautés marginalisées de manière à leur permettre de prendre en charge leurs propres moyens de subsistance et leur avenir économique. GE  se focalise sur le développement de la communauté par l'autonomisation économique et des programmes de Monnaies complémentaires. Les bénéficiaires des programmes de GE comprennent des petites entreprises et des personnes vivant dans des quartiers informels ainsi que des zones rurales. GE est fier d'avoir été soutenu par de nombreux part enaires pour développer ses programmes de développement des communautés locales.

    L'objectif de GE est d'améliorer la vie de ceux qui sont les plus vulnérables. Il favorise des approches telles que l'éducation participative, des recherches approfondies sur les besoins spécifiques des communautés de manière à comprendre les besoins et à concevoir des programmes avec des impacts significatifs.

    L'histoire de Grassroots Economics

    Alors qu'il en est toujours à ses débuts, notre travail se fonde sur une histoire riche de programmes communautaires en Afrique. Nous avons mis en place des programmes de monnaies communautaires dans 6 endroits au Kenya, aidé à la mise en place de 2 autres en Afrique du Sud et a aidé plus de 700 petites entreprises et 20 écoles à jouer un rôle actif dans leur propre économie et leur développemennt. Pour les événements actuels, visitez le blog de GE (http://grassrootseconomics.org/blog).

    2015
    Nous avons atteint 5 devises communautaires actives au Kenya. Les communautés sont actives les jours de marché de CC, les manifestations, le travail de services communautaires et les programmes d'épargne et de prêt. Nous avons vraiment hâte que ces réseaux continuent à développer leur potentiel en 2016.

    • Avril - l'Kangemi-Pesa (http://grassrootseconomics.org/kangemi-pesa-launched) a été lancé dans le quartier informel de Kangemi avec 5 écoles et plus de 100 PME.
    • Mai - l'Bergrivier Rand (http://grassrootseconomics.org/BergRand-Launches) est lancé en Afrique du Sud. (Programme soutenu par GE)
    • Juillet - l'K'Mali à Kokstad,(http://www.news24.com/SouthAfrica/Local/East-Griqualand-Fever/Kokstad-currency-proposed-20150429) démarre en Afrique du Sud. (Programme soutenu par GE)
    • Août - le Lindi-Pesa (http://grassrootseconomics.org/content/lindi-and-ngombeni-pesa-launched) est lancé à Kibera, Nairobi.
    • Septembre -l'Ng'ombeni-Pesa (http://grassrootseconomics.org/content/lindi-and-ngombeni-pesa-launched) commence à Mikindani, Mombasa.

    2014
    GE nous a proposé de mettre en œuvre un programme de Monnaie complémentaire avec des écoles dans les bidonvilles de Nairobi. Le Gatina-Pesa (http://grassrootseconomics.org/Gatina-Pesa-Launched) à Kawangware Nairobi, a été le premier à lancer et premier à reproduire le modèle Bangla-Pesa avec des PME et trois écoles. GE a également commencé à aider pour la formation et la mise en œuvre de deux monnaies en Afrique du Sud.

    2013
    Le lancement du Bangla-Pesa et son impact important sur l'amélioration des marchés locaux a attiré  l'attention des autorités kenyanes qui ont d'abord déclaré que le programme était illégal. Après une longue bataille juridique, le programme a été jugé légal et avec la coopération des ministres locaux du Parlement ainsi que de la police nous avons pu rouvrir le programme Bangla-Pesa (http://grassrootseconomics.org/bangla-pesa-relaunch).

    20122012 - la conception du système communautaire devise Bangla-Pesa avec les entreprises locales.
    Afin d'augmenter les possibilités de notre programme de monnaie, nous avons opté pour  Mutuel-Credit et développé le modèle Bangla-Pesa en partenariat avec les membres de la communauté.  De cette manière, les PME devenaient capables d'émettre et de garantir leur monnaie en utilisant leurs propres produits et services sans qu'il soit désormais nécessaire d'avoir recours à des donateurs. Le programme Bangla-Pesa (http://grassrootseconomics.org/Complementary_Currency_Meetings_Nov_2012) a été lancé en Novembre 2012.

    2010
    Le programme pilote Eco-Pesa (http://grassrootseconomics.org/eco-pesa) a été lancé comme un modèle de monnaie complémentaire soutenu par 75 entreprises dans trois communautés informelles près Kawangware, Mombasa. La monnaie a été soutenue par les fonds de donateurs.  Elle a permis des services communautaires incroyables et atteint des objectifs environnementaux tout en augmentant le commerce local durant sa première année d'existance.


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  •                                                             2015    184 p.   14 €

        Une révolution silencieuse se prépare dans le domaine des moyens de paiements.
      De l'essor du bitcoin à l'arrivée d'Apple - qui a équipé ses derniers iPhones d'une puce de paiement sans contact -, les initiatives se multiplient pour contourner le quasi-monopole des banques.
      Philippe Herlin montre comment ces évolutions technologiques vont changer notre relation quotidienne à l'argent, et, au-delà, comment elles pourraient rendre nos économies plus saines et plus résilientes. Car elles permettent d'envisager une rupture avec le système monétaire actuel, centralisé et rigide, donc fragile.
      Ce bouleversement à venir des moyens de paiements est aussi une réelle menace pour les banques, qui pourraient devenir la sidérurgie de la prochaine décennie.
      Avec en filigrane une question clé : quelle monnaie, quel moyen de paiement, saura inspirer le plus confiance ?

      Philippe Herlin est économiste, chroniqueur et docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers. II a publié chez Eyrolles Finance :

      - Le nouveau paradigme (prix spécial du jury du Prix Turgot - 2011),

      -Repenser l'économie,

      -L'or un placement d'avenir,

      -France la faillite ? et l'ebook

      -La Révolution du bitcoin et des monnaies complémentaires (avec Atlantico).

       Son site : philippeherlin.com


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  •                                                                             NOS VALEURS

    https://www.coopek.fr

     

    La monnaie des 4 transitions :
    énergétique, carbone, alimentaire et sociale

     

     

     
      La monnaie COOPEK défend des valeurs pour une économie sociale et solidaire qui place l’homme, et non le capital, au cœur de l’activité économique locale, régionale et nationale.

      CITOYENNETÉ

    • Organisation dont les finalités économiques et sociales cohabitent et dont le bénéfice financier n’est pas un objectif
    • Génère de l’emploi par la création de valeurs et de richesse sur le territoire
    • Moyen de fédérer autour d’une démarche citoyenne dans l’intérêt général
    • Réappropriation du rôle démocratique de la monnaie pour lui redonner son rôle de moyen d’échange

    RESPONSABILITÉ

    • Préservation de l’environnement (transition alimentaire, énergétique et compensation carbone) et développement de la biodiversité
    • Responsabilité sociétale basée sur les trois piliers du développement durable (social, environnemental, économique)
    • Fort engagement à favoriser l’émergence d’une finance tournée vers l’économie réelle, collaborative et non spéculative qui permet des impacts associés positifs sur la société
    • Gouvernance qui n’a pas vocation à toucher des dividendes

    INNOVATION

    • 100% numérique
    • Monnaie à la fois locale (favorise les achats de proximité) et nationale (diffusion et réseau plus grand)
    • Pas de commission, pas de spéculation, pas d’intérêts
    • Outil innovant d’échange et de crédit (Crédit COOPEK inter-entreprises)

    SOLIDARITÉ

    • Gestion par une structure au statut coopératif : SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif)
    • Soutien (pérennité + développement) du tissu socio-économique local
    • Parité avec l’euro (pas une monnaie alternative ni spéculative)
    • Aide au financement via le Fonds de Dotation et le COOPEK Solidaire

    La monnaie COOPEK contribue aux trois piliers du développement durable :

    Social & Sociétal
    – Soutien de l’activité
    – Acteur sur le territoire
    – Génère une activité supplémentaire par la création de valeur

    Environnemental
    – Financement de la rénovation énergétique et la production d’énergies renouvelables,
    – Compensation carbone des activités des entreprises, collectivités ou particuliers
    – Financement des projets de biodiversité ou d’insertion sociale et de production alimentaire

    Economie
    – Lutte contre la délocalisation
    – Evite les placements à termes et les frais bancaires
    – Promotion des prêts à taux zéro
    – Pas de spéculation


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  •  Julie Pacorel et Jean-Baptiste Mouttet      22/07/2010

       Le micro-crédit est désormais une forme de lutte contre la pauvreté archi-connue. Au Venezuela, une fondation va plus loin: les plus démunis gèrent leur propre banque.

    "Muhammad Yunus démontre avec la Grameen Bank que les pauvres sont finançables. Nous, nous pensons qu’ils sont autofinançables", lance avec fierté le fondateur des Bankomunales, le Vénézuélien Salmòn Raydan. Dans ces banques, ni banquier, ni client mais des socios, des associés. Ces derniers, regroupés en communautés, gèrent tous les mécanismes financiers. Ils prêtent l’argent, établissent le taux d’interêt, les échéances de remboursements...

    Dans le quartier de Pedregal, à Caracas, Matilde Garcìa, 55 ans, a ainsi réalisé les travaux dont avait besoin sa maison. "Deux cents bolivars (NDLR: environ 36 euros) m’ont été prêtés. Je n’ai pas eu à faire la queue durant des heures à la banque, ni prendre de rendez-vous avec un banquier", raconte cette archiviste. "Le comité de crédit, des membres de la communauté, se réunissent. Ils vérifient si le demandeur du crédit rembourse dans les temps ou non, s’ il a des échéances en cours de paiement. Nous nous connaissons tous. Il est donc plus simple de discuter et parfois d’accepter un remboursement avec retard."

    Dans 25% des cas, ces microcrédits sont utilisés pour des urgences médicales, d’autres fois pour aider au lancement d’une petite entreprise ou encore donner un coup de pouce financier pour les nombreux besoins de la vie quotidienne. C'est le cas dans la communauté de Matilde: "Dans notre groupe, la plupart des sommes prêtées sont utilisées pour payer des médicaments, des hospitalisations ou des frais de scolarité."

    "Les plus démunis ont besoin de crédit rapidement. Ils ont souvent recours à des prêts dans les milieux informels, auprès de leurs parents, de leurs amis", commente Salmòn. "Il est faux de croire que les pauvres ne peuvent être aidés que par des fonds extérieurs. Ils possèdent les solutions à leurs problèmes." Au Venezuela, comme partout dans le monde, les crédits sont difficilement octroyés aux moins riches.

    L’autogestion passe par la formation

    La mission majeure de la Fondation de financement rural (Fundefir, Fundaciòn de Financiamiento Rural), qui a développé les Bankomunales, est de former. Durant quatre mois, des promoteurs dispensent des cours aux futurs banquiers. "Chaque semaine, durant 2-3 heures, une personne venait discuter avec nous et nous apprenait le fonctionnement d’une banque", se rapelle Matilde. Lors de cette phase d’apprentissage, les membres de la communauté peuvent à tout moment téléphoner au promoteur pour lui demander des conseils.

    Pour le fondateur de la Fundefir, "le but n’est pas d’éduquer mais seulement de donner une méthode. Lors de cette formation, l’argent est désacralisé. Nous démontrons qu’il est seulement un outil que l’on doit apprendre à manier." Salmòn espère même pouvoir supprimer cette dernière étape tutoriale et ainsi parvenir au paroxysme de l’autogestion: que les associés se forment par eux-mêmes via Internet.

    Après cette formation, les associés doivent se débrouiller seuls. "Au début, nous appréhendions un peu. Mais finalement ce n’est pas si difficile que ça", sourit Matilde. La fondation surveille chaque groupe qui lui communique l’actualité des fonds prêtés.

    Les détracteurs de Muhammad Yunus et du microcrédit évoquent le “microendettement” de ses utlisateurs. Les socios établissent souvent un taux d’intêret à peine supérieur à celui de l’inflation, "symbolique", d'après la quinquagénaire. Pourtant, le Venezuela connait une inflation galopante, près de 31% au mois de juin.

    D’après Salmòn Raydan, seuls 0,5% des associés ne peuvent rembourser leur crédit. “Dans le contexte économique de notre pays, cela est normal”, prévient-il. Les Bankomunales est un concept exportable. Des communautés se sont créées en Bolivie, en Espagne, au Portugal ou encore au Sénégal et comptent plus de 13.000 associés. De son côté, Matilde note que sa bankomunale compte aujourd’hui 126 membres au lieu des 14 à l’origine en 2004.


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  • par Philippe Merlant

         Monnaies "Locales", "sociales", "solidaires", "virtuelles", "libres", "affectées", "complémentaires", "alternatives", "plurielles"... une floraison de qualificatifs parcourt cette nouvelle lettre de Transversales Science Culture, consacrée aux monnaies non officielles, c’est-à-dire à celles autres que nationales (ou européenne). Chaque adjectif a sa raison d’être, bien sûr, et l’on ne saurait confondre les dispositifs de fidélité purement commerciaux (de type "miles"), les monnaies des mondes virtuels sur Internet (comme le "Linden dollar" de "Second Life") et les systèmes d’échanges basés sur le temps ou les réseaux de troc qui sont allés jusqu’à rassembler six millions d’Argentins (cf. H. Primavera). Il n’empêche : tous attestent, chacun à leur manière, que la monnaie remplit de multiples fonctions. Et que si l’une d’entre elles n’est plus assurée, la nature ayant horreur du vide, des systèmes alternatifs viendront rapidement combler le manque.

        Pourtant, c’est toujours avec infiniment de précaution - même dans les sphères de l’économie sociale et solidaire, même dans les milieux altermondialistes - que l’on aborde cette question des autres monnaies. Sans doute le consensus, largement partagé, sur le fait que les activités humaines doivent impérativement distinguer activités non monétaires, activités monétaires non marchandes et activités marchandes, y est-il pour beaucoup : ne faut-il pas admettre, en fin de compte, que seul ce qui se rattache à la monnaie officielle peut être qualifié de "monétaire" ? Il est vrai que seule cette monnaie nationale (ou, chez nous, l’euro), grâce à sa convertibilité totale est, en théorie, en mesure d’universaliser l’échange entre les humains. Pourtant, l’émergence progressive d’une économie sociale et solidaire nous rappelle que les frontières ne sont pas si étanches que cela entre "non monétaire", "monétaire non marchand" et "marchand". Faute de mieux, les premiers théoriciens de l’économie solidaire en sont venus à évoquer la nécessaire "hybridation des ressources" qui constituerait sa base économique et financière. Chacun sent bien que c’est un peu court...

        Plus profondément, les hésitations, voire les réticences, à aborder cette question des monnaies plurielles tient sans doute aux doutes qui assaillent la plupart des citoyens à ce sujet, y compris ceux qui aspirent à une économie et une société dégagées de la seule logique du profit. Aux yeux de beaucoup, l’idée de monnaies complémentaires ne semble ni tout à fait nécessaire, ni vraiment réaliste, ni pleinement légitime, ni forcément efficace et vertueuse.

        Pas nécessaire ? Il suffit pourtant de constater toutes les initiatives sociales, écologiques et solidaires qui finissent par buter sur l’absence d’un outil adéquat d’échange et d’évaluation. Certes, le projet de nouveaux indicateurs, capables d’internaliser les effets sociaux et environnementaux des activités économiques, constitue un horizon "macro" indépassable, à moyen ou long terme. Mais, dans l’immédiat et à un niveau très local, comme le rappelle Claude Alphandéry, "nous n’arrivons pas à boucler ensemble la question des personnes que l’on s’efforce de sortir de l’exclusion, celle des services nécessaires à la société mais qui ne peuvent être assurés par la sphère marchande, et celle des bénévoles prêts à s’engager sur des activités sociales et solidaires". Bref, il en va de la pérennité de l’économie sociale et solidaire. Mais aussi, souligne Jean Zin, de la relocalisation de l’économie, seule alternative à la globalisation marchande.

        Pas réaliste ? Jérôme Blanc et Bernard Lietaer donnent à peu près les mêmes chiffres : il y aurait, de par le monde, quelque 4 000 expériences témoignant de l’existence, bien concrète, bien réelle, de monnaies non officielles. Philippe Aigrain ajoute que l’essor des monnaies plurielles est inéluctable vu la nécessité de valoriser - en interne comme en externe - toutes ces nouvelles activités qui fleurissent sur la toile et qui vont de la création artistique à la production d’informations.

        Pas légitime ? D’abord, les monnaies virtuelles qui émergent à la faveur d’Internet, même quand elles contribuent à l’évasion fiscale ou à la création de marchés du travail dérégulés, comme le rappelle Valérie Peugeot, ne se posent pas la question de leur légitimité - et elle ne leur est même pas posée. Ensuite, souligne Patrick Viveret, les monnaies officielles elles-mêmes ne sont pas exemptes de ce procès en illégitimité : d’abord, parce qu’elles se sont, au fil des décennies, progressivement déconnectées de tout lien avec les richesses matérielles ; ensuite, parce qu’elles ont, dans le même temps, abandonné leur fonction initiale, qui était de faciliter l’échange entre tous les humains. "Le système monétaire que nous connaissons est devenu contre-productif", constate Bernard Lietaer, qui fut pourtant l’un des concepteurs de l’euro. Ceci posé, n’est-il pas légitime d’inventer de nouveaux systèmes - pas plus arbitraires que les officiels - mais permettant de renouer avec leur fonction première ?

        Ni efficace ni vertueux ? C’est sans doute là que le bât blesse. Car la plupart des systèmes développés jusqu’ici, s’ils ont parfois administré la preuve de leurs qualités, ont aussi révélé leurs failles et leurs limites, comme le rappelle Jérôme Blanc ou, pour l’expérience argentine, Heloisa Primavera. Mais n’est-ce pas le lot de toute innovation humaine ? Et plutôt que d’en tirer prétexte pour les condamner globalement, ne faut-il pas, à travers un processus classique d’essais-erreurs, s’efforcer de rectifier le tir et d’en améliorer l’efficacité ? C’est ce que tente le projet Sol, certainement le plus ambitieux conduit à ce jour en France, présenté ici par Celina Whitaker. De nouveaux modes d’échange s’inventent autour d’une alliance inédite entre acteurs de l’économie sociale et solidaires, citoyens-consommateurs et collectivités locales. Ce projet traverse largement cette nouvelle livraison de la lettre électronique de Transversales Science Culture. Car plutôt que de s’interroger à l’infini sur l’efficacité de ces nouvelles monnaies, nous pensons qu’il vaut mieux s’engager aux côtés de ceux qui tentent de remédier aux défauts passés et de tirer les monnaies sociales vers le meilleur. Un défi stimulant. Et à portée de mains.

       D'après http://grit-transversales.org


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  • 2013    128 p.   10 €

       Ce livre court, destiné à des étudiants et à des citoyens curieux, se veut pédagogique. Il cherche à traiter d'une manière claire et rigoureuse des questions fondamentales posées par la monnaie dans notre économie.
    Qu'est-ce que la monnaie ? Pour quelles raisons les agents économiques cherchent-ils à détenir celle-ci ? Comment et par qui est-elle créée ? Quel est son rôle aujourd'hui ? Quelles formes prend-elle dans les systèmes financiers modernes ?
       Comment s'établissent les relations entre les monnaies dans l'économie mondiale ? Quelle est la portée de la création de l'euro et de la montée en puissance du yuan ?
        Quels sont les objectifs et les instruments de la politique monétaire ? Comment la politique monétaire a-t-elle évolué à la suite du processus de globalisation financière et de la crise financière ?
        Comment la politique monétaire est-elle organisée dans la zone euro ? Comment les missions de la Banque centrale européenne ont-elles évolué à la suite de la crise de l'euro ?
        Autant de questions auxquelles ce " Repères " apporte des réponses.

       Dominique Plihon est professeur à l'université de Paris-Nord-Villetaneuse, où il dirige le master " Banque, finance, gestion des risques ". Il a occupé des fonctions d'économiste à la Banque de France et au Conseil d'analyse économique. Il a notamment publié dans la collection " Repères ":

      -Le Nouveau Capitalisme (3è éd., 2009) et

      -Les Taux de change (6è éd., 2012).


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  •                                                             2013    128 p.  11,80 €

        Zurich, Hong Kong, les Bahamas, les îles Caïmans, le Luxembourg... Ces noms évocateurs dissimulent une sinistre réalité : la fraude fiscale d'une minorité d'ultra-riches au détriment de l'immense majorité. Grâce à une méthode inédite, l'auteur a pu évaluer l'ampleur du phénomène : 5 800 milliards d'euros, soit 8 % du patrimoine financier des ménages, sont détenus dans les paradis fiscaux.
      C'est la première fois que les circuits de l'évasion sont ainsi disséqués en toute clarté, sur la base d'une enquête économique couvrant plus d'un siècle de données et les pays du monde entier.
      Mais ce livre ne se contente pas de chiffrer le scandale. Il propose aussi un plan d'action cohérent et réaliste pour lutter contre l'opacité financière : mettre en oeuvre des sanctions commerciales, élaborer un cadastre financier à l'échelle mondiale, instaurer un impôt global sur le capital.
      Les paradis fiscaux sont au coeur de la crise économique et démocratique, mais les nations ont la possibilité de réagir : aucun territoire ne peut s'opposer à la volonté commune des États-Unis et des grands pays de l'Union européenne. 

    Gabriel Zucman est professeur à la London School of Economics et chercheur à l'université de Berkeley. Il est membre du comité de rédaction de la revue Regards croisés sur l'économie.

    “Un petit livre qui vaut dix volumes de thèse sur la mondialisation financière” (La Croix)

    "10% du patrimoine européen des ménages est placé dans des paradis fiscaux. En analysant des données officielles inexploitées, l’économiste Gabriel Zucman évalue, dans La richesse cachée des nations, la part des avoirs mondiaux échappant au fisc. Les champions de l’évasion sont les Russes avec 52 % des capitaux concernés, devant les pays d’Afrique ou d’Amérique latine, qui voient entre 20 et 30 % de la richesse leur échapper." (Booksletters)

    “Une remarquable enquête” (Le Nouvel Obs),

    “Un des livres les plus aboutis sur le sujet” (Le Monde),

    “Excellent” (Marianne),

    “A lire absolument” (Libération) … 

    [ http://alternatives-economiques.fr/blogs/chavagneux

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  •  Heidemarie Schwermer, le choix d'une vie sans argent Jamais Heidemarie Schwerner n'aurait crû pouvoir tenir si longtemps sans argent. Pourtant, ce qui ne devait être qu'une expérience de douze mois est devenu son mode de vie depuis quinze ans.

      http://www.lepoint.fr/insolite/heidemarie-schwermer-le-choix-d-une-vie-sans-argent  10/08/2011

      Maquillage discret, pull en coton rose bonbon et collier de perles synthétiques : difficile d'imaginer que cette Allemande de 69 ans, aux traits élégants et au sourire chaleureux, n'a pas dépensé un sou depuis des années.

    "Abandonner l'argent m'a apporté une qualité de vie, une richesse intérieure et la liberté", explique-t-elle.

    Rien ne semblait la prédestiner à adopter un style de vie si radicalement éloigné de la société de consommation, hormis peut-être ses premières années.

    Heidemarie Schwermer, le choix d'une vie sans argentNée pendant la Seconde guerre mondiale en Prusse orientale, ancien territoire allemand séparé du reste du pays par le couloir de Dantzig, elle s'est retrouvée à deux ans dans le flot des expulsés par les troupes russes.

    Sa famille est arrivée démunie en Allemagne. "J'ai vu comment on était considéré comme des moins que rien quand on n'avait ni possessions ni argent", raconte-t-elle.

    A la fin des années 1960, elle passe un an au Chili. "Là, j'ai vu la grande pauvreté", se remémore cette ancienne institutrice.

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  • 2016   186 p.   16 €

      Nos économies ont vu leur taille multipliée par six pendant les cinquante dernières années du XXe siècle. Cependant, le modèle sur lequel elles s’appuyaient s’est épuisé dans les dernières décennies.
    Les changes flottants et l’augmentation des échanges internationaux ont singulièrement favorisé les distorsions sociales et les spéculations financières. L’Union européenne construite pour protéger les populations des errances mondiales a déçu. Dans un environnement de crises du capital, de libre échange, de dettes, de faillite des budgets sociaux et d’excès financiers, la rente asphyxie la cohésion sociale. Confrontée à de nouveaux défis environnementaux, l’économie cherche un nouveau développement.

    Des déséquilibres économiques et sociaux. De la distribution des revenus aux dérives financières est le second livre du triptyque de Prospérité et Partage. Il s’attache à analyser les altérations et distorsions aussi bien économiques, sociales que financières qui nous invitent à repenser notre modèle de prospérité et de répartition des revenus.

    Un index permet au lecteur de retrouver facilement les personnalités, les expressions et termes techniques mentionnés. L’ouvrage contient de nombreux tableaux statistiques qui facilitent l’étude et la comparaison des données dans le temps et dans l’espace.

    Janpier Dutrieux a travaillé sur les écoles sociales qui, des catholiques sociaux aux socialistes français, ont influencé les doctrines économiques contemporaines. En revisitant les théories et mécanismes économiques d’hier et d’aujourd’hui, il construit un modèle alliant la prospérité et le partage autour du jubilé, du crédit social et de la distribution des revenus et du patrimoine.

    Prospérité et partage est également le nom du site internet de l’auteur.

      A propos de Prospérité et partage ………………………………….

    Chapitre 1 - Production et consommation ......................Un cadre de référence : la monnaie constante
    Les principaux agrégats économiques
    Contribution de la somme des valeurs ajoutées à la production et à l’emploi
    Contribution de la somme des valeurs ajoutées à la production intérieure
    Des conséquences de la productivité sur l’emploi
    Des conséquences de la productivité sur la consommation et le comportement des agents
    Les objectifs de la politique économique, l’équilibre et le plein emploi. Les théories du policy mix
    Des explications du chômage. Destruction créatrice, lenteur du déversement et NAIRU
    La demande au service de la productivité

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  • Prosperité et partage... ( Janpier DUTRIEUX )

    2015   18 €

    Une histoire économique et sociale. De l’Antiquité à la mondialisation financière

       http://www.thebookedition.com/prosperite-et-partage-

      Prospérité et partage est également le nom du site internet de l’auteur.

       Chronique de notre histoire sociale et économique, ce livre explore les pratiques qui expliquent les politiques économiques passées et contemporaines. Il rappelle les débats et les principes qui fondèrent des expériences, sociales et financières, souvent originales.
       On y redécouvre la justice distributive et les droits d’usage, les renovatio monetae, le coopératisme et le mutualisme, les greenbacks et le rentenmark, le système de Speenhamland, la Banque des Etats-Unis et les chambres de compensation américaines, les bullionistes et les chartalistes, le krach de 1929, le bancor et le bitcoin, et les crises de ce début de XXIe siècle…

       Une histoire économique et sociale. De l’Antiquité à la mondialisation financière est le livre premier du triptyque de Prospérité et Partage. Il s’attache à redécouvrir les signes et les tentatives d’émancipation financière d’hier qui fondent et justifient de nouvelles voies pour demain.

       Un index permet au lecteur de retrouver facilement les personnalités, les expressions et termes techniques mentionnés. L’ouvrage contient de nombreux tableaux statistiques qui facilitent l’étude et la comparaison des données dans le temps et dans l’espace.

    Janpier Dutrieux a travaillé sur les écoles sociales qui, des catholiques sociaux aux socialistes français, pourraient inspirer les doctrines économiques contemporaines. En revisitant les théories et mécanismes économiques d’hier et d’aujourd’hui, il construit un modèle alliant la prospérité et le partage autour du jubilé, du crédit social et de la distribution des revenus et du patrimoine.

      
    Chapitre 1 - Ex AnteL’appropriation, la propriété et l’accumulation
    Le crédit, l’impôt et la monnaie
    De l’esclavage au servage
    La pensée économique médiévale
    L’économie émancipée, du mercantilisme aux classiques
    Société marchande, économie de marché et libéralisme
    Capitalisme, socialisme, coopératisme et mutualisme
    Les murs abattus et les fossés creusés
    La finance et l’économie

    Chapitre 2 - Entre l'avoir et l'être ............................................Crises et conquêtes de l’Antiquité
    La doctrine médiévale
    Le travail devient une fin, artisanat, salariat et manufacture
    Du dispensateur du trésor des pauvres au marchand : Le système de Law, les assignats

    Chapitre 3 - Du marchand au marché ……………………………..La concentration du capital
    La lente acceptation de la loi de l’offre et de la demande
    Les damnés de la terre
    Critiques de la loi de l’offre et de la demande
    Les théories de la valeur

    Chapitre 4 - Du marché à la conquête des marchés ........Le travail, la production et l’enrichissement pour fin
    La banque du peuple et les tentatives de mutualisation du crédit
    Centralisation administrative et concentrations industrielles. Origine de la politique des prix
    Que vienne la croissance

    Chapitre 5 - Les métamorphoses de la monnaie …………………..Comptoirs, bancs et trébuchets
    Les Templiers
    Monnaie de compte, monnaie de règlement. La création du franc
    Monnaie de foire, bractéates, méreaux et renovatio monetae
    Monnaie fiduciaire et monnaie scripturale
    De la théorie initiale à la fraude institutionnalisée. Le préfinancement par certificats d’Etat à Québec et Guernesey

    Chapitre 6 - Les Banques centrales, la régulation politique ……...La Banque d’Angleterre. Le débat originel
    L’expérience américaine. La bank war, le free banking, les greenbacks et la naissance de la Réserve fédérale américaine (FED)
    L’étalon-or, l’union monétaire latine, les cours forcés  et le triomphe du crédit
    Les dangers de la thésaurisation : la monnaie  franche

    Chapitre 7 - Les approches de la monnaie. Ecole de la circulation, école de la banque, le prêteur en dernier ressort…La théorie bancaire initiale
    Les crises fondatrices : La réponse de Thornton. L’apparition du concept de prêteur en dernier ressort
    Ecole de la circulation, école de la banque. Acte de Peel.
    Le prêteur en dernier ressort sur sa propre dette (Thornton) ou par emprunt (Bagehot)
    Les interprétations contemporaines : Une théorie permissive et cynique
    Monnaie exogène et monnaie endogène      
                                
    Chapitre 8 - Approche de la monnaie. Autour de quelques concepts...Insignifiance ou importance de la monnaie. Approches fonctionnaliste et institutionnaliste
    Du quantitativisme à la nouvelle macroéconomie
    L’inflation monétaire ou l’une des  origines des appauvrissements et des enrichissements sans cause
    Une critique de la théorie quantitative : la quantité de monnaie n’est pas le seul facteur d’équilibre à considérer
    Lien entre la vitesse de circulation monétaire  et le caractère actif de la monnaie
    Les monnaies privées et la suppression des Banques centrales
    La Banque libre et les monnaies électroniques concurrentielles
    La monnaie, un fait social total : création du droit, mimésis social. Chartalistes et institutionnalistes
    L’organisation monétaire dans un système fractionné et dans un système homogène
    La monnaie comme instrument  d’intervention
    Monnaie permanente et monnaie temporaire
    Des approches de la monnaie aux modèles de financement

    Chapitre 9 - La régulation monétaire. Les instruments de la politique monétaire ...L’approche par les principales masses monétaires
    Répartition de l’Endettement intérieur total. Financements direct et indirect des agents
    L’approche par les contreparties  figurant à l’actif du bilan
    Monnaie centrale et monnaie de crédit bancaire, les réserves et la couverture des dépôts, le multiplicateur de crédit
    Les premiers instruments de contrôle de la Banque centrale : le réescompte,  l’encadrement du crédit, le plancher de bons du Trésor et les coefficients de trésorerie
    La régulation des émissions monétaires depuis les années 1970

    Chapitre 10 - Les apparences de la prospérité : De la Grande Guerre au krach du jeudi 24 octobre 1929...Des conséquences de la Grande Guerre, la crise de 1921
    La chute du gouvernement Herriot et le franc Poincaré
    Le Gold Exchange standard
    Le rentenmark
    Le krach : faits et mécanismes

    Chapitre 11 - Des conséquences du krach de 1929 : De la grande dépression au New Deal....La proposition de loi Goldsborough
    La résurgence des monnaies locales
    Le New deal
    Les scripts, les effets Méfo et la relance allemande

    Chapitre 12 - Des accords de Bretton Woods aux dernières crises du XXe siècle....Du système de changes flottants à l’ouverture des marchés et au krach du 19 octobre 1987
    Les crises financières de la fin du XXe siècle

    Chapitre 13 - De la crise des crédits « subprime » aux crises systémiques...Un environnement propice aux embrasements financiers
    La diffusion du risque
    Le sauvetage du système financier
    L’enchevêtrement des crédits et des créances, cause des crises financières

    Index …………………………………………………………………
     
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  •    Wojtek Kalinowski, codirecteur de l'Institut Veblen et Philippe Frémeaux, éditorialiste d'Alternatives Economiques, président de l'Institut Veblen
    Les Dossiers d'Alternatives Economiques n° 006 - mai 2016
        Avez-vous vu Demain, ce documentaire qui ouvre grand les portes vers l'avenir [1] ? On y découvre des femmes et des hommes en train de redéfinir la prospérité à l'aide de la monnaie. Revivifiante mais naïve, cette envie de changer quelque chose alors que tout semble bloqué ? Eh bien non, en pratique comme en théorie, les alternatives qui contribuent à transformer notre société ne manquent pas dans le domaine monétaire !

       La monnaie, c'est compliqué. "Lorsqu'un économiste affirme qu'il a enfin compris ce que c'est, c'est probablement parce qu'il n'a pas assez réfléchi", a observé un jour Herman Daly, lui-même économiste venu à la monnaie par le biais de l'écologie. Mais à poser la question aux historiens ou aux anthropologues, on apprend que la monnaie est bien plus ancienne et plus universelle que le capitalisme, et même que le marché. Que sa fonction première est de faire société. Hélas, ce n'est pas la monnaie telle que nous la connaissons. Celle-ci génère des crises à répétition et affiche une parfaite indifférence à tous les grands défis de notre époque. C'est une monnaie captive : trop de finance, pas assez de régulation publique.

       Techniquement, rien n'empêche de la réinventer, dès demain : limiter le poids de la finance, renforcer les banques publiques et redéfinir leurs missions, décentraliser le crédit, orienter la monnaie vers des objectifs socialement souhaitables… Reste à mettre ces idées au coeur d'un projet politique qui donne envie.

       Parallèlement aux propositions de réforme du système, une multitude d'initiatives réinventent aujourd'hui la monnaie "par le bas" : monnaies locales, banques de temps, circuits de crédit mutuel… C'est une manière là encore de se réapproprier la monnaie pour la mettre au service des territoires et de la transition écologique. L'idée séduit et les initiatives se multiplient. Reste à réunir les conditions de leur réussite, pour éviter que la vague retombe une fois l'effet de mode passé. Ce qui suppose de les intégrer à des projets plus globaux de transformation de l'activité sur les territoires, associant acteurs privés, organisations sociales et solidaires et acteurs publics.

       Montrer les dérives actuelles du système monétaire et financier, présenter les alternatives et les décliner à différentes échelles : voici l'ambition du dossier présenté dans ce numéro, inspiré en partie des travaux de l'Institut Veblen sur le rôle de la monnaie et de la finance dans la transition écologique. Une transition qui ne se limite pas à la question environnementale au sens étroit, mais interroge tout autant notre modèle économique et social que nos modes de décision, bref, la qualité de notre démocratie.  

    Notes

    • (1) De Mélanie Laurent et Cyril Dion, sorti en 2015.

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  • L'homme qui  (Mark BOYLE)

                                                                2014    256 p.  12,90 €  

      « Vivre sans argent cela vaut la peine. J'y ai trouvé plus de bonheurs que d'inconvénients. La libération intérieure et la reconnexion avec la nature n ont pas de prix. » Mark Boyle

       Pendant des millénaires, l'humanité a vécu sans argent. Aujourd'hui, rien ne semble possible sans une carte bancaire et quelques billets de banque. « Et si je passais une année entière sans argent ? » Au départ, c'était un pari un peu fou, qui devait s'arrêter au bout de douze mois. Pour l'ex-homme d'affaires Mark Boyle, c'est devenu un mode de vie durable.

        Dans L'Homme sans argent, il nous raconte son aventure. Que manger ? Où vivre ? Comment se laver ? Comment avoir une vie amoureuse, des amis, garder contact avec sa famille ?

      Mark Boyle a appris tout cela à la dure. Son livre nous fait réfléchir à la fois sur la place de l'argent dans notre vie et sur les mille manières de s'en passer. Faire des économies est un défi quotidien.

    Il nous parle de dentifrice de seiche, de nourriture de saison, d'échanges de savoirs et de toilettes à compost, de la manière de passer un Noël sans argent. En suivant les règles strictes qu'il a lui-même mises en place, Mark revient à l'essentiel et trouve des moyens ingénieux pour se débarrasser de ses factures et s'épanouir dans la gratuité.

      Avec humilité, sagesse, et un grand sens de l'humour, Mark Boyle a écrit le livre culte de la décroissance.

    Traduit de l'anglais par Pauline Rebelle

      Mark Boyle est irlandais, diplômé en économie. Fondateur de la communauté Freeconomy, il croit sincèrement à la possibilité de la création d'une économie du don. Boyle écrit régulièrement pour le blog de Freeconomy et le journal britannique The Guardian. Il vit près de Bath, dans le sud-ouest de l'Angleterre.


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  • Rendre  (Philippe DERUDDER)

    2005   240 p.

       Les solutions préconisées pour résoudre misère, épuisement des ressources, pollutions, chômage, violence, etc. se heurtent invariablement à la quantité d'argent que l'on y consacre. Le capitalisme néo-libéral n'a qu'une réponse : la "croissance" ! Or, elle aggrave les problèmes et conduit à l'impasse... Existe-t-il donc une alternative crédible ?
       Philippe Derudder explore une piste méconnue : la réappropriation du pouvoir de création monétaire pour que l'argent, au lieu de limiter les hommes devienne l'allié de leur réalisation.
       Le langage simple et vivant de ce texte rend le sujet accessible à tous. La démonstration s'articule en trois points : d'abord comprendre des notions de base. Exemple : l'émission de monnaies porteuses d'intérêts par des banques privées etc. s'appuyer ensuite sur des expérimentations historiques rassemblées ici et mises en perspective : monnaies fondantes en Europe, les SELs, l'Argentine, l'Ithaca Hours, les BARTERs,... enfin, une expérience originale, pour aider la société et l'entreprise à s'ouvrir à une dynamique plus respectueuse de l'individu, de l'intérêt collectif et de l'écologie planétaire sans pour autant bouleverser leur équilibre.
       Se réapproprier notre pouvoir de création monétaire apparaît comme une solution efficace à une planète vivable pour les générations à
    venir.

        Ancien chef d'entreprise (grande taille), Philippe Derudder l'a quittée volontairement pour mettre sa vie en cohérence avec ses valeurs. Il est consultant et anime des séminaires sur l'économie alternative. Auteur de

       -"Les aventuriers de l'abondance" aux Éditions Yves Michel.


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  •   (Marc SUNDEEN)

    2014   310 p.  19,50 €

      Lorsque Shellabarger prit cette décision, il s'était allégé de ses papiers d'identité, de son permis de conduire, mais aussi de son nom - il était devenu Suelo - et logeait dans une grotte au coeur de l'Utah.

      Cela fait maintenant quatorze ans que Suelo ne touche plus à l'argent. Il refuse le troc, ne paye pas d'impôts, décline tout bon alimentaire ou toute forme d'aide sociale. Il cueille des plantes sauvages, glane des déchets alimentaires comestibles et accepte tout ce qui lui est donné spontanément, sans rien proposer en retour.

      Il parvient à subvenir aux besoins naturels et nécessaires de tout être humain - manger, s'abriter, se réchauffer - et à assouvir pleinement ces besoins universels, moins élémentaires mais fondamentaux : être entouré et donner un sens et une dimension spirituelle à son existence. 

         Mark Sundeen est un écrivain américain né en 1970, en Californie. Ses romans ont été salués par Hulbert Selby Jr et Hunter S Thompson. Il est reconnu aujourd'hui cornue l'un des grands maîtres de la non-fiction littéraire américaine. L'homme qui renonça à l'argent est son troisième livre et le second à être traduit en français, après son roman,

       -Le Making of de "toro"

     publié aux éditions Gallmeister en 2010.


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  • De la grande guerre à la crise actuelle (Marc

    2015    112 p.   18,50 €

        Les marchés financiers et les grandes banques ont atteint une taille, une complexité et un degré d'opacité particulièrement inquiétants, qui leur permet d'accroître encore plus leur pouvoir. Au niveau international, les dirigeants élus, qu'ils soient de gauche ou de droite, n'appliquent le plus souvent qu'une seule et même politique économique, celle qui répond aux intérêts de l'aristocratie financière, et qui ne fait qu'accentuer la crise et assombrir les perspectives d'avenir : il est paradoxal qu'une petite minorité de la population mondiale soit en situation d'imposer sa volonté à l'ensemble de la société.
      Aujourd'hui, c'est au nom de la satisfaction de marchés financiers, qui par nature demeurent insatisfaits, que les générations actuelles souffrent.
      En 1914, au nom de la nation, la jeunesse européenne fut sacrifiée dans les charniers d'une longue et cruelle guerre. Hier comme aujourd'hui, la démocratie est mise en échec, puisque les politiques suivies ne correspondent ni aux intérêts ni aux aspirations du plus grand nombre.
      Résoudre cette crise, soigner ce cancer qui ronge la société requiert essentiellement le respect de principes de base, plutôt que l'utilisation de recettes au goût amer : d'une part, il faut réanimer la démocratie - la sortir de son coma -, d'autre part, il s'agit de remettre la sphère financière à sa place, c'est-à-dire au service de l'économie et de la société.
      C'est ce à quoi s'intéresse Marc Chesney dans cet essai implacable, dans lequel il montre comment les lobbies du secteur financier s'activent pour bloquer tout type d'avancées dans ce domaine. 
     

        Marc Chesney est professeur à l'Université de Zurich après l'avoir été à HEC Paris, où il a aussi été doyen associé. Depuis de nombreuses années il développe une analyse critique du secteur financier. Il est membre de Finance Watch (www.finance-watch.org) et de Contrepoint (www.rat-kantrapunkt.ch).


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  • Le grand retour des monnaies locales
    Publié le 18 mars 2016 - Mis à jour le 21 mars 2016

     

    Claire Sejournet   Curieuse et enthousiaste, rien ne m'inspire plus qu'une balade en forêt !
    © Move Movie - Mars Film
      
     
    http://www.femininbio.com/agir-green/actualites-nouveautes/grand-retour-monnaies-locales-83146

     

       Redonner du sens à nos achats, tisser du lien social, soutenir l’activité locale... Portées par des valeurs de coopération et d’entraide, les monnaies locales dynamisent les communautés qui les adoptent.

     

     

    Coopérer, s’entraider, valoriser les services locaux… Pour Bernard Lietaer, économiste et auteur de Au cœur de la monnaie (Éditions Yves Michel, 2013), pas de doute, ces piliers des monnaies locales sont des valeurs féminines. Pour ce spécialiste reconnu des monnaies locales, on peut analyser leur retour en force en se basant sur l’inconscient collectif et les archétypes traditionnels.

    L’histoire recèle de périodes vastes où monnaies nationales et monnaies locales cohabitaient. Il en va ainsi du haut Moyen Âge où la monnaie nationale, frappée dans une matière noble, pouvait s'épargner et gagnait de la valeur au fil du temps, renforcée par les intérêts qu'elle générait. Elle avait une force d’expansion, de domination et de compétition. Des valeurs masculines, ou yang.

    Au niveau local, d'autres monnaies circulaient en parallèle pour permettre les échanges, certains territoires en comptaient même plusieurs qui cohabitaient. Frappées dans des matières non nobles, elles irriguaient la communauté locale et n'avaient pas vocation à être accumulées. L'argent était au contraire investi dans des projets de long terme. Bernard Lietaer qualifie ces monnaies de yin.

    Pour cet universitaire belge, la fin du système bimonétaire coïncide avec le refoulement de l’archétype féminin de "Déesse mère", qui symbolise l’abondance pour tous, au profit d’archétypes comme le guerrier ou le magicien. Cet effacement a laissé ressortir deux ombres, la cupidité et l’avidité, les deux biais du système financier actuel, qui sont renforcées par l’uniformisation de l'utilisation des monnaies yang comme monnaies d’échange tant au niveau local que lointain. Utiliser la même monnaie pour tous les échanges tend en effet à favoriser les grands groupes et les marchés financiers au détriment des petits acteurs.

    "La réflexion de Bernard Lietaer nous amène à comprendre le retour des monnaies locales aujourd’hui, analyse Étienne Hayem, fondateur du réseau Symba. Nous vivons un profond changement de paradigme dans notre société, avec un rééquilibrage entre les valeurs féminines et masculines. Il est donc logique de voir émerger des monnaies locales maintenant."

      Mais au fait, de quoi parle-t-on ?
    Pour présenter les monnaies locales, Nicolas Briet, chargé de communication de l’association La Gonette, la nouvelle monnaie locale lyonnaise, aime les comparer à un collier de perles. "Les perles, ce sont les acteurs locaux engagés ; le fil, la monnaie locale qui les lie entre eux et permet de faire quelque chose de joli et d’intégré." Un beau programme donc, pour une autre façon de penser l'argent et son usage.

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