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Par lavieenvert le 13 Juin 2020 à 08:20
2020 192 p. 18 €
Présentation du livre (par l'auteur)
La socioculture, comme son nom l’indique, c’est la culture du social, c’est-à-dire – pour commencer – la culture du collectif. La facilitation est un métier qui se développe ces derniers temps, et un ensemble de pratiques – parfois anciennes – qui se clarifie actuellement pour permettre des coopérations plus fluides entres les êtres humain-e-s.
Cette conscience croît et se partage : nos organisations sont de très complexes ensembles relationnels, qui ont leur vie propre. C’est un art subtil d’y contribuer au mieux. La notion de facilitation collective peut être lue de deux façons : soit comme l’ouvrage d’une (ou plusieurs) personne(s) au service d’un collectif, soit comme l’attention d’un collectif à se faciliter à lui-même sa propre vie.
L’intelligence collective est une immense aventure où l’humanité s’est engagée avec tout le Vivant. L’ouvrage que tu as entre les mains traite l’essentiel des questions liées à nos pratiques collectives, de l’engagement à la bienveillance, de la sociocratie aux cercles restauratifs,de la co-création consciente à l’autopsie institutionnelle. Le propos est émaillé de brèves histoires en exemples, koans ou expériences personnelles, pour ancrer théories et processus dans la pratique. Peu de « fiche-actions » et pas de longs témoignages ici en revanche (sinon le mien).
C’est écrit entre le « je » et le « nous ». Le style poético-analytique semblera à la fois un peu étrange et familier aussi bien aux universitaires qu’aux alchimistes « chercheur-euse-s en vie meilleure ». J’ai cherché à faciliter des lectures diagonales et intuitives, pour que nous soyons à la fois efficaces, inclusifVEs et radical·e·s. « Idéologiquement », Nama-s peut être proche d’un (p)anarchisme chrétien, avec une spiritualité ouverte à l’« uni-vers-Elle » et une vision politique nourrie surtout d’éducation populaire. Ils ne sont évidemment pas prosélytes, mais cherchent la sagesse et l’humilité avec ardeur parfois.
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Par lavieenvert le 8 Juin 2020 à 17:25
La viande d’origine végétale : une alternative souhaitable pour tous ?
Par Matthieu Ricard le 5 juin 2020
Le billet de blog s'appuie en grande partie sur l’article du journaliste rédacteur en chef de la rubrique "Environment" du journal The Guardian, Damian Carrington, publié le 12 juin 2019. (1)
La viande d’origine animale : un produit contraire au respect des animaux et catastrophique pour l’environnement
Le cabinet de prospective stratégique A.T. Kearney, localisé à Chicago, a récemment conclu dans une étude que 60% de la viande produite en 2040 sera issue de culture in vitro à partir de cellules souches, ou de substituts végétaux au goût et à la texture similaires à ceux de la viande traditionnelle. Dès lors, plus de la moitié de la viande ne sera plus issue d’animaux élevés pour être tués. Cette étude revient sur deux problématiques majeures qu’engendrent la production conventionnelle et la consommation de viande : elles sont contraires au respect des animaux et elles ont des impacts très lourds sur l’environnement. (2)
On estime à un peu plus de cent dix milliards le nombre d’homo sapiens qui ont existé sur Terre depuis l’apparition de notre espèce (3) (n’oublions pas qu’il y encore 10.000 ans nous n’étions qu’environ 5 millions d’humains sur la planète). Or c’est le nombre d’animaux terrestres et marins que nous tuons tous les deux mois, comme si de rien n’était. Alors que la science et le bon sens reconnaissent à la plupart des animaux une conscience, des émotions et le désir d’échapper à la souffrance et de rester en vie, la cohérence de notre éthique est sérieusement mise en question. Pouvons-nous continuer longtemps à nous arroger le droit du plus fort ou du plus "intelligent", pour instrumentaliser, faire souffrir et tuer sans merci autant d’êtres sensibles ?
Par ailleurs, il a été démontré à de nombreuses reprises que l’élevage constitue la deuxième plus importante cause d’émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique (15% du total). Selon Joseph Poore et Thomas Nemecek de l’université d’Oxford, l’empreinte carbone du bétail est très élevée puisque ce secteur génère 60% des émissions de gaz à effet de serre provenant de l’agriculture. Il présente de nombreux autres inconvénients que les scientifiques détaillent dans une étude publiée en 2018. (4) Ils montrent entre autres que le secteur de la viande traditionnelle engendre également une surconsommation d’eau douce, une pollution des rivières et des océans par accumulation excessive de nutriments (eutrophisation), et la destruction d’habitats d’espèces naturelles néfaste pour la biodiversité. Il explique qu’un "régime végétalien est probablement le moyen le plus efficace de réduire [notre] impact sur la Terre." Le rapport du GIEC des Nations Unies statue par ailleurs que si nous voulons limiter le réchauffement global à 2 degrés d’ici la fin du siècle (un objectif qui semble avoir malheureusement fort peu de chance d’être atteint), il faudrait, entre autres changements, que l’humanité réduise sa consommation de viande de 80%.
La culture de viande in vitro : une alternative prometteuse qui suscite un fort engouement
La culture de la viande non conventionnelle et l’utilisation de végétaux pour la production d’alternatives à la viande issue d’animaux présentent une meilleure efficience énergétique. En effet, les rendements énergétiques de la viande issue d’animaux sont très faibles: 83% des cultures sur la planète sont destinées à la production de viande bien que cette dernière ne génère que 18% des calories et 37% des protéines consommées par l’humanité (5). Aussi, seulement 15 % des calories initialement présentes dans les plantes sont réellement absorbées par les humains lorsqu’ils mangent de la viande traditionnelle. Alors que dans le cas de la viande de culture et des substituts végétaliens, environ les trois-quarts des calories générées initialement par les plantes arrivent jusqu’au consommateur final.
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Par lavieenvert le 8 Mai 2020 à 08:20
André Comte-Sponville: «Laissez-nous mourir comme nous voulons!» Ajouter l'article à vos favoris Retirer l'article de vos favoris Épidémie C’est une opinion qui contraste dans la symphonie actuelle autour du coronavirus et du confinement. André Comte-Sponville, philosophe français, déplore qu’on sacrifie les jeunes au détriment des personnes âgées, la liberté sur l’autel de la santé. Et il interroge notre rapport à la mort.
https://www.letemps.ch/societe/andre-comtesponville-laisseznous-mourir-voulons
André Comte-Sponville, philosophe français, le 17 mars 2019 à Paris. —
© JOEL SAGET / AFP
Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, dont:
-Petit Traité des grandes vertus (Seuil), ou
-Traité du désespoir et de la béatitude (PUF), le philosophe français jette un pavé dans la mare.
Le Temps: Pour la première fois dans l’Histoire, l’humanité se donne pour mission de sauver tout le monde. Une bonne nouvelle?
André Comte-Sponville: Je suis partagé. A première vue, c’est une réaction sympathique. Mais c’est aussi un projet parfaitement absurde. Si l’espérance de vie a crû considérablement, et c’est tant mieux, le taux individuel de mortalité, lui, n’a pas bougé depuis 200 000 ans. Il est toujours de un sur un, donc de 100%! Bref, j’ai deux nouvelles à vous annoncer, une bonne et une mauvaise. La mauvaise, c’est que nous allons tous mourir. La bonne, c’est que l’énorme majorité d’entre nous mourra d’autre chose que du Covid-19!
A 68 ans, vous devriez pourtant vous réjouir du principe de précaution!
Moi qui suis un anxieux, je n’ai pas peur de mourir de ce virus. Ça m’effraie beaucoup moins que la maladie d’Alzheimer! Et si je le contracte, j’ai encore 95% de chances d’en réchapper. Pourquoi aurais-je peur? Ce qui m’inquiète, ce n’est pas ma santé, c’est le sort des jeunes. Avec la récession économique qui découle du confinement, ce sont les jeunes qui vont payer le plus lourd tribut, que ce soit sous forme de chômage ou d’endettement. Sacrifier les jeunes à la santé des vieux, c’est une aberration. Cela me donne envie de pleurer.
Vous serez accusé de vouloir condamner des vies pour sauver l’économie!
A tort! La médecine coûte cher. Elle a donc besoin d’une économie prospère. Quand allons-nous sortir du confinement? Il faut bien sûr tenir compte des données médicales, mais aussi des données économiques, sociales, politiques, humaines! Augmenter les dépenses de santé? Très bien! Mais comment, si l’économie s’effondre? Croire que l’argent coulera à flots est une illusion. Ce sont nos enfants qui paieront la dette, pour une maladie dont il faut rappeler que l’âge moyen des décès qu’elle entraîne est de 81 ans. Traditionnellement, les parents se sacrifiaient pour leurs enfants. Nous sommes en train de faire l’inverse! Moralement, je ne trouve pas ça satisfaisant!
La surcharge des hôpitaux n’était-elle pas une raison suffisante pour confiner?
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Par lavieenvert le 6 Mai 2020 à 08:20
2019 61 p. 8 €
Liberté, égalité, fraternité… ces trois termes sont complémentaires, mais ils ne s’intègrent pas automatiquement les uns aux autres. On peut édicter des lois qui assurent la liberté ou qui imposent l’égalité, mais on ne peut imposer la fraternité par la loi, elle doit venir de nous. C’est au moment du plus grand besoin de fraternité humaine que partout se referment les cultures particulières. Or la reconnaissance de notre humanité commune et le respect de ses différences sont les bases sur lesquelles pourrait se développer la fraternité entre tous les humains face à notre destin commun dans une aventure commune.
Edgar Morin est sociologue et philosophe, directeur de recherches émérite au CNRS, président de l’Association pour la pensée complexe. Conscience de l’époque, lanceur d’alerte planétaire, il n’a de cesse d’attirer l’attention du siècle sur les dérives de la mondialisation et les perversions d’un système soumis au diktat de la croissance.
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Par lavieenvert le 5 Mai 2020 à 08:20
Ecocide planétaire : comment en est-on arrivé là et que faire pour s’en sortir?
https://mrmondialisation.org/ecocide-planetaire-comment-en-est-on-arrive-la-et-que-faire-pour-sen-sortir/ 14/03/2020
Dans un précédent édito intitulé « Nous vivons la première extermination de masse sous le joug du capitalisme productiviste », nous avons exposé que le chaos du système économique dominant est aujourd’hui le principal acteur de l’éradication exponentielle de la vie sur Terre. Cependant, des informations supplémentaires devraient être prises en compte pour mieux comprendre et espérer pouvoir résoudre la crise écologique et sociale planétaire que nous traversons et qui nous mène inéluctablement vers un effondrement systémique (à minima énergétique et matériel). Un brin d’histoire, de neurosciences, de psychologie et de mathématiques pour tenter d’éclairer une situation encore difficilement appréhendable. Une situation qui, synonyme d’avenir dystopique probable à échelle planétaire, nécessite aujourd’hui la mise en place de mesures concrètes marquées d’une participation citoyenne et collective en vue d’une décroissance globale. Edito.
Le capitalisme ne doit certainement pas être considéré comme la source unique du problème. Si l’on jette un œil à l’histoire de l’humanité, on peut voir que de nombreuses civilisations se sont construites puis, se sont effondrées, marquant au passage l’environnement de leur main avide et destructrice. La différence avec la situation actuelle réside dans l’ampleur du massacre. Pour mieux comprendre comment l’humanité en est arrivée là, il peut être intéressant de remonter dans le temps, jusque dans la Préhistoire. Les premières sociétés étaient alors formées de clans nomades dont les modes de vie reposaient sur la cueillette, la chasse et la pêche, les poussant à migrer vers les régions les plus adaptés à leur survie selon les saisons. La période du Néolithique a été marquée par la sédentarisation de l’homme et les débuts de l’agriculture, donnant naissance aux premières inégalités sociales – reposant sur des systèmes d’oppression – et à l’exploitation graduelle et grandissante des ressources de la planète. L’homme néolithique s’est ainsi installé de manière durable dans un milieu naturel qu’il s’est mis en tête de dominer et de modifier en y apposant son empreinte. Aurait-il ainsi rompu une symbiose essentielle, autant à son propre bien-être qu’à celui de l’équilibre son environnement ? Selon une étude publiée en 2015, les inégalités entre les femmes et les hommes seraient également apparues durant cette transition vers l’agriculture et le pastoralisme. D’après l’auteur de ces travaux, le fait que des ressources telles que les terres ou le bétail soient devenues des éléments clés du succès reproducteur a conduit a de profondes disparités de richesses.
Cependant, en dépit de la cupidité humaine, la nature a longtemps su conserver un certain équilibre. Mais aux alentours du milieu du XIXe siècle, la révolution industrielle a permis à l’humanité de faire peser une menace bien plus conséquente sur les équilibres écosystémiques et les divers cycles naturels, avec une nette aggravation dès la fin de la Seconde Guerre Mondiale, lors du boom économique planétaire et de la popularisation du capitalisme. Réchauffement climatique, perte de la biodiversité, déforestation, pollution… Des conséquences d’une industrialisation débridée – portée par la technoscience, soutenue par la mondialisation. Les découvertes scientifiques monumentales durant la révolution industrielle ont ainsi permis – car non maîtrisées et utilisées à mauvais escient – une accélération exponentielle de l’exploitation des ressources naturelles et de la destruction de l’environnement. Il semblerait malheureusement que « l’intelligence » de l’être humain n’ait que trop devancé sa conscience dont l’évolution n’a pas été suffisamment rapide pour empêcher le massacre. C’est ainsi que des moyens accrus ont été mis dans les mains de l’humanité avant que celle-ci ne soit devenue suffisamment sage pour ne pas les utiliser à des fins destructrices.
Crédit image : Hafiz Bastan
Pourquoi accélère-t-on le massacre ?
Mais pourquoi, en connaissant parfaitement les conséquences de cette accaparation délirante et se voulant infinie des ressources pourtant limitées de notre monde, la destruction se poursuit en toute légalité ? Bien que certains individus soient certainement plus responsables que d’autres, tant de personnes encore se complaisent dans leur confort actuel, le tout en déplorant les répercussions de ce même confort. Pourquoi est-ce l’impact économique du réchauffement climatique et la mise à mal de loisirs tels que le ski qui inquiètent aujourd’hui, plutôt que la disparition accélérée de la biodiversité et des écosystèmes pourtant essentiels à notre survie sur le long terme ? Comment peut-on à la fois s’attrister de la fonte des glaciers et sauter dans le premier avion pour aller découvrir l’Antarctique alors que le tourisme de masse constitue un des principaux contributeurs au réchauffement climatique ? Pourquoi tant de non-sens dans le comportement humain ?
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Par lavieenvert le 1 Mai 2020 à 08:20
2020 392 p. 23 € (LLL)
L’ampleur des bouleversements de l’Anthropocène est telle que les mots pour décrire les émotions n’existent pas toujours. Dans cet ouvrage, l’éminent scientifique Glenn Albrecht propose une vision du monde radicalement nouvelle pour sortir de la crise écologique. En créant le concept de Symbiocène qui se substitue à l’ère Anthropocène il nous faut inventer de nouveaux noms pour qu’advienne un nouveau monde. Un livre événement ! Glenn Albrecht a aussi inventé la « soliphilie », terme crée qui désigne la conversion du négatif en positif. Cette nouvelle ère des émotions positives, il l’a appelé le Symbiocène. « L’Anthropocène, c’est à dire l’âge de la domination des humains sur la Terre, elle ne fait pas que détruire la planète, elle détruit l’intégrité mentale et émotionnelle des êtres humains. Par contraste, le Symbiocène c’est l’idée que les êtres humains puissent se réintégrer dans le cycle de la vie. C’est la façon dont nous avons évoluer, celle dont on vivra dans le futur ».
Des nouveaux mots pour un nouveau monde. Glenn Albrecht est celui qui a créé il y a quelques années le nouveau concept de « solastalgie ». « C’est un mal du pays alors que l’on est chez soi, décrit l’auteur du livre. C’est votre environnement et votre habitat qui vous quitte d’une façon extrêmement déprimante. C’est l’expérience négative d’un changement de l’environnement. » Un sentiment de détresse, de dépossession, qu’il a lui-même éprouvé mais qui n’avait alors pas de nom.
Le mot, « solastalgie », s’est depuis diffusé très rapidement, y compris dans la communauté scientifique. Le GIEC, le groupe des experts du climat par exemple l’utilise à présent. Des universités ont intégré ce concept à leur programme. Dans son livre, Les émotions de la Terre, Glenn Albrecht explore toutes ses émotions, pas seulement les plus négatives, mais aussi celles qui nous rattachent à la Terre. « J’ai crée le terme « endémophilie », qui signifie l’amour particulier que porte les gens au lieu où ils vivent. J’ai crée le terme « eutierrie », qui signifie un bon sentiment de la Terre. On va au bord de la mer en Australie et la plage est couverte de sacs plastiques. C’est l’extinction de nos émotions. Et je veux les nommer, les faire revivre bien avant que ces sentiments ne disparaissent totalement. »
« Un livre d'une importance capitale » --Pablo ServigneGlenn Albrecht est philosophe de l'environnement. Il a été professeur à l'université de Murdoch, en Australie-Occidentale et est le spécialiste mondial de l'étude des émotions ressenties envers la Terre. Cet ouvrage est l'aboutissement d'une vie de recherche.
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Par lavieenvert le 27 Avril 2020 à 08:20
2018 224 p. 19,50 € (Seuil)
Plus des ¾ de notre empreinte écologique sont invisibles : la partie cachée de l’iceberg !
Découvrez l’impact environnemental qui se cache lorsque vous roulez en voiture – électrique ou non –, prenez l’avion ou les transports en commun ; mangez de la sauce tomate ou une belle tranche de bœuf ; quand vous portez un simple jean ou un tee-shirt, utilisez un ordinateur ou un téléphone portable ; quand vous prenez une douche ou montez l’un de vos meubles favoris, etc.
Un livre qui ouvre les yeux ! Richement illustré, il réunit infos, outils (à chacun de mesurer sa propre empreinte) et astuces. Babette Porcelijn nous guide joyeusement vers des choix plus responsables dans notre vie de tous les jours pour vivre d’un pas léger sur la Terre.Graphiste, auteur et conférencière, Babette Porcelijn a une passion : sauver l'environnement. Son but principal est de motiver les gens à faire la différence. Elle est particulièrement douée pour transmettre des informations complexes de manière simple. Elle a étudié le dessin industriel à Delft University of Technology et dirige son bureau de design à Amsterdam. Elle est mariée et a deux enfants.
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Par lavieenvert le 25 Avril 2020 à 08:20
2012 318 p. 31 € (l'Harmattan)
A travers un long cheminement historique l'auteur nous invite à comparer les crises du passé et celles que nous traversons, et nous en propose une interprétation originale : les bouleversements que nous vivons seraient comparables aux diverses périodes de rupture qui se sont produites tous les cinq siècles depuis le début de l'expansionnisme romain en Europe.Pierre Bezbakh est maître de conférences en Sciences économique à l'université Paris Dauphine, où il enseigne la macroéconomie et l'histoire économique. Il a publié divers ouvrages concernant l'une et l'autre de ces disciplines :-Les Europes d'avant l'Europe (Bordas, 1992),-Histoire économique du monde (Larousse, 2008),-Inflation et désinflation (Ed. La Découverte, dernière édition 2011),-Le petit Larousse de l'Histoire de France ; (dernière édition 2011), et codirigé le-Dictionnaire de l'Economie (Larousse, dernière édition 2011).
Il est chroniqueur au journal Le Monde depuis 2002.
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Par lavieenvert le 24 Avril 2020 à 08:20
2020 495 p. 22 € (Seuil)
" Nous avons écrit ce livre pour garder espoir. Pour parler de ce qui ne s'est pas bien passé, et raconter pourquoi, mais aussi de tout ce qui est allé dans le bon sens. "
Esther Duflo et Abhijit V. Banerjee
Face aux inégalités qui explosent, aux désastres politiques et aux catastrophes environnementales qui menacent de toutes parts, cet ouvrage montre que tout n'est pas perdu. Si des choix de politiques publiques nous ont menés où nous sommes, rien n'empêche d'en faire d'autres. À condition de dresser, d'abord, un constat honnête. Ces pages traquent les fausses évidences sur toutes les questions les plus pressantes : immigration, libre-échange, croissance, inégalités, changement climatique. Elles montrent où et quand les économistes ont échoué, aveuglés par l'idéologie.
Mais l'ouvrage ne fait pas que renverser les idées reçues. Il répond à l'urgence de temps troublés en offrant un panel d'alternatives aux politiques actuelles. Une bonne science économique peut faire beaucoup. Appuyée sur les dernières avancées de la recherche, sur des expériences et des données fiables, elle est un levier pour bâtir un monde plus juste et plus humain.
En cela, Économie utile pour des temps difficiles est aussi un appel à action.
Esther Duflo et Abhijit V. Banerjee ont reçu le prix Nobel d'économie en 2019. De réputation internationale, tous deux sont professeurs d'économie au MIT (Massachusetts Institute of Technology). Ils y ont cofondé et y co-dirigent le J-PAL, laboratoire d'action contre la pauvreté. Ils ont signé, en 2012,-Repenser la pauvreté (Seuil).
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Par lavieenvert le 15 Avril 2020 à 08:20
éd. R. Laffont, 2019, 270 pages.
Il y a 200 000 ans, depuis l'Afrique, l'humanité partait à la conquête du monde. Elle détenait une arme secrète : son cerveau. Une machine à penser, à tirer parti de son environnement, à se reproduire et à dominer.
Longtemps notre meilleur allié, notre cerveau risque aujourd'hui de causer notre perte. Car il existe un défaut de conception, un véritable bug, au coeur de cet organe extraordinaire : les neurones en charge d'assurer notre survie ne sont jamais rassasiés et réclament toujours plus de nourriture, de sexe et de pouvoir.
Ainsi, nous sommes 8 milliards d'êtres humains sur Terre à rechercher encore et toujours la croissance dans tous les domaines. Pour ce faire, notre espèce hyper-consommatrice surexploite la planète, modifie son écosystème... et se met gravement en péril.Pourquoi avons-nous besoin de toujours plus de biens ou de confort alors que nous voyons que la Terre est en train d’en mourir ? La réponse n’est pas psychologique mais bien biologique, nous explique le docteur en neurosciences Sébastien Bohler. Un petit organe du cerveau, le striatum, nous pousse à répondre sans limite à cinq besoins : manger, se reproduire, acquérir du pouvoir, étendre son territoire, s’imposer face à autrui. Lorsque l’être humain devait combattre la nature en petites tribus pour survivre, le striatum a été un atout précieux et a fait de nous peu à peu l’espèce dominante. Aujourd’hui, le striatum, niché au cœur de notre cerveau surperformant, nous mène à des excès, que nous ne sommes peut-être pas capables de contrôler.
Comment se fait-il que, ayant conscience de ce danger, nous ne parvenions pas à réagir ? Peut-on résoudre ce bug et redevenir maîtres de notre destin ? Oui, à condition d'analyser en chacun de nous et non plus seulement à l'échelon économique et politique ce mécanisme infernal qui pousse notre cerveau à en demander toujours plus.Sébastien Bohler, ancien élève de l'École polytechnique, spécialiste en neurobiologie moléculaire, s'est orienté vers le journalisme.
Directeur de la revue Cerveau & Psycho, il tient également une chronique dans l'émission " La Tête au carré " sur France Inter et dans " 28 minutes " sur Arte.
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Par lavieenvert le 13 Avril 2020 à 08:20
Dimanche 22 mars. Coline Serreau, réalisatrice de Trois hommes et un couffin, mais aussi de films visionnaires, écolos, humanistes et généreux comme La belle verte ou La crise.
LE MONDE QUI MARCHAIT SUR LA TÊTE EST EN TRAIN DE REMETTRE SES IDÉES A L’ENDROIT
par Coline Serreau
Le gouvernement gère l’épidémie comme il peut… mais les postures guerrières sont souvent inefficaces en face des forces de la nature. Les virus sont des êtres puissants, capables de modifier notre génome, traitons-les sinon avec respect, du moins avec modestie.
Apprenons à survivre parmi eux, à s’en protéger en faisant vivre l’espèce humaine dans des conditions sanitaires optimales qui renforcent son immunité et lui donnent le pouvoir d’affronter sans dommage les microbes et virus dont nous sommes de toute façon entourés massivement, car nous vivons dans la grande soupe cosmique où tout le monde doit avoir sa place. La guerre contre les virus sera toujours perdue, mais l’équilibre entre nos vies et la leur peut être gagné si nous renforçons notre système immunitaire par un mode de vie non mortifère.
Dans cette crise, ce qui est stupéfiant c’est la rapidité avec laquelle l’intelligence collective et populaire se manifeste.
En quelques jours, les français ont établi des rites de remerciement massivement suivis, un des plus beaux gestes politiques que la France ait connus et qui prolonge les grèves contre la réforme des retraites et l’action des gilets jaunes en criant haut et fort qui et quoi sont importants dans nos vies.
Dans notre pays, ceux qui assurent les fonctions essentielles, celles qui font tenir debout une société sont sous-payés, méprisés. Les aides-soignantes, les infirmières et infirmiers, les médecins qui travaillent dans les hôpitaux publics, le personnel des écoles, les instituteurs, les professeurs, les chercheurs, touchent des salaires de misère tandis que des jeunes crétins arrogants sont payés des millions d’euros par mois pour mettre un ballon dans un filet.
Dans notre monde le mot paysan est une insulte, mais des gens qui se nomment “exploitants agricoles” reçoivent des centaines de milliers d’euros pour faire mourir notre terre, nos corps et notre environnement tandis que l’industrie chimique prospère.
Et voilà que le petit virus remet les pendules à l’heure, voilà qu’aux fenêtres, un peuple confiné hurle son respect, son amour, sa reconnaissance pour les vrais soldats de notre époque, ceux qui sont prêts à donner leur vie pour sauver la nôtre alors que depuis des décennies les gouvernements successifs se sont acharnés à démanteler nos systèmes de santé et d’éducation, alors que les lobbies règnent en maîtres et arrosent les politiques avec le fric de la corruption.
Nous manquons d’argent pour équiper nos hôpitaux, mais bon sang, prenons l’argent où il se trouve, que les GAFA payent leurs impôts, qu’ils reversent à la société au minimum la moitié de leurs revenus. Car après tout, comment l’ont-ils gagné cet argent ? Ils l’ont gagné parce qu’il y a des peuples qui forment des nations, équipées de rues, d’autoroutes, de trains, d’égouts, d’électricité, d’eau courante, d’écoles, d’hôpitaux, de stades, et j’en passe, parce que la collectivité a payé tout cela de ses deniers, et c’est grâce à toutes ces infrastructures que ces entreprises peuvent faire des profits. Donc ils doivent payer leurs impôts et rendre aux peuples ce qui leur est dû.
Il faudra probablement aussi revoir la question de la dette qui nous ruine en enrichissant les marchés financiers. Au cours des siècles passés les rois de France ont très régulièrement décidé d’annuler la dette publique, de remettre les compteurs à zéro.
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Par lavieenvert le 12 Avril 2020 à 14:40
Une vieille légende hindoue raconte qu'il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci :
— Enterrons la divinité de l'homme dans la terre.Mais Brahma répondit :
— Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la trouvera.Alors les dieux répliquèrent :
— Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans.Mais Brahma répondit à nouveau :
— Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface.Alors les dieux mineurs conclurent :
— Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d'endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour.Alors Brahma dit :
— Voici ce que nous ferons de la divinité de l'homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher.Depuis ce temps-là, conclut la légende, l'homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui..
Publié par : anthony.doux@desmusiquespourguerir.com
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Par lavieenvert le 25 Mars 2020 à 08:20
Nasruddin et la peste.
« La peste était en route pour Bagdad quand elle a rencontré Nasruddin.
- Où vas tu? demanda Nasruddin.
La peste répondit:
- A Bagdad tuer dix mille personnes.
Plus tard, la peste croisa de nouveau Nasruddin.
Très en colère le mollah lui dit:
- Tu as menti. Tu as dit que tu tuerai dix milles personnes et tu en as tué cent mille.
Et la peste répondit:
- Je n’ai pas menti, j’en ai tué dix mille, les autres sont morts de peur »
Conte de la tradition soufi.Nous sommes dans une crise majeure, bien plus que sanitaire.
https://www.lessymboles.com/actualites-coronavirus-covid-19/
Une crise mondiale qui peut soit détruire soit faire muter. Plus rien ne sera pareil après, plus rien ne doit être pareils après.
Ce sont des tabous comme la mondialisation, l’économie de marché, les principes de gestion globaux de santé qui nous ont mis dedans. Nous payons aussi le prix de population à l’immunité faible et qui n’a plus l’habitude de se défendre seuls sans médicaments.
Mais il y a aussi d’autres aspects positifs comme la chute massive de la pollution, la survie surprenante du Pangolin. Essayons de voir un système mondial microbien qui se révolte. Ce système est là depuis bien avant nous, il nous a créé et nous régule. Et dans ce système les virus sont les microbes les plus spécifiques des mutations. Ce sont eux qui nous ont fait passer par une infection d’ovipare à mammifère. Que veulent t’ils faire aujourd’hui. Il n’y a pas une personne sur terre (je ne parle que des êtres humains, pas des spéculateurs boursiers) qui ne se soient dit ces derniers temps « non nous ne pouvons pas continuer comme cela, il va, il doit se passer quelque chose » et là nous y sommes.
La première réponse est que le coronavirus a arrêté l’économie mondiale folle (même si les chinois semblent repartis de plus belle). La seconde est qu’elle nous montre qu’avec des raisonnements basés sur la mondialisation et les économies à outrance nous allons dans le mur, non seulement humain, mais aussi économique face à une réelle crise.
J’implore qu’il y ait au moins plusieurs morts dans cette crise. La mondialisation d’abord, le système financier mondial spéculatifs ensuite et si Dieu pouvais mettre dans la charrette tous ceux qui le servent ça pourrait aider.
Et des renaissances, celle de la conscience de ce beau monde, de l’attention aux espèces animales et humaines menacées. Celle d’une vision de confiance en un être humain qui apprend à se défendre avec son corps et son système immunitaire. Le retour en avant d’une médecine d’humains que tant partout et parmi les soignants, demandent.
Covid 19 fait mieux que COP 21.
C’est terrible à dire mais toutes les recommandations, tous les engagements de la COP 21 n’ont rien fait concernant l’arrêt de cette folie du réchauffement climatique. Le Covid 19 est lui plus efficace. Il faut bien constater que face à nos gouvernants la peur est plus efficace que l’intelligence. Mais c’est surtout sur le marché que cela fonctionne.
Comme nous vous l’avons déjà dit la question est
« combien de vies le Covid 19 va sauver ».
Combien des 8,8 millions de morts annuel par la pollution vont être sauvés. 100, 200 milles. Un million. Avouez que les actuels 8000 décès par le Covid 19 dans le monde entiers sont peu à côté de ces vies qui vont être sauvées.
« le mal fait ce que le bien ne peut faire"
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Par lavieenvert le 19 Mars 2020 à 15:38
https://zintv.org/naomi-klein-comment-lelite-mondiale-va-tenter-dexploiter-la-pandemie/
Par Marie Solis Climaterra / VICE Traduction : ZIN TV
Le coronavirus est officiellement une pandémie mondiale qui a jusqu’à présent infecté dix fois plus de personnes que le SRAS en 2003. Aux États-Unis, des écoles, des universités, des musées et des théâtres ferment leurs portes, et bientôt, des villes entières en feront autant. Les experts avertissent que certaines personnes soupçonnés d’être atteintes du virus aux États-Unis poursuivent leur routine quotidienne, parce que leur emploi ne leur permet pas de prendre des congés payés en raison des défaillances systémiques du système de santé américain privatisé.
Naomi Klein est une journaliste, essayiste réalisatrice et altermondialiste canado-américaine ayant écrit de nombreux ouvrages de militantisme politique pointant les défaillances du capitalisme, du néolibéralisme et de la mondialisation. Elle a étudié à l’Université de Toronto et à la London School of Economics.
La plupart d’entre nous (N.T : pour les citoyens américains) ne savent pas exactement quoi faire ou qui écouter. Le président Donald Trump a contredit les recommandations des centres de contrôle et de prévention des maladies, et ces messages contradictoires ont réduit notre marge de manœuvre pour atténuer les dégâts causés par ce virus hautement contagieux.
Ce sont les conditions parfaites pour que les gouvernements et l’élite mondiale mettent en œuvre des programmes politiques qui, autrement, rencontreraient une grande opposition si nous n’étions pas tous aussi désorientés. Cette chaîne d’événements n’est pas exclusive à la crise déclenchée par le coronavirus ; c’est le projet que les politiciens et les gouvernements poursuivent depuis des décennies, connu sous le nom de “doctrine de choc”, un terme inventé par l’activiste et autrice Naomi Klein dans un livre du même nom en 2007.
L’histoire est une chronique des “chocs” — les chocs des guerres, des catastrophes naturelles et des crises économiques — et de leurs conséquences. Ces suites sont caractérisées par le “capitalisme catastrophe” — des “solutions” calculées et de libre marché aux crises qui exploitent et exacerbent les inégalités existantes.
Selon M. Klein, nous assistons déjà à un capitalisme catastrophique sur la scène nationale : en réponse au coronavirus, M. Trump a proposé un plan de relance de 700 milliards de dollars qui comprend des réductions des charges sociales (qui dévasteraient la sécurité sociale) et fournirait une aide aux industries en manque d’opportunités d’affaires à cause de la pandémie. “Ils ne le font pas parce qu’ils pensent que c’est le moyen le plus efficace de soulager la souffrance lors d’une pandémie ; ils ont ces idées maintenant qu’ils voient une opportunité de les mettre en œuvre”, a déclaré M. Klein.
VICE s’est entretenu avec Klein sur la façon dont le “choc” du coronavirus cède la place à la chaîne d’événements qu’elle a décrite il y a plus de dix ans dans La doctrine du choc.
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Par lavieenvert le 16 Mars 2020 à 08:20
2013 64 p. 6,20 €
Dans cet essai concis, brillant, et extrêmement polémique, Noam Chomsky, un des critiques les plus virulents du nouvel ordre mondial, montre comment, sous couvert de divers paravents (organisation mondiale du commerce, otan, etc.) le capitalisme, en particulier américain, est en train d imposer au monde une véritable tyrannie, qui non seulement empiète sur la souveraineté des Etats, mais sur celle des individus eux-mêmes.
En parallèle de sa carrière scientifique (il est linguiste et philosophe américain. Professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology) , Noam Chomsky (né en 1928 à Philadelphie) mène une intense activité militante depuis le milieu des années 1960 lorsqu'il prend publiquement position contre la guerre du Viêt Nam. Sympathisant du mouvement anarcho-syndicaliste et membre du syndicat IWW, il donne une multitude de conférences un peu partout dans le monde et publie de nombreux livres et articles dans lesquels il fait part de ses analyses historiques, sociales et politiques. Ses critiques portent tout particulièrement sur la politique étrangère des États-Unis et le fonctionnement des médias de masse.
En 1992, d'après l'Arts and Humanities Citation Index, Chomsky est plus souvent cité qu'aucun autre universitaire vivant pendant la période 1980–92. Il occupe la huitième position dans la liste des auteurs les plus cités. Il est considéré comme une figure intellectuelle majeure du monde contemporain, à la fois controversée et admirée
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Par lavieenvert le 12 Mars 2020 à 08:20
2020 147 p. 16 €
Sixième extinction », destruction du « tissu vivant de notre planète », de la « cathédrale du vivant » en référence au manque de mobilisation contrairement à l'incendie de Notre-Dame de Paris … Pour invoquer l'effondrement de la biodiversité, les mots sont forts. Pourtant, ils n'incitent manifestement pas à agir. En dépit des rapports toujours plus alarmants, la prise de conscience collective tarde à venir.
Et si nous n'agissions pas faute de comprendre ce qui est en jeu ? C'est du moins l'hypothèse d'Hervé Le Guyader, qui se méfie du fatalisme trop souvent associé au mot « biodiversité » pour lui privilégier une approche plus fine croisant la biologie, la génétique, l'étymologie, l'anthropologie, la neurophysiologie.
En débordant pour la première fois du seul cadre scientifique, il rend compte non seulement de la biodiversité, mais aussi de la dynamique propre à l'espèce humaine dans cette même biodiversité. Car aux origines de la crise actuelle, il identifie un problème majeur, ô combien d'actualité : l'écart qui s'est creusé entre notre pensée et le reste du vivant.
Sur un ton clair, riche, précis, actuel et en même temps synthétique, cet ouvrage de vulgarisation permet de mieux cerner et comprendre le terme très usité mais souvent galvaudé de "biodiversité."
Hervé Le Guyader est l'un des grands noms de la biologie actuelle. Professeur émérite de biologie évolutive à Sorbonne Université (Pierre-et-Marie-Curie), il a dirigé le laboratoire Systémique, adaptation et évolution et l'école doctorale Diversité du vivant.
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Par lavieenvert le 24 Février 2020 à 08:20
2018 272 p. 8,30 €
Change le monde: il en a besoin !
Successivement rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation, puis vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, Jean Ziegler n'a cessé de se battre contre la faim et la malnutrition, en faveur des déshérités, de la justice internationale et de la paix.
Ce sont ces luttes ponctuées de défaites mais aussi de victoires qu'il relate, au plus près du terrain, des manœuvres de coulisses et de l'action délétère des grandes sociétés capitalistes transnationales. Face au jeu sordide des puissants, l'auteur s'interroge : comment promouvoir en particulier l'utopie onusienne qui vise à réguler les conflits internationaux et assurer le minimum vital aux peuples du monde ?
C'est finalement un message d'espérance que délivre le combattant de toujours au terme d'un récit vibrant et engagé.
Jean Ziegler Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation de 2000 à 2008, il est vice-président du Comité consultatif du Conseil des Droits de l'homme.
Il a notamment publié-Les Nouveaux Maîtres du monde,
-L'Empire de la honte,
-La Haine de l'Occident,
-Destruction massive. Géopolitique de la faim et
-Le Capitalisme expliqué à ma petite-fille (en espérant qu'elle en verra la fin).
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Par lavieenvert le 6 Janvier 2020 à 08:20
La lettre confidentielle de
2020 pour Libre Consentement Éclairé
2020 s'annonce être une année de combat pour nos libertés fondamentales d'être humain.Libertés, au premier rang desquelles se trouve celle qui nous a été retirée par les politiciens et hauts fonctionnaires qui nous exploitent (et qui veulent nous maintenir à l’état d’esclaves de leurs castes) : celle de pouvoir acheter et planter dans nos jardins les graines de légumes bons pour notre santé.
Lorsqu’on ajoute à cela la meurtrière vaccination obligatoire et les attaques gouvernementales contre l’homéopathie, les huiles essentielles, la médecine et pharmacopée chinoises, on comprend qu’il y a bel est et bien un plan coordonné, une conspiration, contre nos droits fondamentaux d’être humain à pouvoir choisir notre alimentation et la manière dont nous voulons nous soigner et, à pouvoir refuser toute vaccination !
Conspiration, le mot dont nous devrions avoir peur.
Comme si les conspirations ne pouvaient exister que dans le cerveau de gens malades. Comme si « conspirer » n’était pas la principale activité des États, comme Wikileaks le démontre régulièrement (une pensée à ce sujet pour Julien Assange, qui meurt en prison pour avoir dénoncé ces conspirations).
Eh bien c’est raté, n’en déplaise aux Goebbels de l’information continue et des journaux subventionnés (alors qu’ils appartiennent à des milliardaires), qui nous matraquent à longueur de journée et de lignes, la bonne parole de leurs maîtres, ce mot ne nous fait pas peur !
Nous l’affirmons haut et fort : il y a une ou plusieurs conspirations contre nos libertés fondamentales d’être humain et notre santé !
« Cela fait 40 qu’on bouffe de la merde »
C’est ce qu’a lancé un jour un gilet jaune sur un plateau télé, il n’avait pas tort, car les maîtres des Goebbels de « l’information » à la française, ne se contentent pas de nous imposer la vaccination obligatoire, ils contrôlent également notre alimentation.
Eux, ils se gavent de homards, des vins les plus fins et des meilleures viandes
Avec nos impôts, ils se gavent de homards, des vins les plus fins, des meilleures viandes et légumes bios, pendant qu’ils nous interdisent d’avoir une alimentation digne de ce nom, une alimentation qui soit favorable à notre santé.
Nous tombons malades, car on « bouffe de la merde » depuis 40 ans, et beaucoup d’entre nous n’ont pas le choix.
Comment voulez-vous que les 5 754 000 retraités du privé qui vivent avec moins de 1 000 € ou les 8 820 000 qui vivent avec moins de 1500 € par mois après avoir bossé dur pendant 40 ans se nourrissent correctement ?
Et surtout, qu’ils ne puissent pas acheter de graines bio d’aliments sains pour cultiver leurs jardins, c’est interdit ! L’élite de hauts fonctionnaires et de politiciens qui vivent à nos crochets ne le veut pas !
À ce sujet, il faut regarder le coup de gueule d’un des plus grands chefs français, Olivier Roellinger de Cancale : « Olivier Roellinger et le Catalogue ».
Il n’y pas que les légumes, pour se gaver un peu plus, ils s’attaquent également à notre eau !
Nous spolier et nous ruiner, c’est la seule manière qu’ils ont trouvé pour se gaver à nos frais.
Ainsi, sur ordre de la préfecture, le mètre cube d’eau risque de passer, sans aucune raison autre qu’ils se gavent un peu plus, de 1,40 € à 2,74 € dans la commune de Saint-Vincent-de-Durfort en Ardèche.
Lire à ce sujet : « France Bleu et l’eau de Saint-Vincent-de-Dufort »
Nestlé a mis main basse sur l’eau potable gratuite
Cela rapporte des milliards à ses actionnaires, mais bientôt boire un verre d’eau pure coûtera une petite fortune comme dans certains pays d’Asie où ceux qui vendent l’eau pure en bouteilles polluent les sols et les nappes phréatiques.
Une vidéo à regarder sur ce sujet : « Fini l’eau gratuite avec Nestlé »
Il faut les arrêter !
Bonne et heureuse année à toutes et tous.
Libre Consentement Éclairé
À lire ou relire :
Comment l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a organisé le premier braquage des contribuables de 192 États
Par Pierre Lefevre, Libre Consentement Éclairé
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Par lavieenvert le 7 Octobre 2019 à 08:19
2019 112 p. 11,80 €
Nous vivons un temps de passions tristes. Ce moment s'explique par le creusement des inégalités, mais surtout par la transformation de leur nature. La souffrance sociale n'est plus vécue comme une épreuve appelant des luttes collectives, mais comme une série d'injustices personnelles, discriminations, expériences du mépris, mises en cause de la valeur de soi.
Ne pouvant désigner les adversaires à combattre, les individus sont emportés par un ressentiment dont se nourrissent les populismes de tous bords. Le régime des inégalités multiples engendre une société de la colère. Nous y sommes.
Il faut la comprendre, pour être capables de résister aux vertiges de l'indignation.
François Dubet est professeur de sociologie émérite à l'université de Bordeaux II, directeur d'études à l'EHESS. Il a notamment publié, au Seuil :- Les Places et les Chances (2010) et
-La Préférence pour l'inégalité (2014).
Traduit dans le monde entier, il est considéré comme l'un des plus grands sociologues français.
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Par lavieenvert le 29 Septembre 2019 à 08:19
2018 174 p. 14 €
Oui, nous pouvons vivre mieux – tous ! Voilà un propos à contre-courant du discours ambiant quand il est question de santé ou de protection sociale. Les inégalités sociales et territoriales se creusent, le défi cit de l'Assurance maladie persiste, le modèle de solidarité collective hérité de 1945 s'essouffle... Tout cela est vrai. Devons-nous pour autant nous résoudre à voir s'installer un système de protection à deux vitesses ?
Non, affirment ici deux acteurs engagés : un militant mutualiste de longue date et un chercheur spécialiste de la question sociale, qui défendent une approche non lucrative de la santé – la santé envisagée dans une acception large, car on ne saurait être bien dans son corps et dans sa vie sans un logement digne, un revenu décent, un égal accès à l'éducation et aux loisirs...
Leur constat : face aux transformations de la société (carrières discontinues, vieillissement de la population, explosion des maladies chroniques, etc.), l'État ne peut plus tout. Leur solution : constituer un " pôle des solidarités actives ". Une alliance pour et par l'action des structures historiques de l'économie sociale et solidaire et de nouvelles entités tournées vers l'intérêt général.
Nourrissant leur échange de nombreux exemples et de propositions (une politique de santé réorientée vers la prévention, un socle de droits universels garanti, une reconnaissance européenne des modèles alternatifs, etc.), les auteurs dessinent une société plus juste et désirable. Une société d'égalité possible.Stéphane Junique est président d'Harmonie Mutuelle et de VYV Care, vice-président du groupe VYV et vice-président de la Fédération nationale de la Mutualité française.
Timothée Duverger est maître de conférences associé à Sciences Po-Bordeaux et chercheur associé au Centre Émile-Durkheim, auteur notamment de L'Économie sociale et solidaire. Une histoire de la société civile en France et en Europe de 1968 à nos jours (Le Bord de l'eau, 2016).
Entretiens réalisés par Jean Chezaubernard, rédacteur en chef d' Essentiel Santé Magazine
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Par lavieenvert le 11 Septembre 2019 à 08:19
2006 124 p. 8 € (Poche)
De modernité à gouvernance en passant par transparence, réforme, crise, croissance ou diversité : la Lingua Quintae Respublicae (LQR) travaille chaque jour dans les journaux, les supermarchés, les transports en commun, les " 20 heures " des grandes chaînes, à la domestication des esprits. Comme par imprégnation lente, la langue du néolibéralisme s'installe : plus elle est parlée, et plus ce qu'elle promeut se produit dans la réalité. Créée et diffusée par les publicitaires et les économistes, reprise par les politiciens, la LQR est devenue l'une des armes les plus efficaces du maintien de l'ordre.
Ce livre décode les tours et les détours de cette langue omniprésente, décrypte ses euphémismes, ses façons d'essorer les mots jusqu'à ce qu'ils en perdent leur sens, son exploitation des " valeurs universelles " et de la " lutte antiterroriste ". Désormais, il n'y a plus de pauvres mais des gens de condition modeste, plus d'exploités mais des exclus, plus de classes mais des couches sociales. C'est ainsi que la LQR substitue aux mots de l'émancipation et de la subversion ceux de la conformité et de la soumission.Éric Hazan est un écrivain, éditeur et médecin.
Il est né d'une mère apatride née en Palestine et d'un père juif originaire d’Égypte. Son père, l'éditeur Fernand Hazan, est le fils d’Émile Hazan, qui avait fondé sa maison d'édition en 1927 à Paris.
Très tôt engagé politiquement, il s'engage aux côtés du FLN durant la guerre d'Algérie. En 1975, devenu chirurgien cardiovasculaire, et membre fondateur de l’Association médicale franco-palestinienne, il se rend au Liban alors en pleine guerre, pour servir de médecin à cette armée que l’on appelait à l’époque les "Palestino-progressistes".
À la quarantaine, il devient éditeur. Il préside à la destinée des éditions d’art fondées par son père mais qu’il abandonne quatorze ans plus tard, en 1992, après le rachat par le groupe Hachette et la prépondérance de la logique comptable.
En 1998, il fonde les éditions La Fabrique pour lutter contre la concentration de l'édition, puis se tourne vers l'écriture. Il a également été traducteur (notamment des œuvres d'Edward Said).
Il est notamment l’auteur de:-"Chronique de la guerre civile" (La fabrique, 2004),
-"Changement de propriétaire, la guerre civile continue" (Seuil, 2007),
-"L'Invention de Paris" (Seuil, 2002),
-"Une histoire de la Révolution française" (2012),
-"Une traversée de Paris" (2016).
Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.Source : wikipedia
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Par lavieenvert le 13 Août 2019 à 08:19
Ses paroles pleines de bon sens font du bien, la planète est en danger mais l’académicien garde espoir, les jeunes ont plus conscience que nos générations du danger qui guette, c’est d’eux que viendront les solutions.
Interview sur Le Parisien à lire absolument
http://foodandsens.com/non-classe/michel-serre-ce-sont-les-systemes-economiques-qui-detruisent-la-planete/
LE PARISIEN WEEK-END. Pionnier de l’écologie, l’académicien plaide en faveur d’un cadre juridique pour protéger l’environnement. Un projet exposé en 1990 dans son essai « Le Contrat naturel », aujourd’hui réédité. Il y a urgence.
Dans le petit jardin de la maison de Michel Serres, à Vincennes, le marronnier est malade. « Depuis trois ans, il ne donne plus de marrons, ni de fleurs », regrette l’historien des sciences et académicien de 88 ans. « Il n’y a plus de merles, de mésanges, ni de moineaux non plus », ajoute cet intellectuel pionnier de l’écologie, qui faisait paraître, il y a vingt-huit ans, Le Contrat Naturel, un plaidoyer pour doter la nature de droits. Alors que paraît une nouvelle édition de cet essai, l’auteur de Petite Poucette renouvelle son appel à agir pour la planète. Avant qu’il ne soit vraiment trop tard.
Dans la préface de votre ouvrage, vous affirmez que, si nous ne changeons pas nos coutumes, notre économie et notre politique, le monde court au désastre. Est-ce inévitable ?
MICHEL SERRES. Je ne suis pas catastrophiste. Les gens le sont volontiers aujourd’hui, influencés par les médias qui n’annoncent que des attentats, des accidents, alors que la violence ne cesse de baisser. Mais le problème de la planète est toutefois très sérieux. La communauté scientifique tire la sonnette d’alarme depuis trente ans déjà. Mais plus personne ne l’écoute.
A la fin des années 1990, il y avait un trou dans la couche d’ozone dû à l’utilisation de certains produits. Dès que l’on a arrêté de les utiliser, le trou s’est comblé. Par conséquent, on peut agir sur le monde, il n’y a pas de doute. Les scientifiques proposent des solutions. Mais ils sont un peu désarçonnés face à la société telle qu’elle est.
Je vais vous dire, rien n’est plus léger que le vrai. Rien n’est plus inefficace que la vérité. La vérité pèse très peu par rapport au mensonge, la fausseté, l’émotivité, à tout ce que nous entendons. Si quelqu’un se lève et dit la vérité, personne ne le croit. La vérité est très légère. Très légère.
Comment expliquez-vous cette indifférence ?
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Par lavieenvert le 11 Août 2019 à 08:19
2017 128 p. 10 €
Méconnu du grand public et inclassable pour les spécialistes, Albert Hirschman a notamment introduit l'idée de " croissance déséquilibrée " en économie. Axées sur les notions de développement et d'émergence, ses analyses portant sur l'action collective ont également de remarquables répercussions en sociologie et en sciences politiques. Ce livre est une invitation à découvrir ou à relire ce grand auteur, une référence majeure pour quiconque croit en l'unité des sciences sociales.Albert Otto Hirschman (1915-2012) s'est distingué par ses recherches en sciences sociales au sens large, à la croisée de l'économie, de la sociologie, de la science politique, de l'histoire et de la philosophie. Ses livres sont presque tous devenus des classiques : Défection et prise de parole, Les Passions et les intérêts, Bonheur privé, action publique, Deux Siècles de rhétorique réactionnaire. Cette partie de son œuvre, la plus reconnue, ne doit pas masquer son apport à l'économie du développement.
Hirschman a choisi de mettre l'accent, en la valorisant, sur l'étonnante capacité d'adaptation des collectivités humaines. Son œuvre le rattache à la tradition qui, dans les sciences sociales, se préoccupe moins de la rationalité ou de l'irrationalité des conduites humaines que de leur part de créativité.
Ce livre est une invitation à découvrir ou à relire ce grand auteur, dont l'engagement personnel fut exemplaire. Une référence majeure pour quiconque croit en la fécondité des sciences sociales lorsqu'elles s'affranchissent des frontières disciplinaires.Cyrille Ferraton est maître de conférences à l'université Paul-Valéry Montpellier 3 (ARTDev – UMR 5281). Il a publié Associations et coopératives. Une autre histoire économique (Érès, 2007) et La Propriété (Larousse, 2009).
Ludovic Frobert est directeur de recherche au CNRS (Maison française d'Oxford). Il a récemment publié Le Solitaire du ravin. Pierre Charnier (1795-1857), prud'homme tisseur et canut (ENS éditions, 2014) et codirigé le volume Quand les socialistes inventaient l'avenir (1825-1852) (La Découverte, 2015).
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Par lavieenvert le 3 Août 2019 à 08:19
Albert Hirschman, penseur iconoclaste du capitalisme
29/07/2019https://www.alternatives-economiques.fr//albert-hirschman-penseur-iconoclaste-capitalisme/Homme engagé, Albert Hirschman a laissé sa marque sur les théories du développement et sur l'étude de la société capitaliste. Rejetant les interprétations économiques monocausales, il puise dans diverses sciences sociales pour expliquer les transformations du monde.
Très jeune, Albert Hirschman a commencé à s’abreuver à plusieurs cultures. Il s’est aussi lancé tôt dans l’action politique et, en particulier, dans la lutte contre le fascisme et le nazisme qu’il a menée, en citoyen cosmopolite, sous plusieurs drapeaux. A 16 ans, il adhère aux Jeunesses socialistes du Parti social-démocrate (SPD) allemand et échange quelques coups de poing avec des bandes de nazis. Se situant à l’aile gauche du mouvement, lecteur assidu de Marx et de ses disciples, fréquentant les communistes, le jeune Hirschman décide toutefois de ne pas suivre les dissidents radicaux du SPD qui fondent en 1931 le Parti socialiste ouvrier. Il écrira beaucoup plus tard : " C’était la première fois (...) où il m’a fallu choisir entre la défection ou l’expression de la dissension, la critique de l’intérieur " (La morale secrète de l’économiste, page 20).
Un homme engagé
En 1933, après la prise du pouvoir par Hitler et l’interdiction des partis, Albert Hirschman décide de s’installer en France. Il se rend en Espagne, en 1936, pour participer à la lutte contre le soulèvement franquiste. Etudiant en Italie entre 1936 et 1938, il est engagé dans l’opposition clandestine au fascisme de Mussolini. Il doit quitter le pays à la suite de l’adoption des lois raciales par lesquelles il était visé en tant que juif.
A lire Alternatives Economiques n°392 - 07/2018Au début de la Seconde Guerre mondiale, on le retrouve dans un groupe de volontaires allemands et italiens de l’armée française
Au début de la Seconde Guerre mondiale, on le retrouve dans un groupe de volontaires allemands et italiens de l’armée française. Après la signature de l’armistice et l’engagement pris par le gouvernement de Vichy de livrer les citoyens étrangers réclamés par l’Allemagne, il participe à la mise sur pied et aux activités d’un groupe qui se donne pour mission d’organiser l’émigration clandestine des individus menacés. Parmi les 2 000 personnes ainsi protégées de la répression nazie, on compte Hannah Arendt et son mari Heinrich Blücher, qui était un ami de Hirschman. Soupçonné par les autorités françaises, Hirschman se rend aux Etats-Unis en décembre 1940. Il revient en Afrique du Nord et en Italie après 1943, cette fois comme combattant de l’armée américaine.
Développement et dépendance
On ne s’étonnera pas que, pour Albert Hirschman, l’économique et le politique soient étroitement reliés et que, dans la vie sociale, les conflits, rapports de force et effets de domination jouent un rôle déterminant. Son premier livre, écrit en 1942, National Power and the Structure of Foreign Trade, issu d’une réflexion sur l’Allemagne nazie, est une analyse des aspects politiques du commerce international et traite de l’utilisation des relations économiques internationales comme instrument de pouvoir. Dès ce premier travail et tout au long de sa carrière, considérations économiques, politiques, sociologiques, historiques, philosophiques, psychologiques et histoire des idées sont mises à contribution par un auteur dont l’érudition est impressionnante. Hirschman rejette ce qu’il appelle les interprétations économiques monocausales des phénomènes sociaux, et en particulier du développement.
Aux thèses néoclassiques fondées sur la rationalité, la croissance équilibrée et l’industrialisation harmonieuse, Hirschman oppose la croissance déséquilibrée, source de tensions
Avec Stratégie du développement économique (1958), rédigé pendant son séjour en Colombie, et plusieurs publications ultérieures, Hirschman s’impose comme l’un des contributeurs majeurs dans les débats sur le développement et la dépendance, dont l’idée était déjà présente dans son livre de 1945. Aux thèses néoclassiques fondées sur la rationalité, la croissance équilibrée et l’industrialisation harmonieuse, il oppose la croissance déséquilibrée, source de tensions. Insistant sur le rôle de l’apprentissage cumulatif, Albert Hirschman crée les concepts de liaisons en amont et en aval (backward and forward linkages) pour décrire les effets d’entraînement que peut exercer une industrie sur celles qui lui fournissent ses inputs ou celles qui fabriquent les outputs auxquelles elle contribue. Face aux politiques de développement, Hirschman a une vision pragmatique qu’il qualifie de " possibiliste " : " J’ai toujours eu une certaine aversion pour les principes généraux et les solutions abstraites. Je crois indispensable d’"examiner le patient" avant de déterminer ce qu’il a " (La morale secrète de l’économiste, page 81).
Nature et mutations de la société capitaliste
A partir des années 70, les réflexions de Hirschman débordent le champ du développement, auquel il continue toutefois à contribuer, et prennent une ampleur considérable en s’attaquant à plusieurs volets de l’évolution du capitalisme. Sa critique des limites d’une analyse économique étriquée, fondée sur la rationalité de l’homo oeconomicus, se radicalise et s’approfondit.
Zoom Albert Hirschman : repères biographiques : 1915 : naissance à Berlin le 7 avril.
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Par lavieenvert le 28 Juillet 2019 à 08:19
Ce qu’il s’est vraiment passé à Bretton Woods
12/07/2019 Alternatives EconomiquesIl y a 75 ans, les accords de Bretton Woods, en 1944, ne sont pas nés d'un superbe exercice de coopération internationale. Ils sont le résultat de deux ans de négociations et de batailles acharnées entre les Etats-Unis et l'Angleterre, pour la domination de l'économie mondiale.
Une légende court dans les amphis et les manuels d’économie : il y a tout juste soixante ans, 44 pays se sont réunis à Bretton Woods, aux Etats-Unis, pour réguler la finance mondiale. Un superbe exercice de coopération internationale, un moment mythique, qui créait le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Et dont il nous faudrait retrouver l’esprit afin de réaliser un " nouveau Bretton Woods " pour répondre aux désordres actuels de la mondialisation financière.
En fait, il ne s’est jamais rien passé de tel. La conférence de Bretton Woods n’était que l’aboutissement de négociations acharnées, menées depuis 1942, par seulement deux pays, les Etats-Unis et l’Angleterre. Ses résultats sont le fruit des batailles, grandes et mesquines, que se sont livrées ces deux super puissances pour la domination de l’économie mondiale. Retour sur ce qui s’est vraiment passé à Bretton Woods.
Tout a commencé avec la nécessité pour l’Angleterre de résoudre un problème concret : comment financer l’effort de guerre ? Dès la fin de 1940, les réserves internationales du pays ont été divisées par cinq et ne représentent plus que 40 % de sa dette extérieure. L’Angleterre a désespérément besoin d’argent. Un seul pays est capable de lui en prêter : les Etats-Unis. Mais, en 1933, les Anglais ont arrêté de rembourser les prêts que leur ont faits les Etats-Unis pour financer la Première Guerre mondiale. De leur côté, depuis la crise de 1929, les entreprises américaines sont victimes d’une conjoncture dégradée. Elles aimeraient pouvoir accroître leurs exportations et se heurtent aux règles protectionnistes de l’empire britannique.
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Par lavieenvert le 14 Juillet 2019 à 08:19
2019 246 p. 20 €
Le livre testament de Zygmunt Bauman, l'un des plus penseurs les plus importants de notre modernité. Une alerte nécessaire sur la tentative de repli et d'idéalisation du passé qui caractérise notre époque. À la mort de Zygmunt Bauman, en janvier 2017, Roger Pol- Droit soulignait dans le Monde que le lire, c'est toujours " rencontrer une éthique contemporaine sans dogme ni concession ". Philosophe et sociologue aussi érudit qu'inclassable, né en Pologne mais ayant vécu l'essentiel de son existence en Grande-Bretagne, cet intellectuel européen par excellence éclaire notre temps à l'instar d'un Norbert Elias ou d'un Georg Simmel. Rétrotopie, publié à titre posthume quelques mois après sa disparition, peut être considéré comme une manière de testament – et comme une mise en garde de poids.
C'est que Bauman, avant de disparaître, constatait partout un refus général de se confronter véritablement aux grands défis de ce xxie siècle naissant – et, notamment, aux questions soulevées par des flux migratoires. Partout, on observe l'avènement d'une forme d'aspiration rétrograde, la volonté d'en revenir à un passé plus ou moins mythifié : soit le meilleur moyen d'éluder les questions les plus brûlantes tout en entamant un processus de régression possiblement catastrophique. " Le défi de la modernité, nous rappelle Bauman, est de vivre sans illusion et sans être désillusionné. "
Il reste à relever et ce livre nous y aide puissamment.
LA PRESSE EN PARLE
" Avec Retrotopia que Bauman écrivit juste avant de mourir à l'âge de 91 ans, cette grande voix alerte une nouvelle fois sur les mécanismes et les dangers des replis identitaires, rappelle que le sort funeste des migrants est scellé au nôtre, et invite à dépasser la peur pour créer d'urgence de nouvelles utopies. " L'Obs
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Par lavieenvert le 19 Juin 2019 à 08:19
2019 101 p. 10 € Libertalia en Poche
« Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim. Elle est en train de s’effondrer sous son propre poids. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les conteneurs chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité. Le système productiviste à exploiter main-d’œuvre humaine et écosystèmes dans le même mouvement ravageur. Comment diable nous est venue l’idée d’aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D’assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? De couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »
Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne, la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant le navigateur Bernard Moitessier, les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary. Elle propose un choix radical : refuser de parvenir et instaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.
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Par lavieenvert le 15 Juin 2019 à 08:19
2019 256 p. 15 € (Flammarion)
« Mais bon sang, comment vais-je m'en sortir de cette tâche insensée ? De cette idée de m'entretenir avec vous de l'avenir du monde vivant ? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier. Il y a dix ans, j'avais publié un très court texte sur l'écologie. Et quand on m'a prévenue qu'il serait lu à l'inauguration de la COP 24, c'est alors que j'ai conçu un projet de la même eau, un peu plus long, sur l'avenir de la Terre, du monde vivant, de l'Humanité. Rien que ça.»Fred Vargas est l'auteur de nombreux romans policiers, qui sont publiés dans vingt-deux pays. Elle est également docteur en archéozoologie et a exercé longtemps comme chercheur au CNRS. Ce livre, qui explore l'avenir de la planète et du monde vivant, souhaite mettre fin à la « désinformation dont nous sommes victimes » et enrayer le processus actuel.
Intervieuw:
L'auteur Fred Vargas range ses polars pour s'attaquer au péril climatique et à la pollution. Elle publie L'humanité en péril, virons de bord (Flammarion), dans lequel elle a pour ambition d'informer la population du danger qui la guette. Fred Vargas explique qu'à 1,5 degré de plus de réchauffement climatique, la moitié de l'humanité mourra. Elle affirme aussi que lors de la COP 24, les dirigeants politiques ont sciemment décidé de sacrifier un quart de plus de la population mondiale en s'autorisant à aller jusqu'à +2 degré
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Par lavieenvert le 8 Juin 2019 à 15:09
2017 128 p. 9 €
" Nous devons reprendre l'ouvrage. Nous, la Gauche.
En renouant avec notre identité : refaire de la justice sociale la colonne vertébrale des politiques publiques ; reprendre en charge la question démocratique ; penser la culture ; retisser les liens de solidarité internationale avec les travailleurs, les déshérités, les femmes opprimées, les enfants exploités, les croyants et les incroyants persécutés, les victimes des traites, des guerres, des misères, des catastrophes.
Et assumer tout cela tête haute. " Ch. T.
Dans une langue éblouissante, Christiane Taubira s'indigne des inégalités et des violences sur notre planète, s'attaque aux idées dangereuses des extrêmes, critique l'invocation permanente du concept de crise qui assoit la domination des puissants, identifie les règles de vie commune
dans une société laïque, redonne leur sens aux mots si souvent dévoyés aujourd'hui, trace les axes d'un combat urgent.
Un livre lucide et engagé, un livre d'espoir porté par le souffle d'une citoyenne de la Terre qui ne peut vivre sans exaltation ni s'accommoder du monde tel qu'il lui est donné.Ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Christiane Taubira est l'auteure de plusieurs livres, dont
-L'esclavage raconté à ma fille et
-Murmures à la jeunesse.
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Par lavieenvert le 5 Juin 2019 à 08:19
2017 15 €
Dans un soucis de simplification, l'agriculture est considérée comme "conventionnelle" ou "biologique", la première forme étant délétère et l'autre louable. Si cette dichotomie a un certain sens, l'agriculture adopte de multiples formes : raisonnée, écologique, diversifiée, intensive, extensive, biodynamique... Des termes peu évidents, qui sont ici expliqués de manière vulgarisée afin d'apporter aux lecteurs des informations fiables sur les mutations de l'agriculture avec leurs conséquences.
L'agriculture d'aujourd'hui permet-elle encore de remplir les fonctions de production d'aliments sains et de qualité ? Ou faut-il privilégier des systèmes alternatifs tels que les circuits courts et l'agriculture biologique ? Quel avenir pour l'agriculture locale ? Vers quoi se dirige-t-on à l'échelle mondiale ? Les OGM ont-ils encore un rôle à jouer pour pouvoir faire face aux défis qui nous attendent ? Nos méthodes d'élevage sont-elles durables ? Comment gérer la problématique d'émission de gaz à effet de serre ?
Autant de questions qui trouvent dans cet ouvrage des éléments de réponses qui se veulent objectifs.
Un très bon moyen d'appréhender la complexité de ce sujet crucial pour l'avenir de nos civilisations et pour la bonne santé de notre support de vie.
Ce premier ouvrage rédigé par des scientifiques œuvrant principalement dans le domaine de l'alimentation et de l'environnement a pour objectif d'apporter aux lecteurs des informations fiables, basées sur l'évidence scientifique, afin de les aider à trouver des réponses à des questions importantes qu'ils peuvent se poser.
Dans un monde où il est de plus en plus difficile de trouver des informations correctes, non déformées par les nombreux groupes de pression qui chacun défendent leurs propres intérêts, il est bon de pouvoir prendre un peu de recul et entamer une réflexion en profondeur sur certains de ces grands problèmes ou enjeux de société.
« AgricultureS & Enjeux de société » constitue le premier tome de la collection « Le trèfle à quatre feuilles ». Il sera suivi par trois autres ouvrages, portant sur des thématiques complémentaires que sont l'Alimentation, l'Environnement et la Santé. à l'image du trèfle à quatre feuilles, porte-bonheur et symbole de bonne fortune, la collection comprend donc quatre tomes, correspondant aux quatre folioles de notre talisman. Chacun d'entre eux a son importance et converge vers un objectif ultime : le bien-être de l'être humain vivant dans un environnement sain et se nourrissant de produits de qualité.
Dr Leo Goeyens détient un doctorat en sciences chimiques de la Vrije Universiteit Brussel. Il enseigna à la VUB et la KUL. Il gère actuellement l'entreprise Life and Chemistry Office (http://lc-office.be/).
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