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  • Vous alimentez les CELLULES CANCÉREUSES en mangeant ceci.

    Sante Nature Innovation <santenutrition@sante-nature-innovation.fr>

     

       Chère lectrice, cher lecteur, 

       C’est l’ingrédient qui vous mènera le plus sûrement au cancer, d’après une très sérieuse étude menée pendant plus de 5 ans sur 105 000 personnes [1]. 

    Vous en mangez tous les jours, probablement à tous les repas. 
    Les cellules cancéreuses en raffolent ! Il agit comme un carburant qui les nourrit et les aide à se multiplier. 
    Les chercheurs sont en mesure de dire aujourd’hui qu’il est aussi dangereux que la cigarette, et qu’il augmente le risque de cancer du poumon de presque 50 % [2]. 
    Une précédente étude lui attribuait déjà 45 % des décès provoqués par le diabète et les maladies cardiovasculaires
    Cette bombe à retardement est partout dans notre cuisine et nos denrées alimentaires. Le terrain est miné ! 

    Vous avancez en terrain miné

    Cet ingrédient caché partout dans notre alimentation, c’est le sucre. 
    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà alerté sur les dangers du sucre : elle recommande de ne pas en consommer plus de 25 g par jour environ, soit 5 morceaux de sucre [3]. 
    Mais comment s’en débarrasser quand on voit les rayons des supermarchés ? 
    50 % des aliments vendus en grande surface sont des produits ultra-transformés [4]. Ils contiennent tous des sucres cachés. Même les aliments apparemment les plus innocents [5]. 
    Voyez le travail remarquable diffusé sur le compte instagram Dealerdesucre [6] : 

    Un smoothie fraise et banane d'Innocent (250ml) contient 26g de sucre.
    Une bouteille de Vache à Boire à la vanille (250 ml) par Michel et Augustin contient 25 g de sucre.
    Une tablette de chocolat noir Nestlé Dessert (205g) contient 95g de sucre. 

    100g de céréales Fitness (!!!) au chocolat au lait contient 19,2g de sucre.
    Un pot de hachis parmentier Bolino par Maggi contient 20,3g de sucre. 

      

    Mais aussi : une baguette contient l’équivalent de 25 morceaux de sucre, un apéritif genre martini (5 morceaux de sucre), un verre de bière d’abbaye (5,5 morceaux de sucre), le vinaigre balsamique, la confiture allégée en sucre (43,6 % de sucre), l’eau aromatisée, le cordon bleu de dinde (12 % de sucre), et même certains compléments alimentaires et médicaments ! 
    À ce rythme-là, vous avez vite fait d’exploser les recommandations officielles de l’OMS. 
    Conclusion : il faut limiter les sucres dans son alimentation. On le sait, c’est chose entendue. (....)

    Sources: 
    [1] http://www.bmj.com/content/360/bmj.k322 

    [2] http://cebp.aacrjournals.org/content/25/3/532?sid=68cd8cb7-3e4f-4a51-9828-b289ea34ea1f 

    [3] http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2015/sugar-guideline/fr/ 

    [4] https://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20171227.OBS9840/les-faux-aliments-ont-colonise-jusqu-a-50-de-nos-supermarches.html 
    [5] Dr Jacques Médart et Angélique Houlbert, Le nouveau régime IG diabète, éditions Thierry Souccar, 2012. 

    [6] https://www.instagram.com/dealerdesucre/ 


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  • 2020    368 p.    38 €

        Après avoir publié Des légumes en hiver, les éditions Actes Sud sont heureuses de proposer enfin à tous les jardiniers-maraichers le fameux manuel d'Eliot Coleman, le pionnier américain de l'agriculture biologique sur petites surfaces, dont la première version est parue en 1989 aux Etats-Unis. Cette 3e réédition américaine, largement augmentée, regorge d'informations précieuses et originales, qui accompagneront les jardiniers tout au long de leur parcours.

         Né en 1938, Eliot Coleman est reconnu comme l'une des personnalités les plus influentes dans le monde de l'agriculture biologique et de la permaculture. Il est aussi l'auteur de plusieurs livres devenus des classiques incontournables, dont Des légumes en hiver (chroniqué dans ce blog).


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  • 2019     350 p.    15,90 €

    L'avis du spécialiste  Par Moilamain, designer et formateur en permaculture, gérant de la Librairie

    https://librairie-permaculturelle.fr/potager-expert/190-livre-le-potager-du-paresseux-didier-helmstetter.html

        Les livres sur le jardinage ne manquent pas ! Pas plus que les " méthodes " ... Ce livre est différent le présent ouvrage tente de rendre compte d'une expérience personnelle : celle de produire, de manière très simple quoique peu orthodoxe, des légumes de qualité " plus que bio AB ", sans aucun travail du sol, sans engrais, sans pesticides... En un mot : produire des légumes de qualité, sans impact négatif sur la planète, en quantité, mais avec un minimum d'efforts ! Cela donne une méthode inédite, inventée par l'auteur : la phénoculture !

      L'auteur vous expliquera sa méthode, son intérêt puis vous expliquera comment vous aussi vous pouvez la mettre en place pour avoir un beau potager avec un minimum d'effort. Le rêve, non ?
        Pour en venir à la phénoculture, l'auteur a suivi tout un cheminement d'observations et de découvertes, tantôt en forêt, tantôt en prairie. Il rapporte dans ce bouquin toute sa compréhension de la nature et cela a débouché sur sa méthode de jardinage avec foin.

       300 pages de découverte, mais ce qui différencie ce livre d'un autre, c'est que les infos du "comment ça marche la nature, le sol, les bactéries, la fertilité..." sont transmises de manière utilitaire. Quand l'auteur explique ce qu'est un biofilm de bactérie ou pourquoi la forêt est "propre", il veille toujours à mettre en relation les infos théoriques avec la pratique au potager. Nombre de bouquins commencent par la théorie puis passent à la pratique, mais celui là vous permettra d'absorber tout un savoir sans jamais perdre du vue votre potager.

       La finalité de l'œuvre est simple : simplifier énormément le travail de gestion du potager. C'est chose réussite si l'on considère que la partie pratique de ce livre est assez réduite (5 pages d'images en couleur et quelques dizaines de pages de comment faire concrètement), mais c'est largement suffisant, car en lisant le compte-rendu de ses observations et déductions, et en les comprenant, on en conclut également qu'il n'y a plus grand chose à faire au potager... étonnant non ?

      Pour être plus pragmatique, voilà la technique : épandre du foin en couche, ouvrir une ligne en découpant le foin, semer ou planter à travers cette ligne. C'est tout, ou quasiment !

      Autres sujets intéressants et rassurants traités dans le livre : gestion des adventices vivaces et retour d'expérience (liseron, chiendent...), retour sur les rats taupiers, les limaces, les autres paillages, les quantités de foin nécessaire par surface... 

       Ce livre vous sera plus qu'utile :

    • si vous craignez que jardiner ne devienne une corvée...
    • si vos activités ne vous laissent guère de temps libre pour un tel " loisir " ...
    • si vous n'avez plus la force physique pour effectuer certains travaux lourds...
    • si vous pensez que, pour loisir, il y a plus épanouissant, plus rigolo, plus instructif que bêcher, biner, piocher, désherber
    • si vous exigez des légumes sains, produits sans engrais et sans pesticides et que vous voulez les produire vous-mêmes pour être sûrs de leur qualité...
    • si vous ne voulez pas investir dans de l'outillage et des motoculteurs coûteux, sans être sûr de les utiliser longtemps...
    • si vous avez déjà tenté une expérience de jardinage mais qu'elle a vite tourné court...
    • si vous souhaitez vraiment " faire quelque chose ", concrètement, à votre niveau, pour la planète, contre le réchauffement climatique...
    • s'il vous arrive d'imaginer que votre jardin puisse être une terre d'aventure, de découverte, de réflexion, de questionnement, de contemplation, voire de méditation... bref de plaisir !

    Ingénieur agronome, Didier Helmstetter est l'auteur de la chaîne Youtube "Le Potager du paresseux" et surtout de cette nouvelle méthode de jardinage : la phénoculture.

      Pour ceux qui resteraient sur leur faim et qui souhaiteraient plus de pratico-pratique, je vous invite à consulter la chaîne Youtube de l'auteur (https://www.youtube.com/channel/UCm-SeCr6-0dPzfUT8gZvYLg).


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  •                                                                  (éditions Dilisco, 2020)  224 p.   25 €

       Ce livre engagé embarque le lecteur pour un voyage vers l’autonomie alimentaire, à partir d’une feuille de route comportant 21 actions réparties en 4 volets – participatif, éducatif, coopératif, régénératif. Ce sont des actions faciles à mettre en œuvre, moyennant de la bonne volonté, de l’enthousiasme et de la motivation. Végétaliser la ville, animer un jardin partagé, créer une marelle nourricière, produire ses propres plants et graines, cogérer un poulailler, mieux utiliser l’eau, travailler à reconstituer un sol vivant, participer à des ateliers de cuisine ou de conservation des aliments, réduire ses déchets… Cette approche, très concrète et étayée par de nombreux témoignages d’expériences réussies, donnera l’envie à chacun de se réapproprier son alimentation et de devenir acteur de son territoire.

      Comme l’écrit dans sa préface Fabien Tournan, spécialiste de la régénération des sols et entrepreneur en permaculture : « Le fil conducteur de ce guide porte sur l’émersion de ce qui existe déjà, qui est là, partout dans le monde […].

      Il nous conduit à nous informer, à communiquer, à nous reconnecter à la terre. Pas à celle, objet de spéculations, que nous triturons et exploitons, ni à celle des loisirs, qui fait de la nature un terrain de jeux et de divertissements ; mais à celle qui nous nourrit, que nous devons préserver, respecter et entretenir, celle dont nous devons prendre soin. »

      François Rouillay est chercheur et conférencier en agriculture urbaine. Initiateur du mouvement des Incroyables Comestibles France en 2012, il a accompagné le développement de collectifs citoyens d’agriculture urbaine dans plus de 1 200 villes au sein d’une quarantaine de pays.

      Ingénieure-urbaniste, auteure et conférencière dans le développement personnel, Sabine Becker a créé le concept de permathérapie, thérapie permanente qui consiste à prendre soin de Soi, de l’Autre et de la Terre.

      Pour rédiger ce livre, il leur aura fallu quatre années d’un travail acharné, nourri de toutes leurs rencontres sur le terrain et de leurs expériences combinées.


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  •  Le guide de l'alimentation durable (Aline Gubri )

    2020     224 p.    16,90 €

    S'engager pour la planète, ça commence dans l'assiette !

      Savez-vous que le contenu de nos assiettes a plus d'impact sur le climat que les secteurs des transports, de l'habitation et du bâtiment ? Il y a donc dans notre alimentation un puissant levier d'action pour changer la donne !
      Mais par où commencer ? Comment agir efficacement ? Suivez les pas assurés d'Aline Gubri, experte en développement durable. Elle livre ici toutes les actions à mener par ordre de priorité pour réduire nettement votre empreinte environnementale. Pas de panique, l'objectif n'est pas nécessairement de tout faire, mais de faire votre part, à votre rythme et à votre manière !
      Pour vous guider, ce livre fourmille de conseils et d'astuces pratiques et réalistes, pour une transition en douceur, sans frustrations ni sacrifices.

    Vous découvrirez notamment :

    • Quels sont les aliments les plus nocifs pour la planète
    • La liste noire des aliments les plus pollués
    • La liste verte des aliments les plus respectueux du climat
    • Comment réussir son compost, même dans un petit appart parisien
    • 13 solutions pour passer du jetable au réutilisable en cuisine
    • Comment s'y retrouver parmi tous les labels environnementaux
    • 25 recettes pour cuisiner végé, zéro déchet, bas carbone et/ou local sans se prendre la tête
         Bonus : Un dictionnaire des astuces anti-gaspi et de nombreux témoignages d'experts et d'acteurs engagés comme Guillaume Gomez (Chef des cuisines de l'Élysée), Julien Vidal, Guillaume Meurice et bien d'autres...

    Avec ce guide, le pouvoir est dans votre assiette, à portée de fourchette !

    Aline Gubri est une jeune consultante en développement durable, diplômée d'un master de management environnemental à La Sorbonne. Fondatrice du blog Consommons Sainement, elle donne des conférences sur l'écologie au quotidien, pour des entreprises et le grand public, en France et à l'étranger.


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  • Zéro plastique, zéro toxique (Aline GUBRI)

     
                                                                               2017  192 p.  13,90 €
     
    Comment adopter un mode de vie écologique quand on n'a pas toujours le temps ni l'argent ?

    Vous rêvez de réduire vos déchets, nettoyer votre intérieur sans polluants, fabriquer des cosmétiques sans toxique, moins gaspiller, consommer durable, éthique, recycler, réutiliser ?

    Suivez les pas assurés d'Aline Gubri. Voilà trois ans qu'Aline s'est créé un quotidien écologique, économique et bon pour la santé. Avec ce livre, elle vous fait partager son expérience et sa créativité en proposant des solutions accessibles à tous et facilement adaptables car OUI, il est possible de préserver sa santé et celle de la planète sans se compliquer l'existence ni renoncer au confort de la vie moderne.

    Découvrez 101 astuces et fabrications maison à base d'ingrédients simples :
    • comment réaliser un film alimentaire lavable
    • choisir des cosmétiques sains et écologiques
    • faire plaisir aux enfants avec une dînette sans plastique, unique au monde
    • recycler des pelures d'agrumes astucieusement
    • fabriquer une éponge inusable à partir de récup
    • déboucher vos canalisations ou dégraisser votre four sans produits toxiques
    • préparer un dentifrice moussant à la menthe dont vous ne pourrez plus vous passer
    • filtrer votre eau du robinet sans perdre les minéraux

    Vous allez réduire votre impact environnemental, gagner du temps et de l'argent mais surtout... vous allez vous faire du bien ! 

      Aline Gubri, 22 ans, est une militante écologique de tous les jours. Diplômée du master environnement de la Sorbonne, elle a créé le blog Consommons sainement. Elle donne des conférences sur le zéro déchet et anime des ateliers de sensibilisation au zéro déchet dans des écoles.


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  • La beauté de la nature (Alexandre LACROIX)

    2018   400 p.  17,92 € (Allary éd.)

       La beauté des paysages nous fascine. Un coucher de soleil, le ciel étoilé, une vallée verdoyante peuvent nous laisser muets d'admiration. Pourquoi le spectacle de la nature a-t-il autant d'effet sur nous ?
       Aussi érudit que jubilatoire, cet essai permet à chacun de poser un regard plus lucide et plus émerveillé sur les paysages qui nous entourent.

      Un livre nécessaire, qui nous aide à renouer avec la nature, ses rythmes et sa majesté. La beauté des paysages nous fascine. Un coucher de soleil, le ciel étoilé, une vallée verdoyante peuvent nous laisser muets d'admiration. Pourquoi le spectacle de la nature a-t-il autant d'effet sur nous ?

       Pour le savoir, Alexandre Lacroix nous embarque dans un voyage philosophique à travers les disciplines, les âges et les continents. On y croise Épicure, Kant ou Thoreau, mais aussi des peintres, des poètes, des spécialistes de l'évolution et de la biologie.
       On y apprend que la savane est le paysage préféré des humains. On y explore la façon japonaise d'apprécier une fleur ou un rivage. On s'initie à un courant philosophique jusque-là inconnu en France : l'esthétique environnementale. On dialogue avec des chercheurs du MIT ou des aveugles décrivant leurs plus beaux paysages. Et l'on visite certains lieux réputés pour leur beauté en France, en Angleterre, en Italie, en Patagonie...

       À mesure que l'enquête avance, nous découvrons que notre sensibilité à la beauté des paysages est constitutive de notre humanité. Mais qu'elle est menacée. Nous ne vivons plus autant que nos ancêtres au rythme du soleil et des saisons ; nos sens s'émoussent. La modernité nous éloigne de la nature. La crise écologique est donc liée à une crise esthétique : rendue insensible à la beauté de la nature, l'humanité se sent autorisée à la saccager.

      Né en 1975, Alexandre Lacroix est écrivain, directeur de la rédaction de Philosophie Magazine et président d'une école d'écriture, Les Mots. Il a publié dix-sept essais et romans traduits dans une dizaine de langues, dont

      -Ce qui nous relie et

      -Pour que la philosophie descende du ciel chez Allary Éditions.


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  •                                                                    250 illustrations - 2015    320 p.   32€

     L' idée qui sous tend la permacuture est simple: prenez soin de la Terre et elle prendra soin de vous!

      Ce livre donne au lecteur tous les outils conceptuels et pratiques qui lui permettront de concevoir son propre projet de permaculture, quels que soient la taille du projet ou le climat.

      Les auteurs présentent en détail les principes de la permaculture et toutes les étapes du processus de conception, du rassemblement des données jusqu'à la réalisation d'un plan directeur.

      Illustré par de nombreux cas pratiques et plus de 250 photos et dessins, ce livre constitue une source d'informations incontournables pour tous ceux qui souhaitent faire de leur terrain un écosystème durable et résilient.

     Sommaire

    Les bases de la permaculture

    •  éthique et principes de la permaculture
    • apprendre de la nature

    Les processus de conception en permaculture

    • rassembler les informations
    • assembler les éléments du projet
    • entrer dans les détails

       Les systèmes en permaculture

    • la fertilité du sol: améliorer la structure et les nutriments
    • l'eau: tirer le meilleur parti d'une ressource limitée
    • les déchets: colmater les fuites dans le système
    • l'énergie : minimiser le travail à effectuer soi-même
    • l'habitat: construire des bâtiments fonctionnels et efficaces
    • les systèmes alimentaires et végétaux: produire nos propres aliments
    • animaux et vie sauvage: accueillir la diversité naturelle

      Les 50 plantes stars de la permaculture

      Structures invisibles

      Jessi Bloom est paysagiste, horticultrice et arboricultrice. Elle dirige sa propre agence de paysagisme N.W. Bloom, Ecological Landscapes, spécialisées dans la conception écologique des jardins basée sur l'utilisation de la permaculture. Elle vit et travaille à Seattle dans l'état de Washington, USA.

      David Boehnlein dirige les programmes éducatifs de la "Ferme de permaculture Bullock" (Bullock's Permaculture Homestead) sur l'île d'Orcas, dans l'état de Washington, USA. Il a fondé la société Terra Phoenix Design, dans laquelle il aide ses clients à travers le monde à atteindre leurs objectifs écologiques grâce à ses compétences en matière de planification. Il enseigne également la permaculture dans différentes universités et organisations. 

      Paul KEARSLEY a fait partie intégrante d'entreprises de paysagisme spécialisées dans la permaculture, tant d'envergure locale que qu'institutionnelle. En tant que directeur artistique de Terra Phoenix Design, il a travaillé avec des concepteurs de classe internationale de la Californie au Pérou. Il enseigne actuellement le design au Western Washington University's College of Engineering.

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  •   La nutriécologie

                                                             2020  19,90  (éd. Th.Souccar)

    Notre manière de manger n'est pas neutre, elle peut participer à l'aggravation du réchauffement climatique et à l'érosion de la biodiversité. Dans ce livre qui ne laissera personne indifférent, Christian Rémésy nous montre que la meilleure façon de bien se nourrir est aussi la plus efficace pour protéger la planète.
    En suivant notre chaîne alimentaire du champ à l'assiette, ce document met à jour l'immense responsabilité du système agro-industriel dans l'épidémie mondiale d'obésité et de diabète, le gâchis de nourriture qu'il génère, ses dégâts sur l'environnement, et au passage dénonce l'inefficacité totale des recommandations nutritionnelles officielles.
    Pour sortir de l'impasse, Christian Rémésy propose une nouvelle ère alimentaire, celle de la nutriécologie. La nutriécologie a pour ambition de mieux nourrir les hommes à partir d'un environnement préservé. Elle guide nos choix alimentaires, en leur donnant un sens nutritionnel, écologique et social profond. Elle indique au secteur agricole l'offre alimentaire qu'il doit fournir pour exercer pleinement sa vocation nourricière et écologique, et enfin, elle contraint les acteurs de l'agroalimentaire à préserver la naturalité des aliments.
    Mettre en œuvre la nutriécologie, c'est prendre conscience que se nourrir en harmonie avec le vivant est non seulement bon pour notre santé mais bon pour notre planète. En nous protégeant, nous la protégeons aussi. C'est un immense chantier qui s'ouvre à nous, mais totalement à notre portée. Ce livre écrit avec passion en est la première pierre.Notre système alimentaire occidental est bien peu durable : il génère des problèmes nutritionnels et de forts impacts écologiques.   Au fil du temps, nous nous sommes déconnectés de notre environnement naturel sans penser que cela pouvait affecter notre santé.

    Manger nous engage

    Nos choix alimentaires ont une influence sur la totalité du monde vivant, via les modes d'agriculture, la sélection des espèces végétales cultivées, des races animales élevées, l'utilisation des intrants chimiques et leurs effets sur la flore. La nutriécologie est une nouvelle discipline qui vise à satisfaire les besoins nutritionnels humains en préservant les ressources écologiques de la planète et en améliorant son potentiel nutritionnel. Elle nous incite à faire des choix alimentaires compatibles avec le maintient d'une large agrobiodiversité et la réduction de l'empreinte carbone de notre alimentation ; car notre chaîne alimentaire est responsable d'environ 30% des émissions de gaz à effet de serre. Elle nous invite à privilégier le bio, la proximité, dans le respect de la saisonnalité. Bien se nourrir c'est donc aussi protéger la planète !

    La nutriécologie pour répondre à l'urgence de sauvegarde de la planète
    En suivant notre chaîne alimentaire du champ à l’assiette, ce document met à jour l’immense responsabilité du système agro-industriel dans l’épidémie mondiale d’obésité et de diabète, le gâchis de nourriture qu’il génère, ses dégâts sur l’environnement, et au passage dénonce l’inefficacité totale des recommandations nutritionnelles officielles.  Pour sortir de l'impasse, l'auteur nous explique comment bien se nourrir, et invite les agriculteurs, éleveurs et transformateurs à devenir eux aussi des nutriécologistes en respectant le milieu naturel, les animaux et les aliments eux-mêmes. Parmi ses recommandations :

    - Diviser par deux notre consommation de produits animaux
    - Réduire le sucre et redonner aux féculents une place centrale dans notre alimentation
    - Manger 8 à 10 produits végétaux par jour
    - Supprimer les pesticides
    - Sortir du système alimentaire dominant

    La nutriécologie revêt la même urgence écologique que la baisse des émissions de gaz à effet de serre pour lutter contre le réchauffement climatique. C’est un immense chantier qui s’ouvre à nous, mais totalement à notre portée. Ce livre écrit avec passion en est la première pierre.


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  • Presque végé (Geneviève O'Glénan )

                                                              2020     240 p.    19,90 €

    La nutritionniste Geneviève O'Gleman vous propose une approche tout en douceur et en flexibilité pour manger moins de viande.

    Voilà le guide idéal pour amorcer tout en douceur la transition nécessaire vers une alimentation qui fait des légumes les grandes vedettes de l'assiette ! Sans essayer de devenir végétarien du jour au lendemain, pourquoi bouder le plaisir d'élargir ses horizons gustatifs ? Presque végé, c'est une grande célébration des légumes, qu'on apprend à apprêter de toutes les façons : Des plats inspirés des cuisines végétariennes d'un peu partout sur la planète, des repas qui mettent les protéines végétales à l'honneur, des classiques réinventés en version végé (ou presque végé !), des soupers à base de viande qui se transforment en lunchs végé pour le lendemain, des bases rapides qui se déclinent en plusieurs variantes et des plats végé improvisés à partir de ce qu'il y a dans le frigo. C'est aussi, évidemment, des plats qui proposent de petites quantités de viande, entourée d'une abondance de végétaux. Fidèle à l'esprit des autres titres de la collection, ce livre est rempli à craquer de recettes simples, flexibles et accessibles et d'une foule de trucs pour se faciliter la vie et mieux équilibrer son alimentation !

     Sans essayer de devenir végétarien du jour au lendemain, elle vous lance une invitation à élargir vos horizons un petit pas à la fois en vous proposant des plats végé simples et rapides à cuisiner. Apprenez à remplacer la viande et découvrez une foule de recettes gourmandes et un éventail d'idées et de trucs aussi séduisants que pratiques.

    Vous trouverez…
    • Des plats inspirés des cuisines végétariennes de partout sur la planète
    • Des repas qui mettent les protéines végétales à l'honneur
    • Des classiques réinventés en version végé (ou presque végé!)  
    • Des bases rapides à décliner à l'infini
    • Et plein d'astuces pour se familiariser avec l'alimentation végé et décupler le plaisir de cuisiner!

     La nutritionniste GENEVIÈVE O'GLEMAN cumule les succès. Elle est à la tête de

     savourer.ca, un magazine Web dédié au plaisir de manger sainement qui propose des reportages, des astuces et des inspirations gourmandes provenant des quatre coins de la planète.

     


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  • Boycott des entreprises : quand les citoyens prennent conscience de leur pouvoir

    https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/le-boycott-l-arme-citoyenne-qui-fait-plier-les-geants-147502.html

     22/07/2019

    Boycott des hôtels du Sultan de Brunei, des produits Danone au Maroc, de Petit Navire ou de Nutella... en quelques années, le consommateur a pris conscience de son pouvoir à coups de campagnes mobilisatrices dépassant le cercle des militants. Si cette forme de contestation a poussé plusieurs multinationales à améliorer leurs pratiques, le boycott est critiqué par quelques associations qui y voient des conséquences terribles pour les travailleurs, notamment dans le secteur du textile.

    Boycott prise de conscience pouvoir citoyen        La plateforme I-boycott a déjà plusieurs victoires à son actif.  ©CC0

    Acheter, c'est voter ! Il y a encore quelques années, ce slogan ne parlait qu'à un cercle de militants. Mais aujourd'hui, il fait son chemin dans le panier des consommateurs. La multiplication des campagnes de boycott et plusieurs succès emblématiques leur donne en effet conscience de leur pouvoir de consommateur. 

    Symbole de ce déclic, la plateforme I-boycott créée en mai 2016, dont le but est de faire évoluer les pratiques des entreprises. Ce "boycott bienveillant" qui veut faire trembler les multinationales a déjà quelques victoires à son actif. Petit Navire par exemple, pointé du doigt pour le dispositif de concentration de poisson (DCP), une technique de pêche responsable du déclin d'au moins 300 espèces marines, a décidé de réduire de 75 % la pêche à DCP d'ici 2020 suite à la campagne de boycott. Quant au parc d'attraction Nigloland, il a renoncé à tous les spectacles mettant en scène des animaux.

    Le consommateur, "cause profonde des dérives", devient le "remède"

    "Si l'éthique n'a aucun poids dans le système économique, c'est bel et bien parce que nous, citoyens, nous n'osons pas reprendre la place qui nous est due. La présence d'un contre-pouvoir citoyen permet à un système d'être sain et équilibré", juge le cofondateur d'I-Boycott, Levent Acar, "Tout est fait en notre nom, pour nous offrir des biens et des services à moindres coûts. Si nous sommes la cause profonde ou la justification de ces dérives, alors la bonne nouvelle, c'est que nous en sommes aussi le remède".

    Lire la suite...


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  • 2019   96 p.   10,50 €

       Une bande-dessinée inédite par la blogueuse la plus engagée du moment !

      Elle avait déjà servi la cause des femmes et des réfugiés. La blogueuse Emma s'attaque maintenant au réchauffement climatique. Comment fonctionne le réchauffement climatique ? Qu'est-ce que la taxe carbone ? S'appuyant sur de nombreuses recherches, cette introduction au changement climatique permet de mieux comprendre les mécanismes à l'oeuvre et les évolutions possibles dans les décennies à venir. Le but est aussi de montrer que des solutions sont à portée de main et que chacun à notre manière, nous pouvons contribuer à ce changement.

       Des dessins simples, un contenu au plus près des préoccupations des citoyens et un message clair : se trouvent ici condensés tous les ingrédients qui font le succès des bandes-dessinées d'Emma. 

      Emma est une blogueuse de 37 ans. Mère de famille et ingénieur informaticienne. Elle poste sur son blog ses propres BD. Parlant de politique, féminisme, travaille, société... Son but étant de transmettre ses idées afin d'enrichir ses lecteurs.

      Une bande-dessinée inédite par la blogueuse la plus engagée du moment !


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  • Produits nettoyants : conseils pour limiter les effets toxiques (ADEME)

    Psychomédia    Publié le 13 avril 2019

    L’ADEME, l’INERIS et le CSTB (1) ont évalué les risques sanitaires liés à l’utilisation d’une dizaine de nettoyants multi-usages, produits pour l’entretien du sol et nettoyants pour les vitres, manufacturés et « faits maison » (avec du bicarbonate ou du vinaigre blanc), dans une maison expérimentale.

    De son côté, le magazine 60 Millions de consommateurs a publié un hors-série, mai-juin 2019, intitulé « Maison saine : nettoyer sans polluer ».

     

    Les résultats « suggèrent que les risques attribuables aux produits manufacturés ou “faits maison” testés peuvent être considérés comme faibles et les expositions domestiques les plus courantes comme non préoccupantes », conclut l'étude.

    « Les produits industriels testés génèrent des expositions significativement plus fortes que les produits “faits maison” à certains composés organiques volatils, comme le formaldéhyde, l’acétaldéhyde, l’acétonitrile, l’acétone et l’isopropanol.

    En revanche, les produits “faits maison génèrent des expositions significativement plus fortes pour le limonène (composé présent dans de nombreuses huiles essentielles, ajouté dans de nombreux produits pour son odeur d’agrume) et en acide acétique (acide présent dans le vinaigre). Par ailleurs, la présence d’huiles essentielles dans les produits “faits maison” contribue à augmenter assez fortement les émissions de substances à risques sanitaires potentiels.

    Néanmoins, globalement, les produits “faits maison” émettent des quantités plus faibles de composés volatils que les produits manufacturés. Il convient toutefois de limiter l’ajout d’huiles essentielles au strict nécessaire. »

    Des étiquettes peu claires

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  •                                                                   2019   144 p.  12,95 € (Rustica)

       D'année en année, le fameux "Jour du dépassement" intervient plus tôt dans notre calendrier. Il correspond à la date à partir de laquelle l'humanité a consommé l'ensemble des ressources naturelles que la Terre est capable de régénérer en un an. Et les conséquences sont graves : appauvrissement de la biodiversité, changement climatique, pollution... Pour sauver notre planète, il n'y a qu'une solution : changer nos modes de vie. Il ne s'agit pas de tout bousculer du jour au lendemain, mais d'effectuer des petits pas pour tendre vers un mode de vie plus sobre et être heureux et libre !

        Forts de ce constat et de leur propre expérience, Romain Haonfaure et Jean-François Rochas-Parrot vous proposent avec ce livre richement illustré d'infographies de vous interroger sur vos besoins et vous apportent des pistes concrètes vers la sobriété pour changer petit à petit vos habitudes.

        Résolument optimiste, ce livre présente aussi toute une série de témoignages d'acteurs du changement qui agissent au quotidien. Logement, habillement, alimentation, déplacements, communication, argent... les auteurs explorent chaque secteur de votre vie, les réinterrogent et vous apportent des solutions classées par ordre de difficulté. À vous de choisir : petits gestes, grands pas, changement de vie, l'essentiel est d'agir !


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  •  

    2019    160 p.    12 € (Seuil)

       Ce qui n'était au départ qu'un simple besoin de trouver une respiration face au stress de la grande ville s'est mué, pour l'auteure, en connaissance du milieu et en philosophie de la vie, inspirée de l'observation des cycles naturels de l'eau, du sol, des plantes, des insectes, du ciel... Tous les week-ends, elle grimpe avec son vélo dans le RER pour aller prendre soin de quelques centaines de mètres carrés de légumes et de fruits, avec l'ambition de les cultiver de la manière la plus écologique possible. 

    Le livre expose sa démarche, que les apprentis jardiniers apprécieront avec bonheur. Ce n'est pourtant pas un énième livre de jardinage et de recettes, mais une expérience de résilience. Car " cultiver son jardin libère de la société de l'argent, du prêt à consommer et à jeter ". On y découvrira au fil des pages ce qu'est un écosystème nourricier et les multiples interactions inattendues qui s'y déroulent, et aussi comment cette expérience renouée avec la nature a transformé celle qui s'y est engagée. 

      Christine Laurent a été journaliste à Reporterre, Actuel, VSD. Elle est aujourd'hui chargée de mission au service des Espaces verts de la Ville de Paris et a déjà publié :

       -L'Herbier Vilmorin (Belin, 2015).

      Depuis 2014, elle anime sur le site Reporterre la " Chronique du jardin sans pétrole ".

    Pour en découvrir plus sur ce magnifique essai, voici notre article sur le magazine de Colibris.

    L’aventure du "Jardin sans pétrole", un chemin de vie

       Chaque année, au printemps, des dizaines de guides de jardinage fleurissent sur les rayons des librairies. Le livre de Christine Laurent n’en est pas un de plus – même si l’auteure prend soin de nous décrire en annexe, ses outils, ses méthodes de lutte biologique, son calendrier d’intervention et les architectures végétales réalisées. Il n’est pas davantage la compilation de ses chroniques qu’elle écrit depuis six ans sur Reporterre, le quotidien de l’écologie (et que nous reprenons sur Colibris le Mag), pour relater son aventure du « jardin sans pétrole ». Un jardin potager créé à Chamarande, dans l’Essonne, en 2013, sans usage – ou presque – de matières issues du pétrole : engrais et pesticides de synthèse, plastiques, etc. Non, son ouvrage est plus singulier que cela.

    Une fenêtre ouverte sur les secrets de la nature

       Christine Laurent trace pour nous un chemin. Celui qui conduit à l’émerveillement devant les mystères de la vie, que l’auteure explore au ras de ses 400 m2 de potager et au fil des saisons. Son récit, fluide et parfois poétique, décrit comment cette friche confuse et pauvre en zone périurbaine devient peu à peu une terre d’accueil pour des centaines de plantes potagères et sauvages, d’insectes bénéfiques ou pernicieux, de micro habitants du sol. Une oasis précieuse aussi pour sa petite tribu familiale : « Ce jardin est devenu en quelque sorte un double de nous-même, confie-t-elle. Je n’avais pas imaginé à quel point jardiner ensemble est essentiel pour nos vies, pour nos liens, pour communiquer entre nous. Autrement. Quelle aventure…

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  • Le zéro déchet en pratique : une démarche ludique, rentable, pour « protéger la Terre et nos petits-enfants »

    par Audrey Guiller 3 juin 2019

    https://www.bastamag.net/Le-zero-dechet-en-pratique-une-demarche-ludique-rentable-pour-proteger-la-Terre

    Basta ! est un média indépendant en ligne, qui publie quotidiennement des enquêtes, reportages, entretiens, sur les questions sociales, environnementales, économiques et démocratiques. Il est animé par une équipe de huit journalistes permanents.

    La ville de Roubaix s’est engagée dans une politique volontariste de réduction des déchets. Elle accompagne des écoles, des commerces et surtout des familles pour alléger leurs poubelles et les aider à moins mais mieux consommer. La démarche est loin d’être anecdotique : elle permet à ces familles de dépenser moins, de fabriquer autant que possible les produits de leur quotidien, de ré-interroger leur manière de consommer et, au delà, de vivre. « Nous voulons continuer à soutenir un projet politique de décroissance de la consommation et de relocalisation de la production », s’enthousiasme un élu municipal. Reportage.

    Dans une maison du centre-ville de Roubaix (Nord), la colocation de Delphine Barbry, Alexandre Dewas et Aurélien Chuffart, jeunes trentenaires, est semblable à bien d’autres : ils détestent tous sortir les poubelles. Mais depuis l’hiver, la corvée s’est allégée. « Nous nous sommes engagés dans le défi "familles zéro déchet" proposé par la ville », explique Delphine, céramiste et coordinatrice d’ateliers d’artistes. Les amis pèsent leurs sacs d’ordures chaque quinzaine, et cherchent à ce que la courbe de résultats baisse. « Cet après-midi, je vais dans un "Repair café" pour qu’un bénévole m’aide à dépanner l’aspirateur », poursuit la jeune femme [1].

    Depuis 2014, Roubaix s’est engagée dans une démarche de réduction de ses déchets auprès des entreprises, des écoles, des associations, des administrations et des citoyens. L’idée est née pendant la campagne municipale. Beaucoup de Roubaisiens se plaignent alors de la saleté de la ville. « Nous avons proposé de dépasser le sujet de la propreté pour penser les déchets autrement, explique Alexandre Garcin, adjoint au développement durable de la Ville. Avec l’association ZeroWaste France, nous avons réfléchi à la manière de produire moins de déchets. » Au même moment, la ministre de l’Environnement de l’époque, Ségolène Royal, lance un premier appel à projets pour des territoires « zéro déchet ». Roubaix, l’une des villes les plus pauvres de France, est sélectionnée. Parmi ses 97 000 habitants, 31% sont sans emploi, et 44% de ménages sont sous le seuil de pauvreté [2].

    Trois à quatre fois moins de déchets par habitant

    La colonne vertébrale de la démarche est le « défi familles » qui, depuis cinq ans, accompagne chaque année 100 nouvelles familles à réduire le poids de leurs poubelles d’au moins 50 %. « 1500 adultes et enfants l’ont déjà relevé. Au final, ils produisent 50 à 70 kg de détritus par an et par habitant. C’est trois à quatre fois moins qu’ailleurs dans la métropole », calcule Alexandre Garcin. Delphine Barbry et ses colocataires ont intégré le défi il y a six mois. « On était déjà très sensibilisés : on fabrique nos produits ménagers nous-mêmes, on récupère des meubles d’occasion, énumère-t-elle. Parce qu’on a de faibles revenus et qu’on est artistes : on a du temps et on est débrouillards. » La famille d’Aurélien, artiste et travailleur dans le bâtiment, était nombreuse : « Mes parents faisaient attention à toutes les dépenses. J’ai gardé cette habitude. » Pourtant, en pesant leurs poubelles, les jeunes prennent conscience qu’ils ont une marge de progression : « Depuis, on a un lombricomposteur. On fait les courses au marché en apportant nos propres contenants. On achète les bières en Belgique car les bouteilles sont consignées », ajoute-t-il.

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  • 03 juin 2019

    https://www.notre-planete.info/actualites/201-plantation-arbre-fruitier-naissance

    Christophe Magdelaine Christophe Magdelaine / notre-planete.info

    plantation-arbres-fruitiers-naissancesPlantation d'arbres fruitiers à Salles-sur-Mer, 17 novembre 2017, pour symboliser les naissances de 2016
    © Christophe Magdelaine / www.notre-planete.info - Licence : Tous droits réservés

    Une naissance = un arbre, c'est l'égalité simple et vertueuse qui est mise en oeuvre par certaines communes, comme celle de Salles-sur-Mer en Charente-Maritime. Un moment convivial, symbolique et bénéfique pour l'éducation à l'environnement.

    La petite commune de Salles-sur-Mer (environ 2 200 habitants), en Charente-Maritime (France), marque toutes les naissances de ses concitoyens par la plantation d'un arbre fruitier. L'initiative, née en 2016 vient de connaître sa deuxième édition. Pour l'occasion, 19 arbres fruitiers ont été plantés le 25 novembre 2017 : poiriers, cerisiers, pommiers, cognassiers, brugnonier, pruniers... De quoi satisfaire chaque enfant ! Car ce sont les enfants, nés l'année précédente, qui vont choisir, soutenus par leurs parents, l'arbre fruitier qui portera leur prénom visible via une étiquette plastifiée.

    La plantation de l'arbre fruitier est l'occasion, pour les services de la commune, de prodiguer quelques conseils de jardinerie aux parents mais surtout de transférer une petite part de responsabilité à l'enfant et la famille pour le bien-être de ce nouvel arbre. Au-delà de l'aspect symbolique et de la joie procurée par cet évènement, c'est un ensemble de bénéfices, pour la commune, mais aussi pour l'environnement :

    • dans un monde où les enfants sont de plus en plus détachés de la nature et des services qu'elle offre, ceux-ci vont mieux comprendre d'où vient une grande partie de notre alimentation ;
    • l'enfant est sensibilisé à l'importance de préserver un arbre fruitier qui lui fournira ensuite des fruits, sains et sans pesticides, gratuitement et simplement ;
    • année après année, c'est un petit verger qui se constitue avec la possibilité, pour tout le monde, de se servir gratuitement et sainement en fruits de saison. Un excellent moyen d'inciter à la consommation de fruits, quelque soit le revenu ;
    • c'est davantage de fleurs et donc de pollinisateurs, un plus pour la biodiversité ;
    • la plantation d'arbres permet de fixer le carbone atmosphérique et contribue à la diminution de la concentration en gaz à effet de serre ;
    • la plantation d'arbres est un excellent moyen de diminuer la pollution atmosphérique, notamment dans les villes exposées à la pollution ;
    • la plantation d'arbres sur un terrain exposé aux aléas climatiques permet de diminuer les risques de catastrophes naturelles (inondation, sécheresse...)
    • les habitants de la commune veillent sur les arbres, par leur passage régulier et leur communication sur l'opération, et diminuent ainsi le risque de vandalisme.

    Si cette initiative, peu coûteuse et très efficace, était démocratisée dans chaque commune, nul doute que cela participerait à un reverdissement nécessaire de la France, qui a perdu la majorité de ses arbres fruitiers, mais aussi à rétablir ce lien maintenant si ténu avec la terre nourricière, sans oublier la création d'un espace de vie collectif dans une société de plus en plus individualiste.

    Deux ans après : quel bilan ?

    Deux ans après sa mise en place, le bilan de cette initiative est plutôt positif avec quelques bémols.

    Les premiers arbres fruitiers plantés n'ont pas été suffisamment arrosés, la moitié sont morts à cause de la chaleur et sécheresse estivales.

    Les arbres fruitiers de 2017 ont bien mieux résisté : deux arbres ont souffert de la sécheresse de 2018 mais ils ne sont pas morts. Enfin, un seul arbre sur 19 a été cassé à priori volontairement selon la Mairie.


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  • Toujours moins cher... (Madjouline SBAI )

    2019    128 p.    10 € (J'ai lu)

      «Pour en finir avec la mode jetable.»
    C'est l'overdose, nos placards débordent de vêtements achetés sur un coup de tête et jamais portés... Pour répondre à une demande toujours croissante, ce ne sont pas moins de 140 milliards de vêtements qui sont produits chaque année dans le monde. Si ce modèle de consommation n est pas bon pour la planète, il ne l'est pas non plus pour les consommateurs.

      Heureusement, il existe des initiatives portées par des créateurs, des ONG, mais aussi des industriels, pour rendre la mode plus responsable.

      Ce livre recense et décrit les bonnes pratiques... pour nous ouvrir les yeux et ne plus jamais être une victime passive de la mode!

      Sociologue spécialisée en environnement, Majdouline Sbai a grandi dans le Nord, au coeur du territoire historique du textile français. Elle a cofondé l'université populaire & citoyenne de Roubaix, qui mène des actions d'éducation auprès d'un public non académique.
       Membre du collectif Éthique sur l'étiquette (ethique-sur-etiquette.org), elle participe à l'émergence d'initiatives de transition écologique et sociale dans les Hauts-de-France et à l'international. Depuis 2016, elle s'investit pour rendre visibles les innovations de la mode plus responsable et développe Après la chute, qui propose des solutions de réemploi et recyclage textiles par le design.


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  • Permaculture au quotidien   (Louise BROWAEYS)

                                                                        2018     96 p.    10 €

       Imaginons que la permaculture soit une corde à douze noeuds permettant de tendre facilement vers un mode de vie plus cohérent et harmonieux ?

      Ce petit livre propose des pistes concrètes pour appliquer les douze principes de la permaculture au quotidien (santé, développement personnel, intelligence collective, CNV, cuisine, éducation, cohésion d'équipe, etc.), l'idée étant que chacun trouve sa raison d'être, pas à pas, en se reliant aux autres et au monde, pour faire fleurir autour de lui des projets durables, rentables et équitables.

      Des professionnels de tous horizons (jardinier, dirigeant de PME, ostéopathe, naturopathe, cuisinier, etc.) témoignent du lien fort qu'ils font chaque jour entre leur pratique et la permaculture, asseyant le propos dans une réalité tangible et positive.            

        Ingénieure agronome, Louise Browaeys travaille depuis plus de dix ans dans les secteurs de l'agriculture biologique, de la nutrition et de l'écologie appliquée à l'entreprise. Elle est notamment coauteure de
      - La part de la terre, l'agriculture comme art.  

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  • https://www.leslignesbougent.org/petitions/stop-au-plastique/

      Adressé à : Dirigeants de la Grande distribution et aux responsables politiques

    Arrêtons de remplir nos poubelles et les océans de plastique

    Une baleine a été retrouvée morte aux Philippines le 18 mars 2019 avec 40 kg de plastique dans l’estomac :[1]

    pétition stop plastique alimentaire : baleine
      L’estomac de cette baleine contenait 40 kg de plastique et sacs plastique.

    C’est devenu une habitude. Cela se produit maintenant dans toutes les mers du monde. Les oiseaux, les tortues et d’autres animaux sont touchés également :

    stop plastique pétition : oiseaux
     

      Même les îles paradisiaques sont aujourd’hui  

       envahies par le plastique.

    Stop plastique alimentaire : iles

      Mais peut-on s’en étonner ??

      Il devient impossible d’acheter de la nourriture sans qu’elle ne soit emballée dans deux ou même trois couches de plastique.

    ➥ Cela arrange bien l’industrie agro-alimentaire :

    Ils nous imposent des paquets énormes, remplis d’air, d’emballages, avec de moins en moins de nourriture à l’intérieur.

    ➥ Cela arrange bien les supermarchés :

    Vous passez à la caisse avec un caddie rempli de paquets chatoyants ; vous ne vous étonnez pas de payer plus de 100 euros, alors qu’il n’y en réalité pas grand-chose comme alimentation réelle.

    L’essentiel du volume de nos achats est composé de papier, plastique, aluminium, polystyrène.

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  • Le nouveau régime méditerranéen...(Dr Michel de LORGERIL)

    2017   544 p.   7,90 € (Poche Marabout)

    Tout ce qu'il faut savoir pour se nourrir sainement et en connaissance de cause !

       Ce livre est un pavé dans la mare de ceux qui proposent des régimes en tous genres, censés nous maintenir en bonne santé et combattre l'obésité. Confrontant la tradition méditerranéenne avec les données scientifiques les plus récentes, les auteurs - un cardiologue de renommée mondiale et une diététicienne - en tirent des règles simples pour une alimentation conciliant santé, protection de la planète et plaisir, pour un budget très raisonnable.

       Quels choix alimentaires devons-nous faire pour protéger notre santé ? Comment sélectionner des aliments de haute qualité nutritionnelle et échapper aux polluants ? Comment agir sur notre environnement grâce à nos choix alimentaires ? Et comment le faire avec un budget raisonnable ?
       Voici les questions auxquelles ce livre répond. Synthèse de dizaines d'années de recherche médicale, d'une expertise scientifique unanimement reconnue et d'une éthique irréprochable, il nous montre que le modèle alimentaire méditerranéen est le meilleur compromis, à condition de le moderniser.
       Les données scientifiques indiquent sans ambiguïté que le modèle méditerranéen nous protège des cancers, des pathologies cardiovasculaires et de nombreuses autres maladies. Modernisé, il répond aux besoins de chacun, quelles que soient ses intolérances (blé, lait, poisson...), ses choix alimentaires (végétarisme, sans alcool...) ou ses préoccupations environnementales.   Un  mélange de science moderne et de savoir empirique, d’explications éclairantes et de conseils pratiques.
    L'ouvrage de référence à avoir absolument dans sa bibliothèque si on est passionné de nutrition, de santé et d'écologie

       Michel de Lorgeril est médecin, membre de la Société Européenne de Cardiologie et chercheur (pathologies cardiovasculaires et physiologie de la nutrition) au CNRS. Il a acquis une renommée mondiale avec ses travaux.  

      Patricia Salen est diététicienne nutritionniste et assistante de recherche clinique à la Faculté de médecine de Grenoble.

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  • 29.10.2018

    Fourchette Power : le mouvement pour changer chaque jour les pratiques agro-alimentaires grâce à votre fourchette

    http://www.mescoursespourlaplanete.com/Actualites

    Fourchette Power : le mouvement pour changer chaque jour les pratiques agro-alimentaires grâce à votre fourchette

       Qui a dit que nous, consommateurs, étions impuissants face aux pratiques agro-alimentaires d’aujourd’hui ? Trois fois par jour, par nos choix alimentaires et donc nos courses, nous avons le pouvoir de réduire nos impacts environnementaux, de militer pour un autre modèle d’agriculture ou encore de faire pression sur nos marques et enseignes pour des produits plus responsables.
       Le mouvement #FourchettePower, initié par la Ruche Qui Dit Oui !, invite les consommateurs à partager sur les réseaux sociaux leurs petites actions quotidiennes en faveur d’un modèle agricole plus durable. Il peut s’agir de manger biologique pour favoriser des pratiques agricoles moins consommatrices en pesticides, de réduire sa consommation de viande pour faire appel à des aliments moins gourmands en eau et ressources céréalières ou encore de refuser les œufs de poules en cages pour inciter les distributeurs et industriels à diminuer la maltraitance des animaux d’élevage.

      Les impacts de ces petites actions ? En cinq ans, le marché alimentaire biologique a augmenté de 82% en France. Face aux pressions des consommateurs et associations, de nombreuses enseignes ont notamment banni les œufs de batterie.
        Pour partager leur engagement quotidien, des personnalités engagées ont rejoint le mouvement Fourchette Power, comme le chef cuisinier Thierry Marx, l’auteure Marie Cochard ou encore les YouTubeurs Lénie Chérino et Mathieu Duméry. Vous pouvez découvrir leurs messages et actions dans ces vidéos YouTube !(https://www.youtube.com/watch?v=ZXKK51pbp3U&list=PLSe3c42ks_2kDb7GVijwHlQpLvwDm5TD5&index=9)


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  • 11.12.2018

    Obsolescence DÉprogrammée avec Produits Durables 

     
    Newsletter Mescoursespourlaplanete.com

     

      Face à l’augmentation des dépenses des Français en biens de consommation, à la baisse du pourcentage (http://www.qqf.fr/uploads/infographiesHTML/598c71e079d00/index.html) d’objets réparés et réutilisés et à la baisse de la durée de vie de nos biens, deux entités ont décidé de militer contre l’obsolescence programmée qui régit notre quotidien.
       Ainsi est née « Produits Durables » (https://www.produitsdurables.fr/), une plateforme en ligne développée par les associations HOP (Halte à l’Obsolescence Programmée) et CommentReparer.com.

    Obsolescence DÉprogrammée avec Produits Durables

       Grâce à un système de notation qui combine les avis des consommateurs et les « avis qualifiés » d’experts, les marques sont notées par catégorie de produit d’une à cinq étoiles sur trois critères : solidité, support/SAV et réparabilité. Les catégories de produit sont nombreuses et ne concernent pas seulement l’électroménager, mais aussi le textile, en passant par les jouets pour enfants ou encore le mobilier. Cependant, la plateforme met les consommateurs en garde sur le niveau de précision des notations, puisqu’elles concernent les marques, et non pas les modèles de produits, dont les gammes peuvent être plus ou moins étendues d’une catégorie de produit à une autre.
       On y trouve aussi de nombreux guides pratiques concernant tant le choix du produit, que les garanties associées et solutions de réparation, permettant d’augmenter la durée de vie de nos produits. En effet, l’obsolescence programmée (http://www.qqf.fr/uploads/infographiesHTML/598c71e079d00/index.html) ne concerne pas seulement l’électroménager et les objets numériques. Les fabricants utilisent également ces pratiques dans le textile et même dans l’alimentation, au travers de dates de péremption anticipées.

       Enfin, le site donne aussi des clés sur la question de fin de vie des produits, qui est l’une des phases les plus polluantes du cycle de vie de nos biens.
       Ainsi, Produits Durables met à la disposition de tous les consommateurs en quête de transparence, des solutions, des conseils, et une opportunité de s’exprimer sur la qualité des produits qui inondent notre marché.

     

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  • L'eau que nous sommes (Pierre RABHI,

    2018    240 p.    16 €

     

    Un élément vital en péril
     
      « Vous êtes et nous sommes tous de l’eau », répond souvent Pierre Rabhi aux journalistes qui l’interpellent sur cet élément vital.
      L’océan, l’un des poumons de notre planète, est en grand danger. Les humains l’ont trop longtemps considéré comme une poubelle, tout comme les mers et les rivières. L’agriculture intensive, l’utilisation massive d’engrais chimiques sont la principale cause de pollution et de consommation de l’eau douce. En France, les pesticides sont présents dans la quasi-totalité des cours d’eau et des nappes phréatiques.
       Les quelque 60 chercheurs, agriculteurs et acteurs de la société civile interrogés pour ce livre le rappellent avec force : l’eau est indispensable a la vie. Chaque jour dans le monde, près de mille enfants de moins de 5 ans meurent d’avoir bu de l’eau insalubre.  
      Objet des convoitises de sociétés multinationales, l’eau est un bien commun qui nécessité une gestion collective. Comment la consommer de façon plus sobre, écologique, équitable et locale ?
      Selon Pierre Rabhi, notre rapport a cette précieuse ressource doit changer : il n’est que temps de prendre conscience de son immense valeur.
     
        Pionnier de l'agroécologie, expert dans la lutte contre la désertification, Pierre Rabhi est l'auteur de 
       -L'Offrande au crépuscule (Éditions de Candide, 1988, primé par le ministère de l'Agriculture),
       -Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010),
       -La Convergence des consciences (Le Passeur, 2016).
      et de bien d'autres ouvrages.

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  • 2018     148 p.     15 €

        Que faire face à l'effondrement écologique qui se produit sous nos yeux ? Dans ce petit livre incisif et pratique, l'auteur de Demain s'interroge sur la nature et sur l'ampleur de la réponse à apporter à cette question.
       Ne sommes-nous pas face à un bouleversement aussi considérable qu'une guerre mondiale ? Dès lors, n'est-il pas nécessaire d'entrer en résistance contre la logique à l'origine de cette destruction massive et frénétique de nos écosystèmes, comme d'autres sont entrés en résistance contre la barbarie nazie ?
      Mais résister contre qui ? Cette logique n'est-elle pas autant en nous qu'à l'extérieur de nous ? Résister devient alors un acte de transformation intérieure autant que d'engagement sociétal... Avec cet ouvrage, Cyril Dion propose de nombreuses pistes d'actions : individuelles, collectives, politiques, mais, plus encore, nous invite a considérer la place des récits comme moteur principal de l'évolution des sociétés.
       Il nous enjoint de considérer chacune de nos initiatives comme le ferment d'une nouvelle histoire et de renouer avec notre élan vital.
      A mener une existence où chaque chose que nous faisons, depuis notre métier jusqu'aux tâches les plus quotidiennes, participe à construire le monde dons lequel nous voulons vivre. Un monde où notre épanouissement personnel ne se fait pas aux dépens des autres et de la nature, mais contribue à leur équilibre.
     
        Cyril Dion est le colondoteur avec Pierre Rabhi du mouvement Colibris et de la revue Kaizen. En 2015, il écrit et coréalise avec Mélanie Laurent le film Demain, qui obtient le César du meilleur documentaire en 2016. En 2017, il publie, chez Actes Sud, son premier roman,

      -Imago.

    Il a également publié aux éditions de La Table ronde un recueil de poèmes,

      -Assis sur le fil.


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  • Six gestes à adopter pour réduire le gaspillage alimentaire

    Psychomédia     Publié le 3 janvier 2019

        Le magazine 60 Millions de consommateurs de l'Institut national français de la consommation a proposé, le 2 janvier, « six gestes à adopter pour ne plus jeter d’aliments » et « préserver en même temps l’environnement et votre porte-monnaie ».

     
    1.    1.  Consommez après la date de péremption

      Les produits affichant les mentions « de préférence avant le » ou « à consommer de préférence avant le » sont encore consommables après la date mentionnée.

      « Consommer le produit au-delà de cette indication est sans risque sanitaire, même des années après. Leurs qualités organoleptiques (goût, consistance…) seront simplement diminuées. »

      « En revanche, si l’étiquette indique “à consommer avant le” ou “avant le”, la prudence reste de mise. » Ces produits peuvent être dangereux pour la santé lorsqu’ils se dégradent. « Cependant, nous avons observé en 2017 que les yaourts – des produits soumis à la DLC – conservent leur qualité trois semaines après expiration de la date limite. »

      Consommer les aliments après la date « meilleur avant » (sauf rares exceptions) pour réduire le gaspillage

    2.  2.  Achetez des invendus

      De grands distributeurs, tout comme des commerçants locaux, se lancent dans la vente d’invendus de leurs stocks.

      « Plusieurs applications facilitent cet échange. Les plus connues d’entre elles, Too Good To Go et Optimiam, proposent de commander en ligne un panier surprise composé des invendus du jour d’un magasin de proximité comme une boulangerie ou un restaurant. Il suffit ensuite de récupérer son achat, le jour même, dans la boutique.

      Les denrées bientôt périmées sont aussi mises en avant directement dans les rayons de certains supermarchés. Pour faciliter la recherche du consommateur, le site web Zéro-Gâchis a développé une carte interactive qui référence ces produits dans près de 230 magasins. »

    3.   3.  Acheter les bonnes quantités

      Se fournir en vrac permet de choisir la quantité exacte dont on a besoin.

      « Un nombre croissant d’enseignes comportent des rayons d’aliments en vrac, notamment des féculents. L’association professionnelle Réseau Vrac a développé une carte interactive qui recense plus de 150 commerces spécialisés dans la vente de produits sans emballage. »

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  •  Elisabeth LAVILLE

    2014    236 p.    18,90 €

       Nous surconsommons dans tous les domaines : cela ne fait ni notre bonheur individuel, ni notre bonheur collectif.
    Au-delà de la prise de conscience, ce livre montre la voie vers une consommation heureuse.

      Chaque semaine, un Français a le choix entre 1 250 nouveaux livres, 10 nouveaux parfums, 13 nouveaux films, consomme en moyenne une boîte de médicament et 1,5 kilo de viande ! Notre volume annuel de consommation est trois fois plus élevé qu'il ne l'était en 1960.
       Nous sommes devenus accros à la consommation, et cette addiction n'est quasiment jamais questionnée.
        Élisabeth Laville n'est pas une " décroissante ". Mais cette diplômée d'HEC, spécialiste du développement durable, nous explique pourquoi la consommation frénétique d'aujourd'hui est un piège.
    Individuellement, le bien-être décroît avec la consommation de biens matériels une fois nos besoins essentiels assouvis.
       Collectivement, cette course folle épuise les ressources naturelles et dérègle le climat.
       Y a-t-il une alternative ? Oui, et elle est déjà à l'œuvre en France et dans le monde au sein d'entreprises et de villes qui inventent la consommation de demain. Réjouissons-nous : elle nous rendra plus heureux.
       " Un livre très bien documenté, plein d'énergie et d'optimisme, qui donne envie d'agir et nous aide à devenir des consommateurs plus avisés, des citoyens plus motivés, et des humains plus heureux! " Christophe André, médecin psychiatre.

        Élisabeth Laville est la fondatrice d'Utopies, cabinet pionnier dans le conseil en développement durable pour les entreprises, de l'agence de presse citoyenne Graines de Changement et de l'observatoire de la consommation responsable Mescoursespourlaplanete.com. Elle est l'auteur de plusieurs ouvrages dont:

      -L'entreprise verte, Achetons responsable ! et

      -Un métier pour la planète... et surtout pour moi !


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  • Les Français achètent de moins en moins de vêtements neufs

      40 % des personnes interrogées affirment acheter moins de vêtements neufs par souci écologique et éthique.   ©CC0

       Depuis plus de 10 ans, le secteur textile est en perte de vitesse. Les Français achètent de moins en moins de vêtements, par contrainte budgétaire pour 60 % d'entre eux, par souci écologique pour les 40 % restant.

       L’heure est-il à la déconsommation ? Selon une nouvelle étude de l’Institut français de la mode (IFM), depuis 2007, le marché du textile et de l’habillement a perdu 15 % de sa valeur, tous circuits de distribution confondus. Cette année 2018 devrait être particulièrement difficile pour le secteur avec un recul de 2,9 %.

      Cette baisse se traduit par une vraie tendance à la "déconsommation" affirme Gildas Minvielle, directeur de l’observatoire économique de l’IFM. De fait, 44 % des consommateurs interrogés affirment avoir acheté moins de vêtements en 2018, un chiffre qui s’élève à 51 % chez les femmes.

    Le marché de seconde main en boom

      En cause, d’abord, la perte de pouvoir d’achat. 60 % d’entre eux soutiennent que cette déconsommation est "contrainte". Les 40 % restants évoquent une question de "choix", celui de "consommer moins mais mieux", par "souci écologique et éthique" ou une volonté de "désencombrer son stock".

      Une véritable tendance qui profite au marché de seconde main, que l'IFM évalue à un milliard d'euros en France en 2018. Un signal fort pour la fast fashion sur la nécessité d’un changement de modèle.

      Pour les consommateurs qui ont choisi d'acheter moins de vêtements, les prix bas ne sont plus le premier critère d’achat. Ces Français sont désireux de transparence sur les prix et les conditions de fabrications. "La notion de prix bas n’a plus de sens",(https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/grande-distribution-pourquoi-les-prix-bas-ne-payent-plus-145521.html)  explique Élisabeth Laville, fondatrice de Mes courses pour la planète, observatoire de la consommation responsable, "les soldes sont là en permanence, elles ne fonctionnent plus".

    Des stocks qui ne s'écoulent plus

      H&M en est le symbole. Le groupe suédois, dont le modèle économique est basé sur les prix bas et les gros volumes, a accusé une baisse de 22 % de son bénéfice de mars à mai 2018 car il n’arrivait plus à écouler ses stocks. Au contraire, Patagonia, apparenté à des vêtements haut de gamme, a affiché un taux de croissance de 40 % en deux ans, en misant sur l’économie circulaire.

      Ce constat est aussi vrai dans l’alimentation. Une étude de l’Information Resources Incorporated a noté en septembre une baisse de volumes "d’un niveau jamais atteint en cinq ans" dans le secteur. Elle montre que les Français achètent moins de produits alimentaires, mais privilégient la qualité. En témoigne Fleury Michon qui accuse une baisse de 3 points en volume sur le rayon charcuterie mais progresse de 10 sur la charcuterie labellisée français ou bio. 

        Marina Fabre @fabre_marina avec AFP
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  •    Manger cinq fruits et légumes par jour, d'accord. Encore faut-il le pouvoir. Car d'après une nouvelle étude de l'université de Guelph au Canada, les mauvaises habitudes des consommateurs ne sont pas les seules en cause. Explications...

     Par Céline DELUZARCHE:

    Diplômée de l'Institut Français de Presse en 2004, Céline a créé et alimenté la rubrique Science sur le site L'Internaute jusqu'en 2007 avant de travailler pour la rubrique Business du Journal du Net. Sa passion : parcourir inlassablement le Web à la recherche d'infos passionnantes qui expliquent le monde d'aujourd'hui et préfigurent celui de demain. Technologie, environnement, santé : chaque jour nous prouve que ce qui semblait hier impossible se réalise. Quand elle sort de sa bulle Internet, c'est pour se balader dans sa ville adorée de Strasbourg, ou pour passer des nuits blanches devant des (excellentes) séries TV d'anticipation ou de politique, avec un faible avoué pour les productions nordiques et britanniques.

    https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/agriculture-alimentation-mondiale-vers-enorme-penurie-fruits-legumes-

    L'agriculture mondiale produit aujourd'hui l'équivalent de 2.750 calories par personne et par jour, largement de quoi nourrir tous les habitants de la planète. Même en prenant en compte 20 % de nourriture gaspillée au cours de la chaîne d'approvisionnement, on arrive à 2.200 calories, ce qui reste en théorie amplement suffisant. Le problème, c'est que cette production est complètement déséquilibrée par rapport aux besoins alimentaires. L'agriculture produit ainsi l'équivalent de douze parts quotidiennes de céréales, cinq parts de fruits et légumes, quatre parts de sucre, trois parts d'huiles végétales et graisses, trois parts de protéines et une part de produits laitiers. Les besoins alimentaires recommandés par le référentiel de l'université de Harvard sont eux de huit parts de céréales, quinze parts de fruits et légumes, zéro de sucre, une part d'huiles végétales et graisses, cinq parts de protéines et une part de produits laitiers (voir graphique).

     
    L’agriculture mondiale est largement déséquilibrée : elle produit ainsi trois fois moins de fruits et légumes que ce qu’il faudrait pour alimenter les sept milliards d’humains selon les recommandations nutritionnelles. © Céline Deluzarche, Futura, d’après Krishna Bahadur KC et al., PLOSOne, 2018

    Alors que les fruits et légumes devraient compter pour 50 % de notre alimentation, ils ne représentent que 8,6 % des terres agricoles ! Et encore, lorsque l'on parle de légumes, il s'agit à 40 % de tubercules, comme la pomme de terre ou le manioc. Autrement dit, encore des féculents qui viennent s'ajouter nutritionnellement parlant aux féculents déjà en surplus.

    Les céréales et l’élevage massivement subventionnés

    Pourquoi un tel décalage ? « Les aliments riches en carbohydrates, comme les céréales, sont relativement faciles à cultiver et nutritifs, ils ont donc été massivement encouragés pour atteindre l'indépendance alimentaire », explique Krishna Bahadur KC, l'auteur principal de l'étude. En France, un éleveur bovin touche en moyenne 46.105 euros par an et un exploitant de grandes cultures (blé, maïs...) 34.872 euros de subventions, soit respectivement 39 % et 15 % de leur exercice selon les statistiques 2016 du ministère de l'Agriculture. Un maraîcher touche lui à peine 9.559 euros soit 4 % de son exercice. De plus, les céréales concentrent la plus grosse partie des recherches scientifiques et agronomiques au détriment des fruits et légumes, délaissés par leschercheurs.

    Le bœuf contre la carotte

    Ce désolant constat est non seulement nuisible à notre santé mais aussi à la planète, révèle également l'étude. Si la production agricole coïncidait exactement avec les recommandations nutritionnelles, on économiserait ainsi 51 millions d'hectares de terres cultivables, car les fruits et légumes nécessitent moins d'espace. Néanmoins, il faudrait tout de même accroître la surface de terres consacrées au pâturage de 13 % pour augmenter le niveau de protéines animales.

     
    Réorienter l’agriculture vers plus de légumes permettrait d’économiser 51 millions d’hectares de terres cultivables. © Arnaldo Adana, Unsplash

    Ces recherches rejoignent les conclusions de précédentes études montrant comment un régime trop riche en protéines affecte la planète. Mais convertir le monde entier aux poireaux et aux bananes n'est pas la solution, insistent les chercheurs. « L'élevage de bétail assure la survie de 987 millions de personnes dans le monde et beaucoup de terres utilisées par le pâturage ne sont pas susceptibles de servir à une production agricole », insistent les chercheurs. Une autre piste consiste à améliorer les rendements grâce à la technologie, par exemple en développant les fermes verticales urbaines ou la culture hydroponique. Pas sûr que cela soit suffisant pour doper les rendements de fruits et légumes de 8,7 % tous les ans, comme cela serait nécessaire pour atteindre les besoins nutritionnels correspondant à une population de 9,8 milliards d'habitants en 2050. En attendant, arrêter de subventionner la betterave à sucre et le maïs permettrait peut-être de régler une partie de l'équation.

    • L’agriculture mondiale produit suffisamment de nourriture mais de façon totalement déséquilibrée.
    • Il faudrait ainsi cultiver trois fois plus de fruits et légumes qu’à l’heure actuelle pour couvrir les besoins nutritionnels de la population mondiale. 
    • Les céréales ont été historiquement avantagées car elles sont faciles à produire et nutritive

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