• Ces herbes pas si mauvaises (Jean-Paul COLLAERT)

    2013    112 p.   5,90 €

      Extrait

    Désherber sans désherbant

      Que le jardinage serait agréable S'il ne fallait pas désherber ! Concevoir, planter ou semer, admirer la pousse, et même arroser... tout cela est positif; digne d'intérêt. Mais qui songerait à dire : «Je me suis régalé en désherbant» ? Parce qu'à l'instar du ménage, ce genre de tâche ne se remarque que si on la néglige.
    La nature semble prendre plaisir à nous contrarier, en faisant pousser l'ivraie à la place du bon grain ! Du moins, c'est ainsi que des générations de jardiniers ont considéré la chose. Jusqu'à ce qu'enfin apparaisse la solution : le désherbage chimique. Molécules contre plantules, le match était enfin gagné... Pour s'apercevoir que les jardins ainsi traités étaient tristes, comme s'il manquait la fantaisie du liseron ou le piquant du chardon.
      Se passer de ces produits est tout à fait possible... avec un peu de méthode et d'huile de coude. D'abord, il s'agit d'apprendre à reconnaître ces «herbes spontanées non désirables». Savoir d'où vient leur force pour repérer aussi leurs faiblesses. Ensuite, par une sorte d'aïkido horticole, se servir de leur vitalité pour la contrer.
    Enfin, si malgré nos conseils, la partie vous semble perdue, posez-vous cette question : mon jardin n'est-il pas trop compliqué ? Un peu plus de prairie fleurie, des arbustes paillés régulièrement... voilà quelques pistes pour un jardin plus hédoniste.

    AVANT-MATCH DES ADVERSAIRES EN PRÉSENCE

    À moins de jardiner dans le désert de Gobi, et encore, vous avez forcément été confrontés à des mauvaises herbes envahissantes. Voyez le côté positif : ce sont de belles illustrations de la Vitalité delà nature...

    État des lieux

    «Ah bienheureux les jardiniers du Midi qui n'ont pas besoin de désherber en été, grâce à un ciel sans nuage qui bloque la végétation !» C'est du moins ce que pensent les amateurs de hamac nordistes, venus en vacances dans le Sud, auxquels les autochtones rétorquent qu'ils feraient bien de revenir au printemps pour voir combien Se débarrasser de la Salsepareille n'est alors pas de tout repos.

    Que tous ceux qui trouvent que l'herbe est plus verte ailleurs se rassurent : chacun a sa part. Que le jardin soit tout neuf ou épanoui, il y aura toujours quelques plantes inopportunes pour troubler le souci de perfection... et la sieste du jardinier...  (...)
     
      Gilles Bonotaux est illustrateur jeunesse (Milan, Autrement, Hachette) et animalier.
     
      Hélène Lasserre, son épouse, travaille avec lui sur les textes des ouvrages. Ils sont déjà les auteurs, dans la collection « Larousse attitude », de
      -Mon Chat est un hypocrite (best seller),
      -Les Vacances du Chat hypocrite, S’taupons les taupes !,
      -Haltes aux sales bêtes qui foutent la trouille
      -Drôles d'oiseaux ! (MEV : mars 2012).

       Ingénieur agronome de formation et jardinier, Jean-Pierre Collaert a été rédacteur en chef de Jardins de France, la revue de la Société nationale d’horticulture de France. Il a écrit de nombreux livres sur le jardin dont
        -Le Beau jardin du Paresseux (1985),
        -Le Jardin comme on l’aime,
        -L’Art du potager en carrés (avec Éric Prédine, 1999),
        -En vert et malgré tout (avec Nadia de Kermel, prix Saint Fiacre 2005)…
     et en tant que spécialiste du compost,
       -Compostons ! (2008) et
       -Lombricompost pour tous (2009).

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