• Charles l'histoire d'une transition (Laurent MURATET)

    2015   172 p.   13 €

     

    La solution est en nous

    Un livre où la fiction soutient une réflexion sociétale, pour une transition personnelle et collective.

    « C’est l’histoire d’une génération qui souffre, ouvre les yeux, prend conscience et décide de changer le monde, sans grands discours mais par de beaux actes, simples et forts. » Christophe André

         Charles jeune cadre dynamique travaille dans une entreprise multinationale. Mais la trentaine approchant, il se sent soudain étriqué dans sa vie et des éléments de son passé vont commencer à le rattraper. Cette société où il vit au quotidien lui semble soudain plus compliquée et sa place moins évidente à trouver.

    Avec d'une part, le monde du travail, la société de consommation qui paraissent en fin de course, crispés sur leurs identités. Et d'autre part, les besoins d un nouveau type de développement qui émerge.

    C'est ce parcours que va connaître Charles à travers son histoire. Il va vivre en quelque sorte cette crise salutaire qui permet de revisiter ses besoins et sa vie en profondeur.

    C'est l'histoire de cette transition que vous vivrez avec Charles.

    Un réveil qui nous concerne finalement tous. S'il concerne bien notre vie intérieure, il questionne également notre action et notre responsabilité envers le monde.

    L’histoire de Charles, c’est d’abord celle d’une prise de conscience personnelle. Cette crise salutaire va lui permettre de revisiter ses besoins et sa vie en profondeur.

    C’est aussi un réveil qui s’adresse à chacun d’entre nous. S’il concerne bien notre vie intérieure, il questionne aussi nos vies et notre société afin de les orienter vers plus de sens.

    Un appel

      Laurent Muratet signe en conclusion de roman un appel à l’action pour un nouveau monde en marche. Un témoignage qui nous interpelle sur le passage à des actes concrets.

       Écologiste et humaniste convaincu, Laurent MURATET est formé à la CNV (Communication Non Violente), passionné par la pensée de Carl Gustav Jung et la méditation. Il s’intéresse à ce qu’une spiritualité laïque pourrait apporter dans le cadre d’un changement individuel et collectif, et plus largement à la façon dont les valeurs dites universelles (respect de l’homme et de la nature, non-violence, compassion, empathie, collaboration) peuvent contribuer à l’émergence d’un nouveau modèle de société.
       Ex Directeur marketing et communication d’Alter Eco (entreprise de commerce équitable), il a fondé Terravita Project avec Edouard Rousseau (Agriculteur biologique) et son association Un nouveau monde en marche, qui a pour objectif de réconcilier les enjeux des producteurs, des consommateurs et de la société civile.

       Il est co-auteur d’un premier livre et d’un documentaire intitulé Un nouveau monde en marche sur la Non Violence avec entre autres Christophe André, Pierre Rabhi, Jean-Marie Pelt, Matthieu Ricard, Stéphane Hessel.

       Il signe ici un roman plus intime où il poursuit cette réflexion en lien avec des applications pour notre époque. Des solutions qu’il expérimente avec son entreprise Terravita Project et la formation « Mieux se connaître pour mieux orienter sa vie » ainsi que son association Un nouveau monde en marche.

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    Extrait

    Paris, septembre 2013

       Charles, 33 ans, comme tous les lundis, se réveille à 7 h pour être à l'heure au bureau. Et comme tous les débuts de semaine, il reste quinze minutes de plus dans son lit. Juste le temps de se rendre compte qu'il est en retard et qu'il lui faut maintenant se dépêcher.
       Ce matin du mois de septembre, il a un peu plus de mal que d'habitude. C'est sans doute les restes de cette soirée liée à son travail où, de verre en verre, il s'est couché avec une bonne dose d'alcool dans les veines. Ses souvenirs sont d'ailleurs un peu vagues. Il y avait bien eu quelques rencontres avec les mêmes discussions récurrentes : l'immobilier, le travail, les «vacances au soleil».
      Le dernier voyage à la mode étant Bali. Tout le monde, dans ces soirées, est allé à Bali ou projette d'y aller. Une destination devenue, au final, le premier voyage initiatique du tourisme de masse.
    Cela dit, il lui reste le souvenir d'une vague discussion avec une personne qui lui a bien parlé de son travail. Non pour connaître son statut social, mais pour lui demander s'il était conscient de cas de «biopiraterie» dans l'industrie agroalimentaire. La discussion avait vite tourné court, d'autant plus que dans son cadre professionnel - effectivement dans le domaine de l'alimentaire - de nombreux engagements sont pris en faveur du développement durable. Ces derniers étant régulièrement mis en avant par le service Communication. Ce qu'il s'était empressé de répondre à cette jeune fille avant de retourner boire un énième verre.
       Ce matin, il s'interroge tout de même sur la signification du terme «biopiraterie». Les deux mots, «bio» et «pirate» résonnant de manière comique dans son esprit endormi.
    Ces quelques pensées furtives ayant disparu avec la douche, il s'assoit à table dans son appartement du 9e arrondissement parisien pour prendre son café et parcourir le journal. Cette fois, il est question d'une étude relative aux OGM avec des dommages possibles sur la santé humaine. En partant d'un exemple sur des rats développant des tumeurs après avoir consommé ces mêmes produits OGM. Charles commence à se dire qu'on ne peut plus vivre tranquillement et que cela va finir par devenir angoissant. Ou de manière moins consciente, que cela va déranger son train-train quotidien.
    Puis, sans transition, il passe à sa dernière mission avant de quitter son appartement vers 8 h 30 : remplir le bol de croquettes de son chat.

    A 9 h 30 environ, comme tous les matins de la semaine, il arrive au siège de son entreprise située en proche banlieue parisienne au bord du périphérique. Traverser ce dernier, une barrière psychologique pour certains Parisiens, lui coûte un peu mais les temps ont changé. Les grandes sociétés multinationales, en quête de loyers moins élevés, se sont installées de ce côté du périphérique et les salariés ont bien dû s'adapter.
    (...)
     

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