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Des fins du capitalisme (David GRAEBER)
2014 363 p. 20 €
Comment le capitalisme a-t-il fini par imposer son mode de vie au point de paraître naturel ? Peut-on décrire ses fins ? Peut-on penser sa fin ?Pour répondre, un homme se dresse, irréductible et inventif.Son objectif : ouvrir les possibles de la pensée et de l'action pour démasquer les fins du capitalisme.Son amine : l'anthropologie comparée.Son style : l'étude archéologique.Le capitalisme n'est pas une évolution indépassable. En quatre essais novateurs qui se lisent comme des aventures, David Graeber reconsidère ses fondements et élargit nos horizons.Que se passerait-il si la hiérarchie n'avait rien d'une structure nécessaire à la vie sociale ?Si le travail salarié était l'héritier direct de l'esclavage ?Si la notion de "consommation" exprimait un idéal de destruction ?Et si le fétichisme était plus fort et plus rigide dans le capitalisme que dans les sociétés dites primitives ? Graeber interroge, excite, provoque, laissant le lecteur face à une question : comment, aujourd'hui, retrouver le sens des possibles ?David Graeber, né en 1961, vit à Londres où il est professeur à la London School of Economics, après avoir enseigné à Yale. C'est un activiste, et une des plus hautes figures de la réflexion politique contemporaine, qui a directement inspiré le mouvement Occupy Wall Street. Il est l'auteur d'une oeuvre imposante qui appuie des thèses audacieuses sur un savoir anthropologique et philosophique considérable dont la générosité est à la mesure de son engagement. Ces derniers titres parus:-La dette (Les liens qui libèrent, 2013),-La démocratie aux marges (Le bord de l'eau, 2014)-Comme si nous étions déjà libres (Lux, 2014).
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