• Fashion Revolution Day

    FemininBio s'engage pour le Fashion Revolution Day

    Chez FemininBio, nous avons à coeur depuis de nombreuses années de prouver qu'une mode responsable et propre est possible. Jour après jour, nous traquons les tendances, dénichons les marques, soutenons les créateurs qui nous prouvent que l'on peut être coquette et responsable à la fois. Car oui, c'est possible, on peut être bio, éthique et chic !

    C'est une mode qui agit dans le respect de l'environnement en travaillant à partir de matières recyclées ou naturelles et/ou qui aide les populations locales, la base étant, dans ce cas, la reconnaissance des droits fondamentaux de l'homme,

    selon Isabelle Quéhé la fondatrice de l’Ethical Fashion Show.

    Catherine Dauriac, journaliste mode éthique
    Catherine Dauriac, journaliste mode éthique
    Ainsi, nous interrogeons fréquemment les expertes compétentes sur le sujet, notamment Nathalie Lebas-Vautier, fondatrice de le marque éthique Ekyog, qui joue la carte du 100% transparence avec les clients, la journaliste Catherine Dauriac, les créatrices de Post Diem.
    Au coeur des préoccupations de nos lectrices : Quelles matières ? Où acheter de la mode éthique ? Comment faire les bons choix ? Comment trouver de la fausse fourrure ? Existe-il des marques de mode Vegan ? Preuves que les esprits s'éveillent à ces nouvelles pratiques qui peuvent changer les choses.

    Sabrina Cherubini, responsable Marketing et Communication chez Ekyog, nous parle du Fashion Revolution Day.

    Sabrina Cherubini, Ekyog #InsideOut #Fash_RevFrance
    Sabrina Cherubini, Ekyog #InsideOut #Fash_RevFrance
    Ce mouvement est maintenant composé de 54 pays dont les boards travaillent de façon bénévole. L’idée de la première campagne est de démontrer aux marques, leaders d’opinion, journalistes, acteurs du textile que les consommateurs sont très sensibles au sujet et demandent plus de transparence (tout l’inverse de ce que l’on nous dit habituellement). Il s’agit donc de monter un mouvement citoyen où chacun peut interpeller les marques en leur demandant qui a fait leurs vêtements.

    L'idée suivante sera de monter des études de cas, des référentiels de bonnes pratiques, des bases de données de partenaires engagés à travers le monde pour montrer qu’il est tout à fait possible d’intégrer l’éthique dans la production textile.

    Le Fashion Revolution Day est une initiative mondiale prévue le 24 avril. Comment la France s’engage-t-elle à son tour ?

    La France est un pays moteur dans ce mouvement mondial. Elle est l'un des pays à "l’aura mode" la plus développée, il était donc essentiel que la France rejoigne le mouvement. C’est pourquoi j’ai pris l’initiative de créer le board français du Fashion Revolution Day avec Barbara Coignet (fondatrice du salon Luxe&Développement durable 1.618, Cécile Lochard (Citizen Luxury) et Isabelle Quéhé (Fondatrice de l’Ethical Fashion Show). Je coordonne les actions mondiales avec l’ensemble des boards de chaque pays afin que l’on puisse, sans moyen financier, donner l’ampleur que cette action mérite. Nous sommes tous indignés par ce drame du Rana Plaza et des faibles avancées depuis. Il faut que les choses changent mais cela doit venir des consommateurs.

    Le 24 avril est une date symbolique, en mémoire de l’accident du Rana Plaza. Comment faire en sorte que cette prise de conscience s’installe ?

    Les consommateurs n’ont pas forcément conscience du nombre de personnes impliquées dans la création de leurs vêtements et encore moins des conditions dans lesquelles ils travaillent. Il y a de plus en plus de reportages à ce sujet mais le chemin est encore long avant que les consciences s’éveillent et que les acteurs, en conséquence, agissent pour une mode plus éthique, positive. C’est pourquoi, en hommage à toutes ces personnes (le Bangladesh et les rescapés du Rana Plaza font partie du mouvement), nous avons choisi le 24 avril pour que les consommateurs leur montrent et montrent aux marques, acteurs du textile, politiques, journalistes, qu’ils souhaitent plus de transparence et de respect.

    Cela passera par une grande campagne participative sur les réseaux sociaux où chacun est invité à poster un selfie (photo de soi) en portant ses vêtements à l’envers, étiquette visible et en demandant à la marque "QUI A FAIT MES VETEMENTS ?".

    En ajoutant le #insideout et #Fash_RevFrance, cela nous permettra de comptabiliser les participants (au niveau mondial, le poids de la participation peut peser) et de créer un grand mur regroupant tous les selfies sur un blog dédié. Le 24 avril 2015, nous pensons déjà aller plus loin en donnant des exemples et des réponses utiles démontrant qu’il est possible de concilier mode et respect.

    Comment vous engagez-vous personnellement dans cette campagne ? Comment s’engage Ekyog ?

    J’ai découvert le mouvement il y a quelques semaines et, travaillant chez EKYOG, je suis déjà pleinement consciente des enjeux et surtout de la possibilité de proposer une mode meilleure. Chaque jour, nous sommes au contact de femmes qui aiment la mode et qui découvrent, via EKYOG, que mode & respect sont possibles. Elles nous inspirent nos collections et surtout elles nous donnent la force de continuer nos engagement éthiques et écologiques. Chez EKYOG, pour le FASHION REVOLUTION DAY, nous avons créé une infographie permettant de synthétiser, de façon plus ludique, nos engagements.

    Et bien sûr nos vêtements seront retournés en vitrines le 24.04.14 !

    Lire aussi : notre dossier "Spécial mode éthique", magazine gratuit iPad d'avril 2014. Au somaire : des sélections de vêtements légers pour le printemps, de denim chic, de jolies chaussures écolo et d'accessoires éthique. En clair, pour nous, la mode éthique est bien plus qu'un effet de mode.


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