• Guerre et paix, l'écologie (Ben CRAMER)

    Guerre et paix, l'écologie (Ben CRAMER)

    2014     176 p.    13 €

    Les risques de militarisation durable

    La militarisation du monde est la cause principale de la détérioration de nos environnements, sur terre, en mer et dans l’espace. Notre planète, qui mérite des soins intensifs, est de plus en plus abîmée par ceux-là mêmes qui s’en font les défenseurs auto-proclamés : les forces armées.

    Limiter les dégâts des armes de tout calibre. Contrer la démesure, dans la répartition internationale de la menace de mort du complexe militaro-industriel, un complexe qui détourne nos ressources vitales, accapare nos territoires et militarise nos esprits. Intégrer le mot d’ordre de « Halte à la Croissance » dans le domaine de l’armement, à une époque où les écosystèmes sont victimes de reconfigurations stratégiques sur fond de dérèglement et manipulation climatiques. Concevoir la sécurité écologique en neutralisant la nocivité des préparatifs de guerre en temps de paix. Tout cela dépendra de la façon dont agiront en tandem écologistes et pacifistes, sans chercher à savoir qui est le mieux placé ou le mieux armé pour « sauver » la planète.

     Les militaires se sont intéressés à l'environnement depuis fort longtemps... avec des intentions très peu pacifiques ! La destruction de l'environnement fait partie des buts de guerre, cf "l'agent orange" au Vietnam. - La paix est l'angle mort des principes du pacte mondial, des objectifs du "Millénaire pour le Développement" - La dimension militaire est exclue du "Protocole de Kyoto". - Le retour au "durable" représente la prééminence de la paix sur la guerre.

      L'histoire tend à montrer que l'écologie et la paix font pourtant bon ménage. - Parmi les militaires, il existe aussi de nombreux pacifistes. - Les écologistes qui se mobilisent en faveur des énergies renouvelables pensent trop rarement à plaider en faveur d'énergies pacifistes, alors que.... - Sait-on que pour un dollar investi dans l'environnement, il y a en a 1 000 pour l'armement ? Et sur ces 1000, combien vont desservir l'environnement, voire le mettre en péril ? - Depuis quand discute-t-on de la création de "Casques Verts" assignés par l'ONU en tant que force de réaction rapide pour faire face aux catastrophes écologiques, y compris les perturbations provoquées par des conflits ? - Depuis 1990, 19 conflits ont éclaté sur le continent africain en 17 endroits différents. Un seul n'a rien à voir avec un problème de répartition des ressources naturelles. -

      Existe-t-il une Journée internationale pour la prévention de l'exploitation de l'environnement en temps de guerre et de conflit armé ? - qui sait que la logique du désarmement pour le développement est inscrite dans la Charte des Nations Unies. ? - le secteur militaire accapare plus de 20 % des matières premières issues du sous-sol de la planète (rapport ONU des années 1970).

    Penser l’écologie, c’est mieux évaluer jusqu’à quel point la crise écologique - y compris l’urgence climatique - est liée au déficit des exigences de paix.

       Ben Cramer, initié à la polémologie, a co-animé en 2008 le premier débat au Parlement européen sur le thème de « Sécurité Collective et Environnement ». Journaliste, chargé de recherches au CIRPES et au GRIP à Bruxelles, co-fondateur de Nautilus 21, ce petit-fils d’officier, théoricien de la stratégie navale des Pays-Bas, enseigne la géopolitique du développement durable à l’Université à Paris.

    Collection Société civile éd. Yves Michel

    -  http://www.yvesmichel.org/product-page/livres-a-paraitre/guerre-et-paix-et-ecologie#more-4855


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