• Le guide Terre Vivante du potager bio (J. P. THOREZ, Ch. BOUE)

    Le guide Terre Vivante du potager bio (J. P. THOREZ, Ch. BOUE)

    2013    467 p.   35 €

      CRÉEZ UN POTAGER SAIN, 100 % BIO ET PRODUCTIF !

     ° Découvrez les savoir-faire bio : compost, paillage, rotations, engrais verts...
     ° Choisissez parmi la centaine de légumes, aromatiques et petits fruits présentés, ceux que vous souhaitez cultiver. Plus de 1100 variétés sont proposées pour leur saveur, leur rusticité...
     ° Apprenez à les protéger naturellement et efficacement contre les ravageurs et les maladies.
     ° Devenez autonome : faites vos plants, produisez vos graines, préparez vos purins, récupérez l'eau de pluie...
     ° Conservez et dégustez vos récoltes grâce aux multiples recettes saines et savoureuses proposées par des jardiniers gourmands !

      Les conseils des auteurs, professionnels reconnus, sont illustrés de plus de 500 dessins et photos et enrichis des trucs et astuces des jardiniers de Terre vivante et de 300 jardiniers amateurs. Tous ces savoirs font de cet ouvrage la référence du potager bio !
     
      Depuis plus de 30 ans, la Scop Terre vivante édite des livres d'écologie pratique, ainsi que le magazine Les 4 Saisons du jardin bio. Terre vivante a également créé des jardins écologiques en Isère, proposant des stages pratiques.
      Jean-Paul Thorez est ingénieur agronome, directeur-adjoint de l’Agence régionale de l’environnement de Haute-Normandie et…jardinier amateur passionné. Il est également journaliste spécialisé jardinage bio et auteur de nombreux ouvrages sur ce thème.

      Christian Boué est producteur de semences bio, membre du Biau Germe, installé dans le Lot et Garonne à Montpezat d’Agenais. Il cultive chaque année entre 1 et 2 hectares de semences de légumes, d’aromatiques et de fleurs. Ce qui n’est pas rien !

    Extrait  de l'introduction

       En ce début de XXIe siècle, le bio est devenu la référence du jardinage. Jardiner sans engrais chimiques ni pesticides de synthèse - définition officielle de la culture biologique - va maintenant de soi. C'était loin d'être le cas lorsqu'à été publiée la première édition de ce livre. Entre-temps, l'état d'esprit des jardiniers a changé, la société a changé, la planète elle-même a changé. Les notions de préservation des ressources, de recyclage, de ressources renouvelables, de valorisation de la biodiversité, d'environnement compatible avec la santé, bref, de développement durable, ont acquis droit de cité. Or, le jardinage bio est parfaitement en phase avec tout cela. Il n'est pas besoin de longues démonstrations pour montrer que son impact sur la planète - pollution, eau, effet de serre, biodiversité, etc. - est bien moindre que celui d'autres façons de jardiner ou, plus généralement, de beaucoup d'autres activités humaines.


    L'écocitoyenneté au jardin

    Le jardinier bio est par excellence un «écocitoyen» :
    ° il composte lui-même tous ses déchets organiques, ce qui limite les coûts de collecte et de traitement pour la collectivité;
    ° il limite les arrosages, ce qui est souhaitable - voire impératif - dans un contexte de sécheresses estivales sévères et de renchérissement du prix de l'eau potable ;
    ° il bannit les pesticides et les engrais chimiques, accusés notamment de polluer l'eau et d'appauvrir la faune;
    ° il prend en compte la biodiversité variétale et il est en pointe dans la redécouverte de certains légumes «anciens».

      Un potager bio procure à bon compte des fruits et légumes meilleurs pour la santé que ceux que l'on trouve ordinairement dans le commerce. S'ils ne sont pas plus riches en minéraux et vitamines, ils renferment davantage de polyphénols, substances anti-oxydantes bénéfiques pour la santé. Quant au jardin d'ornement, le cultiver en bio est une évidence car, libéré des «objectifs» de production, le jardinage s'avère d'une extrême facilité et quasiment ludique. Pour ne pas se compliquer la tache, le jardinier choisira des plantes parfaitement adaptées à son sol, à son climat, et à sa disponibilité. Cette sélection judicieuse l'affranchira de tout problème de maladies et limitera considérablement l'entretien.

      Que l'on cultive fleurs, fruits, légumes ou tout à la fois, jardiner bio permet de prendre conscience de la complexité et de la richesse de la nature, de l'importance des cycles naturels, de la difficulté de produire des aliments et, plus généralement, de la fragilité de l'humanité au sein de l'écosystème planétaire dont elle fait partie. C'est pourquoi toutes les démarches éducatives ou d'insertion par le biais du jardinage se font avec le référentiel bio. Plus que toute autre forme de jardinage, le bio est synonyme de simplicité et d'économie de moyens, à une époque où il est question de pouvoir d'achat et où l'on se rend compte que, même dans un pays riche, tout le monde n'a pas les moyens de se nourrir avec des produits de bonne qualité. Jardiner bio, c'est faire appel à des processus biologiques, c'est-à-dire à l'activité des êtres vivants - bactéries, champignons, insectes, arbres, oiseaux, etc. -, qui est gratuite. Jardiner bio, c'est aussi greffer, bouturer, fabriquer du compost, éventuellement produire une partie de ses graines et de ses plants, bref faire beaucoup de chose par soi-même. Loin d'être un loisir coûteux, c'est une source extraordinaire d'enrichissement. Enfin, il est une dimension du jardin bio qu'il ne faut pas négliger, c'est celle de refuge pour la nature «ordinaire», de plus en plus menacée. Cet espace deviendra un service «gîte et couvert» pour les insectes auxiliaires, les petits animaux et les oiseaux utiles à l'ensemble du jardin : une vraie réserve dédiée à la biodiversité.

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :