• Les veilleurs du ciel (Jean-françois JULLIARD)

    Les veilleurs du ciel (

                                                                2015     176 p.    17 € 

       Les dangers du réchauffement climatique nous guettent. Pas un pays qui ne soit concerné, pas un gouvernement qui puisse fermer les yeux. Les impacts de ces dérèglements sont déjà visibles : tornades plus violentes, sécheresses plus graves, terres avalées par la montée des océans, etc.
       La prise de conscience est là ; tout comme l urgence.
       Pourtant, les décisions indispensables et les remises en cause des modèles économiques dominants se font attendre. Malgré la nécessité d'agir, rien ne change du côté des États et des institutions. Manque de courage ? Crainte des lobbies industriels qui défendent les profits ?

       Face à cet immobilisme criminel, un mouvement éco-citoyen s'est mis en marche depuis quelques années. Des hommes et des femmes se mobilisent aux quatre coins du globe pour protéger leur environnement. Tournés vers les énergies d'avenir, ils inventent un monde sans carbone. Éoliennes, panneaux solaires, ils ont amorcé la transition que les dirigeants retardent faute de se projeter au-delà de leur mandat.
      C'est pourquoi, avec ou sans l'aide de leurs représentants politiques, ils sont bien déterminés à combattre les pollueurs et, à leur mesure, à sauver notre planète.
     

       Jean-François Julliard, journaliste, ancien secrétaire général de Reporters sans frontières, est le directeur général de Greenpeace France, association qui dénonce les crimes environnementaux partout dans le monde.  

      À son arrivée à la tête de Reporters sans frontières, il insiste pour que l'organisation soit plus soucieuse de défendre la liberté de la presse en Europe et notamment en France.

      En octobre 2011, il inaugure le premier bureau de RSF en Tunisie

      Il est par ailleurs rédacteur en chef de l'hebdomadaire Qui-Vive ! édité par Reporters sans frontières.

      Le 12 décembre 2011, il devient directeur général de Greenpeace France, à partir du 1er février 2012.

    INTERVIEW Le directeur général de Greenpeace France, Jean-François Julliard, refuse de croire à un «accord miracle» à l'issue de la Conférence Climat...

      Les veilleurs du ciel (Jean-françois JULLIARD)   Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. - © Jacob Khrist

       Propos recueillis par Nicolas Bégasse

      A moins de 100 jours de la Conférence climat (COP21) qui va voir les négociateurs du monde entier se réunir à Paris, plusieurs ONG dont Greenpeace France ont appelé le gouvernement à prendre sans tarder plusieurs mesures pour se montrer « exemplaire ». 20 Minutes a demandé au directeur général de Greenpeace France Jean-François Julliard* d’évaluer les chances de succès de la Conférence.

    Est-ce que c’est bien parti, cette COP 21 ?

    Non ce n’est pas bien parti, parce que la France, représentée par Laurent Fabius et François Hollande, voit cette conférence comme un événement diplomatique uniquement. Ils font beaucoup d’efforts là-dessus, mais la réussite de la COP21 ne peut pas se mesurer qu’à ce volet diplomatique. Il faut que le pays hôte, la France, soit exemplaire – elle ne l’est pas, loin de là, notamment parce qu’elle continue de subventionner les centrales à charbon, parce qu’elle reste attachée au nucléaire…

    Obama plus libre en fin de mandat, la Chine plus polluée que jamais, la puissance de la diplomatie française… la COP 21 n’a-t-elle pas une chance unique d’aboutir à un accord qui change la donne ?

    Que la COP21 représente la meilleure chance d’aboutir à ce type d’accord, peut-être, c’est en tout cas ce que dit le gouvernement. Mais on connaît déjà les engagements chiffrés de beaucoup de pays, dont la Chine et les Etats-Unis, et on sait que ce n’est pas suffisant. Même s’il reste quelques gros pays comme le Brésil qui n’ont pas encore dévoilé leurs engagements, ce ne sera pas suffisant. On n’aura pas un accord ambitieux. La Conférence climat 2015 à Paris n’aboutira pas sur un accord miracle.

    Alors il n’y a pas d’espoir ?

    Ce qu’on dit, c’est qu’il ne faut pas s’attendre à ce que la COP21 nous sauve. Ce qui peut nous sauver du dérèglement climatique, c’est ce qui se passe « dans la vraie vie », chez les citoyens qui sont nombreux à avoir compris qu’il fallait passer à l’action. Ce mouvement est en marche, et c’est plus sur lui qu’il faut compter que sur la Conférence climat. Cette action citoyenne est mondiale, mais il est peut-être plus difficile de la lancer en France, à cause de l’importance du nucléaire qui ne laisse pas assez de place aux énergies renouvelables et à la transition énergétique.

       http://www.20minutes.fr/planete/1679175-20150903-climat-faut-attendre-cop21-sauve


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