• Quand l'aluminium nous empoisonne (virginie BELLE)

    2010     256 p.     18 €

       Quel est le point commun entre l'eau du robinet, le fromage, les biscuits, les crèmes nourrissantes, le fond de teint, le rouge à lèvres, les déodorants, le lait en poudre, les vaccins, les oeufs ? Tous ces produits contiennent de l'aluminium. Une substance nocive, révèle cette enquête exclusive et exhaustive. Quel est le point commun entre Alzheimer, Parkinson, l'épilepsie, l'anémie, la fatigue chronique, le diabète, la myofasciite à macrophages, l'asthme ? Toutes ces maladies mettent en cause de trop fortes doses d'aluminium. Or ces doses sont sous-estimées par les autorités sanitaires.

      Que dire des vaccins obligatoires (diphtérie, tétanos, poliomyélite) imposés aux enfants dont la totalité concentre jusqu'à 8 mg d'aluminium alors que le seuil critique s'établit à 1,5 mg par dose ? Que penser du « syndrome de la guerre du Golfe », dont souffrent plus de 175 000 soldats, qui ne serait pas dû aux gaz eux-mêmes, mais aux batteries de vaccins préventifs que ces hommes ont subis ?

       L'auteur a rencontré des témoins qui pour la première fois brisent la loi du silence. Cette enquête s'appuie aussi sur les conclusions récentes des plus grands spécialistes de la santé : le Comité consultatif mondial de l'OMS, les recherches de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, du Comité supérieur d'hygiène publique de France, de la Direction générale de la santé, et de nombreuses études scientifiques internationales.

    Virginie Belle est journaliste. Elle a notamment travaillé au Parisien et à France-Soir

    Sur Youtube vous pouvez voir des films en tapant "Aluminium notre poison quotidien" 

    SANTE   Après l'âge du fer, du bronze ou de la pierre, voici venue l'ère de l'aluminium. Des trousses de maquillage aux assiettes en passant par les vaccins, il est partout. Pourtant, ce compagnon du quotidien n'a aucune vertu ni fonction biologique, comme le démontre la journaliste Virginie Belle, dans son ouvrage Quand l'aluminium nous empoisonne à paraître le 30 septembre. Au contraire, il nous empoisonne à petit feu. En 2003, L'Agence française de sécurité sanitaire, l'Institut de veille sanitaire et l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ont rendu public un rapport sur «l'évaluation des risques sanitaires liés à l'exposition de la population française à l'aluminium». Tour d'horizon d'un produit qui inquiète.

       Cosmétiques et crèmes solaires. Rouges à lèvres, vernis, fonds de teint, crèmes de soins, plusieurs de ces produits en contact direct et continu avec notre peau renferment de l'aluminium. Une journée de crème solaire à la plage reviendrait ainsi à étaler sur sa peau, perméable, ne l'oublions pas, 1 g d'aluminium. Son action pourrait contribuer au vieillissement de l'épiderme, et être liée à l'incidence du cancer de la peau.

      Déodorants. En spray ou à bille, les déodorants antitranspirants peuvent contenir jusqu'à 20% d'aluminium. Ce qui pose de nombreuses questions, notamment sur le lien entre cancer du sein et aluminium. En 2007, des chercheurs britanniques ont mesuré la teneur en aluminium des tissus du sein de 17 patientes atteintes de cancers. La concentration était significativement plus élevée dans la région de la poitrine la plus proche de l'aisselle.

      Le plein au supermarché. L'aluminium est naturellement présent dans certaines céréales et autres légumes, mais les concentrations les plus élevées ont été relevées dans les biscuits, les produits laitiers et les aliments riches en sucre, produits pour lesquels l'ajout d'additifs alimentaires contenant des sels d'aluminium est autorisé. Autant de produits prisés par les enfants.

        Eau et maladie d'Alzheimer. En France et en Europe, c'est le sulfate d'aluminium qui rend l'eau potable transparente. En 2000, l'étude Paquid, réalisée dans les départements de la Gironde et de la Dordogne, a montré que le risque de contracter la maladie d'Alzheimer est 1,99 fois plus élevé dans les régions où l'eau contient plus de 100 µg d'aluminium par litre d'eau potable. Or, en France, la norme est de 200 µg, soit le double de ce taux d'alerte.

      Cuisine à haut risque. L'acidité ou le sel, conjugués à une cuisson à haute température peuvent faire migrer l'aluminium de la casserole ou du papier d'aluminium (papillote) aux aliments.

      Vaccins et nouvelle maladie. En France, 47% des vaccins commercialisés contiennent de l'aluminium, utilisé comme adjuvant pour renforcer leur action. Ce pourcentage monte même à 56% dans les vaccins destinés aux enfants de 0 à 2 ans. Un nouveau-né reçoit 2,46 mg d'aluminium directement dans les muscles lors de ses vaccinations. Or sa présence serait à l'origine d'une maladie, la myofasciite à macrophages. A ce jour, un millier de cas ont été identifiés. L'origine presque exclusivement française des malades s'expliquerait par la campagne massive de vaccination menée entre 1994 et 1998 contre l'hépatite B

    Ingrid Gallou  (20minutes.fr)

    Le magazine "60 Millions de Consommateurs", dans son numéro de mars 2014 (n°491), a recherché et quantifié l'aluminium dans 38 laits infantiles en poudre (19 laits 1er âge et 19 laits 2ème âge), et 9 laits liquides de croissance, de grandes marques (Danone, Nestlé, Lactel) et de marques de distributeurs. L'aluminium dans plus de la moitié des échantillons L'enquête a montré que plus de la motié des échantillons sont "contaminés". Le magazine explique ainsi : "Pour les laits 1er âge, nous avons trouvé une teneur moyenne de 153 micro-grammes d'aluminium par litre. Un nourrisson de six mois consommant 4 biberons de 210 ml/jour ingère donc 897 micro-grammes d'aluminium par semaine. Pour les laits 2ème âge, avec 198 micro-grammes, ce même nourrisson consommant 3 biberons de 210 ml/jour (puisque son alimentation commence à être diversifiée) ingère chaque semaine 874 micro-grammes d'aluminium. Dans les deux cas, ces valeurs représentent 12,5% de la dose hebdomadaire tolérable pour un nourrisson de 7 kg (1 mg par kilo de poids corporel et par semaine". L'enquête précise que les écarts d'une marque à l'autre sont importants. Si l'on prend les laits les laits les  plus "contaminés" qui sont le lait 1er âge Doucéa 1 et le lait 2ème âge Nestlé Nidal Excel HA 2, le même enfant ingurgite ainsi 30% à 32% de la dose tolérable hebdomadaire d'aluminium. Quant aux 9 laits de croissance analysés, aucun d'entre eux n'est apparu contaminé. Pas d'aluminium dans les laits bio analysés A noter : parmi les laits testés dans cette enquête, on trouve des laits biologiques de la marque Hipp, qui ne contienent pas d'aluminium dans les limites de détection de l'enquête. Une même dose définie pour les adultes et les bébés "Il faut savoir que la dose fixée par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a été définie pour l'ensemble de la population. Or de nombreux experts s'inquiètent de voir une telle valeur également appliquée aux jeunes enfants, et qui plus est aux nourrissons, plus sensibles que les adultes. C'est pourquoi nos résultats indiquent à notre sens une contamination excessive des laits infantiles" explique 60 Millions de Consommateurs. Indiquer la teneur en aluminium n'est pas obligatoire sur les étiquettes "Aucune étude ne prouvant l'innocuité de l'aluminium chez le jeune enfant, nous considérons ces résultats trop élevés.(...) Le syndicat français de la nutrition spécialisée (SFNS) nous a notifié qu'aucune de ces teneurs ne dépasse la tose tolérable de référence. Soit. Mais faute de connaissances précises sur l'impact de l'aluminium chez les tout-petits, il nous apparaît légitime d'exiger soit une limite réglementaire dans les laits infantiles, soit une obligation d'étiqueter la teneur sur l'emballage" précise le magazine. Mais d'où vient l'aluminium contenu dans le lait infantile?

    "Les origines de cette contamination sont les conditions de stockage et les emballages (bricks en alu), principalement fabriqués à partir d'aluminium. Mais la contamination proviendrait également des ingrédients eux-mêmes" explique l'Asef (Association Santé Environnement France).

    Le Dr Chris Exley spécialiste de l'aluminium, de l'université de Keele en Grande-Bretagne, et qui a publié une étude sur les laits infantiles en poudre, soupçonne ainsi les industriels d'ajouter de l'aluminium dans les laits en poudre pour éviter la formation de grumeaux. Cette affirmation a bien entendu été niée par les industriels...

    Alors, que faire pour protéger votre bébé ?

    Dans la mesure du possible, il est fortement conseillé de nourrir votre bébé au lait maternel ! Sinon, lorsque vous achetez du lait en poudre, transvasez-le immédiatement dans un bocal en verre afin de limiter la migration de l'aluminium de la boîte vers le lait. Privilégiez sinon le lait en poudre bio.

    Aluminium : quels impacts sur la santé ?
    L'aluminium est reconnu comme neurotoxique. Une absorption pendant une longue période peut entraîner de sérieux problèmes osseux ou neurologiques, tels que la démence, la perte de mémoire (maladie Alzheimer), l'apathie ou des tremblements.
    Contrairement au fer ou au zinc, l'aluminium n'a aucune fonction biologique. Il parvient à traverser la peau et le tube digestif, et une fois dans le sang, il est filtré par les reins et éliminé par les urines. Mais 20% échappent à ce filtrage et se logent dans les os, les poumons, le foie et le cerveau où il s'y accumule, et pour longtemps. Il a même été démontré que ce métal passait la barrière placentaire et pouvait atteindre le foetus.

    Retrouvez l'intégralité de l'enquête sur la présence d'aluminium dans les laits infantiles avec le tableau comparatif des produits testés dans le "60 millions de Consommateurs" de Mars 2014, N°491
    A lire aussi : "L'aluminium, ce métal qui nous empoisonne" sur le site de l'Asef
    Romy Heisenberg
     

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