• La terre est un être vivant (James LOVELOCK )

    2010   183 p.   7,20 €

        De concert avec le célèbre biologiste Lynn Margulis, James Lovelock a conçu une hypothèse scientifique permettant de considérer que les systèmes vivants de la Terre appartiennent à une même entité régulant l'environnement de manière à préserver les conditions favorables à la vie : tel est le sens de l'hypothèse Gaïa, nom grec de la déesse de la Terre. Il ne s'agit rien de moins que de reposer la problématique de l'histoire de la vie et de la Terre.

       Notre " monde vivant ", étonnante anomalie au regard de la planétologie comparée, ne forme-t-il pas un système, un " tout " comparable à un " organisme " autorégulé dont il nous resterait à comprendre ce que James Lovelock appelle la " géophysiologie " ? L'hypothèse Gaïa est maintenant considérée avec beaucoup de sérieux : il est devenu évident que la vie est affectée par l'environnement, mais qu'elle l'affecte aussi en retour, et souvent de manière à maintenir des conditions qui lui sont favorables.

       Cette idée qui semblera évidente pour quiconque ayant gardé le contact avec la vie des champs et des bois, est en train de révolutionner notre approche scientifique de la vie sur notre planète - de notre vie avec notre planète. On peut être quasiment cetrtain qu'au cours des 3,5 milliards d'années environ écoulées depuis l'apparition de la vie sur Terre, l'émission de chaleur du Soleil, les propriétés de surface de la Terre et la composition de l'atmosphère ont varié ; variations qui auraient dû entraîner une transformation du climat, ce qui, à son tour, aurait déterminé un processus d'évolution et d'adaptation du vivant différent de ce qu'il a été... Or, l'analyse des fossiles démontre au contraire que le climat n'a pas fondamentalement changé pendant cette période et que la biosphère a obéi à certaines constantes chimiques, exactement comme si elle était capable d'exercer elle-même certaines fonctions régulatrices.
       La vie contribue elle-même à créer et à entretenir les conditions de la vie : elle n'est pas indépendante du milieu terrestre, soumise à la nécessité de s'y adapter, mais au contraire elle interréagit constamment avec ce milieu, formant avec lui un seul et même être... vivant. C'est à cet être que J.-E. Lovelock a donné le nom de l'ancienne divinité grecque de la Terre Mère : GAIA.
      Gaïa vit, et elle vivra avec ou sans les hommes tant que ses organes vitaux n'auront pas été irrémédiablement endommagés... or nous ne savons pas avec précision quels sont ces organes essentiels : seule une science ayant radicalement remis en cause ses anciens paradigmes nous permettra de le découvrir : une science nouvelle, fondée sur l'hypothèse Gaïa, par laquelle l'homme pourra mettre en harmonie sa vie sur Terre avec la vie de la Terre. Tel est l'enjeu de la biologie, de la biochimie et de toutes les sciences de l'environnement pour les décennies à venir.
        James Lovelock étudie la chimie à l'Université de Manchester avant d'entrer au Conseil de Recherche Médicale (Medical Research Council) de Londres. Dans les années 60, Lovelock était sous contrat avec la NASA et travaillait à mettre au point des instruments pour l'équipe chargée d'explorer les planètes, par des sondes. Il proposa alors l'analyse de l'atmosphère de Mars et soutint assez vite que s'il y en avait une, « il lui faudrait utiliser l'atmosphère pour y puiser des matières premières et évacuer ses déchets ; cela aboutirait à en modifier la composition » . Dès lors, il estima que Mars n'a pu abriter la Vie, ce qui lui valut un certain ostracisme dans le milieu scientifique. Ce premier travail scientifique lui valût d'être mis au ban, notamment par les biologistes.

      Lovelock travaille ensuite avec l'éminente biologiste américaine Lynn Margulis, avec laquelle il écrit son premier article scientifique. Il y développe la théorie selon laquelle la Terre est un système de contrôle actif capable de maintenir la planète en homéostasie.

       James Lovelock est souvent présenté comme un défenseur de la nature, mais une lecture attentive de ses ouvrages montre qu'en réalité il s'attache surtout à une approche cybernétique du système climatique, qu'il considère de ce fait d'un point de vue utilitaire. Il va même jusqu'à calculer la valeur monétaire de la régulation de la composition de l'atmosphère par les êtres vivants pour montrer à quel point sa destruction pourrait être préjudiciable à l'économie. Enfin, Lovelock est membre de l'Association des Écologistes Pour le Nucléaire (AEPN), car il estime que cette industrie est bien moins dangereuse pour Gaïa que l'usage des combustibles fossiles et que les craintes qui entourent l'industrie nucléaire sont irrationnelles. 


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  • La cause humaine

    16 euros, 2012, 195 pages, LES LIENS QUI LIBERENT EDITIONS (9 mai 2012)

    Nous vivons la fin d un monde. Celui inauguré par les temps modernes et caractérisé par les notions de compétition, de séparation sujet/objet, de temps linéaire, d équilibre spontané, de croissance indéfinie. Quelle est cette ère nouvelle dans laquelle nous entrons ? Comment sortir des vieux schémas qui ont apporté nombre de progrès mais qui nous plongent également dans une grave crise à la fois écologique, économique, sociale, morale ? Ce livre répond à ces questions et nous exhorte également à sortir du sentiment de peur et à dépasser les réactions régressives qui habitent les hommes à chaque grande mutation de civilisation. Patrick Viveret est philosophe. Il est l auteur de Reconsidérer la richesse (L Aube) ou de Pourquoi ça ne va pas plus mal (Fayard). Il participe à de nombreux forums sociaux mondiaux et européens.

    Patrick Viveret est philosophe, ancien conseiller référendaire à  la Cour des comptes. Il est également cofondateur du Forum  pour d'autres indicateurs de richesse et initiateur des rencontres internationales Dialogues en humanité. Il est  notamment l'auteur de Reconsidérer la richesse et Pourquoi ça ne va pas plus mal ?


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  • 3,60 €   2012   80 p.

       Tous les discours des personnalités économiques ou politiques qui s’expriment dans les médias ont un point commun : la reprise est en vue, la croissance va revenir, on va s’en tirer. Certes, il y aura des sacrifices à faire, des réformes à effectuer, mais, grosso modo, le cours ordinaire des choses reprendra à terme. C’est là l’illusion qui expose au danger. 
    Pourtant, nul n’arrive à se projeter dans le grand bouleversement de demain et à anticiper les mutations. Si rien ne change, nous savons – même si beaucoup refoulent cette perspective – que nous allons à la catastrophe. 
    Pour Yves Cochet, il faut se préparer au choc et le penser comme tel. Pour Jean-Pierre Dupuy, on doit changer de mode de pensée (« faire comme si le pire était inévitable ») ; pour Susan George, il est urgent de subordonner tout à fait l’économique au politique, au social et à l’écologique. Quant à Serge Latouche, il nous invite à penser le déclin inéluctable de l’ordre néolibéral occidental et espère qu’il sera remplacé par une société d’abondance frugale.

      Yves Cochet, député écologiste de Paris, ancien ministre de l’Environnement, est l’auteur de Pétrole apocalypse (Fayard). 

       Jean-Pierre Dupuy, philosophe, est l’auteur de Pour un catastrophisme éclairé (Le Seuil). 
     

       Susan George, présidente d’honneur d’Attac, est l’auteur de Leurs crises, nos solutions (Albin Michel).

      Serge Latouche, professeur émérite d’économie, objecteur de croissance, est l’auteur notamment du Pari de la décroissance (Fayard).


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  • Le monde n'a plus de temps à perdre

    13,50 euros, 120 pages, LES LIENS QUI LIBERENT EDITIONS (18 avril 2012)

    Dérives financières, dérèglement climatique, dangers nucléaires, expansion de la pauvreté, dégradation de l'environnement... Les menaces de notre siècle sont par excellence planétaires. Nul Etat ne peut prétendre répondre seul à ces défis. Pire, s'accrocher farouchement à l'illusion
    d'une souveraineté nationale, obstinée et absolue, revient à choisir l'impuissance et à mentir aux citoyens. L'avenir de ce monde, plus que jamais, dépend de l'avènement d'un ordre démocratique global.


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  • Le zoo de la honte à Riyad

    ans une cage guère plus grande qu’un placard à balais, deux lions faméliques gisent dans leurs excréments. Trois hyènes dans leur minuscule prison tournent inlassablement en rond : l’enfermement et la promiscuité les ont rendu folles. Un bébé babouin aux yeux d’une tristesse infinie est attaché par une ficelle de 10 cm à un barreau de sa cage. Quand au grizzli qui a miraculeusement atteint l’âge de dix ans sans jamais quitter sa geôle de 3 m2, la mort seule sera pour lui une libération.

    Ce spectacle épouvantable, on peut le découvrir dans l’une des villes les plus riches au monde, à Riyad, la capitale de l’Arabie Saoudite. Le parc d’attraction Fantasy Land abrite le zoo «Hadiqat Abu Jarra», un sinistre mouroir où des dizaines d’animaux sauvages, maigres, malades, édentés, pouilleux sont livrés aux regards indifférents des rares visiteurs. Indifférents ? Pas tous: Leylah, une Finlandaise qui vit en Arabie Saoudite, a pris fait et cause pour les prisonniers du zoo de l’horreur rapporte le site de France 24.

    L’Arabie Saoudite ne dispose d’aucunelégislation réprimant les mauvais traitements aux animaux

    La jeune femme a fait parvenir ses photos et ses vidéos du parc à un groupe de défense des animaux qui, à son tour, a demandé aux autorités saoudiennes d’intervenir pour que cet enfer soit fermé et ses pensionnaires transférés dans des zoos dignes de ce nom. La requête n’a suscité aucune réaction de la part des autorités. Un mutisme qui n’a rien d’étonnant puisque l’Arabie Saoudite ne dispose d’aucune législation spécifique réprimant les mauvais traitements infligés aux animaux.

    Une pétition a donc été lancée sur Internet qui a recueilli 1678 signatures en dix jours. Elle est adressée à la municipalité de Riyad et à son altesse, le prince Bandar, ministre en charge de la vie sauvage. Dans le texte de cet appel, il est rappelé que si la loi saoudienne est muette sur la souffrance des bêtes, le trafic d’espèces menacées est prohibé. Et surtout, souligne la pétition, il est d'autres lois en vigueur dans le royaume qui interdisent de maltraiter les animaux : celles de l’Islam.Point final

    L'article original avec plein de photos est sur:

    http://www.parismatch.com/Actu-Match/Monde/Actu/Le-zoo-de-la-honte-a-Riyad-404589/

    Pour signer la pétition:

     http://www.change.org/petitions/minister-of-wildlife-hrh-prince-bandar-and-riyadh-city-municipality-shut-down-fantasyland-zoo-relocate-and-treat-the-rescued-animals

    Je suggère aux plus courageux d'entre vous, d'envoyer une lettre au prince. il y a un modèle en anglais sur la droite de la pétition ainsi que l'adresse du prince.

    Merci de diffuser le plus largement possible cette pétition: via email à vos amis, sur vos blogs etc...




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  • Créateurs d'utopies

    2012     304 p.    22 €

      Est-ce que l'autogestion est à ranger dans les oubliettes de l'histoire ? Pour répondre à cette question, un collectif de militants, coordonné par Pierre Thomé, est parti à la recherche d'acteurs de mouvements sociaux (LIP, Larzac, Plogoff, luttes des femmes, luttes dans les quartiers...) qui se sont inspirés peu ou prou de l'autogestion dans le sens défini par le philosophe Henri Lefebvre : « Quand un groupe, au sens large du terme, c'est-à-dire les travailleurs d'une entreprise, mais aussi les gens d'un quartier ou d'une ville, quand ces gens n'acceptent plus passivement les conditions d'existence, quand ils ne restent plus passifs devant ces conditions qu'on leur impose ; lorsqu'ils tentent de les dominer, de les maîtriser, il y a tentative d'autogestion ».

       Ce concept d'autogestion, qui a fait fureur dans les années 1970, bien qu'il se soit sérieusement estompé depuis, nous amène cependant avec bonheur sur les chemins de Créateurs d'utopies, ces utopies qui proposent une rupture radicale avec un système existant. Et nous rencontrons alors avec grand plaisir de l'engagement, de la passion, des émotions et de l'humour !
       Que peut-il y avoir de commun entre les moutons anglais capitalistes de Thomas More et les moutons ardéchois rebelles d'Ardelaine, alors que six siècles les séparent ? Eh bien, tout simplement l'économie sociale et solidaire ! Cette alternative au capitalisme financier a le vent en poupe mais les instances politiques ont-elles, en ce moment, vraiment conscience de ce qu' elle peut apporter, non seulement sur le plan de l'éthique mais aussi sur d'autres manières de concevoir la vie économique et sociale ?
       Parmi les témoins figurent : Huguette Bouchardeau, Marylise Lebranchu, Michel Rocard, Robert Chapuis, Pierre Bourguignon, Daniel Delaveau, Gabriel Cohn-Bendit, Charles Piaget, Claude Neuschwander, Roland Vittot, Raymond Burgy, Fatima Demougeot, Marie-Paule et Agnès Lambert, Michel Marzin, Élie Gaborit, Pierre Mahey, Lucien Alluy... et quinze entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire...
       Pierre Thomé demeure à Francheville (69), a travaillé dans l'action sociale comme éducateur spécialisé, formateur, directeur et enfin chargé de mission auprès du Conseil général du Rhône.

     


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    24-05-2012
     

    Végétariens : et s’ils avaient raison ?

    Ne plus faire souffrir les animaux, refuser leurs conditions d’élevage, réduire son impact écologique sur la planète. Les raisons qui poussent un nombre croissant de Français à se détourner de la viande ne manquent pas. Et la minorité, souvent moquée, devient tendance. La bidoche cessera-t-elle bientôt d’être un horizon indépassable pour notre assiette ?  

    Une vague végétarienne déferle-t-elle sur la France ? Pas si vite. On est encore très loin d’un raz-de-marée tofu-graines germées. Les chiffres en la matière sont rares. L’Union végétarienne européenne avance qu’au pays du bœuf bourguignon le nombre de végétariens tourne autour de 2 % de la population. Ils seraient 3 %, selon notre sondage (lire ici). Ce qui place la France en queue de cortège européen. Ils sont en effet 6 % au Royaume-Uni, 9 % en Suisse et en Allemagne. Pas de quoi craindre l’extinction des boucheries. Pourtant, le végétarisme marque des points dans l’Hexagone ces temps-ci. Des indices ? On vous les donne pêle-mêle. Le nombre d’adhérents à l’Association végétarienne de France a doublé en trois ans.

    Un joli logo « Convient aux végétariens » a fait son apparition sur une sélection de produits surgelés de la chaîne de supermarchés Picard. Dans la capitale, il n’y a pas si longtemps, les rares restos sans chair animale dans l’assiette faisaient fuir les gourmets avec leurs jus de carotte fadasses et leur triste riz complet macrobiotique. Mais depuis peu fleurissent des adresses bien plus attirantes. « Un vent de glamour, venu des pays anglo-saxons, souffle sur la planète veggie parisienne », écrit même Alcyone Wemaëre, auteure d’un indispensable guide Paris végétarien (Parigramme, 2012).

    Glamour, les végétariens frenchy ? Pas tant que ça. Chez nous, pas de Natalie Portman, l’actrice oscarisée, ou de Paul et Stella McCartney, l’ex-Beatle et sa fille styliste, pour faire l’apologie de la vie sans viande. Non, ce que nous avons – depuis peu –, ce sont des intellos qui font leur coming out végétarien, avec des arguments philosophiques.

    Le coming out des gens de lettres

    Marcela Iacub, juriste, essayiste et chroniqueuse dans Libération est connue pour bousculer les idées reçues, sur la sexualité notamment. Mais l’an dernier, dans son ouvrage Confessions d’une mangeuse de viande (Fayard), c’est en végétarienne subitement convertie qu’elle surprend. Cette Argentine élevée comme il se doit à la parrilla, le barbecue local, à qui les bouchers parisiens faisaient de l’œil tant sa passion pour leur art était grande, a subi un choc profond en lisant un texte de Plutarque, Manger la chair.

    Le grand patron de l’hebdomadaire Le Point, Franz-Olivier Giesbert, connaît lui aussi ce texte de Plutarque. Mais son dégoût pour les animaux morts lui vient, à l’origine, de son amour pour saint François d’Assise. Il consacre à son statut de végétarien quelques chapitres de son dernier essai, paru au début de l’année, Dieu, ma mère et moi (Gallimard). Alors, non, c’est vrai, tout ça ne forme pas un raz-de-marée végétarien… Mais on peut, sans trop exagérer, parler d’une nette tendance. La meilleure preuve ? Elle nous vient de l’industrie de la viande elle-même. René Laporte et Pascal Mainsant ont tous les deux fait leur carrière dans le secteur, sont membres de l’Académie de la viande – un organisme chargé d’en faire la promotion – et viennent de signer La viande voit rouge, chez Fayard. Ce qu’ils appellent le « front antiviande » – cette « sorte de galaxie de la cause “ animalitaire ” et environnementale » – fait, selon eux, beaucoup de bruit. Et ça les énerve.

    Prise de conscience

    Les deux auteurs essayent, avec plus ou moins de bonne foi, de démonter les arguments « anti-viande ». Pour eux, tout va bien, on peut continuer comme si de rien n’était. Il n’y a pas de souffrance dans les abattoirs. On peut nourrir la planète, avec 9 milliards d’humains en 2050, en consommant toujours autant de viande. La FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, qui rend l’élevage responsable de 18 % des émissions de gaz à effet de serre ? Elle exagère, tout simplement.

    Il faut dire que les charges médiatiques contre l’industrie de la viande se sont multipliées ces derniers temps. Il y a eu l’enquête Bidoche de Fabrice Nicolino en 2009 (aujourd’hui en poche, chez Babel) décrivant un « système échappant à tout contrôle social et moral ». En 2010, c’est le Faut-il manger les animaux ? (L’Olivier) de Jonathan Safran Foer qui a frappé les esprits. Au terme d’une longue et passionnante plongée dans l’élevage industriel et traditionnel, l’écrivain américain conclut que « la viande éthique est une promesse, non une réalité » et prend la décision de devenir végétarien. En 2011, on a pu lire encore dans Le livre noir de l’agriculture, d’Isabelle Saporta (Fayard), l’abominable calvaire subi par les cochons avant de devenir lardons. La télé aussi s’y met et à des heures de grande écoute. Arte passait une soirée entière en mars dernier à nous demander « Faut-il manger de la viande ? » Et un mois plus tôt, Envoyé spécial, sur France 2, diffusait un reportage baptisé « La viande dans tous ses états » qu’il était déconseillé de montrer aux moins de 10 ans. Et pour cause : on y voyait des scènes de souffrance animale insoutenables. On y apprenait aussi que 30 des 275 abattoirs français présentent des défauts importants, voire graves, et devraient être fermés, selon l’Union européenne !

    Emotions et barquettes en plastique

    Impossible de se confronter à ces réalités, puis de mettre un bifteck dans son assiette sans malaise. Impossible, si l’on commence à regarder son jambon en face de ne pas s’interroger sur la crise écologique et sur notre rapport aux animaux. 75 % des personnes que nous avons sondées affirment être végétariennes pour ne pas les faire souffrir. C’est la principale motivation. Pas étonnant. Car, dit en substance la philosophe Florence Burgat, auteure d’Une autre existence : la condition animale (Albin Michel, 2012), notre époque vit un paradoxe violent.

    D’un côté, on prend conscience que les animaux ont des émotions aussi complexes que les nôtres. De l’autre, les milliards de bêtes que nous tuons chaque année nous apparaissent sous forme de simples produits, dans des barquettes en plastique ! Alors les végétariens ne sont pas encore légion, certes. Mais leur mode de vie nous met face à nos contradictions. Les questions qu’ils soulèvent se glissent de plus en plus dans le débat sur notre alimentation. Et si on commençait à y réfléchir sérieusement ? A table ! —    Terraéco.net

         
         
         
         
         


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  • 2011      208 p.    4,60 €

       Les uns ne jurent que par elle quand les autres s’offensent que le mot soit prononcé. Que recouvre l’idée de décroissance, qui ne semble pas être la même pour les uns et les autres ? Surtout, elle charrie son lot de contresens et de controverses. Nombreux sont les opposants à cette idée, qui utilisent des arguments de plus ou moins mauvaise foi.
      À droite comme à gauche, les critiques fusent : comment éliminer la misère dans nos contrées sans croissance ? Quel sens peut bien avoir la décroissance dans les pays du Sud ? Qui va soutenir un tel projet : les ouvriers, les classes moyennes ? Et si la croissance se résumait à la production de services ? À la valeur marchande ?
       Serge Latouche liste toutes les interrogations, mêlant préoccupations réelles et idées fausses en circulation, pour leur apporter des réponses précises et argumentées qui mettent un terme aux inquiétudes fantasmagoriques qui l’entourent.
       Non, la décroissance n’est pas synonyme de croissance zéro ; non, elle n’est pas technophobe. Ce n’est ni un projet antimoderne destiné à nous renvoyer vivre dans des cavernes, ni un programme visant à restaurer un ordre patriarcal communautaire, ni l’instrument qui ferait de nous des chômeurs.
    S’il fallait le dire autrement, Serge Latouche parlerait de société d’abondance frugale : voilà la transition économique et politique qu’il nous propose.
      

       Professeur émérite d'économie à l'université de Paris-Sud (Orsay), Serge Latouche est spécialiste des rapports économiques et culturels Nord-Sud et de l'épistémologie des sciences sociales. Il est notamment l'auteur de:

       -La Déraison de la raison économique (Albin Michel, 2001)
       -Justice sans limites (Fayard, 2003).
        -Pari de la décroissance (Fayard, 2006).

     


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    20 ans après... La Terre ? Le bilan du développement durable

    Editeur : Editions de la MartinièreAuteur(s) : Yann Arthus-Bertrand


    Date de parution : 14/06/2012, prix indicatif : 12.9 Euros



    Il y a 20 ans, Yann Arthus-Bertrand commençait le travail photographique qui allait mener à La Terre vue du ciel.

    Il y a 20 ans, les experts et les gouvernements du monde entier se réunissaient pour le Sommet de la Terre à Rio, où était consacrée l'idée de développement durable.

    Après deux décennies, il est temps de faire un bilan. En chiffres et en images.


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    Les organisations d’aide humanitaire ont une part de responsabilité dans les attentes parfois exagérées qu'elles suscitent.

    Depuis plusieurs années, les ONG sont sur le devant de la scène dès qu’une catastrophe naturelle survient, qu’une guerre se déclare, ou dès que des populations se retrouvent dans un besoin vital, créant des attentes auxquelles les ONG ne peuvent pas, c'est un fait, toujours répondre. Pour preuve, le désenchantement des populations censées bénéficier de leur aide, comme en Haïti, ou encore l’augmentation des enlèvements des humanitaires. Comment en sommes-nous arrivés là?

    Pour comprendre cette nouvelle situation, il faut d’abord se demander ce que les ONG incarnent, notamment sur le plan des valeurs. "Ce qu’apporte, en réalité, l’action humanitaire à l’opinion, c’est une sorte de monde à part conjuguant tous les traits de l’héroïsme moderne", explique Maëlis Borghese dans Les ONG dans la tempête mondiale.

    L'humanitaire, une nouvelle croyance populaire

    Depuis la fin des années 1990 et le début des années 2000, l’humanitaire semble être la nouvelle croyance morale populaire comme ont pu l’être le communisme ou le tiers-mondisme à d’autres époques. "Qu’ils aient été traumatisés par l’échec du communisme […] ou, dans une époque de désenchantement du politique, qu’ils aient simplement besoin d’un lieu où placer leurs aspirations utopiques, de nombreux Occidentaux ont trouvé dans l’idéal humanitaire quelque chose qui était en accord profond avec leurs attentes morales revues à la baisse", juge David Rieff dans L'humanitaire en crise. Les jeunes de l’an 2000 en quête de sens plébiscitent ainsi les ONG "face à une Eglise moribonde, une Armée déchue, un Etat-providence en panne".

    Les ONG elles-mêmes ont évidemment leur part de responsabilité dans les attentes énormes qui ont été placées en elles. Concrètement, elles ont alimenté la mise en place de cette "fable morale" humanitaire. Pour surfer sur leur popularité grandissante et aussi, accessoirement, récupérer de l’argent, elles ont dû raconter une histoire. Développer la croyance selon laquelle les humanitaires pourraient changer le monde. Or, comme le résume Sadako Ogata, ex-haut commissaire aux réfugiés des Nations Unies: "Il n’y a pas de solutions humanitaires aux problèmes humanitaires".

    Le mythe de l’humanitaire tout puissant

    A l’origine de la construction de ce mythe, il y a l’alliance des humanitaires et des médias. Comme l’écrit Pierre Micheletti dans Humanitaire, s'adapter ou renoncer, "L’alliance avec les médias est fondatrice de la dynamique contemporaine des associations humanitaires". Cette dynamique contemporaine prend naissance avec la guerre du Biafra, il y a quarante ans, qui a marqué le début du sans-frontiérisme.

    Bernard Kouchner a impulsé une tendance: les ONG ont besoin des médias pour exister, d’autant plus que la concurrence fait rage pour gagner le cœur des donateurs. Il faut "se rendre obligatoirement visible au journal de 20 heures", "planter son drapeau" "dans toutes les crises médiatisées", note Christian Troubé, dans L'humanitaire en turbulences.

    On se souvient par exemple du célèbre slogan de MSF en 1976: "Dans la salle d’attente de MSF, 2 milliards d’hommes". Le non-dit était clair: "Si les moyens nous sont donnés, nous pouvons résoudre le problème". De même, en 1989, ACF fait placarder dans toute la France des affiches proclamant "Nous pouvons vaincre la faim" mais le "pouvons" est barré et remplacé par "allons" en lettres rouges.

    Cette année encore, les lettres d’appel aux dons de l’UNICEF portaient les mots suivants: "des milliers d’enfants sont entre la vie et la mort".

    Aujourd'hui, l'humanitaire n'a jamais été aussi puissant, prenant une place dans les sphères politique, militaire ou encore au sein des institutions internationales. Certes, les ONG sont devenues plus modestes dans leur communication, affichant moins clairement leur ambition de changer le monde. Il n'empêche: le mythe humanitaire perdure en Occident, comme dans les institutions internationales.

    Photo: "Medecins Sans Frontieres: Dans Leur Salle D'attente, 2 Milliards D'hommes", de Xavier Emmanuelli et Claude Malhuret, Editions Chêne et Hachette, 1982


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  • L'Agence internationale de l'énergie atomique AIEA) a annoncé le 18 juin l'ouverture cet l'été en principauté de Monaco, d'un Nouveau Centre pour répondre aux problèmes engendrés par l'acidification des océans.

    "Au cours des cinq dernières années, de nombreux projets de recherche nationaux et internationaux sur l'acidification des océans, ont vu le jour, et des avancées significatives ont été réalisées", a indiqué félicité Daud ben Mohamad, directeur général adjoint de l'agence chargé du département Sciences nucléaires.

    "Il est temps maintenant de mettre en place une coordination internationale, pour tirer profit des efforts et des investissements de recherche au niveau national", a-t-il ajouté, cité dans un communiqué.

    Le Centre de coordination internationale sur l'acidification des océans sera géré par les Laboratoires de l'environnement de l'AIEA, qui se trouvent en Principauté de Monaco.

    Il sera soutenu par plusieurs pays membres de l'AIEA et sera supervisé par de nombreuses institutions internationales, comme la Commission océanographique intergouvernementale des Nations unies, ou l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculure (FAO).

    En raison des rejets croissants de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère, l'acidité des océans a considérablement cru ces dernières années. Selon les experts, cette acidification pourrait rendre inhospitalier les récifs de corail de la plupart des océans d'ici à 2050, si les niveaux de CO2 présents dans l'atmosphère continuent d'augmenter.

    Un tel processus environnemental pourrait avoir des conséquences importantes sur les réserves de poissons faisant l'objet d'une exploitation commerciale, "menaçant la sécurité alimentaire de plusieurs millions de personnes", a précisé l'AIEA.

    Le centre aura pour but d'aider et de promouvoir les recherches des scientifiques, qui se penchent sur la question et tentent de trouver des réponses au problème.

     


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  • Severn Cullis-Suzuki: "La jeunesse peut changer la donne"

     

    Cette fervente défenseure de l’environnement raconte à Youphil.com son engagement, à quelques semaines du Sommet de la Terre à Rio.

    "Je suis ici pour parler au nom des générations futures". A douze ans, Severn Cullis-Suzuki a prononcé un discours extrêmement fort devant l’ONU, lors du sommet de Rio en 1992, pressant les dirigeants de prendre leurs responsabilités: "N’oubliez pas pourquoi vous participez à ces conférences, et pour qui vous êtes là (…) C’est vous qui allez décider dans quel monde nous allons grandir. Faisons-nous seulement partie de vos priorités? Je vous mets au défi: s’il vous plaît, faites en sorte de faire coïncider vos paroles et vos actes".

    Des années après, la vidéo de son discours a fait le tour monde et des millions de vues sur Youtube:  (Il m'a été impossible de la reproduire )

    Vingt ans après Rio, la fille du célèbre défenseur de l’environnement, David Suzuki, continue son combat pour sensibiliser les dirigeants et les citoyens sur la nécessité de protéger la planète, de sommet en sommet.

    Son engagement pour l’écologie a débuté dès l’âge de 9 ans, quand elle a fondé l’Organisation des enfants pour l’environnement dont elle était la porte-parole à Rio 92. Preuve vivante que les jeunes peuvent remettre en question les décisions des générations précédentes, elle tentera une fois de plus de le prouver lors du prochain Sommet de la Terre à Rio+20. Elle y défendra les revendications de la coalition de jeunes Canadiens WE CANada.

    Youphil.com: Vous êtes devenue célèbre à 12 ans, avec ce fameux discours devant l’ONU. Que représente ce moment pour vous aujourd’hui?

    Severn Cullis-Suzuki: Cela a vraiment marqué le début de mon engagement au niveau international pour l’environnement. Après ce discours, j’ai commencé à être invitée à m’exprimer partout dans le monde. J’ai en quelque sorte mené une double vie pendant mon adolescence: j’étais à la fois une enfant et quelqu’un qui voyageait, au Japon, à Bejiing ou encore à New York. Ce discours a donc vraiment été un tournant dans ma vie.

    Youphil.com: D’où vient votre engagement? L’activisme de vos parents vous a sûrement influencée…

    S.C-S: C’est vrai, ils m’ont beaucoup influencée. Ils m’ont appris à me mobiliser pour les choses en lesquelles je croyais et combien il était excitant de faire partie de ceux qui tentaient de changer le monde. Cependant, ils ne m’ont jamais mis de pression pour que je m’engage. Ce qu’ils faisaient était tellement passionnant…

    J’ai surtout eu la chance de passer beaucoup de temps dans la nature avec ma famille et mes amis, sur la côte ouest canadienne, où je vis toujours. Si les enfants gardent le contact avec la nature, nous aurons toujours des gens pour tenter de protéger notre planète.

    Youphil.com: Jean-Paul Jaud a même réalisé un documentaire en 2010 ("Severn la voix de nos enfants") sur votre engagement. Comment réagissez-vous à cette sorte de "Suzuki mania"?

    S.C-S: Je ne sais pas si c’est vraiment une "mania". Mais j’ai été vraiment surprise de voir Jean-Paul Jaud et son équipe venir me filmer à deux reprises. Je ne savais pas vraiment que j’allais être au centre de ce film.

    J’ai fait beaucoup de choses depuis vingt ans, mais le discours que j’ai prononcé à 12 ans est vraiment ce qui a le plus marqué les gens. Cela prouve bien combien la parole de la jeunesse compte. Elle peut jouer un grand rôle dans ce mouvement vers une société plus juste et plus durable.

    Youphil.com: Qu’est-ce qui a changé depuis 1992? Les gens paraissent-ils plus sensibilisés au problème du changement climatique?

    S.C-S: Oui, bien sûr, les choses ont évolué en faveur du développement durable. Mais on n’a pas renversé la vapeur. En 1992, le changement climatique était encore au stade de la prévision. Aujourd’hui, on en voit concrètement les effets et toutes les discussions sur l’environnement prennent en compte ce facteur. Ce problème a donc gagné les consciences depuis vingt ans.

    La différence, c’est qu’en 1992, on était dans une phase où tout le monde parlait d’environnement. Aujourd’hui, les gens semblent moins se sentir concernés. Il n’y a qu’à regarder la durée du Sommet de la Terre: elle était de deux semaines en 1992, et elle sera de trois jours en 2012. L’environnement ne fait visiblement plus partie des priorités.

    Youphil.com: Pensez-vous que cela est dû à la crise économique?

    S.C-S: Cela a dû jouer, c’est sûr. Mais c’est une erreur de laisser de côté l’environnement à cause de l’économie. C’est refuser de voir que ces deux domaines sont fondamentalement liés. Et c’est se voiler la face, de penser que l’on peut continuer à vivre au rythme de la croissance des décennies passées. Nous sommes bloqués dans un paradigme où l’on pense que l’on ne doit agir que si d’énormes profits sont en jeu.

    Quand les banques sont en crise, tout de suite, on met en place des plans de sauvetage, et tout le monde est en crise. Nous devons revenir à l’essentiel: si nous n’avons pas un air, une eau et des sols sains, nous ne survivrons pas.

    Youphil.com: Que combattez-vous aujourd’hui?

    S.C-S: Je suis engagée dans la contestation du projet de pipeline Northern Gateway, qui traverserait le pays jusque la côte ouest où je vis. Les risques de fuites de pétrole sont énormes. Le gouvernement essaie de passer ce projet en force et de limiter la consultation des citoyens. Nous avons vraiment besoin d’un grand débat sur l’énergie au Canada.

    Youphil.com: Le gouvernement va-t-il faire un pas en avant sur l’environnement, d’après vous?

    S.C-S: [Elle hésite.] Nous devons faire évoluer le gouvernement sur la justice ou la démocratie, et pas seulement sur l’environnement. Je n’ai pas beaucoup d’espoir avec ce gouvernement conservateur. Par ailleurs, il a énormément influencé les médias.

    Le groupe WE CANada souhaitait que je participe à Rio pour présenter nos propositions au gouvernement. C’est leur passion et leur optimisme qui m’ont poussée à y aller.

    Youphil.com: Quelle sera votre rôle au Sommet de la Terre?

    S.C-S: Je serai l’une des porte-paroles de WE CANada. Mais je serai principalement une simple citoyenne engagée. Je vais emmener mon dernier fils, qui a quatre mois. Je ne participerai pas à la table des négociations.

    Youphil.com: Qu’attendez-vous de ce sommet?

    S.C-S: J’espère au moins que les dirigeants se réengageront sur des nouveaux objectifs du millénaires forts pour la protection de la planète, car ceux-ci arriveront à échéance dans quelques années.

    Youphil.com: Quelles mesures faudrait-il mettre en place en priorité?

    S.C-S: Avec WECANada, nous proposons trois mesures, en particulier pour le Canada: un commerce équitable et une nouvelle mesure de la richesse du pays à la place du PIB qui reflèterait davantage le progrès, la santé, et la qualité de vie. Nous devons aussi trouver un moyen d'évaluer les bénéfices économiques que l'on peut retirer de notre éco-système. Cela permettrait de mieux préserver la planète. C'est un cliché, mais la forêt amazonienne est le poumon de la Terre. Nous devons la protéger.

    Par ailleurs, il faudra évidemment développer l'économie verte.

    Youphil.com: Etes-vous favorable à la création d’une Organisation mondiale de l’environnement (OME)?

    S.C-S: Oui, même si je préférerais voir les questions d’environnement et de développement durable intégrées dans chaque organisation au lieu de créer des entités pour chaque domaine.

    Or, ce n'est pas le cas. Nous avons donc besoin d’une OME, et il serait formidable d’avoir une Cour de justice pour l’environnement. Elle pourrait poursuivre les grandes firmes et les pays coupables de crimes environnementaux, en particulier les crimes inter-générationnels ou intra-générationnels. Le changement climatique en est un exemple, car il a été causé par les générations actuelles et passées, et il est irrévocable.

    Youphil.com: Cette Cour de justice pour l’environnement jouerait donc le rôle des ONG et des lanceurs d’alertes?

    S.C-S: Je le crois. Je sais que la Croix-Rouge discute de cela actuellement. Je pense vraiment que ce Tribunal pénal de La Haye pour les crimes environnementaux verra le jour.

    Youphil.com: Etes-vous optimiste pour les générations à venir?

    S.C-S: [Elle hésite.] Je ne suis pas pessimiste, mais je pense que les générations à venir ont vraiment d’énormes défis à relever. J’aimerais voir la jeunesse se soulever pour défier les adultes afin que leurs paroles reflètent leurs actes. Les moins de 30 ans représentent tout de même environ 50% de la population mondiale.

    Aujourd’hui, on ne considère les choses qu’à court-terme. C’est totalement absurde. Le monde ne va pas exploser demain, mais si l’on ne change pas de mode de vie, nous allons provoquer d’énormes dommages. Nous devons penser à l’avenir de nos enfants.

    Youphil.com: Si ce statu quo perdure, la société civile peut-elle changer la donne?

    S.C-S: Oui, totalement. Nous avons besoin d’une révolution, et bien sûr, elle viendra des peuples. La crise économique de 2008 et le mouvement Occupy Wall Street l’année dernière en sont des signes avant-coureurs. A priori, nous avons besoin de seulement 7% des citoyens pour provoquer un changement sociétal.

    Youphil.com: Qu’allez-vous dire à vos enfants pour les sensibiliser aux problèmes d’environnement?

    S.C-S: Mon premier fils a deux ans. Pour l’instant, quand je l’emmène à la plage, je veille à lui faire ramasser au moins un déchet, afin qu’il comprenne que c’est de la pollution. C’est vraiment triste de devoir apprendre cela à ses enfants. Mais nous devons tous apporter notre pierre à l'édifice.

    > Suivez le Sommet de la Terre de Rio sur notre page spéciale.   Youphil.com

    Crédit photo: Severn Cullis-Suzuki et son fils de deux ans Ganhlaans, DR

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  • Les limites à la croissance (

    2012     408 p.    25,36 €

     

      En 1972, quatre jeunes scientifiques du MIT rédigent à la demande du Club de Rome un rapport qu’ils intitulent The Limits to Growth. Celui-ci va choquer le monde et devenir un best-seller international. Pour la première fois, leur recherche établit les conséquences dramatiques sur le plan écologique d’une croissance économique et démographique exponentielle dans un monde fini. Leur analyse repose sur le modèle « World3 », qui permet une simulation informatique des interactions entre population, croissance industrielle, production alimentaire et limites des écosystèmes terrestres.
       Nous sommes avant la première crise pétrolière de 1973, et pour beaucoup d’esprits,la croissance économique est un fait durable, qui ne saurait être discuté : en 2004, quand les auteurs reprennent leur analyse et l’enrichissent de données accumulées durant trois décennies d’expansion sans limites, l’impact destructeur des activités humaines sur les processus naturels les conforte définitivement dans leur raisonnement. En 1972, la problématique centrale de leur livre était : « comment ralentir la croissance » ; désormais, l’enjeu est : « comment procéder pour revenir dans les limites de la planète ». C’est donc la dernière version du Rapport Meadows que nous proposons aujourd’hui au public francophone, à un moment où la crise majeure que nous traversons jette une lumière crue sur la dynamique de la croissance et ses effets.
       Née en 1941 et décédée en 2001, Donella Meadows était une spécialiste des systèmes, professeur d’études environnementales à l’université de Darmouth (New Hampshire).
      Né en 1945, Jorgen Randers est professeur de stratégie climatique à la BI Norwegian Business School.
      Né en 1942, Dennis Meadows est professeur émérite de l’université du New Hampshire en gestion des systèmes

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  •   La Revue de l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) consacre son numéro 85 à "L’argent des dictateurs"

    Gustave Massiah, membre du Conseil scientifique d’Attac-France, y publie "La corruption au cœur du néolibéralisme"
    En rappelant que, ces dernières décennies, les sommes d’argent détournées par les dictateurs se chiffrent en centaines de milliards, il montre que le support en est la vente des matières premières et les achats d’armes. A cet égard, il est important de rappeler que la corruption a un agent premier, le corrupteur qui se situe, pour l’essentiel, dans les pays riches du Nord ! 
    Il souligne que les "révolutions arabes" ont promu un nouvel acteur : les peuples. Mais il met surtout en évidence qu’avec le néolibéralisme, la corruption a pris à la fois la dimension qui est rappelée mais aussi qu’elle s’est montrée un outil de première importance pour le capitalisme. 
    Il note enfin que l’arme de destruction massive de cette corruption ne peut qu’être la démocratie. 
    JC

    Lettre du conseil scientifique d ATTAC FRANCE


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  • L'occidentalisation fait évoluer les formes de cancer

      06 juin 2012,

    drain_redonDrain suite à un traitement de cancer
    © C. Magdelaine / notre-planete.info

    L'évolution du fardeau du cancer est fonction du développement humain. Telle est la conclusion d'une étude menée par des chercheurs du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), publiée vendredi 1 er juin dans la revue Lancet Oncology[1]. Cette étude démontre de manière remarquable comment le fardeau croissant du cancer va toucher principalement certains pays en transition sociale et économique, mais aussi que les types de cancer les plus fréquents sont en train de changer.

    Disparités géographiques par niveaux de développement humain en 2008

    Dans les régions aux Indices de Développement Humain (IDH)[2] élevés ou très élevés, quatre cancers (côlon-rectum, sein, poumon et prostate) expliquent la moitié de l'incidence du cancer. Dans les régions où l'IDH est faible et moyen, les cancers de l'œsophage, de l'estomac et du foie sont également fréquents, et pris ensemble, ces sept cancers expliquent 62% de l'incidence des cancers dans ces régions. Dans les régions à faible IDH, plus particulièrement, le cancer le plus fréquent est le cancer du col de l'utérus, devant ceux du sein et du foie, le sarcome de Kaposi arrivant en 4 ème position.

    Différences géographiques par pays et par sexe en 2008

    Chez les hommes, neuf types de cancer se partagent les taux d'incidence les plus élevés dans différents pays, les cancers de la prostate, du poumon et du foie arrivant en tête, suivis du cancer de l'œsophage, de l'estomac et du sarcome de Kaposi qui, lui, figure en première place dans certains pays à IDH faible et moyen.
    Pour les femmes, les taux d'incidence les plus élevés concernent le cancer du sein ou du col de l'utérus dans quasiment tous les 184 pays étudiés.

    Cancer en transition – un effet de « l'occidentalisation »

    Dans les régions à IDH moyen et élevé, la diminution constatée des taux d'incidence des cancers de l'estomac et du col de l'utérus semble contrebalancée par une augmentation des taux d'incidence des cancers du sein chez la femme, de la prostate et du cancer colorectal. Cela peut être attribué à « l'occidentalisation » de pays connaissant une transition économique et sociale rapide, avec une réduction des cancers d'origine infectieuse et une hausse plus importante des cancers associés aux facteurs de risque génésiques, alimentaires et hormonaux.

    Tendance du fardeau du cancer

    Le cancer reste la principale cause de décès[3] dans de nombreux pays à revenus élevés et va devenir une cause majeure de morbidité et de mortalité dans les prochaines décennies, dans toutes les régions du monde.

    En supposant que les tendances observées dans les pays à IDH moyen à très élevé s'appliquent au niveau mondial, à savoir la hausse des taux d'incidence des cancers du côlon-rectum, du sein, de la prostate, la baisse des taux d'incidence du cancer de l'estomac et du col de l'utérus, et la hausse du cancer du poumon chez les femmes et la baisse de ce dernier chez les hommes (dans les régions à IDH élevé et très élevé seulement), les auteurs estiment que l'on comptera plus de 22 millions de nouveaux cas de cancer par an d'ici 2030. Ces analyses constituent un premier aperçu global de la situation actuelle et future de l'incidence et de la mortalité par cancer selon des niveaux d'IDH prédéfinis.

    D'après le Dr Freddie Bray, auteur principal de ce rapport : "Cette étude devrait servir de catalyseur pour la poursuite des travaux sur l'inégalité entre individus en matière de cancer au plan mondial, et permettra de mieux comprendre comment et pourquoi les déterminants macroéconomiques influencent l'incidence, la mortalité et la survie associée au cancer". Il conclut : "Il est impératif que les cliniciens et les spécialistes de la lutte contre le cancer soient alertés sur l'ampleur croissante de l'incidence et de la mortalité associée au cancer à travers le monde ; cette analyse permet de souligner le besoin d'initiative au plan mondial pour réduire le fardeau du cancer".

    Conséquences sur l'action de santé publique

    Le Dr Christopher Wild, Directeur du CIRC, a déclaré : "Cette étude révèle la nature dynamique de la représentation du cancer dans le temps et dans une région du monde donnée. Les pays doivent tenir compte des défis spécifiques auxquels ils feront face et privilégier les interventions ciblées pour lutter contre les hausses attendues du fardeau du cancer par des stratégies de prévention primaire efficaces, un dépistage précoce, et des programmes thérapeutiques efficaces".

    Notes

    1. Global cancer transitions according to the Human Development Index (2008—2030): a population-based study - The Lancet Oncology, Early Online Publication, 1 June 2012 ; doi:10.1016/S1470-2045(12)70211-5
    2. "Une nouvelle manière de mesurer le développement en faisant la synthèse des indicateurs d'espérance de vie, de niveau d'études et de revenu, pour aboutir à un indicateur composite du développement humain, l'IDH. Le tournant décisif pour l'IDH fut la création d'une statistique unique destinée à servir de cadre de référence pour le développement économique et social. L'IDH établit un minimum et un maximum pour chaque dimension, appelés balises, et indique ensuite la situation de chaque pays par rapport à ces dernières (dont la valeur varie entre 0 et 1). Source : PNUD, visité le 29 mai 2012.
    3. Ferlay J, Shin HR, Bray F, Forman D, Mathers C, Parkin DM. Estimates of worldwide burden of cancer in 2008:GLOBOCAN 2008. Int J Cancer. 2010 Jun;127(12): 2893-917.

    Auteur   Organisation Mondiale de la Santé  publié par notre-planete.info


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  •   Placer la Biopiraterie au cœur des débats : un enjeu pour le Sommet des Peuples

    Le Sommet des Peuples, espace des possibles pour construire des alternatives à la Biopiraterie

    Dans le contexte de Rio+20 et de l’émergence du concept de croissance verte, la Biopiraterie sera au cœur des enjeux en ce mois de juin à Rio.

    Rappelons tout d’abord ce qu’est la Biopiraterie. La Biopiraterie c’est l’appropriation, par les firmes pharmaceutiques, cosmétiques ou agroalimentaires, des plantes ou semences des pays riches en biodiversité. C’est aussi le vol des connaissances et savoir-faire sur ces plantes : les entreprises peuvent s’approprier, en les brevetant, des techniques copiées sur les savoirs d’un shaman amazonien, d’un paysan indien ou d’un guérisseur sud-africain. La croissance verte, telle qu’elle est pensée actuellement, marquera probablement un nouveau pas vers la marchandisation des ressources et des savoirs traditionnels.

    France Libertés, au sein du Collectif pour une alternative à la Biopiraterie dont nous faisons partie, tire la sonnette d’alarme. La mise sur le marché des ressources en biodiversité, tout comme le copiage des savoirs traditionnels, présentent une grave menace pour les peuples et l’environnement. Il est urgent d’agir.

    Le prochain Sommet des Peuples est l’occasion de réfléchir, débattre, et trouver ensemble des alternatives à l’appropriation illégitime de la nature et des savoirs. Le temps d’un atelier participatif, nous allons réunir les figures internationales de la résistance à la Biopiraterie : Vandana Shiva, scientifique et militante reconnue internationalement pour sa lutte contre l’appropriation du vivant, Ailton Krenak, leader indigène, et bien d’autres représentants d’ONG et de peuples autochtones. L’atelier sera l’occasion d’évoquer des cas concrets de Biopiraterie, comme le Murumuru des Ashaninka, ou le génome des Surui, et de présenter des alternatives innovantes, telles les pharmacopées populaires ou les programmes de formation des communautés.

    L’enjeu est de taille. La Biopiraterie, thématique largement méconnue, doit être contestée. Des mécanismes de veille doivent être mis en place pour identifier les cas de Biopiraterie dès les premiers doutes. La société civile a le devoir de s’organiser pour fonder un réseau international solide autour de l’opposition à cette marchandisation du vivant et des connaissances traditionnelles.

    Le Sommet des Peuples n’est alors qu’une étape, qui devra permettre de nous mobiliser pour répondre à ces objectifs. Cette étape n’en est pas moins fondamentale pour promouvoir, au quotidien, des alternatives respectueuses des droits des peuples.

    Rendez-vous est pris à partir du 15 juin à Rio de Janeiro !


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  • 2008     208 p.    18 €

       L'homme contemporain ne croit plus en l'avenir, moral en berne, système économique fou, planète détruite au quotidien, surconcentration urbaine. Peu à peu, l'idée d'une autre vie s'impose. Ne pourrait-il exister enfin, vivre autrement ? La surconsommation à laquelle il est enchaîné lui coûte la joie de vivre, lui insuffle un mal être permanent et profond.

        Il a besoin de tranquillité, d'équilibre. Le dépouillement - au sens philosophique - l'interroge. Il s'aperçoit qu'il n'est plus autonome, qu'il ne sait plus se débrouiller par lui-même, se nourrir et construire avec ses mains. L'angoisse environnementale, relayée par les médias, ajoute à son besoin urgent de changer la donne.

       La campagne, parce qu'elle contient en germe les expériences humaines passées - solidarité, débrouille, prévoyance, patrimoine -, parce qu'elle est un laboratoire - greffe de population et de culture -, parce qu'elle est le refuge de l'ultime naturel, la campagne autorise l'utopie.

       Face à la mondialisation, à l'explosion du prix de l'énergie, aux grands risques géopolitiques, la réponse économique est bien dans la relocalisation des échanges, dans la redécouverte des circuits courts, dans le terroir renouvelé. Le paysan, homme du pays, pluriactif, " polyculteur ", a vocation à exister de nouveau pour nourrir les hommes.

       Par ailleurs, le rêve du petit domaine, partagé par tant d'individus et de communautés n'est-il pas en train de reprendre corps ? II autorise un modèle alternatif, l'autonomie, voire l'autosubsistance en cas de crise aiguë. Le contemporain, auquel on fait croire que le progrès apporterait le bonheur, a compris que les petits bonheurs sont à portée de main.

       Bernard Farinelli. Spécialiste du développement local et de l'installation en milieu rural, il est chroniqueur à Village Magazine et, chaque semaine, sur France Bleu Pays d'Auvergne, sur les thématiques écocitoyennes et le monde rural. Il a publié une dizaine d'ouvrages. Président de l'Association des amis d'Émile Guillaumin, l'écrivain paysan, il s'attache à transmettre son message et son œuvre.

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  • Revivre à la campagne (John SEYMOUR )

    2013     312 p.    36,51 €

         L'engouement actuel pour le retour à l'autarcie trouve son accomplissement et toutes ses réponses dans cet ouvrage très complet, illustré et éclairé de nombreux croquis explicatifs, rédigé par le " père de l'autosuffisance ".

       Quels sont les outils essentiels pour créer et entretenir son potager ?

       Comment tailler ses arbustes ? Comment presser l'huile de ses noix ?

      La meilleure méthode pour faire son propre beurre ?

      Que faire de ses inévitables déchets ?

      Comment se chauffer grâce au soleil, sans piles photovoltaïques ?

      Autant de questions parmi de nombreuses autres qui se résoudront en un clin d'œil en consultant ce livre, indispensable aux nouveaux pionniers de la vie moderne...

      ch 1 le sens de l'autarcie
     ch 2 produits du jardin
     ch 3 produits d'origine animale
     ch 4 produits des champs
     ch 5 produits de la chasse et de la pêche
     ch 6 dans la laiterie
     ch 7 dans la cuisine
     ch 8 brassage et vinification
     ch 9 énergie et déchets
     ch 10 artisanat et savoir faire
    ch 11 ce qu'il faut savoir


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  • Vive la co-révolution (Anne-Sophie NOVEL )

    2012     237 p.     17 €

        L'avenir du monde ne peut plus attendre. Pour appréhender la société autrement, nous devons changer de " logiciel de pensée ". Parmi les modes d'action nécessaires à cette évolution se trouve la collaboration. Qualifiée de " radicale " par certains hommes d'affaires américains convaincus de l'urgence de travailler en bonne intelligence pour construire le monde durable de demain, la collaboration peut renouveler nos façons de faire à différents niveaux de la société. En le faisant passer du " moi " au " nous ", la corévolution donne un autre espace de déploiement concret au développement durable.

       Cet ouvrage décrypte donc ce phénomène de partage : il valorise différents exemples et cas d'école, et montre en quoi les corévolutions impactent profondément nos organisations (groupes humains, associations, collectivités, mouvement politique, entreprises, etc.). L'émergence du web participatif facilite la mise en réseau et encourage la transparence des échanges : cette logique imprègne peu à peu notre façon de penser, d'agir, de consommer (mouvement de " consommation collaborative " qui nous incite à couchsurfer, covoiturer, cotravailler, autopartager, " louer citoyen ", etc.), mais aussi d'entreprendre (dépasser la logique de compétition), de militer et de manager. Alors que 2012 a été déclarée année internationale des coopératives, tout porte à croire que la tendance va prendre de l'ampleur dans les années à venir.

      Anne-Sophie Novel : docteur en économie, journaliste spécialisée dans le développement durable, fondatrice du blog collectif Ecolo-Info, membre du réseau des entrepreneurs d'avenir.
      Stéphane Riot : consultant fondateur de NoveTerra, spécialisé en développement durable et accompagnement du changement, psychopédagogue, membre du réseau colibri et du comité français de Biomimicry Europe. membre d'un centre de recherche sur les neurosciences.
      
    Un livre indispensable pour dépasser l'époque de l'individualisme et entrer de plain pied dans celle de la coopération !
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site Co-Lab !
      A Bordeaux, rencontre dédicace samedi 16 juin à 11h
      A Paris, rencontre dédicace mardi 19 juin à 19h30

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  • Terre nourricière (Robert LEVESQUE )

    2011  188 p.  18 €

     

      En abordant le sujet de la terre nourricière, ce livre parle de l'avenir de l'homme et de son alimentation. L'agriculture actuelle pourrait satisfaire les besoins alimentaires de la planète, encore faudrait-il que ce ne soit pas au détriment des générations futures. Ce serait en fait une victoire à la Pyrrhus.
      Pour résoudre le problème alimentaire mondial, l'homme doit modifier extrêmement rapidement ses modes de consommation et de production, en mettant fin au pillage des biens communs de l'humanité : le climat, la terre nourricière et les éléments minéraux, non substituables, comme les phosphates et la potasse. Le danger le plus immédiat se nomme dérèglement climatique. A cet égard, nous disposons de bien trop d'énergies fossiles.
        Pour résoudre les crises environnementales, l'homme doit changer de paradigme. A l'individualisme, la concurrence, doivent se substituer la solidarité, la coopération. Un accès aux biens communs de l'humanité doit être assuré à tous. En référence à Epicure, ce livre est une invitation pressante à la vie prudente, honorable et juste pour préparer l'Ecolocène. A recommander à tout politique, économiste, aménageur, responsable et citoyen qui aurait oublié son rapport à la nature.
       Une réflexion sur l'avenir de l'homme et son alimentation. Selon l'auteur, l'agriculture actuelle ne pourra satisfaire les besoins alimentaires de la planète qu'au détriment des générations futures.

       Robert Levesque est ingénieur agronome de l'Institut national agronomique Paris-Grignon (AgroParisTech). Spécialiste des questions foncières, il travaille notamment pour la Fédération nationale des SAFER. Il a été expert auprès du Conseil économique et social pour le rapport sur la Maîtrise foncière, clé du développement rural paru en 2005. Il a publié de nombreux articles dans Etudes foncières, Chambres d'Agriculture, Demeter . Il a réalisé des missions d'expertise en Pologne et Ukraine.

     


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  • Petit traité de décroissance sereine (Serge LATOUCHE)

    2007     171 p.     3,60 €

         " La décroissance n'est pas la croissance négative. Il conviendrait de parler d " a-croissance ", comme on parle d'athéisme. C'est d'ailleurs très précisément de l'abandon d'une foi ou d'une religion (celle de l'économie, du progrès et du développement) qu'il s'agit. S'il est admis que la poursuite indéfinie de la croissance est incompatible avec une planète finie, les conséquences (produire moins et consommer moins) sont encore loin d'être acceptées. Mais si nous ne changeons pas de trajectoire, la catastrophe écologique et humaine nous guette. Il est encore temps d'imaginer, sereinement, un système reposant sur une autre logique : une "société de décroissance". " S. L.

       Serge Latouche est professeur émérite d'économie à l'université de Paris-Sud XI (Orsay). Cet " objecteur de croissance " poursuit l'analyse qu'il a donnée dans 
       -Survivre au développement (Mille et une nuits, 2004) puis dans
       -Le Pari de la décroissance (Fayard, 2006).

     


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  •   

    Amnesty International : une régulation mondiale de la vente d'armes ?

    Francis Perrin, vice-président d'Amnesty International France
    Alternatives Internationales n° 055 - juin 2012

     

     

    Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, le monde est peut-être sur le point d'adopter un traité international qui réglementerait le commerce des armes classiques et qui en soumettrait les transferts à divers critères clés dont celui du respect des droits humains dans les pays destinataires. C'est l'enjeu de la conférence de l'Onu, organisée à New York du 2 au 27 juillet.

    Sur ce sujet comme sur d'autres, l'action des ONG a été déterminante. Une coalition internationale d'ONG, Control Arms - dont Amnesty International est l'un des trois membres fondateurs avec Oxfam et le Réseau international d'action sur les armes légères - milite depuis l'automne 2003 pour ce traité sur le commerce des armes (TCA). Leur détermination et leur constance ont conduit progressivement la grande majorité des États de notre planète à s'y rallier. Même si, en droit international, il n'existe pas de gendarme mondial pour contraindre un État à appliquer un traité, l'expérience de la lutte contre les mines antipersonnel et les armes à sous-munitions montre que ces instruments de droit international ont un impact réel. Encore faudra-t-il que le TCA reste, au terme des négociations, un texte ambitieux. En effet , le risque existe que les tenants d'un traité fort - dont la France - fassent des concessions aux États récalcitrants - la Russie, la Chine et les États-Unis notamment - afin d'obtenir leur adhésion. Par ailleurs, une fois signé, le TCA devra être ratifié par les États signataires pour entrer en vigueur.

    Entre les conflits, la répression étatique, les exactions commises par des groupes armés, des organisations criminelles et des individus, la violence armée tue chaque année des centaines de milliers de personnes, sans compter son bilan sinistre en termes de blessures graves, de viols, de déplacements de populations et d'autres tragédies humaines. Avec le TCA, un contrôle accru d'un commerce très particulier et trop souvent irresponsable constituerait l'une des meilleures façons de prévenir de graves violations des droits humains, comme l'illustre tragiquement le carnage en Syrie, pays dont le gouvernement continue à recevoir des armes de la Russie comme si de rien n'était.


    Francis Perrin, vice-président d'Amnesty International France
    Alternatives Internationales n° 055 - juin 2012

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  • 2012   360 p.  25,40 €

      

    Regards sur la Terre décrypte la complexité des processus qui composent le développement durable et en révèle toute la richesse.

    La première partie dresse le bilan de l’année 2011 : retour sur les dates qui ont marqué l’avancée des connaissances et la construction de l’action dans les domaines du climat, de la biodiversité, des ressources naturelles, de la gouvernance, de l’énergie, de la santé ou du développement ; analyse des événements clés et des tendances émergentes, identification des acteurs majeurs, des enjeux et des perspectives.

    Le Dossier 2012 interroge l’un des enjeux majeurs de nos sociétés contemporaines : l’agriculture. Longtemps restée écartée des politiques de développement, celle-ci fait un retour en force sur le devant de la scène internationale. Mais si l’évidence d’un besoin d’investissements massifs dans le secteur agricole est aujourd’hui reconnue, d’importantes controverses demeurent. L’agriculture peut-elle être un moteur du développement ? Peut-elle assurer la sécurité alimentaire d’une population mondiale qui vient de franchir le cap des 7 milliards d’individus ? Comment concilier la production agricole avec les exigences du développement durable ? Un nouveau modèle doit-il être inventé ? Entre intérêt récent des investisseurs, débat sur les modèles de productions inscrits dans des réalités physiques, climatiques, environnementales et sociales et réflexion sur nos modes de consommation et d’alimentation, l’agriculture, qui cristallise tant les espoirs que les résistances à la mondialisation, est aujourd’hui plus que jamais un enjeu de gouvernance mondiale.

    Fruit d’une coopération entre l’AFD (Agence française de développement), l’Iddri (Institut du développement durable et des relations internationales) et le TERI (The Energy and Resources Institute), Regards sur la Terre constitue un outil d’information et de compréhension indispensable.

     

       Pierre Jacquet: ingénieur des Ponts, des eaux et forêts et membre du Cercle des économistes, est chef économiste de l’Agence française de développement (AFD). Il est aussi président du département d’économie, gestion, finances et professeur d’économie internationale à l’École des Ponts-ParisTech. Il est notamment administrateur de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), de l’Institut de la gestion déléguée (IGD) et de Proparco. Il a appartenu entre 1997 et 2006 au Conseil d’analyse économique auprès du Premier ministre. Il écrit une chronique mensuelle sur les acteurs du développement dans Le Monde de l’économie.


    Rajendra Kumar Pachauri: Docteur en génie industriel et en économie. Il est actuellement le directeur général de The Energy and Resources Institute (TERI) basé à Delhi (Inde). Depuis 2002, il préside le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui a obtenu le prix Nobel de la paix en 2007.

     Laurence Tubiana: Économiste, a fondé et dirige l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et la chaire Développement durable de Sciences Po. Elle est professeur au sein de l’école des affaires internationales de Sciences Po. Chargée de mission puis conseillère auprès du Premier ministre sur les questions de l’environnement de 1997 à 2002, elle a été directrice des biens publics mondiaux au ministère des Affaires étrangères et européennes. Elle est membre de divers conseils d’universités et de centres de recherches internationaux (Coopération internationale en recherche agronomique pour le développement-CIRAD, Earth Institute at Columbia University, Oxford Martin School). Elle est également membre de l’India Council for Sustainable Development et du China Council for International Cooperation on Environment and Development.

     


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  • 2012     191 p.    22,95 €

        Nous vivons une période de remise en Question. Chacun de nos gestes impose une réflexion, dans les domaines de la santé, du budget et de l'écologie. La tendance actuelle est au vivre autrement : autoproduction, partage, consommation raisonnée, aller à l'encontre du gaspillage, mieux gérer son budget tout en prenant soin de la planète...

       Ce livre veut vous aider à retrouver une indépendance dans tous les domaines de la vie courante : l'habitation, l'alimentation, l'entretien de la maison, les soins du corps... Il vous donne des idées pour une utilisation optimale des ressources dont vous disposez.

       Moins dépendre du système est avant tout le résultat d'une multitude de petits actes simples à la portée de tous. Les auteurs cheminent depuis une quinzaine d'années sur cette voie. Ils veulent vous faire partager leur expérience.


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  • 2012     158 p.   18 €

      

      Si le réchauffement climatique n’est pas rapidement endigué, ce siècle et les suivants risquent de connaître des changements climatiques de grande ampleur et difficilement réversibles, avec leurs cohortes de dégâts croissants...
      C’est ce futur que présentent le plus souvent les médias, friands d’images catastrophistes et souvent grands pourvoyeurs d’idées reçues. Pourtant, nos sociétés disposent de grandes capacités d’anticipation et d’innovation qui pourraient être mobilisées pour agir efficacement face au changement climatique. Elles doivent introduire des réorientations drastiques conduisant à recomposer le système énergétique et le système agricole et alimentaire mondial.
       Ces nouveaux développements semblent le plus souvent lointains et irréalistes. Il est pourtant bien plus rationnel de commencer à les mettre en oeuvre sans attendre d’y être contraints par la multiplication des crises climatiques. C’est la thèse de cet ouvrage qui cherche à discerner, parmi les idées reçues, celles qui peuvent utilement contribuer à ouvrir les voies susceptibles d’atténuer les impacts du changement climatique. Ces voies devront être trouvées dans un environnement économique perturbé par la crise qui incite de nombreux décideurs à différer l’action. Et si, au contraire, l’action de lutte contre le changement climatique était l’un des ressort de la sortie de crise ?
       Christian de Perthuis est professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine. Il consacre ses recherches à l’économie du climat et à la croissance verte. Il est co-directeur du master Energie-Finances-Carbone et anime la Chaire Economie du Climat de l’université Paris-Dauphine. Il est l’auteur, notamment de
       -Et pour quelques degrés de plus (Pearson), Le Développement durable, avec A. Berger et E. Arnaud (Nathan)
      Anaïs Delbosc est chef du pôle Marchés internationaux du carbone au sein de la direction recherche de CDC Climat, filiale de la Caisse des Dépôts. Elle étudie les nouvelles politiques économiques en matière de climat et d’énergie. Elle est ingénieure agronome, spécialisée en économie de l’environnement.

     


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  • Comment sortir du merdier actuel... (Julie-  GROBON )

    2011     120 p.    14,70 €

      Feriez-vous partie de ceux qui s'interrogent sur l'origine du bordel actuel ?

      Tel est le départ de cette réflexion qui se propose d'étudier les vraies causes de la situation en cours et d'amener des solutions concrètes pour y remédier. En effet, il est grand temps d'adopter un nouveau comportement qui sera autre que le modèle « dominant-dominé » que la plupart des êtres humains entretiennent dans leurs relations personnelles, mais aussi et surtout envers tout ce qui vit.

      C'est pourquoi ce livre s'est attaché à donner des conseils immédiatement applicables au quotidien et à fournir une vision nouvelle de notre relation avec la Terre et notre environnement qui est simplement un retour au bon sens. Un changement dans notre façon de « voir » le monde est, selon l'auteure, la clé pour se sortir du merdier actuel.

       Cette toute jeune femme qui n’en est encore qu’à l’orée de sa vie a déjà beaucoup d’idées à partager sur notre monde comme il ne va pas. à . Si ceux-ci n’y trouvent pas les solutions à la crise, ils découvriront au moins à sa lecture comment une moins de trente ans l’aborde. Et ce qu’elle attend de ses aînés.

    Julie-Céline Grobon

    Julie-Céline Grobon

      Le constat développé par Julie-Céline Grobon au long d’une cinquantaine de pages est résumé en une phrase dans l’avant-propos : « Nous sommes arrivés à une situation tellement grave sur notre planète que désormais c’est la vie dans son entier que nous mettons en péril ». Le saccage de la Terre, le monde de compétition sont dénoncés. Et comme « aucun problème ne pourra être résolu avec la façon de penser qui l’a généré » (Einstein), l’auteure rejette toutes les religions pour ne faire confiance qu’à la science. Et particulièrement à la vision du philosophe norvégien inventeur du concept très controversé de « l’écologie profonde » (*), qui incarne « le culte national de la nature associant l’originalité identitaire et historique norvégienne à la pureté de la nature ».

    Dans la seconde partie de son essai, Julie-Céline Grobon appelle à faire émerger en soi « une autre façon de penser, source de développement personnel. » Nourrie de philosophies orientales, elle nous invite, pour sortir de la crise, à « changer nos modes de consommation et de production » et « à revenir à un mode de vie plus simple » mettant ses pas dans ceux des théoriciens de la « décroissance ».

    Ainsi, la sortie du « merdier actuel » se trouverait du côté d’un « nouveau code de conduite de l’humanité à écrire qui prônera le respect envers l’humain et tout ce qui est. »

    (*) Contesté par Luc Ferry dans son essai Le nouvel ordre écologique (1992).

      lemeilleurdemarseille.fr


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  • 2005    165 p.    14,70 €

         La situation actuelle, économique, sociale, et environnementale, est une impasse ; nous sommes condamnés à court terme à un virage complet. La proposition d'André-Jacques Holbecq est d'imaginer des alternatives sans attendre ; faire un saut radical. Il est nécessaire de nous préparer au changement !

       L'écosociétalisme est un système économique alternatif, avec ses implications sociales et monétaires. Il propose une nouvelle vision du capital, en révisant profondément les notions de monnaie, de consommation, de production, de distribution, tes échanges, la rémunération, l'habitation. Ici pas de capital monétaire, pas d'agios ni d'intérêts, pas de propriété privée des moyens de production, ni d'appropriation privée des biens communs (air, eau, sol, sous-sol). Son originalité, sa pierre d'angle, est un principe de création monétaire lors de la production de biens et de services, et de "destruction" de cette monnaie lors de la consommation.
       Dans un langage accessible à chacun, voici une vision vivifiante d'un autre avenir possible, un manifeste pour créer une société humaine reposant sur les Droits et Devoirs de l'Homme, le respect de l'environnement.

        Patrick Viveret est philosophe, écrivain et auteur d'un rapport sur les nouveaux facteurs de richesse".
       André-Jacques Holbecq profite d'une retraite dans la force de l'âge pour revenir à sa première passion : l'économie. Auteur de

       "Un regard citoyen sur l'économie",

       il milite dans diverses associations.


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  • 2008   72 p.   8,60 €

        Cet ouvrage donne la parole à un petit agriculteur breton. Ardent promoteur et défenseur de l'agriculture durable, l'auteur s'est engagé dès les années 60 dans la lutte des jeunes organisations paysannes sur la voie du progrès. Précurseur en matière de respect de l'environnement, il a appliqué avec succès l'adage « gagner plus en travaillant moins ».

       Le secret de sa réussite ? Pour ceux qui l'auraient oublié : le plat principal au menu d'une vache, c'est l'herbe ! Et l'exploitant qui s'en souvient n'est pas perdant, au contraire ! Aujourd hui retraité mais toujours militant, André Pochon revient sur son combat en faveur d'une conduite d'élevage saine et sur l'histoire de ses rapports avec les scientifiques de l'Inra. Il relate avec passion les relations contrastées mais toujours fécondes que son mouvement a entretenues pendant quarante ans avec le monde agronomique. Ses anciens partenaires - jeunes chercheurs à l'époque - reviennent également sur leur expérience. Ensemble, ils analysent la situation actuelle.

      Natif des Côtes-d'Armor, agriculteur et autodidacte, André Pochon rejoint très jeune le mouvement du Ceta où il milite pour un système d'exploitation qui privilégie l'herbe sans recours aux engrais azotés. Fondateur et animateur du Cedapa, il garde des liens étroits avec la recherche qui salue en 1981 la publication de son ouvrage
       -La prairie temporaire à base de trèfle blanc.

     


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  • Premiers pas en permaculture (Ross et Jenny MARS )

    2012   124 p.  9,50 € (11 € avec le port)

      Pour le commander:Passerelle Eco,   Corcelle, 71 190 La Chapelle-sous-Uchon

       Depuis la culture sur buttes jusqu’aux serres, en passant par le compost et le lombricompost, le recyclage d’objets courants et la bonne gestion des ravageurs, le livre aborde les points principaux qui intéresseront le permaculteur débutant, pour son jardin ou sa maison, et d’autres qui seront plus particulièrement utiles pour une petite ferme en pluri-activité.

    - p.4 Préface de Bill Mollison , co-fondateur de la permaculture + Carte de Candellight Farm.
    - p.10 Qu’est-ce que la Perma­culture ? Une méthode de con­ception, une éthique, des principes, des pratiques.
    - p.15 Platebandes en lasagnes + Platebandes en rond, buttes de culture en couronne, jardin mandala, jardin en double mandala, planter des arbres + notions de permaculture : fertilité, limites des éléments.
    - p.27 Serres + Une mini-serre, chassis froid, une grande serre + Permaculture : systèmes solaires, bioclimatisme.
    - p.35 Serres ombrières + Serre ombrière, un dôme géodésique.+ Permaculture : notion de zones sur un site.
    - p.42 Tracteurs à animaux + Permaculture : notion de secteurs sur un site.
    - p.48 Pentes et courbes de niveau + Faire un niveau égyptien, niveau à eau +Permaculture : bien utiliser les pentes.
    - p.55 Multiplication des plantes + Faire ses étiquettes, récolter les graines, faire des semis, boutures, marcottage + Permaculture : produire ses semences.
    - p.65 Recycler les bouteilles en plastique + Pelle à grain et à poussière, entonnoir, piège à mouche du fruit, pièges à cloportes, piège à limaces, des mini-serres, protection pour jeunes plants, pots de fleur, mesurer la capacité d’infiltration d’un sol, distillateur solaire.
    - p.75 Recyclage : Pots en papier journal.
    - p.77 Recycler les pneus + massif surélevé, mini-mare, murs de soutènement + Permaculture : les em­pla­cement et les fonctions des éléments sur un site.
    - p.80 Compost + Permaculture : la re-circulation des éléments.
    - p.88 Engrais liquides naturels + Consoude, algues, multi-plantes et multi-usages, turricules de vers de terre, fumiers de volaille + Permaculture : entretien d’un site, matières organiques.
    - p.93 Lombriculture + Petit lombricomposteur, modèle Ben Hur, grands lombricomposteurs, récolte des vers de terre. + Permaculture : rôle des vers de terre.
    - p.101 Contrôle écologique des ravageurs + gestion intégrée, rotation des cultures, attirer les oiseaux, pulvérisations + Permaculture : une approche holistique.
    - p.108 Ecoresponsables au quo­­ti­dien + Fabriquer son savon, du papier, les produits de net­toyage pour la maison, la cuisine, la buanderie, la salle de bain, pour l’hygiène personnelle.
    - p.120 Marmite norvégienne + Permaculture : la recherche de l’effica­cité énergétique et écono­mique.

      Les auteurs auteurs sont Ross et Jenny Mars, 2 permaculteurs et formateurs expérimentés. La préface est de Bill Mollison, co-fondateur de la permaculture. La traduction a été réalisée par Anne Derouet, permacultrice certifiée, et l’adaptation par Jean Luc Girard, permaculteur certifié et fondateur de Passerelle Eco. La mise en page a été réalisée au moyen de scribus. Le papier est 100% recyclé. L’impression a été réalisée en France par une imprimerie au label ImprimVert, à moins de 300km du lieu de stockage principal.

     


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  •   Qui sommes-nous ?

       Le Crédit Coopératif, c'est 120 ans de banque coopérative, et une vocation : favoriser le développement d’une économie à forte plus-value sociale. Au Crédit Coopératif, les sociétaires co-construisent leur outil bancaire. Ils font banque ensemble.

       Le Crédit Coopératif a des clientèles d‘élection : associations, organismes d’intérêt général, mutuelles, fondations, coopératives et PME-PMI groupées, entreprises sociales, entreprises socialement responsables et des particuliers qui en sont proches.

       Ils veulent agir pour une société où l’homme et son environnement priment sur le capital.  Pour ses clients,  le Crédit Coopératif exerce tous les métiers de banque, dans une logique de mise en œuvre de la responsabilité sociale propre à une banque coopérative.

       Le Crédit Coopératif s’appuie sur un grand groupe coopératif décentralisé, le groupe BPCE , et fédère un ensemble d’établissements qui, avec lui, constituent le Groupe Crédit Coopératif.

       Dans un souci de transparence avec ses clients-sociétaires et ses partenaires, de cohérence de son évolution avec sa vocation, le Groupe Crédit Coopératif a formalisé ses principes et engagements dans une Déclaration de Principes et une Charte de Gouvernement.


    Pour en savoir plus sur le Crédit Coopératif,  www.credit-cooperatif.coop

    Banque coopérative et engagée

    Au service d'une économie responsable

    • Banque de l'économie sociale
    • Banque des acteurs du tissu économique local
    • Banque des acteurs de la lutte contre les exclusions
    • Banque de la finance solidaire
    • Banque de la culture, de l'éducation, des savoirs et de la recherche
    • Banque pour les acteurs d'une planète vivable
    • Banque de choix pour des particuliers "particuliers"

    A quoi peut bien servir une Fondation, si ce n'est à bâtir ?


    Depuis 27 ans, la Fondation Crédit Coopératif se consacre au soutien d’une économie sociale sans rivages, c'est-à-dire ouverte sur le monde et les innovations. 

    Parce que l’économie sociale est composée d’acteurs multiples et a un périmètre d’action très étendu, la Fondation met en œuvre des partenariats avec les mouvements de l’économie sociale dans de nombreux domaines : lutte contre l’exclusion, accès à la citoyenneté des personnes handicapées par le sport et la culture, développement durable et environnement, solidarité internationale, entrepreneuriat social, etc.

    Parallèlement, la Fondation soutient activement la recherche en économie sociale. Par de nouveaux partenariats significatifs avec des pôles de recherche universitaires, les actions de la Fondation visent à établir un pont entre le fruit du travail de laboratoires de recherche reconnus, d'une part, et les pratiques des acteurs et dirigeants de l'économie sociale d'autre part. 


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