•       La lettre de Charles aux princes William et Harry au sujet de la   protection de la nature

         Charles appelle à une action urgente pour faire cesser les abus contre les peuples autochtones

         Octobre 2018

    Cher prince William, cher prince Harry,

    Mon nom est Charles.

    Je vous écris du Cameroun, un pays où la protection de la nature a très mal tourné. J’aimerais vous faire savoir, ainsi qu’aux médias, que des innocents meurent à cause de cela et que vous devez les aider.

    Les forêts où vivait autrefois le peuple baka ont été transformées en parcs nationaux, concessions forestières et zones de chasse de safari, et ce sans leur consentement.

    Des écogardes, ou « gardes forestiers » comme vous les appelez, torturent les Baka et font de leur vie un enfer. Ils les dénudent et les frappent, les humilient, les forcent à se déplacer à quatre pattes et détruisent leurs campements, ainsi que leurs biens.

    Les Baka sont accusés d’être des braconniers bien qu’ils ne soient coupables de rien, si ce n’est d’essayer de survivre et de nourrir leurs familles. Ils sont punis parce que des étrangers ne comprennent pas leurs modes de vie, et non parce qu’ils ont fait quoique ce soit de mal.

    La protection de la nature est gérée par des étrangers qui ne connaissent rien des communautés qui vivent ici et de leurs lois. Les défenseurs de l’environnement semblent penser que les étrangers sont les seules personnes qui souhaitent protéger la nature et sont capables de s’en charger efficacement, mais cela n’a pas de sens à mes yeux.

    Votre conférence sur le marché illégal de la faune qui aura lieu ce mois-ci mettra l’accent sur la manière d’empêcher les braconniers de tuer des éléphants et d’autres animaux. Qui souhaite protéger la nature plus que les personnes qui la considèrent comme leur demeure et en dépendent pour leur survie ?

    Qui comprend mieux comment prendre soin de la nature qu’une personne qui a marché à travers la forêt tous les jours de sa vie et en connaît chaque plante, chaque arbre, chaque créature ?

    Travaillez avec eux, et non contre eux !

    Les Baka sont vos alliés naturels dans la lutte pour la protection de la nature, si seulement les défenseurs de l’environnement voulaient bien les écouter. Ne les excluez pas de cette lutte et ne les punissez pas de mener leur vie comme ils l’ont toujours fait.

    Et souvenez-vous qu’aucun projet de protection de la nature ne devrait avoir lieu sur un territoire autochtone sans l’accord de son peuple. Si ce n’est pas le cas, vos efforts de conservation de la nature n’aboutiront jamais.

    Charles Jones Nsonkali

    Charles Jones Nsonkali travaille pour l'organisation baka Okani. Cela fait trente ans qu'il se bat pour les droits des Baka.
     

         Okani
         Organisation communautaire du peuple baka

     


         Charles Jones Nsonkali  travaille         pour    l'organisation     baka Okani. Cela fait trente ans qu'il se bat pour les droits des Baka.

    © Survival


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  • https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-afrique-kits-solaires-off-grid

    Des kits abordables, avec des panneaux photovoltaïques, une batterie et quelques appareils à basse consommation : voici l'offre conçue pour les zones rurales et périurbaines africaines qui sont incomplètement reliées aux réseaux d'alimentation électrique, et l'on a besoin de s'éclairer, de communiquer et de recharger les téléphones devenus indispensables.

    En Afrique, dans les régions rurales et périurbaines, l'accès au réseau électrique est souvent difficile. Sur ce continent, six cents millions de personnes sont « off grid », comme disent les électriciens. Les habitants dans cette situation n'ont guère que deux solutions : se passer d'électricité ou en produire avec un générateur, le plus souvent à pétrole. Pour l'éclairage, le moyen courant est la lampe au kérosène, aux vapeurs toxiques, ou bien la bougie.

    En 2016, EDF nouait un partenariat avec Off-Grid Electric (OGE), une entreprise californienne en pointe dans l'énergie solaire sur ce secteur. Pour répondre à ce besoin de production locale d'électricité, EDF et OGE ont conçu des kits solaires, faciles à installer, et proposés à un tarif abordable. Cette offre est développée notamment en Côte d'Ivoire et au Ghana. L'ensemble comprend un panneau de cellules photovoltaïques et une batterie pour stocker l'énergie produite durant la journée. Il inclut aussi des équipements électriques à basse consommation, téléviseurs et éclairages à LED, sélectionnés après des tests dans les laboratoires de recherche d'EDF.

    Le kit solaire comprend non seulement les composants produisant et stockant l’électricité, mais aussi des appareils à basse consommation. © EDF, YouTube

    Des besoins cruciaux en électricité

    Le financement se fait sur trois ans, le client devenant alors propriétaire de l'installation, qui reste garantie deux années supplémentaires. Un point important est le paiement qui peut se faire à l'aide d'un téléphone. En Afrique, le réseau téléphonique est souvent incomplet et le premier moyen de communication est le mobile. En l'occurrence, c'est donc préférentiellement en ligne que sont commandés et achetés ces kits. Ce moyen direct évite à l'acheteur des déplacements vers une ville, lesquels représentent un coût non négligeable.

    En Afrique, le programme d'accès à l'énergie d'EDF, démarré il y a quinze ans, a concerné environ 500.000 personnes. Avec le déploiement de ces kits, EDF devrait changer d'échelle et espère  atteindre 20 % de parts de marché d'ici à 2020. Pour le continent africain, l'accès à l’énergie est un grand enjeu de développement. En milieu rural, les besoins en électricité sont souvent ceux de l'éclairage domestique, de l'alimentation des récepteurs de radio et de télévision ou encore la recharge de téléphones portables.

    Un sujet réalisé en partenariat avec les équipes d'EDF.


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  • Des milliers d'étudiants de grandes écoles refusent de travailler dans des entreprises polluantes.

     C'est un manifeste pour un réveil écologique. Plus de 18 000 étudiants de grandes écoles, de Polytechnique à 'École normale supérieure de Paris en passant par HEC, ont signé un appel pour un changement en profondeur. Et cela passe notamment par le choix du futur employeur. Plus question de foncer tête baissée vers des entreprises polluantes. 

    Tudiants grandes ecoles pollution 18 000 étudiants de grandes écoles entament une réflexion sur le choix de leur futur employeur à partir de critères écologiques.
    Pixabay

    Après l’alerte du Giec,(https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/rapport-giec-l-ultime-alerte-sur-le-rechauffement-climatique-avant-le-point-de-non-retour-146421.html) voilà le réveil écologique des étudiants de grandes écoles. Dans un Manifeste,(https://pour-un-reveil-ecologique.fr/index.php) publié début octobre, plusieurs étudiants de Polytechnique, HEC, l’ENS ou AgroParisTech appellent à "questionner notre zone de confort pour que la société change profondément". Et cela passe notamment par le choix du futur employeur.

    Le but n'est pas de boycotter des entreprises

    "À quoi rime-t-il de se déplacer à vélo, quand on travaille par ailleurs pour une entreprise dont l’activité contribue à l’accélération du changement climatique ou l’épuisement des ressources ?", interrogent-ils, préférant se "tourner vers les employeurs que nous estimerons en accord avec nos revendications".

    Le but n’est pas forcément de "boycotter des entreprises ou de créer une liste noire", explique à Novethic Corentin Bisot, étudiant en troisième année à Polytechnique et initiateur du Manifeste. "Nous n’avons pas de quoi mesurer l’impact carbone des entreprises et ce serait de toute façon trop réducteur. Nous voulons seulement pousser les étudiants à repenser la relation aux entreprises. Amorcer une réflexion sur le sujet".

    Plus de 18 000 signatures 

    Et la réflexion semble bien amorcée tant le Manifeste remporte l’adhésion. Le 22 octobre, déjà plus de 18 000 étudiants avaient signé cet appel à agir. Si des entreprises pouvant se sentir visées, comme Total ou Bayer, n’ont pas réagi, d’autres, qui correspondent davantage aux valeurs portées par ce manifeste, n’ont pas hésité à signaler leur présence. "Nous avons reçu, parmi d’autres, un appel d’Enercoop", avance Corentin Bisot.

    En avril, des étudiants de Science Po avaient appelé leur école à mettre fin au partenariat qui la liait à Total. "Soutenir l’industrie fossile apparaît comme une claire contradiction avec les missions de l’école. Sciences Po n’accepte plus les partenariats avec l’industrie des armes et du tabac. Pourquoi alors légitimer les choix industriels et l’influence politique destructrice de Total en acceptant un partenariat stratégique ?", dénonçait alors l’association Science Po Zéro Fossile.

      Marina Fabre @fabre_marina        © 2018 Novethic - Tous droits réservés


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  • Emmanuelle Wargon, ex-lobbyiste de Danone, à la Transition écologique

    Nicolas Hulot s’étonnait de la présence des lobbyistes dans les cercles du pouvoir et bien maintenant c’est une de ces lobbyistes et une d’un des plus grands pollueurs de la planète, qui entre au gouvernement et devinez où ? 

    A la transition écologique. Pourquoi se gêner !

    Ancienne lobbyiste de Danone, le 4° pollueur mondial en matière de plastique.  Et de façon générale, un des plus gros pollueur de la planète. 

    Il fallait oser le faire !

    Libération ne manque pas de s’en étonner. Et oui Nicolas, tu avais tant raison.

    « Danone figuraient en quatrième position, après ceux provenant de Coca-Cola, de Pepsi et de Nestlé. Danone fait aussi partie des 25 entreprises françaises qui épuisent le plus les écosystèmes de la planète, pointait l’ONG WWF en 2016 La Lettre de Médecine du Sens n° 225

    Par Coralie Schaub 16 octobre 2018

    https://www.liberation.fr/france/2018/10/16/emmanuelle-wargon-l-ex-lobbyiste-en-chef-de-danone-a-la-transition-ecologique_1685676 

       Cette énarque de 47 ans, ancienne camarade de promotion d'Edouard Philippe, a été nommée secrétaire d'Etat auprès de François de Rugy. Une nouvelle illustration du «rétro-pantouflage», ou quand un haut-fonctionnaire passé au privé revient exercer des fonctions importantes au cœur de l’Etat.

    Emmanuelle Wargon à la Transition écologique

      «Qui a le pouvoir ? Qui gouverne ?» Fin août, pour justifier sa démission spectaculaire, Nicolas Hulot avait dénoncé «la présence des lobbys dans les cercles du pouvoir», estimant que cela pose «un problème de démocratie». L’ex-ministre de la Transition écologique et solidaire ne croyait pas si bien dire… Moins de deux mois plus tard, voici qu’arrive dans son ancien ministère, comme secrétaire d’Etat, Emmanuelle Wargon, rien moins que la directrice des affaires publiques et de la communication de Danone.

        Lobbying et pollution

       Soit la lobbyiste en chef du groupe alimentaire… l’un des plus gros pollueurs de la planète, en termes de plastique. La semaine dernière, Break Free From Plastic, une coalition de 1 300 organisations du monde entier, révélait que sur les 180 000 déchets plastiques ramassés dans l’environnement dans 42 pays en juin et septembre, ceux produits par Danone figuraient en quatrième position, après ceux provenant de Coca-Cola, de Pepsi et de Nestlé. Danone fait aussi partie des 25 entreprises françaises qui épuisent le plus les écosystèmes de la planète, pointait l’ONG WWF en 2016.

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  • Tiny Houses

    2018     96 p.   14,95 € (Rustica Editions )

     

     

      Préfacé par Cyril Dion
       Né en Californie à la fin du XXe siècle, l'engouement pour les tiny houses s'est rapidement développé jusqu'à gagner l'hexagone. Les tiny houses, littéralement « minuscules maisons », séduisent de plus en plus de Français : offrant liberté et autonomie, elles sont l'incarnation d'un nouveau mode de vie profondément ancré dans une réflexion écologique. Nomadisme et minimalisme sont les maîtres mots de ce nouvel habitat roulant qui a su s'adapter pour offrir un maximum de confort dans un espace réduit. Cet ouvrage vous ouvre les portes des mini-maisons conçues par la première entreprise de construction de tiny houses française. Découvrez pièce par pièce les méthodes de conception et les conseils d'aménagement ainsi que toutes les informations essentielles à connaitre avant de se lancer : budget, législation, énergie, terrain, déplacement, assurance... N'hésitez plus... les tiny houses, une nouvelle philosophie de vie à adopter sans tarder !
     
     
      AU SOMMAIRE :1. Le concept de tiny houses 2. Avant de se lancer (budget, cadre législatif, assurance...) 3. Vivre en tiny house (les matériaux, la remorque, l'isolation, le chauffage...) 4. Des tiny houses atypiques
     
       Avant qu'elle ne s'installe en 2007 dans le village normand de ses grands-parents, le travail d''Elisabeth Nodinot dans des agences d'illustration puis de photojournalisme parisiennes l'amène vers l'écriture. Elle collabore avec des photographes sur des reportages magazines. Puis, elle décide de prêter sa plume aux particuliers qui souhaitent rédiger leur biographie. Elisabeth découvre les tiny houses en 2014 lorsque Michaël Desloges, son voisin, se lance dans leur construction.
      Après avoir mêlé voyage et formation pendant plus de dix ans, c'est en 2005 que Bruno Thiéry crée une entreprise de charpente traditionnelle à Poilley (50). Il devient très vite spécialiste en éco-construction, se rapprochant ainsi de ses convictions, et participe donc tout naturellement 8 ans plus tard à la construction de la première tiny house de France.
      Passionné par le concept et convaincu du désir de retour aux valeurs simples d'un nombre croissant de personnes, il décide en 2015 de transformer l'entreprise, et avec Michaël Desloges de lancer " La Tiny House ". Une première reconversion professionnelle en 2004 guidera Michaël Desloges vers le métier de paysan-boulanger en agriculture biologique. Son goût pour le travail du bois et le hasard des rencontres lui feront découvrir cet habitat singulier qu'est la tiny house. La rencontre sera déterminante pour ce créatif, inventif et curieux de travailler le bois, de l'associer à d'autres matériaux, de trouver des solutions techniques pour faire aboutir des projets individuels de construction... L'entreprise "La Tiny House" voit donc le jour en 2015 en cogérance avec Bruno Thiéry.

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  •  Guide d'alimentation pour les enfants de 2 à 12 ans (Stéphanie CÖTE)

                                                                              2018    19,95 €

    Dans la collection « Savoir quoi manger », les Éditions Modus Vivendi viennent de publier un « Guide d'alimentation pour les enfants de 2 à 12 ans » de la nutritionniste Stéphanie Côté.

    Comme tous les livres de la collection, il contient notamment 21 jours de menus et des recettes faciles à réaliser, complétées d’informations nutritionnelles.

    Ce guide, selon la présentation de l'éditeur, vous permettra de :

    • connaître les besoins nutritionnels de votre enfant et savoir comment les combler ;

    • lui permettre de développer ses goûts tout en mangeant à sa faim ;

    • répondre à vos préoccupations : des problèmes d’appétit aux caprices à table, en passant par les allergies et les intolérances alimentaires ;

    • bénéficier de recommandations simples et de conseils pratiques pour inculquer de bonnes habitudes alimentaires à votre enfant ;

    • planifier vos repas grâce à des menus et recettes qui conviennent à toute la famille.

    « Découvrez de délicieuses recettes, faciles et rapides à préparer : sandwich matinal à l’œuf, tartinade choco-amande, quesadillas végé, tofu poêlé, wraps au saumon, salade d’orzo au poulet, boulettes de viande à la sauce tomate, muffins moelleux à la patate douce, houmous double chocolat… et partagez en famille le plaisir de bien manger !

    « Viens manger ! », livre gratuit en ligne : trucs et 85 recettes avec vidéos (Université de Montréal) pour les étudiants mais pas que (gratuit)

    http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2018-10-06/livre-cuisine-viens-manger (à copier dans la barre d'adresse)


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  • 2013    322 p.    6,90 € (Poche)

       Un livre-ressource pour aller vers davantage d'harmonie familiale. Les parents sont souvent démunis devant l'intensité des émotions de leur enfant. Ils cherchent volontiers à les calmer, à faire taire les cris, les pleurs, l'expression de l'émoi. Or l'émotion a un sens, une intention. Elle est guérissante.Ce livre très concret tire ses exemples du quotidien, aide les parents à comprendre la peur, la colère, la joie, la tristesse et le besoin de l'enfant d'exprimer ses sentiments. Tout cela pour mieux l'accompagner vers l'autonomie et vers davantage d'harmonie familiale.
     
      Isabelle Filliozat est psychothérapeute, directrice de l’École des Intelligences Relationnelle et Émotionnelle. Auteur de nombreux livres dont:

       -Au cœur des émotions de l’enfant, L’intelligence du cœur et, surtout,

      -J’ai tout essayé !

     qui connaît un énorme succès.


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  • 2018   80 p.  11,50 €   Nathan

    Dès 4 ans       68 articles

    Un cahier d'observation conçu en partenariat avec l'association Colibris pour se reconnecter à la nature, la découvrir et la regarder autrement
    Un cahier d’activités pour découvrir la nature autrement, au rythme des saisons, apprendre à la reconnaître et à la respecter. Une introduction générale pour comprendre l’origine des saisons.
    Notre vie est rythmée par les saisons. En hiver, tu ne fais pas les même activités, tu ne t'habilles pas comme en été ou au printemps.
    Eh bien, c'est pareil pour les plantes ou les animaux ! En fonction des saisons, et de leurs capacités d'adaptation, certains sortent ou rentrent, se cachent ou courent, dorment ou tombent amoureux !
    Découvre les oiseaux, les insectes, les mammifères, les plantes qui t'entourent et apprends un peu de leur vie !

    Pour chaque saison :
    • Une intro
    • Présentation d’environ 25 plantes, animaux, fleurs ou fruits que l’on peut observer
    • Des activités à faire dehors ou à la maison (jardinage ; recette ; bricolage)
    • Des pages à compléter : dessins, collages
    • + environ 100 cartes à détacher pour partir en reconnaissance sur le terrain
    Des activités ludiques pour transformer en douceur notre regard sur la nature
     

    Un cahier d'activités pour les enfants de 4 à 7 ans
    Une collection éco-responsable conçue en partenariat avec le mouvement Colibris, association créée sous l'impulsion de Pierre Rabhi et Cyril Dion. Les Colibris sont tous ceux qui font leur part pour construire un monde plus respecteux des êtres humains et de la nature.

       François Lasserre est un entomologiste chevronné, mais aussi un auteur, conférencier et conseiller pour la sensibilisation à la nature. Il est vice-président de l'association Office pour les insectes et leur environnement (Opie), co-président du Graine IDF (réseau d'éducation à l'environnement) et expert " éducation " de l'UICN France, Union internationale pour la conservation de la nature. Il est responsable pédagogique Enfants chez Nature & Découvertes. Il a publié chez Delachaux et Niestlé

      -La nature en 250 idées reçues (2009),

      -Les insectes en 300 questions/réponses (2007),

      - Petit atlas des insectes (2007),

      - Petit atlas des papillons (2007) et

      - Petit atlas des bestioles de la maison (2008).

      et bien d'autres ouvrages.

     
       Diplômée des Arts décoratifs de Strasbourg, Isabelle Simler est auteur/illustratrice pour l'Edition et la Presse.
    Jeune maman passionnée par le monde de l'enfance, elle a travaillée plusieurs années dans le domaine de l'Animation, en tant que réalisatrice, scénariste et illustratrice
    Elle se consacre depuis 2012 plus particulièrement à la littérature Jeunesse.

     


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  • Vraiment vertes, les énergies renouvelables ?

     

     

      Philippe Bihouix est ingénieur, centralien, et auteur de “Quel futur pour les métaux ?” ainsi que de “L’Âge des Low Tech, vers une civilisation techniquement soutenable”. Pour lui, notre modèle de société touche à sa fin, du fait de l'épuisement progressif des ressources minières et fossiles. Et ce ne sont pas les énergies renouvelables ou la croissance verte qui nous sauveront.

    Bon, et maintenant, on fait quoi ? On va où ?

    - Tu parles dans tes livres de la fin du pétrole bon marché, des métaux indispensables à nos technologies. Le modèle de société actuel est-il dans une impasse ? 

    C'est toujours très délicat de crier au loup sur la question de la disponibilité des ressources. Parce que le débat n'est pas nouveau : d'un côté ceux qui pensent que les innovations technologiques permettront à l'humanité de subvenir éternellement à ses besoins matériels (les "cornucopiens", du latin cornu copiae signifiant "corne d'abondance"), de l'autre, les gens qui disent que ça va se passer de plus en plus difficilement, et que l'effondrement est inévitable.

    Dès les années 50, issus du mouvement conservationiste américain, William Vogt, ou Fairfield Osborn, expliquent que tout va s'écrouler... Plus tard, en 1967, René Dumont signe "Nous allons à la famine", l'année suivante Paul Ehrlich traite de la surpopulation humaine avec "La Bombe P", puis vient le fameux Rapport Meadows du Club de Rome en 1972 ("The Limits To Growth", littéralement "Les limites à la croissance"). 

    "Nous sommes dans une impasse, mais que c'est extrêmement difficile d'en déterminer le terme."

    Il faut également remonter loin pour entendre chanter l'abondance par la technologie. Dans les années 50-60, les américains Herman Kahn, Alvin Toffler, et Buckminster Fuller, sont les prophètes de ce courant de pensée, qui répondent aux inquiétudes sur l’accroissement rapide de la population et le risque d’épuisement des ressources naturelles.

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  • Les choses à changer ....

    2018     88 p.   15 €

    https://www.colibris-laboutique.org/home/238-les-choses-a-changer-pour-changer-les-choses-9791069922693.html

    Un livre illustré qui décrit pleins d'idées simples pour changer les choses individuellement, ici et maintenant.

    11 articles

    « Lors de nos rencontres organisées par notre groupe local Colibris (Evry Seine Essonne), beaucoup de personnes me disaient vouloir agir mais sans savoir quoi faire, et d''autres pensaient qu'il est trop difficile et parfois vain de faire quelque chose personnellement à son échelle.

    J'ai donc commencé à écrire et dessiner des fiches pour donner des idées d'actions pour montrer que c'est simple et souvent sympas de changer progressivement notre mode de vie.

    De fils en aiguille, c'est devenu un véritable livre de 88 pages avec des schémas, des dessins, des adresses utiles... 

    Bien sûr ça ne changera pas le monde, mais ça permet d'être plus cohérent avec ses valeurs, et mine de rien, ça distille un nouvel imaginaire beaucoup plus enthousiasmant. »

    Miko Kontente

    A savoir : ce livre a été édité par une association (la soupe au Chaillou) qui a pour but la plantation d'un jardin forêt en Bourgogne. La totalité des bénéfices de ce livre servira à ce projet.


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  • Gaîa

               2e semestre PermaGaïa 2018  rustica.fr

    Prenons soin de la nature !

    PermaGaïa 2e semestre 2018

    Produit vendu par Rustica Editions    18,50 € 
     

    L'aventure continue avec ce deuxième numéro de PermaGaïa qui s'engage cette fois-ci pour le vivant, le respect des écosystèmes, la Nature. Plongez au cœur de la Nature et au plus près des problématiques écologiques d'aujourd'hui et de demain : intelligence organique, protection des animaux, écosystèmes, consommation responsable, biodiversité, biomimétisme, autonomie, disparition des abeilles… tant de thématiques importantes pour les êtres humains soucieux de la Nature que nous sommes !
    Au fil des pages, nous rencontrons Nicolas Vanier qui travaille au quotidien pour sensibiliser le grand public à la fragilité de l'écosystème, à sa protection et à son respect. Nous bavardons aussi avec Jean-Louis Etienne, explorateur engagé et philosophe optimiste, au sujet de l'intelligence du vivant, ce "mutant surdoué", parfois en danger, avec lequel nous devons vivre en harmonie. Forêts, abeilles, graines, champignons… le vivant végétal ou animal est doté de capacités exceptionnelles qui offrent des perspectives en matière de santé, de technologie, de production énergétique. Les auteurs de PermaGaïa sont convaincus que nous pouvons tous faire quelque chose à notre niveau pour respecter et protéger le vivant. Planter un arbre, créer un potager perpétuel, construire une mangeoire à oiseaux, porter attention à l'eau… les choses peuvent être si simple

    Nous pouvons tous faire quelque chose à notre niveau pour respecter et protéger le vivant !

     

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  • Pierre Rabhi attaqué dans une chronique du Monde Diplomatique  

    Commentaire. Pierre Rabhi est aussi attaqué par une chronique dans le Monde Diplomatique. « Lamentable ! » aurait dit Coluche. Que fait donc pour la planète ce journaliste qui ne sait que critiquer et tenter de démonter un homme d’exception. N’a t-il pas le droit d’avoir un peu d’aisance à 80 ans, ne serait ce que pour faire du bien autour de lui ? Est-il allé chez Pierre, une maison simple sur une terre de cailloux, magnifique mais dure. Aucun élément de luxe, juste deux transats pour se reposer à côté de son épouse. Mais ma question est « Qui le paie, quel lobby encourage cette entreprise de démolition ? » Qui a intérêt à affaiblir un des plus grands lanceurs d’alerte de notre temps ?

    Ne ferait-il pas mieux de s’intéresser à certains bizness des tous ces trust financiers qui détruisent la planète. Regardez les commentaires sur Facebook ou ailleurs, c’est la levée de bouclier contre ce journaliste. Il y en a vraiment qui attaqueraient n’importe qui pour se faire valoir. Honte à lui ! 

    Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 221

    L’ARTICLE :

    Le système Pierre Rabhi

    Le Monde Diplomatique – par Jean-Baptiste Malet

     https://www.monde-diplomatique.fr/2018/08/MALET/58981

    La panne des grandes espérances politiques remet au goût du jour une vieille idée : pour changer le monde, il suffirait de se changer soi-même et de renouer avec la nature des liens détruits par la modernité. Portée par des personnalités charismatiques, comme le paysan ardéchois Pierre Rabhi, cette « insurrection des consciences » qui appelle chacun à « faire sa part » connaît un succès grandissant.

    Dans le grand auditorium du palais des congrès de Montpellier, un homme se tient tapi en bordure de la scène tandis qu’un millier de spectateurs fixent l’écran. Portées par une bande-son inquiétante, les images se succèdent : embouteillages, épandages phytosanitaires, plage souillée, usine fumante, supermarché grouillant, ours blanc à l’agonie. « Allons-nous enfin ouvrir nos consciences ? », interroge un carton. Le film terminé, la modératrice annonce l’intervenant que tout le monde attend : « Vous le connaissez tous… C’est un vrai paysan. »

    Les projecteurs révèlent les attributs du personnage : une barbichette, une chemise à carreaux, un pantalon de velours côtelé, des bretelles. « Je ne suis pas venu pour faire une conférence au sens classique du terme, explique Pierre Rabhi, vedette de la journée « Une espérance pour la santé de l’homme et de la Terre », organisée ce 17 juin 2018. Mais pour partager avec vous, à travers une vie qui est singulière et qui est la mienne, une expérience. »

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  • Nous voulons des coquelicots

        Appel des 100 pour l’interdiction de tous les pesticides de synthèse

       Les pesticides sont des poisons qui détruisent tout ce qui est vivant. Ils sont dans l’eau de pluie, dans la rosée du matin, dans le nectar des fleurs et l’estomac des abeilles, dans le cordon ombilical des nouveau-nés, dans le nid des oiseaux, dans le lait des mères, dans les pommes et les cerises. Les pesticides sont une tragédie pour la santé. Ils provoquent des cancers, des maladies de Parkinson, des troubles psychomoteurs chez les enfants, des infertilités, des malformations à la naissance. L’exposition aux pesticides est sous-estimée par un système devenu fou, qui a choisi la fuite en avant. Quand un pesticide est interdit, dix autres prennent sa place. Il y en a des milliers.

      Nous ne reconnaissons plus notre pays. La nature y est défigurée. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans; la moitié des papillons en vingt ans; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards; les grenouilles et les sauterelles semblent comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde !
    Non, nous ne voulons plus. À aucun prix. Nous exigeons protection.

      Nous exigeons de nos gouvernants l’interdiction de tous les pesticides de synthèse en France. Assez de discours, des actes.

    https://nousvoulonsdescoquelicots.org/


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  •  L’agriculture biologique rentable et plus résistante aux bio agresseurs  

    Commentaire. L’agriculture biologique rentable et plus résistante aux bio agresseurs. Elle gagne du terrain. Alors à quoi servent les pesticides ?

    Concrètement à rien ! A faire payer les agriculteurs, à nous intoxiquer et à enrichir surtout quelques groupe agrochimiques mondiaux surpuissants.

    « Pour les chercheurs de l’Inra, «la régulation naturelle des bioagresseurs (qu’il s’agisse de taux de parasitisme, de prédation ou de compétition) est plus importante dans les systèmes d’agriculture biologique que dans les systèmes d’agriculture conventionnelle et ce pour tous les types de bioagresseurs (pathogènes, ravageurs ou adventices)». En d’autres termes, l’équilibre naturel entre les espèces est mieux préservé dans le cas d’une agriculture biologique ». 

    « De plus, si les deux modèles – biologique et conventionnel – subissent les mêmes proportions d’attaques par des insectes ravageurs, l’agriculture bio est moins touchée par des champignons ou des bactéries que celle qui utilise des pesticides, d’après les résultats de l’enquête”.

    Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 221  

    L’ARTICLE :

    L’agriculture biologique aussi efficace que les pesticides ?

    Le Figaro – Par   Nicolas Orliac  Publié le 21/08/2018

    http://www.lefigaro.fr/conso

    Des chercheurs de l’Inra montrent dans une enquête que l’agriculture biologique est aussi résistante aux bioagresseurs que l’agriculture conventionnelle, pour laquelle il est fait usage de pesticides.

    Les pesticides seraient-ils superflus? L’Institut national de la recherche agronomique (Inra), en partenariat avec l’université de Rennes 1, a publié une étude allant dans ce sens dans la revue scientifique Nature Sustainability. En se basant sur les résultats de centaines de publications précédentes, les scientifiques montrent que l’agriculture biologique ne souffre pas du manque de pesticides. Mieux: il semble que ce mode d’exploitation soit plus efficace contre les bioagresseurs que l’agriculture dite conventionnelle.

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