•  

    Bonjour,

    Nous venons de l’apprendre : Emmanuel Macron a subitement décidé de précipiter la ratification du CETA en France. Un vrai passage en force, puisque cet accord de commerce Europe-Canada pourrait être voté à l’Assemblée nationale dès le mois de juillet.

    C’est scandaleux, car c’est complètement contraire à la transparence et aux débats démocratiques dont nous avons cruellement besoin pour regarder en face les risques de tels accords de libre-échange.

    Le CETA est le premier d’une (trop) longue liste d’accords de commerce dits « de nouvelle génération ». Ces accords ne se contentent plus de réduire les droits de douane, mais visent bel et bien à s’attaquer aussi à toutes les normes, y compris sociales et environnementales. Agriculture, OGM, pesticides, droits des travailleurs, protection de la planète, tout est concerné ! 

     
     

    JE SIGNE LA PÉTITION CONTRE LE CETA ET LES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE

    https://www.foodwatch.org/fr/sinformer/nos-campagnes/politique-et-lobbies/accords-de-commerce/petition-ni-tafta-ni-ceta-ni-mercosur-ni-jefta/

     
     
     

     

     
     

    Nous ne voulons pas des accords de libre-échange qui mettent les droits des multinationales au-dessus de celui des populations et de l’environnement.

    Ensemble, continuons à faire entendre notre voix !

    L’équipe de foodwatch France

     
     

     

     
     

     

     

       
     
      JE SOUTIENS FOODWATCH  
     
     

     

     
     

    PS :  Vos dons et votre engagement à nos côtés sont la garantie de notre indépendance. Plus nous sommes nombreux, plus notre voix compte.

    66% de vos dons sont déductibles de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Par exemple, un don mensuel de 10 € équivaut à 3,40 €, soit 40,80 € par a

    Bonjour,

    Nous venons de l’apprendre : Emmanuel Macron a subitement décidé de précipiter la ratification du CETA en France. Un vrai passage en force, puisque cet accord de commerce Europe-Canada pourrait être voté à l’Assemblée nationale dès le mois de juillet.

    C’est scandaleux, car c’est complètement contraire à la transparence et aux débats démocratiques dont nous avons cruellement besoin pour regarder en face les risques de tels accords de libre-échange.

    Le CETA est le premier d’une (trop) longue liste d’accords de commerce dits « de nouvelle génération ». Ces accords ne se contentent plus de réduire les droits de douane, mais visent bel et bien à s’attaquer aussi à toutes les normes, y compris sociales et environnementales. Agriculture, OGM, pesticides, droits des travailleurs, protection de la planète, tout est concerné ! 

     
     

    votre commentaire
  •  

     

     
    [Newsletter] L'actualité de Basta ! - Des nouvelles de la rédaction

    Du lundi 20 mai au lundi 17 juin, vous avez été 898 nouveaux donateurs à nous soutenir, lors de notre campagne de dons avant l’été. Au total, nous avons reçu 51 492 euros de dons. Il n'y a pas de plus bel encouragement que celui de vous savoir à nos côtés et de pouvoir compter sur vous. Vous êtes formidables, merci tout simplement ! Nous avons hâte de vous partager nos enquêtes et notre bilan annuel des multinationales et de l'oligarchie prédatrice !

     
     

    votre commentaire
  • 2019     123 p.    14,95 €

      Parce qu'il est urgent d'éduquer les enfants à la nature, voici le petit manuel qui saura les motiver en leur proposant de relever 50 défis, aussi passionnants que transgressifs !

       Connaissez-vous le " trouble de déficit de la nature " ? C'est un mal des temps modernes dont souffrent les enfants d'aujourd'hui, parce qu'ils sont de moins en moins souvent en contact avec la nature...
    Cela fait 30 ans que des sociologues et des pédagogues nous alertent : les enfants passent de plus en plus de temps enfermés entre quatre murs, réduisant d'autant leur temps de contact avec la nature. Or ce contact permet de maintenir un équilibre sur les plans physiologique et psychologique. Dit autrement : nous savons aujourd'hui que le plein air est essentiel au bon développement des enfants.

        La solution pour les reconnecter ? Leur donner des " prétextes " amusants pour aller plus souvent dehors. Pour cela, rien de tel que de présenter ces aventures comme autant de défis à réaliser. Et si, en plus, il y a un petit parfum de transgression cela n'en sera que plus excitant...
    Des exemples ? Grimper aux arbres, courir dans les flaques, manger une pomme directement sur l'arbre, tenir dans sa main une bête qui nous fait (un peu) peur, partir faire une promenade dans la nature de nuit, faire pipi sous les étoiles... Avouez qu'on en a tous rêvé...
        Ce guide pratique et amusant va donc permettre aux enfants de vivre ces " petits plaisirs de nature " comme autant d'aventures. Conçu comme un objet précieux et personnel, où chaque enfant pourra noter ses défis au fur et à mesure, ce livre va donc les guider et les motiver à se reconnecter avec les grands espaces. Le tout dans une démarche pédagogique des plus solides, et en toute sécurité, bien sûr...
    Alors qu'ils jouent, qu'ils explorent, qu'ils agissent, qu'ils cherchent, qu'ils trouvent... et le goût de la nature ne les quittera plus, bien au-delà de leur 12 ans
        Depuis tout petit, François Lenormand a la chance de galoper dans la nature, chez lui, en Normandie. Ancien instituteur, cela fait plus de 30 ans maintenant qu'il partage ce plaisir dans sa démarche d'animateur nature et de concepteur d'outils pédagogiques, que ce soit au sein du club nature qu'il anime, dans son travail au centre d'éducation à l'environnement Cardère, ou encore en tant que vice-président de la Fédération nationale des clubs CPN (Connaître et Protéger la Nature).

       Princess H est illustratrice et auteure de bande dessinée pour la jeunesse. Elle est, depuis 2001, l'auteure des dessins et scénarios de la bande dessinée

       -" Le Journal de Julie ", publiée dans le magazine mensuel Julie, une publication du groupe Milan Presse destinée aux jeunes filles de 9 à 13 ans. Elle dessine dans le quotidien La Croix.


    votre commentaire
  •                                                                   2019   144 p.  12,95 € (Rustica)

       D'année en année, le fameux "Jour du dépassement" intervient plus tôt dans notre calendrier. Il correspond à la date à partir de laquelle l'humanité a consommé l'ensemble des ressources naturelles que la Terre est capable de régénérer en un an. Et les conséquences sont graves : appauvrissement de la biodiversité, changement climatique, pollution... Pour sauver notre planète, il n'y a qu'une solution : changer nos modes de vie. Il ne s'agit pas de tout bousculer du jour au lendemain, mais d'effectuer des petits pas pour tendre vers un mode de vie plus sobre et être heureux et libre !

        Forts de ce constat et de leur propre expérience, Romain Haonfaure et Jean-François Rochas-Parrot vous proposent avec ce livre richement illustré d'infographies de vous interroger sur vos besoins et vous apportent des pistes concrètes vers la sobriété pour changer petit à petit vos habitudes.

        Résolument optimiste, ce livre présente aussi toute une série de témoignages d'acteurs du changement qui agissent au quotidien. Logement, habillement, alimentation, déplacements, communication, argent... les auteurs explorent chaque secteur de votre vie, les réinterrogent et vous apportent des solutions classées par ordre de difficulté. À vous de choisir : petits gestes, grands pas, changement de vie, l'essentiel est d'agir !


    votre commentaire
  • L'agroécologie peut nous sauver (M. DUFUMIER,

                                                                    2019    176 p.    18,50 €

         Ingénieur agronome, Marc Dufumier a découvert l’agroécologie à 22 ans, non sur les bancs d’AgroParisTech où il était étudiant, mais à Madagascar, lorsque des femmes analphabètes l’ont initié à une agriculture paysanne respectueuse de l’Homme et de son environnement. Devenu professeur à AgroParisTech et expert sur des missions de terrain aux quatre coins du monde, il est aujourd’hui l’un des spécialistes les plus reconnus dans le domaine de l’agroécologie.
        Alliant rigueur scientifique et engagement, Marc Dufumier explique dans ces entretiens avec le journaliste Olivier Le Naire en quoi la révolution agroécologique est une réponse concrète, réalisable et globale à beaucoup des maux de notre monde moderne dont la famine, la malbouffe, l’obésité, la pollution, le réchauffement climatique, la perte de biodiversité, les inégalités mondiales ou les migrations contraintes. Selon lui, tous ces problèmes étant liés, leurs solutions ne peuvent plus être étudiées séparément.

       Pour nourrir les 10 milliards d’habitants que nous serons bientôt, il faut donc à la fois renoncer à la privatisation des semences, à l’emploi des produits pesticides et aux dérives du commerce mondial, mais surtout amener les citoyens à prendre conscience que leur sort, comme celui de la planète, est entre leurs mains et non entre celles des lobbys industriels.
       Concrète, vivante, optimiste et à la portée de tous, cette conversation redonnera espoir à toutes celles et tous ceux qui seraient tentés de baisser les bras.
        Marc Dufumier, ingénieur agronome, docteur en géographie et professeur honoraire d’agriculture comparée à AgroParisTech, est aussi président de Commerce équitable France. Il a réalisé de nombreuses missions d’appui à la conception et à la mise en œuvre de projets de développement agricole dans les pays du Sud.


    votre commentaire
  •  

    2019    160 p.    12 € (Seuil)

       Ce qui n'était au départ qu'un simple besoin de trouver une respiration face au stress de la grande ville s'est mué, pour l'auteure, en connaissance du milieu et en philosophie de la vie, inspirée de l'observation des cycles naturels de l'eau, du sol, des plantes, des insectes, du ciel... Tous les week-ends, elle grimpe avec son vélo dans le RER pour aller prendre soin de quelques centaines de mètres carrés de légumes et de fruits, avec l'ambition de les cultiver de la manière la plus écologique possible. 

    Le livre expose sa démarche, que les apprentis jardiniers apprécieront avec bonheur. Ce n'est pourtant pas un énième livre de jardinage et de recettes, mais une expérience de résilience. Car " cultiver son jardin libère de la société de l'argent, du prêt à consommer et à jeter ". On y découvrira au fil des pages ce qu'est un écosystème nourricier et les multiples interactions inattendues qui s'y déroulent, et aussi comment cette expérience renouée avec la nature a transformé celle qui s'y est engagée. 

      Christine Laurent a été journaliste à Reporterre, Actuel, VSD. Elle est aujourd'hui chargée de mission au service des Espaces verts de la Ville de Paris et a déjà publié :

       -L'Herbier Vilmorin (Belin, 2015).

      Depuis 2014, elle anime sur le site Reporterre la " Chronique du jardin sans pétrole ".

    Pour en découvrir plus sur ce magnifique essai, voici notre article sur le magazine de Colibris.

    L’aventure du "Jardin sans pétrole", un chemin de vie

       Chaque année, au printemps, des dizaines de guides de jardinage fleurissent sur les rayons des librairies. Le livre de Christine Laurent n’en est pas un de plus – même si l’auteure prend soin de nous décrire en annexe, ses outils, ses méthodes de lutte biologique, son calendrier d’intervention et les architectures végétales réalisées. Il n’est pas davantage la compilation de ses chroniques qu’elle écrit depuis six ans sur Reporterre, le quotidien de l’écologie (et que nous reprenons sur Colibris le Mag), pour relater son aventure du « jardin sans pétrole ». Un jardin potager créé à Chamarande, dans l’Essonne, en 2013, sans usage – ou presque – de matières issues du pétrole : engrais et pesticides de synthèse, plastiques, etc. Non, son ouvrage est plus singulier que cela.

    Une fenêtre ouverte sur les secrets de la nature

       Christine Laurent trace pour nous un chemin. Celui qui conduit à l’émerveillement devant les mystères de la vie, que l’auteure explore au ras de ses 400 m2 de potager et au fil des saisons. Son récit, fluide et parfois poétique, décrit comment cette friche confuse et pauvre en zone périurbaine devient peu à peu une terre d’accueil pour des centaines de plantes potagères et sauvages, d’insectes bénéfiques ou pernicieux, de micro habitants du sol. Une oasis précieuse aussi pour sa petite tribu familiale : « Ce jardin est devenu en quelque sorte un double de nous-même, confie-t-elle. Je n’avais pas imaginé à quel point jardiner ensemble est essentiel pour nos vies, pour nos liens, pour communiquer entre nous. Autrement. Quelle aventure…

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Plutôt couler que

    2019  101 p.  10 € Libertalia en Poche

        « Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim. Elle est en train de s’effondrer sous son propre poids. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les conteneurs chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité. Le système productiviste à exploiter main-d’œuvre humaine et écosystèmes dans le même mouvement ravageur. Comment diable nous est venue l’idée d’aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D’assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? De couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »

       Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne, la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant le navigateur Bernard Moitessier, les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary. Elle propose un choix radical : refuser de parvenir et instaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.


    votre commentaire
  •  

    Les médias le monde et moi (film)

       Total produits TTC 20,00 €            Frais de port (HT) 3,00 €

    « Les médias vous racontent des salades ? Assaisonnez-les ! »

    Un film documentaire écrit par Anne-Sophie Novel, co-réalisé avec Flo Laval

    Produit par Les Films d’un Jour, en coproduction avec Place To B, avec la participation de DOCS TV

    Durée : 70 min            21 articles

        Fake News, infobésité, rejet des médias, défiance à l'égard des journalistes, etc. La presse a du plomb dans l'aile, et le public semble en avoir ras-le-bol des informations déversées du matin au soir sur les ondes. Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Est-il possible de renouveler le métier de journaliste ? D'adopter une autre posture entre producteur et consommateur d'info ? A travers cette enquête, la réalisatrice, elle-même journaliste, partage son expérience, ses questionnements, et investigue les effets de la fabrique de l’information sur notre conception du monde.

       Dans un périple qui nous mène du Danemark aux Etats-Unis, en passant par la France et le Royaume-Uni, cette introspection s'enrichit de nombreux échanges. L'enthousiasme de nos interlocuteurs et les exemples mis en avant prouvent que ça marche : n'est-il pas temps, dans la profession, et avec le public, d'envisager de nouveaux chemins de faire ?

    ​Avec les interviews de Stéphane Paoli, Eric Fottorino, Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry, Elise Lucet, Samuel Laurent, Sylvain Lapoix et Julien Goetz, Ulrik Haagerup, David Bornstein, Jodie Jackson, Benoït Raphaël, Julia Cagé, Yves Citton…

    Contactez-nous

    boutique@colibris-lemouvement.org                   01 71 50 83 01

    Colibris      18-20, rue Euryale Dehaynin 75019 Paris


    votre commentaire
  • [Infographie] Les Objectifs de développement durable de l'ONU soulignent aussi les inégalités en France

    Les 17 objectifs de développement durable (ODD) sont souvent vus comme un sujet de pays en développement, mais la France est bien concernée. Dans un rapport publié en mai dernier, des associations ont passé les grandes inégalités sociales, environnementales et économiques en revue au prisme de ces objectifs. Un panorama utile à l’heure où le gouvernement a fait de la lutte contre les inégalités une des priorités du G7 qu’il préside cette année.

    Inegalites iStock francescoch        Les inégalités s’aggravent en France et sont présentes dans l’ensemble des structures sociales, politiques, économiques qui régissent notre société.
    @francescoch

     

    Le constat est sans appel. "Les inégalités s’aggravent en France et sont présentes dans l’ensemble des structures sociales, politiques, économiques qui régissent notre société", affirme le rapport "Remède à l'inégalo-scepticisme" de 17 ONG (1) coordonnées par 4.D et Wecf France. Elles ont évalué les inégalités en France au regard des objectifs de développement durable (ODD), une série de priorités mondiale fixée par l'ONU en 2015. 

    Des inégalités qui se superposent et se renforcent

    Les inégalités sont loin de se cantonner au seul domaine économique et ont un caractère multidimensionnel. "Inégalités de revenus, inégalités sociales, inégalités politiques et inégalités environnementales se superposent et se renforcent, conduisant les plus vulnérables dans une spirale inégalitaire dont ils peinent à s’extraire", indique le résumé du rapport. Une logique globale soulignée par la référence aux 17 Objectifs de développement durable de l’ONU, que la France s’est engagée à atteindre - comme les autres pays du monde - en 2030.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • 2019    256 p.   15 € (Flammarion)

       « Mais bon sang, comment vais-je m'en sortir de cette tâche insensée ? De cette idée de m'entretenir avec vous de l'avenir du monde vivant ? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier. Il y a dix ans, j'avais publié un très court texte sur l'écologie. Et quand on m'a prévenue qu'il serait lu à l'inauguration de la COP 24, c'est alors que j'ai conçu un projet de la même eau, un peu plus long, sur l'avenir de la Terre, du monde vivant, de l'Humanité. Rien que ça.»

        Fred Vargas est l'auteur de nombreux romans policiers, qui sont publiés dans vingt-deux pays. Elle est également docteur en archéozoologie et a exercé longtemps comme chercheur au CNRS. Ce livre, qui explore l'avenir de la planète et du monde vivant, souhaite mettre fin à la « désinformation dont nous sommes victimes » et enrayer le processus actuel.

     Intervieuw:

     https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/climat-a-1-5-degre-de-plus-la-moitie-de-l-humanite-va-mourir-alerte-fred-vargas

       L'auteur Fred Vargas range ses polars pour s'attaquer au péril climatique et à la pollution. Elle publie L'humanité en péril, virons de bord (Flammarion), dans lequel elle a pour ambition d'informer la population du danger qui la guette. Fred Vargas explique qu'à 1,5 degré de plus de réchauffement climatique, la moitié de l'humanité mourra. Elle affirme aussi que lors de la COP 24, les dirigeants politiques ont sciemment décidé de sacrifier un quart de plus de la population mondiale en s'autorisant à aller jusqu'à +2 degré

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Le zéro déchet en pratique : une démarche ludique, rentable, pour « protéger la Terre et nos petits-enfants »

    par Audrey Guiller 3 juin 2019

    https://www.bastamag.net/Le-zero-dechet-en-pratique-une-demarche-ludique-rentable-pour-proteger-la-Terre

    Basta ! est un média indépendant en ligne, qui publie quotidiennement des enquêtes, reportages, entretiens, sur les questions sociales, environnementales, économiques et démocratiques. Il est animé par une équipe de huit journalistes permanents.

    La ville de Roubaix s’est engagée dans une politique volontariste de réduction des déchets. Elle accompagne des écoles, des commerces et surtout des familles pour alléger leurs poubelles et les aider à moins mais mieux consommer. La démarche est loin d’être anecdotique : elle permet à ces familles de dépenser moins, de fabriquer autant que possible les produits de leur quotidien, de ré-interroger leur manière de consommer et, au delà, de vivre. « Nous voulons continuer à soutenir un projet politique de décroissance de la consommation et de relocalisation de la production », s’enthousiasme un élu municipal. Reportage.

    Dans une maison du centre-ville de Roubaix (Nord), la colocation de Delphine Barbry, Alexandre Dewas et Aurélien Chuffart, jeunes trentenaires, est semblable à bien d’autres : ils détestent tous sortir les poubelles. Mais depuis l’hiver, la corvée s’est allégée. « Nous nous sommes engagés dans le défi "familles zéro déchet" proposé par la ville », explique Delphine, céramiste et coordinatrice d’ateliers d’artistes. Les amis pèsent leurs sacs d’ordures chaque quinzaine, et cherchent à ce que la courbe de résultats baisse. « Cet après-midi, je vais dans un "Repair café" pour qu’un bénévole m’aide à dépanner l’aspirateur », poursuit la jeune femme [1].

    Depuis 2014, Roubaix s’est engagée dans une démarche de réduction de ses déchets auprès des entreprises, des écoles, des associations, des administrations et des citoyens. L’idée est née pendant la campagne municipale. Beaucoup de Roubaisiens se plaignent alors de la saleté de la ville. « Nous avons proposé de dépasser le sujet de la propreté pour penser les déchets autrement, explique Alexandre Garcin, adjoint au développement durable de la Ville. Avec l’association ZeroWaste France, nous avons réfléchi à la manière de produire moins de déchets. » Au même moment, la ministre de l’Environnement de l’époque, Ségolène Royal, lance un premier appel à projets pour des territoires « zéro déchet ». Roubaix, l’une des villes les plus pauvres de France, est sélectionnée. Parmi ses 97 000 habitants, 31% sont sans emploi, et 44% de ménages sont sous le seuil de pauvreté [2].

    Trois à quatre fois moins de déchets par habitant

    La colonne vertébrale de la démarche est le « défi familles » qui, depuis cinq ans, accompagne chaque année 100 nouvelles familles à réduire le poids de leurs poubelles d’au moins 50 %. « 1500 adultes et enfants l’ont déjà relevé. Au final, ils produisent 50 à 70 kg de détritus par an et par habitant. C’est trois à quatre fois moins qu’ailleurs dans la métropole », calcule Alexandre Garcin. Delphine Barbry et ses colocataires ont intégré le défi il y a six mois. « On était déjà très sensibilisés : on fabrique nos produits ménagers nous-mêmes, on récupère des meubles d’occasion, énumère-t-elle. Parce qu’on a de faibles revenus et qu’on est artistes : on a du temps et on est débrouillards. » La famille d’Aurélien, artiste et travailleur dans le bâtiment, était nombreuse : « Mes parents faisaient attention à toutes les dépenses. J’ai gardé cette habitude. » Pourtant, en pesant leurs poubelles, les jeunes prennent conscience qu’ils ont une marge de progression : « Depuis, on a un lombricomposteur. On fait les courses au marché en apportant nos propres contenants. On achète les bières en Belgique car les bouteilles sont consignées », ajoute-t-il.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Quand ce ne sont pas les entreprises du BTP qui prélèvent de l’eau, d’autres font valoir leurs besoins immédiats pour refroidir les centrales électriques ou améliorer le rendement des équipements hydroélectriques. Au total, le secteur industriel consomme un quart de l’eau douce disponible en France. Le plus gros utilisateur est l’agriculture avec la moitié de l’eau consommée, et un pic à 80% lors des trois mois d’été [5]. Le reste de l’eau douce est traitée pour devenir de l’eau potable.

    Barrage de Caussade : l’illustration d’une fuite en avant

    A l’aune des sécheresses et pénuries d’eau qui se profilent, ce qui se joue autour du barrage de Caussade, dans le Lot-et-Garonne, illustre une forme de fuite en avant. Et annonce les tensions futures, voire les conflits ouverts, autour de la gestion des ressources en eau. Cette retenue de 920 000 m3, dont la construction est en train de s’achever, va bénéficier à une vingtaine d’exploitations agricoles. Dès 2015, un audit ministériel sur les politiques de l’eau et de la biodiversité fait état « des tensions fortes dans le département » en raison des besoins en irrigation. Ses auteurs s’inquiètent de « l’opposition offensive de la profession agricole aux politiques et polices environnementales, devenue agressive, voire anxiogène à l’endroit de ceux qui les portent ». En dépit des réserves émises par l’Agence française pour la biodiversité et le Conseil national de la protection de la nature, la préfecture publie en juin 2018 l’arrêté d’autorisation du lac de Caussade.

    Alors que deux associations, France nature environnement (FNE) et la Sepanso, contestent devant la justice l’arrêté préfectoral, l’ensemble de la zone est défriché et plus de 3000 m2 de zone humide sont détruits. Début octobre 2018, un courrier des ministres de l’Agriculture et de la Transition écologique estiment le projet illégal car « pas compatible avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux », ce qui amène la préfète à retirer l’autorisation le 15 octobre. Malgré la plainte déposée par la préfecture de région, la chambre d’agriculture dirigée par le syndicat « Coordination rurale » poursuit les travaux qu’elle finance entièrement, pour environ un million d’euros. A l’heure où nous écrivons ces lignes, la digue est construite et le barrage commence à se remplir... Le tout avec des fonds publics.

    Je lis, j’aime, je vous soutiens

    Pour rester en accès libre, Basta ! a besoin de vous, lecteurs !

    Soutenez l’indépendance de Basta! en faisant un don.

    « Des arrêtés sécheresse sont publiés, mais il n’y a plus personne pour contrôler les prélèvements »

    Le barrage de Caussade « ne répond en rien à la problématique locale, qui est de partager la ressource de la manière la plus juste, pour l’ensemble des habitants d’un territoire où l’eau manque régulièrement » dénonce FNE, qui voit là un « racket de l’eau ». Il y a « des départements où les règles de gestion de l’eau ne sont plus respectées depuis des années par les chambres d’agriculture. Des arrêtés sécheresse sont publiés mais il n’y a plus personne pour contrôler les prélèvements. Caussade est révélateur d’une situation dégradée dans un département », alerte la vice-présidente de l’association, Florence Denier-Pasquier.

    Un arrêté préfectoral a bien été publié le 2 mai, enjoignant la chambre d’agriculture locale à détruire sous trois mois la retenue d’eau construite sans autorisation, et à consigner dans un délai de dix jours « la somme de 1 082 000 euros correspondant aux travaux et opérations de suppression de l’ouvrage » [6]. Pourtant, depuis cette date, la retenue d’eau est toujours en place et les comptes de la chambre d’agriculture n’ont pas fondu. Entre temps, le gouvernement a publié une nouvelle instruction à destination des préfets qui vise à relancer les « projets de territoire pour la gestion de l’eau ».

    Les projets de territoire, un outil pour une meilleure gestion des ressources ?

    Les « projets de territoire » sont le fruit d’une longue bataille qui commence en 2011. A l’époque, Nicolas Sarkozy annonce un plan de 100 millions d’euros pour la création de nouvelles retenues d’eau et l’allègement des contraintes administratives. Au même moment, un rapport officiel montre que, sans intervention publique, les retenues d’eau « sont d’une rentabilité économique incertaine » [7]. Mais aucune stratégie et vision de long terme pour gérer les ressources en eau ne voit le jour.

    Tout change au gré des valses des ministres de l’Écologie. En 2012, Delphine Batho impose un moratoire sur les aides au financement des retenues d’eau. Un an plus tard, son remplaçant, Philippe Martin, rouvre les vannes de l’irrigation et des financements publics. Puis en 2015, Ségolène Royal y ajoute des conditions : insérer ces retenues d’eau dans ces fameux « projets de territoires » qui prennent « en compte l’ensemble des usages de l’eau ». Le stockage de l’eau pour les besoins des agriculteurs est donc autorisé, mais après des concertations et l’étude des alternatives. Entretemps, le drame du barrage de Sivens, dans le Tarn, a marqué les esprits, avec la mort de Rémi Fraisse, illustrant les premiers conflits qui opposent les défenseurs des zones humides comme biens communs aux agriculteurs qui souhaitent les transformer en retenues d’eau artificielles pour leur usage privé.

    « Les lobbys sont en action partout »

    Un premier bilan de ces projets de territoires est conduit en septembre 2018 par les ministères de l’Écologie et de l’Agriculture [8]. Le résultat est plus que médiocre. Sur la soixantaine de projets recensés, moins de cinq ont été validés et mis en œuvre. Lourdeur de la construction du schéma d’aménagement et de gestion de l’eau, longueur des procédures administratives, contentieux... Les agriculteurs irrigants y voient « une procédure supplémentaire qui viendrait ralentir encore l’adoption de décisions qu’ils estiment urgentes ».

    Le projet de territoire reste néanmoins « un bon outil d’animation locale s’il est bien au service d’une démarche de co-construction », et pas seulement pour aller chercher des subventions, estime le rapport. Problème : les lobbys de l’irrigation sont à la manœuvre pour, justement, tenter de décrocher le plus de financements publics possibles, aux dépens de la concertation et d’un usage équitable des ressources en eau en fonction des besoins.

    « Les lobbys sont en action partout pour vendre des projets multi-usages avec 95 % en irrigation et les 5 % restants pour la salubrité », explique Florence Denier Pasquier, experte du droit de l’eau. « On habille le multi-usages pour maquiller le fait que c’est essentiellement un besoin d’irrigation. » Elle constate une poussée permanente des lobbys pour surdimensionner les prélèvements en eau, y compris dans les territoires qui en manquent. Cela leur permet d’obtenir davantage de financement des agences de l’eau ce qui, dénonce Florence Denier-Pasquier, est « un dévoiement de l’utilisation des finances publiques ».

    Faire entendre les voix de tous les usagers

    Comment faire en sorte que d’autres voix soient entendues dans la gestion commune de l’eau ? C’est tout l’enjeu du dialogue citoyen mené actuellement par le département de Haute-Garonne, dans le cadre du projet de territoire "Garonne-amont". La concertation est menée dans un climat « de fortes tensions climatiques et sociales concernant des projets de gestion de l’eau qui, par le passé, ont été mal conçus et conflictuels » souligne Jean-Stéphane Devisse, directeur associé de Médiation et environnement, en charge de la coordination du groupe local Garonne Amont. « Sivens, Charlas [du nom d’une grosse retenue d’eau qui n’a finalement pas été construite du fait des oppositions, ndlr] et Caussade sont trois noms qu’il faut éviter de prononcer ! »

    Pour éviter un public d’habitués, un panel citoyen est tiré au sort. 3000 courriers ont ainsi été adressés à des résidents du territoire tirés au sort, au prorata du nombre d’habitants par communes, leur demandant s’ils souhaitaient participer au dialogue citoyen. 150 ont répondu spontanément. « Nous avons fait en sorte que ce panel soit le plus équilibré possible du point de vue de la parité, de la diversité géographique, des catégories socio-professionnelles, des classes d’âge », précise Jean-Stéphane Devisse. Leurs niveaux de connaissance sur les fleuves et rivières étant très différents, des sessions ont été organisées sur le fonctionnement des cours d’eau. D’ici début juillet, ce panel devra rendre un avis écrit, nourri de leur variété de profils, à la maitrise d’ouvrage qui devra transformer leurs recommandations en actions concrètes.

    « Étudier au préalable toutes les alternatives »

    En parallèle, des ateliers thématiques plus classiques sont organisés, un site internet a été mis en place pour recueillir des contributions et des rencontres avec les habitants sont initiées par la médiation environnementale. « Une synthèse de tout ce qui a été dit et écrit, que ce soit lors des ateliers ou en ligne, sera produite et va nourrir considérablement l’acteur public pour prendre sa décision », résume David Prothais, qui conseille les collectivités françaises dans l’organisation de concertations [9]. « Il y a une chose que le panel a parfaitement comprise, c’est que les petites économies d’eau ne suffiront pas », complète Jean-Stéphane Devisse. « Et ce n’est pas une retenue comme celle de Caussade qui est à la hauteur de l’enjeu. »

    « Le stockage de l’eau ne peut pas nous sauver de tout, confirme Florence Denier-Pasquier. Si on fait des ouvrages, il faut étudier au préalable toutes les alternatives » Il apparait essentiel que des études hydrologiques poussées sur l’état des ressources soient réalisées en amont. S’interroger sur les modèles et les pratiques agricoles est également incontournable (notre article). Les collectivités locales ont aussi un rôle majeur à jouer pour lutter contre l’imperméabilisation des sols. « Face à des acteurs qui veulent s’affranchir de toute concertation, l’État doit prendre ses responsabilités prévient Florence Denier-Pasquier. Si on continue la course à l’eau, cette course à l’appropriation, les guerres de l’eau vont se multiplier. »

    Sophie Chapelle

    A lire sur le sujet : (sur Basta!)
    - Face au réchauffement climatique, des agriculteurs montrent la voie d’une irrigation responsable
    - Un grand projet de réservoirs d’eau sert les intérêts de l’agriculture intensive au mépris de l’avenir des rivières
    - L’urgence d’une agriculture qui ne gaspille plus les ressources en eau

    Notes

    [1] Voir le rapport réalisé par le comité de bassin Adour Garonne

    [2] Évalué entre 200 et 250 millions de mètres cube.

    [3] « L’augmentation de la température de l’eau induit de nombreuses conséquences dont la diminution de l’oxygène dissous, l’augmentation de l’eutrophisation et des proliférations d’algues, la modification de la matière organique naturelle, la métabolisation plus rapide et intense des micro-polluants ou encore l’amplification de l’écotoxicité » (extrait du plan d’adaptation au changement climatique du bassin Adour-Garonne).

    [4] Haute-Garonne : 2854 hectares ; Ariège : 939 ha ; Hautes-Pyrénées : 1745 ha.

    [5] L’eau et son droit, rapport annuel du Conseil d’État 2010, page 26. Un diagnostic réalisé sur le bassin versant de la Garonne confirme que l’irrigation y représente les deux tiers de l’eau consommée.

    [6] Cet arrêté ordonne la remise en état des terrains d’ici à un an et demi, la cessation des travaux (à défaut, une astreinte de 500 euros par jour sera appliquée), des mesures conservatoires, telle que la prise de mesures nécessaires pour cesser la mise en eaux. Source.

    [7] « Faut-il subventionner la création de réserves d’eau pour l’irrigation ? », rapport du Cemagref pour l’Onema, avril 2011. (http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers16-07/010051779.pdf)

    [8] Consulter le rapport ici. (https://ged.fne.asso.fr/silverpeas/LinkFile/Key/00d6f197-a132-468e-8725-7ebc50fe71aa/Rapport%20cellule%20expertise%20projets%20territoires%20juin%202018.pdf)

    [9] Le comité de pilotage composé de quatre conseils départementaux (Haute-Garonne, Ariège, Gers, Hautes-Pyrénées), de l’État, de la Région Occitanie, ainsi que de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, rendra une décision à l’automne 2019 pour garantir le projet de territoire de gestion des eaux.


    votre commentaire
  • 03 juin 2019

    https://www.notre-planete.info/actualites/201-plantation-arbre-fruitier-naissance

    Christophe Magdelaine Christophe Magdelaine / notre-planete.info

    plantation-arbres-fruitiers-naissancesPlantation d'arbres fruitiers à Salles-sur-Mer, 17 novembre 2017, pour symboliser les naissances de 2016
    © Christophe Magdelaine / www.notre-planete.info - Licence : Tous droits réservés

    Une naissance = un arbre, c'est l'égalité simple et vertueuse qui est mise en oeuvre par certaines communes, comme celle de Salles-sur-Mer en Charente-Maritime. Un moment convivial, symbolique et bénéfique pour l'éducation à l'environnement.

    La petite commune de Salles-sur-Mer (environ 2 200 habitants), en Charente-Maritime (France), marque toutes les naissances de ses concitoyens par la plantation d'un arbre fruitier. L'initiative, née en 2016 vient de connaître sa deuxième édition. Pour l'occasion, 19 arbres fruitiers ont été plantés le 25 novembre 2017 : poiriers, cerisiers, pommiers, cognassiers, brugnonier, pruniers... De quoi satisfaire chaque enfant ! Car ce sont les enfants, nés l'année précédente, qui vont choisir, soutenus par leurs parents, l'arbre fruitier qui portera leur prénom visible via une étiquette plastifiée.

    La plantation de l'arbre fruitier est l'occasion, pour les services de la commune, de prodiguer quelques conseils de jardinerie aux parents mais surtout de transférer une petite part de responsabilité à l'enfant et la famille pour le bien-être de ce nouvel arbre. Au-delà de l'aspect symbolique et de la joie procurée par cet évènement, c'est un ensemble de bénéfices, pour la commune, mais aussi pour l'environnement :

    • dans un monde où les enfants sont de plus en plus détachés de la nature et des services qu'elle offre, ceux-ci vont mieux comprendre d'où vient une grande partie de notre alimentation ;
    • l'enfant est sensibilisé à l'importance de préserver un arbre fruitier qui lui fournira ensuite des fruits, sains et sans pesticides, gratuitement et simplement ;
    • année après année, c'est un petit verger qui se constitue avec la possibilité, pour tout le monde, de se servir gratuitement et sainement en fruits de saison. Un excellent moyen d'inciter à la consommation de fruits, quelque soit le revenu ;
    • c'est davantage de fleurs et donc de pollinisateurs, un plus pour la biodiversité ;
    • la plantation d'arbres permet de fixer le carbone atmosphérique et contribue à la diminution de la concentration en gaz à effet de serre ;
    • la plantation d'arbres est un excellent moyen de diminuer la pollution atmosphérique, notamment dans les villes exposées à la pollution ;
    • la plantation d'arbres sur un terrain exposé aux aléas climatiques permet de diminuer les risques de catastrophes naturelles (inondation, sécheresse...)
    • les habitants de la commune veillent sur les arbres, par leur passage régulier et leur communication sur l'opération, et diminuent ainsi le risque de vandalisme.

    Si cette initiative, peu coûteuse et très efficace, était démocratisée dans chaque commune, nul doute que cela participerait à un reverdissement nécessaire de la France, qui a perdu la majorité de ses arbres fruitiers, mais aussi à rétablir ce lien maintenant si ténu avec la terre nourricière, sans oublier la création d'un espace de vie collectif dans une société de plus en plus individualiste.

    Deux ans après : quel bilan ?

    Deux ans après sa mise en place, le bilan de cette initiative est plutôt positif avec quelques bémols.

    Les premiers arbres fruitiers plantés n'ont pas été suffisamment arrosés, la moitié sont morts à cause de la chaleur et sécheresse estivales.

    Les arbres fruitiers de 2017 ont bien mieux résisté : deux arbres ont souffert de la sécheresse de 2018 mais ils ne sont pas morts. Enfin, un seul arbre sur 19 a été cassé à priori volontairement selon la Mairie.


    votre commentaire
  •  (Christiane TAUBIRA)

    2017   128 p.  9 €

      " Nous devons reprendre l'ouvrage. Nous, la Gauche.
       En renouant avec notre identité : refaire de la justice sociale la colonne vertébrale des politiques publiques ; reprendre en charge la question démocratique ; penser la culture ; retisser les liens de solidarité internationale avec les travailleurs, les déshérités, les femmes opprimées, les enfants exploités, les croyants et les incroyants persécutés, les victimes des traites, des guerres, des misères, des catastrophes.
    Et assumer tout cela tête haute. " Ch. T.

       Dans une langue éblouissante, Christiane Taubira s'indigne des inégalités et des violences sur notre planète, s'attaque aux idées dangereuses des extrêmes, critique l'invocation permanente du concept de crise qui assoit la domination des puissants, identifie les règles de vie commune
    dans une société laïque, redonne leur sens aux mots si souvent dévoyés aujourd'hui, trace les axes d'un combat urgent.
       Un livre lucide et engagé, un livre d'espoir porté par le souffle d'une citoyenne de la Terre qui ne peut vivre sans exaltation ni s'accommoder du monde tel qu'il lui est donné.

      Ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Christiane Taubira est l'auteure de plusieurs livres, dont

       -L'esclavage raconté à ma fille et

      -Murmures à la jeunesse.


    votre commentaire
  • 2017  15 €

      Dans un soucis de simplification, l'agriculture est considérée comme "conventionnelle" ou "biologique", la première forme étant délétère et l'autre louable. Si cette dichotomie a un certain sens, l'agriculture adopte de multiples formes : raisonnée, écologique, diversifiée, intensive, extensive, biodynamique... Des termes peu évidents, qui sont ici expliqués de manière vulgarisée afin d'apporter aux lecteurs des informations fiables sur les mutations de l'agriculture avec leurs conséquences.

    L'agriculture d'aujourd'hui permet-elle encore de remplir les fonctions de production d'aliments sains et de qualité ? Ou faut-il privilégier des systèmes alternatifs tels que les circuits courts et l'agriculture biologique ? Quel avenir pour l'agriculture locale ? Vers quoi se dirige-t-on à l'échelle mondiale ? Les OGM ont-ils encore un rôle à jouer pour pouvoir faire face aux défis qui nous attendent ? Nos méthodes d'élevage sont-elles durables ? Comment gérer la problématique d'émission de gaz à effet de serre ?

    Autant de questions qui trouvent dans cet ouvrage des éléments de réponses qui se veulent objectifs.

    Un très bon moyen d'appréhender la complexité de ce sujet crucial pour l'avenir de nos civilisations et pour la bonne santé de notre support de vie.

      Ce premier ouvrage rédigé par des scientifiques œuvrant principalement dans le domaine de l'alimentation et de l'environnement a pour objectif d'apporter aux lecteurs des informations fiables, basées sur l'évidence scientifique, afin de les aider à trouver des réponses à des questions importantes qu'ils peuvent se poser.

      Dans un monde où il est de plus en plus difficile de trouver des informations correctes, non déformées par les nombreux groupes de pression qui chacun défendent leurs propres intérêts, il est bon de pouvoir prendre un peu de recul et entamer une réflexion en profondeur sur certains de ces grands problèmes ou enjeux de société.

      « AgricultureS & Enjeux de société » constitue le premier tome de la collection « Le trèfle à quatre feuilles ». Il sera suivi par trois autres ouvrages, portant sur des thématiques complémentaires que sont l'Alimentation, l'Environnement et la Santé. à l'image du trèfle à quatre feuilles, porte-bonheur et symbole de bonne fortune, la collection comprend donc quatre tomes, correspondant aux quatre folioles de notre talisman. Chacun d'entre eux a son importance et converge vers un objectif ultime : le bien-être de l'être humain vivant dans un environnement sain et se nourrissant de produits de qualité.

      Dr Leo Goeyens détient un doctorat en sciences chimiques de la Vrije Universiteit Brussel. Il enseigna à la VUB et la KUL. Il gère actuellement l'entreprise Life and Chemistry Office (http://lc-office.be/).


    votre commentaire
  • Toujours moins cher... (Madjouline SBAI )

    2019    128 p.    10 € (J'ai lu)

      «Pour en finir avec la mode jetable.»
    C'est l'overdose, nos placards débordent de vêtements achetés sur un coup de tête et jamais portés... Pour répondre à une demande toujours croissante, ce ne sont pas moins de 140 milliards de vêtements qui sont produits chaque année dans le monde. Si ce modèle de consommation n est pas bon pour la planète, il ne l'est pas non plus pour les consommateurs.

      Heureusement, il existe des initiatives portées par des créateurs, des ONG, mais aussi des industriels, pour rendre la mode plus responsable.

      Ce livre recense et décrit les bonnes pratiques... pour nous ouvrir les yeux et ne plus jamais être une victime passive de la mode!

      Sociologue spécialisée en environnement, Majdouline Sbai a grandi dans le Nord, au coeur du territoire historique du textile français. Elle a cofondé l'université populaire & citoyenne de Roubaix, qui mène des actions d'éducation auprès d'un public non académique.
       Membre du collectif Éthique sur l'étiquette (ethique-sur-etiquette.org), elle participe à l'émergence d'initiatives de transition écologique et sociale dans les Hauts-de-France et à l'international. Depuis 2016, elle s'investit pour rendre visibles les innovations de la mode plus responsable et développe Après la chute, qui propose des solutions de réemploi et recyclage textiles par le design.


    votre commentaire
  • newsletter@lessymboles.com> 


    votre commentaire
  • 2018     212 p.    16,90 €

       Tous les amateurs de potager le savent bien, le rôle du ver de terre est méconnu et pourtant essentiel si ce n'est crucial pour la vie des sols et donc pour les végétaux et les cultures. Et pourtant, les pratiques insensées de l'agriculture industrielle (pesticides, labours, destruction des haies, monocultures intensives...) ont entraîné une pollution généralisée des sols et donc une disparition dramatique de la faune et micro-faune qui vit sous terre dont les fameux vers de terre.

       Ainsi, en quelques décennies, la biomasse du ver de terre a été divisée par 6 à 30 dans les cultures céréalières. Or, le ver de terre est un des premiers marqueurs de la biodiversité et de la bonne santé des sols, en plus d'être extraordinaire comme l'explique ce livre étonnant.

      « L'avenir de nos générations futures repose donc aujourd'hui sur cette bestiole qui vit dans la terre. Première biomasse animale terrestre (...) sa raréfaction signe leur santé précaire, car un sol en mauvaise santé est à l'image d'un puits à sec ou d'un sein tari, il n'est plus nourricier. Étant donné que 95 % de notre alimentation dépend des sols, et que les sols disparaissent avec les vers de terre sous les effets de l'érosion, elle-même amplifiée par leur absence, nul besoin d'un dessin pour saisir que nous leur préparons un destin funeste. Alors pourquoi le ver de terre est-il au cœur de l'alimentation de demain? Parce qu'il possède un pouvoir... » explique l'auteur.

      Un essai, inspiré et engagé, pour prendre conscience que notre survie est étroitement liée à notre capacité à préserver et restaurer une biodiversité en cours d'effondrement.     

       Christophe Gatineau est un agronome spécialisé en agriculture innovante, agroécologie et permaculture, auteur de plusieurs livres et du blog Le jardin vivant.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires