• "Avec la bio cultivons l'avenir" DVD

    Un produit vendu par : Alterrenat Presse  18 € 
    Le Bourg
    82120 MANSONVILLE

    Tel : 05 63 94 15 50

    Alterrenat Presse

    Créé en mai 1999 par Sandrine Novarino & Jean-yves Udar Alterrenat. Presse est un diffuseur et un éditeur, de presse et de librairie alternatives.

    Sandrine & Jean-Yves

    Ce savoir se perd, il est de notre devoir de participer à sa conservation.

      Cinq grands experts français, internationalement reconnus dans leurs domaines,Pierre RABHI, Lydia et Claude BOURGUIGNON, Guy KASTLER et Marc DUFUMIER, se sont réunis à l'initiative d'Alterrenat Presse autour du thème de l’agriculture biologique et de l’agroécologie, pour un Forum qui s'est déroulé en mai 2011 à Toulouse-Labège, et qui est aujourd'hui l'occasion d'une retranscription  en DVD . Ce forum démontre que l’agriculture biologique est une réponse aux problèmes alimentaires, sanitaires, sociaux, environnementaux et climatiques, et constitue un véritable défi pour l’avenir. Plus largement, à travers la question agricole, c’est le monde dans lequel nous vivons que questionne ce forum : comment subvenir aux besoins alimentaires d’une population mondiale qui ne cesse de s’accroître ? " Le temps semble venu d’instaurer une politique de civilisation fondée sur la puissance de la sobriété. Un chantier exaltant s’ouvre, invitant chacune et chacun à atteindre la plus haute performance créatrice qui soit : satisfaire à nos besoins vitaux avec les moyens les plus simples et les plus sains. Cette option libératrice constitue un acte politique, un acte de résistance à ce qui, sous prétexte de progrès, ruine la planète en aliénant la personne humaine." Pierre Rabhi


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  •    Bonjour toutes et tous

      Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de partager avec vous quelque chose pour célébrer la fin de l’année et le commencement de la nouvelle; une réflexion, un texte… Cette année je veux vous offrir un film sur lequel je travaille depuis un an avec l’aide précieuse de quelques amis.
    Ce film s’intitule : "La monnaie, du pouvoir d’achat au pouvoir d’être"
       Vous savez que depuis 20 ans j’ai consacré une bonne partie de ma vie à tâcher de comprendre pourquoi l’humanité, en dépit des connaissances et technologies phénoménales dont elle dispose aujourd’hui, reste toujours incapable à établir des conditions de vie de suffisance et de dignité pour tous. Pire, que ce XXIéme siècle s’ouvre sur une crise majeure dont on ne peut encore mesurer l’ampleur des souffrances qu’elle engendrera, est une insulte à l’intelligence.

      Sans prétendre détenir la vérité, je partage dans mes livres, conférences et ateliers le fruit de mes recherches et celui de mon propre cheminement; mais cela reste limité. L’idée m’est donc venue d’offrir dans un film une synthèse de ce que j’ai identifié comme étant le fond du fond des problèmes actuels débouchant sur le constat enthousiasmant que tout est là pour réaliser ce monde de suffisance et de dignité, si nous le voulons.
       Mais une chose me semble certaine: Pour le moment, l’impasse se referme sur nous car la classe dirigeante mondiale fait tout pour maintenir en place ce qui assure son pouvoir et sa fortune tandis que les peuples s’agitent pour dénoncer ce qu’ils ne veulent plus, sans toutefois savoir  vraiment ce qu’ils veulent, tant le conditionnement qu’ils ont subi étouffe l’imaginaire. Ceci me pousse à croire que la solution est entre les mains des citoyens de ce monde, à condition de les aider à se libérer du conditionnement qui les tient prisonniers

      C’est pourquoi mon objectif est que ce film soit le plus possible regardé afin d’informer et d’aider à comprendre que nos problèmes, pourtant vitaux, n’ont que l’épaisseur d’une pensée. Ainsi ai-je choisi de le diffuser gratuitement sur youtube et en trois langues : français, anglais et espagnol.

      Pour le moment, seule la version française est disponible. Les deux autres ont encore besoin d’un peu de travail. Toutes les personnes qui l’ont déjà vu l’ont hautement apprécié, mais comme il est riche en informations, elles m’ont conseillé de le découper  en séquences d’une dizaine de minutes chacune. Vous le trouverez donc sous forme de 7 séquences.  La monnaie, du pouvoir d'achat au pouvoir d'être (film de Ph. Derudder)... je vous invite à le regarder, à votre rythme, et si vous estimez que les informations et messages contenus peuvent contribuer utilement à relever le défi qui est le nôtre, alors merci d'en diffuser le lien à tous vos réseaux et connaissances. Dès que les versions espagnoles et anglaises seront prêtes* je vous le dirai aussi pour que vous puissiez prévenir les contacts que vous avez dans les pays parlant ces langues. Ce faisant, pensez à demander à vos contacts d'en diffuser le lien à leur tour afin que l'effet boule de neige puisse agir.

    Maintenant si vous avez envie d'acquérir la vidéo (contenant le film sous deux formes : séquencée et non séquencée), vous pouvez le commander en ligne sur le site aises : http://aises-fr.org/260b-liv-monnaie- FR%20achat.html  Il est libre de tous droits de sorte que vous avez l'autorisation de le projeter en public si vous le souhaitez. Comme vous le comprendrez, nous ne demandons que le paiement des frais de fabrication, d'emballage et de poste. Nous apprécierons toutefois une adhésion ou un don à notre association (bien sûr facultatifs) pour nous aider à poursuivre notre action : http://aises-fr.org/104-adhesion.html

       J'espère que ce film contribuera à ouvrir vos horizons. 2012 s'achève. On parle beaucoup de fin du monde, ou de fin d'un monde. Si l'ancien monde se meurt effectivement, un nouveau est en train de naitre, et beaucoup d'entre nous, souvent sans le savoir, en sont déjà les accoucheurs. J'espère que ce film facilitera cet accouchement.

       Bonne fin d'année, joyeuses fêtes et mes meilleurs vœux pour la nouvelle année qu'il nous appartient de rendre belle, chacun à notre niveau.

        Philippe.  (décembre 2012)

     *Ces versions sont prêtes!


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  • Revue Kokopelli

    2 €

       Soutenez Kokopelli en achetant sa revue annuelle.

      Cette revue est un compendium d'articles et de témoignages autour des actions de l'association.

      Parmi les titres de cette revue vous trouverez un appel de Vandana Shiva aux gardiens et gardiennes de semences dans son article "Alliance Planétaire pour la Liberté des Semences", un bilan du Festival Kokopelli-Pachamama, différents articles et témoignages, un bilan des procès de Kokopelli dans un article intitulé "La biodiversité sacrifiée sur l'autel de la productivité" ou encore un article sur les nouvelles perspectives de notre Campagne "Semences sans Frontières", etc...


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  •  

     

    Un film de Louis CAMPANA et François VERLET.
    Durée:50mn

     Prix: 20 € + 2 € de frais de port et d'emballage sur le site:

                             www.association-shanti.org

      Sur ce site, vous trouverez bien d'autres films , plus intéressants les uns que les autres.
    Ce film documentaire et pédagogique a été réalisé suite au jeûne d’une équipe de compagnons de l’Arche, de Quakers et de Franciscains à New-York devant le siège de l’ONU.
    Il s’inscrit lui aussi dans la Décennie des Nations Unies pour une Culture de la Non-violence et de la Paix au profit des Enfants du Monde.
    Il est une invitation au jeûne, à la prière, à la réflexion sur le pourquoi d’une guerre. Est-ce donc une fatalité pour nos civilisations que d’être bâties sur le crime, justifié avec vertu, morale et esthétisme ?


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  • Les alimenteurs

    • Livraison gratuite possible (sur Amazon). 

    Les alimenteurs (2013)

    • EUR 14,94DVDÉcran
    • Commande sur le site de Terraeco.net
    •   
      Inspection dans les arrière-cuisines des alimenteurs !

      Ils sont partout. À la maison, à la cantine, au restaurant, les aliments transformés remplissent nos assiettes. Gagnée par l’obésité, le diabète et les maladies cardiaques, le goût émoussé par les saveurs faciles et factices de la gastronomie, la population n’a plus le choix. À l’opposé des bonnes recettes de nos grands-mères, inspection dans les arrière-cuisines de ces alimenteurs.

      Après s’être intéressées à l’industrie pharmaceutique (Les Médicamenteurs) et avoir enquêté sur l’omniprésence des substances chimiques dans notre environnement (La Grande Invasion), Stéphane Horel et Brigitte Rossigneux (journaliste santé au Canard Enchaîné) s’invitent dans les coulisses d’un milieu diablement opaque.

      Et les deux réalisatrices ne vont pas êtres aidées, puisque aucun industriel n’a accepté de les recevoir. Mais qu’en pensent donc les politiques (les ex-ministres Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand, Bruno Le Maire), mais aussi Martin Hirsch ancien directeur de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation, ou encore Linda Pavy, directrice du département santé d’un important cabinet de lobbying ?

      Un documentaire qui tombe à point nommé ! Alors que le nouveau scandale de la viande de cheval a apporté son lot de (mauvaises) surprises quotidiennes, ce film documentaire explore les rouages d’un milieu qui pèse en France 134 milliards d’euros, pour 10 000 entreprises et 400 000 emplois : la gargantuesque industrie agro-alimentaire.

      Alors que les conséquences de la malbouffe sont désastreuses sur notre santé (18% d’adultes obèses en France, 17% d’enfants en surpoids), nous continuons de consommer 80% d’aliments sortis d’une chaine de fabrication.

      À grands coups de publicités, d’intérêts conflictuels et de lobbying intensifs, l’industrie agro-alimentaire fait avaler tout et n’importe quoi, sans se préoccuper de la baisse de la qualité de la nourriture et des risques sanitaires que cela encourt...

      Pour commander le DVD, allez sur Terraeco.net 
      Le rédacteur :
      Baptiste Brelet (Responsable partenariat sur Terraeco.net)


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  • "L'an 01"

     

      Le film narre un abandon utopique, consensuel et festif de l'économie de marché et du productivisme.

      La population décide d'un certain nombre de résolutions dont la 1ère est "On arrête tout" et la 2ème "Après un temps d'arrêt total, ne seront ranimés que les services et les productions dont le manque se révélera intolérable".

      L'entrée en vigueur de ces résolutions correspond au premier jour d'une ère nouvelle, l'an 01.   Trois récits de politique fiction imaginés et filmés aux Etats-Unis, en France et en Afrique. Une utopie joyeuse sur le rêve des enfants de l'abondance, le futur imaginé d'une société de consommation permettant la simple vie.

    Film réalisé en 1973 par Jacques Doillon, inspiré par la bande dessiné de Gébé. Gérard Depardieu dans son premier rôle, les collaborateurs de Hara Kiri, Coluche, l'équipe du Splendid, Jacques Higelin ont participé à cette fiction.

    Avec : Véronique Alain, Josiane Balasko, Georges Bernier, Romain Bouteille, Cavanna, Henri Guibet...
    Genre : Comédie

     Scénaristes: Gébé

     Distributeurs: Artédis   

     Durée : 1 h 30 min - Date de sortie :22 février 1973   France

          Date de sortie :  01 octobre 1997

    • Année de production : 1972
    • Distributeur :  CINEMAS ASSOCIES

    DVD: L'An 01   "L'an 01"

     
    Disponible neuf à partir de 99,00 €
    Acheter  livraison gratuite dès 15€
    Date de Sortie : 01 mars 2008
    Éditeur : MK2 VIDEO
    Édition : Keep Case, PAL, Tous publics
    Région : Région 2
    Audio : Français Dolby Digital 2.0 mono
    Vidéo : Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté 1.66, Format DVD-9, Film en Noir et Blanc
     Contenu :
    De la BD au film : entretien avec Jacques Doillon (17')
    Gébé, par Cavanna, Cabu et Charb (11')
    "L'inventaire", un court métrage de Gébé (10')
    "On ne se dit pas tout entre époux", un court métrage de Jacques Doillon (1971, 7')

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  • Que vont devenir les hommes sans les abeilles?

    Le documentaire "Des Abeilles et des Hommes" s'interroge sur la disparition mystérieuse de 50 à 90% des abeilles en quinze ans.

    Qui va polliniser nos fleurs, vergers et récoltes, si les abeilles ne le font plus? Pure science-fiction il y a quelques décennies, cette question est aujourd’hui d’actualité. Les abeilles meurent en masse partout dans le monde, à cause de virus qui ravagent les ruches, des pesticides, mais pas seulement. Des colonies entières disparaissent sans laisser de traces et sans raison apparente.

    Comment expliquer la disparition de ces insectes? Quelles en pourraient être les conséquences? Dans "Des Abeilles et des Hommes", le réalisateur suisse Markus Imhoof part à la rencontre d’apiculteurs de différentes parties du globe et de scientifiques. Il révèle le fonctionnement de l’animal prodigieux et montre comment l’homme l’apprivoise, le maîtrise, jusqu’à conduire l'insecte à sa perte.

    Markus Imhoof n’insiste pas sur l'effet désastreux des pesticides en particulier, même s'il l'évoque dans les images d'une méga-exploitation californienne d’amandiers. La multiplication des facteurs nuisibles pour les abeilles rend le problème et les réponses à y apporter bien plus complexes.

    Le documentariste décrit la recherche de solutions: le travail d’une apicultrice qui vend des reines de qualité à travers le monde, ou encore des chercheurs en Australie qui essaient de créer une espèce intermédiaire entre l’abeille commune et l’abeille africaine dite "tueuse", plus résistante, mais violente.

    Prise de conscience politique?

    Au-delà de la simple production de miel, c’est tout l’équilibre de notre écosystème qui est en jeu. "80 % des cultures à travers le monde sont dépendantes de l’activité des insectes pour la pollinisation, au premier rang desquels les abeilles", selon l'Institut national de la recherche agronomique (INRA).

    Les responsables politiques commencent à prendre conscience de cet enjeu. Le ministre français de l’Agriculture Stéphane Le Foll défend actuellement l’interdiction ciblée des pesticides à l’Union européenne. Le ministre a inscrit dans son "projet agro-écologique pour la France", un "plan pour une apiculture durable". Ces mesures devraient figurer dans la loi d’avenir pour l’agriculture de 2013.

    Mais comme le montre bien le documentaire, le problème reste global. Il ne s’arrête pas aux frontières, ni aux montagnes. Dans le film, le fléau atteint même un vieil apiculteur perché dans les Alpes suisses, qui choie ses abeilles de manière émouvante.

    Pour le moment, les dirigeants du monde n’ont pas l’air de vouloir mettre en place des mesures à grande échelle pour enrayer l’extinction des abeilles.

    Un documentaire édifiant qui nous fait comprendre comment l'écosystème grâce auquel l'homme peut vivre dépend de la survie d'un insecte.

      "Des Abeilles et des Hommes", dans les salles de cinéma depuis le 20 février 2013.

    Crédit photo : Flick/Andreas

      "Des abeilles et des hommes" (film)Date de sortie     20 février 2013 (1h 28min) 

    •   Réalisé par          Markus Imhoof
    •  
    •   Avec                 Charles Berling
    •  
    •   Genre                Documentaire
    •  
    •   Nationalité          Suisse
    •  
    •  Tire original:        More than Honey
    •  
    •   Distributeur:       Jour2fête
    •  
    •  Année de production:2011  

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  •  

    • Réalisé par :   
      Marie-Dominique Dhelsing
    • Durée :  1h38min
    • Pays de production :  France
    • Distributeur : Nour Films

    Le film

     Le 27 2013 mars sortira en salles le premier film entièrement consacré à Pierre Rabhi, son itinéraire, les réalisations qu'il a inspiré, au Nord, comme au Sud. Il a été réalisé par Marie-Dominique Dhelsing.

     Une avant-première aura lieu à Paris le 21 mars à l'UGC Cité Ciné Bercy, à 20h et 20h40, suivie d'un débat avec Pierre Rabhi.

     D'autres avant-premières auront lieu dans toute la France. Plus d'infos très bientôt.

     Près de 60 projections-débat sont déjà prévues dans toute la France. Les lieux vous seront communiqués très prochainement.

    Synopsis

      Pierre Rabhi est paysan, écrivain et penseur. Il est l’un des pionniers de l’agro-écologie en France. Amoureux de la Terre nourricière, engagé depuis quarante ans au service de l’Homme et de la Nature, il appelle aujourd’hui à l’éveil des consciences pour construire un nouveau modèle de société où une "sobriété heureuse" se substituerait à la surconsommation et au mal-être des civilisations contemporaines.
      Ce film retrace l’itinéraire d’un "sage", du désert algérien à son expertise internationale en sécurité alimentaire. L’histoire d’un homme et de sa capacité hors du commun à penser et à agir en fédérant ce que l’humanité a de meilleur pour préserver notre planète des souffrances qu’elle subit.
      "Pierre Rabhi, Au nom de la Terre" raconte le cheminement d’une vie et la conception d’une pensée qui met l’Humanité face à l’enjeu de sa propre destinée.

    La réalisatrice

      Marie-Dominique Dhelsing réalise des films documentaires depuis une vingtaine d’année sur des sujets culturels et de société.
      Elle développe en parallèle un travail plastique qui implique la scène, l’espace urbain, la relation avec les habitants d’un lieu. Après avoir enseigné à l’École des arts décoratifs de Strasbourg, elle intervient régulièrement à l’Université de Poitiers et propose régulièrement des workshops en lien avec sa pratique artistique.


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  •   Un film de Béatrice Limare

    2012 - France - 75 minutes - HDCam
     Film diffusé diffusé par la TSR le 21 mai et mercredi 13 juin 2012  à 23h15 sur France 3
     Vous pouvez le voir sur Youtube , Kokopelli... "Adieu veau, vache, cochon, couvée..." (film)

    Générique 

    Auteur-Réalisateur : Béatrice Limare

    Image : Béatrice Limare
    Son : Béatrice Limare
    Montage : Jean-François Giré, Dominique Barbier

    Production / Diffusion : Cinétévé, France 3, TSR (Télévision suisse romande)

    Organisme(s) détenteur(s) ou dépositaire(s) :
    Cinétévé
      

    Ce documentaire de Béatrice Limare, "Adieu veau, vache, cochon, couvée", montrera la dérive du modèle agricole français qui a fait de la Bretagne une terre d'élevage intensif où les animaux, considérés comme de la viande sur pattes, s'entassent par milliers dans des hangars fermés sans accès à l'extérieur.

    Béatrice Limare suit notamment un enquêteur de L214 à l'intérieur d'élevages intensifs de dindes et de poulets.

    Truies en stalle, insémination artificielle, poules pondeuses en batterie, séparation des veaux et des mères, transport d'animaux, images d'archives et analyses d'experts, les effets néfastes de l'élevage industriel appuyé par une politique complice sont patents.

    La réalisatrice en appelle au changement de modèle agricole et à la remise en cause de la part excessive des protéines animales dans notre alimentation.

    "Adieu, veau, vache, cochon, couvée" raconte une histoire à la fois terrible et ahurissante ; une histoire aux conséquences inouïes. Celle d'une industrie qui chaque année envoie des milliards d’animaux à la mort pour assouvir nos appétits carnivores d’occidentaux bien nourris, une industrie qui détruit les équilibres de la planète et fait de nous des irresponsables consentants. La transformation de l’élevage depuis la fin de la seconde guerre mondiale, en sous-produit des céréales et en industrie de la viande, a accompli l’impensable : faire des animaux des produits, des choses.
    Comment des animaux sont-ils devenus des morceaux, des choses, des marchandises ? À la suite de quelle rupture mentale a-t-on accepté la barbarie de l'élevage industriel ? Au nom de quoi des techniciens inventent-ils chaque jour, de nouvelles méthodes pour fabriquer de la "matière" comestible à partir d'êtres vivants ?  

    Note de la réalisatrice :

    "Le film se propose d’être une réflexion sur le lourd prix à payer de la transformation de l’agriculture ces 50 dernières années. Il traite du problème de l’économie de marché, du passage d’un élevage traditionnel à un élevage intensif et de la recherche de la rentabilité à tout prix. Il prend en compte les différents acteurs de l’élevage en France face à ce bouleversement, et ses conséquences sur l’environnement. Comment la Bretagne, une région forte de son histoire, de ses traditions, une région tournée vers la mer, a-t-elle pu devenir la gigantesque usine à viande de la France ?

    Comment l'élevage à taille humaine de nos images d'Epinal s'est-il transformé en une puissante industrie dans laquelle l'animal est devenu une usine à protéine et l'éleveur le simple maillon d'une chaîne ? Comment le changement s'est-il opéré en quelques 50 ans sans garde-fou ? Comment cette course folle peut-elle continuer sans que personne ne sache où elle peut nous mener ?

    Ce film documentaire est conçu de manière à donner les clefs pour réfléchir à nos habitudes de consommation et leurs conséquences. Difficile quand on achète de la viande emballée dans l'espace aseptisé d'un supermarché d'imaginer les mécanismes, les conséquences et même les dangers qui sous-tendent cet acte anodin. On l'aura compris, après avoir vu le film, on ne mangera jamais plus un steak ou un poulet de la même façon.

    Mais, à travers cette enquête, notre objectif n’est pas de faire culpabiliser les consommateurs de viande. Le film n’entend pas non plus résoudre à lui seul un problème aussi complexe. En revanche, il a l’ambition d’éclairer un système, de démonter les mécanismes d’une filière et de montrer aussi à quel point nous nous sommes tous laissés entraîner dans un processus qui est loin d’être innocent. Au fond, c’est un film sur ce monde qui est le nôtre aujourd’hui, un monde ou tout devient de plus en plus irréel, virtuel".


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  • Accaparement des terres: La nouvelle bataille de la société civile au sud-ouest

    Published: 12 Sep 2012
    Posted in: Cameroon | Herakles Farms
      La Nouvelle Expression (Douala) | Mercredi, 12 Septembre 2012

      Écrit par Lindovi Ndjio          

     L’objectif du film au départ était de porter sur la place publique la voix de ces milliers de personnes qu’on étouffe dans l’arrière pays.

    Un film documentaire vient d’être produit par la société civile sur la polémique. «Prendre mes terres c’est prendre ma vie ; je me battrai jusqu’à mon dernier souffle», «aucun lopin de terre ne sera cédé à qui que ce soit»,… Les menaces de trouble à l’ordre public ne sont pas voilées dans le film Les palmiers de la colère.

    Un film qui vise à démontrer l'effectivité du projet dans le Département de Ndian et du Koupe-Manegouba et ses conséquences déjà perceptibles sur l'environnement et la vie des communautés riveraines, «dans l'illégalité». Mieux, le film est essentiellement orienté vers la dénonciation de la cession de 73.000 hectares de ces terres par l’Etat du Cameroun, à la firme Sgsoc, filiale de la société américaine Heraklès.

    Le documentaire réalisé par Franck Bieuleu et co-produit par Reluffa (Réseau de lutte contre la faim) et le Centre pour l’environnement et le développement (Ced), est une nouvelle phase du combat que les producteurs ont engagé contre ce qu’ils appellent «braderie» des terres pour un projet présenté comme n’étant pas nécessairement utile pour le Cameroun. Non seulement parce qu’il est démontré dans le long métrage que la Cameroon development corporation (Cdc), Pamol et les productions familiales en matière d’huile de palme, «sont largement suffisants pour les besoins du Cameroun», mais aussi et surtout parce qu’il n’y a plus assez de terres pour un tel projet.

    Les sources rencontrées sur le terrain crient à l’injustice. Elles qui ont déjà vu leurs terres restreintes avec le sanctuaire de Bayang Mbo, la réserve de Bakossi, korup forest,… disent n’avoir jamais été associés aux transactions : «ce champ m’a été légué par mon père. Ma famille vit de son exploitation», raconte un jeune homme, la trentaine sonné, présentant une cacaoyère dans laquelle on produit beaucoup d’autres produits tels que la kola, la manque sauvage. «Ils sont venus délimiter l’espace où je ne vais plus accéder», enfonce-t-il. «Nous vivons de ces terres, qui ne sont même plus suffisantes pour nous, à cause des réserves et autres. Que ferons-nous de nos enfants ? Ça veut dire qu’ils n’auront pas où aller», ajoute pour sa part un chef traditionnel. Et ce sont 47 villages qui en sont concernés, précise-t-on. Et «on ne nous a même pas dédommagés», se plaint un chef traditionnel local. «Les terres sont cédées à des coûts insignifiants, 250F et 500F pour l’Etat, par rapport à d’autres terres ailleurs et même au pays», mentionne-t-on.

    Le film pèche par son déséquilibre. «Vous donnez l’impression que tout le monde là-bas est opposé au projet, ce qui est curieux», reproche l’honorable Essola Etoa, député à l’assemblée nationale. Si le réalisateur  brandit le renfermement des accusés qui ont refusé de passer à la barre, arguant ne pas pouvoir s’exprimer sur le sujet sans l’aval de la maison mère aux Etats-Unis, les producteurs sont prêts à assumer ce déséquilibre : «avant la sortie de ce film, on n’entendait qu’un seul son de cloche ; l’objectif du film au départ était de porter sur la place publique la voix de ces milliers de personnes qu’on étouffe dans l’arrière pays», explique Brendan Schwartz, expert à Reluffa. Lequel dénonce par ailleurs le retrait de l’entreprise en question, du Rspo, l’instance de dialogue sur ces questions de projets. «Cela prouve que l’entreprise n’est plus disposée à dialoguer avec qui que ce soit». Surtout que «le gouvernement n’a plus l’intention de reculer, car lors d’une réunion que le Premier ministre a tenue sur cette affaire, j’ai compris dans ses propos que le gouvernement n’a aucune concession à faire et que quel que soit les réactions, le gouvernement donnera nos terres à Sgsoc», se révolte M. Ngwesse, un acteur de la société civile dans le sud-ouest. Ce qui en rajoute à la colère des cibles à déguerpir qui, se disent déterminées à aller jusqu’au bout. A noter également, «ce n’est que le début car les demandes officielles de terres arables par les grandes firmes internationales se chiffrent à près de 3 millions d’’hectares, et si on n’intervient pas maintenant, l’Afrique et le Cameroun en particulier, seront bientôt exposés à de graves crises alimentaires», met en garde Samuel Nguifo, du CED.


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    Inside Job (DVD)

    DVD     Sony     20 €

     

      Film documentaire américain de  Charles Ferguson (1h. 50 )

    "Inside Job" : autopsie d'une crise financière annoncée

    LE MONDE• Mis à jour le17.11.2010

    Par Thomas Sotinel

     
    Christine Lagarde, ministre de l'économie et des finances français, dans le film documentaire américain de Charles Ferguson, "Inside Job".Christine Lagarde, ministre de l'économie et des finances français, dans le film documentaire américain de Charles Ferguson, "Inside Job". | SONY PICTURES

     

    Parmi les singularités de la crise financière de 2008, on retiendra que l'une des chroniques les plus impitoyables en a été tenue dans un magazine destiné justement à ceux qui l'avaient provoquée (Vanity Fair) et que le documentaire qui en dépeint le mieux le mécanisme est distribué par une multinationale, Sony. C'est qu'Inside Job est un film catastrophe, un genre que défend souvent le studio japonais - souvenez-vous de 2012. On tremble, on est indigné, on souhaite que les héros s'en sortent malgré tout. Mais la fin est déjà écrite et ces héros défaits par les forces du mal - les ouvrières d'une usine chinoise, les chômeurs d'un camp de toile en Floride - n'occupent pas l'écran très longtemps. Ce sont les méchants qui ont gagné - et le film leur donne abondamment la parole.

    Charles Ferguson - qui avait déjà réalisé en 2007 un documentaire sur l'engagement américain en Irak, nommé aux Oscars mais resté inédit en France - est un virtuose de cette forme de documentaire qui a été façonnée par l'expérience télévisuelle. Les séquences sont courtes, soulignées d'une musique dramatique mais discrète, due à Alex Heffes, jeune compositeur britannique très couru par les réalisateurs ces temps-ci ; les interlocuteurs sont filmés de près entre talk-show et interrogatoire de police ; de temps en temps, un hélicoptère survole les lieux du drame (l'Islande, Manhattan, Washington) pour en souligner encore l'ampleur.

    Cette nervosité spectaculaire est ici mise au service d'une grande rigueur intellectuelle. Non seulement Inside Job offre une analyse détaillée des mécanismes qui ont conduit à l'effondrement du système financier international à l'automne 2008, mais il ajoute des informations, des pistes de réflexion qui étaient restées jusqu'ici à l'arrière-plan, ou tout simplement cachées.

    Enfin, Inside Job est une vraie comédie, qui tourne en ridicule quelques-uns des membres de ce groupe aux frontières floues qui a inventé et promu les machines étranges que sont ces produits financiers qui ne finançaient rien d'autre que les institutions financières qui les émettaient.

    Avant de se faire cinéaste, Charles Ferguson est devenu millionnaire à l'occasion de la première bulle Internet. Si bien qu'il parle d'égal à égal avec ses interlocuteurs. Il faut voir l'exaspération de Glenn Hubbard, professeur d'économie, lorsqu'il comprend que son interrogateur est en mesure de le confondre. On pourrait presque les prendre en pitié, comme Frederic Mishkin, qui explique sa démission du conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale à l'été 2008 par l'urgence qu'il y avait à mettre à jour un manuel universitaire. Sa confusion est d'autant plus spectaculaire qu'il ressemble à Darry Cowl.

    C'est la seule consolation qu'offre ce constat terrible : un peu de joie mauvaise devant l'embarras de ces hommes, tout en se disant que les sales quarts d'heure que leur fait passer Charles Ferguson seront leur seule sanction.


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  •   Date de parution : 05/06/2012, prix indicatif : 19.99 Euros

    Pendant trois ans, WASTE LAND suit l’artiste brésilien Vik Muniz de Brooklyn, où il vit, à Jardim Gramacho en banlieue de Rio de Janeiro. Dans la plus vaste décharge du monde, il retrouve son Brésil natal pour un projet artistique inédit : photographier les « catadores » (les ramasseurs de déchets recyclables) dans des mises en scène composées à partir d’objets et matériaux rescapés des poubelles.

    Tout au long de cette aventure, le projet va prendre une toute autre dimension. Au fur et à mesure de sa collaboration avec ces personnages hors du commun, Vik va saisir tout le désespoir et la dignité des catadores, alors même qu’ils parviennent à réinventer leur vie en prenant part à son œuvre d’artiste.

    Produit par Ferando Meilrelles et rythmé par les mélodies de Moby, le film de Lucy Walker propose une réflexion sur la responsabilité de l’artiste envers son environnement et sur l’idée utopique qu’une œuvre peut parfois changer une vie.

    Un documentaire étonnant et original au coeur des conséquences de notre société de consommation. Au delà des idées reçues, les catadores ne sont pas peu fiers de leur métier. 

    Waste Land - Exclusivité FnacDe la poubelle au Musée

    • DVD Zone 2. Pal .

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    Les guerres des matières premières

    Pétrole, céréales, métaux stratégiques... Sur la planète dont les ressources se raréfient ou se dégradent, les prix de l'énergie, des denrées alimentaires ou des minerais explosent. A travers reportages, portraits, récits, analyses de marchés, graphiques et illustrations, ce hors-série offre un tour du monde des matières premières désormais au cœur de toutes les tensions.

    Un numéro réalisé en partenariat avec Cyclope, l'annuaire des marchés mondiaux et rédigé par les meilleurs spécialistes. A découvrir absolument pour comprendre les enjeux de demain.

    La malédiction des matières premières, c'est, croit-on, surtout un problème de pauvres. Un malheur qui accable les États du Sud incapables de convertir leur rente pétrolière, agricole ou minière en développement industriel et en emplois. Soit que leurs dirigeants sont corrompus ou incompétents. Soit qu'il est difficile de sacrifier la consommation immédiate des recettes d'exportation sur l'autel des investissements de long terme. Soit que les termes de l'échange avec les pays riches ne cessent de se dégrader. En général, tout cela à la fois.

    De l'or de Cajamarca à la cassitérite du Kivu, du coton burkinabé à l'huile de palme de Bornéo, des terres rares de Mongolie intérieure au charbon du Jarkhand, les histoires racontées dans ce numéro, par le texte et par l'image, montrent à quel point ce qui est en définitive à la base de notre vie de tous les jours - les matières premières - reste aujourd'hui produit dans des conditions qui relèvent d'un autre âge.

    Un âge d'abondance. Durant " le court XXe siècle ", celui de l'avènement de la consommation de masse, la disponibilité de l'énergie ou des produits agricoles bon marché favorisait le plus souvent les clients, véritables rois dictant leurs prix et fixant les règles du jeu. Mais depuis une petite dizaine d'années, ce monde a disparu. À la suite du pétrole, les cours de toutes les matières premières ou peu s'en faut se sont envolés. C'est à peine si la crise qui, depuis 2008, freine la demande des pays développés, tempère ce mouvement tiré par la demande des grands émergents. La malédiction des matières premières n'est plus seulement du côté des producteurs, elle est aussi, désormais, du côté des pays consommateurs, riches inclus.

    Cette hausse généralisée des prix n'est pas un de ces coups de sang dont les produits de base offrent régulièrement le spectacle, suivis de retournements non moins spectaculaires. On le mesurera mieux à la lecture des analyses de nombreux marchés présentées ici grâce aux contributions des experts de CyclOpe, l'annuel des matières premières avec qui Alternatives Internationales s'est associé pour réaliser ce numéro.

    Les " fondamentaux " poussent à des prix durablement élevés. La raison ? Essentiellement, la tension croissante entre d'une part un monde physique fini, dont bien des ressources, comme les terres arables, sont souvent au bord de l'épuisement, et d'autre part une consommation qui continue de croître indéfiniment. Les pays émergents, Chine en tête, et ceux qui suivent n'ont aucune intention de renoncer à cueillir à leur tour les fruits du paradis, fussent-ils empoisonnés.

    Cette tension a atteint la zone rouge. En atteste le retour d'un jeu que les États avaient longtemps délaissé : la restriction de leurs exportations au nom de leurs intérêts nationaux. L'Inde et le Vietnam ont ouvert la partie en suspendant en 2008 leurs ventes de riz. Des petits joueurs : en 2010, la Chine a fait plus fort en abaissant ses plafonds d'exportation de métaux stratégiques. Mais les Occidentaux ne sont pas crédibles quand ils vilipendent cet égoïsme de nouveaux riches. Les États-Unis envisagent très sérieusement de garder par-devers eux leur gaz, tellement abondant que les prix du mètre cube sont au plancher outre-Atlantique, au grand dam des Européens qui seraient volontiers acheteurs, eux qui rament avec des prix de l'énergie nettement plus élevés.

    L'énergie plus chère : c'est l'ultime mauvais tour des matières premières. Au niveau actuel des prix, les progrès technologiques rendent économiquement exploitables des réserves de combustibles fossiles non conventionnels dont le niveau est proprement ahurissant. Au point que si l'humanité chavire dans un siècle ou deux sous les chocs du changement climatique, ce devrait être avec encore beaucoup de carburant dans ses soutes. Pour voir chuter les émissions de gaz à effet de serre, impossible d'attendre de la contrainte physique qu'elle se substitue à l'absence de volonté politique. Malédiction !


    Antoine de Ravignan
    Alternatives Internationales Hors-série n° 011 - juillet 2012

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  •     Les sacrifiés des ondes

    avec   Pr Dominique Belpomme, Pr Luc Montagnier, Dr Pierre Souvet, Dr Philippe Lebar, 

     Dr Gérard Dieuzaide, Maître Richard Forget, Dr Annie Sasco...

     

    Réalisation   Jean-Yves Bilien

     

    Une enquête de   Maxence Layet

     

    Montage    Etienne Brault

     

    Durée : 70 minutes

     

    © BigBangBoumFilms - 2012     DVD    22 euros

      

    Résumé

    Pollutions Electromagnétiques et Electro-hypersensibilité
    Micro-ondes 3G, Wi-fi, téléphones mobiles, réseau électrique… Nous sommes tous "électrosensibles", soumis aux ondes électromagnétiques traversant notre environnement. 
    Intangibles, invisibles, ces ondes électromagnétiques aujourd'hui sont partout et ont envahi notre quotidien. La France compte par exemple 64 millions de téléphones portables. Cette pollution insidieuse provoque une électrocution progressive des organismes humains. Une nouvelle maladie émerge : l'électrohypersensibilité.

      

    Nous sommes tous "électrosensibles". Des êtres sensibles aux ondes électromagnétiques traversant notre environnement. Micro-ondes 3G, Wi-fi, téléphones mobiles, réseau électrique…

    Intangibles, invisibles, ces ondes électromagnétiques aujourd'hui sont partout et ont envahi notre quotidien. La France compte par exemple 64 millions de téléphones portables. Cette pollution insidieuse provoque une électrocution progressive des organismes humains. Une nouvelle maladie émerge : l'électrohypersensibilité.

     

    Les victimes de ce syndrome sont évaluées de 3 à 6% de la population. Leur nombre est sans doute bien plus élevé, tant ses manifestations peuvent varier. Chaleur dans l'oreille, maux de tête, problème de sommeil, fatigue inexpliquée... Les plus atteintes sont contraintes à s'éloigner des lieux d'exposition, se retrouvant fortement handicapée professionnellement et personnellement.

     

    Ce film documentaire de 70 minutes va à la rencontre de chercheurs dédiant leur travail à l’étude de ce mal du monde moderne, ainsi que de personnes témoignant d’électrohypersensibilité. Des solutions concrètes sont aussi proposées afin de réduire ces effets néfastes sur nos organismes. Il s'agit, en somme, d’avertir le public sur la possibilité d’une prévention active.

    Maxence Layet est journaliste scientifique, spécialiste santé et environnement électromagnétique. Auteur de nombreux livres et articles sur ces sujets, il est membre fondateur du Criirem (Centre de Recherche et d'Information indépendant sur les Rayonnements Electromagnétiques) etco-auteur du documentaire Sous le Feu des Ondes (Arte/Mosaique Films) diffusé en 2009.


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  • Maudite pluie (film ) de Satish MANWAR

     

    Maudite pluie !

    De Satish Manwar
    Avec Girish Kulkarni, Sonali Kulkarni, Jyoti Subhash, Aman Attar, Veena Jamkar, Mukund Vasule et Madhukar Dhore
    Genre : Comédie dramatique - Nationalité : Indien
    Durée : 1h35min - Année de production : 2009
    Titre original : Gabhricha Paus
    Date de sortie : 1 juin 2011

    Kisna et Alka s’aiment et affrontent ensemble le sort difficile que leur réserve leur vie d’agriculteurs dans la région du Maharashtra, en Inde. En effet, les sécheresses à répétition poussent un grand nombre de paysans ruinés au suicide. Alka, craignant que son mari ne subisse le même sort, convainc son entourage d’établir une "garde rapprochée" pour veiller sur lui. Malgré la sécheresse redoutée, Kisna continue à cultiver sa terre, mais chacun de ses faits et gestes est désormais au centre est désormais au centre des plus grandes inquiétudes. Surtout lorsque la pluie tarde à arriver... 

      En partenariat avec:

              

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    Pour toute autre demande:
    Programmation - Promotion - Presse
    DAMNED DISTRIBUTION
    Yohann Cornu
    20 rue Saint Fargeau - 75020 Paris
    06 68 82 20 03
    yohann@damneddistribution.com

     
    Cannes Cinéphiles 2011 - Sélection officielle
    En compétition des Ecrans Juniors

    Festival du Film Asiatique de Deauville 2011
    Sélection Panorama (hors compétition)

    Festival International de Cinéma Jeunes Publics - Ciné Junior 2011
    Sélection officielle

    2èmes Rencontres Parisiennes Eau & Cinéma 2011
    Film d'ouverture

    Festival International du Film de La Rochelle 2010
    Sélection ‘Le nouveau cinéma indien’

    Festival International du Film de Rotterdam 2009
    Première mondiale, Hubert Bals Fund (Soutien à la distribution)

    Festival International du Film de Pune 2009
    Meilleur film Marathi

    Maharashtra State Awards 2009
    Prix spécial du jury

    V. SHANTARAM Awards 2009
    Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur son, meilleur montage, meilleur acteur enfant

    Festival International des Cinémas d’Asie - Vesoul 2010
    Grand Prix du Jury, Coup de cœur du jury Langues O’

    Festival International du Film d’Ahmedabad 2009
    Meilleur montage

    Festival International du Film Asiatique / Rome
    Sélection officielle

    Festival du Film Indien de Los Angeles
    Sélection officielle

    Festival International du Film de Varsovie
    Sélection officielle

    Festival International du Film de Vancouver
    Sélection officielle

    Festival International du Film de Durban (Afrique du Sud)
    Sélection officielle

    Festival International du Film de Transylvanie
    Sélection officielle

    FestAsia Film Festival de Bucarest 2009
    Sélection officielle

    Bollywood and Beyond / Stuttgart
    Sélection officielle

    Festival du Film Indépendant d’Asie du Sud / Tasveer Seattle
    Sélection officielle

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  • Bovines ou la vraie vie des vaches !

     Date de sortie : 22 février 2012      Réalisé par Emmanuel Gras

    Film Français                                      Avec Les vaches
    Durée : 1h02min                                Titre original : Bovines

      

    Gagnez des entrées pour ce film en jouant !

    Terra eco en partenariat avec Happiness Distribution vous propose de gagner vos places pour voir le film "Bovines". Pour cela répondez aux questions suivantes :

     -Quel est le prénom de la vache la plus connue du cinéma français et dans quel film a-t-elle joué ?    Envoyez vite vos réponses à l’adresse abo[@]terraeco.net en indiquant votre nom, prénom et adresse postale complète. Bonne chance !

    Synopsis :
    Dans les champs, on les voit, étendues dans l’herbe ou broutant paisiblement. Grosses bêtes placides que l’on croit connaître parce que ce sont des animaux d’élevage.

     Lions, gorilles, ours ont toute notre attention, mais a-t-on jamais vraiment regardé des vaches.
      S’est-on demandé ce qu’elles faisaient de leurs journées ?
      Que font-elles quand un orage passe ? Lorsque le soleil revient ?
      A quoi pensent-elles lorsqu’elles se tiennent immobiles, semblant contempler le vide ?
      Mais, au fait, pensent-elles ?
    Au rythme de l’animal, au milieu d’un troupeau, Bovines raconte la vie des vaches, la vraie.

    Le réalisateur raconte :
    On me demande souvent comment j’ai pu avoir l’idée de faire un film sur les vaches. De mon côté, avec un peu de mauvaise foi, je me demande plutôt pourquoi c’est si étonnant. On réalise des films sur tous les animaux sauvages possibles, mais ces bêtes avec lesquelles nous avons une relation particulièrement intime puisqu’on les mange, ne semblent pas dignes de notre intérêt. Comme si le bétail n’avait pas d’histoire, pas de vie avant de devenir des steaks ou des saucisses. Et c’est précisément cette absence de connaissance qui m’a attiré, l’envie de savoir à quoi pouvait bien ressembler une vie de vache, cet animal qui représente l’essence de l’animal d’élevage : un être plus puissant que l’homme mais qui se laisse docilement dominer par lui. J’ai eu alors envie de parler d’élevage, mais en me plaçant du côté des animaux. Ensuite, en essayant de faire un film là-dessus, le défi est rapidement devenu vertigineux : pour nous humains, le quotidien des vaches se résume à peu de chose, brouter,dormir, ruminer. Pour réussir à le raconter, il fallait se poser des questions de cinéma. Il était évident dès le départ du projet qu’il n’y aurait pas de voix-off, de discours posé sur l’animal. Je voulais que l’on s’en approche par les sensations, des choses très basiques : sentir la matière de l’herbe qu’elles mangent, frissonner sous la pluie, profiter du soleil avec elles, rentrer ainsi dans une autre temporalité, celle de l’animal, s’intéresser à des détails qui n’attirent pas habituellement notre attention. Il fallait changer de regard. Non pas penser comme une vache, mais essayer de ressentir comme une vache, se mettre dans la peau de la bête et rendre l’univers sensible dans lequel elles vivent. Et le cinéma permet cela : par le son et l’image, nous donner à voir ce que l’on ne regarde pas, rendre la réalité du monde plus intense parce qu’on y est plus attentif.
    Les vaches sont, pour moi, des êtres étranges. Elles mènent leur vie avec une nonchalance fascinante. J’ai le sentiment qu’il y a comme un bonheur caché là-dedans, une manière d’être tranquille avec le monde que je trouve attirante. J’ai voulu retrouver dans ce regard émerveillé par le monde, quelque chose de très enfantin, très direct. 

    Emmanuel Gras

    Le rédacteur :  Baptiste Brelet (Responsable partenariat)  terraéco.net


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  •  Serge Halimi  a publié Les Nouveaux chiens de garde en 1997, au sortir des grèves de décembre 1995. Le poids des « prescripteurs d’opinions » a-t-il évolué depuis ?

    Yannick Kergoat : Pas suffisamment pour qu’on renonce à se battre sur ces questions. Ce qui a changé depuis 1995, c’est la crise de la presse, qui se traduit notamment par des réductions d’effectifs dans de nombreux journaux. Ce qui n’enlève rien à la nécessité de la critique, au contraire. Régulièrement, il faut réarmer le fusil et tirer un nouveau coup de semonce. Entre la première publication des Nouveaux chiens de garde, l’édition complétée de 2005 et le film qui sort aujourd’hui, un vaste travail critique a été mené par des associations comme Acrimed ou des journaux comme Le Plan B. Cette filiation du combat politique sur la question des médias ne s’est jamais interrompue. D’autant que le phénomène médiatique est profondément lié à la politique en général et aux modèles de société dans lesquels on baigne. On ne changera les médias qu’en changeant la société, mais, pour changer la société, il faut aussi se libérer de l’emprise des médias.

    Gilles Balbastre : Parmi les journalistes que nous avons ciblés il y a quinze ans, certains ont disparu, remplacés aussitôt par leurs équivalents plus jeunes, mais la plupart sévissent toujours. Les Giesbert, Durand, Ockrent, Attali ou Joffrin sont toujours là. Surtout, l’espace qu’ils occupent s’est élargi avec l’apparition des nouvelles chaînes de la TNT. Les crises – celle de 2008 et celle qui enfle aujourd’hui – n’ont pas abrégé leur mandat à vie. Les éditorialistes et les experts qui prônaient la dérégulation et martelaient la nécessité de la « réforme » ont contribué à entraîner le système dans le mur. Or, non seulement ils n’ont pas été éliminés pour faute grave, mais ils sont encore plus présents. Ils ont eu davantage encore de temps d’antenne pour commenter les crises d’un système dont ils ont tant fait la promotion.

    La construction du film suit d’assez près le livre de Serge Halimi, mais avec son rythme propre. Comment êtes-vous passé du texte à l’image sans vous noyer dans la masse des archives ?

    Y. G. : Un film est très différent d’un livre. D’abord, on a fait le choix d’un film de combat, qui ne prétend pas chercher la nuance en toute chose. On ne ment pas au public, on ne lui dit pas qu’en 1 heure 40 le film va brosser tous les aspects de la question des médias. On a fait un film pour réveiller les consciences, pour fournir au spectateur une arme dont il pourra se saisir pour aller lui-même au combat, dans toutes les luttes qui l’occupent, car, à notre sens, la question des médias intéresse toutes les composantes des luttes sociales. La fabrication de ce film nous a pris beaucoup de temps, il a fallu deux ans et demi de travail entre l’écriture de la première version du scénario et le résultat final. Le montage à lui seul a nécessité neuf mois de travail.

    G. B. : Le film est aussi le résultat d’un travail collectif, celui d’une mouvance née du conflit social de 1995 et irriguée par les travaux de Pierre Bourdieu et de Serge Halimi. En quinze ans, ce groupe informel – que l’on retrouve dans PLPLLe Plan B, Acrimed, Le Monde DiplomatiqueFakir… – a réuni une banque de données extraordinairement vaste. Sans ce méticuleux travail d’archivage, notre film n’aurait pas été possible. Le montage des « débats » télévisés sur LCI entre Luc Ferry et Jacques Julliard, par exemple, nous a été fourni par deux professeurs de français et d’histoire-géo, qui ont scrupuleusement enregistré et démonté chaque séance de bavardages des deux « intellectuels ».

    Comment trier dans une masse d’archives aussi imposante ?

    G. B. : C’était l’une des difficultés majeures du film : soit on en conservait très peu, et l’on nous accusait de manipuler un fond restreint d’images, soit on en mettait beaucoup, au risque d’ennuyer le spectateur.

    Y. G. : C’est la question du « registre de la preuve ». Dans l’écrit, on peut multiplier à l’infini les exemples, les citations, les notes de bas de pages, les annexes. Dans un film, en revanche, la démonstration doit s’accommoder d’une certaine économie pour ne pas alourdir le récit. Il faut trouver une forme qui permette à la fois de convaincre et d’amuser. Pour reprendre l’exemple de Julliard-Ferry, on disposait au départ de douze « débats » différents. De cette masse indigeste ne reste finalement qu’une séquence de 80 secondes, qui fonctionne autant comme un gag que comme une pièce à conviction.

    « Les journalistes, les politiques, les industriels font partie de la même famille » , affirme le journaliste Michel Naudy dans le film. De votre côte, vous faites jouer à plein vos propres réseaux. Pour lutter contre un bloc, vous en constituez un autre…

    G. B. : La grande différence, c’est que nous sommes une famille intellectuelle alors qu’ils sont une famille de classes, d’intérêts de classes, de protection d’un groupe social au détriment d’une majorité d’autres. Et les moyens qu’ils possèdent sont sans commune mesure avec les nôtres : c’est le pot de terre contre un missile atomique...

    Y. G. : La critique des médias s’inscrit dans un courant de pensée qui n’est pas non plus homogène, on ne pense pas tous de la même manière, on ne fait pas tous les mêmes propositions ni les mêmes diagnostics. C’est quelque chose de vivant, d’animé. Les spectateurs sensibilisés à la question des médias forment le public naturel de notre film, il fallait donc éviter de leur répéter toutes les choses qu’ils savaient déjà ou ne savaient que trop. Mais, parallèlement, il fallait aussi reprendre et élargir un certain nombre de questions clé. Cet équilibre-là est toujours difficile à trouver.

    Votre film va sans doute provoquer quelques irritations parmi les confrères. Quels sont les reproches que vos contempteurs fourbissent le plus fréquemment ?

    Y. G. : La réaction qui revient le plus souvent, de la part des membres de la profession, c’est l’accusation de simplisme : « D’accord, mais c’est plus compliqué que ça. » C’est la réponse classique dès lors qu’un problème est saisi par d’autres mains que celles qui en revendiquent le monopole. Effectivement, nous affirmons des choses simples, parce que le constat est simple à poser. Pour prendre un exemple tiré du film : le rôle de Christine Ockrent. On va nous dire : « C’est plus compliqué que ça, ce n’est pas parce qu’elle a été nommée directrice générale de France 24 au moment où son mari était ministre des Affaires étrangères qu’elle va nécessairement relayer la propagande du pouvoir. Et puis vous ne tenez aucun compte de l’indépendance des journalistes qui travaillent pour elle… » Or, pour nous, la question est simple : est-ce que, dans une démocratie telle qu’on la souhaite, on admet que l’épouse d’un ministre en exercice soit nommée par le Président de la république à la tête de l’audiovisuel extérieur français ? Oui ou non ? Est-ce une bonne chose que les journalistes censés éclairer le jugement des citoyens fassent des ménages pour des entreprises privées ? Est-il normal qu’un petit cercle d’experts cooptés entre eux et qui partagent les mêmes points de vue accaparent l’espace médiatique ? Faut-il s’accommoder du pouvoir des annonceurs ? Ce sont là des questions simples, auxquelles on doit répondre par oui ou par non.

    On vous reprochera certainement d’avoir fait un film partisan…

    Y. G. : Bien sûr. On n’avance pas masqué… Mais nous pensons que la critique des médias concerne tout le monde, qu’elle devrait intéresser toutes les composantes de la vie politique pour peu qu’elle soit démocratique.

    Pas de nuances, mais des faits et donc des noms. L’attaque ad hominem est-elle un mal nécessaire ? Comment la justifiez-vous ?

    Y. G. : On ne peut pas comprendre le système médiatique sans identifier nommément les individus qui l’incarnent. Et, dans la mesure où il y a une certaine catégorie d’individus dont la position de pouvoir se confond avec leur personne, on les attaque pour ce qu’ils sont, et en leur nom propre. Dans le film, on ne tape pas sur les journalistes de base, les soutiers de l’information, même s’ils portent leur part de responsabilités. On s’intéresse à ceux qui occupent des positions de pouvoir et qui ne se gênent pas, eux, pour attaquer les catégories sociales exclues de l’espace médiatique.

    G. B. : L’éditorial du Plan B n°6 répond à votre question : « Comment lutter sans identifier l’adversaire ? Pourfendre “les marchés” sans nommer les architectes des marchés dématérialise la lutte sociale. C’est oublier que les mécanismes analysés par les économistes sont aussi actionnés par des individus au profit de groupes sociaux particuliers ; qu’ils sont appliqués par des courroies de transmission politiques, relayés par la presse qui ment. Une critique qui ne cible personne épargne tout le monde. Il faut nommer l’ennemi ! »

    On peut, tel Michel Field, passer en quarante ans du trotskisme à l’UMP. Visiblement, vous tolérez très mal ce genre de parcours. Pourquoi ?

    G. B. : On peut changer d’idées, mais, quand on est journaliste, on n’est pas non plus obligé de devenir le porteur d’eau de Lagardère, du club du Siècle ou des patrons du CAC 40. Quand Michel Field fait des ménages pour Géant Casino, il n’exprime pas une opinion, mais un conflit d’intérêt. Pour nous, cela relève de la faute professionnelle. Est-ce la place d’un journaliste, en pleine campagne référendaire sur le Traité constitutionnel européen, d’animer un meeting de l’UMP en faveur du « oui », et de surcroît d’y faire applaudir son employeur, Arnaud Lagardère, patron d’Europe 1 ? Le travail d’un journaliste, c’est d’informer le public, non de dîner avec les maîtres du monde. Ou alors, on fait de la communication, pas du journalisme.

    Lors de la sortie du livre de Serge Halimi, le quotidien britannique The Guardian s’étonnait du degré de connivence entre journalistes et responsables politiques français. S’agit-il d’un mal typiquement hexagonal ?

    Y. G. : On est compétent pour analyser le contexte français, pas pour établir des comparaisons avec le reste du monde. Cela étant, l’affaire Murdoch est venue rappeler récemment que les pays anglo-saxons, malgré une presse a priori plus solide que la nôtre, ne sont pas à l’abri des connivences et des conflits d’intérêts. Les « nouveaux chiens de garde » n’ont pas de frontières.

    G. B. : Aux États-Unis, les journalistes entretiennent certes des rapports moins connivents avec la sphère politique, mais ça ne les empêche pas d’avoir une grande proximité avec des idées politiques orientées. Dans son livre Les Nouveaux chiens de garde, Serge Halimi rappelle que la majorité des journalistes américains vivaient jusque dans les années 1960 dans les mêmes quartiers que la classe ouvrière. Aujourd’hui, alors que des milliers d’entre eux gagnent plus de 100 000 dollars par an, leur vie quotidienne, écrit-il, « les rend beaucoup plus sensibles aux problèmes des privilégiés qu’au sort des travailleurs payés au salaire minimum ». La même analyse vaut aussi pour la France.

    Internet peut-il changer la donne ?

    Y. G. : On n’a pas suffisamment de recul pour pouvoir en juger, mais la neutralité du net est loin d’être assurée. Qui peut prédire que le réseau ne passera pas sous la coupe des groupes dominants ? On entend souvent dire : les médias sont corrompus, laissons tomber et replions-nous sur l’Internet. Ce serait notre unique planche de salut. Je pense que c’est une erreur. Quel est le site d’infos le plus consulté sur le web ? Celui de TF1. Mediapart n’arrive qu’en 26 ou 27e position… La hiérarchie des médias traditionnels se retrouve sur Internet. Par ailleurs, la télévision reste encore pour une large majorité de Français la principale source d’informations. Il n’est donc pas question de renoncer à l’exigence d’une télévision pluraliste et indépendante. Oui, il faut créer des médias alternatifs, c’est évident, mais pas au prix d’une désertion du terrain des médias dominants.

    G. B. : La presse écrite aussi continue de jouer un rôle important. Le Parisien, par exemple, est excessivement lu par les journalistes qui fabriquent l’info radio-télé. Internet a certes élargi l’offre, mais sans profiter réellement aux classes sociales défavorisées, pour lesquelles la télévision et la presse quotidienne régionale (PQR) restent les principaux moyens d’information.

    N’y a-t-il pas un paradoxe à constituer un dossier de presse pour un film tel que le vôtre ? Les journalistes auxquels il s’adresse sont, pour certains, salariés des organes que vous attaquez…

    Y. G. : Il n’y a aucune raison de ne pas fournir des éléments de réflexion aux journalistes qui font correctement leur boulot. Heureusement, il y en a encore. Les nouveaux chiens de garde n’est pas un film contre la profession de journaliste, mais contre une certaine forme d’organisation sociale et économique des médias et un certain type de journalisme.

    G. B. : Ce dossier de presse n’est d’ailleurs pas destiné qu’aux seuls journalistes. Il a aussi pour fonction de donner quelques munitions supplémentaires à tous ceux qui refusent de se laisser garder par les chiens de garde.

    Propos recueillis par Bertrand Loutte sur le site du film.


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  • "Les journalistes sont grisés et aveuglés par le pouvoir"  Par  (LEXPRESS.fr), publié le 12/01/2012 "Les journalistes sont grisés et aveuglés par le pouvoir"

    L'affiche du documentaire Les Nouveaux chiens de garde

     

      Dans un documentaire pamphlétaire, Les nouveaux chiens de garde, Yannick Kergoat et Gilles Balbastre démontent la mécanique suspecte des médias. Entretien. Faire ce documentaire a-t-il été compliqué?

    Yannick KergoatIl a fallu deux ans et demi, entre le début de l'écriture et celui du tournage. Le film a été entièrement produit et financé par un seul homme: Jacques Kirsner. Il est d'ailleurs à l'origine du projet. Il n'a eu aucun soutien des chaînes de télévision, ce qui n'est pas surprenant, ni des instances du cinéma. Ces derniers ont trouvé notre film "pas assez cinématographique". L'ironie est que nous avons eu cette réponse le jour même où le film remportait le Grand Prix et le Prix du public au Festival de Valenciennes. 

    Que pensez-vous de la façon dont la télé se regarde via un nombre croissant d'émissions dites de décryptage?

    Il est vrai que depuis 6 ans, se sont développés des émissions sur la télévision. Mais, comme le prophétisait le réalisateur Pierre Carles, ce type de critique est rapidement devenu un produit médiatique comme les autres, totalement désarmé de ses composantes politiques. Ces émissions ne viendront jamais remettre en cause la propriété privée des médias ou le poids des annonceurs dans la dégradation de l'information! Cela reste donc très superficiel. C'est pour cette raison que nous n'avons pas voulu apparaître dans Le Grand Journal de Canal Plus, malgré leur invitation. Nous voulions vraiment nous distinguer. Cela ne m'empêche pas de trouver le travail de Yann Barthès plutôt drôle et souvent pertinent, mais nous ne parlons pas de la même chose. La vraie critique des médias se trouvent dans les livres de Pierre Bourdieu, Serge Halimi, les films de Pierre Carles, les articles du Monde Diplomatique, de PLPL, du Plan B ou enfin dans des actions d'une association comme l'Acrimed, dont je suis membre. La critique des journalistes ne doit pas être réservée aux journalistes eux-mêmes. Elle se doit d'être politique.  

    Rien n'empêche ces deux niveaux de critiques de coexister. Qu'est-ce qui vous dérange le plus dans le fonctionnement des médias?

    Nous déplorons qu'au sein même de l'espace médiatique qui est le légitimateur absolu, un certain nombre de débats très importants se réduisent à très peu de choses, à des oppositions de surface. Prenons par exemple l'expertise économique. Seule une poignée d'"experts" est systématiquement invitée sur les plateaux de télé, dans les tribunes des journaux pour donner leur vision de l'économie. Ils sont présentés sous le titre d'expert, défini par leur seul titre universitaire, jamais pour le rôle qu'ils jouent dans l'administration, le fonctionnement de grandes sociétés, les multinationales, les fonds d'investissement... Cette alliance de fait entre un certain type de journalistes et un certain type d'experts est perverse. Ceux qui hier ont défendu les systèmes responsables de la crise continuent, aujourd'hui, de la commenter. On marche sur la tête!  

    N'avez-vous pas eu la tentation d'interroger les personnes que vous dénoncez?

    Bien sûr que non! Il n'en a jamais été question. Ces hommes et ces femmes ont suffisamment de tribunes pour s'exprimer s'ils le souhaitent. Nous n'allions pas leur tendre en plus un micro supplémentaire. Il y cette phrase de Jean-Luc Godard: "l'objectivité ce n'est pas 5 minutes pour Hitler, 5 minutes pour les Juifs". Nous ne sommes pas dans ce genre d'équilibre là. Pierre Bourdieu n'a jamais dit qu'il ne fallait pas que les intellectuels aillent dans les médias, mais que ceux-ci ne viennent pas y chercher une quelconque légitimité. 

    La situation de la France est-elle selon vous particulièrement catastrophique?

    Chaque pays a sa singularité. En Italie, la télévision est toujours sous la coupe de Silvio Berlusconi. On a souvent valorisé les médias anglo-saxons pour leur indépendance, or la récente affaire Murdoch a prouvé qu'il n'en était rien. Une chose est certaine, en France la connivence entre les élites du journalisme, du pouvoir politique et économique est très forte. Prenez les fameux repas du Siècle, qui réunissent ces élites autour d'une même table, un tel rapprochement serait par exemple, inconcevable dans les pays nordiques, où il est interdit de réunir ensemble un haut fonctionnaire et un homme politique.  

    Il ne me paraît pas aberrant que des experts échangent entre eux...

    Oui mais que viennent y faire des journalistes? L'une des règles d'or de ces dîners est que rien ne doit filtrer. Le journaliste ne vient donc pas relayer une information mais se "socialiser" auprès de certaines classes et certaines élites. Je pense que les journalistes sont très sincères dans leurs démarches, ils sont juste grisés et aveuglés par le pouvoir.  

    Certains vous reprocheront peut-être le caractère "simpliste" de votre analyse. Que leur répondez-vous?

    Les questions que nous posons sont effectivement simples. Il suffit de répondre par oui ou par non. Est-ce normal qu'un journaliste fasse des ménages pour des groupes industriels ou que la femme d'un ministre des affaires étrangères alors en exercice soit nommée par le chef de l'état directrice générale de l'Audiovisuel Extérieur de la France? Nous revendiquons le côté satirique de notre film. C'est un pamphlet, un combat pour réveiller les consciences. Nous grossissons volontairement le trait par moment, mais derrière il y a toujours des arguments précis.  

    Comment envisagez-vous l'avenir des médias?

    Il faut casser la dérégulation des médias, la logique de concentration, de marchandisation de l'information et la commercialisation des entreprises de presse. Les médias ne vont bien-sûr pas s'auto-réguler eux-mêmes, il faut des décisions politiques. Le seul objet de ce film finalement est de faire redevenir la question des médias une question politique. Il y a vingt ans quand Robert Hersant rachetait un média, les gens étaient dans la rue. C'était un vrai enjeu de société. Aujourd'hui, cela paraît normal.


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  •  Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP)
    www.unep.org

    - Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco)
    www.unesco.org/science/

    - Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
    www.undp.org/ener-gyandenvironment/

    - Commission économique des Nations unies pour l’Europe (UNECE)
    www.unece.org/env/

    - Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
    www.fao.org

    - Organisation mondiale de la santé (OMS)
    www.who.int

    - Banque mondiale.
    www.worldbank.org/environment

    - Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)
    www.iaea.org

    - Autorité internationale des fonds marins (ISA)
    www.isa.org.jm

    - Organisation maritime internationale (OMI)
    www.imo.org

    - Commission océanographique intergouvernementale (COI)
    www.ioc.unesco.org

    - Fonds international de développement agricole (FIDA)
    www.ifad.org

    - Programme alimentaire mondial (PAM)
    www.wfp.org

    - Organisation météorologique mondiale (OMM)
    www.wmo.ch

    - Agence internationale de l’énergie (AIE)
    www.iea.org

    - Agence pour l’énergie nucléaire (AEN)
    www.nea.fr

    - Convention sur la diversité biologique (CDB)
    www.biodiv.org

    - Convention-cadre sur les changements climatiques (CCNUCC)
    www.unfccc.int

    - Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC)
    www.ipcc.ch

    - Convention des Nations unies pour lutter contre la désertification (UNCCD)
    www.unccd.int

    - Convention de Ramsar sur les zones humides (CR)
    www.ramsar.org

    - Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES)
    www.cites.org

    - Charte internationale « Espace et catastrophes majeures »
    www.disasterscharter.org

    - Agence des Nations unies pour l’imagerie satellite (UNOSAT)
    www.unosat.org

    - Système mondial d’observation de l’océan (GOOS)
    www.ioc.unesco.org/goos/

    - Centre mondial de surveillance de la conservation de la nature (WCMC)
    www.unep-wcmc.org

    - Division de pré-alerte et d’évaluation environnementale - Centre d’information sur les ressources environnementales (UNEP/DEWA-GRID-Europe)
    www.grid.unep.ch

    - Centre d’information sur les ressources environnementales (GRID-Arendal)
    www.grida.no

    - Initiative environnement et sécurité (ENVSEC)
    www.envsec.org

    - Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes (SPIC)
    www.unisdr.org


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  • La stratégie du choc (film)

        Une enquête sur le "désastre du capitalisme", fondée sur la proposition de Naomi Klein affirmant que le capitalisme néo-libéral alimente les catastrophes naturelles, la guerre et la terreur pour établir sa domination.

         Un film de  Michael Winterbottom et Mat Whitecross

      D'après le livre de Naomi Klein (La stratégie du choc. Montée d'un capitalisme du désastre) publié aux éditions Leméac / Actes Sud en 2007.

       Sortie le 03 mars 2010

    •     GENRE : Documentaire
    •    SORTIE DVD :     7 Septembre 2010                  PUBLIC : Tout

        Royaume-Uni - VOSTF - Couleurs - 1 h 25 - visa 125 447 - 1.85 - Dolby SRD

       Distribué par:           Haut et Court       38, rue des martyrs
         75009 Paris              Tél : 33 1- 55 31 27 27
                                 Fax : 33 1- 55 31 27 28

    Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.
    Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.
    Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".
    En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister. 

    Un petit peu d'Histoire

    Michael Winterbottom  revient sur la structure qu’il a souhaité donner au documentaire : "Avec Mat  nous souhaitions respecter l’architecture du livre : en commençant par les recherches de Cameron et les théories de Friedman des années 50, puis en suivant les mises en oeuvre concrètes de cette pensée à travers l’Histoire. Les étapes du film étaient clairement définies dès le départ : le Chili de Pinochet, les politiques de Thatcher et Reagan, l’effondrement du bloc soviétique, le 11 septembre et l’essor de l’industrie sécuritaire, Guantanamo et la guerre en Irak. Nous avions également l’ambition de parler de la crise boursière asiatique et du chapitre de Naomi sur Israël mais nous avons dû faire des choix. Par ailleurs, il nous semblait essentiel de parler de Katrina et du Tsunami. Enfin, l’élection d’Obama comme la crise financière sont survenues pendant le montage du film. Nous les avons donc intégrées à notre travail. La crise financière est de toute évidence le résultat de la dérégulation des marchés. Même les plus fervents défenseurs du libre échange ont commencé à se poser des questions. D’une certaine façon, l’élection d’Obama était une réponse à cela."

      Ce n’est pas la première fois que Naomi Klein  approche le cinéma puisqu’en 2005, elle avait co-réalisé The Take sur l’occupation d’une usine de la banlieue de Buenos Aires par trente ouvriers au chômage.


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     Publié le par Kalisse

     Le film dure 1h32 et peut choquer les enfants.

      Pendant deux ans, Nikolaus Geyrhalter a placé sa caméra au coeur des plus grands groupes européens agricoles pour réaliser un documentaire pour le cinéma qui interroge et implique intimement chaque spectateur. Notre pain quotidien ouvre une fenêtre sur l’industrie alimentaire de nos civilisations occidentales modernes.

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        Réponse à notre surconsommation, la productivité nous a éloigné d’une réalité humaine pour entrer dans une démesure ultra-intensive qui a rejoint les descriptions des romans d’anticipation.
        Cadrages minutieusement composés, images cristallines, montage fluide construisent un film sans commentaire, sans propagande, dont les images parlent et demeurent.

    Prix spécial du Jury – Festival international du film documentaire Toronto 2006

        « Terrifiant panorama d’une industrie devenue folle, Notre pain quotidien nous convie à l’ultime bombance, un vrai repas de funérailles. » Télérama – Mathilde Blottière

    Notre pain quotidien va faire date dans l’histoire du documentaire au cinema : on n’avait jamais vu une telle recherche esthétique pour un des genres les plus sous-évalués. Car loin de toute dénonciation de « malbouffe » primaire, le réalisateur autrichien Nikolaus Geyrhalter pose sa camera dans un monde dont nous saurons peu de choses tout au long du film.
    Ce documentaire est un vrai film d’ambiance, sans parole, où les actes des êtres humains, eux-mêmes traités comme des animaux par une camera curieuse de tout mais jamais ostentatoire, ont une portée profondément symbolique, celui de la faiblesse de notre condition. Des thèmes comme celui du voyeurisme ou de la barbarie sont très présents et soulignés par une mise en scène époustouflante, digne des meilleurs films de science-fiction, avec notamment un travail sur la photographie faisant ressortir la profondeur insoupconnée d’un monde qui est pourtant le nôtre.
    Jamais un documentariste n’était allé aussi loin et celà est salutaire, car ce film regorge de références cinématographiques, de 1984 à la Ferme des animaux, en passant par 2001 ou La mort aux trousses. Au lieu de passer le week-end dans votre maison de campagne, courez voir Notre Pain Quotidien !

        Notre pain quotidien est un film documentaire récompensé en 2005, qui fut réalisé et co-produit en 2005 par Nikolaus Geyrhalter. Le script fut écrit par Wolfgang Widerhofer et Nikolaus Geyrhalter. Sa date de sortie en France au cinéma en mars 2007 et en vidéo en janvier 2008. 

       Le documentaire nous fournit des images sur le fonctionnement des plus grandes industries agroalimentaires européennes. La manière de travailler et son évolution est expliqué par des salariés de ses grosses industries. Les conditions de travail de ces salariés et les traitements que subissent les animaux font prendre conscience au spectateur de l’envers du décor de ces industries. Des images assez rares et frappantes qui ne sont accompagnées ni de musique ni de commentaires dans le but de ne pas faire de propagande et de laisser le spectateur se faire sa propre opinion. Le spectateur est ainsi plus fortement concerné. L’accent est, par exemple, mis sur les quantités de nourriture détruite chaque jour afin de préserver les économies réalisées dans nos sociétés modernes. L’utilisation intensive des sols, des pêches est ainsi mis en parallèle avec notre sur-production et sur ces conséquences. Les décors sont des champs, des usines, des abattoirs… Les plans fixes permettent d’ancrer durablement cette réalité dans l’esprit du spectateur.

        Le film décrit les moyens technologiques employés par les sociétés de production agroalimentaires afin de maximiser l’efficacité et le profit de leur société ainsi que la sécurité du consommateur. Le documentaire témoigne principalement des réalités du monde du travail dans les secteurs de la production de nourriture sans commentaire du narrateur afin de laisser le spectateur se faire sa propre opinion sur le sujet. Les noms des sociétés dans lesquelles le tournage du documentaire fut effectué n’apparaissent pas à l’écran. Le but du réalisateur fut de filmer au plus proche de la réalité le travail en interne que l’ont peut observer dans de nombreuses sociétés de production alimentaire.

        Un des principaux thèmes abordés est la production de nourriture, tel que : la viande de porcs, la viande de vache, le lait de vache, les poulets, les œufs, les poissons, les cultures hydroponiques, les récoltes de céréales, de fruits et de légumes… Un autre thème du film est la place des machines dans la production alimentaire, l’automatisation et ses conséquences.


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  •   

    Plastic planet (film )

     
    Ce film sort le 6 avril 2011 au cinéma.
    Distributeur :   Zootrope Films
    Genre :     Documentaire
    Pays :     Autriche, Allemagne
    Durée :    1h36
    Titre original :  Plastic Planet

        Commode et bon marché, le plastique semble être devenu incontournable dans notre vie quotidienne. Tous les secteurs de l'industrie mondiale dépendent aujourd'hui, d'une manière ou d'une autre, du plastique. Il est présent partout (emballages, matériaux de construction, électronique, vêtements...). Pourtant, le plastique est devenu un danger global, tant pour l'homme que pour la planète, symbole de sur-consommation et de pollution à grande échelle. 

    Avant-propos :

    Werner Boote nous offre une réflexion personnelle, sarcastique et critique sur un matériau à la fois controversé et fascinant qui a désormais toute sa place dans notre vie quotidienne : le plastique. Sous la forme d’un voyage autour du monde, Werner Boote nous fait découvrir son véritable impact sur notre civilisation, prouve, à travers de nombreux témoignages d’éminents spécialistes, que les produits synthétiques rejettent des produits chimiques qui passent à travers la chaîne alimentaire jusque dans le corps humain et pose une question qui nous concerne tous : « Pourquoi ne changeons-nous pas nos habitudes de consommation ? ». « Le plastique symbolise notre civilisation et nous en sommes totalement dépendants. Se débrouiller sans serait presque impossible, car la perte que cela représenterait serait insupportable. » Thomas Bogner, producteur de Plastic Planet...

    Entretien avec Werner Boote :

    Comment est née l’idée du film ? En 1999, j’ai lu dans un journal hollandais que des poissons mouraient dans une rivière anglaise à cause d’une substance présente dans les matières plastiques. Peu de temps après, je suis tombé sur un article de « Time Magazine » qui déclarait que les mers du Groenland étaient polluées par des matières synthétiques. J’ai lu de plus en plus d’articles de presse relatant les dangers du plastique. Un petit article paru dans un quotidien autrichien avait révélé l’existence de véritables bancs de matières plastiques flottant dans l’Océan Pacifique, et ce fut un choc lorsque j’ai réalisé que personne ne le savait auparavant ! C’est à ce moment-là que je me suis dit : « Je vais faire un film sur ce sujet ! » Comment avez-vous sélectionné les lieux de tournage et les personnes interviewées ? J’ai choisi personnellement les lieux et les gens que je voulais filmer... 
    • 260 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde. • 675 tonnes d’ordures sont jetées chaque heure dans les mers, dont la moitié est constituée de matières plastiques. • On ne recycle qu’1% des 14 millions de tonnes annuelles de matières polystyrènes. • Rien qu’en Europe, plus d’1 million de personnes travaillent pour l’industrie plastique. • En France, nous utilisons près de 300 sacs plastiques par an et par habitant… Et 45% de nos déchets plastiques ne sont pas recyclés. • 500 ans, c’est la durée pendant laquelle les matières synthétiques demeurent en l’état dans le sol et dans les eaux.

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  •   Into Eternity (film )

    Date(s) de Sortie(s) : FRANCE  

    18 mai 2011

       

     

    Réalisé par : Michael Madsen (I)
       
    Distributeur :

    Chrysalis Films

    Genre :

    Documentaire

    Pays :

    Italie, Finlande, Suède, Danemark

    Durée :

    1h15

    Titre original :

    Into Eternity

     Into Eternity : découvrez comment nos déchets nucléaires vont être stockés pendant 100 000 ans ! 

     Que faire des déchets radioactifs ? En Finlande, pour la première fois, un lieu de stockage permanent est en cours d’installation. Des milliers de kilomètres de tunnels sont creusés avant d’y déposer les déchets nucléaires, qui doivent être isolés de toute forme de vie pendant 100 000 ans. Mais comment s’assurer que ce lieu ne contaminera jamais personne ? Comment prévenir les générations futures des dangers que représente cette cargaison mortelle ? S’adressant aux générations futures, Michael Madsen livre un documentaire en forme de film de science-fiction fascinant et vertigineux à voir absolument au cinéma le 18 mai prochain.      

       Into eternity : quel avenir pour les déchets nucléaires ?

    Maxisciences a pu découvrir en avant-première le documentaire Into Eternity du réalisateur Michael Madsen, qui sort en salles ce mercredi 18 mai. Le film révèle l'existence d'Onkalo, un projet destiné à construire en Finlande un vaste sanctuaire capable de contenir pendant 100.000 ans des tonnes de déchets nucléaires. 

    Aujourd'hui, il existerait dans le monde entre 250.000 et 300.000 tonnes de déchets radioactifs. Une quantité totale qui augmenterait de jour en jour au rythme de la production d'énergie nucléaire. Mais si ce chiffre apparait déjà colossal, il se révèle d'autant plus inquiétant lorsque l'on prend en compte la dangerosité de ces déchets et leur longévité. Selon les estimations, ceux-ci resteraient radiotoxiques pendant au moins 100.000 ans. "Comment affronter une temporalité aussi vertigineuse ? Et comment se protéger de ces matières dangereuses pendant des milliers d'années ?" Voilà des questions que les spécialistes du nucléaire se posent depuis bien longtemps. Aujourd'hui, certains semblent avoir trouvé une solution : le projet Onkalo.

    C'est en découvrant l'existence d'Onkalo que Michael Madsen a décidé de réaliser le film Into Eternity. Un documentaire sous forme de film de science-fiction qui nous plonge dans le vif de ce projet, "qui dépasse d'un point de vue technique comme d'un point de vue philosophique, toutes les initiatives humaines existantes jusqu'à présent" selon le réalisateur. En effet en Finlande et pour la toute première fois, un lieu de stockage permanent de déchets nucléaires est en cours d'installation. Il s'agit d'un immense dédale de tunnels souterrains creusés dans la roche à 500 mètres de profondeur depuis les années 1970. Aujourd'hui, la construction est toujours en cours et ne devrait pas s'achever avant 2100. Soit encore plus d'un siècle de travaux destinés à étendre les tunnels et à les renforcer. Car voilà, Onkalo est censé abriter les déchets pendant au moins 100.000 ans. Une durée qui amène de nombreuses questions.

    Une fois Onkalo terminé et tous les déchets répartis dans les tunnels, la "chambre funéraire" sera scellée par un mur. A jamais ? Pas sûr... "Comment s'assurer que ce lieu ne contaminera jamais personne ? Et comment prévenir les générations futures des dangers que représente cette cargaison mortelle ?" Alors que la construction avance de plus en plus, les spécialistes s'interrogent sur le meilleur moyen de tenir l'Homme d'un naturel curieux à l'écart d'Onkalo. Laisser des messages ou faire en sorte que le site tombe dans l'oubli ? Les avis sont partagés, au vu d'une période aussi lointaine. Après tout, nous avons mis près de 14 siècles pour déchiffrer les hiéroglyphes. Au bout de 100.000 ans, il n'est ainsi pas certain que nous parvenions à laisser un avertissement clair aux générations futures... Sans oublier, qu'il faudrait de plus plusieurs Onkalo pour stocker la quantité totale de déchets nucléaires.

    Un héritage encombrant

    Ponctué d'interventions des spécialistes en sûreté nucléaire finlandais et suédois, le documentaire de Michael Madsen pose les bonnes questions et révèle les incertitudes cachées derrière ce projet ambitieux. Alors que la catastrophe nucléaire survenue au Japon a relancé le débat sur l'utilisation du nucléaire, le film expose ainsi un autre aspect controversé de cette énergie aujourd'hui massivement utilisée. En France, Into Eternity a reçu le Grand prix du Festival international du film d'environnement et sortira en salles dès le 18 mai.

    Voir la bande-annonce officielle sur Maxisciences.  


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  •        Un business florissant

     

     

     

          Titre original:  A blooming business

          Lieu:   Kenya                         Catégorie:  Documentaires de création

         Thématique: Responsabilité sociale des entreprises

         Production: Pays-Bas             Date: 2009           Durée:  52 mn

         Réalisateur: Ton van Zantwoort

         Production: Newton film          www.newtonfilm.nl

                    Détails

        L’exportation de fleurs est pour le Kenya une source de revenus majeure. Mais l’industrie de la fleur a son prix social et écologique. Chaque rose cultivée absorbe 1,5 litre d’eau par jour. Kennedy en souffre en voyant le produit de sa pêche décroître quotidiennement. Oscar est une autre victime. Renvoyé par la société qui l’employait, il survit en transportant à dos de mule l’eau du lac qu’il vend ensuite aux gens de la région. Il sait l’eau polluée par les pesticides et produits chimiques qu’utilisent les compagnies environnantes mais n’a pas d’autre choix. Jane travaille nuit et jour dans l’une des nombreuses fermes dédiées à la culture des fleurs. Elle le fait pour nourrir ses enfants. Son supérieur l’oblige à coucher avec lui. «Un business florissant» nous fait pénétrer dans le monde de Jane, Kennedy et Oscar.

      Au nom de la rose, dans les fermes horticoles du lac Naivasha au Kenya, une société hollandaise exploite impunément hommes et femmes, épuise les ressources en eau du lac, et, de ce fait, détériore l’écosystème. Sans aucun droit de regard. Les témoignages sont accablants. C'est à ce prix que nous offrons des fleurs en Europe.

                           Réalisateur / Ton van Zantvoort 

        Ton van Zantvoort est un cinéaste indépendant. «Un business florissant» est son troisième film documentaire : «Je ne suis pas un journaliste, je suis un cinéaste. Mes films parlent de gens véritables, de leurs convictions, des combats qu’ils mènent et des rêves qu’ils ont. A mes yeux, faire un film revient à écrire un poème avec des images et du son. Ce film est pour moi une histoire poétique sur la complexité de notre existence humaine et ce monde globalisé dans lequel nous vivons.

     


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  • Grand Prix du Festival International du film des Droits de l'Homme  de Paris pour

       "Grain de sable": Grain de sable a été primé à l’unanimité par ce jury de professionnels pour "la qualité du sujet et de sa réalisation. Il montre clairement la pugnacité des acteurs à apporter chacun son grain de sable dans l’histoire d’un pays, le Guatemala". Ce documentaire présenté en avant-première européenne montre comment un film documentaire peut jouer un rôle actif dans le présent d’un pays.

      

    Titre original : Granito
    Lieu : Guatemala
    Catégorie : Documentaires de Création
    Thématique : Justice Pénale Internationale
    Production : États-Unis
    Date : 2011
    Durée : 100 min
    Réalisateur(s) : Pamela Yates
    Production : Skylight Pictures

              Résumé

        «Grain de sable» nous montre comment un film documentaire peut jouer un rôle actif dans le présent d’un pays à l’histoire turbulente. Chacun des personnages dont les destins s’entrechoquent dans «Grain de sable» ont un lien avec le Guatemala de 1982, période à laquelle le pays en guerre a connu la campagne génocidaire de «terre brûlée» des militaires guatémaltèques. Devenus partie intégrante du processus visant à poursuivre pénalement les responsables des crimes commis, ils ont chacun amené leur petit grain de sable, leur «granito», à l’établissement de la vérité.
      

             Réalisatrice / Pamela Yates

       Pamela Yates a obtenu en 2008 une bourse de la Fondation Guggenheim. Elle est l’auteur du film «When the Mountains Tremble» récompensé au Sundance Film Festival et la productrice de «Loss of Innocence» qui a reçu l’Emmy Award de l’Académie des arts et des sciences de la télévision américaine. Elle a en outre été la productrice exécutive de «Witness to War», récipiendaire d’un Oscar.
        Au nombre de ses principaux travaux figurent «Le moment de vérité» sur la Cour Pénale Internationale et «State of fear» qui raconte l’histoire de la «lutte anti-terroriste» menée au Pérou depuis 20 ans à partir des découvertes de la commission de vérité et de réconciliation du Pérou.
       Pamela a en outre produit et dirigé avec Peter Kinoy une trilogie consacrée aux mouvements de pauvres en Amérique. Enfin, elle a réalisé en 1989 «No More Disguises» avec le musicien Ciu Jian, considéré comme le premier clip musical produit en Chine et filmé place Tian’anmen à l’aube du mouvement démocratique.

      Pamela est l’une des fondatrices de Skylight Pictures. Skylight Pictures entend utiliser le biais du cinéma et de la technologie numérique pour accroître la compréhension de ces thématiques par le grand public et les responsables politiques. 


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