• Faut-il arrêter de manger de la viande?

    2014    128 p.    9,90 € (broché)

          Depuis une dizaine d'années, les Français consomment de moins en moins de viande. Les raisons de ce changement d'habitudes sont multiples : souffrance animale, scandales sanitaires à répétition, problèmes écologiques, etc. Peut-on réellement bannir définitivement la viande de nos menus ?

      Les végétariens affirment qu'un régime sans viande est non seulement plus respectueux de la nature, mais aussi meilleur pour la santé. Les défenseurs de la viande, pour leur part, mettent en avant les qualités d un aliment savoureux et sûr, ancré dans notre culture. Afin de permettre à chacun de se forger sa propre opinion, ce livre dresse un panorama d'une question qui dépasse largement le cadre de nos assiettes. À chaque instant, nous pouvons accéder à une multitude d'informations, sur tous les sujets et à partir de n'importe quel endroit. Pourtant, la plupart d'entre nous méconnaît largement les tenants et les aboutissants des grands débats de société qui concernent notre vie au quotidien.

       La collection Le choc des idées propose un panorama inédit sur une question donnée, en apportant les informations essentielles, mais surtout en confrontant les grandes positions antagonistes. L'introduction, rédigée par un spécialiste impartial du sujet, apporte au lecteur le bagage minimum pour lui permettre d'aborder ensuite facilement l'argumentation développée par les parties opposées.

      Lutter contre les discours superficiels parfois véhiculés par les médias, en simplifiant l'accès aux deux faces d un même sujet et cela aussi bien pour les professionnels que pour le grand public , tel est l'objectif de cette collection.

     
        René Laporte est ingénieur agronome diplômé de l'Inra. Spécialiste en techniques animales, il a assumé un rôle d'expert auprès de divers organismes publics comme le ministère de l'Agriculture ou le Parlement européen. Il a notamment publié
       -La viande voit rouge en 2012 chez Fayard.
        Élodie Vieille-Blanchard est présidente de l'Association végétarienne de France, qui a pour objectif d'améliorer la santé humaine, la condition animale et l'état de l'environnement par la promotion d'une alimentation végétarienne. L'association met en place de nombreuses actions relayées par ses antennes locales.
        Éric Birlouez est ingénieur agronome et sociologue. Il enseigne l'histoire de l'alimentation et la sociologie des comportements alimentaires en France et dans plusieurs pays étrangers. Il est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur l'alimentation et les aliments.
       Géographe et historien, spécialiste de l'histoire médiévale et de l'histoire des sciences, Jérôme Dallaserra s'est toujours intéressé de près aux grandes questions de société de notre époque. Après s'être penché, tant du point de vue théorique qu'expérimental, sur les pratiques éditoriales de la communauté scientifique, il crée, en 2012, la collection «Le choc des idées», qui propose des ouvrages de débat originaux dans lesquels s'affrontent des positions antagonistes sur un même sujet. Il offre ainsi au public des outils d'un genre nouveau, utiles et pertinents pour mieux comprendre, sans parti pris, le monde dans lequel nous vivons.

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  •    2012     432 p.    24,40 €

     L'agriculture biologique comme mode de production agricole reste peu ou mal connue des citoyens et fait toujours l'objet de nombreuses approximations, tantôt positives, tantôt négatives.
    Chacun interprète le sujet à travers ses présupposés, son enthousiasme ou ses réticences. C'est ainsi que se succèdent les affirmations encourageantes sur les bénéfices environnementaux ou sanitaires de la bio et les inquiétudes sur ses rendements plus faibles ou ses difficultés techniques.  

      Passéistes pour les uns, pionniers pour les autres, les agriculteurs biologiques sont sujets du débat, mais rarement convoqués à la barre. L'ouvrage de Jacques Caplat comble ainsi une lacune. A partir d'une connaissance intime de la réalité de l'agriculture biologique en tant que fils d'agriculteur, ancien conseiller agricole de terrain puis chargé de son développement à l'échelle nationale et européenne, Jacques Caplat explique les fondements et les pratiques concrètes de l'agriculture biologique telle qu'elle a été définie et telle qu'elle est mise en oeuvre dans les champs. Il relate l'expérience d'hommes et de femmes, notamment dans les pays du Sud, pour qui la bio est une innovation stimulante et un espoir à long terme. Clair et pédagogique, l'ouvrage s'adresse à tout consommateur, curieux des enjeux réels autour du contenu de son assiette, comme à tout citoyen, soucieux de pouvoir se positionner sur des débats de fond comme celui des OGM, de l'adaptation de l'agriculture biologique aux réalités des territoires en France et dans le monde, ou encore des problématiques sanitaires associées à l'alimentation... Il donne ainsi une vision transversale et globale de l'agriculture biologique en reliant des sujets souvent considérés jusqu'à présent de manière isolée et partielle.


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  • Les veilleurs du ciel (

                                                                2015     176 p.    17 € 

       Les dangers du réchauffement climatique nous guettent. Pas un pays qui ne soit concerné, pas un gouvernement qui puisse fermer les yeux. Les impacts de ces dérèglements sont déjà visibles : tornades plus violentes, sécheresses plus graves, terres avalées par la montée des océans, etc.
       La prise de conscience est là ; tout comme l urgence.
       Pourtant, les décisions indispensables et les remises en cause des modèles économiques dominants se font attendre. Malgré la nécessité d'agir, rien ne change du côté des États et des institutions. Manque de courage ? Crainte des lobbies industriels qui défendent les profits ?

       Face à cet immobilisme criminel, un mouvement éco-citoyen s'est mis en marche depuis quelques années. Des hommes et des femmes se mobilisent aux quatre coins du globe pour protéger leur environnement. Tournés vers les énergies d'avenir, ils inventent un monde sans carbone. Éoliennes, panneaux solaires, ils ont amorcé la transition que les dirigeants retardent faute de se projeter au-delà de leur mandat.
      C'est pourquoi, avec ou sans l'aide de leurs représentants politiques, ils sont bien déterminés à combattre les pollueurs et, à leur mesure, à sauver notre planète.
     

       Jean-François Julliard, journaliste, ancien secrétaire général de Reporters sans frontières, est le directeur général de Greenpeace France, association qui dénonce les crimes environnementaux partout dans le monde.  

      À son arrivée à la tête de Reporters sans frontières, il insiste pour que l'organisation soit plus soucieuse de défendre la liberté de la presse en Europe et notamment en France.

      En octobre 2011, il inaugure le premier bureau de RSF en Tunisie

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  •   Les adolescents survivants des années 50, 60, 70   (intelligenceverte.org)

    Les survivants, histoire vraie et drôle. Adolescents des années 50, 60 et 70

    En regardant en arrière, il est difficile de croire qu'ils réussirent à survivre à leur jeunesse.

    Lorsqu'ils partaient faire du vélo, ils le faisaient sans casque ! Ils allaient seuls en ville chercher le pain, et le lait dans un broc en aluminium à peine fermé. Ils buvaient même de l'eau directement au tuyau d'arrosage.

    Ils construisaient des petites voitures avec des vieux patins à roulettes et des planches en bois pleines d'échardes et ils se laissaient aller dans les descentes, sur le trottoir bordant la nationale, pour s'apercevoir trop tard qu'ils avaient oublié de mettre des freins.

    Ils quittaient seuls la maison tôt le matin pour aller à pied à l'école. Ils revenaient souvent au moment où les lampadaires de la rue s'allumaient. Imaginez donc, pas de téléphones portables, personne ne pouvait les joindre de la journée.

    Ils mangeaient du pain et du beurre et ne sont pas devenus obèses. Il faut dire qu'ils jouaient presque tous les jours à l'extérieur. Ils buvaient souvent à 4 ou 5 dans la même bouteille.

    Ils jouaient à des jeux dangereux et parfois se battaient entre eux, ils grimpaient dans les arbres, enjambaient les murs des voisins. Il y a avait des chutes, avec des coupures, des os cassés, et personne n'était blâmé. C'était l'apprentissage de la vie, ils apprenaient à ne pas se plaindre.

    Ils n'avaient pas de jeux vidéos, de magnétoscopes, d'ordinateurs personnels, ni même les 99 chaînes de télévision... Ils inventaient des jeux avec des bâtons, des bouts de ficelle, des boîtes de conserve... Comment faisaient-ils tout cela, sans gardien ni éducateur ?

    Certains écoliers n'étaient pas aussi futés que les autres, parfois ils manquaient leur année et devaient redoubler. Les classes et les examens n'étaient pas encore ajustés pour compenser ces différences. Ils supportaient personnellement les conséquences de leurs actes, de leurs succès, de leurs défaites. Personne pour les cacher. L'idée de se faire protéger par leurs parents s'ils commettaient une infraction était impensable. D'ailleurs, leurs parents étaient du côté de l'autorité. Leur chance fut de grandir avant que les adultes et gouvernements ne se mettent à réglementer leurs vies.


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  •     Long  métrage | 2014 Examen d'État Dieudo Hamadi
       www.agatfilms...lm.php?id=641  

        Contact producteur/distributeur : julie@agatfilms.com  

      EXAMEN D'ÉTAT, de Dieudo Hamadi, 2014 / Congo, France - Cinéma du Réel from Africiné www.africine.org on Vimeo.   

    Examen d'état  film   Titre anglais : National diploma

       Pays Concerné : République démocratique du Congo

       Réalisateur : Dieudo Hamadi

       Pays du réalisateur : République démocratique du Congo

       Production : AGAT Films et Cie, Karoninka, Studios Kabako, Vosges Télévision Images Plus

       Pays de production : France, République démocratique du Congo, Sénégal

       Distribution : AGAT Films et Cie

       Durée : 90'   Genre : portrait

       Type : documentaire

       Format de Distribution (Vidéo Numérique )

       À Kisangani, un groupe de lycéens qui n'ont pas les moyens de s'acquitter de la "prime des professeurs" s'organise pour préparer ensemble l'examen d'État (le baccalauréat congolais). Dieudo Hamadi, jeune cinéaste congolais fait de la société dans laquelle il vit son champ d'investigation exclusif. Aujourd'hui il veut ausculter le futur de sa génération en se focalisant sur l'examen d'Etat (l'équivalent du baccalauréat) qui, pour des milliers de jeunes congolais, ouvre (ou ferme) les portes de l'avenir.
        Pour se préparer à ces examens, les étudiants de la République Démocratique du Congo doivent surmonter d'innombrables difficultés et ont recours à plusieurs méthodes, des plus sérieuses aux plus fortuites.
       L'Athénée royal de Kisangani se révèlera être un véritable microcosme de la République Démocratique du Congo. Les enjeux de ces examens permettront au réalisateur de porter un regard incisif sur la société congolaise actuelle et sur les réalités d'un pays qui souffre de son passé colonial et dictatorial et du manque d'avenir.

        NOTE DE LA PROGRAMMATRICE (Festival Cinéma du Réel 2014, Paris)
    Devant le lycée Athénée royal de Kisangani, de larges flaques de pluie demeurent, ressac d'une inondation. "Athénée royal ? Athénée poubelle, oui !" : le ton est donné, qui mêle désaffection pour la vénérable institution et nécessité pour les adolescents de décrocher malgré tout le baccalauréat congolais, dit "examen d'Etat". De même qu'il parvenait à filmer à la fois un individu et une foule pendant la campagne électorale présidentielle de République démocratique du Congo Atalaku, Dieudo Hamadi s'insère ici on ne sait comment dans un groupe composite de candidats libres qui vont se construire un "plan maquis", une maison commune de révisions. Passe-ton bac d'abord ? Non, paie d'abord la "prime du professeur", sans quoi celui-ci t'éjecte de son cours, fût-ce devant une caméra. Le système scolaire, microcosme d'une société où corruption et débrouille s'entretiennent, n'est pas vraiment un objet d'analyse. C'est un tremplin vers une histoire : les élèves débarqués vont vivre deux mois avec des inconnus, récupérer des manuels, prier ensemble, faire bénir leurs stylo à bille et recruter des étudiants plus lettrés qu'eux. En suivant plus particulièrement la trajectoire de Joël, déterminé à ne pas finir porteur au marché, Dieudo Hamadi crée un contrepoint intime et, pour finir, poignant, au portrait de groupe.
    (Charlotte Garson)

    Versions disponibles : VF / Version Anglaise
    Editeur vidéo : POTEMKINE
    Diffusion TV : 19-05-14 à 16h25 sur Vosges Télévisio

    36ème Festival Cinéma du Réel - Festival international de documentaires, PARIS, France
    * Sélection - Compétition internationale
        Prix international de la SCAM (Société civile des auteurs multimédia), décerné par le Jury de la Compétition Internationale, composé de Jérôme Baron (directeur artistique du festival des 3 Continents), Xiaolu Guo (réalisatrice chinoise), Elisabeth Kapnist (réalisatrice française) et Nicolas Philibert (réalisateur français).
       Prix des éditeurs (Potemkine) décerné par un jury d'éditeurs DVD indépendants, composé de: Laetitia Fourmond (Ina), Nicolas Giuliani (Potemkine), Guillaume Sorel (Survivance).

    Festival International de Documentaire d'Agadir, Maroc : Grand Prix FIDADOC

    Sélections en festival :
    Toronto Int. Film Fest - Docs selection, Canada
    Festival de Lasalle en Cévennes
    Etats Généraux du Film Documentaire, Lussas
    Festival de Cinéma de Douarnenez, France
    Festival Cinéma d'Afrique, Lausanne, Suisse
    Festival Int. du Film de Colombo, Sri Lanka



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  •    Permaculture : la nature reprend ses droits au potager

    Par Annie Lagueyrie mis à jour 16 juin 2015 

    Qu'est-ce que la permaculture? © Thinkstock

      Avec peu de travail et sans engrais ni pesticide, il est possible de créer un espace généreux... on se lance !

       Elaborée dans les années 1970, en réaction aux dégradations de l'environnement liées à l'agriculture de masse, la permaculture n'a jamais été autant d'actualité. Littéralement "permanent culture", au sens de durable, cette méthode est économe en temps de travail, eau et énergie. Elle n'utilise ni engrais ni pesticide, ne nécessite ni sarclage ni labour. L'idée consiste à s'inspirer du fonctionnement très efficace de la nature, notamment des forêts, pour tirer un bien meilleur parti de nos surfaces cultivées, dans le respect de l'environnement et de la préservation des ressources de notre planète. Voici comment l'adopter pour créer un potager, petit et généreux.

    Les cultures gagnent en hauteur

    Pourquoi s'arrêter à une culture au ras du sol, alors que, dans la nature, les plantes se développent sur plusieurs niveaux ? Voici un potager conçu sur trois étages.

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  •                                                           2015     96 p.    14,95 €

        Travailler avec la nature et non contre elle, telle est la force de la permaculture qui vous permet de décupler les possibilités de votre, jardin tout en réduisant vos efforts ! -Sans engrais chimiques ni pesticides d'aucune sorte, économe en eau et utilisant au mieux l'énergie solaire, voire jardin devient hautement comestible pour toute la famille, débordant de légumes et de fruits savoureux, d'herbes aromatiques niais aussi de plantes sauvages essentielles.

       Plus que respectueux de l'environnement, il favorise la vie d'une abondante saune très utile qui travaille avec vous, aussi bien dans le sol que sur les plantes. .Ne cherchez plus : la permaculture est la méthode qui vous manquait !

    Rédigé avec humour, cet ouvrage vous propose de découvrir toutes les techniques, les bons gestes, les astuces, les réflexes d'achat indispensables, les tours de main utiles pour jardiner sain et de manière économique…

    Tout cela sans vous raconter de salades !

      SOMMAIRE
    1/ LAISSER LE SOL TRAVAILLER
    observer : dans la nature on ne voit pas les jardiniers
    comprendre des "travailleurs" non déclarés
    applications : limiter les perturbations
    montage d'une butte
    jardiner en ville

    2/ FAIRE DES DECHETS DES RESSOURCES
    observer : la nature reste propre
    comprendre : des déchets biodégradables
    applications : boucler les cycles
    montage d'une lasagne (avec photos ! très bien fait là encore !)
    jardiner en ville

    3/ REPLANTER DES ARBRES
    observer : à l'origine était une forêt
    comprendre : les arbre et la nature
    application : Vers un jardin forêt
    jardiner en ville

    4/ UN JARDIN A ENERGIE SOLAIRE
    observer : une énergie gratuite et renouvelable
    comprendre toujours plus loin avec le soleil
    application : un plan bien conçu
    jardiner en ville

    5/ UNE ATTENTION PARTICULIERE A L'EAU
    observer : l'eau favorise l'abondance
    comprendre l'eau source de vie
    application : pour un jardin autonome en eau
    jardiner en ville

    6/ LA SANTE PAR L'EQULIBRE
    observer : la nature est toute belle
    comprendre : pullulation interdite
    application : cultiver la biodiversité
    Jardiner en ville

    7/ JARDINER AVEC LES ANIMAUX
    observer : sauvages et domestiques
    comprendre les fonctions animales utiles à l'homme
    application : du jardin à la ferme
    jardiner en ville

     
       Diplômée de l’Université de Bordeaux en Biologie, aménagement du territoire et écologie. Annie Lagueyrie est journaliste, spécialisée en jardinage. Elle collabore régulièrement à la revue Rustica et a écrit plusieurs ouvrages aux éditions Rustica dont:
       -Manuel du jardinage pour tous et
       -Mon premier potager.
    Elle est titulaire d’un Certificat de Permaculture.

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    Le 15-09-2015

    Nnimmo Bassey : être écologiste en Afrique aujourd’hui 

    Par Andrea Paracchinipour AlterMondes

    A quelques semaines de la COP21 à Paris, Altermondes a rencontré Nnimmo Bassey, grande figure du mouvement écologiste africain, Prix Nobel alternatif en 2010. Dans cet entretien très riche, il fait le lien entre droits humains et justice environnementale, rappelle à quel point le combat écologiste au Sud est un combat pour la survie et invite la société civile mondiale à prendre le leadership de la lutte contre le changement climatique.

    Cette interview a été réalisée le 26 août, en marge de l’Université d’été d’Attac Europe, à Marseille.

    Développement, accès à l’éducation, éradication de la pauvreté et de la corruption… la liste des priorités pour le continent africain est longue. Quelle place pour l’écologie dans un tel contexte ?

    Aujourd’hui directeur de la Health of Mother Heart Foundation, ancien président des Amis de la Terre International, ce Nigérian de 57 ans est sans doute l’une des figures les plus emblématiques du mouvement écologiste africain.

    Nnimmo Bassey : Les questions environnementales en Afrique sont un sujet compliqué. Parce que tout affecte notre environnement : les politiques économiques, les activités liées à la mondialisation, la coopération internationale, la dépendance aux énergies fossiles. Tout cela a un impact sur la manière dont nous considérons la question environnementale. Mais en fait, nous n’avons jamais considéré cette question comme isolée. Elle est reliée à beaucoup d’autres enjeux tout en étant centrale dans nos vies, aussi bien d’un point de vue individuel que collectif. C’est un sujet très important, même au niveau du discours politique. Quand on regarde en arrière, de la période pré­-coloniale à la période post­-coloniale, la plupart du temps, on constate que ce qui provoque les dommages environnementaux vient de l’extérieur. C’est ce qui rend très pertinents les concepts de « défense environnementale », « défense écologique » et « justice environnementale ».

    Comment êtes-vous devenu activiste pour l’environnement ?

    N. B. : J’ai commencé ma vie de militant en luttant pour les droits humains. A cette époque, le Nigeria, mon pays, était sous régime militaire. C’était très simple de dire « nous ne voulons pas de régime militaire, nous voulons la démocratie ». C’était une campagne dangereuse mais simple : il n’y avait pas besoin de faire beaucoup de recherche pour se convaincre que le régime militaire était mauvais. Mais ensuite, chemin faisant, nous avons réalisé que ce dont on parlait n’était pas seulement une question de droits de l’Homme mais aussi une question de justice environnementale. Pourquoi des gens étaient mis en prison, des communautés bombardées ou tuées ? Parce qu’ils voulaient avoir leur mot à dire sur ce qui se passait dans leur environnement. C’est à partir de ce moment­ que j’ai décidé de dédier ma vie à me battre pour la justice environnementale. Et cela fait plus de 30 ans.

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