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  • Pourquoi les enfants aiment lire et relire les mêmes histoires

    Commentaire. Derrière cette répétition, il y a une découverte chaque fois un peu plus importante des détails et du contexte, et surtout la base d’un processus d’apprentissage.

    L’enfant enregistre des images jusqu’à avoir fait le plein, puis il se tourne vers de nouvelles choses.

    Rapidement, il trouve l’inconnu plus intéressant que le connu. Formidable processus de découverte. Décidément la vie est bien faite.

    Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 234

                         La répétition est une étape dans le processus de découverte du monde par l'enfant. Shutterstock

    The ConversationFrance Télévisions   publié le 16/12/2018
    https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/pourquoi-les-enfants-aiment-lire-et-relire-les-memes-histoires

    "On constate souvent que les très jeunes enfants préfèrent la familiarité à la nouveauté", observent deux chercheurs dans un article publié sur "The Conversation".

     En tant que parents, on entend souvent dire qu'il est bénéfique de lire des histoires à nos enfants le soir pour enrichir leur vocabulaire, renforcer leurs capacités de compréhension et tisser de bonnes relations familiales. Mais les experts ne savent pas ce qui se passe vraiment chez vous, et ce que votre enfant demande, en réalité, c'est qu'on lui lise le même livre tous les soirs, parfois même plusieurs fois de suite chaque soir. À tel point que vous en connaissez l'un et l'autre toutes les phrases par cœur.

    Étant donné que les jeunes enfants se souviennent particulièrement bien des activités qu'ils réalisent avant de dormir, on peut se demander si ces effets de répétition ont un intérêt du point de vue des apprentissages. Et la réponse est oui. Tout en prenant plaisir à écouter l'histoire, vos enfants continuent à découvrir quantité de nouvelles choses à travers les images, le texte du livre et vos échanges.

    La répétition plaît aux enfants

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  • Depuis quelque temps, Emmanuel Macron semble ne vouloir fréquenter que les CRS, les gardes mobiles et les militaires.

      LIBRE CONSENTEMENT ÉCLAIRE

    Les vidéos sont à voir sur Youtube (à l'exception de l'une d'entre elles.)

    Depuis le 2 décembre 2018 et son retour d'Argentine (y a-t-il pris des cours en dictature militaire, ce pays l'ayant subi de 1976 à 1983), Emmanuel Macron ne dîne guère plus qu'avec des CRS ou des gardes mobiles à Paris, ou avec des militaires en Afrique. Aurait-il besoin de s'assurer de leur protection ?

    Certes, il s'est également « risqué » d'aller au chevet d'enfants malades, mais il semble rester loin, très loin, de ses concitoyens gilets jaunes.

    L'ordre doit maintenant régner, réclame Emmanuel Macron. L'ordre doit régner, oui, mais lequel ?

    L'ordre républicain et démocratique, comme ils ne cessent de le clamer ? Bien sûr, c'est l'ordre que nous acceptons et qui doit nous unir.

    Mais, le problème, avec eux, c'est qu'ils confondent « République » avec « Nos privilèges d'élus ou de hauts fonctionnaires » et « Démocratie », avec « Tabassez-les donc à la moindre manifestation ».

    Rappelons, à ce sujet, que le mignon et nervi préféré d'alors de monsieur Macron, le sieur Benalla avait demandé aux CRS d'évacuer la place de la Concorde à coup de matraque le soir où les supporters voulaient acclamer l'équipe de France aux balcons de leur hôtel !

    * * * * *

    Ils gazent une manifestation à Montpellier ou à Saint-Étienne où Il n'y avait pourtant aucun casseur parmi les manifestants, mais des mères de famille, des enfants ou encore des handicapés.

    Pour voir ces gazages de manifestants, cliquez sur :

    « gazage à Montpellier » et sur « gazage à Saint-Étienne ».(sur youtube)

    Ils ont transformé le droit constitutionnel de manifester en droit de se faire tabasser, gazer, ou encore en celui de perdre un oeil ou une main, voir celui de mourir, pour avoir osé protester contre la politique du gouvernement.

    Les députés de La République en Marche ne cessent de le dire sur les ondes radio et les plateaux télé : les casseurs s'infiltrent (à moins qu'ils ne considèrent en fait que ce sont les gilets jaunes qui s'infiltrent parmi les casseurs), il y a donc des violences et des réactions légitimes des forces de l'ordre ! Ainsi, ceux qui vont manifester prennent le risque d'être blessés, c'est de leur responsabilité...

    À leurs yeux, les casseurs justifient les tabassages, les gazages et les violentes agressions commises en violation de la loi sur des manifestants pacifiques par certains policiers qui se transforment en nervis sanguinaires. 

    Au 8 décembre 2018 : 2 morts, 5 manifestants qui ont perdu une main et 9 qui ont perdu un oeil pour avoir osé manifester pacifiquement contre Emmanuel Macron (aucune de ces victimes n'était un casseur).

    Au 8 décembre 2018, on comptait donc (bilan provisoire et incomplet dressé pas des gilets jaunes et publié sur Facebook, voir en fin de lettre) :
             2 morts, dont une femme de 80 ans ayant reçu en pleine tête une grenade lacrymogène ;

    9 manifestants qui ont perdu un oeil à cause d'un tendu de flashball LBD 40, ce qui est strictement interdit par les règlements en vigueur au sein des forces de l'ordre ;

    5 manifestants qui ont perdu une main à cause l'explosion d'une grenade militaire GLIF4 dont la gendarmerie avait déclaré qu'elle n'en n'utiliserait plus à cause de leur dangerosité. Le ministère de l'intérieur dirigé par monsieur Castaner a déclaré vouloir écouler les stocks (cela rappelle l'histoire du sang contaminé de Fabius).

    Les casseurs ont bon dos !

    Comment les casseurs peuvent-ils passer les cordons de police alors que le moindre gilet jaune armé d'une simple paire de lunettes ne le peut pas ?

    Comment de jeunes gens, venant manifestement des cités du 93, pouvaient-ils se promener tranquillement aux abords des Champs-Élysées avec des clubs de golf à la main le 8 décembre 2018, alors que des patrouilles de police à moto ne cessaient de circuler dans toutes les rues (ce qui nous a été rapporté par Patrick Ledrappier, président de Libre Consentement Éclairé après sa traversée de Paris avec les pancartes « Les vaccins tuent ! » et « Vaccination obligatoire, la Mort en Marche ! ») ?

     
     

    Comment ce « golfeur » a-t-il pu passer les barrages de police ?

     

     

    Que faisait ce « manifestant » parmi les policiers avec un marteau à la main, tel qu'on peut le voir sur cette vidéo en cliquant sur « Policier avec un marteau à la main » ?(sur Youtube)

    On peut légitimement se poser la question de savoir s'ils n'organisent pas ou ne facilitent pas les méfaits des casseurs pour mieux réprimer les manifestations et tabasser les manifestants. 

     * * * *

    Quelques exemples (sur des milliers qui sont diffusés sur internet) des violences gratuites (et ce ne sont pas les plus violentes) des nervis de monsieur Macron et des députés de la République en Marche. Pour ces derniers, la responsabilité en revient aux manifestants qui se mêlent aux casseurs, en fait !

    « Un policier agresse un passant qui filme tranquillement adossé à un arbre »(sur Youtube)

     « Gendarmes qui frappent un handicapé sur une chaise roulante »(sur Youtube) 

    * * * * *

    Un exemple de manipulation médiatique par le journal Le Figaro

    Scène entière : les policiers tirent des grenades sur les manifestants absolument calmes, inoffensifs et pacifistes. Les policiers ne sont absolument pas menacés comme on peut le voir en cliquant sur :

    « Tir de grenades de policiers et réaction des manifestants, scène non censurée, non coupée ».

    Diffusion de la même scène (coupée – fake news) sur le site du journal Le Figaro :

    Ce journal coupe le vidéo pour ne montrer que les réactions des manifestants qui ont été grenadés sans aucune raison afin d'affirmer que des policiers ont failli se faire lyncher (sous-entendu sans raison) comme on peut le voir en cliquant sur : 

    « Des policiers risquent le lynchage ».

    Exploitation politique de cette manipulation (fake news) :

    Le Premier ministre rencontrera les policiers agresseurs des manifestants pour leur apporter son soutien et celui du gouvernement comme on peut le lire sur cet article :

    « Édouard Philippe auprès des policiers ».

    Un nombre officiel de manifestants repris par las médias absolument ridicule : 36 000 selon le gouvernement, oui, mais où ?

    Une vidéo sur la question mérite d'être regardée en cliquant sur « 36 000, oui, mais où ? » (sur Youtube)


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  • Des locaux très motivés (78 mn)

    Caplongue, village aveyronnais de quatre-vingt habitants, a vu naître en 2012 l’association des Loco-Motivés. Son ambition est de produire et consommer local dans le respect de la nature, des animaux et des personnes, de la manière la plus conviviale possible. Au travers de portraits intimistes et poétiques, nous suivrons pendant douze mois dans le Lévézou l’engagement d’Isabelle, Jean-Marc, Vincent et les autres autour de cette grande idée.
    " À Pierre et Anne-Marie, mes arrière-grands-parents paysans. À tous ceux qui respectent le vivant. " Oliver
    Portland Earth Day Film Festival (Etats-Unis) Grand Prix du festival
    Lužianky International Agrofilm Festival (Slovaquie) Prix du Jury

    Doubleflag Ce film est en Français, il est également disponible en Anglais.
    This film is in French, but it is also available in English.

    Un documentaire de Oliver Dickinson
     © Les Films de l’Anse - 2016 https://www.filmsdocumentaires.com/producteurs/4465-lvp
     
    Location 48h (VOD): 4,90 €  Louer le film : https://www.filmsdocumentaires.com/shopping_cart
    Le DVD : 18,00 € Deslocauxtresmotives_jaq_small

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  •  
    La Lettre de Médecine du Sens n° 234

     


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  • En 2018 :
    8 victoires juridiques à notre actif !

    Réseau Sortir du nucléaire

    Cette année encore, nous avons poursuivi notre action juridique contre toute la filière nucléaire. Nous attaquons chaque fois que nécessaire les industriels pollueurs et menteurs. Et nous obtenons des résultats : en 2018, nous avons remporté huit victoires juridiques contre le lobby nucléaire !

    Retrouvez le détail de chacune de ces procédures ainsi que nos deux nouveaux recours en cliquant sur les liens ci-dessous.

    Victoire
    Bugey : Dysfonctionnement des vannes du circuit de contrôle volumétrique et chimique du réacteur n° 5

    Après une condamnation à l’euro symbolique en 1e instance, la cour d’appel de Lyon a finalement condamné EDF à 5000 euros de dommages et intérêts.

    Victoire
    Bure : Cession irrégulière du Bois Lejuc à l’Andra

    Suite à la cession irrégulière du Bois Lejuc à l’Andra, le tribunal administratif de Nancy a annulé la délibération du conseil municipal de Mandres-en-Barrois. Un recours a été déposé contre la nouvelle délibération prise et contre la convention d’échange.

    Victoire
    Chinon : Des infractions en cascade à la centrale

    Suite à la condamnation d’EDF et du directeur de la centrale par le tribunal de police de Tours, la cour d’appel d’Orléans a confirmé dans les grandes lignes le jugement le 29 mai 2018. Ils ont déposé un pourvoi en cassation.

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  • Décryptage

    Dette publique : pas de quoi paniquer !

    Christian Chavagneux 17/12/2018
    https://www.alternatives-economiques.fr//dette-publique-de-quoi-paniquer/

     

       Les mesures annoncées par Emmanuel Macron pourraient porter un coup à la dette française qui frôle les 100 % du PIB. Est-ce si grave ? Ce n'est pas elle qui devrait nous inquiéter le plus. Plongée dans ses arcanes.

       En juin 2018, la dette publique française représentait 2 300 milliards d’euros, l’équivalent de 99 % du produit intérieur brut (PIB), à la limite de la barrière symbolique des 100 %. Mais les symboles sont importants : l’économiste britannique John Maynard Keynes nous a expliqué depuis longtemps que la psychologie joue un rôle clé dans le comportement des ménages, des entreprises et des investisseurs financiers. Faut-il donc s’inquiéter du niveau actuel de notre dette ?

    Pour les économistes libéraux, la réponse est oui : il reflète une excroissance de la présence de la puissance publique dans l’économie. Et tout ce qui va financer les administrations publiques représente autant d’épargne disponible en moins pour les affaires privées. Chez les économistes héritiers de Keynes, la réponse est également positive, mais pour une autre raison : plus la dette monte, plus les rentiers reçoivent les intérêts de la dette et accroissent leur richesse sur le dos des contribuables et de l’économie productive.

    Aucune étude ne démontre qu’une dette publique pose un problème à partir d’un niveau particulier

    Dette publique : pas de quoi paniquer !

       A lire Les dossiers n°16 - 12/2018

       Pourtant, aucune étude ne démontre qu’une dette publique pose un  problème à partir d’un niveau particulier. Les économistes américains Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff pensaient avoir montré que toute progression de la dette publique au-delà de 90 % du PIB entraînait des conséquences néfastes pour l’économie. Mais quand un jeune thésard a refait leurs calculs, il a découvert qu’ils s’étaient trompés dans leurs chiffres... De fait, avec une dette publique de l’ordre de 55 % du PIB, l’Argentine est en pleine crise tandis que le Japon vit sans souci avec ses 235 %. En réalité, la situation de la dette publique s’apprécie au cas par cas pour chaque pays. Qu’en est-il pour la France ?

      1. Comment la dette publique française a-t-elle évolué ?

      Pour bien comprendre la dynamique de la dette publique française, il faut prendre du recul. Une mise en perspective historique sur un siècle et demi en dévoile les trois déterminants clés : les conflits, les crises et la dérégulation libérale des dernières décennies. Les deux premiers éléments se comprennent facilement.

    Les guerres entraînent un surcroît énorme de dépenses publiques qui creuse les déficits et les dettes. La faiblesse, voire la chute, de l’activité lors des crises économiques se traduit par une diminution des recettes fiscales, en même temps que les dépenses d’un Etat-providence peu développé (années 1930) ou plus développé (post-subprime) s’accroissent. Cela accentue les déficits publics et les dettes en même temps que le PIB s’effondre : le ratio dette sur PIB ne peut qu’exploser. 

    Les entreprises françaises sont trop endettées

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  • Une répression policière sanglante sans précédent dans l'histoire de la V° République

    https://www.libre-consentement-eclaire.fr/

    Alors que des milliers de gilets jaunes qui voulaient venir manifester à Paris en ont été empêchés par la police qui bloquaient les routes (des dizaines de voyageurs ayant payés leurs billets de TGV ont été retenus à Bordeaux par les CRS au motif qu'ils avaient des gilets jaunes), stoppaient les bus, agressaient des personnes âgées ou encore handicapées, on peut voir sur les centaines ou les milliers de vidéos sur les réseaux sociaux sur les graves exactions policières à l'encontre de manifestants pacifiques et inoffensifs .

     Un silence médiatique révélateur

      Jamais par le passé nous n'avions assisté sur les plateaux télévision (en particulier du BFM) à un tel soutien aux forces de l'ordre qui étaient présentées comme de pauvres victimes des gilets jaunes. On pourrait aujourd'hui affirmer « Violences policières, presse complice ».

     Pourtant, le bilan est lourd, des morts, de pieds esquintés par des grenades militaires explosives, des mains arrachées (il y en aurait 3), des visages à jamais déformés, des dents qui ont explosées dans les bouches de ceux qui se prenaient un tir de « Flash-Balls » en plein visage, des vies de jeunes femmes brisées à jamais comme celle de Fiorina, 20 ans, victime d'un tir tendu et qui a perdu un oeœil, des milliers d'arrestations, de garde à vue et bientôt, n'en doutons pas un instant, de lourdes condamnations pénales.  

    Rappelons que, contrairement aux casseurs, aucun gilet jaune ne pouvait venir manifester à Paris avec un objet de protection ou un objet qui aurait pu servir d'arme par destination.

    Des manifestants inoffensifs, pacifistes victimes de « souricières » policières tendues par la police de Macron et de la France en Marche.

    Les nombreux témoignages l'attestent, des groupes de centaines de gilets jaunes se sont retrouvés parqués dans des petites places d'où ils ne pouvaient pas s'échapper et ils ont fini tabassés et gazés par les forces de l'ordre.

    Des policiers en civil d'une violence inouïe se sont fait remarquer un peu partout. Leur plaisir manifeste si l'on en croit les vidéos : le tabassage de gens calmes et désarmés, les tirs tendus de « Flash-Balls ».

    Des engins de guerre et des grenades militaires affectées à la répression des gilets jaunes.

    Autre nouveauté à mettre au crédit du président Macron et de la France en Marche, le recours à des blindés, dont plusieurs spécialistes pensent qu'ils projetaient des armes chimiques incapacitantes sur les manifestants, ce qui est nié par les forces de l'ordre pour qui ce serait le même gaz que pour les grenades lacrymogène. 

    Ajoutons également à cette panoplie répressive l'usage de grenades explosives militaires qui arrachent les mains et explosent les pieds tout en provoquant des dommages irréversibles aux tympans, les fameuses GLI-F4 dont la gendarmerie affirmait qu'il n'y en avait plus en stock après l'évacuation de Notre-Dame-des-Landes. 

    Un policier en civil filmé avec un marteau à la main, c'est ce que l'on peut voir sur cette vidéo en cliquant sur « Policier avec un marteau à la main ».(https://www.youtube.com/watch?v=XY28rGzHshY) 

    Avec Emmanuel Macron, ce n'est plus « La France en Marche ! » mais « La dictature policière sanglante vous écrasera à coups de marteau ! »


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  • Les apprentissages autonomes (John HOLT)

                                                                            2014    170 p.    14,02 €
       Chaque page de Les Apprentissages autonomes témoigne de la conviction profonde de John Holt : sa confiance dans l'élan irrépressible des enfants pour apprendre chaque jour.
       S'appuyant sur des réflexions et des anecdotes de toute une vie, il fait l'éloge de la qualité d'accompagnement des parents et démontre l'efficacité des apprentissages lorsqu'ils font sens.
      Ses propos encouragent les parents à respecter ce moteur, en montrant comment les enfants sont des chercheurs scientifiques par nature et en détaillant les façons de les accompagner dans leurs découvertes, notamment en matière musicale, en mathématiques et pour l'apprentissage de la lecture.
     
      John Caldwell Holt (1923-1985), né à Boston, a exercé plusieurs métiers avant de devenir instituteur pendant quinze ans, période pendant laquelle il s'interroge sur les difficultés rencontrées par les enfants. Ayant rejoint ensuite les universités de Harvard et de Berkeley en sciences de l'éducation, il consacre ses travaux et ses conférences à la réforme de l'enseignement.

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  • Maison des médias libres et Maison des Lanceurs d’alerte

    Par Sciences Citoyennes - Action collective

    https://sciencescitoyennes.org/maison-des-medias-libres-et-maison-des-lanceurs-dalerte/
    lundi 22 octobre 201

    Sciences Citoyennes plaide depuis sa création pour la liberté d’expression et de débat dans le monde scientifique, ce qui se traduit, entre autres, par les démarches de création d’une Maison des Lanceurs d’Alerte (MLA) et le soutien au projet de Maison des médias libres à Paris.

    Un collectif formé notamment d’intellectuels et d’artistes publie une tribune (reproduite ci-dessous) au Monde pour la création de ce lieu, dans le cadre du concours Réinventer Paris 2. La MLA figure comme partenaire du projet. 

    « Le projet de Maison des médias libres à Paris rencontre les défis de notre époque »

    Tribune. Nous souhaitons qu’un lieu démocratique dévolu à la liberté de la presse puisse enfin voir le jour au cœur de la capitale française. C’est pourquoi nous soutenons le projet d’une « Maison des médias libres », candidat au concours Réinventer Paris 2 de la Mairie de Paris, pour acquérir et réhabiliter – grâce à la structure ad hoc « Le Transfo » – le très symbolique immeuble « Nation 1 » situé dans le XIe arrondissement de Paris.

    Ce serait à la fois un lieu public de rencontre et d’échange, d’exposition et de formation autour du journalisme, et un lieu professionnel proposant des locaux à des médias unis par la défense de l’indépendance et de la liberté de l’information. La grande diversité des promoteurs de ce projet en garantit le pluralisme, tout comme leur engagement à faire de ce lieu un espace de débat et de réflexion, d’expérimentation, de promotion de nouvelles formes de production et de diffusion de l’information, ouvert à tous les publics et accessible à tous les médias qui le souhaitent.

    Le droit de savoir et la liberté de dire sont en effet deux principes fondamentaux d’une démocratie véritable, forte et vivante. Le droit à l’information, à la libre expression et à la libre critique, ainsi qu’à la diversité des opinions est une liberté fondamentale de tout être humain. Sans information libre sur la réalité, ambitieuse dans ses moyens et pluraliste dans ses fins, il ne saurait y avoir d’authentique délibération démocratique. Refusant les privilèges de naissance, de diplôme ou de fortune, d’origine ou de genre, une démocratie vraie suppose que toutes et tous soient pareillement informés pour être libres dans leurs choix et autonomes dans leurs décisions.

    Paris, une ville symbolique

    C’est à Paris que fut énoncée, par celui qui allait devenir le premier maire de la capitale française, la définition la plus radicale de cette liberté d’informer comme droit fondamental : « La publicité de la vie politique est la sauvegarde du peuple », déclarait, en 1789, Jean-Sylvain Bailly, l’année de la première Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, qui affirme la « libre communication » comme « un des droits les plus précieux de l’homme ».

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  • http://www.avignon.fr/ma-ville/education-enfance/restauration-scolaire/

    La nouvelle cantine : Circuits courts, qualité des repas, sensibilisation, économies

       Faire monter en gamme la prestation culinaire, privilé
gier une cuisine traditionnelle réalisée à partir de denrées 
brutes, recourir à des produits frais et saisonniers, acheter 
prioritairement aux circuits locaux, augmenter significativement les approvisionnements issus de l’agriculture biologique, améliorer les conditions d’accueil des écoliers, profiter de ce moment de partage et de convivialité pour éduquer les enfants aux bienfaits du bien-manger, former les agents et leur permettre d’acquérir de véritables compétences en matière de nutrition... en remunicipalisant la cantine scolaire en 2015, la Ville d’Avignon a fait le choix d’offrir aux enfants un véritable service public de qualité !

    Manger mieux à moindre coût !

      Un service de qualité, des enfants satisfaits, des équipes formées, engagées et impliquées pour faire du temps du déjeuner un moment convivial et d’apprentissages... la remunicipalisation de la cantine permet de réaliser chaque année entre 400 000 et 700 000 euros d’économies par rapport au modèle précédent.

    90 agents travaillent au quotidien pour assurer le service de cantine

    600 000 repas servis chaque année

    13 000 repas supplémentaires servis 
au cours de l’année scolaire 2016/2017

    Les tarifs des repas sont inchangés depuis trois années !

    Parce que la rentrée est un moment délicat pour les budgets des familles, la municipalité conserve depuis trois ans les mêmes tarifs pour les repas, dont 60 % sont financés par la Ville.


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  • Jeu coopératif et intergénérationnel sur le développement durable  (36 €)

    https://www.colibris-laboutique.org/home/260-terrabilis-3760182070013.html

    • À partir de 10 ans
    • Durée d’une partie : 45 à 80 minutes
    • Nombre de joueurs : 2 à 12

    Le but du jeu

    A la tête de votre pays, vous disposez d’un capital économique et énergétique, et d’une quantité limitée de ressources sociales et environnementales.

    Port, agriculture, tourisme, usine, université, centre de tri, école, aéroport, énergie fossile ou renouvelable… Choisissez parmi une trentaine d’infrastructures ou d’activités pour mener à bien votre développement.

    Un jeu d’enfant ? Pas si vite…

    Si argent et énergie sont nécessaires pour aménager votre pays, vous devrez aussi tenir compte des impacts écologiques et sociaux liés à votre développement. Veillez à limiter individuellement et collectivement ces impacts car dépasser le seuil de tolérance de la planète entraine des conséquences irréversibles !

    Aléas, démographie, quiz, conflits, alliance… de nombreux évènements viendront également pimenter votre parcours. Jouez en fonction de vos besoins et de ces facteurs d’incertitude et usez de la meilleure stratégie pour maintenir vos ressources à niveau et gagner la partie !

    Prêts à relever le défi ?

    Les valeurs du jeu :

    • Terrabilis aborde le Développement Durable de façon globale en reliant les notions d’économie, d’empreinte écologique, de qualité de vie, d’énergie, de responsabilité individuelle et collective…

    • Terrabilis aide à mieux percevoir la notion d’interdépendance : les liens entre les sociétés humaines, la nécessité d’adopter des comportements qui tiennent compte des équilibres écologiques, et l’importance d’une solidarité à l’échelle mondiale.

    Un jeu pour tous :

    Facile à jouer, Terrabilis est un jeu semi-coopératif qui permet de passer un bon moment en rassemblant plusieurs générations autour du plateau et du sujet de société le plus actuel : l’avenir de la planète

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  •                                                               2018      192 p.   10 € 

       L'illusion d'une sortie de la crise actuelle par des politiques néolibérales est-elle nouvelle ? C'est ce que prétend incarner Emmanuel Macron, en voulant créer une mystique salvatrice via ses réformes économiques et sociales.   Un an après son élection, Attac et la Fondation Copernic décryptent dans cet opus les impasses d'une politique qui se prétend résolument moderne alors qu'elle n'a de cesse de prendre des mesures issues de I'"ancien monde". A l'illusion du "en même temps" se sont adossés un rapport au pouvoir parfaitement éculé (car conçu comme autoritaire et vertical), et surtout la mise en place d'une politique de fuite en avant néolibérale, où remise en cause des droits sociaux et cadeaux aux plus riches participent à renforcer le pouvoir de ceux qui l'ont déjà.   
       Cette nouvelle gestion froide et cynique de la chose publique se met en place au sommet de l'Etat avec l'arrivée d'un contingent de jeunes bureaucrates : les Macron's Boys and Girls. Ils sont à la base d'une nouvelle machine technocratique alimentée par des réformes où progrès social et écologie sont les grands absents. Un business model, qui se prétend dénué de toute idéologie, est mis en place dans la start-up nation France.
      La Macronie s'est dotée d'une novlangue faussement innovante et porte aux nues un illusoire salut néolibéral où seuls les premiers de cordée, les puissants et la nouvelle "noblesse d'Etat libéral" trouveront grâce. Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron parie sur l'anesthésie de la société. Mais le réveil risque d'être douloureux. Face à une telle visée, voici un ouvrage qui propose à tous ceux qui ne se résignent pas, un projet porteur d'une autre vision de la société...
     

     

       Fondée en 1998 et présente dans plus de quarante pays, Attac est une association qui résiste contre le pouvoir pris par la finance et les multinationales sur les peuples et la nature, et lutte pour la justice sociale et environnementale. La Fondation Copernic travaille à "remettre à l'endroit ce que le libéralisme fait fonctionner à l'envers". Elle n'est liée à aucun parti politique, syndicat ou association et s'adresse à toutes celles et ceux qui ne se résignent pas à l'ordre néolibéral. Elle vise à faire réfléchir ensemble chercheurs, militants associatifs, syndicalistes et politiques.

     


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  •  Une folle attitude (Olivier REY)

                                                               2006   336 p.  23,30 € 

       Tout au long du XXe siècle, les enfants, dans leurs poussettes, ont fait face à l'adulte qui les promenait. Jusqu'aux années 70, où un retournement massif est intervenu : brusquement, on s'est mis à orienter les enfants vers l'avant. Pourquoi cette inversion ?

       La question, sous ses apparences anodines, nous entraîne dans une enquête inattendue et passionnante au coeur du monde contemporain. La démocratie et la science, nos références cardinales, ont contribué conjointement au retournement : l'une et l'autre privilégiant un sujet libéré du poids du passé, des entraves traditionnelles, un sujet regardant d'emblée vers l'avant et auto-construit.

       Sommes-nous pour autant devenus des surhommes qui tirent leur être d'eux-mêmes et élaborent de façon autonome leurs valeurs ? Ou bien sommes-nous restés des hommes qui, à récuser toutes les autorités, risquent de s'abandonner aux déterminismes aveugles et aux fantasmes régressifs que, vaille que vaille, les civilisations s'efforçaient d'apprivoiser ?
       Pour Olivier Rey, les récits inventés depuis un demi-siècle par la science-fiction sont moins fantaisistes qu'on ne le pense : ils nous instruisent sur un réel qui, sous des dehors rationnels, est plus que jamais gouverné par l'inconscient. Ses analyses éclairent les orientations actuelles de la biologie qui, s'emparant de la reproduction humaine, a entrepris de matérialiser des théories infantiles, de nous affranchir des chaînes généalogiques et de l'obscurité de l'origine sexuelle. L'examen des doctrines éducatives en usage, promouvant un enfant délivré de la tutelle des adultes, constructeur de ses savoirs et de lui-même, nous permet de mesurer à quel point l'utopie de l'auto-fondation a pénétré notre monde.

     
    Olivier Rey est chercheur au CNRS, enseignant à l'École polytechnique et à l'université Panthéon-Sorbonne. Il a publié au Seuil, en 2003, un essai:

       -Itinéraire de l'égarement,

    analysant les origines de la science moderne et son statut dans la pensée contemporaine.


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  • 2006     360 p.     55€

      Vous voulez construire vous-même votre maison écologique ou vous souhaitez assurer sérieusement le suivi du chantier ?
    Cet ouvrage, rédigé par deux spécialistes de l'éco-habitat, étayé par des centaines de schémas et de photos sera votre précieux guide.
    Les auteurs nous entrainent dans l'aventure de la construction d'un petit bâtiment. Pas à pas ils nous expliquent les techniques particulières de ses quatre murs : mur en bois cordé, mur en paille, mur en torchis, mur à ossature bois, ainsi que l'installation du toit végétalisé. Vous y trouverez l'essentiel de ce que vous devez savoir pour fabriquer des briques de terre, connaître les proportions d'un torchis, monter un mur en paille, poser une isolation en cellulose, appliquer un enduit terre/chaux...

     https://www.futura-sciences.com/maison/dossiers/construction 

    Soyons francs, la maison bio est un concept bien vague. D'une façon générale, il désigne toute les constructions écologiques, tout bâtiment construit en prenant en compte la façon dont ils interagissent avec l'écosystème de notre planète. Mais ce concept n'a pas le même sens pour tout le monde.

     
    Une maison bio. © ParentRap, Pixabay, DP

    Pour certains, construire une maison bio implique de créer un environnement sain, à l'intérieur du bâtiment. Pour d'autres, il est essentiel d'améliorer les matériaux produits en grande série qui prédominent dans la construction moderne. Pour d'autres encore, l'important est d'éviter carrément les matériaux produits en série et les systèmes centralisés, en faveur des ressources qu'offre le site, y compris les matériaux de construction, l'électricité, l'eau et les aliments.

     
    La maison bio doit être irréprochable écologiquement. © Clarke Snell

    Ma vision personnelle de la maison bio est centrée sur le concept de « durabilité de l'environnement », c'est-à-dire l'adoption d'un mode de vie qui permet de préserver, de maintenir et d'améliorer la qualité des ressources et des équilibres naturels, et donc de ménager l'avenir.

    Les cinq critères d'une maison bio

    Pour réaliser une maison bio qui contribue à cet objectif, il faut à mon sens prendre en considération les cinq critères fondamentaux suivants :

    1. Faible impact de la construction sur l'environnement

    Construire, pourrait-on dire, est initialement un acte de destruction. Il faut au minimum défricher un terrain et le remodeler, y creuser des trous, transformer les matériaux naturels présents sur le site. Construire écologique, c'est minimiser l'impact du bâtiment sur le site même, et plus généralement sur l'environnement, grâce à une conception consciente, réfléchie, et au choix de matériaux renouvelables, dont l'utilisation minimise les destructions écologiques.

    2. Économies d'énergie 

    L'impact de la construction d'une maison bio ne représente qu'un aspect du problème. Une fois le bâtiment construit, des gens viennent l'habiter. L'occupation humaine de cette maison bio requiert des ressources environnementales pour assurer le chauffage, la climatisation, l'approvisionnement en eau, en électricité, etc. Une construction « écologique » pourvoit à ces besoins humains avec efficacité, en préservant les ressources naturelles.

     
     
    La maison bio doit prendre en compte les besoins liés à l'occupation humaine. © Clarke Snell

    3. Durabilité 

    Les ressources naturelles, qu'il s'agisse des matériaux de construction, des outils ou des carburants, de même que l'énergie et l'ingéniosité humaines, concourent à la réalisation de notre maison bio. Plus la durée de vie de ce bâtiment est longue, plus le laps de temps sera long avant que l'on sollicite à nouveau les ressources de l'environnement pour le remplacement du bâtiment en ruines. Ainsi, plus un bâtiment vit longtemps, plus il est écologique.

    4. Non toxicité

    Pour nous maintenir en bonne santé, il nous faut préserver un environnement intérieur et extérieur sain. C'est la fonction d'une maison bio, véritable construction écologique.

    5. Esthétique 

    L'une des causes principales de la terrible dégradation de l'environnement est le mouvement constant et polluant des hommes partout sur la planète. Pour créer un mode de vie durable, nous devons limiter au maximum nos déplacements et subvenir à la plus grande partie de nos besoins sociaux, physiques et spirituels dans notre environnement immédiat. Par exemple, il faut beaucoup de temps pour obtenir de bonnes récoltes ; pour construire le réseau d'amis et de concitoyens qui constituera le socle d'une communauté ; pour soigner les arbres et les autres végétaux qui apporteront la fraîcheur à une maison. Vous ne pourrez pas construire tout cela si vous n'aimez pas suffisamment votre maison pour souhaiter y vivre longtemps et en faire un lieu qui favorisera l'épanouissement de ses habitants et la préservation de son environnement. Ainsi, une maison écologique doit-elle être belle, un lieu que l'on quitte toujours à regret et que ne l'on peut envisager de négliger.

     
    La maison bio doit être esthétique. © Clarke Snell

    Votre projet doit répondre à vos besoins et vos goûts

    Ce n'est pas une mince affaire que de satisfaire à toutes ces exigences. Cela requiert souvent des compromis et une bonne association entre idéalisme et réalisme. Ainsi, par exemple, imaginons que deux voisins construisent des maisons de mêmes dimensions. L'un d'eux est déterminé à n'utiliser que des matériaux « naturels » trouvés sur le site, dont la production n'exige que peu d'énergie et qui n'engendrent pratiquement pas de pollution. Son voisin exploite quelques matériaux provenant du site en association avec des matériaux produits en série et à forte intensité d'énergie afin de bâtir une maison qui consommera moins d'énergie pour fournir chaleur et autres commodités à ses habitants.

    Lequel de ces deux autoconstructeurs est le plus écologique ? Pour seulement espérer répondre à cette question, il faudrait connaître l'énergie intrinsèque (l'énergie nécessaire pour extraire, transformer et raffiner un matériau) de tous les matériaux impliqués, l'efficacité énergétique relative des deux maisons, leur durée de vie, l'entretien qu'elles nécessitent, et bien d'autres facteurs, tant techniques que personnels.

    Au final, construire écologique est un processus éminemment personnel dans lequel vous devrez réfléchir à la meilleure manière d'adapter votre maison à votre mode de vie, que vous soyez informaticien ou petit agriculteur, pour créer l'impact le plus favorable sur votre environnement, tant local que global. Un bâtiment idéalement écologique doit donc être très spécifique et répondre à vos besoins particuliers en tenant compte des conditions de votre environnement local.

     

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  • TRIBUNE. « Sonnons l’alarme climatique » : plus de 60 associations appellent à se mobiliser pour une transition écologique « plus ambitieuse et plus juste »

    mardi 4 décembre 2018, par Attac France

     Dans une tribune publiée lundi en exclusivité sur franceinfo, plusieurs dizaines d’associations et d’ONG disent souhaiter « contribuer à l’amplification du réveil citoyen afin de reprendre le contrôle et engager une transition énergétique plus ambitieuse et plus juste ».

    « Faire sonner l’alarme climatique » : tel est le but de cette tribune, dont la publication coïncide avec l’ouverture de la COP24, en Pologne. Pour les signataires, une soixantaine d’associations, dont Attac, la Fondation pour la Nature et l’Homme présidée par Audrey Pulvar et Oxfam France, représentée par Cécile Duflot, « il est encore temps d’agir » pour « engager une transition énergétique plus ambitieuse et plus juste, à la hauteur de l’urgence climatique ». Ils s’expriment alors que doit avoir lieu une marche mondiale pour le climat, samedi 8 décembre, après le succès des marches du 8 septembre et du 13 octobre derniers.

    Le 8 décembre, sonnons l’alarme climatique. Associations et syndicats s’engagent à rejoindre les mobilisations du 8 décembre et appellent à amplifier le réveil citoyen pour la justice sociale et écologique.

    En décembre 2015, alors que les chefs d’États célébraient la signature de l’Accord de Paris, le mouvement pour la justice climatique se mobilisait pour dresser des lignes rouges et pointer l’insuffisance des engagements des États pour limiter le réchauffement mondial à 1,5°C. Trois ans après, le compte n’y est toujours pas et nous n’avons pas le luxe d’attendre. Les conséquences dramatiques des dérèglements climatiques sont déjà là et les populations les plus vulnérables en sont les premières victimes, au Nord comme au Sud.

    « L’inefficacité de la politique des petits pas d’Emmanuel Macron est évidente »

    Si la prise de conscience individuelle et les petits changements du quotidien constituent un premier pas, ceux-ci ne doivent pas faire oublier l’urgence d’un changement de cap des politiques publiques. Le dernier rapport du GIEC est clair : si les pays veulent respecter leurs engagements en matière de climat, ils doivent laisser les combustibles fossiles dans le sol et réorienter les politiques publiques vers une transition juste, qui protège les populations affectées par les impacts du changement climatique et ne laisse personne de côté.

    En décembre 2017, lors du One Planet Summit, organisé par Emmanuel Macron, nous nous étions rassemblés pour rappeler que « Pas un euro de plus » ne devait aller aux énergies fossiles. Un an après, le message n’a pas été écouté. L’inefficacité de la politique des petits pas d’Emmanuel Macron est évidente, surtout quand elle ignore la dure réalité quotidienne des plus pauvres, s’accompagne de mesures fiscales favorables aux plus riches et refuse de faire payer les plus gros responsables des dérèglements climatiques. La hausse du prix des carburants est l’une des mesures nécessaires pour accélérer la baisse des émissions de gaz à effet de serre. Mais celle-ci ne pourra être prise au sérieux si elle ne répond pas aux enjeux de justices sociale et fiscale grâce notamment à une redistribution des recettes de la taxe dans la transition et des mesures d’accompagnement pour celles et ceux qui n’ont d’autres choix que de prendre leur voiture pour se déplacer. C’est ce que montre en grande partie la colère exprimée par les « gilets jaunes ».

    « Il est encore temps d’agir »

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  •  Abécédaire engagé

    2018     160 p.    20 €

        De Naomi Klein à Susan George, en passant par Tadzio Müller, Eric Toussaint, Chico Whitaker, Monique Pinçon-Charlot, Antoine Deltour, Christian Laval et Pierre Dardot, Mariana Otero, José Bové, Jérôme Baschet..., une soixantaine d'auteurs ont façonné les mots de cet abécédaire engagé.

      Publié à l'occasion des vingt ans d'Attac, ce livre se lit comme l'histoire (en train de se faire) des résistances et des alternatives en faveur d'un monde juste, écologique, démocratique et solidaire.

      Au détour des pages, des images donnent vie aux événements, aux mobilisations et aux actions menées par l'association altermondialiste et ses partenaires au long de ces vingt dernières années. Il s'agit ici de se réapproprier les mots et le désir d'agir qui fondent la possibilité d'un autre monde.


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  •                                                                                2016   328 p.  19,50

       La statistique est aujourd’hui un fait social total : elle règne sur la société, régente les institutions et domine la politique. Un vêtement de courbes, d’indices, de graphiques, de taux recouvre l’ensemble de la vie. L’éducation disparaît derrière les enquêtes PISA, l’université derrière le classement de Shanghai, les chômeurs derrière la courbe du chômage… La statistique devait refléter l’état du monde, le monde est devenu un reflet de la statistique.
      Olivier Rey, mathématicien et philosophe, est chargé de recherche à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (CNRS/Paris 1/ENS). Après avoir enseigné les mathématiques à l’École polytechnique, il enseigne aujourd’hui la philosophie à l’Université Paris 1. Il est l’auteur, notamment, d'
       -Itinéraire de l’égarement (Le Seuil, 2003),
       -Une folle solitude (Le Seuil, 2006),
       -Une question de taille (Stock, 2014).

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  •  http://investisseurpro.com/larnaque-du-telethon/

    Pour autant, il est important de donner avec discernement, car donner à une mauvaise cause c’est faire preuve d’irresponsabilité.

    Prenons par exemple le téléthon:
    – la plupart des gens pensent qu’ils donnent des fonds pour guérir des enfants qui souffrent de « maladies » génétiques.
    – la réalité est que les fonds servent essentiellement à financer des laboratoires de recherche privés, dont le but est justement d’éviter aux futurs parents de concevoir des enfants qui souffriraient de ces maladies.

    En clair, les enfants qui « participent » au téléthon, aident en réalité au financement de techniques qui éviteront que ces mêmes enfants existent… lorsqu’on comprend cela on n’a plus franchement envie de le regarder ce téléthon…

    C’est ce qu’on appelle de l’eugénisme.

    On est loin de l’oeuvre caritative, qui aiderait ces enfants à avoir une meilleure vie

    Dans son rapport annuel 2013, l’AFM Téléthon, association chargée de gérer les fonds issus du téléthon, annonce son plan stratégique pour les 5 prochaines années:

    1. Création d’un laboratoire de recherche clinique neuromusculaire pédiatrique
    2. Création d’un laboratoire de recherche clinique neuromusculaire pédiatrique (c’est bien la top priorité!)
    3. Améliorer la qualité et l’exhaustivité des bases de données maladies neuromusculaires
    4. Concevoir et proposer un référentiel économique fixant les règles et mécanismes destinés à encadrer la fixation des prix des médicaments innovants et leurs modalités de prise en charge
    5. Concevoir un modèle de partenariat innovant avec les acteurs industriels et financiers, en cohérence avec les valeurs de l’Association
    6. Légitimer le directeur du Service régional dans sa fonction de référent régional pour le réseau des professionnels et institutions de santé
    7. Définir le modèle cible d’un Centre Régional de Ressources et d’Accompagnement des malades et de leur famille et identifier ses sources de financement
    8. Évaluer la possibilité d’une implantation Généthon / Genosafe aux états-Unis
    9. Mettre en place une université AFM-Téléthon
    10. Structuration et organisation de l’Institut des biothérapies des maladies rares
    11. Optimiser et renforcer ou créer des fonctions communes

    On voit bien où sont les objectifs de l’association:

    Sur 11 objectifs, seul le 7e concerne l’accompagnement des malades et de leurs parents. Pour le reste on dirait une liste digne d’un consultant Accenture…

    Ceci est illustré par les résultats, d’après la présidente de l’AFM Téléthon,la thérapie génique a permis de guérir une soixantaine de bébés bulles à travers le monde… Ouahhh, tous ces millions pour 60 bébés, impressionnant.

    Depuis 1987, on doit pas être loin du milliard de dons pour le téléthon. Pour quels résultats? Pour qui?

    Certains diront que l’essentiel du budget du téléthon sert à guérir, comme présenté dans le rapport de l’AFM Téléthon…

    Mais voici ce que « guérir » veut dire:

    Financer les instituts, des essais, faire des appels d’offres, financer des programmes internationaux et stratégiques…

    Est-ce cela guérir???

    téléthon guérir

    La question subsidiaire à 1000 francs, c’est de savoir si les profits générés par ces laboratoires seront redistribués aux généreux donateurs?

    vous connaissez évidemment la réponse

    Bref, si l’accompagnement des enfants touchés par les « maladies » génétiques est une cause noble, la réalité du téléthon est que cela sert surtout à financer des laboratoires de recherches, avec des fonds publics, et dont les bénéfices eux seront bien privés…

    Au delà, les gènes étant le fondement même de l’existence d’un individu, il est audacieux de parler de « maladie génétique », car cela présuppose qu’il y aurait un modèle normal, et tout le reste serait du domaine de la maladie.

    Je préfèrerais parler de singularités génétiques, qui peuvent entraîner des difficultés de vie pour ces individus.

    A qui donner? Comparaison avec les Restos du Coeur    (...)

    Habituellement, je donne aux Restos du Coeur (cf mon recu fiscal restos du coeur 2014), dont l’objectif est simple, donner à manger à des personnes qui sont déjà vivantes et qui ont faim, et qui, avec l’arnaque du système financier et les crises qui en découlent, vont finir par représenter une majorité de français, et non une petite minorité.

    Les chiffres (2103-2014) donnés par les Restos du Coeur sont concrets:

    Restos du Coeur Chiffres clés 2013-2014

    Ils ne financent pas de la recherche de pointe et des chercheurs en col blanc, mais ont distribué 130 millions de repas à des gens qui ont faim…

    40000 bébés aidés vs 60 pour le téléthon…

    Pas de beau camembert powerpoint, mais des chiffres concrets qui parlent…

    Alors je ne sais pas si dans le monde des restos du coeur tout est beau tout est rose, il y a certainement des pertes en ligne et des choses qu’on ne sait pas, mais ce que je sais, c’est que lorsque j’habitais à Lyon, rue Ampère, je voyais le camion restos du coeur distribuer des repas

    Conclusion

    Je n’ai rien contre le fait que des laboratoires privés de recherche génétique fassent appel aux dons, mais je me demande pourquoi l’état, via ses chaines de télévision, fait un tel battage sur ce sujet.

    Ne serait ce pas plutôt le rôle des entreprises pharmaceutiques?

    Ou le volume potentiel de médicaments n’est il pas assez élevé pour justifier que ces entreprises investissent?

    Ou est-ce tout simplement plus commode de pigeonner le citoyen pour financer ladite recherche?

    Ou y aurait-il d’autres objectifs?

    On pourrait lier cela à la marchandisation des corps, l’augmentation de la stérilité, qui aboutira à une marchandisation de la procréation…

    Vendre des bébés vierges de tout défaut sera le nec plus ultra, et justifiera une facturation élevée à des futurs parents dans l’incapacité de procréer.

    Obtenir des centaines de millions pour guérir au final 60 bébés, cela parait fort disproportionné, surtout comparé aux millions de personnes qui vivent dans la précarité et à la limite de la pauvreté en France.

    Cela ressemble fort à un système de financement par les masses d’une recherche scientifique qui n’intéresse qu’une petite minorité. La puissance des medias le permettant…

    Pendant ce temps là, 1 million de personnes vont aux antennes restos du coeur pour manger, qui ont la bonne idée de faire cela dans des endroits discrets, pour éviter l’humiliation supplémentaire des regards des passants…


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  • #ClimateAlarm ! Mobilisons-nous le 8 décembre pour la justice sociale et le climat

     
     

    Communiqué 27 novembre 2018

     
     

    Le changement climatique n’est ni pour demain ni pour après-demain, ses conséquences se font déjà sentir ici et maintenant. Combiné avec l’effondrement dramatique de la biodiversité et la multiplication des pollutions, il est un défi majeur alors que des points de rupture potentiellement irréversibles sont déjà ou seront bientôt franchis.

     
     

    Des manifestations ont eu lieu dans toute la France les 8 septembre et 13 octobre derniers, à l’appel de citoyen·ne·s, réseaux, mouvements, ou associations. Une nouvelle journée de manifestation aura lieu le samedi 8 décembre. Plus de 130 événements sont déjà répertoriés en France et l’étranger sur cette page d’un trop célèbre réseau social.

    Cette mobilisation se prépare dans un contexte national particulier : la mobilisation des « gilets jaunes » contre l’augmentation des taxes sur le carburant et plus globalement contre la politique du gouvernement Macron, les injustices fiscales et leurs conséquences sur le pouvoir d’achat. Les gilets jaunes expriment, avant tout, les difficultés de vivre quand se cumulent les coûts croissants du transport pour toutes celles et ceux contraints de prendre leur voiture pour travailler ou accéder aux services publics, la hausse du prix du gaz, la baisse des aides au logement, l’augmentation de la CSG ou la baisse des pensions des retraité·e·s. Ils pointent également l’hypocrisie gouvernementale : en 2019, sur les 37 milliards de recettes des taxes sur les carburants seuls un peu plus de 7 milliards d’euros seront affectés à la transition écologique.

    Cette mobilisation se prépare aussi dans un contexte international particulier puisqu’au même moment aura lieu la COP24 (24e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques), organisée cette fois-ci en Pologne. Cette COP sera l’occasion de faire un triste bilan des engagements climatiques nationaux pris lors de la COP 21 à Paris : pas assez ambitieuses, trop lentes à se mettre en oeuvre, pas financées, les politiques climatiques ne sont pas à la hauteur des enjeux. La société civile doit sonner l’alarme climatique pour dénoncer le dramatique retard pris par les États pour contenir le réchauffement climatique. Elle doit faire pression sur les gouvernements pour qu’une transition juste pour les peuples et la planète soit enfin mise en œuvre.

    Pour Attac, le 8 décembre marque aussi une nouvelle étape de la campagne #PasAvecNotreArgent : nous souhaitons mener des dizaines d’actions de désobéissance civile partout en France pendant la COP 24 pour exiger que l’argent du livret de développement durable et solidaire (LDDS) ne puisse plus contribuer à la destruction de la planète et à l’aggravation du réchauffement climatique. Localement, il est possible d’imaginer des liens entre ces actions et les marches climat, par exemple en faisant sonner l’alarme climatique devant nos cibles : Caisse des dépôts et consignations, les banques climaticides comme BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole ou HSBC (téléchargez le kit ressources pour mener des actions LDDS).

    Attac appelle aux mobilisations du 8 décembre et propose un véritable changement de cap pour être à la hauteur des enjeux sociaux et climatiques auxquels nous sommes confronté·e·s :

    • > faire basculer les financements qui contribuent au réchauffement climatique dans le financement de la transition, notamment les politiques de sobriété énergétique et la production d’énergie renouvelable ;
    • > augmenter les mécanismes d’aide pour les ménages modestes et rénover les logements pour supprimer toutes les passoires thermiques ;
    • > accélérer la transition dans les territoires en soutenant les collectivités locales et en encourageant les initiatives citoyennes ;
    • > soutenir le développement d’une agriculture locale et biologique ;
    • > renforcer les services publics et les commerces de proximité ;
    • > favoriser la création d’emplois liés à la transition et accompagner les mutations professionnelles dans les industries qui devront nécessairement décroître (pétrolière, chimiques, nucléaires...) ;
    • > développer les réseaux de transports en commun sur tout le territoire : plus propres, plus denses, moins chers ;
    • > encourager le transport ferroviaire (pour le transport de marchandises et de passagers) et les nouvelles mobilités : vélo, covoiturage, vélopartage, autopartage... ;
    • > en finir avec les accords de libre-échange qui ne sont pas climato-compatibles (CETA, TAFTA, Jefta...).
    • > arrêter les coups de rabots injustes sur les retraites ou les aides au logement.

    Financer ce changement de cap, c’est possible !

    • > en régulant strictement, y compris par de lourdes taxes dissuasives, les premiers responsables du changement climatique, les multinationales pétrolières, gazières et les banques qui financent encore les énergies fossiles ;
    • > en stoppant le financement des fausses solutions comme le nucléaire ou la géo-ingénierie ;
    • > en faisant contribuer les transports aériens et maritimes à la lutte contre la pollution via une taxe sur leurs combustibles et un durcissement des normes anti-pollution sur leurs carburants ;
    • > en arrêtant d’encourager le développement de nouvelles zones commerciales et de grands projets inutiles et imposés ;
    • > en réduisant le pouvoir de la finance via une taxe sur toutes les transactions financières ;
    • > en rétablissant l’ISF et en récupérant l’argent détourné par les évadés fiscaux.
     
     

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  • Traité de commerce Japon - Union Européenne, nous avons 15 jours pour agir !

     
     

    Interpellation 28 novembre 2018

     
     

    Démarrées en 2012, les négociations du JEFTA, traité de commerce et d’investissement entre l’Union européenne et le Japon, sont restées opaques jusqu’en septembre 2017.

    Il nous reste 15 jours pour agir !

    Ce texte doit être soumis à l’approbation du Parlement européen entre le 11 et le 13 décembre prochain sans consultation des parlements nationaux.

     
     
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    Le Collectif Stop TAFTA-CETA et contre les accords de libre-échange interpelle les parlementaires européens pour qu’ils votent contre ce traité.

    • > Le JEFTA contient un chapitre sur la coopération réglementaire, voie ouverte aux entreprises transnationales pour influer sur les réglementations nationales, notamment en matière d’agriculture, de droits sociaux, de protection de l’environnement, du consommateur et des données personnelles.
    • > Il adopte l’approche des « listes négatives » pour la libéralisation des services : tout service qui n’est pas explicitement exclu de l’accord est considéré comme un marché ouvert. La défense des hôpitaux, écoles et transports publics n’est plus garantie si ces services ne sont pas explicitement protégés par les États.
    • > Le JEFTA ne comporte pas de mécanisme de sanctions rendant contraignantes les normes sociales et environnementales référencées dans le chapitre sur le développement durable.
    Le Collectif Stop TAFTA-CETA France demande aux eurodéputé·e·s français·e·s de voter contre le JEFTA et de s’opposer à la logique des accords commerciaux secrets qui font passer les intérêts des entreprises avant tout !
     
     

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  •   La grande escroquerie du téléthon.

    Le professeur Testard dénonce une escroquerie.   décembre 2008                

        C’est scandaleux. Le Téléthon rapporte chaque année autant que le budget de fonctionnement de l’Inserm tout entier. Les gens croient qu’ils donnent de l’argent pour soigner. Or la thérapie génique n’est pas efficace. Si les gens savaient que leur argent va d’abord servir à financer des publications scientifiques, voire la prise de brevets par quelques entreprises, puis à éliminer des embryons présentant certains gènes déficients, ils changeraient d’avis. Le professeur Marc Peschanski, l’un des artisans de cette thérapie génique, a déclaré qu’on fait fausse route. On progresse dans le diagnostic, mais pas pour guérir. De plus, si on progresse techniquement, on ne comprend pas mieux la complexité du vivant. Faute de pouvoir guérir les vraies maladies, on va chercher à les découvrir en amont, avant qu’elles ne se manifestent. Cela permettra une mainmise absolue sur l’homme, sur une certaine définition de l’homme" : Jacques Testard, directeur de recherche à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), spécialiste en biologie de la reproduction, "père scientifique" du premier bébé éprouvette français, et auteur de plusieurs essais témoignant de son engagement pour "une science contenue dans les limites de la dignité humaine", dans une interview accordée à Médecines-Douces.com.

       Testard écrit aussi sur son blog : "Les OGM sont disséminés sans nécessité puisqu’ils n’ont pas démontré leur potentiel et présentent des risques réels pour l’environnement, la santé et l’économie. Ils ne sont donc que des avatars de l’agriculture intensive qui permettent aux industriels de faire fructifier les brevets sur le vivant. Au contraire, les essais thérapeutiques sur les humains sont justifiés quand ils sont la seule chance, même minime, de sauver une vie. Mais il est contraire à l’éthique scientifique (et médicale) de faire miroiter des succès imminents des uns ou des autres. Malgré la persistance des échecs, les tenants de la thérapie génique (qui sont souvent les mêmes que ceux des OGM) affirment que « ça va finir par marcher  », et ont su créer une telle attente sociale que la « mystique du gène » s’impose partout, jusque dans l’imaginaire de chacun. Le succès constant du Téléthon démontre cet effet puisqu’à coups de promesses toujours réitérées, et grâce à la complicité de personnalités médiatiques et scientifiques, cette opération recueille des dons dont le montant avoisine celui du budget de fonctionnement de toute la recherche médicale en France. Cette manne affecte dramatiquement la recherche en biologie puisque le lobby de l’ADN dispose alors du quasi monopole des moyens financiers (crédits publics, industriels, et caritatifs) et intellectuels (focalisation des revues, congrès, contrats, accaparement des étudiants…). Alors, la plupart des autres recherches se retrouvent gravement paupérisées - une conséquence qui paraît échapper aux généreux donateurs de cette énorme opération caritative…"

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