•                                                             2012    216 p.   18 €  

      Le « Grenelle de l’environnement » a prévu de réduire de moitié l’utilisation de pesticides à l’horizon 2018. Maintes questions se posent en effet depuis des années sur leurs effets sur la santé, et il est tout à fait probable que la disparition totale des abeilles dans certaines régions est due à leur emploi intensif.

      Aussi doit-on envisager dès à présent le remplacement de ces produits, que ce soit dans les vastes exploitations agricoles, dans les jardins grands et petits des « rurbains », voire dans ces cultures miniatures qui agrémentent les balcons et terrasses des citadins. De nouvelles stratégies doivent permettre à ces adjuvants de la vie, de la beauté et de la fécondité des plantes, qui font aujourd’hui l’objet d’intenses recherches (stimulation des défenses naturelles des végétaux, utilisation de produits peu ou pas nocifs, développement de plantes qui « dépolluent » les sols, symbiose avec des champignons, etc.), d’éviter le recours systématique à des produits chimiques.
       Botaniste et fervent écologiste avant l’heure, Jean-Marie Pelt fait ici le point sur l’ensemble de ces perspectives prometteuses et parfois très originales dont certaines sont d’ores et déjà mises en œuvre à travers le monde.

       Président de l’Institut européen d’écologie, Jean-Marie Pelt fut un botaniste-écologiste qu’on ne présente plus. Écologiste, il l' a été bien avant l’heure et il s'est fait connaître par ses nombreux ouvrages dont les plus récents chez Fayard sont :

       -La Terre en héritage (2000, 2003),

       -Les Nouveaux Remèdes naturels (2001, 2003),

      -L’Avenir droit dans les yeux (2003),

      -Le Nouveau Tour du monde d’un écologiste (2005),

      -C’est vert et ça marche !(2007),

      -Nature et Spiritualité (2008),

      -La Raison du plus faible, 

      -Le monde a t-il un sens (2014, co-écrit avec Pierre Rabhi).

      Disparu en 2015, il laisse derrière lui une soixantaine d'ouvrages.


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  • 2007    314 p.   23 €

       Chacun peut constater les changements climatiques de notre planète. C'est pour l'instant le signe le plus tangible d'un bouleversement écologique majeur qui s'annonce. Un scénario catastrophe se dessine ainsi à l'horizon, qui impose des changements rapides et radicaux si nous ne voulons pas que notre légèreté fasse le malheur de nos enfants. Grâce à l'émergence de la notion de développement durable, en mettant en oeuvre ce nouveau concept dans toutes ses dimensions - économique, écologique, sociale, éthique -, nous pouvons relever les défis du futur.
       Dans C'est vert et ça marche ! Jean-Marie Pelt nous entraîne dans un nouveau tour du monde écologiste. Préservation de la forêt en Amazonie, en Afrique, en Chine, gestion de l'eau douce partout où elle se fait rare, exemples de villes 100 % vertes en Allemagne, au Danemark et, plus surprenant, également au Brésil, multinationales éprises d'écologie, mais aussi mutualités impliquées dans ce combat, volonté de préparer l'après-pétrole, de construire un habitat qui recourt aux énergies renouvelables, etc. D'un continent à l'autre, il dresse un inventaire impressionnant des expériences de développement durable qui ont fait leurs preuves et qui démontrent qu'une autre voie est possible.  

    Extrait

    Non au scénario catastrophe !

      La question de l'avenir est au coeur de l'aventure humaine. Depuis la nuit des temps, les hommes ont tenté de se projeter dans le futur, au-delà de la mort. Et dans nos sociétés sécularisées, marquées du sceau du progrès, les parents veulent pour leurs enfants une vie meilleure que la leur. C'est à cette tâche que s'emploient les acteurs du progrès ; car, selon le célèbre adage des «Trente Glorieuses», «le progrès scientifique et technique génère le progrès économique et social». Progrès dont les fruits doivent être récoltés en continu dans une marche ininterrompue vers des lendemains qui chantent.
       Pourtant l'évolution à long terme dépasse les préoccupations des politiques et autres décideurs contraints d'avancer «le nez dans le guidon». Car dans les démocraties soumises au rythme des consultations électorales, les résultats doivent être perceptibles à très court terme. Plus avant, nul ne sait ce qu'il adviendra. Peut-être le Déluge.
       Imaginons l'avenir d'un enfant naissant à l'instant même. Et imaginons parallèlement qu'aucune inflexion ne soit donnée à la course au progrès, à la croissance et au développement purement quantitatifs tels qu'ils se poursuivent à l'heure actuelle, dopés par la mondialisation de l'économie. Comment sera notre planète quand cet enfant atteindra 70 ans ?

       Jean-Marie Pelt est professeur émérite de biologie végétale et de pharmacologie à l'université de Metz et président de l'Institut européen d'écologie. Il a notamment publié chez Fayard:

       -De l'Univers à l'être

      -Le Jardin de l'âme

      -Les Langages secrets de la nature

      -La Loi de la jungle

      -La Solidarité chez les plantes, les animaux, les humains


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  •  Scénario et réalisation: Carole Poliquin

    Producteurs: Carole Poliquin et Isaac Isitan

    Les productions ISCA inc.
    6103 Jeanne-Mance
    Montréal, Québec,

    film documentaire plein d'humour bien que le sujet ne semble pas s'y prêter.

    Bande annonce sur  www.homotoxicus.com

       

    "Carole Poliquin réussit le pari d'exposer un problème  grave avec clarté et humour."
    Marjorie Marcillac, ICI

    "...statistiques désolantes, témoignages troublants, photographies éloquentes, rien pour rassurer le bon peuple. (...) La situation est grave, mais le ton de Carole Poliquin n'est pas désespéré."
    André Lavoie, Le Devoir

    "Une bonne enquête"
    Isabelle Massé, La Presse

    "Une approche accessible qui n'exclut pas l'humour"
    Véronique Leduc, Métro

    Une expérience planétaire est en cours et nous en sommes les cobayes

    Chaque jour, des tonnes de substances toxiques sont libérées dans l'environnement sans que nous en connaissions les effets à long terme pour les êtres vivants. Certaines d'entre elles s'infiltrent à notre insu dans nos corps et dans celui de nos enfants. En même temps que notre patrimoine génétique, nous transmettons aujourd'hui à nos enfants notre patrimoine toxique.

    Dans une enquête inédite, menée avec rigueur et humour à partir de ses propres analyses de sang, la réalisatrice explore les liens entre ces substances toxiques et l'augmentation de certains problèmes de santé comme les cancers, les problèmes de fertilité et l'hyperactivité. Les conclusions sont troublantes...

       Posted by stephane in Documentaires, La grande invasion on 19. fév, 2010

       Il fallait au moins une Québécoise pour faire un film comme celui-là. Documentaire de 90 mn, Homo Toxicus raconte notre prise en otage par les substances chimiques, avec le sourire et le délicieux accent de Carole Poliquin. En jouant la citoyenne lambda faussement naïve, la réalisatrice explore les différents enjeux de la problématique.

       Tout commence par une prise de sang qui relève plus de 100 polluants chimiques dans ses veines. Suivie par la caméra, elle part demander à des scientifiques à quoi correspondent ces noms imprononçables, et à quels risques elle s’expose en les hébergeant dans son corps.

       L’objet de ce post n’est bien sûr pas de vous raconter le film. Mais je ne décrirai que la première séquence, particulièrement frappante. Choquante, même. Carole Poliquin embarque pour le Nunavik, la Grand Nord canadien. On le sait depuis la fin des années 1980 et les travaux du chercheur Eric Dewailly : la pollution chimique touche les populations arctiques plus que nous autres. Le DDT, les PCB, dioxines et autres polluants persistants (ou produits organiques persistant – POP, interdits par la convention de Stockholm) sont portés jusqu’à eux par les courants atmosphériques. Grands pêcheurs et chasseurs, les habitants du grand Nord se contaminent davantage en mangeant la viande des baleines, phoques, narvals, morses, ours. Animaux dont les graisses accumulent justement les POP .

       Voilà donc Carole Poliquin dans le village de Palaqsivik où les petits inuits rigolent dans la neige. Mais dans la salle de classe, l’institutrice est branchée sur micro, façon téléopératrice. Une enceinte est fixée au mur. Plusieurs enfants portent des appareils auditifs. Ils entendent mal. Dans cette région, les petits sont touchés par des otites à répétition. Selon Eric Dewailly, c’est l’exposition à de fortes doses de polluants pendant la grossese et via le lait maternel qui pourrait contribuer à l’affaiblissement du système immunitaire des enfants et provoquer cet excès d’infections .


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  •   "Notre poison quotidien", livre et film de Marie Monique Robin, sur ARTE le 15 mars à 20h40 

         Du 20 au 30 mars 2011 : 6ème édition de la semaine pour les alternatives aux pesticides : inscrivez vous dès aujourd'hui aux marches pour les alternatives aux pesticides!

       "Notre poison quotidien", livre et film de Marie Monique Robin, sur ARTE le 15 mars à 20h40
        Ce documentaire sous forme d'enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments, depuis le champ jusqu'à notre assiette. MM Robin s'intéresse tout particulièrement aux pesticides, à l'aspartame et au BPA. Au travers de ces exemples, elle décortique le système des évaluations et d'homologation de ces substances chimiques en montrant qu'il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations de l'industrie chimique pour maintenir sur le marché des substances toxiques.
         L'ouverture de ce documentaire se fait sur la réunion que Générations Futures avait organisé à Ruffec en janvier 2010. MM Robin a dédié son film à Yannick Chônet qui apparait dans le documentaire et qui nous a quitté samedi 15 janvier

         (voir hommage : http://www.generations-futures.fr/news/news210110_chenet.html ).
    Le documentaire a été diffusé sur Arte le mardi 15 mars 2011 à 20h40.
        Le livre publié aux éditions La Découverte sera en librairie à partir du 7 mars.
      

       

        Le DVD du documentaire est sorti le 23 mars 2011chez Arte Vidéo


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  •                                                                 2016    160 p.   10 €
     
       Le harcèlement peut prendre plusieurs formes et avoir plusieurs visages. Contrairement aux idées reçues, les victimes et les harceleurs ne présentent pas un profil type, et les situations de harcèlement sont avant tout alimentées par la peur et la vulnérabilité. Ce livre présente 15 situations d'enfants victimes de harcèlement qui trouvent des idées, des solutions, pour réagir et s'en sortir. Et ce, grâce à Emmanuelle Piquet qui a mis au point une stratégie de parade, (l'" effet boomerang " ou les " flèche de résistance "), qui peut s'adapter à chaque situation. C'est actif, dynamique, très original et profondément efficace !

       Emmanuelle Piquet est psycho-praticienne. Elle est licenciée en psychologie, titulaire d'un master ESC et diplômée de l'institut Gregory Bateson en psychothérapie brève et stratégique. Elle reçoit des patients en consultation, notamment sur des problématiques de souffrance enfantine et adolescente, et forme des professionnels sur ces thèmes en Europe. Elle a également fondé le centre Chagrin Scolaire, spécialisé dans les interventions visant à apaiser les souffrances scolaires. Elle a déjà publié plusieurs livres, comme

     -A quoi ça sert de vivre si on meurt à la fin ? (Sarbacane) ou

     -Te laisse pas faire !, à destination des parents, (Payot) sur le harcèlement. 

      Lisa Mandel est née en 1977 à Marseille. Diplômée des arts décoratifs de Strasbourg, elle commence à travailler dans la presse, pour Capsule cosmique (Milan) ou Tchô ! (Glénat). Elle y crée les séries " Eddy Milveux " et " Nini Patalo " (prix Tam-Tam bande dessinée en 2007, adaptée en série animée sur France 3 et Canal J) Elle fait partie de l'équipe nantaise Professeur Cyclope, qui édite, en coproduction avec Arte, un mensuel numérique du même nom, et publie également des bandes dessinées pour les adultes (HP, l'Association, Super Rainbow, Casterman...).


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  •    Le mardi 25 avril prochain aura lieu l’audience du procès en diffamation du Dr Christian Vélot contre le journaliste Anton Suwalki qui a dénigré en des termes violents et péjoratifs son action contre les OGM. Dans cette histoire, toute l’équipe du CRIIGEN (autour du Pr Gilles-Eric Séralini) est vent debout pour défendre l’un de ses plus éminents représentants.
     


       Vous pouvez vous rendre au procès et soutenir Christian Vélot. L'audience aura lieu à 13H30 à la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris (4 Boulevard du Palais sur l’île de la Cité). Plus d’infos sur www.criigen.org


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  • Alternatives énergétiques (Yona Friedman )

    2011    224 p.   19 €

          Notre civilisation industrielle était basée sur l’énergie bon marché. Celle-ci devenant de plus en plus rare et coûteuse, il nous faut maintenant imaginer une nouvelle politique de l’énergie qui devrait reposer beaucoup plus sur une nouvelle politique sociale et globale que sur la recherche de gadgets technologiques.

       Nos modes de vie et de production, nos utilisations des matières premières et des biens produits sont, pour l’instant encore, régis par une parfaite inconscience quant au gaspillage de l’énergie et des ressources de la planète. Alors que le monde découvre la faillite d’un certain mode de vie, il nous faut regarder cette crise en face, examiner quelles alternatives seraient souhaitables, ne pas nous laisser surprendre.

    Accepter ce qui nous est utile dans cette crise et la récupérer à notre profit, c’est là l’idée maîtresse de ce livre humaniste.

      Yona Friedman, architecte, auteur de la théorie sur l’architecture mobile et de l’autoplanification, a été consultant auprès de l’UNESCO, du Conseil de l’Europe, du ministère de l’Environnement, etc. Depuis de nombreuses années, il s’efforce d’apporter aux habitants du Tiers Monde les connaissances nécessaires à leur survie, et participe à de nombreuses réalisations humanitaires dans ces régions du monde.


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  • Le pouvoir d'agir ensemble (Rob HOBKINS, Lionel ASTRUC)

                                                         2015     160 p.    20 €  (Actes Sud)  

       « Lorsque j'ai véritablement pris conscience du changement climatique et des problèmes liés à la nécessité de se passer du pétrole, j'ai étudié les réponses que les gens y apportaient dans le monde et qui me semblaient compassionnelles. Et je n'ai rien trouvé qui me donne de l'énergie. Les Américains qui écrivaient sur le «peak oil» parlaient de se retirer dans les montagnes du Nebraska avec quatre ans de papier toilette, des boîtes de haricots et des armes à feu. Ça ne me paraissait pas la meilleure solution… » Rob Hopkins a alors cherché comment tous ces enjeux pourraient rapprocher les gens plutôt que les séparer, comment ils pourraient stimuler leur créativité et leur capacité à innover.

       " Un jour de l’année 2005, Rob Hopkins, simple citoyen britannique, sort de chez lui et part frapper à la porte de ses voisins, dans la petite ville de Totnes – où il vient à peine d’emménager. Il leur propose rien de moins que se réunir pour organiser une nouvelle économie à l’échelle de leur territoire. Un nouveau modèle, la Ville en Transition, à partir des atouts disponibles localement : ne plus attendre que les aliments arrivent du bout du monde à grand renfort de pétrole, mais mettre en place des circuits courts et cultiver toutes les terres disponibles (jardins, toits, squares municipaux…) ; ne plus déplorer la pollution, mais regrouper ses concitoyens autour d’un projet de coopérative d’énergies renouvelables de proximité ; ne plus fulminer à propos des banques et de la Bourse, mais adopter une monnaie locale qui fertilise le territoire, etc.

       Son expérience n’a pas seulement fait ses preuves à Totnes, elle s’est répandue dans 1 200 villes de 47 pays. Chacune de ces Villes en Transition transforme sans moyens ni notoriété son territoire pour le rendre plus autonome et plus résilient face aux chocs qui s’annoncent. Autant d’oasis, tous reliés, où venir puiser des solutions.
       La personnalité de Rob Hopkins et son épopée réveillent ce que nous avons de meilleur en nous. Rob Hopkins ranime un espoir enfoui sous des années de désillusions ou de résignation au “réalisme économique”. L’aventure des Villes en Transition donne envie de passer à l’action et dévoile les opportunités insoupçonnées que chacun porte en lui pour changer."

      Par Baptiste Brelet (Responsable partenariat)  pour Terraéco.net


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  • Le guide de l'écobio jardinier (P. NESSMANN, Ph. PERDEREAU )

                                                                                                            2009     208 p.     26 €

       Ce guide, pratique et complet, donne les clés pour apprendre le jardinage durable - de la culture à l'entretien des plantes en passant par l'aménagement du jardin - et devenir un parfait écobio jardinier. 

        Il est vendu avec une brosse à légumes pour vous permettre de profiter au maximum des vitamines de vos productions.    

          Paysagiste et journaliste, Pierre Nessmann est diplômé de l'école d'Horticulture de Lullier (Genève). 
        Depuis plus de vingt ans, il partage son temps entre la conception de jardins et de terrasses et l'animation de cours à l'Arboretum de la Vallée-aux-Loups. Il est aussi chef de rubrique à 100 idées Jardin et animateur d'une rubrique jardin à la télévision. Il est l'auteur, chez Aubanel, de la collection " Au jardin " et a publié deux petits guides pratiques :
         - Ciel ! mon jardin a froid ! et
         -Ciel mon jardin a chaud !
          Philippe Perdereau est l'un des plus grands photographes spécialisés dans le jardin en France. Avec son épouse, Brigitte, ils parcourent l'Europe pour y photographier les oeuvres des grands paysagistes ou des simples passionnés. Le regard moderne et vivant qu'ils portent sur l'univers du jardin est apprécié par la presse française et étrangère. Ils ont notamment publié
       -Les Nouvelles Architectures de feuillages (Flammarion / La Maison Rustique)
         ainsi que les ouvrages de la collection " Au Jardin " avec Pierre Nessmann.

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  • L’homme qui voulait abolir le droit à la fortune, ce grand tabou contemporain

    https://mrmondialisation.org/lhomme-qui-voulait-abolir-le-droit-a-la-fortune-ce-grand-tabou-contemporain/?utm_source=actus_lilo

     

    Docteur en science économique, Philippe Richard sort un livre courageusement intitulé « Abolir le droit à la fortune » dans un contexte où l’écart entre riches et pauvres est de plus en plus important. Dans cet ouvrage rare en son genre, l’expert en sciences sociales interroge les inégalités de richesses grandissantes entre une poignée de super-puissants et le reste de l’humanité. Les différentes crises que nous connaissons actuellement pourraient-elles être résolues en mettant fin aux immenses fortunes individuelles ? C’est en tout cas une piste qu’il est urgent de considérer. Rencontre avec Philippe Richard, l’homme qui veut faire les poches au 1%… 

    Abolir le droit à la fortune pour une société plus égalitaire

    L’idée soutenue par Philippe Richard, docteur en économie et expert en socio-économie auprès du Syndex depuis plus de quinze ans, est assez simple et empreinte de bon sens : supprimer le droit à la fortune individuelle. À vrai dire, il ne s’agirait pas tant de supprimer simplement et purement le droit à la fortune, que de limiter les fortunes individuelles par l’institution d’un certain plafond. L’économiste présente son idée ainsi : « Les modalités du plafonnement du patrimoine individuel s’inspirent de l’impôt sur la fortune comme l’ISF, mais à un taux de 100 % à partir d’une valeur acquise : une valeur cumulée des actifs, entre portefeuilles financier et immobilier et parts d’entreprise, nette de dettes. » Les bénéfices réalisés au-delà du dit-plafond serviraient alors à venir renflouer les caisses de l’état dans une démarche de redistribution de la richesse entre les différents citoyens d’un pays.

    Car, dans la tête de l’économiste, il s’agirait bien d’une mesure qui viendrait directement toucher les ressortissants d’un même état, sur la base unique de leur nationalité. Impossible, donc, de fuir son devoir envers le Trésor Public en changeant de lieu de résidence comme c’est actuellement le cas. « En prenant l’exemple d’un plafond individuel à 100 fois le salaire médian (2,1 M€), les actifs concernés s’élèveraient à 1 750 milliards d’euros pour la France, affectant seulement 1 % des citoyens, les plus riches », explique Philippe Richard. Concernant la mise en place de cette « abolition », l’économiste préconise une prise de décision par référendum, qui s’accompagnerait d’un changement dans la Constitution. Il serait, selon son plan, toujours possible de devenir riche, mais pas extrêmement fortuné au-delà de toute raison.

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  • 2016    234 p.   17 €

      L’érosion de la biodiversité est un fait incontournable, une tragique certitude.
    Au rythme des découvertes actuelles, il faudrait plus d’un millénaire pour décrire la totalité des espèces de la planète. Et l’espèce humaine ?  Avec ces 7 milliards 300 millions d’individus est-elle un succès de l’évolution ? Sans doute, et pourtant… Apparue il y a moins de 200 000 ans, elle est parvenue à elle seule à déséquilibrer l’ensemble de la biosphère érodant la biodiversité, abusant des ressources, modifiant les climats et polluant la nature.
      En partant de ce constat lucide et éclairé, Jean-Marie Pelt veut nous dire que nous sommes tous concernés par le devenir de notre planète et que  c’est en respectant toutes les formes de la diversité que nous parviendrons à réconcilier et unir l’homme et la nature.
      Il nourrit ces pages d’histoires naturelles où se côtoient à loisir l’univers animal et végétal et il nous délivre, en témoin émerveillé et formidable passeur qu’il fut, un message de vigilance, de combat et d’espoir tout à la fois

     Botaniste, pharmacologue, écologiste avant l’heure (il fut président de l’Institut européen d’écologie), Jean-Marie Pelt nous a quittés à la fin de l’année 2015, ce livre est en quelque sorte son livre testament. Il a publié l’ensemble de son œuvre aux Editions Fayard.
     

      Président de l’Institut européen d’écologie, Jean-Marie Pelt fut un botaniste-écologiste qu’on ne présente plus. Écologiste, il l' a été bien avant l’heure et il s'est fait connaître par ses nombreux ouvrages dont les plus récents chez Fayard sont :

      -La Terre en héritage (2000, 2003),

      -Les Nouveaux Remèdes naturels (2001, 2003),

      -L’Avenir droit dans les yeux (2003),

      -Le Nouveau Tour du monde d’un écologiste (2005),

      -C’est vert et ça marche !(2007),

      -Nature et Spiritualité (2008),

      -La Raison du plus faible,

      - Le monde a t-il un sens (2014, co-écrit avec Pierre Rabhi).

      Disparu en 2015, il laisse derrière lui une soixantaine d'ouvrages.


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  •   Publié le par AriH    (beurk.com)

        « L’homme qui arrêta le désert » c’est l’histoire d’un paysan du Burkina Faso, Yacouba Sawadogo. Il ose défier les traditions des ancêtres et les autorités pour lutter contre l’avancée du désert et régénérer la Terre du Sahel, une des régions les plus arides au monde.

    homme qui a arrêté le désert

       Les terres dans de nombreuses régions du monde subissent la dégradation du climat. De 1975 à 1985, une série de sécheresses s’abat sur le Sahel provoquant un exode rural massif. Les habitants, faute de nourriture et d ‘eau, migrent vers le sud ouest où les pluies sont plus intenses et les terres plus fertiles.

      Pour lutter contre l’avancée du désert, Yacouba Sawadogo reprend une technique agricole traditionnelle, le Zaï. Il l’applique dans son village à Gourga, au nord-ouest du Burkina Faso. Le zai consiste à creuser des trous pour faciliter l’infiltration de l’eau pendant la saison des pluies. Mais en temps de grande sécheresse, la technique du zai ne suffit pas.

    « Avec la méthode ancestrale, les eaux de pluie s’évaporaient trop vite et les cultures se fanaient en un temps record. Il me fallait pallier à ce problème. » explique Yacouba Sawadogo.

      Yacouba Sawadogo ne renonce jamais. Tel un scientifique, il invente d’autres méthodes pour atteindre son  objectif, celui d’améliorer la vie des habitants de son village.

      Il décide alors de perfectionner la méthode du zai en creusant des trous plus grands pour recevoir l’eau pendant une plus longue période. Il ajoute aussi du compost au fond des trous pendant les saisons sèches. Pour que la pluie ne s’écoule pas trop vite en terrain plein, il construit des petits murets de pierre pour ralentir la coulée des eaux.

      Ses nouvelles méthodes ne plaisent pas tous et encore moins aux chefs des clans ceux décident qui a le droit de cultiver les terres. Ils lui reprochent de ne pas suivre la vraie méthode ancestrale, de creuser beaucoup trop tôt et de mettre du compost. Ils le prennent pour un fou.

      Malgré les contestations, Yacouba Sawadogo poursuit son chemin. Pour améliorer les sols, il introduit des termites qui ont la même fonction que les vers de terre. Elles régénèrent la terre en profondeur. Les termites creusent des tunnels pour laisser passer les eaux de pluie, participent à la décomposition des matières organiques et enrichissent la terre. 

    Yacouba Sawadogo l'homme qui a arrêté le désert

     

       Yacouba Sawadogo, se moque bien de ce qu’on pense de lui. Il réussit à rendre une zone stérile en terre fertile dans une des régions de l’Afrique les plus arides, le Sahel .
       Ses techniques permettent à l’eau souterraine d’atteindre des niveaux jamais connus. Yacouba Sawadogo connaît l’importance des arbres pour recevoir la pluie, pour lutter contre le vent et préserver les animaux. Il plante pendant vingt ans des arbres et parvient à créer une forêt d’une douzaine d’hectares.

       C’est un miracle pour Dr Chris Reij de Vrij Université d’Amsterdam. Pendant 25 années il suit avec admiration le travail de Yacouba Sawadogo :

     

      «Yacouba lui seul a eu plus d’impact sur la conservation … que tous les chercheurs nationaux et internationaux mis en place .. Dans cette région des dizaines de milliers d’hectares de terres qui étaient complètement improductives ont été rendues de nouveau productives grâce à des techniques de Yacouba.  

    Bande annonce du documentaire de Mark Dodd, « L’homme qui a arrêté le désert.«(sur le site beurk.com)

       En novembre 2009, Yacouba Sawadogo est invité à Washington DC et raconte son histoire. Fin 2009 la Fondation Bill et Melinda Gates Foundation rendent honneur aux petits paysans comme Yacouba Sawadogo qui luttent contre la famine et la pauvreté. Elles annoncent un investissement de 120 millions de dollars pour plusieurs programmes d’aide aux agriculteurs d’Afrique.

      Les organisations non gouvernementales, les scientifiques, les gouvernements  viennent à sa rencontre pour apprendre ses techniques de culture.

      Bien que Yacouba Sawadogo est reconnu dans le monde entier comme l’homme qui a arrêté le désert, il se heurte aux ambitions des autorités de son pays qui souhaitent s’accaparer des terres fertiles au nom du développement urbain.

      Mark Dodd réalise un film de 50 minutes sur l’histoire de Yacouba Sawadogo « L’homme qui a arrêté le désert ». Il projette le documentaire fin octobre 2011 lors de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) à Changwon en Corée du Sud.
       Le documentaire est disponible sur le site du producteur, 1080films

    Source :  1080films


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  • 2009    288 p.

      Ce livre écrit par l'inventeur des EM, Tiruo Higa, relate ses nombreuses expériences avec les EM, y compris comment ils ont été découverts. M. Tiruo Higa y parle aussi de sa vision de l'avenir de l'humanité et de son évolution.


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  •  

     
    Attac a besoin de 50 000 € pour montrer le vrai visage d'Apple, Ikea, McDonald's, Société Générale...
     

    Chère amie, cher ami,

    Chaque année, les multinationales dépensent des milliards d’euros pour payer :

    • > des agences de communication afin nous vendre une image sublimée de leurs produits ;
    • > des cabinets d’affaires afin de cacher leurs profits dans les paradis fiscaux ;
    • > des lobbyistes qui murmurent à l’oreille des gouvernants afin de bloquer toute législation qui ne leur serait pas favorable.

    Nous, nous avons besoin d’une somme bien plus modeste, qui nous permettra de continuer à les traquer sans relâche, montrer leur vrai visage et dénoncer l’évasion fiscale !

      Pour faire un don allez sur :https://france.attac.org/se-mobiliser/rendez-l-argent/article/attac-a-besoin-de-50-000-eur-pour-montrer-le-vrai-visage-d-apple-ikea-mcdonald#don

    Si, grâce à vous, nous atteignons 50 000 € de contributions à cette campagne contre l’évasion fiscale :

    • > nous pourrons diffuser des centaines de milliers de tracts, autocollants et Petits guides pour en finir avec l’évasion fiscale, produire des vidéos… ;
    • > nos militant·e·s pourront poursuivre et multiplier les actions « d’opacification fiscale » engagées partout en France ;
    • > nous ne craindrons pas les prochaines arrestations de forces de l’ordre venues protéger ces multinationales et assumerons plus sereinement les poursuites judiciaires.
    • Leur vrai visage

    • > Apple abrite 215 milliards de dollars sur des compte offshore et refuse de payer une amende de 13 milliards d’euros pour évasion fiscale.
    • > McDonald’s envoie 24 % du chiffre d’affaires de ses restaurants au Luxembourg et a soustrait 1,5 milliard d’euros de recettes fiscales aux pays européens entre 2009 et 2013.
    • > BNP Paribas facilite l’évasion fiscale de ses clients et a créé 468 sociétés offshore via le cabinet Mossack Fonseca depuis les années 1980.
    • > Ikea a soustrait à l’impôt plus d’un milliard d’euros ces six dernières années au détriment de plusieurs États européens.
    • > Engie, une entreprise détenue à 33 % par l’État français, doit payer une amande de 300 millions pour évasion fiscale via ses 26 filiales luxembourgeoises.
    • > Starbucks, la plus grosse chaîne de cafés au monde, a réalisé un chiffre d’affaires de 95 millions en 2015 mais ne paie pas d’impôt sur les sociétés depuis son installation en France.
    • > Total possède 178 filiales dans des paradis fiscaux et ne paye quasiment pas d’impôt sur les sociétés en France.
    • > Société générale est la banque française championne de l’optimisation fiscale agressive avec 30 % de ses profits réalisés dans les paradis fiscaux.
    • > Zara évade ses profits via les Pays-Bas et a fait perdre à la France 76 millions d’euros d’impôts entre 2011 et 2014.

    Attac se mobilise pour que ces multinationales rendent l’argent qu’elles ont détourné depuis des années et qu’elles payent enfin leur juste part d’impôts dans les pays ou elles exercent leurs activités.

    Et ça marche

    Depuis 2014, Attac mène des opérations citoyennes de grande ampleur pour dénoncer les pratiques des multinationales. Cette campagne a déjà contribué au succès des Fralib contre Unilever et contraint Société générale à se retirer du projet de mine charbon Alpha Coal en Australie, Total d’un projet d’extraction de gaz de schiste en Algérie ou encore Sofiprotéol-Avril du projet d’usine de 23 000 porcelets des Sables-d’Olonne. En 2016, après de très nombreuses actions des Faucheurs de chaises, nous avons contraint BNP Paribas a annoncer la fermeture de ses filiales aux îles Caïmans !


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  • L’adieu au chômage

    04/04/2017  http://www.alternatives-economiques.fr//ladieu-chomage/00078338

     

     

    Chaque semaine retrouvez la plume de Kanar, qui propose un dessin de presse.


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  •  

                                                        400 pages - éd. Le Souffle d'Or (2011)  28,40 €

    Dans "Les micro-organismes efficaces au quotidien", Anne Lorch nous explique très concrètement les différentes façons d'utiliser les EM. Particulièrement en horticulure, en fonction des problématiques spécifiques.

    Présentation de l'éditeur: "Aujourd'hui, il est plus qu'urgent de revoir les méthodes de production basées sur l'utilisation des énergies fossiles, des pesticides et des engrais chimiques. Les «EM», mixture de micro-organismes mise au point par le chercheur japonais Teruo Higa, répondent à cette problématique et s'avèrent des alliés précieux pour ceux qui voudront être à la fois acteurs et bénéficiaires d'un système biologique naturel.

    «Higa savait qu'il venait de faire une découverte extraordinaire [...]. Ce qu'il ne pouvait deviner encore, c'est à quel point l'utilisation de ces combinaisons microbiennes deviendrait universelle», écrit Anne Lorch.

    Ce livre, dans lequel chacun pourra glaner ce qui l'intéresse, est richement illustré et clairement structuré :

    ° Un large tour d'horizon nous conduit de la situation environnementale actuelle au monde des EM, en abordant des sujets tels que la vie du sol, la biologie de l'eau ou encore la microbiologie, et nous prépare à mieux comprendre le rôle de ces micro-organismes.
    ° L'auteur nous fournit ensuite une description très détaillée de la fabrication des EM et de leur utilisation dans les champs, les vergers et les vignobles, les prairies et les étables, dans nos maisons, nos jardins et nos plans d'eau, dans l'artisanat et l'industrie, pour notre santé et celle des animaux.

    Des témoignages d'utilisateurs viennent clore cet ouvrage, avec des exemples concrets.

    Que vous veniez de découvrir l'existence des micro-organismes efficaces ou que vous en soyez un utilisateur expérimenté, cet ouvrage sera un guide indispensable !

       Anne Lorch est avant tout une journaliste spécialisée expérimentée, particulièrement intéressée par les univers du macrocosme et du microcosme. Rassembler des informations, les formuler dans des textes, les saisir par des images et les mettre en application dans son propre jardin est devenu pour elle un hobby. Cette passion l'a tout naturellement menée aux micro-organismes efficaces, qu'elle utilise intensivement depuis 2001. En tant qu'ancienne rédactrice en chef du magazine " Schweizer Garten ", elle a pu utiliser ses connaissances en botanique et en jardinage, acquises au cours de ses années d'études et approfondies par des années de pratique.

    Extrait de l'introduction

    Sous la dénomination de «micro-organismes efficaces» se cache une technologie authentique qui s'appuie sur un système fondamental et naturel. Avec les micro-organismes efficaces (les «EM»), les cycles de la vie, des substances vivantes et de notre propre organisme sont réorientés de la décomposition vers la régénération.

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  • À deux mois de l’élection présidentielle, le philosophe agroécologiste Pierre Rabhi répond à nos questions. Il pointe l’incohérence d’un système électoral qui "désigne une seule personne à la tête d’un État entier" et le piège d’une "nation-entreprise" dans laquelle femmes et hommes politiques sont enfermés. Ce qu’il faut ? Du concret et surtout "de l’intelligence". Entretien. 

       Pour le philosophe agroécologiste Pierre Rabhi, "en remettant notre destin à des personnes comme Donald Trump, il ne faut pas s’étonner que cela nous mène vers un désastre".
    Philippe Desmazes / AFP

      Dans votre dernier livre ( La convergence des consciences, Le Passeur, 2016 ), vous appelez à la convergence des consciences (http://www.novethic.fr/empreinte-terre/agriculture/isr-rse/pierre-rabhi-un-changement-de-la-societe-sans-changement-humain-est-irrealiste-143788.html). Qu’est-ce que cela signifie ?

    Le temps est venu de dépasser les particularismes, c’est-à-dire tout ce qui nous emprisonne dans nos nations, dans nos religions, dans nos idéologies, pour aller vers une humanité qui reconnaisse son identité globale. Tous ceux qui aspirent aux mêmes valeurs pourraient se rapprocher. 

    Il y a une amorce des réveils. Il y a, ici ou là, des serments d’évolution. Des gens qui se préoccupent de savoir comment mieux aimer, comment changer eux-mêmes, avoir une approche mieux éclairée. Mais ces serments de changement global sont étouffés par un système qui continue sur sa lancée de croissance économique, de pillage général de la planète au détriment de la grande majorité de l’humanité. 

    Quand on examine le monde tel qu'il va, on continue à être stupide, à donner bien plus de valeur aux armes, aux meurtres, à la tuerie, aux pollutions et à la dégradation, au déboisement. L’humanité a des éléments de conscience éveillée, mais on est encore loin du compte. Nous continuons à être les pires parasites sur cette planète.

    "Je vote contre quelqu’un et non pas pour"

      Dans deux mois aura lieu l’élection présidentielle. Vous écrivez que "l’opinion n’est pas suffisamment éveillée pour désigner des représentants éveillés". On a les représentants qu’on mérite ? 

    Absolument. On a les représentants politiques qu’on mérite. En dictature nous n’avons pas à discuter : la personne mobilise une énergie négative, prend le pouvoir et impose sa tyrannie. En démocratie, on interpelle les consciences et ce sont elles qui déterminent, par leur suffrage, une personne pour les représenter. 

    On est en pleine actualité américaine et il se trouve que Donald Trump, qui est chargé de diriger un État entier, est carrément pathologique. En remettant notre destin à des personnes de ce type-là, il ne faut pas s’étonner que cela nous mène vers un désastre. 

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  • Des petits barrages hydroélectriques, écolos et rentables, pour produire une électricité de proximité

     http://www.bastamag.net/Des-petits-barrages-hydroelectriques-ecolos-et-rentables-pour-produire-une

    par Sonia (Lutopik) 10 mars 2017

    Deux-mille petits barrages hydroélectriques sont abandonnés en France, depuis la domination de l’électricité nucléaire. Ercisol, une société à statuts coopératifs, a décidé d’investir dans ces énergies renouvelables de proximité et de réhabiliter plusieurs barrages dans les Vosges, tout en limitant au maximum les contraintes pesant sur l’environnement des rivières. Un seul de ces barrages peut alimenter en électricité un village de quelques centaines d’habitants.

    Cet article a initialement été publié dans le journal Lutopik.

    À Raon-l’Etape, cité vosgienne au milieu des forêts, coule la Meurthe. Une situation géographique propice au développement de l’industrie du papier. Dans cette petite ville de 6400 habitants, il a existé jusqu’à trois papeteries, dont une a cessé son activité il y a peu. Il y a encore une trentaine d’années, ces industries utilisaient l’eau de la Meurthe pour s’alimenter en énergie. Puis le nucléaire est arrivé, et les petits barrages hydroélectriques ont été abandonnés. « Hyper subventionnée, l’électricité nucléaire était beaucoup moins chère. L’État a volontairement tué les petites centrales hydroélectriques », déplore Jean-Paul François. Farouchement opposé au nucléaire et mû par l’envie de laisser un environnement sain à ses petits-enfants, ce professeur d’électro-technique fraîchement retraité s’est lancé dans la reconquête des petits barrages.

    Pour cela, il rejoint en 2014 Ercisol, une société fondée en 2010 par 35 associés qui se sont donnés pour objectif de développer des projets citoyens d’énergie renouvelable. Seuls deux d’entre eux ont travaillé ou travaillent directement dans le secteur de l’énergie renouvelable, mais chacun a quelque chose à apporter : des compétences en comptabilité, en maçonnerie, en relationnel. « Pour vivre, il faut de l’énergie. Mais il existe d’autres moyens de production qu’en polluant ou en passant par des grandes sociétés qui ponctionnent l’argent des contribuables », explique Jean-Paul François.

    « Je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse faire autant si rapidement »

    Chaque projet est soigneusement sélectionné : il doit être rentable, concourir au développement des énergies renouvelables décentralisées, sa mise en œuvre doit limiter au maximum les impacts négatifs sur l’environnement et favoriser les emplois locaux non délocalisables. Pour chaque projet, Ercisol crée une filiale afin de rassurer les banques qui lui prêtent de l’argent, d’offrir une transparence sur les financements, et encourage ses actionnaires locaux à investir dans le projet.

    Ercisol compte aujourd’hui 161 associés et gère deux petites centrales photovoltaïques dans le Territoire de Belfort et dans le Bas-Rhin, ainsi qu’un barrage hydroélectrique dans les Vosges. Trois autres projets de barrages sont en cours de réalisation, dont celui de Raon-l’Etape. Ercisol prévoit également de participer au financement de petites fermes éoliennes. La maison-mère a la forme d’une SAS à statuts coopératifs, dans laquelle tous les dirigeants sont bénévoles, y compris son président Louis Massias. « Je n’aurais jamais imaginé qu’on puisse faire autant si rapidement, se réjouit-il. Nous avons atteint le plafond de capital de 800 000 € qu’on s’était fixé au départ et qui nous permettait des investissements à hauteur de 6 millions d’euros grâce aux emprunts. Aujourd’hui, on ne peut plus accepter de nouveaux actionnaires et nous allons devoir modifier les statuts pour inscrire un nouveau plafond à 2 millions d’euros. »

    Un barrage qui laisse passer poissons et canoës

    La filiale qui s’occupe du barrage vosgien s’appelle HydroRaon. Elle a acquis le site en 2014 pour 450 000 € auprès de la papeterie des Chatelles qui venait de faire faillite, et engagé 1,35 million d’euros afin de reconstruire le barrage et d’installer la turbine. Les travaux sont importants : le site est abandonné depuis une quinzaine d’années, et il faut entièrement créer les infrastructures permettant d’injecter l’énergie produite sur le réseau. Conformément à leurs aspirations environnementales, les membres d’Ercisol tiennent à limiter au maximum les impacts sur la nature : le barrage est doté d’une passe à poissons, d’un passage pour canoës et d’un système laissant circuler les sédiments afin de ne pas perturber le milieu aquatique en aval. Après une année de travaux, l’édifice est prêt : avec une puissance de 400 kW, il présente la même puissance que son aïeul, mais il est doté de toutes les technologies modernes pour la télégestion et s’intègre mieux dans son environnement.

    Du côté du local technique, à environ 1 km du barrage, les choses sont un peu plus compliquées. Afin d’optimiser au maximum la production, HydroRaon a investi dans une turbine qui peut atteindre 90 % de rendement dans des conditions de débit idéales. Mais une erreur du maître d’œuvre a décalé d’un an le lancement de la production : l’alternateur a dû être démonté et il ne sera remis en place que début 2017. Une fois opérationnel, le système produira 1847 MWh par an, ce qui devrait permettre d’alimenter environ 700 foyers hors chauffage et eau chaude. Comme sur son autre barrage de Moyenmoutier, à quelques kilomètres de là, un emploi à temps partiel (dix heures hebdomadaires) sera créé afin d’assurer la surveillance du site.

    Pour ce projet, la société HydroRaon et ses associés ont apporté un peu plus de 20 % du budget, avec le soutien d’Énergie Partagée Investissement (une association pour la promotion et le financement des projets d’énergie citoyenne). Pour le reste un emprunt a été contracté. En vertu de l’obligation d’achat, EDF s’est engagée par contrat à racheter l’électricité produite par HydroRaon à un tarif préférentiel : 10 centimes le Kwh au lieu de 5 centimes [1]. Chaque filiale est rentable dès la première année. Comme elles n’ont pas vocation à se développer, les bénéfices sont distribués chaque année aux associés. Les gains d’Ercisol avec HydroRaon seront réinvestis dans des projets de sensibilisation à la réduction des consommations énergétiques et dans de nouveaux projets d’énergies renouvelables (hydroélectricité, biogaz, éoliennes). Les centaines de petits actionnaires d’Ercisol devraient quant à eux recevoir des dividendes d’ici une dizaine d’années, de l’ordre de 4 %.

    2000 petits barrages hydroélectriques à l’abandon

    Environ 2000 petits barrages hydroélectriques sont aujourd’hui à l’abandon en France. Avec l’augmentation inévitable du prix de l’électricité nucléaire et les objectifs d’énergies renouvelables pour les années à venir, il y a un regain d’intérêt pour ces infrastructures. Cependant, la plupart de ces barrages présentent des hauteurs d’eau insuffisantes pour être rentables. « À Raon-l’Etape, on a 4,20 m de hauteur, ce qui n’est pas mal. Dès qu’on est en dessous de 1,5 m, ça n’intéresse plus personne », explique Jean-Paul François.

    Pour résoudre ce problème, Ercisol s’est lancé dans une recherche en partenariat avec l’Université de Lorraine. L’objectif est de mettre au point un prototype de turbine afin de diminuer les coûts du kilowattheure pour les petites chutes d’eau. Un espace est en cours d’aménagement à côté des locaux techniques d’HydroRaon pour expérimenter ces innovations. « Le nucléaire, avec ses coûts qui ne font qu’augmenter alors qu’ils baissent pour les énergies renouvelables, est un non-sens économique », dénonce Jean-Paul François. « Il existe déjà des sites où les coûts de production des énergies renouvelables sont beaucoup moins chers, comme par exemple au Nevada où le kWh photovoltaïque est à 3 centimes contre 6 pour le nucléaire. Développer les énergies renouvelables relève donc du bon sens écologique, mais aussi économique », martèle-t-il.

    Sonia Pignet (Lutopik)


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  • Kanar 15/03/2017

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  • CommunityForge: Donner & Recevoir, les fondements des Systèmes d’Echanges.

    Chers membres des bureau/comité/conseil d’animation d’un Système d’Echanges,

    vous recevez cet email car depuis un certain temps, votre association bénéficie des outils fournis par CommunityForge pour la gestion et l’animation de votre SEL, Banque du Temps ou autre monnaie complémentaire.

    • Nous travaillons en totale transparence. http://communityforge.net/comptabilite
    • Le logiciel est mis à jour tous les 3 à 4 ans. La version suivante en Drupal est déjà en préparation.
    • Chaque donateur recevra un exemplaire du livre blanc sur les monnaies complémentaires rédigé par Matthew Slater (langues disponibles: anglais, français et espagnol.
    • Il est maintenant possible de faire des échanges avec des SEL qui n’ont pas le même logiciel en passant par CES. Renseignez-vous auprès du helpdesk si vous êtes intéressés.
    • Le niveau de donation est très faible. Quelques association font des dons chaque année alors que la majorité n’en font pas.
    • Nous souhaitons renforcer le mouvement des SEL. Faire des dons est une manière efficace de supporter cette croissance d’une manière globale.
    • Nous avons besoin d’un peu d’argent, mais nous avons surtout besoin de nouveaux volontaires pour participer aux nombreuses tâches de CommunityForge.

    En 2015, nous avons créé 120 nouveaux sites sur nos serveurs. Aujourd’hui, des dizaines de milliers de citoyen­ne­s peuvent offrir, demander & échanger facilement des biens, des services ou des savoirs et ce d’une manière autonome, libre et transparente. L’économie devient ainsi plus coopérative.   

     

    De plus en plus d’associations nous font confiance. Grâce à l’engagement d’une quinzaine de bénévoles, qui ont contribué à hauteur de plus de 30’000 heures de travail, vous​ recevez ​  un service quasiment ­professionnel et un soutien permanent de notre équipe de support via le helpdesk. Ces outils ont également faciliter vos tâches de coordination, notamment dans la communication avec vos adhérents et la gestion des adhésions et des cotisations. 

    Il est important de garder à l'esprit que tous les utilisateurs de nos plateformes sont coresponsables de notre communauté. Il revient à chacun d'eux de trouver comment contribuer à l'effort commun. Notre association a besoin d'argent pour assurer son fonctionnement et ainsi poursuivre sa mission de soutien aux communautés.

    Ses principaux postes de dépenses sont :

    ● l'hébergement des sites sur les serveurs mis à notre disposition par notre fournisseur d'hébergement "Gandi"

    ● le coût lié à la sécurisation et à la gestion des serveurs

    ● des participations occasionnelles aux coûts de transport (formations, conférences et représentation de CommunityForge)

    ● divers coûts de gestion

    Donner pour couvrir une partie des frais techniques, et des formations. (Certains SEL nous transfèrent 1 € prélevé sur la cotisation annuelle, d’autres nous proposent une aide concrète) 

    Nous comptons sur vous comme vous comptez sur nous !

    L’équipe des bénévoles


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  • Newsletter Février 2017  

      Même en piochant dans la poésie, les proverbes, les citations ou les aphorismes, il n'est pas toujours aisé de trouver des messages de bonne année originaux et des phrases qui ne sonnent pas trop creux.

      Nous vous avons gardé celle là:

           "Pour ce qui est de l'avenir, il ne s'agit pas de le prévoir mais de le rendre possible."
    (Antoine de Saint-Exupéry)

    Notez, dès à présent dans vos agendas:

    • Samedi 29 avril, Assemblées générales de CommunityForge et CommunityForge support France
    • Samedi 29, et dimanche 30 avril: formation user one et admin local
    • Lieu: Genève, Suisse.

    Les dernières nouvelles de CommunityForge

    Aujourd'hui, CommunityForge, compte plus de 450 communautés hébergées sur nos serveurs et implantées de part le monde : http://communityforge.net/map.

    Ce sont des centaines de communautés qui utilisent nos outils via nos distributions “Open Source” pour faciliter la vie et la gestion de leurs associations et de leurs monnaies complémentaires.

    Nos sites ont subi plusieurs migrations vers des versions optimisées tant au niveau de nos propres modules qu’au niveau du noyau Drupal et cela afin de parfaire notre outil avec de nombreuses améliorations et surtout d’optimiser nos sécurités ce qui rend nos sites plus performants et plus sûrs.

    Aujourd’hui, nous sommes  convaincus qu’il faut élargir notre niveau d’action pour contrer le système ambiant.  C’est en se réunissant qu’on peut développer une interaction plus grande et acquérir des outils que nous ne pourrions pas nous offrir si nous restions seuls.

    C'est ce que nous vous proposons déjà avec le module interSEL mis à disposition de tous les SEL qui en feront la demande afin de vous permettre à tous de finaliser vos échanges interSEL sans avoir à passer par 36000 combines toutes différentes d'un SEL à l'autre

    C'est aussi ce que nous envisageons de faire en nous associant à d'autres "systèmes": CES,.... pour créer les outils de demain, que ce soient  une version de vos plateformes en Drupal 8 quasi finalisée, des appli pour gérer vos échanges depuis vos smartphones,  tablettes, ...

    L’outil InterSel (CommunityForge/Ces):

    Il permet dès maintenant à toutes les communautés qui s’en donnent les moyens de nous rejoindre sous différentes formes afin de réaliser des échanges automatisés.

    • Pour les échanges entre sites CommunityForge : une simple inscription suffit pour activer le module permettant l’InterSel. http://helpdesk.communityforge.net/fr/intertrading
    • Pour les sites non CommunityForge deux options existent:
      • Soit les développeurs de leur plateforme font le choix de rejoindre CES, de développer leur propre module d’échange et d’avoir une comptabilité sur site.
      • Soit leurs membres font le choix de  passer par des plateformes centralisatrices telles que:
      • SEL’Idaire,(http://seldefrance.communityforge.net/)
      • Sel’Alternative (http://selalternative.communityforge.net/),
      • Gestion-Intersel (http://gestionintersel.communityforge.net/) qui toutes trois sont déjà activées pour réaliser ces échanges InterSel

    Un travail d’équipe...

    Des programmeurs, aux relecteurs de textes, en passant par les traducteurs et les nombreuses personnes qui soutiennent des nouveaux utilisateurs de nos plateformes, l’outil que CommunityForge vous propose, est le produit d’un formidable travail d’équipe.  Nous avons besoin de vos compétences, de votre énergie : http://helpdesk.communityforge.net/fr/equipe

    CommunityForge ne peut survivre sans être soutenu par des donations

    Nous devons régulièrement rappeler à certains de nos utilisateurs qui réagissent négativement lorsque nous faisons des appels aux dons, que l’hébergement de vos sites coûte de l’argent (nulle part, à notre connaissance, il n’est possible de payer la location de serveurs en monnaies alternatives ne fût-ce que parce que le courant doit être payé en monnaie conventionnelle). Lorsque vous achetiez du papier et des timbres pour confectionner et diffuser vos livrets d’échanges, cela coûtait aussi un peu d’argent. Gmail, Facebook, ... sont gratuits mais, contrairement à nous, ils utilisent vos données pour produire de plantureux bénéfices et alimenter un système dont, précisément, nous cherchons à nous distancer.  Sans donation, nous ne pouvons tout simplement pas maintenir vos sites en fonction !  Dans ce domaine aussi, notre projet dépend du soutien de chacun : 

       http://communityforge.net/fr/dons

    Que 2017 vous apporte beaucoup de rencontres enrichissantes, des projets plein la tête et l'énergie pour les réaliser.

    Bonne année à tous

    L’équipe du support de CommunityForge


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  • Edition spéciale      Newsletter SPECIALE de Michel DOGNA

    ALERTE !
    NOUVELLE CATASTROPHE NUCLEAIRE 
    EN NORVEGE – UN FUKUSHIMA BIS ?
    Silence des grands médias…

    Le 12 mars, nous avons appris (par la bande) que la Norvège contamine toute l'Europe avec de l'iode 131 radioactive depuis plusieurs semaines (on évoque même fin octobre ?).
    Un accident nucléaire sur le réacteur de recherche atomique de Halden en est à l'origine. Le risque de contamination des populations du nord et jusqu'à la France n'est pas négligeable notamment pour les enfants et adolescents.

    Les autorités norvégiennes comme françaises pratiquent la rétention d'informations (comme d’habitude). Le cœur de réacteur atomique expérimental serait, comme à Fukushima, hors de contrôle... De l'hydrogène radioactif s'accumulerait dans son enceinte. L'exploitant et l'équivalent de notre ASN procèdent à des rejets radioactifs dans l'atmosphère pour éviter l'explosion et la catastrophe atomique européenne. 

    La Norvège exploite 4 réacteurs de recherche à Kjeller : NORA (activé en 1961, arrêté en 1967), JEEP I (activé en 1951, arrêté en 1967), JEEP II (activé en 1966) et à Halden : HBWR - Halden Boiling Water Reactor (activé en 1959) à la frontière suédoise, une ville d'environ 30.000 habitants et de 640 km2.

    C'est depuis janvier 2017 qu'à été détectée une présence anormale d'iode 131 dans l’air ambiant en Europe. Ce radionucléide artificiel, émetteur de rayonnements bêta et gamma, de période dite courte de 8,02 jours (c’est à dire d'une durée de contamination effective d'au moins... une année) se fixe sur la thyroïde. Les nourrissons et très jeunes enfants, ainsi que les adolescents, y sont particulièrement sensibles concernant leur croissance.

    C'est un des produits de fission les plus redoutés lorsqu'il est relâché dans l'environnement. Très mobiles car volatiles, les isotopes radioactifs de l’iode se dispersent puis se déposent un peu partout, puis sont captés par les feuilles des végétaux, puis absorbés par les racines, puis ingérer par les animaux ou les humains qui consomment alors des aliments contaminés.

    La teneur en iode 131 doit être surveillée dans la chaîne alimentaire durant plusieurs semaines, le temps que ce radioélément cesse d'irradier. Des contrôles de radioactivité du lait et des végétaux sont primordiaux en particulier les légumes à grandes feuilles comme les épinards et les laitues. L'eau doit être également surveillée, d'autant que très radioactif, l'iode 131 va voir sa radioactivité divisée par 1.000 tous les 80 jours seulement. Autrement dit la quantité d’iode 131 est divisée par 2 tous les 8 jours, par 2.500 tous les trimestres et il faut attendre une année pleine pour qu'il n’en reste plus trace dans les aliments.

    LAXISME ET LANGUE DE BOIS

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  •                                                           2016    176 p.    19,95 € 

       350 dessins geste par geste et 50 légumes !

      Manger sainement, voir pousser ce que l'on a semé ou planté, faire des économies... voici autant de bonnes raisons pour créer un petit potager et y cultiver de manière bio ses propres légumes !

      Ce guide pratique vous donne toutes les bases du jardinage bio, puis vous propose une sélection de 50 légumes. Chacun fait l'objet d'une fiche de culture basée sur des dessins en pas-à-pas précis et légendés. De l'ail au topinambour, en passant par la carotte ou le poireau, plus de 350 dessins vous guideront dans toutes vos cultures !

      De nombreuses astuces bio complètent l'ensemble, vous indiquant comment réussir vos cultures, produire vos propres semences, éloigner les parasites, composter, pailler...

      Un guide visuel idéal pour réussir facilement son potager bio !

       Ingénieur horticole de formation, Rosenn le Page est journaliste spécialisée dans les domaines du jardin et de l'écologie. Elle a déjà publié de nombreux ouvrages sur ces thèmes aux éditions Rustica.  

        Isabelle Dervillers est illustratrice.


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  • Tribune    Alain Grandjean 08/03/2017

      http://www.alternatives-economiques.fr//accelerer-conversion-ecologique-de-leconomie

      Tous les compteurs de la santé des écosystèmes sont au rouge. La destruction des forêts, la fragmentation des espaces naturels et la désertification ne sont pas enrayés. La pression de la pêche sur les ressources de la mer est toujours excessive. La dangerosité des pollutions chimiques s’accroît. Les effets du changement climatique sont de plus en plus sensibles et les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas sur la bonne trajectoire. Enfin, les inégalités sociales s’amplifient alors que les plus déshérités sont les plus touchés par la destruction de l’environnement.

          Des mesures sont prises pour conjurer une tragédie annoncée

      Devant ces menaces lourdes, la prise de conscience progresse et des mesures sont prises pour conjurer une tragédie annoncée. L’accord de Paris est une avancée majeure dans la lutte contre le changement climatique. Celui de Kigali va conduire à la disparition progressive des HFC. Les aires marines protégées se développent. En France, la pollution urbaine, les conséquences sanitaires des pesticides et des perturbateurs endocriniens, la souffrance animale sont autant de sujets où l’opinion évolue rapidement. L’économie circulaire commence à faire école.

    Reconstruire l’économie sur la base de l’écologie

      Face à la destruction de la nature, menaçant les conditions de survie de milliards d’habitants, la réponse ne peut être que massive, mondiale et rapide. « On ne résout pas les problèmes avec les modes de pensée qui les ont engendrés », a dit Einstein. Nous ne pouvons plus poursuivre la chimère d’un monde de plus en plus artificialisé, injuste, divorcé d’avec la nature. Nous devons reconstruire notre économie sur la base d’une écologie intégrale, entre autres défendue par le pape François dans son encyclique Laudato Si (https://alaingrandjean.fr/2015/08/17/laudato-si-une-encyclique-revolutionnaire/).

    Il s’agit de tourner la page du néolibéralisme et du consumérisme sans frein pour construire un monde de  solidarité

      De multiples expériences de terrain sont autant de balises montrant qu’il ne s’agit pas d’une utopie désincarnée, mais d’un projet disruptif, source de multiples innovations sociales et technologiques, qui met l’économie et la finance au service de la société. Qui cesse de considérer la nature comme un simple stock où prélever indéfiniment pour satisfaire le plus vain de nos désirs. Il s’agit de tourner la page du néolibéralisme et du consumérisme sans frein pour construire un monde de solidarité et de coopération. De définir et tenir un cap de transition énergétique et écologique, en appliquant un principe de subsidiarité grâce auquel les initiatives et les innovations de terrain se multiplient.

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  •    Même si notre belle planète est bleue, plus de 2 milliards d’individus sont encore privée d’eau potable. Mais avec des inventions comme Safe Water Cube, on se dit que les populations concernées ont encore un espoir ! Ce dispositif révolutionnaire purifie jusqu’à 1000 litres d’eau par heure. D’apparence simpliste, cette création renferme un trésor d’inventivité qui aura nécessité 6 années de recherche…

      http://pix-geeks.com/  30/10/2016  

    Anthony Brogat     Anthony Brogat

    Safe Water Cube : un dispositif qui permet de filtrer 1000 litres d'eau potable par heure

     

    Sans chimie, ni électricité

       Pour faire marcher Safe Water Cube il n’y a rien de plus simple. Commencez par remplir le grande cube en inox de 1.2 x 1.2 m puis actionnez la pompe manuelle. L’eau qui ressort du cube est prête à être dégustée ! Mais alors comment ça marche ? Non parce que dit comme ça, sans électricité, sans chimie et sans mécanisme complexe on peine un peu à imaginer ce qui se cache à l’intérieur de cette formidable invention. 

    5 étapes de filtration

       Après avoir actionné la pompe manuelle, l’eau encore impropre à la consommation va passer par 5 étapes de filtration parmi lesquelles une filtration céramique. Très fine, cette dernière va retirer tous les virus et bactéries à l’origine des diarrhées, dysenteries, choléra et hépatites pour ne garder qu’une eau cristalline et saine. Eau de pluie, eau de marre, eau de rivière et même boue : aucune eau n’est trop sale pour Safe Water Cube. Un vrai miracle de technologie 

    Cocorico !

    C’est à un certain Jean-Paul Augereau, un Nantais de 49 ans que l’on doit cette prodigieuse invention. Avant d’en arriver à ce résultat, notre Géo Trouvetout national aura passé 6 années à développer son concept. Lors d’une interview donnée à 20minutes, il explique avec fierté:

      Quand on va sur place, on se rend compte que l’arrivée de la Safe Water Cube est fabuleuse pour les habitants concernés. Ils sont bien conscients de leur situation et comprennent tout de suite les changements dans leur vie que la machine peut procurer.

      On trouve maintenant des Safe Water Cube au Bénin, au Sri Lanka, au Sénégal et prochainement à Haïti et en Côte-d’Ivoire. La machine est par ailleurs très facile à entretenir et ne requière rien d’autre que de l’eau et du vinaigre pour rester pleinement opérationnelle. Aucune maintenance n’est nécessaire. Jean-Paul si tu nous lis : R-E-S-P-E-C-T
     

    Sauver le monde

    La ville de Nantes a commandé une quinzaine de fontaines à l’inventeur. Elles ont été expédiées à Haïti le mois dernier. Cette machine peut sauver des vies en cas de catastrophes naturelles aussi dans des continents comme l’Afrique où à peine 40% de la population possède l’eau potable à domicile et où les femmes parcourent en moyenne 6 km chaque jour pour s’approvisionner…

    D’autres fontaines ont déjà été envoyées au Benin, au Sénégal, en Inde et au Sri Lanka grâce au financement d’associations.

    Pour finir, 5.500 euros, c’est son prix, livraison incluse. Un tarif bien raisonnable compte tenu de son utilité et totalement symbolique quand on sait qu’il peut sauver des vies…

    ► En savoir + : Le site internet et la page Facebook du Safe Water Cube


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  •  Accorderie

    Bienvenue sur le site des Accorderies du Québec !

    L'Accorderie est un système d'échange de services entre individus et d'éducation à la coopération, créé à Québec en 2002. Ce système, qui a pour mission de lutter contre la pauvreté et l'exclusion sociale, permet aux membres (les AccordeurEs) de s'échanger des services de toutes sortes. Il y a maintenant plus d'une douzaine d'Accorderies au Québec, regroupées au sein du Réseau Accorderie. Ce site contient toute la documentation pertinente sur les Accorderies et leurs activités.

    Vous êtes membre? Vous avez aussi accès à l’Espace membre pour consulter les services offerts, modifier votre profil et vos offres de services, consulter votre état de compte, etc. N’hésitez pas à contacter votre Accorderie si vous avez besoin d’aide ou pour toute question sur L’Accorderie.

    Le Réseau des Accorderies de France lauréat de «La France s’engage»!

     Créé à partir du modèle né au Québec en 2002, le Réseau des Accorderies de France est lauréat de «La France s’engage»! 

    Ce concours, lancé à l’initiative du Président de la République François Hollande, récompense deux fois par an 15 projets innovants, sociaux et solidaires, et les aide en fournissant du soutien financier et un accompagnement privilégié.

    Importées en France par la Fondation Macif, les Accorderies de France partagent la même mission que celles du Québec: lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale en encourageant l’échange de services entre individus. Il y a maintenant 29 Accorderies en France. 

    Article publié sur le site de la Fondation Macif, d’où est tirée la photo.

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  • (connu sous le nom de Koru-Kenya)

    http://communityforge.net/fr/grassroots_economics

    Grassroots Economics est une fondation sans but lucratif qui vise à rendre autonome les communautés marginalisées de manière à leur permettre de prendre en charge leurs propres moyens de subsistance et leur avenir économique. GE  se focalise sur le développement de la communauté par l'autonomisation économique et des programmes de Monnaies complémentaires. Les bénéficiaires des programmes de GE comprennent des petites entreprises et des personnes vivant dans des quartiers informels ainsi que des zones rurales. GE est fier d'avoir été soutenu par de nombreux part enaires pour développer ses programmes de développement des communautés locales.

    L'objectif de GE est d'améliorer la vie de ceux qui sont les plus vulnérables. Il favorise des approches telles que l'éducation participative, des recherches approfondies sur les besoins spécifiques des communautés de manière à comprendre les besoins et à concevoir des programmes avec des impacts significatifs.

    L'histoire de Grassroots Economics

    Alors qu'il en est toujours à ses débuts, notre travail se fonde sur une histoire riche de programmes communautaires en Afrique. Nous avons mis en place des programmes de monnaies communautaires dans 6 endroits au Kenya, aidé à la mise en place de 2 autres en Afrique du Sud et a aidé plus de 700 petites entreprises et 20 écoles à jouer un rôle actif dans leur propre économie et leur développemennt. Pour les événements actuels, visitez le blog de GE (http://grassrootseconomics.org/blog).

    2015
    Nous avons atteint 5 devises communautaires actives au Kenya. Les communautés sont actives les jours de marché de CC, les manifestations, le travail de services communautaires et les programmes d'épargne et de prêt. Nous avons vraiment hâte que ces réseaux continuent à développer leur potentiel en 2016.

    • Avril - l'Kangemi-Pesa (http://grassrootseconomics.org/kangemi-pesa-launched) a été lancé dans le quartier informel de Kangemi avec 5 écoles et plus de 100 PME.
    • Mai - l'Bergrivier Rand (http://grassrootseconomics.org/BergRand-Launches) est lancé en Afrique du Sud. (Programme soutenu par GE)
    • Juillet - l'K'Mali à Kokstad,(http://www.news24.com/SouthAfrica/Local/East-Griqualand-Fever/Kokstad-currency-proposed-20150429) démarre en Afrique du Sud. (Programme soutenu par GE)
    • Août - le Lindi-Pesa (http://grassrootseconomics.org/content/lindi-and-ngombeni-pesa-launched) est lancé à Kibera, Nairobi.
    • Septembre -l'Ng'ombeni-Pesa (http://grassrootseconomics.org/content/lindi-and-ngombeni-pesa-launched) commence à Mikindani, Mombasa.

    2014
    GE nous a proposé de mettre en œuvre un programme de Monnaie complémentaire avec des écoles dans les bidonvilles de Nairobi. Le Gatina-Pesa (http://grassrootseconomics.org/Gatina-Pesa-Launched) à Kawangware Nairobi, a été le premier à lancer et premier à reproduire le modèle Bangla-Pesa avec des PME et trois écoles. GE a également commencé à aider pour la formation et la mise en œuvre de deux monnaies en Afrique du Sud.

    2013
    Le lancement du Bangla-Pesa et son impact important sur l'amélioration des marchés locaux a attiré  l'attention des autorités kenyanes qui ont d'abord déclaré que le programme était illégal. Après une longue bataille juridique, le programme a été jugé légal et avec la coopération des ministres locaux du Parlement ainsi que de la police nous avons pu rouvrir le programme Bangla-Pesa (http://grassrootseconomics.org/bangla-pesa-relaunch).

    20122012 - la conception du système communautaire devise Bangla-Pesa avec les entreprises locales.
    Afin d'augmenter les possibilités de notre programme de monnaie, nous avons opté pour  Mutuel-Credit et développé le modèle Bangla-Pesa en partenariat avec les membres de la communauté.  De cette manière, les PME devenaient capables d'émettre et de garantir leur monnaie en utilisant leurs propres produits et services sans qu'il soit désormais nécessaire d'avoir recours à des donateurs. Le programme Bangla-Pesa (http://grassrootseconomics.org/Complementary_Currency_Meetings_Nov_2012) a été lancé en Novembre 2012.

    2010
    Le programme pilote Eco-Pesa (http://grassrootseconomics.org/eco-pesa) a été lancé comme un modèle de monnaie complémentaire soutenu par 75 entreprises dans trois communautés informelles près Kawangware, Mombasa. La monnaie a été soutenue par les fonds de donateurs.  Elle a permis des services communautaires incroyables et atteint des objectifs environnementaux tout en augmentant le commerce local durant sa première année d'existance.


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  • Civic City

    Fondée en 2011 à la suite de l’institut Design2context, Civic city est un institut autonome de recherche critique en design et un réseau pluri-disciplinaire et international de concepteurs et de penseurs d’un monde meilleur. Il rassemble urbanistes, designers, graphistes, architectes, paysagistes, anthropologues, sociologues, politologues et autres théoriciens et praticiens du design aux côtés de citoyens experts des lieux et des usages comme des institutions universitaires et des associations. Civic city développe un certain nombre de projets de recherche universitaires, par exemple sur la visibilité ou l’invisibilité des organisations internationales et mène parallèlement des actions et des projets fondés sur un design qui se veut plus civique.





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  •     Une semaine après la ratification du CETA par le Parlement européen, une centaine de députés français saisissent le Conseil constitutionnel. Ils estiment que le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada est incompatible avec la Constitution. Un moyen de renégocier un "traité anti-démocratique". Des initiatives similaires ont été entreprises en Autriche et en Allemagne.

    Des députés européens se mobilisent contre le CETA
    FREDERICK FLORIN / AFP

        Les députés français ont-ils trouvé le moyen de freiner le CETA ? À 16h30 ce mercredi, 106 députés de gauche ont déposé un texte de saisine au Conseil constitutionnel. Ils estiment que le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, ratifié la semaine dernière par le Parlement européen,(http://www.novethic.fr/breves/details/le-parlement-europeen-ratifie-le-ceta.html) est incompatible avec la Constitution française.

       De manière globale, les député.e.s dénoncent un processus opaque. L’accord, qui devra être soumis au vote de chaque parlement national des pays membres de l’UE pour entrer pleinement en application, va bientôt être appliqué de manière partielle et provisoire. "Mais personne ne sait sur quoi il va entrer en vigueur !", s’insurge Danielle Auroi, députée écologiste du Puy-du-Dôme et signataire de la saisine. "On impose aux différentes nations une mise en application provisoire sans que les parlements nationaux ne soient consultés", ajoute un autre signataire, Jean-Noël Carpentier, député radical du Val d’Oise. 

    Un traité "anti-démocratique"

       Sur le fond, l’incompatibilité porte sur plusieurs motifs (http://www.fondation-nicolas-hulot.org/sites/default/files/ceta-anticonstitutionnel.pdf) mis en lumière par la Fondation Nicolas Hulot, l’institut Veblen et FoodWatch.

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  •   Composter depuis sa cuisine, c'est désormais possible ! Cet objet cache un ingénieux système capable d'accélérer le processus de façon spectaculaire...

     

    Nul ne met en doute l’importance du compostage domestique. Ça élimine les déchets, c’est écologique et ça fertilise la terre. Pourtant, la pratique peine à se généraliser. Parce qu’elle nécessite un jardin, parce qu’il faut s’organiser et parce que ça prend un peu de temps. Heureusement, cette invention pourrait définitivement généraliser les bonnes habitudes : en 24 heures, elle permet de transformer toute une semaine de restes alimentaires en engrais écologique, le tout, sans sortir de chez soi ! Explications.

    Source : Zera (https://www.zera.com/)

    Le Zera food recycler (c’est le nom de cette invention) ressemble à une poubelle tout ce qu’il y a de plus ordinaire mais, en réalité, c’est un véritable concentré de technologies au service du compostage et de l’environnement.

    Source : Zera

    D’un volume de 8,4 litres, elle permet d’accueillir 3,5 kg de déchets alimentaires, soit, en moyenne, ce que produit une famille américaine en une semaine. Versez-y un sachet contenant du bicarbonate de soude et des morceaux de coques de noix de coco, et, en moins de 24 heures, l’appareil transformera le tout en engrais !

    Le Zera food recycler s’appuie sur un système combinant l’action de l’air, de l’humidité, de la chaleur et du brassage. Grâce à lui, le volume des déchets est réduit des deux tiers et, surtout, le compostage s’effectue à la vitesse de l’éclair (alors qu’il faut compter jusqu’à plusieurs mois dans des conditions ordinaires !)

    Seuls inconvénients : son prix relativement élevé (1 120€) et le fait qu’elle nécessite l’usage de l’électricité (ce qui réduit son apport écologique). Mais, pour se mettre au compost quand on n’a pas de jardin, on fait difficilement plus simple, plus propre et plus rapide ! D’autant qu’un déchet composté sera toujours préférable à un déchet rendu inutile ! 

    Preuve que cette invention enthousiasme le grand public, la campagne de financement a déjà permis la collecte de 264 732$ alors qu’elle court pendant 18 jours encore… et que les initiateurs du projet s’étaient fixés un objectif à 50 000$ seulement !

    Les premiers Zera food recyclers seront produits dès le mois de mars pour une première commercialisation en mai. Malheureusement, les Européens que nous sommes devront attendre quelques mois supplémentaires : dans un premier temps, le produit ne sera disponible qu’aux États-Unis.

    Pas grave, ce délai d’observation nous permettra de nous faire une idée plus précise de l’invention. En tout cas, avouons que l’idée est belle !


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