•                                                            2016      272 p.   19,90 € 

        Ce livre raconte l'aventure extraordinaire que j'ai vécue avec des centaines d'enfants à travers le monde francophone, de Paris à Montréal, en passant par Molenbeek, Abidjan, Pézenas, Genève, Mouans-Sartoux, la Corse et la Guadeloupe. Pourquoi, en effet, attendre la classe de terminale pour aborder le questionnement des thèmes existentiels : l'amour, le respect, le bonheur, le sens de la vie, les émotions, etc. ?
       Ces ateliers philosophiques montrent une étonnante capacité des enfants de 6 à 10 ans à penser.
      Au-delà des concepts, ils y apprennent les règles du débat d'idées et développent leur discernement et une réflexion personnelle. Parce que les enfants ont souvent du mal à se concentrer, je fais précéder les ateliers d'une courte méditation, ou pratique de l'attention, qui permet à chacun de retrouver sa réceptivité sensorielle et d'être présent dans l'instant.
      Cet ouvrage propose une méthode et des outils concrets, dont un CD de méditations guidées, pour tous ceux qui, parents, enseignants, amis, souhaitent accompagner les enfants dans cette pratique de l'attention et des ateliers philosophiques. Frédéric Lenoir 
     

       Philosophe, sociologue et historien des religions, Frédéric Lenoir est Docteur et Chercheur associé de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Il produit et anime sur France Culture une émission consacrée à la spiritualité : Les Racines du ciel. Auteur d'une quarantaine d'ouvrages (essais, romans, contes, encyclopédies), traduits dans une vingtaine de langues et vendus à plus de cinq millions d'exemplaires, il écrit aussi pour le théâtre, le cinéma…


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  • We Feed the World - le marché de la faim
       Date de sortie 25 avril 2007 (1h 36min)
       De Erwin Wagenhofer
       Avec Peter Brabeck, Jean Ziegler
       Genre Documentaire
       Nationalité Autrichien
       Titre original We Feed the World
        Distributeur Zootrope Films
        Récompense 1 nomination

       Le réalisateur s'est inspiré du livre de Jean Ziegler, L'Empire de la honte et  il   

       lui donne à plusieurs reprises la parole .

       Chaque jour à Vienne, la quantité de pain inutilisée, et vouée à la destruction, pourrait nourrir la seconde plus grande ville d'Autriche, Graz... Environ 350 000 hectares de terres agricoles, essentiellement en Amérique latine, sont employés à la culture du soja destiné à la nourriture du cheptel des pays européens alors que près d'un quart de la population de ces pays souffre de malnutrition chronique. Chaque Européen consomme annuellement 10 kilogrammes de légumes verts, irrigués artificiellement dans le Sud de l'Espagne, et dont la culture provoque des pénuries d'eau locales...
     
    dimanche 4 novembre 2007 à 23h09 - par  zorgol

    We Feed The World, Le Marché de la Faim, est sorti en salle. Ce documentaire d’Erwin Wagenhofen démonte les mécanismes d’une l’industrie agroalimentaire mondialisée.

    En suivant les trajets qu’effectuent les nourritures, il met au jour les déséquilibres absurdes d’un monde qui pourrait nourrir 12 milliards d’êtres humains, et dans lequel 850 millions de personnes sont sous alimentées.

    Dans ce système, le Brésil qui n’a pas atteint l’autosuffisance alimentaire, au lieu de développer des cultures vivrières, transforme la forét amazonienne en culture de soja qui sera utilisé à nourrir les poulets européens.

    Et l’Afrique reçoit à bas prix des tomates cultivées en Europe qui ruinent les agriculteurs locaux.   

      Jean Ziegler est le rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation (en) du Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies de 2000 à 2008, poste auquel lui succède Olivier De Schutter. Il est actuellement vice-président du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations unies

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  •                                                            2015      319 p.    15,50 €   

        "Face à la menace, maintenant si précise, du changement climatique, face à l'espoir aussi que représente la mobilisation mondiale sur ce sujet, que peut la littérature ? Que peuvent les mots face aux désastres annoncés ? Que peut encore le langage dans ce monde de l'image, de l'immédiateté, dans l'urgence où nous sommes ?"

       A la veille de la 21e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, qui se tient à Paris en décembre 2015, la Maison des écrivains et de la littérature, association dont la vocation est de fédérer les écrivains, de les représenter, et, grâce à eux, de promouvoir la littérature, a décidé de "monter au front sereinement ", parce qu'elle est convaincue que "la littérature peut et doit faire quelque chose."

       La Mel a demandé à trente-et-un écrivains associés en un "Parlement sensible des auteurs" de prendre la parole et d'écrire sur la crise climatique et écologique à laquelle nous sommes tous confrontés.

     

    La Maison des écrivains et de la littérature propose Le Parlement sensible, une journée exceptionnelle le 14 novembre 2015, à l’Assemblée nationale.

    avec :

    Antoine de Baecque, Pierre Bergounioux, Arno Bertina, Frédéric Boyer, Geneviève Brisac, Michel Butel, Nicole Caligaris, Bernard Chambaz, Éric Chevillard, Philippe Claudel, Michel Deguy, Agnès Desarthe, Maryline Desbiolles, Marie Desplechin, Suzanne Doppelt, François Emmanuel, Jacques Gamblin, Sylvie Granotier, Isabelle Jarry, Koffi  Kwahulé, Gilles Lapouge, Hervé Le Tellier, Erri De Luca, Carole Martinez, Emmanuelle Pagano, Oliver Rohe, Olivia Rosenthal, Caroline Sagot-Duvauroux, Boualem Sansal, Michel Surya, et Cécile Wajsbrot.

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  •                                                             2016     448 p.    22   

    La révolution de l'éducation à l'école et pour les parents.

       L'enfant naît câblé pour apprendre et pour aimer. Chaque jour, les neurosciences nous révèlent son incroyable potentiel, sa capacité à se nourrir du monde pour former son intelligence. Pourtant, par manque d'information, nous imposons à l'enfant un système éducatif inadapté aux leviers naturels de son jeune cerveau, qui l'empêche d'apprendre qui freine l'apprentissage et n'encourage pas sa bienveillance innée. Plus de 40% d'entre eux sortent du primaire avec des lacunes qui les empêcheront de poursuivre une scolarité normale.
       Céline Alvarez a mené une expérience dans une maternelle en « zone d'éducation prioritaire » et « plan violence », à Gennevilliers. Elle a respecté les « lois naturelles de l'enfant » et les résultats ont été exceptionnels. A la fin de la deuxième année, tous les enfants de grande section et 90% de moyenne section, étaient lecteurs et affichaient d'excellentes compétences en arithmétique. Ils avaient par ailleurs développé de grandes qualités morales et sociales.
        Ce livre fondateur révèle une autre façon de voir l'enfant et de concevoir son éducation à la maison et à l'école. Céline Alvarez explique de manière limpide les grands principes scientifiques qui sous-tendent l'apprentissage et l'épanouissement. Elle partage son expérience, les activités qui peuvent aider les enfants à développer leur potentiel, ainsi que la posture appropriée de l'adulte.
      La révolution de l'éducation est possible.

        Plus d'un millier d'enseignants de maternelle s'inspirent déjà de Céline Alvarez et 1,7M d'internautes ont consulté son blog. Retrouvez les vidéos et les fiches pédagogiques des activités ainsi que l'actualité autour de ce livre sur le site www.celinealvarez.org


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  •                                                                                         
     
                                     2015    268 p.   28 €
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Pour mieux appréhender la complexité de ces phénomènes, les recherches menées par l’IRD et ses partenaires apportent des connaissances essentielles. Cet ouvrage en donne un aperçu synthétique décliné en trois temps : observer et comprendre le changement climatique, analyser ses principaux impacts en fonction des milieux, remettre les sociétés et les politiques publiques nationales au cœur du défi climatique.

    En insistant sur les capacités de résilience des populations et des écosystèmes face à l’évolution du climat, l’ouvrage explore les solutions conciliant atténuation du changement climatique et adaptation, préservation de l’environnement et réduction des inégalités. Accessible à un large public, il fait le point sur les travaux et résultats d’une recherche résolument engagée, interdisciplinaire, qui associe étroitement partenaires du Sud et du Nord.

      Catherine Aubertin est directrice de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Économiste,elle dirige le groupe “ Politiques de l’environnement ” de l’UR 168 et coordonne plusieurs groupes de recherche sur les questions du développement durable et de la biodiversité.  Elle directrice de recherche à l' ORSTOM (L'institut français de recherche scientifique pour le développement en coopération).

    Elle a coordonné l’ouvrage 

       -Représenter la nature ? ONG et biodiversité (Ed.de l’IRD, 2005) et publié, avec F-D.Vivien,

      -Le développement durable, enjeux politiques économiques et sociaux (La Documentation française, Ed de l’IRD, 2006).

    Elle est membre du comité de rédaction de la revue Natures, Sciences, Sociétés. 

    Ce que ne disent pas les dénonciations de biopiraterie...

    Les dénonciations de "biopiraterie" suivent la même rhétorique simple qui se résume en une phrase : des savoirs traditionnels ont été confisqués par les chercheurs à leur profit. On peut s'étonner légitimement que les relais médiatiques ne s'interrogent que très rarement sur la version de "l'autre partie", celle des chercheurs, pas plus que sur les conséquences de ces procès en biopiraterie.

    Ethique, légalité, illégitimité...

    Replaçons les faits dans leur contexte : les chercheurs mis en cause ont longtemps pratiqué leur métier en l'absence de procédures et de législations établies. Leurs accusateurs ne mobilisent d'ailleurs pas des infractions aux lois locales ou nationales pour fonder leurs accusations. Ils se posent avant tout en défenseurs de l'éthique, les chercheurs étant supposés, dans ce jeu de rôle des bons contre les méchants, n'en avoir aucune. Pourtant, les chercheurs n'ont attendu ni les législateurs ni les accusateurs pour être à l'initiative de nombre de codes de bonne conduite et de pratiques innovantes, appuyés par leur comité d'étique et soumis de surcroit à de nombreuses règles déontologiques.

    La loi française pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, adoptée ce 20 juillet 2016, après plusieurs années de discussions parlementaires, vient enfin de ratifier le protocole de Nagoya sur l'accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable découlant de leur utilisation (voir l'encadré sous le texte). Elle exclut pourtant de son champ d'application "les connaissances traditionnelles associées à des ressources génétiques ne pouvant être attribuées à plusieurs communautés d'habitants" et "les connaissances traditionnelles associées à des ressources génétiques dont les propriétés sont bien connues et ont été utilisées de longue date et de façon répétée". Ce qui est bien le cas des ressources concernées par les récentes accusations de biopiraterie, dont le Quassia amara, ou couachi, en Guyane et l'Argusai argentea, ou faux tabac, en Nouvelle Calédonie évoqués récemment sur ce site par E. Poilâne et T. Burelli (référence). Le respect de la loi ne prémunira donc pas contre une accusation de biopiraterie. La loi française serait-elle une loi pour des biopirates sans éthique ?

    Les conséquences des accusations de biopiraterie

    Force est de constater que les accusations de biopiraterie n'émanent pas des personnes directement concernées. Elles viennent de personnes ou d'associations qui, de l'extérieur, se posent en porte-voix des communautés autochtones. Ces dernières n'apparaissent d'ailleurs pas comme co-auteurs des oppositions aux brevets et sont rarement associées dans les articles de presse, à l'instar du blog cité plus haut. Sont-elles d'ailleurs consultées ? Si elles l'étaient, les conséquences de ces accusations seraient probablement davantage considérées, que cela soit sur les chercheurs eux-mêmes, sur l'aboutissement positif de leurs recherches, sur le lien de confiance entre chercheurs et communautés autochtones et locales et sur les conflits de pouvoir locaux.

    Au-delà des impacts individuels et collectifs de ces mises en accusations, qui peuvent tourner comme cela a été le cas en Guyane à un "massacre psychologique" des chercheurs concernés et à une grave suspicion sur l'ensemble de la recherche nationale, ces accusations reprises par la presse dénotent une méconnaissance de la recherche. Elles donnent l'impression qu'à partir d'un recueil de savoirs, les chercheurs peuvent presque immédiatement traduire celui-ci par un dépôt de brevet sur les principes actifs d'une plante afin d'en tirer des retours financiers importants. Cela ne se passe évidemment pas comme cela : c'est un processus de recherche publique et de valorisation coûteux, très long et complexe, qui peut durer des décennies pour une nouvelle molécule, qui dans le meilleur des cas, après un développement industriel, aboutira à un traitement médical efficace.

    Les instrumentalisations politiques des oppositions aux brevets mettent un coup d'arrêt à ce processus, aux espoirs de voir aboutir les recherches, leur valorisation et, bien évidemment, le partage des avantages des résultats de la recherche, car les industriels se détournent de ces brevets attaqués, trop risqués pour eux.

    Pourtant, les recherches menées, lorsqu'elles le sont en partenariat avec les communautés scientifiques et les acteurs économiques et politiques locaux, sont un facteur de dynamisme et de reconnaissance scientifique nationale et internationale incontestables. Nombre de chercheurs travaillent depuis longtemps avec les communautés locales, ont soutenu des initiatives de recensement participatif de patrimoines locaux, de création de circuits de commercialisation de produits artisanaux à forte valeur culturelle, d'intégration de plantes aux pharmacopées européennes avec un souci de pérennisation des savoirs, avec des filières de valorisation des ressources biologiques... Tout ce travail de valorisation des savoir locaux en partenariat, ne débouchant que dans des cas exceptionnels sur des brevets, semble ignoré par les accusateurs.

    Le sujet de la biopiraterie n'est pas nouveau pour les scientifiques. A l'IRD, nous avons travaillé depuis des années sur ces questions, économistes, anthropologues, juristes, ethnobotanistes, biochimistes... Parmi les organismes de recherche publics français, l'IRD a été pionnier en matière de recherche sur la mise en application de l'accès et du partage des avantages (APA) défendue par la convention sur la diversité biologique, bien avant Nagoya. Ce travail de recherche et cette initiative de divulgation des implications de Nagoya se poursuivent afin d'impliquer les acteurs locaux dès l'origine de la démarche de recherche, de leur permettre de s'exprimer sur le processus de valorisation et sa méthode dans une logique de science participative et d'innovation conjointe.

    Nous avons montré dans nos travaux que la question des savoirs locaux était indissociable des revendications politiques et identitaires, et d'autant plus sensibles dans la situation guyanaise, département d'Outre-mer comportant des communautés autochtones non reconnues comme telles par la Constitution française et, par ailleurs, non représentées dans les instances dirigeantes au sein de la collectivité territoriale après les dernières élections. Les dénonciations de biopiraterie ne peuvent se comprendre que dans ce contexte international où les connaissances traditionnelles servent d'outils de lutte politique, bien au-delà d'un savoir sur une plante. Les chercheurs en sont bien conscients.

    Aujourd'hui, la recherche sur la biodiversité affronte de nouveaux défis. La recherche scientifique sur le vivant, les enjeux commerciaux et de contrôle démocratique ne reposent plus sur la bioprospection de substances naturelles, mais sur l'accès à des banques de gènes informatisées, sur les nouvelles méthodes de caractérisation génétique et sur les nouvelles techniques de manipulation du génome. Toutes avancées scientifiques qui échappent à l'APA et n'apparaissent pas dans la loi pour la reconquête de la biodiversité. Le mythe de "l'or vert", où l'on pensait que les ressources génétiques ouvriraient sur une nouvelle ère industrielle est bien révolu et l'on sait maintenant qu'il n'y a jamais eu beaucoup d'avantages à partager. Plus que jamais, l'alliance entre chercheurs et communautés est nécessaire pour valoriser et pérenniser les savoirs locaux. Prenons les chercheurs pour ce qu'ils sont le plus souvent : des alliés.

      http://www.huffingtonpost.fr/catherine-aubertin/ce-que-ne-disent-pas-les-denonciations-de-biopiraterie/


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  • Demain (film)

        Date de sortie 2 décembre 2015 (1h58min) 
        Réalisé par Cyril Dion, Mélanie Laurent
        Avec acteurs inconnus
        Genre Documentaire
         Nationalité Français

      Alors que l’humanité est menacée par l’effondrement des écosystèmes, Cyril, Mélanie, Alexandre, Laurent, Raphäel et Antoine, tous trentenaires, partent explorer le monde en quête de solutions capables de sauver leurs enfants et, à travers eux, la nouvelle génération. A partir des expériences les plus abouties dans tous les domaines (agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie...), ils vont tenter de reconstituer le puzzle qui permettra de construire une autre histoire de l’avenir.

       Cyril Dion - auteur et réalisateur

    Après une très courte carrière de comédien, Cyril devient coordinateur de projets pour la Fondation Hommes de Parole. Il participe à monter le congrès israélo-palestinen de Caux en 2003 puis le 1er et 2ème Congrès Mondial des Imams et Rabbins pour la Paix à Bruxelles et à Séville en 2005 et 2006.

    En 2007 il créé avec Pierre Rabhi et quelques amis, le mouvement Colibris qu’il dirigera jusqu’en juillet 2013. Il en est aujourd’hui porte-parole et membre du cercle de pilotage. Entre temps il co-fonde le magazine Kaizen et la collection Domaine du Possible chez Actes Sud. En 2010 il co-produit avec Colibris « Solutions locales pour un désordre global » de Coline Serreau. Il a publié en 2014 un recueil de poèmes “Assis sur le fil” aux éditions de la Table Ronde. 

    Mélanie laurent - réalisatrice

    Actrice depuis l’âge de 14 ans, Mélanie a participé à près de 40 films parmi lequel « Inglorious Bastards » de Quentin Tarantino, « Je vais bien ne t’en fais pas » de Philippe Lioret (pour lequel elle a reçu le César du meilleur espoir), « Le Concert » de Radu Mihaileanu, « La rafle » de Roselyn Bosch, « Night train to Lisbon » de Billie August, « Beginners » de Mike Mills.
    Elle a réalisé 4 films, deux courts-métrages et deux long métrages pour le cinéma . Son second, « Respire », adapté du roman d'Anne-Sophie Brasme, est sorti en octobre 2014 et a été présenté à la Semaine de la Critique cannes 2014. Elle prépare actuellement “plonger” adapté du roman éponyme de Christophe Ono-dit-bio.

    https://www.colibris-lemouvement.org/comprendre/demain-le-film

     Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ?

     

     

    r dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter.

    Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie

    l’économie,la démocratie et l’éducation.

    En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, on  commence à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain !

    Parmis les personnes rencontrées au gré du voyage : Vandana Shiva, Pierre Rabhi, Charles et Perrine Hervé-Gruyer (Ferme du Bec Hellouin), Olivier de Schutter, Jeremy Rifkin, Thierry Salomon (Négawatt), Rob Hopkins, Emmanuel Druon (Pocheco), Bernard Lietaer, le mouvement d’agriculture urbaine de Détroit (USA), les mouvement des Incroyables comestibles à Todmorden (Angleterre), les habitants et élus de Copenhague, Hervé Dubois, porte- parole de la Banque WIR à Bâle (Suisse).
        

    CLIMAT - Mélanie Laurent a du nez. Elle a compris qu’en matière de réchauffement climatique, le temps n’était plus aux scénarios catastrophe, mais à la recherche de solutions viables. Son film documentaire, Demain, co-réalisé avec Cyril Dion, ancien fondateur avec le philosophe Pierre Rabhi du mouvement Colibris, fourmille d’initiatives en matière d’agriculture, d’énergie, d’économie, de démocratie et d’éducation qui laissent à croire que le cours des choses est modifiable. On est loin de l'égérie du climat que l'actrice avait incarnée en 2012 lors d'un voyage aux Philippines avec François Hollande et Marion Cotillard.


    Annonce
     
     
     
     
     

    Demain sort en salles le 2 décembre, après avoir fait appel aux internautes pour en financer une partie. Il sera également projeté sur le site de la COP21 devant une centaine de décideurs. C’est LE manuel pour tous ceux qui ne comprennent rien au changement climatique ou qui se sentent impuissants face à l'ampleur de la lutte. Son raisonnement suit une logique qui n’est pas nouvelle mais il a le mérite de poser les choses clairement: puisqu’il est nécessaire de modifier notre manière de produire de la nourriture, il faut aussi se pencher sur l’énergie consommée pour la produire, et sur le modèle économique qui nous pousse à produire cette énergie, puis sur le système politique qui favorise ce modèle et enfin sur l’éducation, qui fait de nous des citoyens informés.

    Deux heures de voyage avec des femmes et des hommes qui sont allés au bout de leurs idées

    En France, le couple de paysans Charles et Perrine Hervé-Gruyer pratique la permaculture. Partant du principe qu’une plante ne peut vivre seule, il mélange les plantations. Les résultats sont étonnants: sur une parcelle de 1000 m2 travaillée à la main, sans aucun produit annexe, ils ont dégagé un chiffre d’affaires de 54.000 euros sur 1 an pour 1600 heures de travail. Soit l’équivalent d’une surface plus grande exploitée industriellement.

    normandie

    Demain vient compléter le travail de la journaliste Marie-Monique Robin dans Les Moissons du futur qui démontrait que l’agroécologie pouvait nourrir le monde. Pour le volet sur l’énergie, le film suit l’ingénieur énergéticien français, Thierry Salomon, qui considère qu’en 2050, nous serons en mesure de nous passer du nucléaire, du charbon et du pétrole.

      Pour le chapitre sur la démocratie, parmi les étapes marquantes, il y a celle de l’Indien Elango Rangaswamy, un élu, membre de la caste des Intouchables, qui a mis en place des maisons mitoyennes faisant habiter côte-à-côte des personnes de castes différentes. Son modèle est en train d'essaimer dans d'autres régions.

    india

      Les exemples de bonnes pratiques qui n’émanent plus des Etats, mais des citoyens, sont la trame de ce film, très joliment mis en lumière. Même si le “climat” commence à nous rebattre les oreilles, et que les manières de Mélanie Laurent sont parfois un peu agaçantes, la réalisation fine, ciselée et dynamique de ce documentaire valent leur pesant de quinoa.

     

         Qui n'a pas eu envie de changer le monde ? Au moins de le rendre meilleur ? Qui n'a pas rêvé d'un monde où chacun mangerait à sa faim, et sainement, aurait un toit, de qualité, pourrait circuler librement, où l'argent ne serait plus le roi, mais juste un moyen, où l'air ne serait plus pollué jusqu'à l'asphyxie, où les océans ne seraient plus pillés par la pêche industrielle ni envahis par le pétrole ou le plastique, où les champs, les arbres, les animaux ne seraient plus empoisonnés par les pesticides, infectés par la radioactivité invisible, inodore ? Un monde où l'intérêt commun serait compris de toutes et tous : la nécessité de nous inventer une nouvelle et belle vie, maintenant, pendant qu'il est encore temps, pour que demain ne soit pas le résultat inéluctable de nos errements…

      Loin de l'écologie triste et punitive, loin du discours sur le développement durable cher au greenwashing, vous allez voir un film formidable, vivant, enthousiasmant sur notre extraordinaire capacité à rebondir face à l'adversité, notre extraordinaire capacité à imaginer, notre extraordinaire capacité à faire. Mélanie Laurent et Cyril Dion sont allés rencontrer des gens passionnants à travers le monde, qui œuvrent au quotidien à ce changement indispensable : Inde, États-unis, Canada, Danemark, Allemagne, Islande, Scandinavie, Finlande, Grèce, France…
    Le film est composé de cinq chapitres : agriculture, énergie, économie, démocratie et éducation. Construction intelligente et pédagogique, dans le meilleur sens du terme, qui nous montre bien que tout est lié, qu'il s'agit bien d'un problème politique, là aussi dans le sens noble du terme. Et il présente des actions, des alternatives concrètes qui sont mises en œuvre, avec succès, dans tous ces domaines. Mélanie Laurent : « Mises bout à bout, les initiatives comme la permaculture, les monnaies locales, les énergies renouvelables, dessinent un monde possible. Ce qui peut paraître démotivant, c’est qu’il ne s’agit que d’initiatives isolées, mais en même temps elles ne demandent qu’à être réunies ! Il y a déjà un monde qui tient la route, qui existe, où tout est possible. Des solutions sont déjà disponibles, dans tous les domaines, c’est forcément inspirant ! »

    Tout s'enchaîne judicieusement et vient renforcer la certitude qu'il faut d'urgence opérer une rupture symbolique, mais aussi pratique avec notre système actuel fondé sur le pétrole et les autres énergies fossiles, sur le nucléaire, sur le productivisme, sur le consumérisme, sur la financiarisation de l'économie, sur l'éducation normative et compétitive…
    Pas de doute, Cyril Dion, co-fondateur avec Pierre Rabhi du mouvement Colibris, et Mélanie Laurent, actrice et réalisatrice, tous deux activistes pour un monde meilleur, ont réussi leur coup : sur les thématiques qu'il aborde, Demain est un film-somme, essentiel, un outil d'information et d'action qui est aussi un spectacle passionnant et exaltant.

      Critique du film par le cinéma Utopia de Toulouse


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                                                                 2016      333p.     29 € 

        La loi du 9 février 2015, dite "loi Abeille", marque une étape dans l'appréhension juridique de l'exposition aux ondes électromagnétiques. La connaissance des règles applicables et l'exercice des droits se trouvent entravés par la complexité technique et juridique de l'interaction du droit national, du droit européen et de la soft law.  
       L'ambition de cet ouvrage destiné aux avocats, aux décideurs politiques, aux médecins, au milieu associatif, et au grand public, est de présenter de façon concise mais exacte les questions juridiques à la lumière des données scientifiques et techniques : Comment et par qui les limites réglementaires d'exposition ont-elles été définies ? Comment l'exposition doit-elle se mesurer dans un cadre amiable ou dans un cadre contentieux ?
      Comment le juriste doit-il recevoir les avis sur les effets des champs électromagnétiques sur la santé ?  
      Qu'est-ce que l'hyperélectrosensibilité en droit ?
      Quelles sont les règles relatives à l'installation et au démantèlement des antennes-relais et lignes électriques ? 
      Comment le consommateur et le salarié peuvent-ils être protégés, sur le marché et dans l'entreprise ?  

       Olivier Cachard agrégé des Facultés de droit, est professeur à l'Université de Lorraine. Doyen honoraire de la Faculté de droit de Nancy, il est membre de l'Institut François Gény, et de l'Académie Lorraine des Sciences. Il a été invité dans de nombreuses universités étrangères. Il est avocat à la cour d'appel de Metz.


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  •                                                              2014     224 p.     17 €

        Stéphanie Gibaud, spécialiste du marketing et de la communication, a travaillé à l'ambassade des États-Unis à Paris et au Racing Club de Lens avant de rejoindre UBS. En poste chez UBS France, elle a notamment joué un rôle décisif en dénonçant les pratiques d'évasion fiscale et de blanchiment de fraude fiscale en bande organisée d'UBS AG (Suisse) avec la complicité d'UBS France. Le 10 septembre 2015, elle est nominée pour le Prix Sakharov 2015, au coté de deux autres lanceurs d'alerte, Edward Snowden et Antoine Deltour.  

     " L'ordre, cet ordre inconcevable, claque encore dans sa tête, presque six ans après les faits. « Je vous demande de détruire tous vos fichiers ! Il y a eu une perquisition dans les bureaux du directeur général. Vous allez me faire disparaître tout ce qu'il y a dans vos dossiers, les noms des clients, ceux de nos chargés d'affaires. Tous vos fichiers ! Effacez-les de votre disque dur ! Dépêchez-vous ! »

      Ce mercredi 25 juin 2008, Stéphanie Gibaud n'est encore que la « petite » responsable du marketing événementiel de la filiale française de la banque suisse UBS. Une salariée dévouée parmi d'autres, qui ne compte pas ses heures pour organiser réceptions et tournois de golf pour les très riches clients ou les prospects de l'établissement financier.

      Employée modèle, embauchée en 1999, elle est alors bien loin de se douter qu'elle va se retrouver mêlée à une incroyable affaire d'évasion fiscale présumée de la France vers la Suisse. Et que l'injonction de sa supérieure hiérarchique – à laquelle elle refusera de se plier – sera le point de bascule de sa vie professionnelle et privée.

      Celle-ci décidera de son entrée en « résistance » dans ce drôle de monde des « lanceurs d'alerte », ces salariés qui, confrontés à la fraude ou à la corruption, ou au soupçon, décident, un jour, de dénoncer les pratiques de leur entreprise, au prix de leur carrière et de leur tranquillité d'esprit..... "

      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/06/et-stephanie-gibaud-entra-en-resistance_4361320_3234.html#9eUog9JELL5CeSHq.99  

    Pourquoi moi, lanceuse d'alerte, je dois quitter mon appartement

    • 24 mars 2016       Par STEPHANIE GIBAUD
    • Blog : Le blog de STEPHANIE GIBAUD  https://blogs.mediapart.fr/stephanie-gibaud/blog/
    En juin 2008, j'ai refusé de détruire des données concernant les clients de mon employeur de l'époque, la banque UBS. J'ignorais alors que ma vie « normale »  allait voler en éclats. Aujourd'hui, le gouvernement promet de mieux prendre en compte le statut des lanceurs d'alerte. Mais la réalité est toute autre : personne ne nous protège.

    Lire la suite...


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    C'est l'été, Kaizen 3 va arriver !

    Cher Colibri,

    Le numéro 3 de Kaizen sera en kiosque le 29 juin.
    En ces temps de vacances et de prise de recul il aborde le sujet de l'école :

    • À quoi sert-elle ?
    • À quoi devrait-elle ressembler au XXIème siècle ?
    • Quels sont les modèles et les expérimentations susceptibles de nous inspirer ?

    Si l'école participe à modeler nos représentations du monde et nous prépare à entrer dans la société, alors il est grand temps de se pencher sur l'école que nous voulons pour nos enfants !

    Également au menu dans ce Kaizen n°3 :

    • Idée remuante : "L’anti-spécisme" vu par Michel Onfray
    • Désenfumage : le BBC (Bâtiment Basse Consommation) démasqué
    • François Sarano ouvre les portes des derniers espaces sauvages : l'Océan
    • "Comment faire un compost collectif"
    • Les fonds d'investissement citoyens pour réinventer l'économie
    • Une nouvelle rubrique : Yes they can !
    • Le Carrot Mob pour tous
    • Des recettes à base de sureau
    • Et toujours : la chronique de Pierre Rabhi

    Ensemble, changeons le monde pas à pas !

    À bientôt !

    L'équipe de Colibris


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    2016   200 p.  18 €

        1997... L'expression " désobéissance civile " fait son apparition dans le vocabulaire de la révolte en France lors de la contestation du projet de loi concernant la surveillance de l'hébergement des étrangers. Jusqu'alors, on parlait plutôt d'insoumission.
       Depuis le début des années 1990, il y a eu sept éditions de l'essai d'Henry David Thoreau, De la désobéissance civile. De là, l'objet de cette étude : comment et pourquoi la "désobéissance civile", notion inspirée de la pensée américaine, s'est-elle acclimatée en France alors que nous n'avons ni la même conception de l'Etat, du droit, ni le même rapport au politique ni la même religion dominante que les Etats-Unis ?
       Les Français pratiquent-ils la désobéissance civile dans les mêmes domaines, avec les mêmes modes d'action, les mêmes motivations que les Américains ?
      Cette étude sur les actes de désobéissance civile dans les deux pays, contre l'armée, les O. G. M. , le nucléaire, contre l'avortement, pour la défense des immigrants, des sans-papiers, des sans-logis et de l'environnement, met en lumière les caractéristiques des pratiques et des objectifs de la désobéissance civile en France et aux Etats-Unis. Elle révèle les lignes de force qui traversent les deux sociétés et la crise du politique qui leur est propre.

       Marianne Debouzy est Professeur Honoraire de l'Université Paris-8, spécialiste de l'Histoire sociale des Etats-Unis.


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  • Cher soutien et signataire du Tribunal Monsanto,

    Nous sommes au cœur d’un événement extraordinaire. Des représentant-e-s de mouvements et organisations du monde entier ont fait le voyage jusqu'à La Haye pour participer au Tribunal Monsanto et à l'Assemblée des Peuples qui se tient en parallèle.

    En cette Journée Mondiale de l'Alimentation, les barrières de langue et les différences culturelles sont dépassées pour renforcer le mouvement mondial autour de l'alimentation et de la souveraineté alimentaire. Vous faites aussi partie de ce mouvement! Toutes et tous ensemble, nous devons au plus vite mettre un terme à l'empoisonnement et l'exploitation de la terre qui ont lieu en toute impunité.

    Suivez-nous en ligne et regardez le livestream (http://webcast.nfgd.nl:443/monsanto-tribunal/index.html) des audiences du Tribunal. Il suffit de sélectionner la langue et de cliquer sur "prev", ou de vous rendre sur la page d'accueil de notre site internet.

    Nous postons régulièrement des informations sur notre page Facebook, et vous pouvez y voir des albums photos et des vidéos, même sans être membre. N'hésitez pas à aimer / partager nos posts et à inviter vos ami-e-s à faire de même.

    Si vous êtes sur Twitter, suivez-nous @monsantotribun, retweetez-nous ainsi que les autres tweets sur le Tribunal et l'Assemblée des Peuples. Tweeter sur le Tribunal est une manière fantastique d'exprimer votre soutien. Le # d'aujourd'hui, samedi 15 octobre est #MonsantoEcocide (nous vous enverrons un nouveau # pour dimanche).

    Nous vous rappelons qu'il est toujours temps de faire un don http://fr.monsantotribunal.org/donate/, nous avons besoin de votre soutien pour renforcer le mouvement, pour permettre aux victimes de s'exprimer publiquement et pour affronter Monsanto, Bayer et leurs semblables.

    L'époque des pesticides et de la guerre contre la nature est bientôt révolue. Nous entrons maintenant dans l'ère de l'agroécologie et de la coopération avec la nature pour vivre ensemble et partager l'abondance que la terre nous offre. Nous refusons la guerre chimique, les brevets sur le vivant, la malbouffe, l'accaparement des terres et la dépendance des paysan-ne-s aux grandes entreprises. En lieu et place, nous défendons un monde dans lequel nous récompensons les paysan-ne-s pour leur travail, célébrons la biodiversité, prenons soin des sols et offrons les terres à celles et ceux qui l'utilisent avec sagesse pour nous nourrir.

    Aidez-nous à avancer, et ensemble faisons progresser ce mouvement.

    Merci!


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  •  Mon ESS à l’Ecole  (http://www.ressourcess.fr/monessalecole/)

     

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    mon ess a l'école c'est quoi-01
     

      Expérimenter en classe la création d’une entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) par des élèves, qu’il s’agisse d’une association, d’une coopérative ou d’une mutuelle.

    • PROMOTION DE L’ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE (ESS)
    • DECOUVERTE DE LA DIVERSITE DU MONDE PROFESSIONNEL, ECONOMIQUE, SOCIAL
    • VALORISATION DE L’ESPRIT D’INITIATIVE ET DE L’ENGAGEMENT DES JEUNES
    • RENFORCEMENT D’UNE DYNAMIQUE D’ETABLISSEMENT
         « Mon ESS a l’Ecole  » consiste en la création, en classe, d’une entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire par des collégiens en cycle 4 (de la cinquième a la troisième) et des lycéens, qu’ils soient en filière générale, technologique ou professionnelle.

       Cette expérimentation démarrera à la rentrée 2016 sur les 5 régions/académies pilotes : Bretagne, Limousin, Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Créteil.

       La démarche de  « Mon ESS a l’Ecole  » a pour vocation de responsabiliser les jeunes en faisant d’eux des acteurs à part entière d’un projet entrepreneurial, collectif et d’utilité sociale. Au-delà des nombreuses compétences qu’ils développeront au travers de cette expérience, ils vont, par la pratique, s’approprier et donner sens aux valeurs d’égalité, de coopération et de solidarité que porte l’Economie Sociale et solidaire.

       Cette expérience permet également aux jeunes d’appréhender le monde économique et professionnel qui les entoure, en vue de leur orientation scolaire et professionnelle. Ainsi, « Mon ESS a l’Ecole » concourt à l’application des recommandations des parcours Avenir et parcours Citoyen.

    Qu’est ce que L’ESPER ? (http://lesper.fr/)

       L’ESPER, L’Economie Sociale Partenaire de l’Ecole de la République, est une association rassemblant 46 organisations de l’Economie sociale et solidaire (associations, mutuelles, coopératives, syndicats) agissant dans le champ de l’Ecole et de la communauté éducative.

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  • Le 15 octobre, mobilisons nous  contre le TAFTA et le CETA !

     Appel à mobilisation 13 octobre 2016 

     
     
       
     
     

    Cher·e adhérent·e,

    Le CETA devrait être validé le 18 octobre au Luxembourg, le temps presse pour la mobilisation !
    Mais rien n’est joué, en Europe la Belgique, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie et la Roumanie montrent des signes de doute pour la ratification de cet accord. Notre mobilisation sera déterminante pour mettre la pression sur notre gouvernement.

    Attac appelle l’ensemble de ses adhérent·e·s à se joindre aux manifestations, rassemblements et actions qui se dérouleront partout en France ce samedi 15 octobre (près de cinquante évèments sont prévus) :

    Rassemblement à Paris

    À Paris, la manifestation s’élancera de la place Stalingrad à 15h30 pour rejoindre la place de la République à 18 h.

    Sur la place de la République une assemblée citoyenne se tiendra, avec des intervenants internationaux comme Anne-Céline Guyon, coordonnatrice et porte-parole Mouvement Stop oléoduc au Canada, ou encore Susan George écrivaine franco-américaine, figure du mouvement altermondialiste. Enfin, à 21 h un opéra sur la crise sera joué par « Orchestre debout ».

    La manifestation sera organisée selon 4 cortèges-thématiques, dans l’ordre suivant : « démocratie & solidarité internationale », « agriculture », « climat », « emplois & service publics ».

    Attac vous invite à rejoindre le cortège « démocratie & solidarité internationale » et ensemble porter le message qu’un autre monde est possible, débarrassé du libre-échange et qui promeut la solidarité !

    Si vous souhaitez vous investir pour préparer cette grande mobilisation, venez participer aux ateliers qui se tiendront :

    • > vendredi 14, de 9 h à 18 h au CICP [1].
    • > samedi 15, de 9 h à 14 h au CICP [1]

    Nous avons besoin de vous !

    Depuis 2013, Attac s’engage résolument dans la mobilisation contre les projets TAFTA & CETA. Afin de produire et diffuser du matériel d’information, pour organiser manifestations et évènements, pour communiquer largement, nous avons besoin de votre soutien financier.

    Faites un don à Attac France pour amplifier la campagne (site web sécurisé, avec possibilité de payer par carte bancaire ou par chèque).

    On compte sur vous ! TAFTA, CETA on ne vous lâchera pas !

     
     

    Notes de bas de page

     
     

    Attac France — 2016
    Twitter | Facebook | Viméo

     


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    2013     224 p.    18 €

        Dans le contexte actuel, il faut mobiliser l'ensemble des acteurs locaux et des politiques de proximité autour de l'objectif de renforcement du lien social. La prise de conscience du vieillissement de la population et de sa fragilité rendent nécessaire une refondation de notre système économique, politique et social tourné vers les nouveaux métiers du lien social et de l'accompagnement : redéploiement des services publics, soutien aux solidarités de proximité.

       Que faire ? Il s'agit d'inventer une société durable en limitant la dépense publique, en s'appuyant sur les logiques de coopération et de mutualisation. Cette nouvelle société a déjà commencé dans les quartiers, les villes et les campagnes.

      Des milliers d'initiatives solidaires et créatives voient le jour, beaucoup prouvent à chaque instant la force du don et de l'accompagnement. Cette période de crise et de profonde mutation peut ouvrir la voie à de nouveaux modes de vie plus conviviaux et plus coopératifs, et redynamiser la croissance en multipliant les créations d'emplois. L'enjeu est de réinventer le triptyque « liberté-égalité-fraternité » à travers la construction d'un projet fondé sur la justice sociale, l'accompagnement des plus vulnérables, le redéploiement des services publics, et le soutien aux solidarités de proximité qu'elles proviennent d'initiatives informelles, des entreprises sociales et solidaires, du monde associatif ou des bailleurs sociaux, voire des entreprises plus classiques.

      Serge Guérin est sociologue, spécialiste des questions liées au vieillissement de la société, de l'intergénération et des théories du « care ». Président du MOTif, l'observatoire du livre et de l'édition en Île-de-France et ardent défenseur de la librairie indépendante. Il a déjà publié cinq essais aux éditions Michalon. Très forte présence médiatique et conférencier très sollicité.


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     Ces enfants qu'on sacrifie...
     
     
                                                                2014    192 p.    18 €
     
      « L’enfant peut bien supporter ça ». Telle est la devise de nombreux professionnels qui travaillent dans le domaine de la protection de l’enfance, trop souvent indifférents à la vulnérabilité de l’enfant, préoccupés essentiellement par ce qu’ils nomment les « droits des parents » ou parfois par des problèmes de pouvoir. Résultat : l’évolution fréquemment catastrophique des mineurs concernés vers une violence extrême, des troubles psychiatriques, une déficience intellectuelle.  

      L'auteur répond avec précision aux arguments fallacieux de ces professionnels. Il indique clairement quels devraient être les axes directeurs cohérents législatifs, éducatifs, et thérapeutiques permettant de mettre fin à ce qui est un des grands scandales de notre société.

      Au moment où vient d'être créée une Mission parlementaire d'information sur la famille et les droits des enfants, trois questions s'imposent : sommes-nous capables de regarder en face la gravité de nos dysfonctionnements judiciaires et de prendre en compte les connaissances actuelles ? Allons nous mettre fin à la stupéfiante impunité dont bénéficient actuellement certains professionnels ? Ou, par idéologie et par manque de courage, allons-nous sacrifier de nouvelles générations d'enfants ? Jamais le problème n'avait été posé avec autant de rigueur.

      Il analyse la manière dont a été construite la loi française réformant la protection de l’enfance votée en 2007. Les avancées contenues dans ce texte législatif apparaissent si fragiles qu’elles ne permettent pas de garantir un devenir cohérent aux enfants dont les parents présentent d’importantes difficultés éducatives.
      Notre pays n’a donc pas été capable de regarder en face la gravité de ses dysfonctionnements judiciaires et sociaux et de prendre en compte les connaissances admises dans d’autres pays. En conséquence, de plus en plus de jeunes évolueront vers des comportements violents. 

       Sommaire

      «L'enfant peut bien supporter ça». L'enfant méconnu. Les trois juges. Paroles fausses de juges des enfants. L'enfant de personne. Un outil incompris : les rencontres médiatisées. Face à un parent violent : une protection insuffisante. Conclusion. Annexes. Bibliographie.

       Maurice Berger est chef de service en psychiatrie de l'enfant au CHU de Saint-Étienne, ex-professeur associé de psychologie à l'Université Lyon 2 , et psychanalyste.


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  •                                                             2014    113 p.   15 € 

      Charles COHLE:  Comment je suis passé du loser au hacker

    J’ai commencé à passer ma vie sur Internet il y a une dizaine d’années. Ce fût d’abord par passion, et maintenant par obligation professionnelle. Dans le cadre de mes business, j’ai rencontré plus de gens malhonnêtes que vous n’en rencontrerez jamais sur le web. Du simple escroc nigérien, au manipulateur toxique qui cherche à détruire… par pur plaisir.

    Peut-être comme vous, j’ai longtemps été convaincu que la psychologie classique ne s’appliquait pas à Internet. Je pensais par exemple qu’il était impossible de détecter le mensonge sur Internet à cause de l’anonymat et des écrans qui nous séparent des autres.

    Lassé de subir Internet au lieu de le dominer, j’ai décidé de m’attaquer au problème en exploitant toutes les règles du jeu. Au cours de ces 5 dernières années, j’ai développé des outils de « hacking social » pour chacun de mes besoins personnels.

    Je suspecte quelqu’un de me mentir ? J’ai une technique pour obtenir la vérité. Je veux devenir ami avec telle personne sur Facebook ? J’ai une solution pour y arriver. Je veux espionner et pister tel individu ? Je sors ma « boite à outils », j’ai ce qu’il me faut à l’intérieur.

    Apprenez à espionner, analyser et manipuler les gens sur Internet. Comme un véritable espion.

    Le web est devenu un gigantesque annuaire que chacun s’obstine à mettre à jour en y publiant ses photos,
    ses humeurs et ses opinions. Malheureusement, la confidentialité sur le web c’est comme l’écologie : tout le monde sait que c’est important, tout le monde y pense, mais personne ne fait d’efforts.

    Au lieu de rabâcher une énième fois les bonnes pratiques de confidentialité sur Internet, l’auteur a pris le parti de vous expliquer comment exploiter la négligence des gens qui utilisent Internet. Comme le disait
    Napoléon : « la meilleure défense, c’est l’attaque ».

    Vous apprendrez à exploiter des failles techniques et des failles humaines dans l'optique de manipuler, de pister et d’espionner vos cibles à la manière d’un détective privé. Un chapitre entier est dédié à la manipulation mentale sur Internet.

    Voila pourquoi 95% des gens sont des victimes sur Internet

    Tout le monde possède un ordinateur mais 95% des gens subissent Internet plus qu’ils ne le maîtrisent. Ce livre s'adresse à vous si vous avez  vécu l’une de ces situations récemment :

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  •  
    2015   125 p.  10 €
     
       Nos institutions sont à bout de souffle et nos élites n'inspirent plus que de la défiance. En cause, les modes d'organisation hérités des révolutions industrielles : verticaux, verrouillés et obsédés par le contrôle et la compétition. L'organisation sociale est en décalage profond avec les principes de contribution, de participation et de coopération sur lesquels reposent le numérique et l'économie collaborative.
       Chaque jour, des initiatives s'en inspirent pourtant et expérimentent de nouveaux modèles. Ensemble, ces démarches contribuent à l'émergence d'une société collaborative, propice à la distribution de la valeur créée et du pouvoir. Ce manifeste esquisse ce que pourrait être cette société pour cinq de ses principaux piliers : le travail, l'éducation, les organisations, l'engagement social et environnemental et la production distribuée.

       Le collectif OuiShare est un acteur international de premier plan dans le domaine de l'économie collaborative. Il s'appuie sur 80 ambassadeurs et plusieurs milliers de membres contributeurs. Les activités de OuiShare sont structurées en 4 grands domaines : animation de communauté ; production intellectuelle ; incubation et accélération de projets collaboratifs ; formation (étudiants, professionnels, entreprises).


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  • 2014   100 p.   12 €

       Il ne se passe pas une semaine sans que les médias se fassent l'écho du « mal-être au travail » d'un nombre grandissant de salariés. Lieu d'épanouissement, le travail est en train de devenir pour certains un mal nécessaire. Sacrifiés sur l'autel du profit, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur le sens de leur investissement au travail, sur la recherche d'un nouvel équilibre vie professionnelle/vie privée.

      Après un constat sans concession sur l'évolution du monde de l'entreprise, ce livre essaie de proposer des solutions pragmatiques pour améliorer les relations entre employeur et salariés.

      L'auteur nous fait profiter de ses quarante ans d'expérience professionnelle, mais aussi de sa liberté de parole de jeune retraité actif.  

         Francis Gelebart, jeune retraité actif de 62 ans, a exercé des fonctions de responsabilité pendant plus de 40 ans dans la Bancassurance, mais aussi comme consultant en ressources humaines auprès des dirigeants d'une centaine de PME/PMI bretonnes. C'est cette double expérience professionnelle dont il nous fait profiter dans cet essai.


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  • Bonjour à toutes et à tous,

    voici un article qui me tenait à cœur depuis longtemps...

    Peut-on vivre de la Permaculture?

    Le pavé dans la mare est lancé. Vaste débat, beaucoup de points de vue se valent, tout est relatif a qui l'exprime. J'ai tenté d'être neutre (même si ça m'est difficile, tant la problématique est sensible) et factuel.

    C'est un article qui, je l'espère, ouvrira le champs de la réflexion. Vous amènera-t-il des réponses? Peut-être encore plus de questionnements, mais il a l'intérêt de poser un certain nombre de choses...

    Bonne lecture,

    Mathieu  (Sur)vivre de la permaculture

    La permaculture devient une alternative renommée en terme agricole car elle va bien au delà du bio et possède une éthique forte. Dans cette époque d'urgence écologique, économique et de recherche d'absolu, cultiver est un acte militant et cultiver avec la Nature revêt une dimension transcendante. Mais on trouve de tout dans le monde de la permaculture et il est parfois difficile de comprendre ce qui relie des usines à gaz comme la ferme du Bec Helouin (le phare médiatique francophone) et la grande majorité des autres projets, en général beaucoup plus modestes. Il est un fait avéré que la nouvelle génération d'agriculteurs ne ressemble en rien à celle d'avant : en général non issu du milieu agricole, ils sont en majorité d'origine urbaine, relativement diplômés, ils éprouvent de grandes difficultés à trouver des terrains et sont globalement assez fauchés.

    A ce contexte déjà épineux se rajoute une difficulté supplémentaire : ils veulent faire de la permaculture! Mais comment incarner ce changement de paradigme en source de revenu? Les puristes doivent-ils mettre de l'eau dans leur vin pour arriver a dégager un salaire?

    C'est une question qui revient très souvent et qui est complexe. Je vous propose donc ici des pistes de réflexion, n'ayant toujours pas fait personnellement le tour du problème... Les commentaires sont ouverts!

    Permaculture VS agriculture : peut-on mettre sur le même niveau ces 2 systèmes aussi différents?

    Du court-termisme à la permanence

    L'agriculture conventionnelle se base sur des cultures d'annuelles et la production commence de manière optimale dès l'année N.  Surtout l'année N d'ailleurs vu que les conditions de cultures  détruisent peu à peu le capital des sols. Un système en permaculture va mettre des années à s'installer. Il est de fait basé principalement sur des plantes vivaces et ligneuses qui pour certaines mettent des lustres à fructifier, ensuite c'est un système que l'on va tendre vers l'équilibre avec des erreurs, des compensations, rééquilibrages en cours de route etc. L'optimum d'un système issu d'un design en permaculture mettra des années à s'installer, s'il y arrive. Le premier écueil s'installe donc ici : quand on veux s'installer paysan, cet argument à peu de chance d'orienter favorablement l'opinion du crédit Agricole ou de la Chambre d'Agriculture. Et je n'ai pas parlé de l'année d'observation nécessaire avant de lancer son système... Ensuite... il faut vivre! et tout de suite. Même les permaculteurs paient leurs factures, on me chuchote à l'oreille que certains ont même des voitures et des loisirs. On voit donc que la radicalité doit s'assouplir pour pouvoir dégager un revenu rapidement et on doit donc penser en terme de compromis, en tout cas dans un premier temps.

    Un marché totalement biaisé

    L'agriculture est massivement subventionnée, les agriculteurs sont devenus les premiers fonctionnaires de l'Europe. La légitimité des aides dépend de la participation complète ou partielle au système que ce soit par le processus du BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole), des DJA (Dotation Jeune Agriculteur), de la participation ou non au syndicat majoritaire, plus ou moins conditionné par la DJA d'ailleurs...

    L'acquisition de terrains agricoles pour des projets "petits" et alternatifs est rendue (très) difficile par le véto des Safer (Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural), qui sont, je le rappelle au passage, des organismes privés.

    Les prix des matières premières agricoles sont fixés à la bourse de Chicago et largement spéculés par des traders et des algorithmes philanthropes. De plus les centrales d'achats, coopératives et autres grandes surfaces de distributions prennent des marges gargantuesques, obligeant les producteurs a toujours plus de production pour arriver à dégager quelques miettes de cette farce.

    C'est un système créé par et pour l'agriculture industrielle. Et vous voulez mettre les produits de votre jardin d'Eden dans ce marché concurrentiel?

    Le problème des intrants

    L'agriculture conventionnelle cache son absence de compétitivité et externalise ses coûts véritables grâce à une batterie d'intrants divers et variés, situés tout au long de la chaîne de production : eau, pétrole, alimentation industrielle, produits chimiques (insecticides, fongicides, désherbants, conservateurs, antibiotiques). Mais également le matériel agricole, les crédits à la banque. Ces artifices permettent de produire toutefois des plantes (malades) et des animaux (malades) sur des sols malades voire morts. Doit-on prendre encore en compte l'énergie grise dégagée dans la production de ces intrants et des dégâts irréversibles sur la biosphère pour se rendre compte du gouffre économique que représente la soi-disante "compétitivité" de cette agriculture?

    Le problème c'est que ces coûts ne sont pas réellement quantifiés et ne participent que très peu à l'élaboration des prix agricoles (voir plus haut). Alors que des systèmes basés sur des principes agroécologiques et de conception permaculturelle sont plus productifs, économes, régénératifs et j'en passe, le système est fait pour que l'agriculture conventionnelle soit plus rentable. Pour l'instant?

    Des produits de qualité mais pas adaptés au marché

    La productivité d'une forêt-jardin par exemple est extraordinaire mais reste de l'épicerie fine : plantes aromatiques, légumes vivaces inconnus ou fruits bizarres, vivaces dont la production est indirecte (pollinisation, pompe à minéraux, fixateur d'azote), plantes à rhizomes biscornus, fruits plus petits, voire un peu abîmés, vignes et lianes qui poussent dans les arbres, etc...

    Les dates de récoltes sont de fait très étalées, la récolte est rendue plus délicate et plus coûteuse en main d’œuvre et en technicité. Comment mettre en concurrence économique de telles productions avec des producteurs de fruits ou de légumes qui vendent des produits standardisés se déversant par centaines de tonnes sur les marchés?

    Le jardin d'Eden, c'est long

    Mais n'oublions pas que les effets écosystémiques d'un bon design en permaculture ne se feront sentir qu'au bout de plusieurs années. Ou pas, d'ailleurs. La Terre-Mère-Nourricière a ses raisons que la raison ne connaît pas et comme il faut plusieurs années pour faire refonctionner un sol en bio après du tout-chimique, il y a certainement un certain délai avant que les besoins des uns soient remplis par le produits des autres, comme il se doit. Cette temporalité n'est plus du tout  celle de l'Homme occidental capitaliste qui doit payer ses factures!

    Une agriculture alternative a besoin d'un marché alternatif

    "Etre adapté à une société malade n'est pas un signe de bonne santé mentale". Cette phrase célèbre de Krishnamurti s'adapte à merveille pour la production agricole. Si l'on veut rentrer dans le "système" il faut en accepter les lois et les conséquences, qui sont l'antimatière de l'éthique de la permaculture : Prendre soin de la Terre, Prendre soin des Humains, Redistribuer les surplus. On ne peux en être plus loin.

    Vouloir concilier les 2 peut sembler paradoxal ou alors rendre le mot "permaculture" quelque peu racoleur... On ne vend pas que des produits en permaculture, on vend aussi une philosophie, une éthique et un paradigme difficilement soluble dans le gloubiboulga néolibéral.

    Heureusement il existe un marché local, bio, participatif et engagé pour acquérir une terre, financer un projet, écouler ses produits transformés ou non : financements participatifs, espaces-tests agricoles, AMAP, marchés paysans, groupements de producteurs et j'en oublie. (quelques liens en fin d'article). Ça reste "alternatif" mais n'est que le début de l’émergence d'une véritable économie circulaire faite par et pour les citoyens. Et ça, c'est perma.

    De la différence entre un outil et une finalité, l'importance du design

    La permaculture n'est pas une technique agricole. Je sais c'est dur. Dire qu'on est permaculteur ne veux pas dire qu'on fait des buttes avec de la paille ou qu'on mélange des légumes et des fleurs. Cela veut dire qu'on est concepteur de systèmes autonomes, productifs et vertueux (que ces derniers soient agricoles, humains, économiques). Elle est une méthode, peut-on vivre d'une méthode?

    Elle reste un outil de transition formidable pour créer une autre société pour demain. Le problème c'est aujourd'hui.

    Et aujourd'hui nous sommes dans une société financiarisée à outrance où l'argent est l'alpha et l'oméga. Alors on peut être économe, recycler, faire du covoiturage, faire son jardin, avoir des poules, ne nous noyons pas dans un verre d'eau : si on veut monter un projet agricole viable, il faut des liquidités, et des rentrées régulières et rapides (on ne vit pas que de salades et de framboises).

    Mais ce n'est pas un écueil, si ces paramètres sont pris en compte dans la ventilation des travaux et les prévisionnels du design, rien n'empêche de faire des légumes annuels dans un premier temps en attendant que les petits fruits poussent et produisent, en attendant que les fruitiers poussent et produisent, etc... C'est un système dynamique, modifiable et perfectible qui peut donner un grand nombre de produits différents. L'avantage de la polyculture sur la monoculture...

    Comme dit plus haut, appliquer la permaculture stricto sensu dès le départ risque de faire un capotage magistral. Elle doit être un guide, une ligne rouge, une boîte à outil. On doit faire la conception de son projet, c'est un  outil indispensable. On doit garder à l'esprit les principes de la permaculture comme cadre global et on obtiendra un système pertinent, autonome et fertile, adapté à son contexte.

    Je le répète à l'envie, la permaculture c'est 90% de conception. Les techniques, à la limites, sont secondaires car elles découlent d'elles-même suivant le contexte. La grande différence entre un design agricole et un design de particuliers voulant augmenter leur auto-suffisance par exemple est l'aspect économique. Et là, il ne s'agit pas de se planter...

    La planification agricole a un grand avenir et c'est cette adaptation du design, parfois sur de grandes surfaces, avec vocation pécuniaire, qui permettra de changer la donne. Des stratégies comme la gestion holistique des pâturages, le keyline design, l'agroforesterie peuvent donner ses lettres de noblesse à la permaculture comme outil de gestion et de production pouvant rivaliser, que dis-je, exploser l'agriculture conventionnelle sous tous les angles.

    Des formations commencent à germer petit à petit sur ce thème :

    • la rock-star de la permaculture australienne, Darren Doherty a conçu une méthodologie sur ce thème : regrarian

    • Franck Chevallier, en particulier travaille cette thématique sur le sol français, bravo!

    • l'exemple d'une ferme modèle aux Etats-Unis : polyface farm. Nonobstant un (grand) fossé culturel entre notre façon de voir la permaculture et notre rapport à l'argent...

    Cliquez-ici pour voir

    Polyfaces trailer (French subtitles) from RegrariansMedia on Vimeo

    Il faut accepter de penser en terme de compromis et d'évolution vertueuse dans le temps. Un des principes de la permaculture est d'"utiliser des solutions petites et lentes" pour éviter de se casser la figure en beauté. Il sera toujours temps à l'avenir d'adapter son système, d'affiner ses stratégies et de s'approcher d'un équilibre naturel et économique.

    Pour que la sobriété heureuse le reste.

    Quelques liens (vos suggestions sont les bienvenues)

    Financements participatifs :

    • Miimosa

    • Blue bees

    • Fermes d'Avenir

    • ulule

    • Crédit coopératif (banque) 

    Aides à l'installation :

    • le réseau des CIVAM

    • le réseau des ADEAR

    Acquérir du foncier agricole :

    • Fondation Terre de Liens

    Se faire la main : les espaces-tests agricoles :

    • Explications

    • le réseau des espaces-tests agricoles : RENETA

    Vendre sa production :

    • le réseau des AMAPs

    • la ruche qui dit oui

    Pour plus d'informations et vous inscrire, rendez-vous sur le site!


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