• Des champignons pour nettoyer les déchets radioactifs

     

    Des champignons pour nettoyer les déchets radioactifs
    Gomphidius glutinosus est un champignon commun en forêt qui peut concentrer des taux de césium 137 radioactif jusqu'à plus de 10 000 fois les taux normaux de radiation. (Bernd Haynold/Wikimedia Commons)

    Lorsque des scientifiques russes ont envoyé un robot dans le réacteur nucléaire de Tchernobyl en 2007, la dernière chose qu’ils s’attendaient à trouver était de la vie. À l’intérieur des zones les plus irradiées du cœur du réacteur nucléaire fondu se trouvait un groupe de fungi commun, des moisissures noires, poussant sur les murs de la cuve.

    Ces moisissures poussaient dans l’un des environnements les plus hostiles de la planète, avec des niveaux de radiations assez élevés pour tuer une personne en quelques minutes. Mais ces fungi ne se contentaient pas de se développer, ils prospéraient.

    Un chercheur de l’Albert Einstein College of Medicine à New York, Arturo Casadevall, a enquêté sur ces moisissures résistantes et a aidé à identifier différentes espèces. Elles partagent tous une caractéristique distincte : elles contiennent des pigments de mélanine sur leur surface.

    La plus intéressante était peut-être une espèce courante de moisissure noire, la Cryptococcus neoformans. Ce fongus ne contient normalement pas de mélanine, mais lorsqu’il est exposé à des niveaux de radiation 500 fois supérieurs à la normale, il commence à produire de la mélanine en 20 à 40 minutes.

    Le Cryptococcus et d’autres espèces croissent plus vite dans des environnements fortement irradiés qu’ils ne le font à des niveaux normaux de radiation. Le travail de Casadevall a permis de découvrir que les fungi utilisent la mélanine pour capturer l’énergie émise par le rayonnement ionisant, à la manière des plantes utilisant la chlorophylle pour capturer la lumière du soleil.

    Les niveaux de radiation sur Terre ont été dans le passé bien plus élevés qu’ils ne le sont aujourd’hui. De grandes quantités de spores fongiques ont été découvert dans des dépôts de la période du Crétacé inférieur, une période où s’est passé une extinction massive des végétaux et des animaux.

    Une cause possible de cette extinction de masse serait que le champ magnétique de la Terre se serait affaibli. Cela aurait permis une radiation cosmique et solaire dans notre atmosphère, excessive pour la plupart des formes de vie.

    Mais ce qui a dû être un fléau pour la majorité de la vie sur Terre pourrait avoir été une aubaine pour les fungi contenant de la mélanine.

    Ces champignons amateurs de radiations, rassemblés sous le terme scientifique de « mycètes radiotrophes », pourraient avoir de nombreuses applications. En 1987, sur le site de la catastrophe de Tchernobyl, de la graphite fortement contaminée et utilisée pour refroidir le réacteur s’est vue être décomposée par des espèces encore inconnues de fungi.

    De nombreuses espèces de fungi sont également capables de concentrer différents métaux lourds. Après la fusion du cœur du réacteur de Tchernobyl, les cueilleurs de champignons de toute l’Europe ont été avertis de ne pas récolter et manger certaines espèces de fungi qui pourraient concentrer de fortes concentrations suite aux retombées radioactives.

    Gomphidius glutinosus est un champignon commun en forêt qui peut concentrer des taux de césium 137 radioactif jusqu’à plus de 10 000 fois les taux normaux de radiation. Pour une région ayant été contaminée par le césium mortel, comme la région du réacteur nucléaire de Fukushima au Japon, une solution pourrait être de répandre des spores de ces espèces de fungi. Il suffirait ensuite de récolter les champignons lorsque les capsules radioactives apparaîtront à leur surface.

    Utiliser des fungi pour nettoyer des déchets radioactifs ou d’autres types de déchets est une technique émergente connue comme la mycoremédiation, et promet d’être bien moins coûteuse que d’autres méthodes concurrentes.

    Version anglaise : Radiation-Loving Fungi Can Remove Toxic Waste


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  • http://ecole-democratique-paris.org/

    École Démocratique de Paris

       Dans un monde en pleine mutation, l’école se doit de se réinventer pour ouvrir plutôt que d’enfermer, favoriser l'autonomie et la responsabilité, valoriser le partage et la coopération, donner confiance en soi et faciliter le développement de compétences transversales indispensables à tout adulte épanoui. 
       L'École Démocratique de Paris a pour vocation à répondre à ces challenges, sous la forme d'une structure horizontale, démocratique et humaine, libérée des programmes et des rythmes scolaires en faveur d’apprentissages autonomes et informels...  et être un lieu d'épanouissement dans lequel l'expérience individuelle et le vivre ensemble sont privilégiés.

      « Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Cette phrase introduit l’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen datant de 1789. Elle représente le fondement qui rassemble les démocrates du monde entier.

      Deux siècles après que ce principe intemporel a été édicté, force est de constater que les enfants en ont jusque-là été privés. En effet, l’enfant est toujours considéré comme n’ayant pas vocation à faire lui-même les choix relatifs à son existence et son avenir en s’affranchissant du rapport de domination que lui imposent les adultes. Aussi le modèle éducatif qui s’est généralisé à partir de la fin du 19ème siècle se caractérise-t-il par un programme scolaire conçu par des adultes qui définissent arbitrairement des matières plus importantes que d'autres, qui ne consultent pas les enfants sur leurs intérêts et qui imposent un rythme identique à tous et des évaluations permanentes.

      Dans un monde en pleine mutation et déjà confronté à des bouleversements sociaux, économiques et écologiques majeurs, il est temps que l’école change pour préparer les enfants à relever les défis du futur en leur permettant d’acquérir les compétences du 21ème siècle: leadership, autonomie, esprit critique, créativité, adaptabilité, sens de la collaboration et de la prise d’initiative...

      L'École Démocratique de Paris naît de la profonde conviction que les enfants sont des êtres humains à part entière, dotés de droits et de dignité au même titre que les adultes. De ce parti pris découle la construction d’un cadre éducatif aux antipodes du paradigme scolaire traditionnel, avec un établissement scolaire libéré des programmes, classes d’âge et évaluations, où les enfants peuvent définir librement leur parcours d’apprentissage en choisissant leurs activités et dans lequel ils jouissent du même pouvoir de décision que les adultes.

      L’objectif poursuivi est simple : permettre aux enfants de s’épanouir à leur rythme et de s’approprier leur destin

    L'École Démocratique de Paris accepte de nouveaux membres TOUTE L'ANNÉE !

      L'école accueille des membres de 3 à 20 ans. Ils peuvent intégrer l'école à tout moment de l'année, du moment qu'il reste de la place et que la répartition d'âge et de sexe est équilibrée.
      Et parce que l'argent ne doit pas être un frein, nous avons mis en place un système de bourses qui permet de réduire les frais de scolarité de 30% à 80%.


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  • Quel est le problème ?

    http://ethique-sur-etiquette.org/

    Une mondialisation non-régulée

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       La plupart des vêtements que nous achetons en France sont fabriqués à l’autre bout du monde via des filières de production complexes et ramifiées. Un jean par exemple, entre la culture du coton et la mise en vente dans nos magasins, peut parcourir 65000 km, soit une fois et demi le tour de la planète.

       Dans une logique de profit à court terme, les multinationales ont délocalisé leur production vers des pays où le coût de la main d’œuvre est faible et les droits sociaux quasi inexistants. Dans ces pays, les États ouvrent leurs frontières sans demander de contrepartie. Cette mondialisation non-régulée a permis aux multinationales de multiplier leurs filiales et sous-traitants, et de s’enrichir au détriment d’une main d’œuvre bon marché et vulnérable.

       Sous-traitants sous pression
       Pour gagner des parts de marché, marques et distributeurs se livrent une concurrence agressive sur les prix, qui se traduit par une pression énorme sur leurs fournisseurs et sous-traitants, prêts à enfreindre la loi pour répondre aux exigences des donneurs d’ordre. Dans les ateliers de production les conditions d’hygiène et de sécurité sont déplorables et les accidents fréquents. Les ouvriers, en grande majorité des jeunes femmes, travaillent plus de 12 heures par jour, six jours sur sept, sans compter les heures supplémentaires non rémunérées. Quand ils existent, les contrats de travail respectent rarement la loi. Les travailleurs ne bénéficient bien souvent d’aucune protection sociale et touchent parfois des salaires inférieurs au minimum légal dans le pays. Ils sont embauchés ou licenciés sans formalité, en fonction des besoins de production. Harcèlement, pratiques disciplinaires et amendes diverses sont légion.

    " Mon superviseur m’aurait passé un savon s’il m’avait trouvé assise pour quelques minutes, sur les 10 heures où je travaillais debout [...] Cela m’arrivait régulièrement de travailler de 7 heures du matin jusqu’à 6 heures le matin suivant […]." Emelia Yanti, ouvrière indonésienne.

    Et alors qu’il ne saurait y avoir de progrès en matière de justice sociale sans liberté syndicale ni droit d’organisation collective, de nombreux travailleurs sont encore privés de ces droits fondamentaux. 

    Des droits humains au travail

    Pour tous les travailleurs partout dans le monde

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      Adoptée en 1948, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme est le fondement du droit international relatif aux droits humains. C’est la première reconnaissance internationale du fait que les droits fondamentaux sont des droits universels, inaliénables, inhérents à la personne humaine. Ils garantissent la dignité et le respect de la vie de chaque individu.

      Dans la « famille » des droits humains, les droits économiques, sociaux et culturels (DESC) recouvrent un ensemble d’aspirations humaines fondamentales : se loger, se nourrir, avoir accès à l’éducation, à un système de santé, etc. Le droit à un travail digne est l’un d’entre eux. Tout travailleur doit se voir respecter ses droits fondamentaux au travail issus des normes internationales qui définissent des principes universels tels que l’interdiction du travail forcé, la non-exploitation des enfants, la liberté syndicale ou le respect d’une durée maximale du travail. Ces droits concernent tous les travailleurs, pour tout type de travail, partout dans le monde. Ils sont inscrits, promus et protégés par plusieurs textes internationaux, élaborés dans le cadre des Nations Unies au fur et à mesure des progrès de l’industrialisation, de la mondialisation et de l’accroissement de la libération des échanges, pour assurer une protection égale pour tous.

    Les conventions de l’OIT
    Fondée en 1919, l’Organisation internationale du Travail (OIT) est une agence des Nation-Unies. Elle a pour mission de promouvoir les droits fondamentaux au travail, de favoriser la création d’emplois décents et de promouvoir le dialogue social dans (...)
     
    Le PIDESC
    En 1966, l’Assemblée Générale des Nations unies adopte un Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC), qui vient préciser la définition et l’étendue des DESC reconnus dans la Déclaration universelle de 1948 et leur (...)
     
    Les principes directeurs des Nations Unies
    En juin 2011, le conseil des droits de l’Homme des Nations Unies adoptait ce texte qui représente une avancée non négligeable pour protéger les droits humains des violations qui résulteraient de l’activité des entreprises. (...)

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  • https://www.asso-sherpa.org/mandat

    Pourquoi « Sherpa » ?

    Les Sherpas sont un peuple montagnard originaire des régions du Népal dont les guides sont réputés pour leur endurance, leur dextérité et leur audace ; ils sont si fiables que leur nom est devenu synonyme de « porteur ». Comme eux, notre association ambitionne d’accompagner les populations victimes de crimes économiques dans leur quête de justice.

    Qui est Sherpa ?

    Sherpa, association loi 1901 basée à Paris, a été créée en 2001 en vue de protéger et défendre les populations victimes de crimes économiques.

    L’association rassemble des juristes et des avocats venus de divers horizons, et travaille en étroite collaboration avec de nombreuses organisations de la société civile à travers le monde.

    Les activités de Sherpa reposent également sur le généreux soutien de volontaires, de stagiaires et d’avocats travaillant pro bono.

    Que fait Sherpa ?

    Vision et Mission

    Convaincue que le droit constitue un outil précieux pour agir en faveur du développement, Sherpa a choisi de mettre ses compétences et son savoir-faire juridiques au service de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ODM).

    Programmes

    • Globalisation et droits humains

    La Commission européenne a défini la RSE comme « L’intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec leurs parties prenantes » (Livre vert sur la responsabilité sociale des entreprises, 2001).

    Une telle position reste insuffisante pour Sherpa, qui milite vivement pour la mise en place d’un cadre juridique contraignant à l’endroit des entreprises transnationales.

    • Flux financiers illicites et développement

    Qu’il s’agisse de l’argent de la corruption ou de l’évasion fiscale des multinationales, les flux financiers illicites constituent un enjeu majeur de développement. Ils réduisent les ressources disponibles pour les services publics essentiels et aggravent le poids de la dette des États, particulièrement des pays du Sud. La situation est telle qu’aujourd’hui encore la plupart des gouvernements des pays en développement ne parvient pas à satisfaire les besoins humains les plus élémentaires.

    Sherpa mène des campagnes visant à dénoncer la fuite illicite des capitaux.

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  • Les Grands Voisins : ce lieu de vie solidaire au cœur de Paris

    Sources : LesGrandsVoisins.org / Latélélibre.fr / BastienSimon.fr
     Vidéo sur: https://mrmondialisation.org/ce-lieu-de-vie-solidaire-au-coeur-de-paris/?utm_source=actus_lilo

     

    Ouvert il y a un peu plus d’un an seulement, le site des Grands Voisins, situé dans le XIVème arrondissement de Paris, a tôt fait de conquérir le cœur des parisiens et de fédérer autour d’un projet qui mêle vie associative et lieux d’échanges. Après plusieurs mois d’expérimentations, de cohabitation et d’occupation au sein de l’ancien Hôpital Saint-Vincent de Paul, une série documentaire revient sur les différents temps forts qui ont d’ores et déjà marqué l’histoire de ce lieu unique en son genre. On vous emmène ? 

    Réinvestir un espace inoccupé

    L’initiative des Grands Voisins a émergé dans une volonté locale, encore trop rarement menée à bien, de réinvestissement de l’espace urbain disponible. En 2011, la maternité de l’hôpital Saint-Vincent de Paul, située en plein centre de Paris à quelques minutes de la place Denfert-Rochereau, est appelée à fermer, laissant à l’abandon pour plusieurs années un site de 3,4 hectares et de nombreux bâtiments.

    C’est trois ans plus tard, en 2014, que l’association Aurore prendra l’initiative de réinvestir le lieu, et y mettra en place une structure d’hébergement d’urgence qui accueille aujourd’hui 600 personnes. Au total, ce sont environ 2000 personnes qui cohabitent désormais au quotidien sur le lieu, entre personnes sans-abri hébergées au sein des structures mises en place à cette fin, bénévoles, entreprises, artistes et coordinateurs divers.

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  •                                                             2015    184 p.   14 €

        Une révolution silencieuse se prépare dans le domaine des moyens de paiements.
      De l'essor du bitcoin à l'arrivée d'Apple - qui a équipé ses derniers iPhones d'une puce de paiement sans contact -, les initiatives se multiplient pour contourner le quasi-monopole des banques.
      Philippe Herlin montre comment ces évolutions technologiques vont changer notre relation quotidienne à l'argent, et, au-delà, comment elles pourraient rendre nos économies plus saines et plus résilientes. Car elles permettent d'envisager une rupture avec le système monétaire actuel, centralisé et rigide, donc fragile.
      Ce bouleversement à venir des moyens de paiements est aussi une réelle menace pour les banques, qui pourraient devenir la sidérurgie de la prochaine décennie.
      Avec en filigrane une question clé : quelle monnaie, quel moyen de paiement, saura inspirer le plus confiance ?

      Philippe Herlin est économiste, chroniqueur et docteur en économie du Conservatoire national des arts et métiers. II a publié chez Eyrolles Finance :

      - Le nouveau paradigme (prix spécial du jury du Prix Turgot - 2011),

      -Repenser l'économie,

      -L'or un placement d'avenir,

      -France la faillite ? et l'ebook

      -La Révolution du bitcoin et des monnaies complémentaires (avec Atlantico).

       Son site : philippeherlin.com


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  •                                                                             NOS VALEURS

    https://www.coopek.fr

     

    La monnaie des 4 transitions :
    énergétique, carbone, alimentaire et sociale

     

     

     
      La monnaie COOPEK défend des valeurs pour une économie sociale et solidaire qui place l’homme, et non le capital, au cœur de l’activité économique locale, régionale et nationale.

      CITOYENNETÉ

    • Organisation dont les finalités économiques et sociales cohabitent et dont le bénéfice financier n’est pas un objectif
    • Génère de l’emploi par la création de valeurs et de richesse sur le territoire
    • Moyen de fédérer autour d’une démarche citoyenne dans l’intérêt général
    • Réappropriation du rôle démocratique de la monnaie pour lui redonner son rôle de moyen d’échange

    RESPONSABILITÉ

    • Préservation de l’environnement (transition alimentaire, énergétique et compensation carbone) et développement de la biodiversité
    • Responsabilité sociétale basée sur les trois piliers du développement durable (social, environnemental, économique)
    • Fort engagement à favoriser l’émergence d’une finance tournée vers l’économie réelle, collaborative et non spéculative qui permet des impacts associés positifs sur la société
    • Gouvernance qui n’a pas vocation à toucher des dividendes

    INNOVATION

    • 100% numérique
    • Monnaie à la fois locale (favorise les achats de proximité) et nationale (diffusion et réseau plus grand)
    • Pas de commission, pas de spéculation, pas d’intérêts
    • Outil innovant d’échange et de crédit (Crédit COOPEK inter-entreprises)

    SOLIDARITÉ

    • Gestion par une structure au statut coopératif : SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif)
    • Soutien (pérennité + développement) du tissu socio-économique local
    • Parité avec l’euro (pas une monnaie alternative ni spéculative)
    • Aide au financement via le Fonds de Dotation et le COOPEK Solidaire

    La monnaie COOPEK contribue aux trois piliers du développement durable :

    Social & Sociétal
    – Soutien de l’activité
    – Acteur sur le territoire
    – Génère une activité supplémentaire par la création de valeur

    Environnemental
    – Financement de la rénovation énergétique et la production d’énergies renouvelables,
    – Compensation carbone des activités des entreprises, collectivités ou particuliers
    – Financement des projets de biodiversité ou d’insertion sociale et de production alimentaire

    Economie
    – Lutte contre la délocalisation
    – Evite les placements à termes et les frais bancaires
    – Promotion des prêts à taux zéro
    – Pas de spéculation


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  • Je gagne moins en CDI qu'au chômage : en grève de la faim, je veux vivre de mon travail

     Modifié le 12-02-2017

    Avatar de Aurélie B.

       Par Aurélie B.   Auxerroise  http://leplus.nouvelobs.com/contribution/

        LE PLUS. Depuis le 6 février, Aurélie B., 27 ans, a débuté une grève de la  faim devant la mairie d'Auxerre. Mère de deux enfants, elle a créé une page Facebook pour défendre le "droit à vivre de son travail". Elle a fait le calcul : elle gagne moins aujourd'hui en CDI que lorsqu'elle n'avait pas d'emploi et touchait davantage d'aides sociales. Témoignage.

    Édité et parrainé par Rozenn Le Carboulec

     

     Aurélie a entamé une grève de la faim le 6 février 2017, devant la mairie d'Auxerre (Aurélie B.)

    En tant que femme et mère de deux enfants, je pensais avoir le droit de vivre de mon travail. Visiblement non. Depuis le 6 février, je suis en grève de la faim pour dénoncer un système d’aides sociales totalement injuste et incompréhensible : mon mari et moi gagnons moins d’argent en CDI que lorsque nous étions sans emploi. En conséquence, j’ignore aujourd'hui totalement comment je vais finir le mois.

    Il ne nous reste quasiment plus rien pour vivre

    Pour nous deux, tout a changé en septembre dernier. Mon mari, qui était étudiant, puis à mi-temps, est devenu clerc de notaire pour environ 1.190 euros par mois. Mon travail à temps plein dans une boulangerie à Auxerre me rapporte quant à lui 1.140 euros. Si nous arrondissons, nous vivons donc à deux avec 2.400 euros net par mois. Or, nous touchions davantage lorsque nous n’étions pas en CDI.

    Je viens en effet d’apprendre que les frais de remboursement de la Caisse d'allocations familiales (CAF) pour la garde de nos deux enfants, de six et bientôt deux ans, par une assistante maternelle, allaient passer de 690 à 290 euros. Or l’assistante maternelle nous coûte 1.000 euros par mois !

    Une fois que l’on a déduit cette somme de nos revenus, en plus du loyer à 677 euros et de toutes les factures et charges courantes (EDF, téléphone...), des 250 euros d'assurances, du crédit étudiant de mon mari de 260 euros, il ne nous reste quasiment plus rien pour vivre. J’ai fait le calcul : à partir du mois prochain, nous devrons nous nourrir avec seulement une trentaine d’euros par mois, contre 800 quand je ne travaillais pas et que mon conjoint était à mi-temps.

    On me dit que je devrais arrêter de travailler

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  • Kerlanic : une communauté autonome en danger en Bretagne

    http://toitsalternatifs.fr/habitatalternatif/kerlanic-communaute-autonome-bretagne/

      Pour aider la communauté allez sur : https://fr.ulule.com/oasis-kerlanic/

    Avant de fonder une communauté autonome, Audrey a travaillé durant 20 ans dans différents domaines comme l’animation socio-culturelle ou encore l’accompagnement social. Il y a 8 ans, à la naissance de son fils, elle a eu une soudaine prise de conscience sur la vie, sur la Terre et sur l’Humain. Notre société actuelle est dictée par la surproduction et la surconsommation. Les gens travaillent toute la journée pour payer des factures et s’offrir un confort matériel. Aller travailler très tôt, rentrer tard, ne pas voir ses enfants grandir… Audrey ne se voyait pas laisser l’éducation de son fils à quelqu’un d’autre. Elle ne se voyait plus devoir gagner de l’argent pour consommer toujours plus. Elle ne pouvait plus cautionner l’hyper-consommation de pétrole à travers les déplacements ou le plastique, ainsi que la lobotomie télévisuelle. Elle a donc décidé de sauter le pas de la vie en autonomie pour être maîtresse de sa vie et enseigner à ses enfants le respect de la terre.

    Kerlanic, une prise de conscience pour une communauté autonome

    Audrey ne savait pas vraiment par où commencer. Elle a d’abord quitté la région parisienne pour s’installé en Touraine. Elle a appris à vivre différemment : à s’informer sur l’éducation positive, l’instruction en famille, à cultiver son propre potager et à acheter des produits locaux. Au fur et à mesure des rencontres, elle s’est intéressée aux habitats alternatifs. Ça a été une seconde révélation.

    communauté autonome en France Kerlanic

    @Audrey de Kerlanic

    Après 3 années de vie en Touraine, Audrey a senti le besoin d’aller plus loin. Avec son ancien compagnon, ils achètent Kerlanic, une ferme bretonne du 17ème siècle, inhabitée depuis plus de 20 ans. La ferme est entièrement à rénover, il n’y a ni l’eau courante, ni l’électricité. À sa séparation, Audrey a décidé de continuer son nouveau projet de vie « seule ».

    Kerlanic est devenu un lieu de vie solidaire où se mêlent le désir d’un monde meilleur. Communauté autonome ne signifie pas autarcie, loin de là. D’autres personnes ont rejoint cette aventure humaine et positive.

    Permaculture, autonomie énergétique et matériaux recyclés ou écologiques

    Vivre simplement en respectant la nature et les humains. Audrey explique que « KERLANIC » est avant tout tournée vers le « Comment faire autrement », en toute simplicité volontaire.

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  •                                                                               2014    334 p.   22,90 €

    Revue de presse

    « Economix est un livre hors norme. S'il avait existé à l'époque, certains banquiers n'auraient pas osé vendre autant de crédits à risque. » --Le Monde

    « Si ce livre pouvait se résumer en une phrase, c'est bien que l'économie peut être accessible et compréhensible à tous.» --Publishers Weekly

    « C'est tout simplement phénoménal ! » --David Bach
     
        Mêlant la bande dessinée avec des textes clairs et pleins d'humour, ce roman graphique transforme la « science obscure » de l'économie en une histoire amusante et accessible à tous.

        Cette BD/document d'un nouveau genre explore trois siècles de pratiques économiques. Elle raconte la mondialisation, les grands penseurs, les impasses et les rebonds, l'impact des guerres, des changements climatiques ou des pénuries de ressources.

        Clair et pédagogique, tout en images, avec l'humour en prime, Economix est indispensable dans toutes les bibliothèques. Comprendre l'économie, c'est maîtriser notre destin.

      Economix relève le défi de raconter l’histoire de l’économie mondiale en un ouvrage concis, facile à lire et passionnant. Il permet aussi de gagner du temps : on pourrait lire dix livres sur la question et ne pas récolter autant d’informations.
    Comment la crise des subprimes s’est-elle réellement déroulée ? Pourquoi Lehman Brothers a-t-il fait faillite ? Chaque année, chaque mois, chaque jour, il arrive dans l’économie quelque chose qui nous concerne.

    POURQUOI UNE NOUVELLE ÉDITION ?
       La première édition allait jusqu’aux conséquences de la crise des subprimes. L’économie est une science en mouvement et l’auteur continue d’étudier et d’analyser les décisions prisent par nos dirigeants en matière économique. Dans ses 32 pages supplémentaires, il raconte avec une grande clarté l’enjeu du Partenariat transpacifique qui est en cours de négociation.
       Ce traité de « libre-échange », s’il est signé, aura des conséquences directes sur la vie quotidienne. Aussi, l’auteur explique avec la même clarté les enjeux de ce « partenariat ».

       Michael Goodwin est passionné à la fois par l’Histoire et par l’économie. Ne trouvant d’ouvrage capable de raconter dans un seul livre quatre siècles de pensée économique tout en étant accessible au plus grand nombre, il a décidé de l’écrire en en faisant une BD. Il a créé un site Internet qui prolonge le livre : www. economixcomix.com.

       Le dessinateur Dan E. Burr a travaillé dans beaucoup de domaines, dont le dessin animé, l’illustration pour la presse (journaux et magazines) et le design de produits. Ses romans graphiques ont remporté de nombreux prix et ont été salués par la critique.

      Traduit de l'anglais (États-Unis) par Hélène Dauniol-Remaud


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  • Francis Eustache et Bérengère Guillery-Girard - La neuroéducation - La mémoire au coeur des apprentissages.

                                                                             2016     172 p.     17,90 €

        La mémoire est un capital précieux qui évolue tout au long de la vie. Elle nécessite une éducation et un soin particulier lors des premières années et jusqu’à la fin de l’adolescence, quand les apprentissages sont nombreux.
    Mais c’est un processus fragile : au cours de sa maturation, la mémoire peut être confrontée à des difficultés – pathologiques ou non, durables ou transitoires – qui ont des conséquences sur les processus d’apprentissage et des répercussions sur l’ensemble de la scolarité.
       Nourri des recherches les plus récentes et illustré d’exemples concrets, ce livre propose des données nouvelles et une réflexion d’ensemble sur le développement de la mémoire chez l’enfant, afin de donner à ce dernier toutes les chances de réussir à l’école.

        Francis Eustache est neuropsychologue et directeur d’études à l’École pratique des hautes études (EPHE). Il dirige depuis plus de dix ans l’unité de recherche de l’Inserm « Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine » à l’université de Caen-Normandie. Il est président du conseil scientifique de l’Observatoire B2V des mémoires.

       Bérengère Guillery-Girard est neuropsychologue et maître de conférences à l’École pratique des hautes études (EPHE) et membre de l’unité de recherche de l’Insern « Neuropsychologie et imagerie de la mémoire humaine » à l’université de Caen-Normandie.


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  • Commentaire. Le QI moyen de l’humanité baisse de façon inquiétante.
    Il a perdu 3,8 points en France entre 1999 et 2009. Dix ans c’est court.
    Bien évidement encore une fois on pointe du doigt les toxiques, pesticides et perturbateurs endocriniens.
    Tous ces produits pour lesquels l’industrie et les groupes de pression et autres lobbies se battent pour que la commission européenne ne les interdisent pas.

    Que dire de l’Angleterre où il a diminué de 14 points ? Ce chiffre veut dire passer de la capacité à faire des études supérieures à juste la possibilité d’avoir son BAC.
    A ce rythme nos enfants seront demi-débiles avant 50 ans.

    Comme ces produits sont largement répandus dans la nature et persistent très longtemps après leur interdiction (50 ans et plus après leur suppression, ils continuent à nous intoxiquer) nous sommes certains que ces perturbations ne vont pas s’arrêter et de loin.

    A se demander si on a pas déjà dépassé le point de non retour.

    Le chiffre des autistes explose depuis 20 ans, et ceux que l’on pensait passé à travers le flux des toxiques se retrouvent avec un cerveau endommagé à l’âge adulte.

    L’article reprend un film un peu simpliste «Idiocracy» où un homme d’une intelligence tout à fait classique, hiberné par erreur 500 ans, se retrouve à son réveil l’homme le plus intelligent de la planète. Ce film prend des aspects de réalité inquiétante.

    L’ARTICLE :

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    Les tests (ici l’un d’entre eux, appelé  « matrices progressives de Raven ») montrent qu’après avoir augmenté tout au long du vingtième siècle, le QI des Occidentaux est en régression depuis une quinzaine d’années. – DR

    Un nombre croissant d’études montrent un recul généralisé du QI moyen. Un phénomène multifactoriel, qui met notamment sur la sellette les perturbateurs endocriniens.
    De plus en plus d’études pointent la même inquiétante tendance : à peu près partout dans le monde occidental, le quotient intellectuel moyen de la population baisse dangereusement depuis une quinzaine d’années. Cette découverte est venue de l’analyse des résultats obtenus aux tests psychométriques par les jeunes conscrits. Toute l’Europe du Nord, en particulier, s’est révélée touchée.

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      Luke Wilson dans une scène du film « Idiocracy », de Mike Judge – NANA PRODUCTIONS/SIPA

    En 2013, une étude parue dans la revue « Intelligence » et ayant consisté en une méta-analyse des mesures systématiques faites en Angleterre, pays du pionnier de la psychométrie Francis Galton, depuis 1884, montre que les Britanniques ont perdu en moyenne 14 points de QI depuis la Seconde Révolution industrielle. Plus troublant encore, contrairement à ce que pourrait faire croire l’avènement du numérique et des jeux vidéo, les temps de réaction à un stimulus ont augmenté : non seulement les sujets de Sa Gracieuse Majesté raisonnent moins bien que leurs ancêtres de l’ère victorienne, mais ils pensent aussi plus lentement !

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  • Appelez un député européen sur CETA ! Voici comment faire

    https://stop-ttip.org/fr/blog/appelez-un-depute-europeen-sur-ceta/?noredirect=fr_FR

    January 18th, 2017

    Appeler vos députés européens au téléphone et discuter de l’accord CETA de libre-échange entre l’UE et le Canada, est probablement le moyen le plus efficace de les convaincre de voter contre cet accord dangereux en février 2017. Cependant, si vous ne l’avez pas déjà fait cela peut vous inquiéter de parler à un politicien professionnel sur une question aussi complexe.

    Ne vous inquiétez pas, vous n’avez pas besoin d’être expert. Vous êtes en droit en tant que citoyen de savoir comment votre représentant élu a l’intention de voter. Le but de ce guide est de vous donner quelques conseils sur comment avoir une conversation significative avec votre représentant européen.

    Quel député européen dois-je appeler?

    En principe, tous les 751 membres du Parlement européen sont censés représenter tous les citoyens de l’UE. Et tous ont leur mot à dire dans le vote final sur CETA. Bien sûr, ils sont plus susceptibles de vous écouter s’ils pensent que votre vote sera important pour eux ou leur parti dans les prochaines élections. Donc, si vous vivez au Royaume-Uni ou en France, vous devriez probablement choisir un élu dans la région où vous votez. Dans d’autres pays, vous voudrez peut-être parler à ceux qui ont leurs bureaux de circonscription près de chez vous.

    En introduisant votre code postal dans l’outil CETA CHECK, vous pouvez voir quels députés de votre région ne se sont pas encore engagés à voter contre CETA. Cliquer sur l’icône “info” à côté de leur nom pour obtenir leurs numéros de téléphone: un à Bruxelles, et (s’il existe) un dans leur bureau de circonscription.

    Quelques conseils

    Si vous voulez vous rappeler les arguments les plus importants contre CETA avant d’appeler, il existe d’excellents documents que vous pourrez utiliser :

    • Si vous n’avez pas beaucoup de temps, regardez la petite collection à la fin de ce guide.
    • Si vous voulez lire un peu plus en profondeur autour des mythes les plus courants diffusés par les partisans de CETA (ceux que vous allez probablement entendre au téléphone), nous vous recommandons l’excellente publication du Corporate Europe Observatory, « La grande escroquerie CETA » (disponible en anglais, allemand, français et bulgare).
    • Si vous souhaitez devenir un expert de CETA, lisez l’analyse d’experts publiée par une coalition d’organisations indépendantes de la société civile « Making sense of CETA » (en anglais ou en allemand).

    Restez poli et soyez vous-même. Quoi qu’il arrive, n’oubliez pas les règles de base de la courtoisie et du bon sens. Que vous soyez d’accord ou en désaccord avec la personne qui vous répond, et quelles que soient les opinions d’autres membres de son groupe politique, ne donnez pas une image négative des personnes qui défendent le même but que vous.

    La plupart du temps, vous échangerez avec un assistant parlementaire et non pas directement avec un député européen. Ceci n’est pas un problème: engager la conversation. Les assistants jouent un rôle important dans le développement des positions des députés européens.

    Si vous rencontrez une question à laquelle vous n’avez pas la réponse, ne paniquez pas. Vous n’êtes pas censé être un expert, seulement un citoyen concerné. Dites au député que vous ferez une recherche sur la réponse et que vous le recontacterez avec plus d’information, puis venez nous le demander.

    Ne vous laissez pas décourager par les abréviations ou les concepts du jargon de Bruxelles. Si vous ne comprenez pas un terme ou si vous n’êtes pas familier avec les procédures auxquelles ils se réfèrent, demandez-leur une explication.

    Si vous n’êtes toujours pas satisfait des arguments, n’abandonnez pas. Demandez quelle est la position du député sur ce sujet et pourquoi.

    Au cours d’un appel téléphonique, n’hésitez pas à proposer de rappeler avec plus d’informations, de rencontrer le MEP, ou d’envoyer des documents, des références, etc. Parfois, les assistants parlementaires vous demanderont d’envoyer un e-mail.

    N’hésitez pas à rappeler plus tard pour vérifier qu’ils l’ont lu et ce qu’ils en ont pensé.

    Appel téléphonique

    La meilleure façon de transmettre votre message à un député est de développer votre argument oralement. De cette façon, vous pouvez adapter votre discours à ses réponses, tout en exprimant votre grande préoccupation concernant l’objet de votre appel. Les députés ne reçoivent pas beaucoup d’appels des citoyens, ils sont donc particulièrement sensibles.

    Voici un schéma pour une conversation typique :

    • VOUS: Bonjour, je suis [Votre nom], je suis un citoyen européen et j’appelle de [votre pays], et j’aimerais parler à Mme / Monsieur le député svp.
    • ASSISTANT: Mme / M. MPE n’est pas disponible, je suis son assistant. Puis-je vous aider?
    • VOUS: J’ai entendu dire que le Parlement européen votera sur l’accord commercial UE-Canada CETA au début du mois de février et je veux savoir comment Mme / M. MPE va voter.
    • ASSISTANT: OK, je vois. Nous avons déjà eu ce genre d’appels. Je n’ai pas le temps. Pouvez-vous svp nous envoyer un e-mail?
    • VOUS: Désolé, mais Mme / M. MPE est-elle / il le représentant élu des citoyens comme moi ou avez-vous seulement le temps pour les lobbyistes d’affaires? J’ai déjà essayé d’envoyer des mails aux députés sur ce sujet, mais le seul retour que j’ai eu a été des réponses automatiques. Écoutez, ceci est sérieux : CETA menace les droits des citoyens, les normes environnementales et la protection des consommateurs et promeut les intérêts des grandes entreprises plutôt que ceux des petites entreprises locales.
    • ASSISTANT: Nous savons que les ennemis du libre-échange ont été occupés à diffuser de telles accusations générales, mais ils sont basés sur une opposition générale à la mondialisation et des craintes émotionnelles, pas sur le texte réel. L’isolementisme n’est pas une façon d’avancer, nous devons plutôt mettre en place des règles concernant la mondialisation. CETA est le meilleur accord commercial jamais négocié par l’UE.
    • VOUS: CETA est une longue liste de ce que les gouvernements et les parlements ne sont plus autorisés à faire. Par exemple, s’ils veulent lutter contre le changement climatique. Ou l’inégalité sociale. Ou réglementer les banques. Ou inverser les privatisations échouées. Ou s’attaquer à tout autre problème pressant de notre époque. Et CETA peut forcer les gouvernements à payer quand ils choisissent d’aller de l’avant avec des politiques pour lesquelles ils ont été élus par leurs citoyens. Est-ce vraiment le meilleur que Mme / M. MPE et l’UE sont capables de réaliser pour nous les citoyens?
    • ASSISTANT: Ce n’est pas vrai. CETA est un accord commercial progressif. Il mentionne les droits des travailleurs et l’environnement.
    • VOUS: Il contient quelques belles paroles, oui. Mais il n’y a pas de sanctions si ces principes sont violés. Les syndicats européens et canadiens ont proposé un protocole pour prêter de la force aux règles du travail de CETA, mais cela n’a pas été pris en compte. Pourquoi la quasi-totalité des syndicats comme la Confédération Européenne des Syndicats (CES) et les organisations environnementales vous appellent-ils à voter contre CETA si c’est si grandiose que vous le dites? Comment pouvons-nous mettre en œuvre l’Accord Climat de Paris si les pollueurs peuvent poursuivre les Etats pour adopter des lois pour éliminer les combustibles sales et dangereux comme le charbon et le nucléaire ?
    • ASSISTANT: Ne vous inquiétez pas. Nous avons noté ces inquiétudes et nos députés ont forcé la Commission à ajouter des déclarations supplémentaires à CETA qui veillera à ce que d’importantes réalisations européennes telles que le principe de précaution et le droit de réglementer demeurent intactes.
    • VOUS: Savez-vous qu’aucune de ces déclarations n’empêchera les investisseurs canadiens de poursuivre les législateurs européens? En théorie, nos Parlements peuvent encore réglementer, mais le coût des lois qui protègent les citoyens sera si élevé qu’ils n’oseront même pas essayer. Quelle municipalité reprendra les services privatisés de l’eau, de l’éducation, de la santé ou du bien-être social en main publique si le risque est d’être poursuivi par les investisseurs pour l’expropriation? C’est ainsi que les mécanismes de règlement des différends investisseur-État sont utilisés partout dans le monde et le système des tribunaux des investisseurs dans CETA créera exactement la même possibilité.
    • ASSISTANT: Oh non, CETA a un système de règlement des différends complètement nouveau, avec un tribunal indépendant. Voulez-vous plutôt conserver les anciens systèmes ISDS de centaines d’accords commerciaux bilatéraux?
    • VOUS: En tant que citoyen, je n’ai pas de tribunal spécial où je pourrais poursuivre des investisseurs étrangers lorsqu’ils me vendent des produits ou des services dangereux. Ni les entreprises nationales ne peuvent le faire, ni mon gouvernement. Pourquoi devons-nous accorder de tels privilèges aux investisseurs? L’UE et le Canada ont tous deux des systèmes juridiques fonctionnels. Pouvez-vous citer un seul cas où un investisseur canadien a été traité injustement par un tribunal européen?
    • ASSISTANT: Eh bien, vous savez qu’il ya des opinions très différentes à ce sujet. Cet accord est le résultat de 6 années de négociations, nous devons accepter des compromis sur certains points. Nous en discutons très intensivement dans notre groupe, nous avons eu beaucoup d’auditions et de débats au Parlement européen.
    • VOUS: Le texte final de CETA est disponible depuis mars dernier et les points problématiques ont été exprimés par des experts indépendants depuis lors. Les déclarations additionnelles ont été publiées fin octobre, si bien que Mme / M. MPE a eu le temps de se décider. Pourriez-vous svp discuter des questions critiques que je viens d’évoquer avec elle / lui et me faire savoir ce qu’elle / il pense? Je peux vous envoyer d’autres documents de référence où ces questions sont expliquées plus dans le détail.
    • ASSISTANT: OK, je vais faire rapport à Mme / M. MPE et voir ce qu’elle / il en pense.
    • VOUS: Merci beaucoup de m’avoir écouté. J’attends avec impatience de recevoir de vos nouvelles. Mon numéro de téléphone est [Votre numéro de téléphone] et mon adresse email est [Votre courriel]. Bonne journée.

    Comment votre appel s’est-il passé? L’avez-vous apprécié? Faites-nous part de votre expérience : info@cetacheck.eu

    Aviez-vous l’impression d’avoir pu faire une différence? Pensez-vous que vous pouvez encore vous améliorer? Alors il est temps d’appeler le prochain député européen !

    Arguments

    Nous avons sélectionné et regroupé les problèmes les plus brûlants concernant le CETA. Vous n’avez pas besoin de les utiliser tous lors d’un appel téléphonique. N’en prenez que quelques-uns, ceux qui vous préoccupent le plus.

    Démocratie

    Le CETA est un accord post-démocratique. Il renforce les intérêts particuliers de la grande industrie et affaiblit la démocratie.

    • L’accord CETA a été négocié en secret. Les objectifs de négociation de la Commission européenne ont été décidés en 2008 par les gouvernements des Etats membres de l’UE. Ce document lui-même était confidentiel jusqu’à ce que des fuites soient provoquées par la société civile en 2015.
    • Les parlements ne peuvent que dire oui ou non au CETA. Mais ils s’engagent ainsi à convertir intégralement en droit applicable le traité de 2270 pages. Le vote sur le CETA est ainsi du même coup une décision sur la protection des données, sur les brevets de médicaments, sur les douanes, sur la mise en œuvre obligatoire de licences de semences et sur bien d’autres choses encore. Jamais auparavant le Parlement européen n’a laissé passer des réglementations qui ont ainsi une telle portée avec une procédure parlementaire aussi courte et aussi superficielle.
    • Le CETA donne des droits spéciaux aux grands groupes industriels d’envergure internationale. Le chapitre 8 permet aux investisseurs issus du Canada de poursuivre en justice pour demander des dommages-intérêts à l’UE et à ses Etats membres, et inversement, si de nouvelles réglementations réduisent leurs profits et donc la valeur de leurs investissements. Aucune entreprise autochtone ne peut s’y référer. La protection contre „l’expropriation indirecte“ dépasse nettement la protection contre l’expropriation et la protection de la confiance dans le droit national. Le “Droit de réglementer” cité au chapitre 8 et dans les déclarations annexes ne change rien – les droits à dommages-intérêts existent néanmoins Par leurs filiales au Canada, 42 000 entreprises américaines pourraient poursuivre également en justice.
    • Le CETA donne aux lobbyistes la priorité par rapport aux députés européens. Les règles de coopération réglementaire (chapitres 25-27) constituent le contexte idéal des lobbyistes pour influencer le texte des projets de lois de l’UE avant même que ceux-ci ne parviennent au Parlement européen. La participation du Parlement européen, la représentation élue des citoyens n’est pas prévue.
    • Le CETA enferme le législateur. En de nombreux points, le CETA établit des dispositions très concrètes qui dépassent largement la politique commerciale classique. Si l’UE, les Etats membres ou les communes souhaitent modifier à l’avenir des règles qui sont fixées dans le CETA, le gouvernement fédéral canadien doit être d’accord. Les parlements perdent ainsi en marge de manœuvre et les citoyens perdent un peu de la possibilité de changer la politique par les élections.

    Callguide-Agriculture

    Agriculture

    Dans toute l’Europe, les exploitations agricoles, notamment celles qui appliquent une agriculture durable, subissent une forte pression. De plus en plus d’exploitations s’arrêtent et l’industrie s’incruste de plus en plus dans l’agriculture. Le CETA détruit l’agriculture paysanne et accélère l’industrialisation de l’agriculture.

     

    • Le CETA ouvre le marché de la viande bon marché. Par le CETA, les quotas d’importation en franchise douanière de viande de porc dans l’UE sont multipliés par 11 et ceux de viande de bœuf par 15. En moyenne, le prix d’achat de la viande de porc au Canada de 2005 à 2015 était de 28,4 % inférieur à celui de l’UE et celui de la viande de bœuf de 16,2 % inférieur. Les exploitations européennes n’ont donc aucune chance. Il n’existe en outre dans le traité aucune règle coercitive de protection des animaux. Alors que dans l’UE, tout le monde doit respecter les mêmes règles, le CETA engendre la menace d’une concurrence avec des normes différentes.
    • Le CETA renforce l’industrie semencière contre les agriculteurs. De nombreuses exploitations agricoles en Europe utilisent leur propre semence pour la culture des céréales. Pour les groupes industriels tels que Monsanto, c’est une épine dans l’oeil – ils veulent chaque année percevoir des redevances sur les licences. Pour cela, les agriculteurs devaient prouver qu’ils sèment de la semence sous licence. L’article 20.36 du CETA leur offre ce que la Cour de justice de l’UE leur interdit depuis des décennies : un renversement de la charge de la preuve. A l’avenir, les agriculteurs doivent prouver que leur semence n’est pas sous licence – ou ils doivent payer.
    • Le CETA apporte plus de génie génétique en Europe. Le Canada fait partie des pionniers les plus importants en matière de génie génétique dans le monde. L’article 25.2 alinéa 2 du CETA indique explicitement la „réduction des effets commerciaux désavantageux de la pratique de réglementations dans le secteur des produits de biotechnologie“ comme étant un objectif de l’accord. Ce qui signifie seulement que l’UE doit autoriser plus de plantes génétiquement modifiées.

    Droits des salariés

    L’Etat social selon le modèle européen doit sa réussite aux droits de codécision et à la sécurité sociale qu’il garantit aux salariés. Le CETA anéantit leurs intérêts.

    • Plus de concurrence sans règles communes. Le libre échange engendre dans le monde entier bien souvent une concurrence pour des faibles salaires, des temps de travail longs et des contributions sociales faibles. Pour éviter cela, il faut des règles claires contre le dumping social, fiscal et salarial. Le CETA n’a pas ces règles. Il y a certes un chapitre sur le commerce et le travail (chapitre 23) qui comporte de nombreuses belles phrases. Mais si elles ne sont pas respectées, seuls des débats sont prévus, mais pas de sanctions.
    • Les entreprises utilisent les tribunaux d’arbitrage pour manoeuvrer contre les droits sociaux. Des droits spéciaux pour les investisseurs, tels que l’ICS dans le CETA, renforcent les possibilités des grandes entreprises pour mettre en œuvre leurs intérêts. Ainsi, la société française Veolia porte plainte contre l’Etat égyptien concernant une compensation pour l’introduction d’un salaire minimum. Lutter pour de meilleures réglementations pour les salariés devient ainsi de plus en plus difficile.
    • Le CETA anéantit les emplois. Les prévisions économiques indiquent dans le meilleur des cas une légère augmentation de l’emploi de moins de 0,02 % dans les 10 années à venir. Des études moins positives parlent d’une perte de plus de 200 000 emplois dans l’UE. Tous les boulangers ne peuvent pas devenir demain exportateurs de prestations de service dans le bâtiment. Les prévisions indiquent de ce fait une augmentation du chômage de longue durée.

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    Protection de l’environnement et des consommateurs

    En tant que consommateurs, nous voulons être sûrs que nous achetons des produits sûrs. Nous ne voulons pas servir de cobaye de l’industrie. Nous ne voulons pas non plus que notre environnement soit pollué. C’est pourquoi, il existe en Europe le principe de précaution. Mais l’industrie juge cela trop restrictif. Le CETA est une attaque au principe de précaution et un danger pour nos droits de consommateurs.

    • Le CETA empêche le marquage. Le génie génétique dans les produits alimentaires doit en UE faire l’objet d’un marquage. Cependant jusqu’à présent nous ne savons pas si la viande, le lait et les oeufs ont été produits avec des aliments génétiquement modifiés. L’industrie du génie génétique peut utiliser la protection des investissements pour demander des dommages-intérêts si l’obligation de marquage est étendue.
    • CETA entrave la protection du climat. L’industrie canadienne est très intéressée pour exporter du pétrole issu des sables bitumineux. Mais les sables bitumineux sont les carburants les plus polluants et constituent un gros danger pour le climat. Déjà pendant les négociations du CETA, la Commission européenne a assoupli la directive sur la qualité des carburants projetée pour la protection du climat pour satisfaire l’industrie canadienne des sables bitumineux.
    • Le CETA entrave la protection de consommateurs. Depuis des années, l’UE discute sur une limitation des produits chimiques qui agissent dans le corps humain comme des hormones. Pour faire avancer les négociations du traité de libre échange, la Commission européenne a proposé au Canada et aux Etats-Unis de faire abstraction du principe de précaution dans ce cas.
    • Le CETA garantit aux entreprises d’exploitation minière leur activité polluante. La moitié de toutes les entreprises d’exploitation minière du monde sont issues du Canada. Elles font partie des grands bénéficiaires de l’accord relatif à la protection des investissements. Par exemple actuellement, l’entreprise d’exploitation minière canadienne Gabriel Ressources porte plainte contre les roumains pour n’avoir pas voulu accorder une autorisation d’exploitation minière d’or à Rosia Montana. La société y aurait utilisé du cyanure hautement toxique et l’aurait stocké derrière un remblai – une épée de Damoclès pour la région basse du Danube comme nous l’avons déjà vécu lors de la catastrophe écologique tristement célèbre de Baia Mare en l’an 2000. Avec le CETA, ces entreprises obtiennent des droits spéciaux d’action en justice dans tous les pays de l’UE aux dépens des êtres humains et de l’environnement. 

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    Services publics

    Les communes européennes qui ont privatisé au cours des trois dernières décennies des parties de leurs prestations de services publics ont la plupart du temps fait de mauvaises expériences. De plus en plus de ces communes reviennent en arrière lorsque c’est possible. Mais la plupart des gouvernements européens et la Commission européenne restent attachés au dogme selon lequel les entreprises privées à but lucratif sont meilleures d’une façon générale. Le CETA limite la marge de manœuvre des communes et soutient la privatisation des prestations de services publics.

    • Le chapitre relatif à la protection des investissements s’applique également aux communes. La Commission européenne a dû céder à la demande issue du Parlement européen selon laquelle il peut y avoir des cas où les communes sont amenées devant les tribunaux d’arbitrage des investisseurs. A partir de la zone de libre échange nord-américaine ALENA, il existe des exemples consternants. Ainsi, la commune mexicaine de Guadalcázar a été condamnée à payer 16,7 millions de dollars de dommages-intérêts car elle n’a pas autorisé une décharge de déchets toxiques pour protéger la nappe phréatique.
    • Le CETA élargie et renforce les obligations des marchés publics. Le CETA ouvre le marché des appels d’offres publics aux entreprises canadiennes. Par la détermination des seuils pour les appels d’offres internationaux dans les annexes du chapitre 19, il est plus difficile de les baisser de nouveau car une compensation doit être versée pour cela au Canada. Le CETA oblige les communes à choisir, lors des appels d’offres publics, toujours l’offre la plus avantageuse et interdit les exigences de qualité ainsi que les conditions visant à promouvoir les développements locaux.
    • Le CETA libéralise toutes les prestations de service qui ne sont pas exclues. Alors que d’autres accords commerciaux n’incluent que des secteurs économiques explicitement cités („liste positive“), le CETA rejette de ses règles tout ce qui n’est pas exclu („liste négative“). En outre, toutes les prestations de service qui n’existent pas encore tombent automatiquement sous le coup de l’accord et ne doivent pas être intégrées au service public.
    • Le CETA empêche la reprise des privatisations. L’article 8.4 (1) interdit explicitement même au niveau local de restreindre le nombre des entreprises qui exercent une activité économique, avec des „monopoles, des fournisseurs avec des droits exclusifs ou de l’exigence d’un contrôle des besoins économiques“. Ce qui signifie que la privatisation, effectuée par des gouvernements antérieurs par exemple, ne peut plus être reprise même si c’est la volonté démocratique des citoyens.

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  • Published: 10 Jan 2017
    Short URL: http://farmlandgrab.org/26819
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    L’indicateur du Renouveau | 10 janvier 2017

    Mali : Crise du capitalisme : Les altermondialistes exigent la sortie des pays africains de la CPI

      Le cadre de partenariat France-Afrique datant de plus de 56 ans suscite des débats chez les acteurs des mouvements sociaux. Réunis à Ouéléssébougou le week-end dernier pour le 12e Forum des peuples, les altermondialistes ont sonné la résistance pour construire des alternatives face à une coopération qui, pour eux, n’a servi que les intérêts économiques, géostratégiques des seuls dirigeants français et africains et surtout la sortie immédiate des pays africains à la CPI.

      Les acteurs des mouvements sociaux d’Afrique et d’Europe s’organisent pour une meilleure gouvernance et démocratie en Afrique et un nouveau cadre de partenariat avec la France. Le signal est donné au 12e Forum des peuples du Mali dénommé “Sommet alternatif citoyen au 27e Sommet Afrique-France qui a porté sur le thème central : Les peuples du Sud exigent des alternatives pour un nouveau partenariat économique, social et sécuritaire entre la France et les Etats africains”.

      Le forum a réuni plus de 800 participants, venant des différentes régions du Mali, du Bénin, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Conakry, du Togo, du Sénégal, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, de la RD Congo et de l’Europe. Il a été une véritable tribune d’expression sur la coopération France-Afrique datant de plus de 56 ans, qui n’a apporté, selon eux, aucun remède adéquat aux multiples défis que connait le continent africain.

    “Les participants au Sommet alternatif citoyen sont indignés des politiques de répression, de stigmatisation et de racisme des Etats du Nord à l’encontre des populations immigrées, reflet d’un passé colonial et d’un présent néocolonial. En dépit des accords sur le droit de libre circulation des personnes, ce droit est bafoué. Aussi les accords commerciaux inéquitables comme ceux des APE sont en train d’être imposés par l’Union européenne aux pays de l’Afrique-Caraïbes-Pacifique. Ils constituent des instruments en faveur des grandes puissances capitalistes et des multinationales du Nord contre les peuples”, a dénoncé Yvonne Ngoyi-yakabwe, présidente de la Dynamique des femmes de la société civile, point-focal marche mondiale des femmes.

    Dans une déclaration (http://www.farmlandgrab.org/26818) remise au sous-préfet de Ouéléssébougou, l’activiste de la République démocratique du Congo a ajouté que les peuples africains sont victimes des effets du dérèglement climatique causé principalement par les industries du Nord, de l’accaparement des terres agricoles, de l’agrobusiness et la destruction de l’agriculture vivrière. Toutes choses qui accentuent l’appauvrissement des paysans et la dépendance alimentaire de nos pays.

    “Face à cette crise globale du système capitaliste et à la faillite du mode de gouvernance néolibérale dicté par les multinationales et les puissances de l’Occident, les résistances s’organisent pour construire des alternatives, la sortie des pays africains de la Cour pénale internationale (CPI) et la création d’une Cour pénale africaine et la fin du financement de l’Union africaine par les fonds européens…”

    Bréhima Sogoba   Envoyé spécial           

    Source: Maliactu (http://maliactu.net/mali-crise-du-capitalisme-les-altermondialistes-exigent-la-sortie-des-pays-africains-de-la-cpi/)

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  • Cet homme met à disposition les plans de sa maison éco-efficiente


     

       Lorsqu’il a voulu créer un espace d’accueil pour les bénévoles sur sa ferme biologique, H.R Jayaram a décidé d’honorer ce que nous offre la nature en mettant au point un abri à partir de matériaux naturels et locaux. Aujourd’hui, sa « maison de terre et de végétal » se tient fièrement debout, arborant un extérieur comme un intérieur qui n’a pas grand chose à envier aux constructions contemporaines. Petit tour du propriétaire.  

    Une maison écologique pour une ferme biologique

      Entièrement réalisée à partir de fibres végétales et de terre, le « cottage » de la ferme de Sukrishi, à Nelamangala, en Inde, est un petit bijou d’architecture verte. Lancée par un ancien avocat reconverti en fermier, sa construction est le résultat de la mise à contribution d’un « architecte de l’alternatif » talentueux et imaginatif. Parmi les matériaux utilisés, on trouve du bambou, du bois, des pierres de formes diverses et variées, et… de la boue ! Une construction qui utilise les techniques ancestrales de la bauge.

      Chaque matériau a ainsi été choisi pour ses propriétés ainsi qu’en vertu du respect de l’environnement. L’empreinte carbone de cette construction, également, a été réduite au minimum en allant chercher les matériaux à leur source, de façon locale. La fondation a ainsi été faite à partir de terre et de pierres, et la structure de la maison est quant à elle le résultat de l’assemblage astucieux du bambou et de l’argile. À l’intérieur de l’habitat, la terre, proche de l’argile, a également permis la création d’un mobilier directement creusé et sculpté à même le sol. Les créateurs du cottage argumentent ainsi que ce genre de constructions « va jusqu’à éliminer le besoin de tout rangement, ceux-ci pouvant directement être creusés à même le sol. »

      La ferme, quant à elle, s’étale sur plus de 40 hectares pour une variété importante de plantes, et des centaines de fruits et de légumes cultivés de manière biologique (sans intrants chimiques). Pour arroser les plantes, l’équipe de H.R Jayaram va jusqu’à utiliser l’eau de pluie récoltée et stockée. Durant l’année, le lieu accueille des curieux venus du monde entier. Ceux-ci peuvent alors profiter de cette maison originale et unique tout en participant éventuellement à la vie communautaire.

      Une construction qui s’adapte à tous les environnements

      Jayaram revendique que la terre et les différentes tiges végétales permettent une grande adaptation à tous les climats : l’été, la glaise permet de conserver la fraîcheur à l’intérieur, quand à l’hiver, la terre suffit à protéger du froid. Les fondations en mortier de terre quant à elles, composent directement le sol de la maison, et sont faciles à mettre en place sur différentes variétés de terrains. En permettant une construction solide à partir de matériaux facilement trouvables dans la nature, ce genre de constructions pourrait être une véritable solution à la pénurie de logements, ou au manque d’accès à certaines matières premières.

      Une aubaine, lorsqu’aujourd’hui, en Inde, c’est encore près d’un tiers de la population qui peut être considérée comme vivant dans une profonde pauvreté. Afin de permettre à tous de se construire de reproduire ce cottage unique en son genre, un tutoriel complet a été gracieusement publié. Merci H.R Jayaram !


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  •  Julie Pacorel et Jean-Baptiste Mouttet      22/07/2010

       Le micro-crédit est désormais une forme de lutte contre la pauvreté archi-connue. Au Venezuela, une fondation va plus loin: les plus démunis gèrent leur propre banque.

    "Muhammad Yunus démontre avec la Grameen Bank que les pauvres sont finançables. Nous, nous pensons qu’ils sont autofinançables", lance avec fierté le fondateur des Bankomunales, le Vénézuélien Salmòn Raydan. Dans ces banques, ni banquier, ni client mais des socios, des associés. Ces derniers, regroupés en communautés, gèrent tous les mécanismes financiers. Ils prêtent l’argent, établissent le taux d’interêt, les échéances de remboursements...

    Dans le quartier de Pedregal, à Caracas, Matilde Garcìa, 55 ans, a ainsi réalisé les travaux dont avait besoin sa maison. "Deux cents bolivars (NDLR: environ 36 euros) m’ont été prêtés. Je n’ai pas eu à faire la queue durant des heures à la banque, ni prendre de rendez-vous avec un banquier", raconte cette archiviste. "Le comité de crédit, des membres de la communauté, se réunissent. Ils vérifient si le demandeur du crédit rembourse dans les temps ou non, s’ il a des échéances en cours de paiement. Nous nous connaissons tous. Il est donc plus simple de discuter et parfois d’accepter un remboursement avec retard."

    Dans 25% des cas, ces microcrédits sont utilisés pour des urgences médicales, d’autres fois pour aider au lancement d’une petite entreprise ou encore donner un coup de pouce financier pour les nombreux besoins de la vie quotidienne. C'est le cas dans la communauté de Matilde: "Dans notre groupe, la plupart des sommes prêtées sont utilisées pour payer des médicaments, des hospitalisations ou des frais de scolarité."

    "Les plus démunis ont besoin de crédit rapidement. Ils ont souvent recours à des prêts dans les milieux informels, auprès de leurs parents, de leurs amis", commente Salmòn. "Il est faux de croire que les pauvres ne peuvent être aidés que par des fonds extérieurs. Ils possèdent les solutions à leurs problèmes." Au Venezuela, comme partout dans le monde, les crédits sont difficilement octroyés aux moins riches.

    L’autogestion passe par la formation

    La mission majeure de la Fondation de financement rural (Fundefir, Fundaciòn de Financiamiento Rural), qui a développé les Bankomunales, est de former. Durant quatre mois, des promoteurs dispensent des cours aux futurs banquiers. "Chaque semaine, durant 2-3 heures, une personne venait discuter avec nous et nous apprenait le fonctionnement d’une banque", se rapelle Matilde. Lors de cette phase d’apprentissage, les membres de la communauté peuvent à tout moment téléphoner au promoteur pour lui demander des conseils.

    Pour le fondateur de la Fundefir, "le but n’est pas d’éduquer mais seulement de donner une méthode. Lors de cette formation, l’argent est désacralisé. Nous démontrons qu’il est seulement un outil que l’on doit apprendre à manier." Salmòn espère même pouvoir supprimer cette dernière étape tutoriale et ainsi parvenir au paroxysme de l’autogestion: que les associés se forment par eux-mêmes via Internet.

    Après cette formation, les associés doivent se débrouiller seuls. "Au début, nous appréhendions un peu. Mais finalement ce n’est pas si difficile que ça", sourit Matilde. La fondation surveille chaque groupe qui lui communique l’actualité des fonds prêtés.

    Les détracteurs de Muhammad Yunus et du microcrédit évoquent le “microendettement” de ses utlisateurs. Les socios établissent souvent un taux d’intêret à peine supérieur à celui de l’inflation, "symbolique", d'après la quinquagénaire. Pourtant, le Venezuela connait une inflation galopante, près de 31% au mois de juin.

    D’après Salmòn Raydan, seuls 0,5% des associés ne peuvent rembourser leur crédit. “Dans le contexte économique de notre pays, cela est normal”, prévient-il. Les Bankomunales est un concept exportable. Des communautés se sont créées en Bolivie, en Espagne, au Portugal ou encore au Sénégal et comptent plus de 13.000 associés. De son côté, Matilde note que sa bankomunale compte aujourd’hui 126 membres au lieu des 14 à l’origine en 2004.


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  •                                                               2016    175 p.    10 €     

       "Nous appelons à définir ensemble un nouveau programme de résistance : pour nous, résister c'est créer." Reprenant cet appel lancé en 2004 par treize anciens résistants, 100 citoyens, tous reconnus dans leur domaine, ont conjugué leurs réflexions et leurs expériences pour élaborer un nouveau projet, #LesJoursHeureux

      Sur la démocratie, le vivre-ensemble, l'économie, l'écologie, ils proposent un cap à suivre et 120 actions immédiates. Pour qu'au brouillard de notre époque succèdent des jours heureux ! 

        Charte #LesJoursHeureux

    Le mouvement #LesJoursHeureux rassemble des citoyens désireux de sortir d’un cycle économique et politique qui empoisonne, au propre comme au figuré, la vie de la majorité d’entre nous. Ces femmes et ces hommes ont en commun la volonté d’abréger la période de doutes, de crainte du lendemain, de découragement, parfois de désespoir, que vivent beaucoup d’entre nous, depuis le début du XXIème  siècle.

    Ils-Elles se sont fixé-e-s pour objectif de faire advenir une société du « Bien vivre« , grâce à une grande consultation citoyenne, à partir l’automne 2016, sur la base d’analyses et de 120 propositions présentes dans le livre Et nous vivrons des jours heureux. (Actes Sud) et sur notre site internet.

    Cet ouvrage collectif réalisé par 100 auteurs se veut une actualisation, plus de 70 ans après sa rédaction, du programme du Conseil National de la Résistance « Les Jours Heureux », comme réponse aux enjeux d’aujourd’hui.

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  •                                                               2016   230 p.    17 €
     
        Alors que les cadres de la Silicon Valley inscrivent leurs enfants dans des écoles sans écrans (la véritable fracture numérique qui vient c'est celle de l'exposition plus intense des couches populaires), cet essai lance l'alerte à propos des dangers d'une politique orchestrée par les sociétés d'informatique et le gouvernement. Une tablette par enfant, c'est le pillage de ressources rares et la mise en décharge sauvage, à l'autre bout de la planète, de déchets dangereux et polluants.
       L'école numérique, c'est la mise en contact hasardeuse de nos enfants avec des substances et des ondes électromagnétiques dangereuses. C'est l'aggravation du déficit commercial de la France et de l'Europe. C'est la mainmise des multinationales de l'internet et de l'informatique sur nos enfants.
       C'est, par fascination d'une nouveauté qui serait toujours meilleure, la confiscation de la notion d'innovation pédagogique par le numérique.
       C'est, en gestation, la destruction complète de l'école républicaine et de la relation entre enseignants et élèves, avec le développement des cours massifs en ligne qui se feront par l'intermédiaire d'écrans. Ce sont, à terme, les fondements même de la société, des conditions du vivre-ensemble, qui sont remis en question.
     
        Philippe Bihouix, 43 ans. Ingénieur centralien, il a travaillé, en France et à l'international, dans différents secteurs industriels comme ingénieur-conseil, chef de projet ou à des postes de direction. Il est l'auteur de
      -L'Age des low tech, vers une civilisation techniquement soutenable (Seuil, "Anthropocène", 2014 ; Prix de la Fondation d'Ecologie Politique 2014).
      Il a deux enfants.

       Karine Mauvilly, 37 ans. Diplômée de Sciences-po Paris, d'une maîtrise en droit privé et du CAPES d'histoire-géographie, elle est enseignante au collège public, d'où elle observe la mutation numérique en cours. Engagée dans la vie associative, tournée vers les modes de vie alternatifs, elle vit sans téléphone portable depuis quatre ans. Elle a trois enfants.   

    Favorable à l'enseignement au numérique, pas par le numérique!

     http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/outils-numeriques-colonisent-ecole-lancent-debat (Créé: 29.09.2016,)

    Un chercheur français craint un «désastre» du numérique. Il ferait perdre le goût de l’effort et menacerait le métier de maître

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