• Témoignage d’un apiculteur sans perte de colonies depuis trois années!! (Kokopelli)

    Bonjour Mr Guillet,

    Des abeilles qui résistent   Je me permets de vous envoyer ce petit mail afin de pouvoir vous remercier.
    Vos écrits sont admirables. Vos positions sont aussi les miennes et je vous remercie de les crier haut et fort. Le combat mené par Kokopelli devrait être le combat de tous..
    En étant lucide et proche de notre terre-mère, il est facile aujourd’hui de voir vers quoi nous tendons.
    A nous de nous battre comme vous le dites si bien.
    Nous savons que notre futur passera par un monde coopératif. De ce fait, je me permets de vous écrire pour vous relater mon expérience, toute petite certes mais qui vient conforter notre positionnement à tous..
    Etant un païen pur et dur, toujours à l’écoute de notre mère, nous connaissons l’urgence des évènements et nous battons dans nos régions pour les semences durables (association ‘le cri de l’abeille’).
    De ce fait, nous travaillons notamment sur l’autonomie alimentaire passant par un potager biodynamique agro-forestier.
    Nous nous battons aussi pour nos forêts (poumons de nos contrées) et luttons contre toute tentative de pollutions toxiques si abondamment rependues dans nos regions..
    En parallèle, nous faisons de l’apiculture biodynamique..et c’est ce à quoi je veux en venir..Notre but en soi n’est pas de faire du miel mais de pérenniser l’abeille en nos contrées..Nos ruchers (30 ruches sur 4 ruchers) sont aujourd’hui exclusivement en forêt (du fait des épandages agro-toxiques sollicités par nos psycho de gouvernants).
    Nos ruches sont des ruches Warré, ruches nous paraissant pour le moins le mieux claqués au monde des forêts (tronc d’arbres).
    Le tout en barrettes, laissant nos abeilles tirer leurs cires elles-mêmes comme le demande le cycle naturel de nos petites.
    De ce fait, nos n’ouvrons jamais nos ruches, mais nous observons, tout le temps…au trou de vol tout simplement. Et nous savons exactement ce qu’il s’y passe…..
    Des abeilles qui résistentNos ruches ont du Varroa bien entendu. Nous le savons mais nous ne mettons aucun produit dans nos ruches. Nous laissons l’abeille gérer ces problèmes par elle-même. Qui mieux qu’elle-même sait ce qui est bon pour elle???
    Nous n’avons aucune action sur nos ruches excepté pour les agrandir ou les diviser..
    Elles jouissent d’une pharmacopée sans égale en forêt, c’est le but pour passer un bon hiver..De plus, nous ne prélevons que peu de miel et leur laissons pleine jouissance de leurs greniers (miel, pollen, propolis..). En général, nous ne récoltons que 10 kg par ruche tous les deux ans(en Octobre, miel toutes fleurs et non mono-floral qui est une gageure pour nos petites). C’est le but.
    Le meil récolté est décanté manuellement par l’unique force de l’apesanteur dans un maturateur..C’est tout.
    Nous laissons partir par essaimage 2 essaims sur 3 en moyenne, pour repeupler nos forêts et autres contrées. Nous récupérons les essaims qui le veulent bien (essaimage lors de notre présence ou récupéré sur une branche près de nos ruches).Nous croyons fermement que nous sommes en interaction avec notre terre-mère et donc de nos abeilles.

    BILAN: Après trois années, aucune perte..je dis bien aucune.Mieux, nos essaims ont l’air de se renforcer puisque nous arrivons à produire naturellement de nos nouveaux essaims via l'essaimage et autres divisions..Nos abeilles ne sont pas stressées..Aucune maladie..pour info, nous hivernons régulièrement des petits essaims sur 3 barrettes seulement..et elles passent l’hiver..Si besoin est, elles ne sont nourris qu’au miel.

    Nous n’avons rien inventé loin de la, mais nous n’agissons qu’en fonction de notre environnement.et nous n’avons pas de soucis…

    En parralèle, nous avons monté un rucher-école alternatif et coopératif pour les écoles environnantes et pour tout amateur voulant faire une apiculture responsable sans rentrer dans le système consumériste dans lequel on veut tous nous faire entre depuis des décennies…

    Tout cela pour vous dire que votre combat est celui de tous et nous sommes de tout coeur auprès de vous pour se battre avec nos actions de dissidents pour le bien de ce que nous sommes…un tout..Le tout dont fait partie notre terre-mère…MERCI.
    Nous suivons avec force le joueur de flûte….
    Cordialement,

    Eric Pigeault
    Apiculteur biodynamique
    Association ‘Le cri de l’abeille’ (pour la protection des semences durables et de nos abeilles) fervent adhérent Kokopelli.


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  • De bien mauvaises raisons pour ne pas consommer local

    © LFH

      Pour le Cepii, acheter made in France coûterait très cher aux consommateurs sans pour autant avoir de répercutions positives en termes d’emplois. Pis : la consommation locale nuirait à d’autres secteurs, les services en particulier. Ou comment accuser son chien d’avoir la rage pour s’en débarrasser…

    Le tout récent rapport du Cepii, un centre français d’étude et de recherche en économie internationale, affirme que si les consommateurs français se mettaient à acheter des produits made in France à la place de produits importés, leur porte-feuille en prendrait un sacré coût. Nombre de journalistes se sont empressés de reprendre la nouvelle…  Parce qu’effectivement, c’est une nouvelle : un pull ou une paire de chaussures fabriqués en France sont en général plus chers que leurs équivalents importés du Bangladesh ! En conséquence, quiconque achète de préférence ces produits locaux dépense au total plus d’argent. Cela méritait bien une étude en effet.
    Selon ce même rapport, «les importations en provenance de pays à bas coûts ont pour objectif de réduire le coût de production, et donc le prix pour le consommateur final, des biens concernés ». Là, pour le coup, c’est une grande nouvelle : délocaliser une production dans un pays un bas coût n’aurait pas comme objectif de réaliser des marges plus importantes. De même, les commerces qui ne vendent que des produits importés ne souhaiteraient pas davantage multiplier les culbutes… Non, leur souhait le plus cher est de « donner du pouvoir d’achat aux consommateurs ».

    Les délocalisations ne font pas baisser les prix
    Pourtant, pour qui n’effectue pas de savants calculs à partir de modèles abstraits, eux-mêmes basés sur des études internationales ésotériques, mais qui se contente de consommer local depuis des années, cette assertion est un brin comique. Premiers prix mis à part, le pays de fabrication d’un produit n’a aujourd’hui que peu de rapport avec son prix de vente. Ce qui compte en effet, c’est le prestige d’une marque, les moyens marketing et publicitaires qu’elle peut mobiliser pour faire parler d’elle et pour convaincre de la qualité de ses produits.

    Le prix d’un produit ne baisse pas lorsque sa production est délocalisée. Il reste le même, puis augmente comme il le faisait lorsqu’il était fabriqué en France. Entre-temps, les marges ont confortablement augmenté. Et il n’est pas facile de convaincre aujourd’hui tous ceux qui en profitent — non seulement les ex-fabricants devenus simples importateurs, mais aussi les petits et grands distributeurs — de réduire leurs gains pour privilégier les producteurs locaux… Les marchandises importées des pays à bas coûts sont à présent peu ou prou vendus aux mêmes tarifs que leurs concurrents fabriqués en France. A tel point qu’Hermès est à présent positionné « super luxe » pour se différencier de ses concurrents qui importent systématiquement de Chine ou d’ailleurs, comme l’Américain Coach ou Lancel… Et pour concrétiser cette différence, cette vieille maison pratique des tarifs proprement ahurissants.

    Comparer ce qui est comparable
    Reconnaissons tout de même un mérite aux auteurs de l’étude : ils ont en effet remarqué que la comparaison entre produits importés et produits fabriqués en France est souvent difficile, parce qu’il n’existe plus de marchandises « premier prix » fabriquées en France. Donc forcément, ceux qui ne consomment que des articles bas de gamme importés du Cambodge verront obligatoirement la note s’alourdir s’ils décident soudainement d’acheter français*. Non pas parce qu’ils achètent français justement, mais parce qu’il sont montés en gamme. Pour qu’une comparaison soit judicieuse, il faut qu’elle mette en rapport des marchandises comparables. A gammes équivalentes, les produits made in France ne sont pas plus chers que leurs homologues de marques réputées, importés d’Asie, d’Europe de l’Est ou d’Afrique du Nord. Il suffit pour s’en convaincre de comparer les prix d’un fer à repasser Philips, d’un aspirateur Electrolux, d’un robot Kenwood ou d’une balance Terraillon, presque systématiquement importés d’Asie, avec leurs équivalents Calor, Rowenta, Magimix ou Tefal fabriqués en France.

    Buzz et marketing
    Il y a quelques dizaines d’années, une marque parvenait à la notoriété grâce à la qualité de ce qu’elle fabriquait et vendait. Aujourd’hui, l’essentiel des marques déboulent de nulle part à grands coups de marketing et de buzz. Résultat, les consommateurs connaissent cette marque avant même de savoir ce qu’elle commercialise. Et ils s’offrent son image avant d’acheter un quelconque produit. Si dans le même temps une autre marque se lance et décide de fabriquer — ou plus sûrement de faire fabriquer — dans l’Hexagone, elle n’aura probablement pas les mêmes moyens pour faire parler d’elle, en raison de ses coûts de production plus élevés notamment. En conséquence, les acheteurs trouveront les produits made in France de cette marque inconnue hors de prix, alors qu’ils considéreront ceux de la marque à la mode comparativement bon marché, même s’ils viennent du Pakistan.
    Autre fulgurance de l’étude Cepii : elle formule l’hypothèse selon laquelle, en payant plus cher une paire de chaussures made in France, on serait peut-être moins tenté d’en changer plus souvent. Eh oui ! C’est précisément l’intérêt de la démarche : consommer mieux et moins.
    Les journalistes qui régulièrement contactent La Fabrique hexagonale le font pour obtenir des informations sur des entreprises, mais aussi — surtout ? — pour connaître les pièges du made in France. L’arrière-pensée est en général qu’il est inutile d’acheter français puisque ces produits soi-disant fabriqués en France sont en réalité des « Chinois déguisés ». Dans ce cas, pourquoi se décarcasser à payer plus cher des marchandises qui n’en valent pas la peine ? Idéal pour retrouver sa bonne conscience et consommer sans réfléchir…

    Economisons pour pourvoir payer le plombier polonais
    Pas étonnant donc qu’un certain nombre d’entre eux aient relayé avec entrain l’étude du Cepii, d’autant plus que selon celle-ci, le fait de payer plus cher des produits fabriqués localement priverait les consommateurs de l’argent dont ils disposent — en achetant des produits importés — pour payer des services. Des services bien français et incomparablement plus riches en emplois et en valeur ajoutée bien sûr. Mais de quels services s’agit-il ? Ceux des nounous africaines payées au black ? Ceux de la main-d’œuvre clandestine payée pour réchauffer des congelés dans nombre de restaurants ? Ceux de compétents ouvriers polonais pour quelques travaux à la maison ? Ou encore ceux des conseillers d’une quelconque entreprise de services dont la hotline est implantée en Afrique du Nord ? En revanche, pourquoi en effet ne pas faire entretenir ou réparer ses vêtements, ses chaussures, son vélo ou ses appareils électroménager de qualité, made in France par exemple ? Ce qui est malheureusement impossible avec les marchandises jetables importés de pays à bas coûts que nous consommons aujourd'hui.


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  • Maison éco & bio (Richard FREUDENBERGER)

    2013   254 p.  19,90 €

       Les produits ménagers sont souvent chers et nocifs pour notre santé. Sont-ils plus faciles à utiliser? Pas si sûr! De plus, ils ne donnent pas de meilleurs résultats que les méthodes de gran-mère qui,elles, ne coûtent presque rien. Un peu de vinaigre, une cuillerée de bicarbonate de soude, du savon noir, et la maison resplendit ! Ce guide présente des centaines de trucs et astuces pour toute la maison et le jardin: nettoyer, faire briller, détacher, lutter contre les insectes, économiser l'eau et l'énergie, cuisiner pour toute la famille, réparer et restaurer au lieu de jeter, bricoler simplement, cultiver des fruits,des légumes et des plantes aromatiques. Découvrez des recettes imparables, éprouvées par des générations de fées et de génies du logis.
       Richard Freudenberger est l'éditeur du magazine américain BackHome et l'auteur de plusieurs ouvrages sur la menuiserie, l'entretien écologique de la maison et les énergies renouvelables. Il vit en Caroline du Nord, en milieu rural, où il élève ses poules, possède des ruches et s'efforce de cultiver un mode de vie respectueux de l'environnement.

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  • 2010    637 p.   37,90 €

      Les plantes sauvages comestibles reviennent en force dans nos assiettes. Ces végétaux, cadeaux de la nature, nous offrent de nouvelles saveurs et représentent une mine extraordinaire de nutriments : il s'agit de véritables " alicaments ", nourrissants et gratuits ! Cuisine sauvage, second volume, traite des plantes les plus intéressantes de notre flore européenne, classées selon la partie de la plante utilisée, afin d'en faciliter l'usage culinaire. Ce livre présente plus de 300 recettes : générales (pour chaque partie de la plante) et particulières (pour certaines espèces de haute qualité gustative). L'Encyclopédie des plantes sauvages comestibles et toxiques de l'Europe, ouvrage unique en son genre, donne toutes les informations disponibles aujourd'hui sur les plantes sauvages à récolter ou à éviter sur l'ensemble du continent européen. Découvrez également les deux autres volumes : Le régal végétal (Plantes sauvages comestibles) ; Belles vénéneuses (Plantes sauvages toxiques).   
     
       François Couplan, ethnobotaniste, docteur ès-sciences, est le pionnier de l'étude des plantes sauvages comestibles en Europe dont il a commencé à entreprendre le recensement exhaustif voici plus de quarante ans. Après avoir longuement vécu aux Etats-Unis, où il recueillit les traditions de diverses tribus indiennes, il a parcouru les cinq continents à la recherche des utilisations traditionnelles des végétaux dans les différentes cultures qui font la richesse de notre planète.
      Des milliers de personnes ont participé aux stages de découverte des plantes, qu'il organise depuis plus de trente-cinq ans en France, en Suisse, en Belgique et ailleurs. Bien plus encore ont lu les quelque soixante ouvrages qu'il a écrits sur les plantes et la nature. François Couplan collabore aussi avec de grands chefs cuisiniers à la redécouverte des saveurs oubliées.

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  • 2000    134 p.   11,20€

      Et si le vélo était avant tout un moyen de déplacement intérieur ? Une formidable occasion de redécouvrir la ville, mais aussi soi-même... A travers une foule d'anecdotes savoureuses, d'envolées théoriques implacables et volontiers cocasses, sans oublier quelques bouffées d'indignation pamphlétaires contre la barbarie automobile, ce Traité de vélosophie démontre, par l'humour, que le vélo est un outil libérateur de la pensée. Sur un ton léger, mais percutant, l'auteur propose une manière inédite de penser la ville de demain, une ville enfin redevenue humaine après s'être vouée au totalitarisme motorisé. Aussi, quand vous verrez passer un cycliste, ne vous fiez pas à son allure inoffensive. A sa façon il est en train de changer le monde...

      "Moi-même cycliste en ville pendant quelques années, j'ai retrouvé dans cet essai les préoccupations d'un cycliste sur son vélo : sécurité, rapport aux autres, liberté extrême, et surtout vision du monde.
    En effet, celui qui est quotidiennement sur son vélo, pour se déplacer a, non seulement une large contribution à la protection de l'environnement, mais aussi un regard différent sur les choses qui l'entourent et les aspects essentiels de la vie et du monde.
     Cela peut paraître fou ou exagéré mais je pense que Tronchet parvient, tout au long de ses expériences de "vélosophie", à nous faire comprendre ces réflexions.
    Le style est certes lapidaire et les chapitres paraissent parfois courts ou compliqués mais il faut absolument lire ce livre si vous êtes cycliste ou si au contraire, vous ne l'êtes pas du tout et ne comprennez pas l'attitude des cyclistes !"

      (Commentaire d'un lecteur )


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  • Vers l'autonomie alimentaire... (Frédérique BASSET)

    2012    128 p.   13 €

        La chaîne alimentaire de notre monde industrialisé est bâtie sur une dépendance sans précédent aux énergies fossiles : si l'agriculture intensive a besoin de pétrole pour faire tourner ses machines et se fournir en engrais de synthèse, le secteur de la distribution en dépend également pour approvisionner les villes. Que se passera-t-il quand cette ressource désormais rare aura atteint un prix rédhibitoire, ou quand elle sera épuisée ? La population francilienne ne dispose par exemple que d'à peine trois jours d'autonomie alimentaire. Quant au contenu de nos assiettes, mieux vaudrait parfois n'en rien savoir, tant le cortège de pesticides, d'hormones et autres OGM qui y circulent nous empoisonne à petit feu.

      Pourtant, chacun d'entre nous peut retrouver le chemin de la terre, dans son propre jardin, mais aussi sur un balcon, une terrasse, dans un jardin partagé... Des expériences en France et dans le monde entier, comme à Detroit ou à Cuba, prouvent que, même en ville, on peut cultiver et nourrir sainement une grande partie de la population. Frédérique Basset a mené l'enquête sur ces moyens de produire soi-même sa nourriture avec des méthodes douces pour la planète, sans effets secondaires pour la santé : son livre est à la fois un plaidoyer et un guide pour agir.

      Journaliste et auteure spécialisée en environnement, Frédérique Basset a notamment publié:

       -Le Guide de l'écocitoyen à Paris (Parigramme) et

      -Jardins partagés (Terre Vivante).

     Passionnée par le vivant en général et par la terre en particulier, elle consacre une partie de son temps libre à la culture bio. Préface de Philippe Desbrosses


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  • 2013     320 p.    15,80 € 

    Il existe des milliers d'aliments en supermarché. Comment être sûr(e) de faire le bon choix pour la santé lorsqu'on fait ses courses ? Comment faire la différence entre les produits sains et ceux qui sont bourrés de calories, d'amidon modifié, d'additifs et de graisses dangereuses ? Impossible sans ce livre, devenu une référence.

    Dans cette nouvelle édition entièrement mise à jour, nous avons analysé et évalué plus de 700 aliments du supermarché. Vous n'avez plus qu'à suivre le guide !
    Rayon par rayon, vous identifiez visuellement les produits de bonne qualité nutritionnelle et ceux qu'il vaut mieux éviter. Vous saurez notamment que :

    - Les yaourts Taillefine sont allégés en graisses mais bourrés d'additifs inutiles
    - Les bâtonnets de crabe contiennent plus de sucres que de protéines
    - L'huile isio4 est bien meilleure pour la santé que Fruit d'Or oméga 3 et 6
    - Le jambon sec d'Auvergne est deux fois moins salé que le jambon d'Aoste

    Illustré et simple à utiliser, ce livre est aussi un guide complet de nutrition pratique.

    Revue de presse

      Ce livre a le mérite de la clarté face à l'abondance d aliments transformés, composés d'une liste d'ingrédients interminables et incompréhensibles et de slogans trompeurs. C'est instructif, utile et facile à appliquer.
    Le Monde

    Les auteurs

      8 journalistes scientifiques et diététiciens de LaNutrition.fr, sous la direction de Thierry Souccar. Basé sur les connaissances scientifiques les plus récentes, un livre rédigé dans l'indépendance la plus absolue.

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  • Vélo en ville (

    2010    64 p.   5,60 € 

    Le guide des usagers du vélo en ville. Quel vélo choisir pour rouler en ville ? Le meilleur équipement du vélo. Les règles de conduite. Comment s'assurer. Comment entretenir et réparer son vélo. Ultra pratique.
     
      Membre de la Fubicy (Fédération française des usagers de la bicyclette).
     Illustrateur de guides pratiques et de guides touristiques.

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  • Petit manuel pour faire ses semences (

    2012   30 p.    6 €

      Rosemary Morrow expose de façon simple les repères essentiels pour la multiplication de nos semences.

      Accessible à tous grâce à son petit prix, il vous permettra une initiation sans partir dans les explications complexes nécessaires à ceux qui veulent être experts ou devenir semenciers professionnels.


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  • 2012     200 p.    25 €

      L'agriculture biologique est un enjeu majeur pour notre santé et notre environnement. Mais est-elle viable ? Est-il possible de vivre de sa production de légumes biologiques en cultivant de manière artisanale une superficie d'un hectare ou moins ?
      Jean-Martin Fortier, maraîcher qui participe au réseau d'"Agriculture Soutenue par la Communauté" (ASC) piloté par Équiterre, en fait la démonstration avec brio. Dans ce manuel de maraîchage biologique, il partage avec beaucoup de générosité et de transparence les principes, méthodes et astuces qui ont fait le succès de ses cultures et la rentabilité de sa micro-ferme.
      Véritable mine d'informations pratiques, cet ouvrage s'adresse autant au jardinier amateur qu'à une personne qui souhaiterait se lancer en agriculture écologique de proximité. En plus de fournir des notes sur 25 légumes, il nous apprend comment :
      -choisir l'emplacement d'un site en s'inspirant de la permaculture
      - Minimiser les investissements au démarrage de son entreprise
      - Utiliser des machines alternatives au tracteur
      - Fertiliser organiquement ses cultures
      - Désherber avec les meilleurs outils...
     En choisissant de nourrir les communautés locales avec des aliments sains, l'agriculture biologique sur petite surface incarne à merveille l'économie post-capitaliste qui pointe à l'horizon.
      Après des études en développement durable, Jean-Martin Fortier et sa compagne Maude-Hélène Desroches fondent les Jardins de la Grelinette à Saint-Armand, en Estrie. Depuis, leur micro-ferme est souvent citée au Québec et à l'étranger comme un modèle d'établissement alternatif en agriculture.

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  • J'ai créé des meubles en carton

     et c'était super facile! 

     
    Pourquoi ? A l’origine, j’avais du temps et des besoins un peu spécifiques... Pas l’envie d’acheter des meubles en contreplaqué plein de colle et des dimensions de rangement peu adaptées aux meubles du commerce ! Genre : de la place entre un lavabo et un mur de 45 cm ou encore un espace pour ranger des livres de 20 cm de profondeur derrière une porte...

    J’ai commencé petit en faisant un meuble en forme de lapin pour ranger le nécessaire de mes deux lapins : brosse, biberons pour les voyages, coupe-griffe, seringue pour gavage quand nécessaire... Bref, je me suis amusée !

    Voyant que cela fonctionnait bien (et ayant ainsi cloué le bec à mon futur mari à propos de ce « projet que tu ne finiras pas... »), je me suis lancée dans la confection d’un meuble pour ma salle de bain qui permettrait de remplacer un empilement de boites pour ranger la lessive, les mouchoirs (non utilisés depuis, vive les mouchoirs en tissus !), le rasoir et l’épilateur... Là, encore, entreprise réussie ! Le meuble en carton résiste parfaitement à l’humidité de la salle de bain !

    J’ai continué par un meuble baptisé « la femme en rouge » (vous verrez pourquoi sur la photo !) qui a bien plu à mon mari. L’objectif de ce meuble : pour les toilettes, rangement du papier, des protections hygiéniques et des produits !

    Enfin, et parce que je ne pouvais pas m’arrêter là, j’ai tenté une bibliothèque en carton ! Et là, mon mari m’a aidée car cela l’intéressait bien au final... J’ai un peu renforcé les épaisseurs de cartons afin de pouvoir supporter le poids de l’ensemble et ça l’a fait !! Et oui, elle tient toujours alors qu’elle est pleine ! Et qu’elle a subi un déménagement de 500 km... Donc oui, le carton, c’est fantastique, ça supporte l’humidité et le poids ! Pour un prix pas si élevé que ça !

    Achats que j’ai fait pour me lancer :
    - un tapis de coupe assez grand (1 m x 80 cm) pour préserver ma table...
    - un bon cutter avec plein de lames de rechange car le carton use prématurément les lames
    - une règle d’un mètre
    - du blanc de meudon (magasin de bricolage) et colle PVA ou colle à bois (peut être le truc le moins écolo là dedans) et de l’huile de lin pour faire un enduit imperméabilisant
    - papier kraft gommé
    - pistolet à colle
    - peinture / papier peint / ... pour finition

    Enfin, le carton ondulé (à double épaisseur au minimum) récupéré ici et là, notamment au boulot, dans les magasins. C’est la taille de vos cartons qui déterminera la taille de vos meubles : vous allez adorer quand dans votre boîte, ils vont commander des nouvelles armoires : elles sont livrées dans de beaux et grands cartons...

    Et j’allais oublier, il faut aussi une connexion à Internet : j’ai tout appris sur le net ! Je n’ai jamais acheté de livre sur le sujet, ni suivi ces formations à des prix exorbitants ! Et j’ai réussi : pas de raison que ce ne soit pas le cas pour tout le monde !

    Donc, comment faire ? En résumé, il faut avoir trois cartons de même taille. Sur le premier, vous faites un profil du meuble que vous coupez ensuite. Vous faites exactement le même profil sur les deux autres cartons : vous avez ainsi la façade du meuble, l’intermédiaire et le fond du meuble. Sur la façade et l’intermédiaire, vous pouvez couper pour avoir des niches ou des tiroirs (ne coupez pas le fond du meuble à moins que votre meuble ne soit pas posé le long d’un mur).

    Ensuite, vous faites des encoches sur le profil « intermédiaire » et vous coupez des traverses qui seront de la profondeur du meuble. Vous insérez ces traverses dans les encoches et coller chaque traverse à la façade du meuble et au dos du meuble. Enfin, vous terminez par fermer les côtés avec des plaques de cartons. Idem pour l’intérieur des niches et tiroirs.

    Vous kraftez le tout et enduisez l’ensemble de la mixture blanc de meudon/colle PVA/huile de lin/eau qui assurera l’imperméabilisation du meuble.

    Puis vous faites les finissions : peinture, papiers décoratifs, papiers peints, carrelage, etc.

    Voilà ! Je me doute que tout ceci est très abstrait : le mie ux est de regarder les photos qui suivent et d’aller sur internet : vous trouverez à coup sûr les informations et les pas à pas de divers internautes ! Bon cartonnage à to us !

    Photo-montage de mon premier meuble :

    Photos de la "femme en rouge" :

    Photo de face : Photo de profil  : 

    Et le "chef d’œuvre" : la bibliothèque !

    Pour ce meuble, nous avons renforcé la solidité afin de supporter le poids des livres en faisant deux profils intermédiaires, soit 4 profils en tout (face avant, deux intermédiaire et dos). Insertion des traverses dans les encoches des profils intermédiaires : Collage des faces avant et arrière du meuble sur les traverses :  Bibliothèque terminée :Petit détail de la décoration : "aspect bois"(NB : pour cette partie visible, nous n’avons pas imperméabilisé le carton, seules les niches ont été imperméabilisées afin de permettre aux livres de glisser facilement dans les niches sans laisser de trace sur la peinture)

      Publié sur Terraeco.net  avec d'autres photos.


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  • Manuel de culture sur butte (Richard WALLNER)

    2012   224 p.   29,95 €

      Manuel de culture sur butte : Une démarche permaculturelle. Pas de labour, pas de produits chimiques, des légumes bons, sains et bios.

      L'auteur expose en détails la technique de culture sur butte qu'il a développée sur sa ferme Au Petit Colibri (http://aupetitcolibri.free.fr) en suivant une démarche permaculturelle. Cela l'a conduit à prendre appui sur la vie du sol et par conséquent à une méthode sans labour, sans traitement, avec des mélanges diversifiés de légumes et autres plantes. La fertilité naturelle est produite par une synergie entre les plantes cultivées et les organismes du sol. L'auteur propose également une forme de butte ergonomique pour soulager le dos.

     Ce livre s'adresse en premier aux jardiniers débutants et expérimentés, et servira de base à ceux qui veulent s'essayer à la culture sur butte dans un cadre  professionnel.

     

         

             

     

        • De nombreux schémas d'explications et photos.
        • Des schémas de culture précis au fil des saisons.
        • Aide à l'aménagement du potager : son emplacement, la production des ressources nécessaires à sa fertilité, l'accueil de la biodiversité, ...
      •     

                 

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  • Composts et paillis (Denis PEPIN)

    2013  256 p.  25 €

     

      Déchets de cuisine, tontes de gazon, tailles de haie, feuilles mortes, vieux papiers, on n'imagine pas à quel point on a de l'or dans nos poubelles... Avec quelques bons tours de mains, quelques infos et un peu de patience, nos déchets se transforment en composts et paillages gratuits.
      Finies les voyages à la déchetterie, vive le recyclage ! Depuis quelques années, les pratiques de compostage ont énormément évolué et elles se sont petit à petit installées dans les campagnes comme dans les villes. Chez le jardiniers amateurs et souvent en province, on trouvera du compostage sous toutes ses formes : compost classique, lombricompost mais aussi des déchets utilisés en paillis (herbe sèche, broyat, feuilles mortes, BRF, déchets de cuisine) voire des produits issus de toilettes sèches.
      En ville et souvent au niveau collectif on observe le développement du compostage semicollectif (en pied d'immeuble, dans des jardins partagés) ou dans la restauration collective. Dans les communes se créent des plateformes de compostage des biodéchets.
      Denis Pépin pratique toutes les formes de compostage dans son jardin. Partisan du moindre effort, il a adopté le compostage en continu et les déchets verts de son jardin sont pour leur plus grande majorité utilisés en paillis...
      Dans ce livre :
       - Pourquoi recycler et comment valoriser nos déchets
       - Comment faire un bon compost et bien l'utiliser
       - Comment réaliser ses paillis
       - Comment économiser du temps en privilégiant le paillage en continu
        Denis Pépin est spécialisé dans la pratique du jardinage biologique depuis plus de 30 ans. Premier prix du Concours national des Jardins potagers de France, il est l'auteur d'ouvrages sur le jardinage biologique, journaliste horticole, conférencier et formateur.

     


     

     


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  •   Cinq actions pour être plus écolo

    Pour améliorer votre quotidien et faire du bien à la planète.

    À l’occasion de la semaine du développement durable (du 1er au 7 avril), Youphil.com vous donne cinq idées pour vous réconcilier avec la protection de l'environnement.

    1. Recycler ses mégôts

    Il est 9 heures. Vous sortez déjà fumer votre première cigarette. Plutôt que d'écraser votre mégôt sur le sol, sachez que vous pouvez aussi le recycler.

    Grâce à un réseau de bénévoles dans 21 pays, dont la France, l'entreprise américaine TerraCycle récupère et redonne vie à des tas de détritus qui ne trouvent pas leur place dans nos bacs de tri.

    Son dernier procédé permet de transformer les mégôts en matière plastique réutilisable à l'infini. Vous vous chargez de les collecter, TerraCycle s'occupe de les réceptionner.

    2. Eviter le gaspillage alimentaire

    À 13 heures, c’est l’heure de la pause déjeuner. Et si vous cuisiniez votre tambouille grâce à des légumes ramassés dans les poubelles?

    C'est un peu l'idée du mouvement citoyen des Gars Pilleurs. Ces activistes urbains fouillent les poubelles des boulangeries et des supermarchés lyonnais pour y trouver légumes et produits emballés toujours consommables. Lorsque la récolte est bonne, ils distribuent gratuitement leur butin dans la rue.

    Une idée d'autant plus utile que chaque Européen génère près de 179 kg de déchets alimentaires par an, dont une bonne partie sont encore consommables. Pour lutter contre ce gaspillage hors norme, de nombreuses initiatives existent.

    La chaîne d’épiceries californiennes Andronico’s Community Market propose par exemple de vendre des fruits moches destinés à être jetés. Plus près de chez nous, en Belgique, un supermarché de la ville d'Herstal a désormais l’obligation de donner sa nourriture invendue à des associations.

    3. Ouvrir un livret de développement durable?

    Après votre pause déjeuner, vous en profitez pour faire un crochet par la banque et y souscrire un livret de développement durable (LDD). Attention, le LDD n’a pourtant de durable que le nom.

    Selon le cofondateur d’Axylia Conseil Vincent Auriac, ce livret sert surtout à financer "des prêts aux PME et aux particuliers". Son concurrent, le Livret A, sert davantage à "financer le logement social et la politique de la ville."

    4. Se mettre aux énergies propres

    En cette dixième semaine du développement durable, la transition énergétique est à l’honneur. Si le débat national sur la question reste peu relayé et "bat son plein dans la plus grande discrétion", comme l'ironise Libération, des initiatives concrètes existent pour adopter une attitude responsable en matière de consommation d'énergie.

    En tant que particulier, il vous est notamment possible de souscrire un contrat auprès d’Enercoop. Cette société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) fournit de l’électricité d’origine renouvelable (par l'éolien, le solaire photovoltaïque, la biomasse ou l'hydraulique) depuis 2005.

    D’après la dernière étude sur la consommation responsable [pdf] du site Mescoursespourlaplanète.com, 12,8% des énergies consommées en France en 2012 étaient renouvelables. Près de 16% de l’électricité produite provenait d'énergies propres.

    5. Manger local

    Des champignons polonais, des mangues chinoises ou des tomates espagnoles. Il est 20 heures et au moment de passer à table, votre frigo ne regorge pas forcément de produits locaux. Or, qui dit consommation raisonnée, dit consommation de proximité.

    Le mouvement des locavores encourage la consommation d’aliments locaux, produits dans un rayon géographique limité à 200km environ.

    Plusieurs initiatives ont déjà vu le jour pour soutenir ce mode d'alimentation “Made in près de chez soi”. Des plateformes web comme SourceMap ou C’est fabriqué près de chez vous permettent, par exemple, de connaître le lieu de production de ce que nous mangeons.

     

    Crédit photo: levork/Flickr

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  •  De  Christian et Eckart Von Wistinghausen, Wolfgang Scheibe et Uli Johannes Köning, 52 pages avec de nombreux dessins et schémas. (9,10 €)

      Ce petit livre est conçu de manière très pragmatique. Reflétant l'état actuel des connaissances, c'est un guide pratique pour les agriculteurs, maraîchers et toutes les personnes qui veulent elles-mêmes élaborer et employer les préparations bio-dynamiques. Il contient les recommandations de Rudolf Steiner ainsi que le résultat de plus de 70 ans d'expérience pratique de nombreux amis.

      Dans la mesure du possible, les préparations devraient être élaborées sur la ferme ou le maraîchage lui-même, ou dans les associations bio-dynamiques régionales : c'est seulement ainsi qu'elles deviennent totalement partie constituante de l'organisme vivant de la ferme et du paysage. Elles ne remplacent pas la fumure et leur rôle n'est pas en premier lieu de diriger les processus de décomposition dans le fumier, le compost, le lisier ou le purin mais elles servent d'abord à transmettre des forces de la terre et du cosmos en soutenant ainsi la faculté de la plante à devenir un organe sensoriel de la terre.

      A commander sur le site:  www.bio-dynamie.org si votre libraire ne peut pas l'avoir.


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  •  par Emmanuelle Vibert  (Clés)

    Lassés par la consommation à outrance, culpabilisés par la faim dans le monde, soucieux d'écologie... ils sont de plus en plus nombreux à traquer le gaspillage dans leurs gestes quotidiens.

    éprouver de la honte. Je le congèle et, un jour, il deviendra une meringue. »

    A-t-elle subi un grave traumatisme ? Pas du tout. Il lui est simplement arrivé la même chose qu’à beaucoup d’entre nous ces dernières années. Elle s’est mise à manger du quinoa, s’est inscrite dans une Amap, a pris l’habitude de trier ses déchets… Elle a rallié la culture bio qui gagne la société. Du coup, elle s’informe sur le sort de la planète et le contenu de son assiette. Et les chiffres du gaspillage alimentaire confrontés à ceux de la faim dans le monde la choquent : en France, 40 kilos d’aliments par habitant finissent à la poubelle chaque année, selon l’association France Nature Environnement ; un tiers de la nourriture produite pour la consommation humaine dans le monde est perdu, selon la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (« Global Food Losses and Food Waste », 2011).

    Un vrai scandale, à la fois écologique, économique et moral, qui crée des vocations de chasseurs de gaspillage. Il y a la frange militante, les freegans – mélange de free, gratuit, et de vegan, végétalien radical. Le mouvement est né aux Etats-Unis et atteint l’Europe. Ses partisans ramassent leur nourriture dans les poubelles. Ils ne font pas partie des plus pauvres, mais ils condamnent la société de consommation, refusent le « système », y compris médiatique (ceux que j’ai contactés m’ont d’ailleurs claqué la porte au nez). Leurs positions sont extrêmes, mais le militantisme antigaspi prend une autre tournure. Il recrute dans toutes les couches de la société.

     

    Un cercle vertueux

    Amandine Geers voit débarquer ces nouveaux consommateurs dans ses cours de cuisine écolo-bio. « Quand j’ai commencé, en 2002, en Poitou-Charentes, je recevais surtout des femmes d’une cinquantaine d’années, issues d’un milieu rural. Eviter le gaspillage leur était naturel. Depuis 2006, je travaille à Paris. Mes ateliers sont depuis fréquentés par de jeunes parents qui veulent s’y mettre mais n’y connaissent pas grand-chose. Ils ont besoin de repères. » Ces récents convertis ont grandi dans des familles où l’on a désappris à cuisiner. Les plats tout prêts y étaient synonymes de progrès. Passer du temps à accommoder les restes ? A quoi bon, quand il était si simple de les jeter. Devenus adultes, ils veulent nourrir autrement leur progéniture.

    Entre deux recettes, Amandine leur livre des idées simples. « Avec les restes d’un repas, on peut faire une omelette, un cake salé. Eplucher les légumes ? C’est inutile quand ils sont bio et sans pesticides, c’est même dommage puisque la peau concentre une bonne partie des nutriments. Il suffit de les laver avec une brosse. Même le potimarron peut être cuit ou râpé cru et consommé avec sa peau. Et on peut manger les fanes des carottes et les tiges vertes des oignons : c’est économique, créatif et ludique. » La tempura d’épluchures d’Amandine, son velouté de cosses de fèves à la menthe ou ses tiges de betterave confites sont un régal. Elle a même consacré un livre de recettes à ce que d’autres jettent à la poubelle (« Je cuisine les fanes », Terre vivante, 2011).

     

    Shabnam Anvar est consultante en solutions durables. Cette Parisienne, qui a des origines américaines et iraniennes, est une vraie écolo enthousiaste. « Sortir du gaspillage, dit-elle, est un cercle vertueux. On commence par moins gaspiller la nourriture, puis son temps et les relations humaines infructueuses comme les réunions à répétition… Une fois qu’on a commencé à se poser des questions sur l’un des aspects de ce gaspillage, on continue sur le reste. » Elle fait du compost dans une boîte où grouillent des vers, placée sur le palier de son appartement (faute de jardin, d’autres choisissent le balcon ou même la cuisine), assure être de moins en moins un cas isolé : « Je constate un écœurement, un ras-le-bol généralisé de ce “toujours plus”. »

    Car les gestes verts progressent, avec un effet boule de neige. « Depuis quelques années, avance Sébastien Meineri, maître de conférence en psychologie sociale à l’université de Bretagne-Sud, les médias, les actions publiques, valorisent les comportements écolo, donnent des exemples de personnes “vertueuses”. Forcément, nous approuvons ces discours. Et quand on se déclare publiquement en faveur de certaines valeurs – contre le gaspillage en l’occurrence – on éprouve un inconfort psychologique à agir à l’inverse. » A jeter, même loin des regards, son pain rassis par exemple. Alors on passe à l’action. Et on convertit ses vieux croûtons en pudding, en pain perdu ou en chapelure.

    La question du gâchis de la nourriture n’est pas nouvelle, souligne par ailleurs le socio-anthropologue Jean-Pierre Poulain, « mais depuis deux ou trois ans, elle trouve un autre sens. La pauvreté augmente en France. On commence à voir des gens autour de nous qui éprouvent des difficultés à se nourrir. Pas des SDF, ni des marginaux en grande précarité, mais des personnes dans des situations sociales normales dont le budget alimentation devient trop étroit. Et même si nous ne sommes pas directement touchés par la crise, nous nous sentons plus concernés. Du coup, l’envie de s’organiser pour contrer le gaspillage se renforce ».

    A quoi ressemblent-ils, les chasseurs de gaspi capables de nous inspirer ? Certainement pas à des donneurs de leçons. Plutôt à des défricheurs qui proposent des solutions. L’Américain Hunter Halder, Portugais d’adoption, a lancé à Lisbonne l’association Re-Food. Avec plus de 150 volontaires, il récupère les restes des restaurants pour les offrir à ceux qui en ont besoin. Le Britannique Tristram Stuart, auteur d’un ouvrage de référence sur le sujet (« Waste », paru en 2009 au Royaume-Uni, non traduit en France), organise des banquets en plein cœur de Londres, baptisés « Feeding the 5 000 », où il offre à des milliers de personnes un curry de légumes récupérés.

     

    Disco salades et smartphone

    En France aussi des pionniers agissent. Ils ont par exemple l’énergie du chef cuisinier du collège de Poligny (Franche-Comté). Christophe Demangel a débuté sa carrière auprès de chefs étoilés. Mais la trentaine venue, il aspire à un rythme en accord avec sa vie de famille. En 2001, il se convertit en chef de cantine scolaire. « Attention, pas pour faire la tambouille ! » assure-t-il, mais pour y partager avec les 400 adolescents de l’établissement son culte des produits et de la bonne chère. Et pour y faire la chasse au gaspi. « Dans les cantines, un élève sur deux sort de table en ayant faim alors que 30 à 40 % des repas finissent à la poubelle. Il y a quelque chose qui cloche là-dedans, non ? » Alors, pour limiter les dégâts, il fouille les poubelles ! « On peut y voir ce que les enfants n’aiment pas et adapter les recettes, constater que les portions des steaks sont trop grandes et les réduire. » Christophe a aussi rédigé « Les dix commandements d’un élève engagé » : « 1) Tu ne diras pas “C’est dégueulasse” ; 2) Tu apprendras à goûter ; 3) Tu diras au chef de ne pas te servir si tu n’aimes pas ; 4) Tu n’auras pas les yeux plus gros que le ventre », etc.

    Caroline Delboy, elle, vient de créer des Disco Salades et des Disco Soupes. A 25 ans, elle vend de la publicité pour un site internet. Mais ce qui l’anime, c’est de rameuter ses amis via Facebook pour récupérer, sur les marchés parisiens ou à Rungis, des fruits et légumes destinés au rebut. Ensemble, ils épluchent et émincent au son d’un groupe de musique lui aussi invité à la fête. En mai dernier, ils ont planté leurs tréteaux place de la Bastille et distribué plus de 90 kilos de salade à 550 passants ravis, dont des enfants rétifs à la verdure. « J’ai découvert ce principe sur un marché à Berlin, raconte Caroline. Il y avait de la bonne musique, des légumes, des soupes géantes… »

    Paul-Adrien Menez, lui, est un passionné d’Internet. Encore étudiant dans une école d’ingénieurs à Brest, il vient, à 23 ans, de créer l’entreprise Zéro Gâchis. « J’ai fait un voyage en Australie avec presque rien, en mangeant seulement une fois par jour. Je me suis rendu compte qu’on n’avait pas besoin de grand-chose pour vivre. En rentrant, j’ai découvert les chiffres du gaspillage. Sur les 750 000 tonnes de produits invendus dans les supermarchés chaque année, seuls 10 % sont redistribués à des associations d’aide alimentaire. Le reste est jeté. »

    Son idée ? Créer une application pour smartphone qui signale les promos des supermarchés sur les produits proches de la date limite. Il a démarré au printemps dernier avec un Super U de Brest ; très vite, d’autres grandes surfaces se sont montrées intéressées. Paul-Adrien et les quatre camarades étudiants qui l’accompagnent ont le vent en poupe. Ils ont reçu un prix décerné à de jeunes entrepreneurs sociaux, noué des contacts en Australie, en Italie, au Canada… « Mais on ne court pas après le chiffre d’affaires. Notre objectif est d’abord de réduire le gaspillage de 5 000 tonnes d’ici à trois ans, tout en permettant aux consommateurs de faire des économies à hauteur de 10 millions d’euros. » Et comme Caroline, ils veulent le faire dans la bonne humeur. « On est en train de monter un réseau de Zéro Gâcheurs. On veut faire vivre une communauté autour de nos valeurs et organiser des événements comme des barbecues sur la plage. »

    « On peut trouver du plaisir à ne pas gaspiller, ressentir la satisfaction d’être dans le juste », analyse Sébastien Meineri. Etre en accord avec soi-même et la planète en servant un délicieux pudding de pain rassis à ses invités ? Pourquoi pas ! Pour cela, pas besoin de fouiller les poubelles. Il suffit d’avoir la main moins leste pour jeter.

     

    Le Gaspillage en chiffres

    89 millions de tonnes: C’est le volume des déchets alimentaires que nous produisons chaque année en Europe. 42 % proviennent des ménages, 39 % des industries agroalimentaires, 14 % de la restauration hors foyer, 5 % de la distribution.

     

    7 kilos de produits alimentaires non consommés et encore emballés sont jetés par chaque Français en un an.

     

    Près de la moitié des aliments encore sains sont gaspillés chaque année par les ménages et les supermarchés de l’UE, alors que 79 millions de citoyens européens vivent sous le seuil de pauvreté et que 16 millions dépendent de l’aide alimentaire.


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  • Je prépare mes potions pour le jardin ( Br. LAPOUGE-DEJEAN)

    2013    120 p.   12 €

      À partir de plantes très communes (ail, consoude, ortie, etc.) et de produits naturels et bon marché (argile, huile, savon noir, etc.), voire gratuits (marc de café, cendres, etc.), chaque jardinier peut préparer les potions nécessaires à l'entretien d'un beau jardin, sain et productif.
      Ces préparations (décoctions, purins, macérations, badigeons, pansements...) agissent, selon les cas, comme des stimulants, des fertilisants, des répulsifs, des insectifuges, des cicatrisants... Elles permettent de soigner en douceur les plantes potagères, fruitières ou à fleurs et les arbres.
      Les recettes, qui ont largement fait leurs preuves auprès de professionnels, sont simplissimes : il suffit de se lancer et de prendre plaisir à les expérimenter. Une nouvelle façon de jardiner, qui fait évoluer les habitudes et privilégier le préventif au curatif !

    Une bonne façon de faire des économies tout en préservant la planète.

      Brigitte Lapouge-Déjean jardinière en bio est auteure sur ce thème et collaboratrice du magazine Les 4 saisons du jardin bio.

      Serge Lapouge est paysagiste, passionné d'aménagements naturels et de photographies. Ensemble, ils ont créé les Jardins de l'Albarède, en Dordogne, classés jardins remarquables et prix «Coup de coeur» 2010 de l'Association des Journalistes du Jardin et de l'Horticulture (AJJH).

    Extrait de l'introduction

      L'engouement pour les jardins n'a jamais été aussi vif, tant à la ville qu'à la campagne, et nous sommes de plus en plus nombreux à rêver de verts jardins paradis, peuplés d'oiseaux, d'insectes, d'enfants... Pourtant des chiffres donnent à réfléchir. Les jardiniers utilisent encore près de 5 000 tonnes de pesticides par an. Cette démesure interpelle. Il faut bien admettre que certains lopins cachent de fort vilaines molécules prêtes à migrer dans nos assiettes, dans les sols, et jusque dans l'eau du robinet. Une campagne d'information a été lancée par le gouvernement pour en réduire progressivement la quantité de 50% d'ici 2018. Pour qui jardine bio, l'objectif paraît de peu d'ambition, car dans un jardin planté avec bon sens et entretenu en favorisant les équilibres naturels, a-t-on besoin d'un tel arsenal ?
      Dans le même temps et pour répondre à ces nouveaux enjeux, nous voyons s'élargir la gamme des produits de traitement biologiques. Ils sont généralement composés de substances simples, souvent emballés d'un packaging efficace. Certifiés sans danger pour notre environnement, censés rendre au jardin une santé florissante, peut-on dire qu'ils soient la panacée ? Pas toujours... et surtout, ils découragent souvent les jardiniers par leur prix, un frein pour changer de méthode de jardinage en période de crise. Ce livre s'inscrit à la croisée de vraies ambitions écologiques, en essayant de réduire au maximum les achats de produits de traitements, de fertilisants, de tous ces intrants dont des générations de jardiniers ont su se passer. L'idée étant de proposer un vaste choix de préparations bio adaptées à tous les cas de figure, sains et naturels à concocter soi-même pour quelques sous, voire carrément gratuites !
      Il vous invite à redécouvrir des préparations simples, souvent à base de plantes, mais aussi de produits basiques comme l'argile, la chaux, le bicarbonate, le savon noir... Certains produits de la vie courante trouvent un réemploi efficace au jardin : marc de café, petit-lait, cendres ne se jettent plus.

      Au fil des pages, vous découvrirez une soixantaine de recettes. Ne vous précipitez pas pour tout essayer, vous n'en avez pas forcément besoin ! 
      Commencez par utiliser ce que vous avez sous la main. Rien de difficile, le tout est de se lancer et de prendre plaisir à infuser des plantes ou à touiller de l'argile.
    Petit à petit, vous observerez les potions qui marchent le mieux, les plus adaptées chez vous à telle ou telle plante. En travaillant en amont sur la stimulation des végétaux à l'aide de préparations à base d'algues, de purins de plantes, de jus de compost, vous oublierez peu à peu l'idée de traitement curatif pour prendre simplement l'habitude de dynamiser et de fertiliser en douceur, dès le printemps. Loin des traitements lourds, vous découvrirez le pouvoir de l'infiniment petit, l'efficacité des biostimulants, des huiles essentielles, le petit coup de pouce d'une décoction de prêle, pour retrouver équilibre et harmonie au jardin.

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  • Je démarre mon potager bio

    2012     96 p.    12 €

      Jean-Paul Thorez est ingénieur agronome et jardinier amateur depuis de nombreuses années. Il est actuellement directeur adjoint de L’Agence régionale de l’environnement en Haute Normandie. Il est également journaliste spécialisé en jardinage bio et auteur de nombreux ouvrages sur le thème.

       Sandra Lefrançois est médiatrice scientifique et journaliste pour les magazines de jardinage bio et d’environnement. Elle crée et anime des activités pédagogiques sur le thème des plantes et du jardinage en Haute Normandie. . 


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  • Je sème des engrais verts (Pascal ASPE)

    2013    96 p.   12 €

     Cultiver les engrais verts est une technique simple accessible à tous les jardiniers et très utile au jardin bio. En effet, la phacélie, comme la moutarde, le seigle, la vesce... décompactent et ameublissent le sol grâce à leurs robustes racines. Ce faisant ils facilitent notamment l'installation des vers de terre dans le sol, ces précieux auxiliaires du jardinier, et l'élaboration naturelle et sans effort d'une terre aérée et meuble.

      De plus, ils enrichissent et fertilisent la terre. Car ces plantes, très sobres, ont besoin de très peu de minéraux pour se nourrir malgré leur rapide croissance. Avec rien ou très peu, elles fabriquent donc beaucoup de matière organique qui sera coupée et réincorporée au sol pour le nourrir. Les engrais verts en couvrant la terre, la protègent aussi du tassement, de l'érosion, de la déminéralisation.

    Très robustes, ils concurrencent les mauvaises herbes qui se retrouvent vite sans espace vital. Le jardinier peut les semer au printemps comme en automne en fonction de ses besoins. Nec plus ultra, les jolies fleurs des engrais verts attirent de nombreux insectes pollinisateurs qui permettront à vos légumes de se développer.

    Pascal Aspe, biologiste, est actuellement chef jardinier des jardins écologiques de Terre vivante, en Isère.

    Jean-Jacques Raynal, photographe, s'intéresse à l'environnement. Auteur de reportages pour la presse magazine, il collabore notamment avec Les 4 Saisons du jardin bio.

    Beaucoup de jardiniers hésitent à utiliser les engrais verts qu'ils connaissent mal et dont la gestion leur paraît compliquée. Excellent pédagogue, notre jardinier chef propose ici un mode d'emploi simple et clair de neuf engrais verts et tous les conseils pour faire votre choix.


    AU SOMMAIRE :

    5 BONNES RAISONS D' UTILISER LES ENGRAIS VERTS
    Protéger le sol - Favoriser la vie dans le sol et fertiliser la terre - Ameublir la terre - Désherber - Attirer les auxiliaires

    ZOOM SUR 9 ENGRAIS VERTS
    La moutarde - La phacélie - L'avoine - La luzerne - Le sainfoin - Le sarrasin - La vesce commune - Le seigle - Le trèfle blanc et le trèfle violet

    A CHAQUE ENGRAIS VERT SON OBJECTIF
    Au préalable: déterminer le type de sol de son jardin - Quel objectif pour le jardin - Décompacter le sol - Protéger le sol - Préparer le futur potager - Fertiliser son jardin - Attirer les auxiliaires - Créer une réserve de biomasse végétale

    LE MODE D'EMPLOI DES ENGRAIS VERTS
    Les saisons des engrais verts - Les engrais verts de printemps - Les engrais verts d'automne - Les modes de culture des engrais verts - Le matériel nécessaire - La culture pérenne - Les pièges à éviter - Ortie et consoude, des engrais verts pas comme les autres


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  • Moins & mieux, guide ....(

    2011   160+176 p.   12 €

      Le livre se présente avec 2 parties imprimées tête-bêche. D'un côté, des informations pour se sensibiliser à la consommation responsable, de l'autre, un guide thématique qui présente des centaines de contacts.. En option, un guide complémentaire uniquement sur le Val d'Oise(54 p. 4€).

      Fort intéressant si ce n'est que de faire l'entrée du choix par la consommation nous fait passer à côté de nombreuses initiatives non-marchandisables.


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  • Homéopathie à la ferme.....(Jocelyne PORCHER)

    2011    220 p.   16 €

     Agnès, Vincent, François, Yveline et les autres, sont éleveurs depuis de nombreuses années. Préoccupés par la question du bien être et de la santé de leurs animaux, ils ont la curiosité de s'intéresser aux médecines alternatives. La rencontre avec un vétérinaire homéopathe et une conseillère en élevages biologiques les conduit à se former, expérimenter, à échanger entre eux pour soigner autrement.

      Dans ce livre, ils témoignent de leurs réussites et de leurs tâtonnements ; mais bien au-delà d'une connaissance technique, ils nous parlent de patience, d'observation, d'entraide, de choix, de responsabilité... Un art de vivre avec les animaux qui interroge profondément notre vision de la santé.
      Ce livre est le fruit de ce cheminement collectif. Il se veut un outil à la disposition de toutes celles et ceux que la curiosité n'effraie pas et que la santé de la planète préoccupe.

      « Homéo à la ferme est un livre à offrir de toute urgence à tous ceux qui vivent avec un ou des animaux, à la ferme ou non. Non seulement parce qu'il est riche d'enseignements sur l'usage de l'homéopathie pour les animaux d'élevage mais aussi parce qu'il est bien plus que cela. Car l'homéopathie, ce n'est pas seulement une façon de soigner les animaux, c'est aussi, et peut-être surtout, une façon de vivre et de travailler avec eux. C'est ce que nous permettent de comprendre les éleveur(e)s qui ont participé à cet ouvrage avec le vétérinaire Alain Boutonnet.
      Quelle belle idée d'écriture que ce travail collectif de réflexions, de partage d'expériences, de témoignages précis ou touchants autour du soin des animaux.
      Et quelle merveilleuse manière de nous rappeler que les animaux d'élevage existent subjectivement, que chacun a sa personnalité, son caractère, que Amina et Savane, toutes deux chèvres Alpine, ne sont pas la même chèvre et que donc elles n'ont pas la même relation à la maladie et ne réclament pas le même remède. »

    Jocelyne Porcher

        Ecrit collectivement sur plusieurs années, ce livre est à plusieurs voix. Chaque éleveur a pris la plume pour raconter son trajet et son exploitation, ensemble ils ont construit cet ouvrage où la parole de chacun a été respectée et rapportée.


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  •  Une Marmite Norvégienne

    Pistes pour éviter la gaspillage d’énergie thermique lors de la cuisson à l’air libre, par Gilles

    Habituellement, nous cuisons « à l’air libre ». De ce fait, beaucoup de chaleur s’échappe vers l’air ambiant, et il est nécessaire de compenser ces pertes par un apport constant de chaleur pour que la cuisson se réalise. C’est un peu comme si on faisait couler de l’eau sans arrêt pour remplir une baignoire dont la bonde (bouchon) n’aurait pas été mise en place... C’est aberrant, et pourtant c’est comme ça que ça se passe !!

    La marmite norvégienne remédie à cette abération. En voici les principes et un mode de fabrication.

    Passerelle Eco : la revue des alternatives écologiques pratiques :
    Cet article a été initialement publiée dans Revue Passerelle Eco N°13

    Voir aussi :
    - l’article "une marmite norvégienne simplifiée" dans la revue Passerelle Eco n°36
    - le site de l’autoproducthèque écolotonome

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      Principes de la marmite norvégienne

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    Pour éviter ce gaspillage, on va utiliser une marmite norvégienne. C’est une boîte à parois isolantes et qui ferme hermétiquement. Dans la cuisson avec la m.n., dés que c’est assez chaud, on coupe le feu et on place le récipient de cuisson dans le milieu étanche et isolé de la marmite norvégienne. Puis on ferme. La chaleur accumulée dans le récipient de cuisson ne peut pas s’échapper hors de la boîte. Elle reste confinée. C’est l’étuve. La cuisson va s’y terminer sans apport supplémentaire de chaleur

      Notre essai de matériaux

    Le choix était de réaliser une marmite norvégienne entièrement en matériaux de récupération, pour avoir un impact écologique nul (en réalité le bilan est négatif car des déchets ont échappé à l’incinérateur) et un budget de 0 .

    - Une grosse boîte rectangulaire en polystyrène : pour sa capacité d’isolation, sa légèreté, pour l’étanchéité d’origine du couvercle, et parce que la boîte était déjà toute faite ! (trouvée dans la rue).

    - Deux barquettes en polystyrène : pour réduire le volume intérieur à la forme d’un cube, au plus proche de la marmite (trouvées chez le poissonnier).

    - De la ouate en cellulose pour remplir le vide des barquettes afin d’isoler (trouvée dans un futon).

    - Du film argenté réfléchissant : pour sa capacité à résister au froissement et au punaisage (pas de déchirement - trouvé dans les cubis de vin en carton plastibag).

    - Des punaises : pour fixer le film réfléchissant… ( trouvées sur divers objets dans la rue).

    - Du bois pour la rondelle d’isolant.

    - L’ustensile de cuisson retenu est une cocotte minute en inox : pour sa qualité « contact alimentaire  » et sa bonne capacité à stocker la chaleur (fond épais). Nous l’avons trouvée sur un trottoir : la soupape-sifflet de fonctionnait plus !

     C'est le principe de la bouteille thermos, tout simplement!

    Notre bilan à l’utilisation de cette marmite norvégienne

    - temps de fabrication : quelques heures ; la récupération des matériaux s’est faite au cours de trajets divers. La fabrication de cette marmite norvégienne s’est révélée assez simple.

    - tranquillité : on peut oublier le plat dans la marmite sans problème, il ne brûle pas pour autant et même il reste chaud jusqu’à notre retour. Plus besoin de surveiller le feu, on peut aller faire un tour ou penser à autre chose.

    - efficacité excellente :La cuisson s’achève sans difficulté.

     Si vous ne voulez pas en fabriquer une:

     A la maison nous avons tous au moins 2 appareils  isolants: 

      -une glacière;

     -le four électrique ou non

      Il suffit , après avoir fait bouillir le plat, de l'envelopper dans une vieille couette, ou un vieux pull ou n'importe quoi qui garde la chaleur puis de mettre la cocotte ainsi emmitouflée dans la glacière, ou le four. Si vous avez peur que de la vapeur s'échappe de la cocotte et mouille la couette, enveloppez-la d'abord dans une couverture de survie ( à acheter dans un magasin de sport, prix dérisoire!).

     Il ne doit pas y avoir d'espace libre dans la glacière avant fermeture. Une glacière est conçu pour éviter les échanges thermiques avec l'extérieur. Un four est hermétique et isolant. 

     On peut aussi mettre la cocotte ainsi préparée dans le lit et bien l'entourer des couvertures.

      La cuisson est évidemment plus longue et doit utiliser de l'eau.

     Pour plus de renseignements:

     Un très beau caisson de marmite norvégienne
    http://www.defi-energies17.org/article.php3?id_article=20

    Une marmite norvégienne à roulettes
    http://www.mangerbio-eatingorganic.net/cuisson.html

    La marmite norvégienne et le Pot au feu
    http://www.valborgne.org/images/07marmite.pdf

    Tous ces liens concernent cette marmite
    http://nimasadi.kiosq.info/article.php3?id_article=62
    http://leplancherdesvaches.net/2007/10/19/la-marmite-norvegienne-un-mode-de-cuisson-alternatif/
    http://www.amisdelaterre.be/IMG/pdf/marmite.pdf
    http://www.onpeutlefaire.com/fichestechniques/ft-marmite-norvegienne.php
    http://www.lesscouts.be/fileadmin/documents/FT_TV_INT_04_marmite_norvegienne.pdf

    Le panier thermos
    http://www.solasol.org/Files/projet_panier_thermos.pdf

    Le miracle de la marmite norvégienne. 6ème article en partant du bas de la page
    http://www.ville-dunkerque.fr/fr/decouvrirdunkerque/histoire/1000-ans-d-histoire/l-histoire-en-images/index.html

    La marmite norvégienne était enseignée aux élèves de classe de fin d’études en 1938
    http://www.creer-son-ecole.com/fichiers/pgcsfe1938.pdf

    Ici un livre de cuisine de Delay Paul 222 recettes de plats a préparer avec la marmite norvégienne parution en vers 1917
    http://www.livres-chapitre.com/-0/-55.html


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  • Les bois raméaux fragmentés (

    2007    190 p.   30 €

       L'utilisation des Bois Raméaux Fragmentés, communément appelés BRF, représente une véritable alternative pour l'agriculture de demain, en proposant une redécouverte du fonctionnement du sol basé sur le modèle de l'écosystème forestier. Le processus naturel d'aggradation de la forêt, élaboré au cours de milliards d'années d'évolution du vivant, n'est pas intégré par l'humanité qui dégrade son environnement, et en particulier ses sols agricoles, par les actions conjuguées du labour, des engrais et des différents pesticides.

      Les premières expérimentations réalisées avec les BRF sont apparues dans les années 1970 au Québec et leurs applications commencent à se développer en France. Longtemps considérée comme un déchet, la branche d'arbre devient un produit de haute valeur agronomique, écologique et sociale, et ouvre de nouvelles perspectives pour nourrir les sols. La valorisation des Bois Raméaux Fragmentés répond ainsi à plusieurs problèmes dommageables pour l'environnement : diminution de la biodiversité, épuisement des sols, incidences sur la sécheresse et la déforestation, désertification, pollution des nappes et des rivières par les engrais et pesticides...

       Ecrit par deux spécialistes parmi les premiers vulgarisateurs de l'utilisation des BRF en France, De l'arbre au sol, Les Bois Raméaux Fragmentés est un véritable plaidoyer pour le sol. Ce sol, si souvent considéré comme un simple support de cultures, et qui est en réalité un des écosystèmes les plus riches de la surface des continents. Ce livre propose également une réflexion sur la gestion de la ressource en BRF en replaçant l'arbre au centre de la problématique agricole. Inventaire inédit de ce qui a été expérimenté dans le monde depuis les années 1970, cet ouvrage nous concerne tous. Il est pratique, clair et richement documenté. Ses nombreuses illustrations lui donnent une réelle dimension documentaire et pédagogique.

     
       De formation agricole, Éléa Asselineau découvre les BRF en 2005, lors d'un stage en agriculture biologique au Québec. Immédiatement passionnée, elle rencontre de nombreux agriculteurs, ingénieurs agronomes, chercheurs, forestiers, écologues intéressés par le sujet. Elle est la cofondatrice du site internet www.lesjardinsdebrf.com.
        De formation scientifique, Gilles Domenech est pédologue et titulaire d'un DEA d'environnement. II découvre les BRF en 2004 et mène une expérimentation près de Sisteron. Parallèlement à cela, il réalise des études sur les BRF et la biologie du sol, afin de proposer de nouveaux axes de recherches et de mettre en place des dispositifs expérimentaux.  

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  • Semer pour résister (Josie JEFFREY)

    2012   128 p.  18 €

      

      Qu'est-ce qu'une bombe à graines ? D'abord, ce n'est pas un explosif, ni un produit comestible ! Une bombe à graines est une petite boule composée d'un mélange de terreau, d'argile et de graines. Le lancer de bombes à graines, ou Seedbombs, fait partie du mouvement de guérilla jardinière né dans les années 90 chez les Anglo-saxons. Cet acte militant nous incite à mieux connaître les plantes et à semer des graines de façon ludique et engagée. Si le lancer de graines permet d'embellir certains endroits désolés, il permet aussi de se réapproprier l'espace public et de l'investir de façon positive.
      Ce livre propose un petit historique du mouvement de lancer de graines, mais également les portraits de 41 plantes communes à semer. Et après la théorie, la pratique ! Dix recettes de bombes à graines sont détaillées ; certaines pour attirer les papillons, pour nourrir les oiseaux, d'autres pour avoir des fleurs colorées ou encore des plantes à parfum. De quoi devenir un adepte du lancer de bombes à graines !
     
      Josie Jeffery a grandi dans un bus avec toute sa famille. Durant leurs voyages, elle a appris à récolter des graines, à les semer et à s'occuper de jeunes plants d'arbres. Sa voie était toute tracée. Josie a étudié l'horticulture et est designer paysagiste. Depuis la fin des années 2000, les bombes à graines sont sa passion. Elle anime avec succès des ateliers de jardinage en Angleterre et a développé sa propre entreprise : SeedFreedom.  

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  • Révolution au potager (Guylaine GOULFIER)

    2012     191 p .   22,50 €

      Pour quelles raisons éviter de travailler le sol, de le mettre sens dessus dessous ? Quels sont réellement les bienfaits du compost ? A quoi peut bien servir le BRF (bois raméal fragmenté) au potager ? Y a-t-il vraiment de bonnes et de mauvaises associations de plantes ? Comment agissent les purins d'ortie et autres extraits de plantes ?

        Ce livre décrypte toutes les nouvelles pratiques du jardinage d'aujourd'hui et certainement de demain (mise en place de biomax, utilisation de JCAA ou thé de compost...). Ce faisant, il nous invite à partager une nouvelle façon de voir le sol, les plantes, le potager. Reposant sur des études scientifiques récentes, il offre une vision un rien révolutionnaire de ce monde passionnant encore à découvrir : si les plantes enrichissaient le sol et l'ameublissaient, si elles communiquaient entre elles et avec leur environnement, si elles savaient se défendre toutes seules contre les agressions...

      Il nous amène à reconsidérer le rôle du jardinier qui ne saurait tout contrôler mais devrait se contenter d'offrir aux plantes des conditions de culture qui leur permettent de déployer leurs multiples qualités et de croître harmonieusement.  

       


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  • 2008     205 p.    21,90 €

          Les bons jardiniers savent que le sol est tout sauf une substance inerte. Un sol en pleine santé fourmille de vie - pas seulement de vers et d'insectes, mais d'une quantité stupéfiante de bactéries, de champignons et d'autres micro-organismes. Lorsque nous utilisons des engrais chimiques, nous portons atteinte à la vie microbienne qui normalement suffit à satisfaire les besoins des plantes. Dans le même temps, nous nous rendons de plus en plus dépendants de tout un arsenal de substances artificielles, dont beaucoup sont toxiques pour les humains comme pour les autres formes de vie.

        Mais il existe une alternative : jardiner d'une façon qui renforce, au lieu de le détruire, le sol et son réseau alimentaire, ce réseau fragile et complexe d'organismes vivants dont les interactions créent un environnement favorable aux plantes. Dans cet ouvrage clair qui évite le jargon et les termes trop techniques, vous ferez mieux connaissance avec les différents organismes qui composent le réseau alimentaire du sol. Vous apprendrez ensuite comment l'entretenir et le régénérer afin d'optimiser la qualité de ce sol grâce à l'emploi de compost, de jus de compost et de paillis, et quelles solutions favoriser en fonction de la composition de votre jardin (pelouse, potager, arbres et arbustes, vivaces et annuelles...). Bref, si vous voulez faire pousser des plantes vigoureuses et en bonne santé tout en cultivant votre jardin sans recourir aux produits chimiques, ce livre est fait pour vous.
       Jeff Lowenfels est un journaliste spécialisé dans la nature. Il rédige depuis plus de vingt ans une colonne hebdomadaire dans l'Anchorage Daily News et anime toutes les semaines une émission de radio.
      Wayne Lewis est jardinier. Il a depuis vingt ans travaillé avec Jeff Lowenfels sur de multiples projets, parmi lesquels le programme " Un rang pour ceux qui ont faim " (Plant a Row for the Hungry), qui encourage les jardiniers à céder une partie de leurs récoltes à des organisations caritatives.  

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  • Ces gestes écologiques

    2009      302 p.     17,14 €

      

      Et si sauver la planète pouvait également sauver son pouvoir d'achat ?

      Il est souvent dit que les citoyens réticents à agir pour l'environnement assimilaient les gestes écologiques à des gestes coûteux et contraignants.

      L'auteur démontre au contraire que la plupart des gestes écologiques permettent d'économiser de l'argent tout en gardant un niveau de confort identique.
      À terme, l'objectif de cet ouvrage est bien d'inciter les personnes à renforcer leur implication quotidienne dans la préservation de l'environnement. Le livre évalue en euros pour une famille de 4 personnes les gains annuels engendrés par des comportements écologiques, de même que l'investissement initial nécessaire.

      Au-delà de la démonstration des économies réalisées, cet ouvrage est un guide pratique : les gestes sont détaillés et complétés par des astuces, le degré de facilité de mise en oeuvre et des liens Internet. Vous aurez ainsi toutes les clés pour consommer écologique !

      Pascal Carré est convaincu que la cause environnementale ne devrait pas être abordée uniquement via des mesures collectives, mais également par des gestes quotidiens et citoyens. Il a été membre d'Action Consommation, avant de créer le site Internet www. econo-ecolo.org.
    Auteur du livre
      -Le guide des jeux pour la planète, le développement durable dans les mains de nos enfants.

     


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  • 2005   126 p.  16,30 €

      Plus de réussite au jardin grâce aux expériences issues de 50 années de recherche sur les plantes.

      Semer, planter, soigner, récolter et conserver ses légumes et fruits les jours apportant des influences favorables ; c'est la méthode de Maria Thun.

      Obtenir des plantes saines grâce à l'emploi de tisanes de plantes ; récolter des plantes médicinales puissantes grâce à la bonne date de semis ; bien conserver ses pommes grâce à la bonne date de récolte ; des rosiers sans pucerons grâce aux soins adéquats ; stopper les invasions de limaces ; organiser la bonne rotation des cultures dans la serre. Cet ouvrage indispensable présente les résultats fantastiques d'un travail de recherche unique au monde.

      Version totalement revue et complétée avec les résultats des recherches des huit dernières années. Facile d'accès et utilisable par tout jardinier. 


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  • 2010     352 p.   57 €

     

       Ce livre fait le lien entre le sol, le végétal et l'homme. Depuis leur apparition, les plantes ont colonisé des milieux de vie variés, se sont adaptées aux sols, aux conditions climatiques et même aux pratiques agricoles. Quel lien y a-t-il entre un champ de coquelicot et les pratiques agricoles passées ? Pourquoi mon jardin est-il envahi par les liserons ? Que nous indique le pissenlit quand il est abondant dans les prairies ? Comment se fait-il que les indications thérapeutiques pour soigner l'homme et guérir la terre soient si proches ? Autant de questions auxquelles ce livre, le premier d'une série, apporte des réponses. Il donne une vision globale et dynamique de l'évolution des sols grâce à la découverte des plantes qui poussent spontanément. Il apporte des solutions claires et simples à mettre en œuvre pour permettre aux particuliers comme aux professionnels d'améliorer leurs sols.
       Les usages médicinaux de chaque plante sont indiqués ainsi que les utilisations alimentaires possibles. Un cahier de recettes permet de faire ses premiers pas de " cuisinier en herbe " ! Plus de 1300 photos couleur permettent d'identifier chacune des 284 espèces présentées pour faire ensuite le bon diagnostic. Et ce n'est qu'un début car d'autres tomes viendront compléter cette encyclopédie originale et passionnante à déguster sans modération !
      Gérard Ducerf, botaniste de terrain depuis 1979, ancien paysan, partage actuellement son temps antre la réalisation de diagnostics de sol, différentes expertises botaniques sur toute la France et la formation pour un large public. Il est l'auteur de l'ouvrage
       -" Les plantes bio-indicatrices : guide de diagnostic des sols ",
       premier ouvrage présentant cette vision innovante, aujourd'hui épuisé.  

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  • 2011    192 p.   19,50 €

      S'il fallait faire la distinction entre la Permaculture et les autres systèmes agricoles, il faudrait dire que la Permaculture est d'abord un système résultant d'une conscience organisatrice, et qu'elle consiste à inclure des plantes pérennes et des animaux dans le plan d'exploitation, de manière à obtenir des ressources régulières et renouvelables pour les habitants des campagnes et des villes voisines. C'est une technique conçue pour parvenir à de hauts rendements avec un faible rapport d'énergie, et qui, en utilisant presqu'uniquement l'habileté et l'intelligence de l'homme, permet de réaliser un système de production approprié, sûr, d'une grande complexité, elle-même garante d'une grande stabilité. Permaculture 2 est un livre de planification du paysage et de pratique agricole, ne traitant pas de l'agriculture et de l'élevage en les considérant isolément, mais comme des éléments d'un système qui vise à rendre service à l'homme et à favoriser une écologie bien comprise... Les bons professeurs ne peuvent rien faire de mieux que d'éveiller la passion de s'instruire chez leurs élèves : avec la meilleure volonté du monde, ils ne peuvent pas donner une connaissance définitive et suffisante à leurs élèves. C'est pourquoi ce livre présente davantage une méthode pour organiser vous même votre territoire agricole, qu'un modèle d'organisation à reprendre passivement. La seule réponse au chômage, à la malnutrition, aux inégalités entre le Nord et le Sud réside dans la démarche de petits groupes commençant à appliquer des solutions nouvelles, basées sur l'amitié, l'entraide et la responsabilité de chacun avec pour objectif la survie de tous. La Permaculture c'est l'autonomie agricole de demain.

     


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