2009 264 p. 19,50 €
Et si les problèmes des jardiniers et des agriculteurs venaient de notre méconnaissance de la vie du sol et des mauvais traitements que nous lui infligeons ? L’exemple des espaces naturels (forestiers et autres), nous montre que le « Génie de la vie du sol » est la clé de la fertilité et de sa productivité.
Voilà un ouvrage qui n’a pas peur de bousculer les idées reçues et dénonce l’irrespect des activités humaines conventionnelles sur l’agrologie et leurs conséquences dont plus personne n’ose nier le caractère abyssal des malaises (désertification, érosion, mal-bouffe et malnutrition) ; et pour cause, nous sommes tous concernés ! Pourtant les alternatives existent, elles sont pratiquées par ceux qui refusent la fatalité d’une désertification programmée de la planète.
Ces autres techniques, nous vous en proposons les bases, non pas comme des vérités toutes faites, mais comme des pistes de réflexions sur lesquelles chacun pourra s’appuyer pour faire évoluer, à son rythme, ses propres comportements.
Connaître la vie du sol, en apprécier l’ampleur et la vitalité, l’entretenir, travailler avec le génie du sol et non contre lui, c’est ce que vous découvrirez à travers des exemples et des témoignages concrets. Ainsi, cette révolution tant attendue, celle de l’humus, synonyme d’autonomie de production et de durabilité, n’est plus une utopie… Et cette révolution là, elle est à la portée de tous !
Fils d’agriculteur redevenu paysan… Ce n’est pas une boutade !
En s’installant dans les Pyrénées avec Annie-Jeanne en 1977, sur une exploitation de polyculture élevage, le couple tourne résolument le dos à l’agriculture conventionnelle. Sans en avoir conscience alors, l’acte d’installation est politique : l’avenir de l’agriculture est familial et biologique, mais peu osent y croire !
Quelques années plutôt, rebelle en lycée agricole (Saintes), Bernard dénonçait déjà les dérives d’un système agricole et d’une profession qui détruisait la terre, son outil de travail… « Il est des fois où l’on aimerait avoir tort, mais 35 ans plus tard, le bilan est là » !
Aujourd’hui, après une longue réflexion sur son métier et les enjeux actuels, Bernard dénonce ce qui restera comme « l’une des plus grandes mystifications de l’histoire », l’agriculture industrielle, présentée par de plus en plus d’agronomes comme une agriculture mortuaire.
Cela n’empêche pas l’optimisme, on ne se refait pas. L’écrivain-paysan poursuit son combat pour une agriculture biologique et familiale novatrice, productive de biens et de liens sociaux, une agriculture qui redonne son indépendance au paysan. Il répond ainsi à ceux qui voudraient l’enfermer dans une image passéiste absurde…