• Cette fois c'est différent (Kenneth ROGOFF, Carmen REINHART)

    2010     470 p.   35,50 €

       Ecrit par deux économistes de notoriété internationale, Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, ce livre répond à une question lancinante : comment pouvons-nous enfin nous protéger des turbulences financières ?
      Aussi loin que l'on remonte dans le temps, des dépréciations monétaires du Moyen Age à l'effondrement des titres subprime de 2007, on s'aperçoit que les crises financières et les bulles spéculatives viennent régulièrement perturber l'économie.
      Or ces crises présentent de nombreux traits communs, soulignent les auteurs en s'appuyant sur l'énorme base de données internationale qu'ils ont constituée pour ce livre. Et la plus paradoxale de ces ressemblances est celle-ci : avant chaque désastre, de bons esprits affirment que " cette fois, c'est différent ".   
       Qu'on se souvienne d'Alan Greenspan, l'ancien président de la Fed, qui a multiplié les déclarations en ce sens. Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff dressent une typologie des crises - paniques bancaires, crises inflationnistes, défauts souverains... - et exposent les mécanismes de contagion d'un type à l'autre. Ils montrent également que ces crises partagent des traits similaires dans leurs conséquences : durée, taux de chômage et d'inflation élevés, aggravation de l'endettement public, etc. D'une lecture aisée, cet ouvrage de référence fait largement appel à des tableaux et graphiques particulièrement éclairants. Depuis des mois, il caracole en tête des ventes de livres d'économie aux Etats-Unis.
      A quoi tient ce succès hors normes d'un livre consacré à un sujet a priori austère ? Sans doute à son caractère très actuel : les difficultés récentes de pays comme la Grèce ou l'Irlande lui donnent même des accents quasi prophétiques. Et ses constats obligent le lecteur à se poser quelques questions sans concession, voire angoissantes, sur la situation financière actuelle de certains pays développés.
     
     
        Carmen M. Reinhart est professeur d'économie à l'université du Maryland et donne souvent des conférences au FMI et à la Banque mondiale
       Kenneth S. Rogoff est professeur d'économie à Harvard. Il a dirigé le service des études du FMI de 2001 à 2003. Il est l'auteur de nombreux articles et de tribunes régulièrement reprises dans la presse internationale, y compris en français.

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  • Ady Gasy (Film)

         Durée: 84 minutes    format: DCP
     
       année de production : 2014         langues :     sous-titres disponibles :

       scénario: Lova Nantenaina and Eva Lova     réalisation: Lova Nantenaina 

       distribution: Laterit productions

    A Madagascar, la vie est difficile mais on a des idées. Les pneus servent à fabriquer des chaussures. on fabrique des lampes à partir de boîtes de conserves. Les os de zébus deviennent du savon et des médicaments… En fait les Chinois fabriquent et les habitants de Madagascar réparent et tentent de survivre...

    Des sandales taillées dans de vieux pneus. Des lampes à pétrole fabriquées à partir de boîtes de conserve et d'ampoules usagées. Brindilles, boulons, morceaux de tôle... A Madagascar, tout se recycle, c'est une question de survie. Et en particulier les vestiges du libéralisme, de la surconsommation mondiale. C'est l'« ady gasy », ou la débrouille à la malgache. Ce documentaire détaille l'énergie et l'ingéniosité d'un peuple qui manque de tout. En s'appuyant sur le kabary, l'art oratoire traditionnel de son pays, le réalisateur Lova Nantenaina construit un hommage vibrant à ses compatriotes — il recycle lui-même la parole des témoins, palabres, proverbes et professions de foi. Peu à peu, son film devient un manifeste de résistance et de solidarité. — Cécile Mury

    Cécile Mury  (Télérama)

      Ady gasy     un film de Lova Nantenaina

       Grand Prix Eden du Documentaire     Lumières d'Afrique     Besançon

       Prix Fé Nèt Océan Indien    FIFAI     Le Port

      "Les Chinois fabriquent les objets, les Malgaches les réparent." Il y a ceux qui font des chaussures à partir de pneus, ceux qui fabriquent des lampes à partir de boîtes de lait condensé sucré, ceux qui transforment en médicaments et savon les os de zébus. Imaginons un instant un futur où le système économique viendrait à lâcher : ceux qui tomberaient de haut auraient peut-être du mal à se relever, tandis qu’à Madagascar, on saurait s’adapter grâce à ce sens de la débrouille, le « ADY GASY ».

       Nos ancêtres disaient :  « Comme on lance un lasso aux cornes des zébus, on lance la parole aux cœurs des gens sensés ».
    Telle est l’ambition démesurée de ce film, vous restituer la parole de notre grande terre peuplée de rochers, de zébus et d’ancêtres bienveillants ; peuplée aussi d’artistes, de paysans, et de débrouillards en tous genres.
       Cette parole, qu’elle explique les gestes ou les âmes, est toujours digne, souvent enjouée ou cocasse, parfois désemparée ou révoltée, mais jamais amère.

       http://www.laterit.fr/index.php?lg=fr&page=fichetech&num_film=82


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  • 2015 96 p. 10 €

      La croissance est désormais structurellement faible en Europe. Est-ce dû à des politiques économiques inadéquates ? A une panne de l'innovation ? En partie sans doute, mais cette langueur renvoie surtout à un problème plus fondamental : l'épuisement du «coeur du réacteur» de l'économie capitaliste, à savoir le mécanisme de transformation des besoins en marchandises.

    De nouvelles pratiques sociales émergent : troc, réparation, jardins partagés, échange de logement, crowdfunding, fab-labs, économie collaborative, qui sont autant de réponses spontanées à cette situation de blocage.

    Mais il y a plus : au sein même du monde productif s'affirment des logiques de coproduction, de coopération, de responsabilité écologique et de symbiose avec la société qui s'éloignent des schémas de rationalité typiques du capitalisme. Fort diverses à tous égards, ces innovations sont porteuses de valeurs démocratiques et d'une aspiration à contribuer activement au bien commun. Elles devraient être favorisées par des politiques publiques imaginatives et ambitieuses. Car, à l'heure où le pouvoir d'achat stagne et où les impératifs écologiques se font sentir, une amélioration de la qualité de vie est possible si l'on produit et consomme autrement.

    Bernard Perret est ingénieur et socio-économiste. Il travaille au ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie.

    "Sur la trace d'un Karl Polanyi, Bernard Perret tente de dessiner les contours d'une alternative à la société de consommation et à la logique de croissance infinie sur laquelle elle est bâtie. Il n'est bien sûr pas le seul, et c'est heureux : citons par exemple Jean Gadrey, Jean-Pierre Dupuy, Dominique Bourg et bien d'autres, qui s'efforcent de sortir des ornières de notre société et d'imaginer d'autres possibles que ceux d'un "toujours plus".

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  • Le présage ( )

    2015     192 p.   6,90 €  (poche)

          Publié pour la première fois en 1972, Le présage est un ouvrage qui pose d’une manière presque prémonitoire toutes les questions actuelles de l’écologie. Au cours de ses voyages à travers le monde, le narrateur observe certaines transformations de la vie végétale dues aux effets secondaires de la modernité. Il ne s’agit, en l’occurrence, que de la raréfaction ou la disparition des lichens, mais ce phénomène, aux conséquences assez limitées, a la valeur d’un signe, d’un présage.

      En passant de la Chine et de la Sibérie à Venise, de l’Inde et de la Thaïlande à New York, à Paris ou à Rome, le narrateur explore ce symbole, la mort des lichens, dans chaque partie du monde, et lui apporte un éclairage nouveau. La détérioration biologique de la planète ne constitue pas seulement un accident du progrès. Elle remet en question les rapports de l’homme avec le monde, c’est-à-dire avec l’essence même de notre culture, de notre civilisation.

      Dans des lieux souvent surprenants, le narrateur poursuit un examen de conscience en forme d’évocation poétique, de réflexion philosophique, de témoignage.

      Un examen auquel aucun de nous n’a plus aujourd’hui le droit de se dérober.

      Pierre Fournier, dit Pierre Gascar, né le 13 mars 1916 à Paris, mort le 20 février 1997 à Lons-le-Saunier, est un journaliste, critique littéraire, écrivain, essayiste et dialoguiste français

     " Initialement publié en 1972, tout juste réédité, Le Présage porte bien son titre d’ouvrage écolo précurseur. Pierre Gascar, prolifique écrivain, prix Goncourt en 1953, mort en 1997, y décrit la disparition des lichens aux quatre coins du monde. En Sibérie, c’est la radioactivité, causée par les essais nucléaires russes en plein air, qui tue ces plantes primitives, entraînant la chute des populations de rennes qui s’en nourrissent. A Venise (Italie), la pollution par les navires et les usines de la lagune atteint les lichens tout autant que la Sérénissime. Superbement écrit, ce livre explore à chaque étape de son voyage érudit les relations, tant concrètes que spirituelles, entre nature et culture et dénonce leur dépérissement commun. Traçant un parallèle entre le recul des lichens et la disparition des ethnies anciennes en Inde, l’auteur écrit : « On peut craindre que le monde ne finisse par mourir, un jour, par manque d’originalité. »"

       Simon Barthélémy pour Terraeco.net  (28/05/2015 )


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  • Toujours moins cher (P Le Coq

    2013    232 p.   114,50 €

       Grande distribution, élus, État, Justice : une entente cordiale...

      La France a adopté en 1973 l'appareil législatif encadrant l'ouverture des grandes surfaces commerciales, le plus restrictif d'Europe : la loi Royer. Le pays détient aujourd'hui le record européen de mètres carrés de grandes surfaces par habitant. Comment expliquer ce paradoxe ?

      En contrepartie du financement de la vie politique en général mais également de l'enrichissement personnel de certains décideurs en particulier, ces derniers n'ont pas hésité, avec l'appui de l'appareil d'État, à brader la France à la grande distribution. Les fortunes industrielles ou bancaires qui dominèrent la hiérarchie patrimoniale de notre pays jusqu'aux années 1970 ont aujourd'hui cédé la place à celles des distributeurs.

      Les villes ont été vidées de leurs aménités avec la disparition des petits commerces, les paysages périurbains saccagés, la désindustrialisation de la France accélérée, l'environnement détruit et la santé des Français désormais mise en péril.

      Il est plus qu'urgent de prendre conscience que seule la volonté en action des consommateurs est susceptible de stopper, peut-être de renverser ce processus déjà bien engagé de destruction de la France.

      Après avoir exercé la profession d'avocat pendant dix ans, Vincent Le Coq enseigne depuis 2000 le droit à l'Université Toulouse II Le Mirail.

      Anne-Sophie Poiroux exerce la profession d'avocate à Gap.

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  • Au-delà du bio

    2003    500 p.   17,24 € 

       Qu’est-ce que l’esprit bio, dans le cadre de la nouvelle citoyenneté ? Agriculture bio et grande distribution. Le système des grandes surfaces et ses répercussions. Les biocoop (contexte historique, objectifs…). Éthique : une alternative. La consomm’action, le commerce équitable : engagement citoyen et écologique au niveau mondial. Éthique de l’acte de consommation. Alternatives. Enjeux actuels de l’agriculture biologique.
     
     
        Et si le simple geste d’acheter tel ou tel aliment, dans tel ou tel magasin, était loin d’être anodin ?
     
     C’est ce que montre l’auteur, en mettant en lumière les nombreuses conséquences et enjeux qui se profilent derrière nos choix de consommation.
    L’objet de ce livre est de montrer que nous pouvons, simplement par le choix de nos achats, influer sur le devenir du monde.
      Il compare l’agriculture biologique et l’agriculture chimique moderne, avec leurs enjeux de santé publique, puis les filières de distribution : grandes et moyennes surfaces et coopératives de consommateurs Biocoop. Il indique tout ce qu’il faut savoir sur les garanties des produits biologiques et les coulisses de la production et de la distribution.
      Il propose une nouvelle citoyenneté, la consom’action, qui englobe une éthique, des choix de consommation, et des mesures à prendre pour l’avenir des générations et de la planète - l’idéal étant de produire et de consommer localement.
      Autant de pistes pour se positionner et s’engager en pratique, en tant que consommateur et citoyen : engagement citoyen et écologique dans des alternatives existantes au niveau local et mondial, commerce équitable, gestion citoyenne des déchets, etc.
    Pour illustrer son propos et montrer ce qui peut être réalisé, il prend en exemple le mouvement des Biocoops : impulsion de départ, défis rencontrés, contexte historique, enjeux et objectifs actuels...

     Jean-Pierre Rimsky-Korsakoff, architecte de formation, restaurateur bio de 1984 à 1995, administrateur bénévole de la biocoop de Saint-Brieuc de 1990 à 1996, trésorier de la fédération Biocoop Grand-Ouest et délégué au Conseil Confédéral national de 1991 à 1995, est porteur d’un projet de démarche assurance-qualité au sein du mouvement Biocoop.

      Ancien trésorier de la fédération Biocoop Grand-Ouest, puis délégué au Conseil Confédéral national, il est porteur d'un projet de démarche assurance - qualité au sein du mouvement Biocoop

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  • 2013   221 p.  33,50 €

         La somme de connaissances la plus complète et la plus claire sur les défis du réchauffement climatique !

      Économie et défis du réchauffement climatique est la somme la plus complète des connaissances actuelles sur la manière dont l'analyse économique aide à concevoir les politiques destinées à lutter contre le changement climatique, le plus grand défi environnemental du 21e siècle.

       L'auteur s'est attaché à laisser de côté les aspects techniques de la discipline pour toucher le public le plus large possible, grâce à un exposé abordable, d'une grande clarté, et d'une rigueur sans faille.

       L'ouvrage s'intéresse principalement à trois questions fondamentales : le rôle de l'analyse coûts-bénéfices dans la conception des politiques climatiques ; les stratégies efficaces du point de vue de l'analyse coûts-bénéfices ; les possibilités de faire émerger un accord international sur cette base, pour lutter contre le changement climatique.

      Cet ouvrage de référence est donc indispensable pour comprendre les défis auxquels doit faire face la communauté internationale dans le domaine climatique, après la fin du protocole de Kyoto.

       Il s'adresse en priorité aux chercheurs, étudiants et décideurs impliqués dans les questions climatiques et plus généralement environnementales. Sa présentation claire et débarrassée de la formalisation économique le met à la portée d'un public plus large de personnes n'ayant pas nécessairement de connaissances en économie, et qui veulent se tenir informées des connaissances actuelles en matière de politiques climatiques.

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  • 2003   500 p.  6 €

        Actuellement l’agriculture industrielle et « l’agro business » dominent les marchés agricoles, et orientent la PAC, alors que des expériences substitutives et alternatives sont actuellement suffisamment nombreuses dans le monde pour amorcer une nouvelle politique agricole qui réponde au défi alimentaire.
      Comment éviter que le libre échange mondial transforme les agricultures industrielles en promoteurs du plus grand programme de réfugiés qui n’ait jamais existé sur la Planète, et la pauvreté en misère ? C’est un véritable enjeu économique et social.

        De ces nouvelles politiques en faveur des agricultures paysannes, dépendent plus largement des nouveaux équilibres villes-campagnes nécessaires à nous mêmes et aux générations futures. C’est la voie, faisant la part belle à la vie associative, que veut ouvrir une économie plurielle et plus solidaire, respectueuse de la vie.

       De la Slow-Food aux expérimentations des éco-hameaux, en passant par le temps choisi, les alliances paysans-consommateurs, à de nouvelles manières d’évaluer la richesse par la participation des citoyens aux décisions sur les territoires, François PLASSARD nous invite à une nouvelle construction sociale pour rendre chacun de nous co-responsable d’un vivre ensemble plus équitable et durable.

       Fait pendant à Faire la ville autrement de Patrick Norynberg

       François Plassard est ingénieur en agriculture (AGRI) et docteur en économie (Sorbonne), ancien agent de développement territorial, formateur et développeur de projets en milieu rural

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  • Les S.E.L. (Denis BAYON)

    1999   129 p.  5,07 €

       Présentation et analyse engagées de formes nouvelles et originales d'échanges et de production de services et de biens : les S.E.L. Eclairage sur l'évolution de la notion de travail, d'emploi, de salariat, de valeur du temps

       De nombreuses initiatives se présentent comme autant de points de suture sur la déchirure sociale de cette fin de siècle : l’accroissement des inégalités sociales, précarisation des existences, fragilisation des modes de solidarité. Les S.E.L. constituent l’une de ces actions.

       Ils fournissent des règles, incluant une monnaie propre, qui permettent sur une base concrète, d’établir des liens d’entraide entre personnes d’un même quartier ou village. Où l’on découvre des aspects méconnus de la monnaie, tel le rôle indispensable de la dette pour échanger.

      Les S.E.L. mettent en avant, de façon extrêmement originale, les questions essentielles sur le "comment vivre ensemble". Leur action ne peut satisfaire les militants des S.E.L. que si celle-ci parvient à générer un débat démocratique sur les institutions économiques et sociales, les rapports sociaux qu’elles génèrent (droit du travail, régime fiscal, etc...).

        Ce livre pourra servir utilement les membres des S.E.L. pour ne pas s’en laisser conter par les discours savants, interpeller le modèle néo-libéral et ses catégories d’analyse courante et éviter les récupérations, les caricatures et les interprétations erronées.

      Il intéressera aussi tout un chacun par son éclairage sur l’évolution de la notion de travail, d’emploi, de salariat, de valeur du temps. Ni panacée, ni avatar de l’ultra-libéralisme, ni forme réactionnaire de repli communautaire, les S.E.L. constituent une belle réponse aux défis de la déchirure sociale, une provocation à la rencontre et au débat. Ils sont l’œuvre de femmes et d’hommes qui n’ont renoncé ni à leur rôle ni à leur statut de citoyens. 

       Denis Bayon est chercheur à l'université de Lyon. Il a collaboré à la rédaction du rapport officiel sur les S.E.L. pour la Caisse des Dépôts et Consignations.

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  • Fritz Schumacher.... (BarbarabWOOD)

    1997   310 p.   7 €

      Biographie de l'auteur de "Small is beautiful", Fritz Schumacher, le premier économiste à avoir considéré la planète comme le plus important capital de l'humanité, un des pères de la prise de conscience écologique.

      Fritz Schumacher fut un pionnier étonnant. Critiquant dès les années 50 la gabegie des combustibles fossiles, il apporta une contribution majeure au mouvement écologique mondial. Il intégra les concepts de l'économie dans une compréhension globale du monde.

      Son parcours, décrit au jour le jour grâce à des lettres, par sa propre fille, est aussi un parcours spirituel, à la recherche du sens de la présence de l'Homme sur Terre.

       Bien qu'honoré par le Prix européen de l'essai Charles Veillon en 1976, et listé par The Times Literary Supplement parmi les 100 livres les plus importants publiés depuis la Seconde Guerre mondiale3, le succès de Small is beautiful semble n'avoir été qu'un feu de paille. Schumacher n'est plus que rarement cité. La plupart des décideurs du tiers-monde avaient rejeté le concept de technologie intermédiaire, sans doute parce qu'il peut servir à justifier la réticence des pays riches à effectuer des transferts de technologie. De ce fait, les arguments de Schumacher ne portèrent pas, même en Inde, malgré sa référence explicite aux enseignements de Gandhi.

    Un petit groupe de militants continue à promouvoir l'œuvre et les idées de Schumacher :

    • la revue Resurgence, qui est probablement la plus ancienne revue écologiste au Royaume-Uni, et l'association du même nom,
    • la Schumacher Society (en), qui coordonne des projets de monnaies locales, de microcrédit et de communautés foncières,
    • l'Intermediate Technology Development Group qui s'appelle depuis 2005 Practical Action (en),
    • le Schumacher College (en), dépendant de l'Université de Plymouth, délivre des diplômes en éducation, santé durable, horticulture durable et science holistique,
    • la New Economics Foundation (en) est un "think tank" lié à The Other Economic Summit (en),
    • le National Center for Appropriate Technology (en), créé en 1976 est l'équivalent américain de l'ITDG.

    Le mouvement d'idées de la Décroissance est très proche des idées exprimées par Schumacher, bien que celui-ci ne soit virtuellement jamais cité dans ce contexte.

     Barbara Woods est la fille de Fritz SCHUMACHER.

     

     


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  • La démocratie participative (M. H. BACQUE, Y. SINTONER)

    2010    238 p.   28,90 €

       La démocratie participative, dont les racines sont anciennes, connaît un renouveau retentissant depuis une dizaine d’années.

      Elle semble s’institutionnaliser dans la durée, dans une dynamique qui se différencie du caractère contestataire des mouvements sociaux des années 60 et 70.

      Cet ouvrage analyse ses dynamiques de diffusion, le succès particulier de certains dispositifs, les aléas de tel ou tel parcours, la multiplicité des expériences locales et l’inachèvement général d’un processus qui semble, pourtant, porté par des tendances lourdes.

      Comment expliquer, par exemple, la grande diversité des budgets participatifs, en Europe mais aussi à l’intérieur d’un même pays ? Pourquoi le recours au tirage au sort s’est-il d’abord répandu en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Espagne, puis plus tardivement en France ? Comment comprendre le fait que, malgré les succès des expériences qui ont recours à cette procédure, celle-ci ne soit pas encore devenue une composante standardisée du fonctionnement démocratique ? Pourquoi une telle diversité des dispositifs participatifs liés aux enjeux urbains ?

    Pour favoriser une meilleure compréhension de ces phénomènes, l’accent est ici mis sur deux aspects peu étudiés jusque-là dans une optique comparative : l’évolution dans le temps et la place des acteurs, individuels ou en réseau. À travers quels réseaux d’acteurs, quelles institutions, se sont opérés des transferts ? Retracer cette généalogie de la démocratie participative permet de mieux en comprendre la portée et les limites. Et donne des clés à ceux qui veulent la faire vivre aujourd’hui.

      Marie-Hélène Bacqué est professeure de sociologie et d'urbanisme.

      Yves Sintomer est professeur de sociologie politique.

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  • Guide pratique d'éducation à l'environnement

    2010    260 p.  13 € 

      Face aux enjeux environnementaux, mais aussi sociaux et économiques, l’action éducative devient une question vitale. Mettre en évidence les multiples dimensions du rapport à la nature, à l’environnement, souligner les liens étroits entre nature et culture s’impose.

       L’éducation à l’environnement aide à décortiquer la complexité des réalités socio-écologiques et donne à chacun l’opportunité de développer, à tous les âges, des leviers pour agir.

      Ce guide s’adresse à tous ceux qui souhaitent contribuer au développement de sociétés responsables par le biais actions de sensibilisation et d’éducation. Il fourmille d'informations essentielles pour se repérer dans le paysage de l’éducation à l’environnement, pour ancrer son projet dans un contexte territorial multidimensionnel et le nourrir d’une culture éducative construite collectivement.

      Alimenté par l’expérience d’une trentaine d’années d’action des acteurs du Réseau Ecole et Nature, le « guide pratique » allie forme et fond pour que la théorie s’anime à travers les exemples et les témoignages de terrain. Outil pratique, il peut se lire d’une traite mais aussi répondre aux questions au fur et à mesure qu’elles se posent.

      Un livre qui ouvre les portes de l’éducation à l’environnement et qui invite à répondre au pari sans cesse renouvelé : « vivre ensemble, sur Terre ».

      Extrait de l'introduction

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  • 28.07.2015 Les « Toques éthiques », le défi culinaire qui met le climat dans nos assiettes !

       En France, l’alimentation compte pour 37% de notre empreinte écologique et est responsable de 20 à 30% de émissions mondiales de gaz à effet de serre. Face à ce constat, le concours de cuisine les « Toques éthiques », organisé pour la seconde année consécutive par l'ONG prioriterre, veut montrer qu’il existe de nombreuses solutions pour limiter l’impact de notre alimentation sur notre environnement.

      Dans le cadre de ce défi culinaire, 7 équipes de 3 à 4 cuisiniers amateurs, chapeautées par un professionnel, ont pour mission de confectionner un plat ou un dessert avec une faible empreinte écologique tout en respectant un budget défini. Recrutés en juin 2015, les cuisiniers se forment actuellement à la cuisine écologique grâce à un parcours de sensibilisation : entretien avec une nutritionniste, atelier pratique sur la cuisson économe et les circuits courts, trucs et astuces de chefs, promenade découverte des baies et fruits sauvages, etc.

      Le temps fort du défi « Toques éthiques » se déroulera le 26 septembre prochain dans les cuisines du lycée hôtelier François Bise à Bonneville où les équipes auront 3 heures pour cuisiner. Les plats seront goûtés par un jury de spécialistes de la restauration et de la santé dont Cédric Mouthon, candidat de la promotion 3 de MASTERCHEF. Les réalisations culinaires des équipes seront notées sur la base de critères gustatifs, environnementaux, budgétaires et esthétiques.

       Ouverte au grand public, cette journée sera ponctuée de nombreuses animations sur l’alimentation durable : conférence, marché de producteurs locaux, master class, dégustations, etc. A l’issue du concours, un livret de recettes imaginées par les participants sera disponible pour inciter le public à passer à l’action et montrer que les solutions contre le changement climatique se trouvent aussi dans nos assiettes.

       Il est possible de faire vibrer nos papilles tout en préservant la planète ! Découvrez le livret de recettes de l’édition 2014 des « Toques éthiques » en allant sur mescoursespourlaplanete.com


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  • 2010    115 p.    15 €

      Comment améliorer sa ville ou son quartier ? Comment pouvons-nous les rendre plus pratiques, plus agréables, plus en harmonie avec le développement durable ? Ce guide est la version française d'un ouvrage anglais consacré à une méthode de concertation citoyenne en urbanisme appellée Community planning. Cette méthode a déjà une longue histoire aux Etats-Unis, en Allemagne, Chine, Ecosse, Grande Bretagne, Irlande, Islande et République Tchèque.

      La méthode du Community planning rend les citoyens actifs dans l'élaboration du projet urbain et leur laisse exprimer leur créativité au contact des professionnels. Elle repose sur un principe simple : chacun (habitant, élu, technicien ou tout autre acteur concerné) peut s'impliquer dans le processus, afin de mettre en commun ses idées et ses expériences et de participer collectivement à la conception du projet. Cette pratique vaut d'être vécue et encouragée pour tout l'enrichissement mutuel qu'elle apporte, pour sa force de mise en mouvement des acteurs et sa finesse d'ajustement d'un projet dans un contexte local.

      C'est une aventure humaine des plus passionnantes que celle de rechercher le plus grand dénominateur commun de ce qui fondera le développement d'un territoire à léguer aux générations futures. Tous deux passionnés par cette méthode stimulante, Eléonore Hauptmann et Nick Wates livrent un guide pratique qui intéressera tous ceux qui s'investissent pour développer une pratique originale des démarches participatives.

      Eléonore Hauptmann est urbaniste-environnementaliste, passionnée des processus de participation. Depuis 2001, elle conduit diverses expériences de Community planning en France.

      Nick Wates est un spécialiste reconnu des processus de participation dans les domaines de l'urbanisme et l'architecture au Royaume-Uni.


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  • Les écovillages (Jonathan DAWSON)

    2010    166 p.   9 €

       

       Ces dernières années, les écovillages – des communautés locales visant à réduire leur impact écologique tout en optimisant le bien-être et le bonheur des hommes – ont proliféré dans le monde entier. Ils intègrent une multitude d’idées et d’approches radicales qui remontent à Schumacher, Gandhi, l’éco-féminisme et le mouvement de l’éducation alternative.

        Découvrez l’histoire et le potentiel immense du mouvement des écovillages dont voici les grandes lignes :
    • Tirer un apprentissage du meilleur des cultures traditionnelles et indigènes;
    • Économie alternative : banques et monnaies communautaires, simplicité volontaire ;
    • Concevoir avec la nature : permaculture, éco-construction, production d’énergie à petite échelle, gestion des déchets, systèmes de transport à faible impact sur l’environnement, etc. ;
    • Production et traitement de la nourriture biologique locale ;
    • Renaissance de la gouvernance participative à petite échelle, facilitation des conflits, intégration sociale et communauté inter-générationnelle active ;
    • Création d’une culture de la paix, et méthodes d’éducation alternatives.

       Alors que les réserves de pétrole s’épuisent, ce livre nous révèle une façon de vivre véritablement plus écologique et durable, et de recréer du lien social.

       Un livre essentiel, contenant les meilleures références, pour ceux qui souhaitent en savoir davantage sur le mouvement des écovillages !

      Jonathan Dawson est auteur, éducateur et consultant sur le développement durable. Président du Réseau Mondial des Ecovillages (GEN) entre 2005 et 2008, il est actuellement consultant pour les Nations-Unies en Afrique de l'est, travaillant sur les initiatives qui promeuvent les petites et moyennes entreprises. Il vit à la Fondation Findhorn (Ecosse).

      Extrait de la préface à l'édition française de François Plassard

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  •   

    2010     268 p.    13,20 €

       Le développement de la culture de masse a entraîné l'érosion des formes autonomes de culture populaire et la dissolution des liens sociaux au profit d'un monde artificiel d'individus isolés, fondement de la société de consommation. Le capitalisme ne peut donc être réduit à un système d'exploitation économique, il représente un "fait social total".II ne tient que sur l'intériorisation d'un imaginaire et grâce au développement d'une culture du divertissement permanent. Cette uniformisation des comportements et des aspirations se présente comme l'affranchissement de toutes les contraintes (sociales, spatiales, temporelles, etc.). Survalorisée et triomphante, la culture de masse (séries américaines, nouvelles technologies, football, jeux vidéos, etc.) trouve des défenseurs même chez les intellectuels dits contestataires. Il est donc urgent et nécessaire de mener une critique intransigeante du mode de vie capitaliste et de démontrer comment notre civilisation du loisir participe de la domestication des peuples.

      "Offensive, comme son nom l’indique, est là pour bousculer. « Libertaire et sociale », cette revue anticapitaliste donne le ton dès le titre de l’ouvrage, qui s’organise autour de quatre domaines : télévision, publicité, sport et tourisme. Ici, tout est passé au crible d’une critique sans concessions, voire alarmiste.

       Les membres d’Offensive prennent la parole, ou la donnent à des acteurs du milieu culturel, pour déconstruire les apparents bienfaits de la culture dite de masse. Les textes (interviews, entretiens, extraits d’articles ou de livres) dressent le portrait d’une société ravagée. Où le spectacle télévisuel « simule le monde, nous piège et nous emprisonne » ; où les publicités « standardisent nos regards et anesthésient nos vies » ; où l’idéologie sportive véhicule « un système hétérosexiste » ; où le tourisme « sert une vision hygiéniste du monde » ; et où l’humanitaire incarne « la dernière frontière de la colonisation ». En somme, la culture de masse participerait à l’édification d’un « hypercapitalisme », mais surtout à l’anéantissement de toute liberté."

    Cécile Strouk  Le Monde Diplomatique 

    Un extrait:    Homo publicitus ; une domestication quotidienne

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  •      La violente répression contre la Confédération paysanne tranche avec la mansuétude à l’égard des actes de la FNSEA

    31 mai 2014 / Barnabé Binctin (Reporterre) 

       L’action de la Confédération Paysanne à la ferme-usine des Mille vaches a conduit le gouvernement à incarcérer durant deux jours le porte-parole de ce syndicat. Mais l’Etat ne s’est pas montré aussi sévère pour les actes violents commis par l’autre syndicat agricole, favorable au développement de l’agro-industrie.

       Le leader du deuxième syndicat agricole français plaqué au sol puis, quelques heures plus tard, arrêté violemment au moment où il montait en train avant d’être emmené, menotté et contusionné, pour une garde à vue de deux jours : c’est l’étrange événement qui s’est produit jeudi 29 mai, dans la quasi-indifférence médiatique. Le crime de M. Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne ? Avoir apporté des pièces d’une salle de traite, démontée - illégalement - par d’autres paysans dans une ferme-usine. Celle-ci, dite des Mille vaches, est vivement contestée parce qu’elle amorce un processus, selon le syndicat, qui entraînerait "la mort des paysans".

       Une justice clémente à l’égard de la FNSEA

       Mais toutes les manifestations d’agriculteurs ne bénéficient pas de la même rigueur de la part de l’Etat. En février 1999, des militants de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) envahissent le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement et dévastent le bureau de la ministre de l’époque, Dominique Voynet, emportant de nombreux documents. La vidéo du JT de France 2 montre l’étendue du saccage :

       Dégradations de matériel public et violences physiques sur personnes représentantes de l’Etat – un fonctionnaire en sortira avec six jours d’arrêt de travail – sont constatées mais la justice se montre clémente : deux ans plus tard, elle prononce des peines symboliques à l’égard de quatre des cinq agriculteurs poursuivis – l’un d’eux a été relaxé – qui sont condamnés à 1 524 euros d’amende.

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  •   Une maison qui produit deux fois l’énergie qu’elle consomme

      Produire son énergie Les progrès en matière d’économies d’énergie et de productivité des énergies renouvelables sont fulgurants. En témoigne cette maison individuelle norvégienne capable de produit deux fois plus d’énergie que ce dont elle a besoin pour fonctionner, et ce sans sacrifier le confort de ses occupants.

       Le cabinet d’architecture et de design Snohetta, connu pour ses projets innovants, vient de construire une superbe maison expérimentale en Norvège dont la particularité est d’être à la fois peu consommatrice en énergie et largement excédentaire en termes de production énergétique. Ce projet, soutenu par le Research Center on Zero Emission Buildings (Centre de recherche sur les bâtiments zéro émission), démontre que les dernières avancées technologiques permettent à un bâtiment d’habitation de produire davantage d’énergie que ses propres besoins.

       La maison imaginée par Snohetta, grâce notamment à l’inclinaison très particulière de son toit, au large atrium permettant d’inonder la maison de lumière naturelle et à sa ventilation naturelle, dégage suffisamment de chaleur et d’énergie pour chauffeur la piscine extérieure et recharger sa voiture électrique, en plus de générer l’énergie suffisante à son autonomie. Si ce n’est pas la première maison de ce type construite en Norvège, pays très en avance en la matière, c’est sans aucun doute la plus aboutie. Plusieurs centaines d’autres maisons de ce type sont en cours de construction dans le pays.


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  • Chronique d'une alliance (  )

      2005   349p.   5€

       Voici la fantastique histoire d'un homme qui a osé s'opposer au projet qu'avait le groupe français Lafarge d'ouvrir une super-carrière de graviers dans une île écossaise. Elle ravira l'âme de tous ceux qui en appellent au "réenchantement du monde".

      Il s'agit d’un combat contre un monde et un système où la valeur d’une montagne se réduit à son poids de cailloux et où l’âme et l'esprit n'ont plus de place.
       Une poignée d'hommes va parvenir à raviver la nécessaire relation affective, poétique et spirituelle entre l’âme humaine et la terre.

      "Vivre de prose n’est que survivre. Vivre, c’est vivre poétiquement."
    dit Edgar Morin.


      Ce récit témoigne qu’il est possible pour des citoyens ordinaires de défier une multinationale et de reprendre le pouvoir sur leur destinée. L’Ecosse a subi les dégâts de la mondialisation libérale, les mêmes que partout sur la planète : la déstructuration d’une société, le déracinement des populations qui perdent le lien avec leur passé, les déséquilibres infligés aux écosystèmes. Ici, les autochtones ont refusé de payer ce « prix du progrès ».

       Galvanisés par l’auteur et quelques « aînés », ils ont pris conscience de la richesse de leur culture et patrimoine et ont reconquis leur dignité. Ils ont empêché qu’une île soit transformée en carrière.

     Alastair McIntosh a été l'un des principaux protagonistes de cette aventure.

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  • Jardiner autrement (

    2013    95 p.   10,90 €

      Cet ouvrage propose de créer son jardin et de jardiner autrement en suivant les préceptes de la permaculture. La permaculture s'appuie sur l'observation des éco-systèmes naturels et reproduit le fonctionnement de la nature dans le jardinage afin de respecter la Terre, l'Homme et de privilégier le recyclage de l'énergie, des nutriments et de l'eau du jardin.

      Le livre se compose de 4 parties :

      -Une introduction aux principes de la permaculture.

      -Un calendrier des tâches à effectuer.

      -La présentation des éléments récurrents de la permaculture (spirale d'herbe, culture de pommes de terre hors-sol, habitats secs,toits de verdures...) et les explications pour leur mise en place.

      -Une approche de la fertilité des sols grâce à l'association des plantes. 

       Quel jardinier n'a jamais rêvé d'obtenir un jardin beau et productif sans trop intervenir ? C'est ce que propose la permaculture, une méthode de conception de cultures qui s'appuie sur l'observation des écosystèmes naturels et reproduit le fonctionnement de la nature dans le jardinage.

      En s'appuyant sur sa propre expérience et sur les préceptes de la permaculture, l'auteur propose dans cet ouvrage une organisation judicieuse du jardin en fonction de la configuration des lieux et le développement de zones de vie : poulailler, cuisine d'extérieur, spirales d'herbes aromatiques, aire de jeux pour enfants... Elle met aussi l'accent sur la création de milieux de vie propices à une réelle biodiversité dans le jardin : zone sauvage, biotope humide, mur de pierres sèches, jardin de curé, haies d'arbustes sauvages ou à baies...

      Enfin, l'auteur soumet une multitude d'idées très faciles pour réaliser châssis, plates-bandes, étang et même un étonnant "hôtel à insectes" destiné à la faune utile. Un livre de référence pour tous ceux qui veulent jardiner autrement dans le respect de leur environnement.

       Margit Rusch est formée aux techniques agricoles et a créé un grand jardin basé sur les principes de la permaculture qui suscite un grand intérêt de la part du public. C'est un conférencier populaire et ses compétences sont reconnues dans le domaine de la permaculture.


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    15 bricolages  (Roland DUTREY)

    2012      120 p.    12 €

        Vous êtes passionné de bricolage, vous souhaitez réduire votre impact sur la planète et limiter votre facture d'énergie, d'eau ? Alors puisez dans cet ouvrage des idées écologiques et malignes :

    ° Construisez votre four solaire pour des plats 100 % cuits au soleil, votre séchoir solaire pour consommer de délicieux fruits secs toute l'année, votre marmite norvégienne pour mitonner des plats avec très peu d'énergie !
    ° Créez votre composteur pour valoriser vos déchets, ou votre clapier mobile pour lapin-tondeuse zéro énergie, zéro bruit !
    ° Récupérez l'eau de pluie, raccordez votre lave-linge au circuit d'eau chaude ou recyclez l'eau de douche pour les toilettes !
    ° Fabriquez des toilettes sèches pour ne plus gaspiller l'eau potable !
    ° Isolez votre cumulus pour réduire les pertes de chaleur...

      Avec 15 idées de bricolages très accessibles et bien illustrés de photos pas à pas, non seulement vous ferez des économies, mais en plus vous sensibiliserez gaiement votre famille et votre entourage à la protection de l'environnement. Une bonne façon de concilier utilité, écologie et amusement...

    Généraliste de l'environnement, amateur de jardinage bio, Roland Dutrey s'est spécialisé dans l'éco-construction à travers son métier d'animateur au centre de Terre vivante. Il a rénové sa maison pour en faire une maison à basse consommation. 

    Extrait    Avant-propos

    Bricoleurs, écolos et curieux, à vos outils !

       En 2002, je découvre un article sur les cuiseurs solaires dans la revue «La maison écologique». Un peu sceptique, mais surtout curieux du phénomène, je construis mon premier four solaire avec des matériaux de récupération. Le résultat est encourageant. Le thermomètre affiche fièrement 140 °C. Je peux cuisiner les légumes de mon potager gratuitement et sans impact écologique. D'autres articles présentent la marmite norvégienne, le séchoir solaire. Je fabrique ces outils pour le plaisir de bricoler, d'expérimenter et d'utiliser au mieux les ressources locales.

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  • À Strasbourg, la première monnaie locale complémentaire trilingue    5 Juin 2015  

      Lara Charmeil    Journaliste à We Demain

       Le Stück alsacien rejoint le réseau des quelque 40 monnaies locales complémentaires françaises. Des billets imprimés en trois langues, qui visent à redonner du sens à l'argent et à resserrer les liens dans une ville de 270 000 habitants.

    (Crédit : Gaetan Doremus pour La Stückerie)
                         (Crédit : Gaetan Doremus pour La Stückerie)
       Rassembler toutes les populations de Strasbourg grâce à une monnaie complémentaire. C’est le projet de l’association La Stückerie, dont les premiers billets, les "Stück" (traduisez par le "morceau" ou "le petit truc"), sont partis à l'imprimerie début juin et seront mis en circulation fin septembre dans la capitale du Bas-Rhin. 100 000 Stück s'échangeront alors à Strasbourg et dans sa région.
     
       L'idée est née en 2013 lors d’un forum organisé par les associations Colibris 67 Strasbourg et Eco-Quartier Strasbourg. Ce jour-là, des citoyens se demandent "comment remettre l’homme et la nature au cœur du projet de société".

       Le projet prend forme en 2014. Une étude de faisabilité est financée par la mairie, une campagne de financement participatif permet de lever 11 000 euros, des subventions municipales sont votées, des billets sont dessinés et conçus de façon à ne pas pouvoir être falsifiés.
     
    Un billet de 50 Stück (Crédit : La Stückerie)
     
     Un billet de 50 Stück (Crédit : La Stückerie)

       Sur chacun d’entre eux, on retrouve un slogan différent. "Le petit rien qui fait du bien" par exemple. Le tout en trois langues : français, allemand, alsacien. Car l’idée est d’abord de créer une monnaie complémentaire pour les Strasbourgeois, notamment afin de développer les circuits courts. À terme, l’association veut faire de son Stück l’unité d’échange parallèle du bassin transfrontalier franco-allemand.
    "Notre ambition n’est pas identitaire ou localiste, elle est pragmatique", raconte Antoine Levy, cofondateur du projet et bientôt salarié de l’association. "Nous suivons le flux économique : comme nous nous situons à cinq minutes de l’Allemagne, beaucoup d’Alsaciens partent faire leurs courses outre-Rhin, et vice versa. Si nous y parvenons, ce serait la naissance de la première monnaie complémentaire transfrontalière." 

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  • Apprendre à résister (Olivier HOUDE)

      

    2014   84 p.   10 € 

      Comment apprend-on ? et peut-on améliorer les processus d'apprentissage ?
      Après Piaget, Olivier Houdé a élaboré une théorie révolutionnaire pour décrire l'apprentissage, notamment chez l enfant. A l'aide de l'apport conjugué de la psychologie et des neurosciences, il a isolé une fonction essentielle du cerveau : la résistance cognitive !
      Piaget avait mis en évidence deux étapes, l'instinct ou l'intuition et la réflexion logique. Mais pour mettre en oeuvre la réflexion il faut d'abord inhiber l'instinct. Cette capacité, clairement localisée dans le cerveau, peut être entraînée.
      Olivier Houdé nous explique la genèse de cette découverte au travers de nombreux exemples chez les bébés, les enfants et les adolescents. Et nous montre comment on peut la mettre en oeuvre pour améliorer l'apprentissage, à tout âge !
     
      
      Olivier Houdé, instituteur de formation, est aujourd'hui professeur de psychologie à l'Université Paris Descartes où il dirige, à La Sorbonne, le Laboratoire de Psychologie du Développement et de l'Éducation de l'enfant (LaPsyDÉ) du CNRS.
      Il est le premier en France et l'un des premiers au monde à avoir articulé l'imagerie cérébrale et la psychologie expérimentale de l'enfant. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, notamment aux PUF, Que sais-je ? (La psychologie de l'enfant) ou manuels (L'Homme en développement).

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  • La fabrique du terrorisme (

    2007   110 p.   5 €

       Cet essai part de deux hypothèses. La première est que nous craignons plus encore de comprendre le terrorisme que de le voir mis en œuvre. La seconde est que ses acteurs éprouvent le plus grand intérêt à ce que le terrorisme ne soit pas compris.

       Son objectif est de démonter les principaux mécanismes et ressorts de ce que l’auteur nomme « la fabrique du terrorisme ». Une fabrique qui correspond à un véritable projet industriel et commercial, installée dans un marché sur lequel se bousculent clients et fournisseurs, et où s’affrontent des concurrents qui ne sont pas disposés à en céder la moindre parcelle. 

       Il souligne la fragilité et la porosité des frontières entre les formes actuelles de terrorisme : i) le terrorisme normatif ; ii) le terrorisme d’État, et iii) le terrorisme économique globalisé.

       Il s’efforce de mettre au jour les liens inavouables entre terrorisme et pauvreté ; terrorisme et globalisation ; terrorisme et démocratie ; terrorisme et marché… Des liens à décrypter et à penser ensemble afin d’entendre autrement la logique et les moyens du terrorisme.
       Enfin, il élabore trois scénarios d’avenir pour le terrorisme contemporain : un scénario de continuité, un scénario de rupture et un scénario « de pacification cosmopolitique ». 
      
       Consultant d'entreprises et d'organismes multilatéraux, François de Bernard préside le GFRM (Groupe d'études et de recherches sur les mondialisations) et enseigne à l'Université Paris 8 - Saint Denis. Auparavant, il a exercé diverses fonctions de conseil, d'administration d'entreprises et de recherche. Il est l'auteur de plusieurs fictions et essais, parmi lesquels
       -La Cité du chômage,
       -L'Emblème démocratique
       -La Pauvreté durable.

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  • L'Homme post-numérique (François de BERNARD)

      2015    112 p.   11,80 €

      

    Extrait

    Avant-propos

    L'état périlleux du monde actuel et son rapport au «numérique» sont étrangement peu pensés sous l'angle de leurs liens les plus profonds. C'est que la partition des cerveaux, comme celle des ordinateurs, fonctionne bien : elle permet au projet despotique de se poursuivre par d'autres moyens avec une vigueur exceptionnelle.

    De fait, jamais la colonisation des esprits, des imaginaires et des vies n'a été rendue aussi aisée, massive et performante entre les mains d'un tout petit nombre -les oligoi de l'oligarchie. Ainsi ne sommes-nous même plus capables d'établir les liens entre ceci et cela : d'un côté, la pandémie du chômage, le désordre financier, la guerre postcoloniale et civile, les nouvelles formes de terrorisme, l'agonie de l'Europe rêvée par ses fondateurs ; d'un autre côté, la gangrène démocratique, la crise de la citoyenneté, la numérisation de toutes les activités et la télésurveillance institutionnalisée comme panacée républicaine.

    Nous ne mesurons vraiment ni l'ampleur ni les conséquences des vagues de privatisation de tout ce qui était public et de «publicisation» de tout ce qui était privé auxquelles nous avons été soumis depuis trois décennies, imputables en bonne part à l'invasion des corps et des cerveaux par la codification numérique.

    Le présent ouvrage s'efforce d'abord de rappeler comment nous avons pu en arriver là : comment le numérique s'est introduit dans nos vies jusqu'à y occuper une place aussi décisive. Il s'intéresse également à la nature des «changements» auxquels nous sommes confrontés, aux paradoxes et contradictions de ces mutations et de leurs outils (les «TIC»), ainsi qu'à certaines de leurs conséquences. Il s'attache ensuite à la question de la surveillance et du contrôle généralisés, question axiale et point de bascule de nos sociétés vers le modèle d'une «tyrannie virtuelle» déjà effective. Il propose enfin quelques sentiers de contournement du piège historique que nous avons élaboré, en signalant les voies possibles du refus philosophique et de la résistance citoyenne, jusqu'à esquisser le projet d'un homme post-numérique, ainsi que les motifs et contours d'une mobilisation post-numérique à la hauteur des enjeux et des défis.
     

    Consultant en stratégie d’entreprises et d’organisations internationales, François de Bernard enseigne la philosophie à l’Université Paris 8 – Saint-Denis, et il préside le GERM (Groupe d’études et de recherches sur les mondialisations, www.mondialisations.org) depuis sa création en 2000. Auparavant, il a exercé diverses fonctions de conseil, de direction générale, d’administration d’entreprises, d’enseignement et de recherche.

    Il est titulaire d’un Doctorat de Philosophie, d’une Habilitation à diriger des recherches en Philosophie, d’un MBA de l’INSEAD, d’un DESS de Finance et de deux Maîtrises, l’une en Science Politique, l’autre en Philosophie.

    Depuis 1993, il a publié de nombreux articles dans des quotidiens français et internationaux, ainsi que dans des revues scientifiques. Il est l’auteur ou le coordinateur d’une vingtaine d’ouvrages, parmi lesquels les essais

     -La Cité du chômage (Verticales, Paris, 1997),

     -L’Emblème démocratique (Mille et Une Nuits, Paris, 1998),

     -La Pauvreté durable (Le Félin, Paris, 2002), 

     -Dictionnaire critique de « la mondialisation » (coord., Le Pré aux Clercs, 1er vol., Paris, 2002)

     -La Fabrique du terrorisme (Yves Michel, 2008).

    ainsi que les fictions

      -L’Homme (Salvy, Paris, 1995) et

      -Parthénia 2050 (Le Félin, Paris, 2003).

    Il a également réalisé le documentaire

    -Danser la musique de l’Autre et le cédérom

    -Le Son de la diversité (GERM, 2005).

     


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