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                                                         2004   126 p.  3,50 € (en Poche)
     
        Social, humain, local, durable... Le développement a récemment revêtu des " habits neufs " qui satisfont les critères des organisations internationales telles que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international.
      Mais la logique économique est restée la même, et le modèle de développement conforme à l'orthodoxie néolibérale.
      Or le développementisme repose sur des croyances eschatologiques en une prospérité matérielle possible pour tous - que l'on sait dommageable et insoutenable pour la planète. Il faut donc remettre en cause les notions de croissance, de pauvreté, de besoins fondamentaux, et déconstruire notre imaginaire économique, ce qui affecte l'occidentalisation et la mondialisation.
      Certes, il ne s'agit pas de proposer un impossible retour en arrière, mais de penser les formes d'une alternative au développement : notamment la décroissance conviviale et le localisme.

       Professeur émérite d'économie à l'université de Paris-Sud (Orsay), Serge Latouche est spécialiste des rapports économiques et culturels Nord-Sud et de l'épistémologie des sciences sociales. Il est notamment l'auteur de:

    • Les Dangers du marché planétaire, Presses de Sciences Politiques, 1998 
    • Fouad Nohra, Hassan Zaoual et Serge Latouche, Critique de la raison économique. Introduction à la théorie des sites symboliques, L'Harmattan, 1999 
    • La Planète uniforme, octobre 2000 
    • La Déraison de la raison économique : Du délire d'efficacité au principe de précaution, Paris, Albin Michel, 2001 
    • « En finir, une fois pour toutes, avec le développement », Le Monde diplomatique,‎ 2001 (résumé [archive]) 
    • Justice sans limites, Paris, Fayard, 2003 
    • Décoloniser l'imaginaire : La Pensée créative contre l'économie de l'absurde, Parangon, 2003 
    • « Pour une société de décroissance », Le Monde diplomatique,‎ 2003  
    • « Et la décroissance sauvera le Sud », Le Monde diplomatique,‎ 2004  
    • Survivre au développement : De la décolonisation de l'imaginaire économique à la construction d'une société alternative, Paris, Mille et Une Nuits, 2004 
    • L'Invention de l'économie, 2005 
    • Le Pari de la décroissance, 2006 
    • Petit traité de la décroissance sereine, Paris, Mille et Une Nuits, 2007 
    • Entre mondialisation et décroissance. L'autre Afrique, 2008 
    • Didier Harpagès et Serge Latouche, Le Temps de la décroissance, éditions Thierry Magnier, coll. « Troisième Culture », 2010, 160 p. 
    • Sortir de la société de consommation, Arles, Actes Sud, coll. « Les liens qui libèrent », 2010 
    • Vers une société d'abondance frugale : Contresens et controverses sur la décroissance, Paris, Fayard - Mille et une nuits, 2011 
    • Bon pour la casse : Les déraisons de l'obsolescence programmée, Les liens qui libèrent, 2012 
    • L'âge des limites, Mille et une nuits, 2012, 152 p. 
    • Jacques Ellul contre le totalitarisme technicien, Le passager clandestin, 2013, 107 p.

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  •                                                                2015    520 p.    25 €   

       Découvrez en détail tous les concepts liés à la décroissance !

      Lorsque la langue usuelle ne permet plus d'exprimer ce qui demande à être articulé d'urgence, c'est qu'il est temps d'apprendre un nouveau vocabulaire. Ce livre étudie les principaux mots-clés de la décroissance et fournit une véritable boîte à outils pour penser une transformation radicale de nos sociétés qui mette enfin l'accent sur l idée de « vie bonne ». La diversité des entrées de ce dictionnaire encyclopédique, rédigées par les meilleurs spécialistes, montre que ce concept touche, certes, aux enjeux écologiques et environnementaux, mais qu il est loin de s'y limiter.

      Avec entre autres des contributions de Mauro Bonaiuti, Arturo Escobar, Marco Deriu, Tim Jackson, Paul Ariès, Serge Latouche, Agnès Sinaï... Une source d'inspiration indispensable ! en partenariat avec l'Institut Momentum Détail : Le vocable « décroissance » occupe aujourd'hui une place grandissante dans le débat public.

      Sa signification demeure cependant incertaine pour beaucoup. Pour échapper à l'ignorance ou à la mauvaise foi qui tantôt l'assimilent à la stagnation actuelle des économies occidentales, tantôt le dénoncent comme un projet de « retour à la bougie » de quelques « écolo-réactionnaires », il était donc plus que temps de proposer au public un état des lieux détaillé de ce qu'il recouvre réellement. Depuis sa première apparition, dans les années 1970, la notion s'est considérablement enrichie, au point de devenir un enjeu de réflexion pour tous ceux qui en appellent à une transformation sociale radicale.

      Cet ouvrage, composé d'une soixantaine d'articles de fond, en constitue la première synthèse thématique se proposant d'en définir les contours et d'en cerner les multiples sources intellectuelles. Il s'agit ici de souligner les grands axes des problématiques embrassées par la décroissance, de présenter les formes d'action qui s'y rattachent ou s'en revendiquent et, en laissant ouvert le débat interne sur un certain nombre de questions clés, d'exposer et de nourrir une discussion collective et internationale déjà bien engagée.

      La diversité des entrées de ce dictionnaire encyclopédique, rédigées par les meilleurs spécialistes, montre que ce concept touche, certes, aux enjeux écologiques et environnementaux, mais qu'il est loin de s'y limiter.

      On y découvrira:

      -que la décroissance se donne pour tâche d'étudier en profondeur le poids des logiques économiques et industrielles sur les conditions d'existence sur la planète, et de réfléchir à d'autres formes d'organisation de la production et des échanges ;

      -qu'elle instruit une critique en règle de nos choix de société et de leur rapport à ce qu'elle nomme la « vie bonne », tout en jetant les bases de contre-modèles possibles ;

      -enfin, qu'elle s'intéresse à toutes les expériences collectives actuelles qui témoignent, un peu partout dans le monde, de l'existence de résistances créatrices et vivaces au dogme de la croissance.


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  • 2015   110 p.   9 €

       Dans les années à venir, nous devrons faire face aux impacts du réchauffement climatique, à la dégradation accélérée de notre environnement et à la raréfaction des ressources qui maintiennent notre civilisation en vie, trois bouleversements qui vont s'accompagner de profonds changements sociétaux.
      Il devient urgent de s'y préparer pour infléchir les trajectoires en développant notre résilience, cette capacité des êtres et des systèmes socio-écologiques à absorber les chocs et à se transformer.
      Mot d'ordre du mouvement des villes en transition, mobilisateur pour certains, synonyme de résignation pour d'autres, la résilience comprend plusieurs facettes. Elle s'adresse à la fois aux individus, aux collectivités et aux élus locaux qui sont en première ligne pour maintenir les fondamentaux de notre société : santé, alimentation, transport. gestion des ressources vitales, énergie, habitat.
      Loin de prôner le repli sur soi, les stratégies de résilience encouragent le partage, la coopération, l'autonomie créatrice et l'imagination de tous les acteurs locaux. Les auteurs de ce livre nous offrent une boussole qui pourrait s'avérer bien utile pour traverser ce siècle sans chavirer. 
     

       Fondatrice de l'Institut Momentum, Agnès Sinaï est journaliste environnementale.

      Raphaël Stevens est chercheur spécialisé en résilience des systèmes socio-écologiques, formateur et auteur.

      Hugo Corton est ingénieur centralien, diplômé de Sciences Po.

      Poblo Servigne est chercheur indépendont, auteur, formateur et conférencier.

      Tous sont chercheurs associés à l'Institut Momentum.


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                                                                     2015   74 p.   8 €

       Depuis près de cinquante ans, Pierre Rabhi en est persuadé : c'est en nous reconnectant à la terre qui nous nourrit, en prenant le temps de comprendre le miracle qui transforme une graine en de multiples fruits, que nous trouverons les ressources nécessaires pour construire une société véritablement intelligente et pérenne. Car, selon lui, l'agriculture tient la place centrale de nos organisations humaines. Elle conditionne non seulement notre capacité à nous nourrir et donc à survivre, mais également la possibilité d'élaborer nos cultures et toutes les activités qui constituent nos sociétés.
      Or, nous sommes aujourd'hui face à un choix.
       Continuons-nous à favoriser l'agriculture industrielle, responsable de près de 70 % des destructions écologiques sur la planète et de la disparition de millions de petits paysans ?
       Ou prenons-nous le tournant de l'agroécologie qui, selon nombre d'experts, permettrait de nourrir sainement l'humanité tout en régénérant les écosystèmes ?
      Pierre Rabhi, un des pionniers de l'agroécologie, met les choses au point dans un dialogue passionnant avec Jacques Caplat, chercheur et agronome. A la fois scientifique, politique et philosophique, cet ouvrage éclaire la relation entre l'être humain et la nature, et propose des solutions à mettre en oeuvre par tous.

       Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est l'un des pionniers de l'agroécologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont

      -Semeur d'espoirs avec Olivier Le Noire (Actes Sud, 2013) et

      -Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010).

      Jacques Caplat est agronome et ethnologue. Il est l'auteur de nombreux rapports et conférences sur l'agriculture biologique, ainsi que des livres

      -Changeons d'agriculture - Réussir la transition (Actes Sud, 2014) et

      -L'Agriculture biologique pour nourrir l'humanité - Démonstration (Actes Sud, 2012).


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  • De l’Inde à l’Europe, une longue marche en 2020 pour l’écologie et les exclus de la mondialisation
     
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    Posted in:  India

    Reporterre | 24 novembre 2016

    Benjamin Joyeux

    Le mouvement Ekta Parishad est né en Inde pour défendre les paysans spoliés de leurs terres. En organisant de grandes marches non-violentes, il a remporté des succès, raconte l’auteur de cette tribune. Et prépare, pour 2020, une grande marche de New Delhi à la Suisse afin de défendre un autre modèle de développement à l’échelle mondiale.

    Jalgaon, Maharashtra, ouest de l’Inde, 4 octobre 2016 au soir : dans un centre culturel dédié à Gandhi, au sommet d’une colline dominant la ville, quelques dizaines de femmes font le débriefing de la conférence à laquelle elles viennent de participer. À l’invitation du mouvement Ekta Parishad (qui signifie « forum de l’unité », en hindi), environ 200 femmes, militantes féministes et pacifistes de 26 nationalités différentes, viennent de débattre de paix, de non-violence et de féminisme pendant trois jours. Parmi l’assistance, un homme, Rajagopal P.V, les traits tirés mais l’air enjoué, traverse la salle, félicitant les participantes pour la qualité des débats. Malgré l’heure tardive et une journée visiblement chargée, il accepte de parler de son organisation et de ses actions. Et celles-ci sont nombreuses et impressionnantes, depuis la création d’Ekta Parishad en 1991.

    Au départ, Ekta Parishad a été créé pour défendre des paysans expulsés de leurs terres par les autorités indiennes cherchant à fournir des terrains les moins chers possible à des entreprises pour y implanter leurs usines. Le mouvement s’est constitué en suivant deux axes : d’une part la mobilisation des habitants dans chaque « panchayat » (équivalent local de nos conseils municipaux), d’autre part le lobbying et le plaidoyer auprès des autorités, locales tout d’abord, puis régionales et nationales. Les campagnes menées par Ekta Parishad lui ont en effet fait comprendre très rapidement les limites des actions locales, et le mouvement s’est lancé à partir de 2005 dans une vaste campagne nationale et internationale d’action non-violente. Le but : promouvoir un autre modèle de développement, après avoir acquis une certaine visibilité dans le milieu altermondialiste en ayant participé activement en 2004 au Forum social mondial de Bombay.

    Le gouvernement indien a besoin de terres à vendre aux plus offrants

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  • 2011     51 p.   5,60 €

           Ce texte de Pierre Rabhi nous amène à ouvrir les yeux sur le devenir de la planète et de l'espèce humaine, et propose une réflexion sur la "nécessaire décroissance". Il apporte des solutions concrètes, réalistes, que chacun peut mettre en oeuvre.

      Depuis maintenant des décennies, Pierre Rabhi mène un incessant combat pour la réhabilitation des cultures traditionnelles cultures au sens agricole du terme, comme au sens spirituel. Homme du concret, il s'est révélé également un admirable conteur dans le récit de son parcours hors du commun,

      -Du Sahara aux Cévennes, et dans ses

      - Paroles de terre, véritable roman de l'âme africaine. Avec

      -Le Gardien du feu,

      on navigue encore dans des eaux frontalières où s'interpénètrent le mythe et l'histoire, les rites traditionnels et les problématiques urgentes d'aujourd'hui. Il faut écouter ces histoires qui nous parlent de notre histoire à tous. Il faut écouter l'appel de Pierre Rabhi, cet homme qui infatigablement, sans jamais élever le ton de la voix, tente de hausser le niveau de notre humanité.


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  • 2015    213 p.    8 €

       Ce sont des hommes d'une grande sagesse, réunis pour la première fois : un moine bouddhiste, un psychiatre, un agriculteur philosophe et un professeur de médecine.
       Face au mal-être contemporain, face à la crise de sens et aux désastres écologiques, ils proposent des remèdes.
       Après avoir discuté, dialogué, échangé, chacun a écrit un chapitre, fruit de son expérience, donnant au lecteur des pistes pour agir et des conseils pratiques. C'est en se changeant que l'on changera le monde.

       Christophe André est psychiatre. Depuis plus de vingt ans, il s'interroge sur les valeurs que chacun peut développer pour une vie meilleure (l'estime de soi, l'imperfection).

      Jon Kabat-Zinn est professeur émérite de médecine. Depuis trente ans, il se bat pour adapter la méditation au monde occidental. Il en a fait un outil de soin, scientifiquement validé. Après avoir conquis les hôpitaux, la pleine conscience est entrée dans les écoles et les entreprises.

      Pierre Rahbi le est le père de l'agro-écologie et défend, depuis plus de quarante ans, un monde plus respectueux de l'homme et de la terre. Par ses actions en Ardèche puis en Afrique et au Maghreb, par ses nombreux essais, il se bat pour une « sobriété heureuse ».

      Matthieu Ricard est moine bouddhiste. Il a passé sa vie dans l'intimité des plus grands maîtres spirituels.

      Ilios Kotsou, chercheur en psychologie des émotions, et Caroline Lesire, engagée dans la coopération au dévelop-pement, ont coordonné ce travail. Ils présentent en fin d'ouvrage une cinquantaine d'associations dans le domaine de l'éducation, de l'écologie, de la consommation, etc.


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  •                                                                            2015    304 p.   29,90 €    

        Comment pouvons-nous répondre aux bouleversements engendrés par le changement climatique ? L’humanité arrivera-t-elle à poursuivre son développement sans épuiser davantage la planète ?

        Pour répondre à ces interrogations, les photographes et les rédacteurs du collectif Argos ont enquêté au Texas, aux Pays-Bas, en France mais aussi au Bangladesh, au Bhoutan, au Burkina Faso, au Cap-Vert, aux Émirats arabes unis et en Indonésie. À chaque fois, les journalistes ont décrit et expliqué les initiatives prises par les populations concernées pour réduire leur empreinte environnementale. En abordant différents domaines tels que l’agriculture, les transports, l’habitat ou encore l’économie circulaire.

       De leurs reportages au long cours, ils ramènent des histoires passionnantes d’hommes et de femmes qui nous aident à comprendre qu’une nouvelle voie est possible – moins polluante, moins gourmande en énergies fossiles, plus en harmonie avec notre environnement. Leurs textes et leurs photos nous montrent que cette voie est porteuse d’espoir pour les générations futures. Et surtout qu’elle fait envie…
     

      Fondé en 2001, Argos réunit sept rédacteurs et photographes engagés dans des projets documentaires. Le collectif, basé à Paris, a déjà publié deux ouvrages de reportages :

       -Réfugiés climatiques  (Éditions Carré, 2010) et

       -Gueules d’Hexagone (Intervalles, 2012).
     

       De 2001 à 2015, le climatologue Jean Jouzel  a été vice-président du groupe scientifique du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). 

       Argos rassemble 11 rédacteurs et photographes, tous engagés dans le journalisme documentaire. Créé en 2001, le collectif Argos témoigne des mutations du monde contemporain - économiques ou écologiques, locales ou globales, néfastes ou porteuses d'espoir. Leurs récits, en texte et en images, sont toujours attentifs à la place de l'être humain dans ces mutations.


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    2014     133 p.   10 €
     
      Partout en France, des gens ordinaires sont en train de prouver que la transformation sociale n'est pas l'apanage des puissants.
       Partant du constat que l'Etat providence et le marché sont défaillants, ils ont décidé d'oeuvrer eux-mêmes pour répondre aux enjeux de notre temps. Pas à pas et ensemble ils apportent des réponses viables et applicables à court terme à des problématiques du quotidien : se nourrir, se loger, travailler, éduquer les enfants, produire de l'énergie, fabriquer et réparer des objets, faire vivre son quartier...
       Ils créent des monnaies locales, des banques villageoises, des entreprises coopératives, des parcs éoliens citoyens, des zones de résistance créative, des habitats groupés, des ateliers d'auto réparation de vélo, des circuits-courts producteurs consommateurs...
      Ces citoyens ordinaires luttent contre le fatalisme et l'apathie et prouvent que chacun a sa place et un rôle dans l'action. A l'heure où les urgences écologiques et sociales frappent chaque jour avec plus d'insistance aux portes de nos consciences, ces citoyens croient en un avenir meilleur et le mettent en oeuvre dès aujourd'hui. Ils redonnent espoir et envie d'agir autour d'eux, ils font renaître l'utopie.
       Emmanuel Daniel a sillonné les routes de France pour aller voir une cinquantaine de projets alternatifs en pleine activité. Cette virée en utopie donne un aperçu étonnant de l'extrême variété, de la richesse et du dynamisme de ces mouvements. Dans une analyse plus générale l'auteur revient sur ces nouveaux utopistes : qui sont-ils ? Qu'est-ce qui relie entre elles ces initiatives ? En quoi ce mouvement est-il en train de changer la société ?  

       Si, la France va bien ! Partout, aux quatre coins du pays, des femmes et des hommes inventent, innovent, expérimentent, réussissent. Quoi ? De nouvelles façons de vivre, de travailler ensemble, de coopérer, de s’émanciper. C’est une mutation tranquille qui est à l’œuvre, ignorée par les grands médias : elle n’en est pas moins réelle et vigoureuse. 

       Armé de son sac à dos et de son carnet de notes, le jeune journaliste Emmanuel Daniel a été à la rencontre de ces aventuriers et aventurières d’un nouveau monde. Nul besoin d’aller en Papousie ou au Kamtchaka pour explorer une contrée méconnue : la ré-invention du quotidien. Ce voyage au pays des alternatives conduit à des entreprises sans patron, des démocraties villageoises, des monnaies indépendantes, des écoles émancipatrices, des habitats participatifs…

       Au fil des histoires alertes que l’auteur nous raconte ici, l'optimisme renaît. Car le plus extraordinaire dans son récit, c’est qu’on découvre que chacun peut aussi participer à transformer l’état des choses. 

       Emmanuel Daniel est un jeune journaliste indépendant né en 1989, passionné par les alternatives politiques et économiques au système actuel. Il se consacre donc à diffuser et à expliquer les initiatives qui contribuent à l'élan solidaire et subversif notamment à travers la revue en ligne Reporterre et son propre blog.


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  •                                                             2014   255 p.   15 €

       "Nous sommes des millions à nous sentir trahis, à penser : "Je n'ai pas voté pour ça!" Et pourtant, nous sommes des millions à croire encore à la justice sociale et à comprendre que détruire la planète, c'est détruire notre avenir. Des millions à savoir que la haine de l'autre n'a jamais créé un emploi. Nous ne pouvons pas nous résigner. Il existe des solutions efficaces pour sortir de la crise, une nouvelle donne est possible. Si les "élites" ont renoncé, nous, nous continuerons le combat. Il est temps de relever la tête. Il est temps de reprendre la main".
     
       Ingénieur agronome et économiste, Pierre Larrouturou est, avec Stéphane Hessel, l'un des fondateurs du collectif Roosevelt 2012. Dès 2002, il fut l'un des rares économistes à annoncer la crise. En novembre 2013, il quitte le Parti socialiste pour créer le mouvement Nouvelle Donne, qui rassemble déjà plus de 7 000 adhérents et présentera des listes citoyennes aux élections européennes du 25 mai 2014.
      
      Pierre Larrouturou : “Nous pouvons retrouver une prospérité sans croissance”

       [....]

      La politique de l’offre adoptée par François Hollande, la nomination de Manuel Valls à Matignon et le pacte de responsabilité témoignent-ils selon vous de la mort du PS?

      Le PS est mort. Il a arrêté de réfléchir en 2002. Après la baffe du 21 avril 2002, lorsque Le Pen est passé devant Jospin au premier tour de l’élection présidentielle, j’ai pris ma carte au PS en pensant que cela avait été un choc suffisant, qu’ils allaient se remettre en cause. François Hollande m’avait dit que s’il m’avait écouté, il n’y aurait pas eu de 21 avril, qu’il fallait que j’entre à la commission économique, que l’on organiserait des débats, etc. En fait, il n’y a jamais eu aucun débat, en dépit des statuts du PS qui en prévoient deux par an. Jamais on a réfléchit, ni quand on était dans l’opposition, ni maintenant que nous sommes au pouvoir. Aucun groupe humain, aucun journal, aucune association ne peut fonctionner avec ce niveau zéro de réflexion.

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  • L'agroécologie

    2015    71 p.    8 €

      

        Depuis près de cinquante ans, Pierre Rabhi en est persuadé : c'est en nous reconnectant à la terre qui nous nourrit, en prenant le temps de comprendre le miracle qui transforme une graine en de multiples fruits, que nous trouverons les ressources nécessaires pour construire une société véritablement intelligente et pérenne. Car, selon lui, l'agriculture tient la place centrale de nos organisations humaines.
       Elle conditionne non seulement notre capacité à nous nourrir et donc à survivre, mais également la possibilité d'élaborer nos cultures et toutes les activités qui constituent nos sociétés.
       Or, nous sommes aujourd'hui face à un choix. Continuons-nous à favoriser l'agriculture industrielle, responsable de près de 70 % des destructions écologiques sur la planète et de la disparition de millions de petits paysans ? 
       Ou prenons-nous le tournant de l'agroécologie qui, selon nombre d'experts, permettrait de nourrir sainement l'humanité tout en régénérant les écosystèmes ?
       Pierre Rabhi, un des pionniers de l'agroécologie, met les choses au point dans un dialogue passionnant avec Jacques Caplat, chercheur et agronome.
      A la fois scientifique, politique et philosophique, cet ouvrage éclaire la relation entre l'être humain et la nature, et propose des solutions à mettre en oeuvre par tous.
      
       Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est l'un des pionniers de l'agroécologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dont
       -Semeur d'espoirs avec Olivier Le Noire (Actes Sud, 2013) et
      -Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010).
      
       Jacques Caplat est agronome et ethnologue. Il est l'auteur de nombreux rapports et conférences sur l'agriculture biologique, ainsi que des livres
      -Changeons d'agriculture - Réussir la transition (Actes Sud, 2014) et
      -L'Agriculture biologique pour nourrir l'humanité - Démonstration (Actes Sud, 2012).

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         Dans ce blog , vous trouverez de nombreuses idées de cadeaux de qualité pour les adultes (livres sur des sujets divers, idées de stages, abonnements à des revues...) et pour les enfants ( jeux, livres, vêtements, revues... ). En choisissant de préférence du made in France (si, si ça existe) vous ferez en plus oeuvre civique, écologique...  Quelques sites: 

      http://www.lafabriquehexagonale.com/          https://www.ofrance.fr/

      http://www.100pour100-madeinfrance.fr/       https://www.remade-in-france.com/boutique/

      http://www.madefrance.fr/                          http://www.boutique-madeinfrance.fr/?Mod=CAT

       http://www.emadeinfrance.com/index.php     Il en existe certainement bien d'autres...

    Le grand sapin de Noël de Strasbourg en 2014
    Le grand sapin de Noël de Strasbourg en 2014

    Arguments favorables et objections

    La consommation de produits made in France depuis le territoire constitue dans la plupart des cas (hors échanges entre les DOM-TOM et la France métropolitaine) une forme de localisme. À ce titre, le “fabriqué en France” présente donc des intérêts identiques (développement de l’économie locale, empreinte écologique réduite) mais est aussi imputable des mêmes critiques. La doctrine soutenant consommation de produits fabriqués en France se distingue toutefois du localisme par l’introduction de la notion de limites frontalières.Le soutien de l’emploi en France, une qualité supérieure des produits, des normes sociales et environnementales plus strictes que dans la plupart du reste du monde, sont invoqués par les défenseurs du produire en France. D’après Robert Rochefort, le seul basculement d’un achat sur dix d’un produit fabriqué à l’étranger vers un produit fabriqué en France suffirait à réduire le déficit commercial extérieur de la France de moitié1

    Des critiques dénoncent le manque de transparence sur la fabrication des produits, certains pouvant être perçus comme totalement made in France alors que de nombreux composants proviennent d’autres pays2. D’autre part, cette doctrine est perçue comme un repli sur soi, et subit les objections généralement adressées au protectionnisme.

    Structures répertoriant et soutenant les entreprises fabricant en France

    Il existe plusieurs moyens de référencement des produits made in France, notamment le moteur de recherche de produits fabriqués en France ou des annuaires répertoriant des entreprises fabricant en France ou leurs produits spécifiquement fabriqués sur le territoire national.

    • La mention Origine France Garantie, est une marque déposée gérée par l’association Pro France. Elle est attribuée par celle-ci, après une procédure d'agrément onéreuse, aux produits ou catégories de produits respectant des critères plus stricts que la mention “Fabriqué en France” attribuée par la douane française. Cette mention n'est pas un label officiel français.
    • La mention Haute Technologie Made In France, décernée par la Fédération de haute technologie française, est quant à lui spécialisé dans les entreprises de hautes technologies, et permet de garantir l'origine Française des produits et services des sociétés de ce domaine. Cette mention n'est pas un label officiel français.

       1« Comment soutenir et encourager le "made in France" » , sur www.robertrochefort.eu,‎ 3 février 2014 (consulté le 17 août 2014)

       2 « Au "Made in France", je préfèrerais le "Made by France" » , sur www.atlantico.fr,‎ 13 décembre 2011 (consulté le 17 août 2014)

        D'après/  https://fr.wikipedia.org/wiki/Fabriqu%C3%A9_en_France


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    De gros pulls, des gilets, des écharpes, des guêtres, des moufles, des bonnets… Bref tout ce qu'il faut pour que les plus petits de la famille aient bien chaud cet hiver. C'est en résumé ce que propose Cape & Crochet, une jeune entreprise dont la spécialité est le « tricoté main ». Eh oui, les pulls, bonnets et autres moufles sus-mentionnés n'ont jamais connu la machine. Ils sont nés grâce à des mains expertes et à de bonnes vieilles aiguilles. Un pied de nez magistral à la doxa qui veut que les coûts de main-d'œuvre soient les premiers comprimés…
    Mieux : dans son souci de produire responsable et local, Cape & Crochet se fournit chez l'un des tout derniers filateurs français, dans la Creuse. Pour les boutons en porcelaine, c'est dans le Lot voisin… Bref, difficile de faire mieux en termes de proximité puisque l'entreprise est quant à elle corrézienne.
    Pour réchauffer les doigts — de pied ou de main —, les oreilles, les cous, les bras et les bidous, Cape & Corchet compte sur les bienfaits de la fine laine mérinos, de l'alpaga, du mohair, etc.
    Pas très high-tech tout ça, mais tellement doux et rassurant.
    La France est un des pays d'Europe où la natalité est la plus dynamique paraît-il. C'est finalement la seule ressource naturelle dont dispose l'Hexagone, alors autant en prendre soin… Ça tombe bien, les vêtements tricotés et cousus à la main sont faits pour durer, pour passer de génération en génération, pour habiller les filles et les garçons, du premier âge jusqu'à 10 ans.
    Si Cape & Crochet rend hommage aux savoir-faire d'antan, elle n'en est pas moins une entreprise du 21e siècle. Ses créations sont donc en vente sur Internet, pour que les Alsaciens, les Bretons, les Béarnais, les Ch'tis ou les Franciliens profitent eux aussi de la chaleur « made in Massif central ». 

    Cape & Crochet, vêtements enfants en laine tricoté à la main en France


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  • Le Plan Keyline

     http://www.agriculture-nouvelle.fr/

    Par Romain Loiseau

       Lors de mes débuts en Permaculture j’ai été intéressé par le concept du KEYLINE. Mes travaux ainsi que mes intérêts, ce sont vite rapprochés vers l’agriculture à petite et grande échelle. Il y a donc quelques années, j’ai décidé de prendre un cours en Angleterre avec un maître en la matière venue d’Australie, Darren J Doherty. Je vais donc vous présenter cet outil. 

       ‘’…Le travail de l’homme de la terre n’est pas vraiment de conserver le sol comme il est mais de le développer, afin de l’améliorer et de le rendre plus fertile que jamais …’’ – P.A.Yeomans

       La conception de chaque exploitation ou de chaque ferme doit-être organisée par rapport à la topographie du terrain avec pour résultat un gain de temps, de main d’œuvre et d’argent.

      La conception Keyline ® (ou plan de point-clé) :

      Ce concept a été développé par l’agriculteur et ingénieur Perceval Alfred Yeomans (1904-1984), à la fin des années 1940 dans les zones arides de l’Australie. Il développa la conception Keyline due au régime des pluies imprévisibles sur sa propriété. Il avait aussi compris que l’érosion, les feux sauvages et l’assèchement des terres n’était que le résultat d’une mauvaise planification agricole et d’une incompréhension de la topographie. PA Yeomans a publié son premier livre sur la conception Keyline en 1954.

       Yeomans décrit un système de contour amplifié déchiré (par la sous-soleuse Yeomans) pour contrôler le ruissellement et les précipitations ainsi que permettre des irrigations par inondation rapide des terres vallonnées sans avoir besoin de faire des terrasses (ce que les méthodes de conservation recommandaient).

       Le plan Keyline prépare le terrain pour absorber rapidement et contenir une proportion croissante de ses précipitations. Le résultat de ce plan directeur stratégique est de régénérer et améliorer le paysage existant. Il planifie également le stockage du surplus des eaux de ruissellement dans des étangs pour plus tard servir à diverses utilisations. Ils sontlimentés par la gravité et peuventêtre utilisés pour l’irrigation par la submersion rapide des cultures ou pour abreuver les animaux.

      Un objectif principal de la conception de Keyline ® est de favoriser le développement biologique et profond du sol vivant fertile dans le paysage conçu.

    Les éléments clés de la conception Keyline ® :

    • Rapide développement de la couche de terre arable et de sa maintenance,
    • Un système intégré et rentable maximisant la collection des eaux pluviales et systèmes d’irrigation par gravité,
    • Plan intégrée d’entreprise agricole  selon leur topographie,
    • Excellente solution pour l’érosion des sols et leur salinité,
    • Un moyen facile de travailler avec le paysage,
    • Reconstruction de la structure du sol,
    • Les ruissellement sont stockés dans des étangs

       P.A. Yeomans a organisé une planification du paysage, ce qu’il décrit par l’échelle de la permanence Keyline en huit points différents. L’échelle identifie le placement des éléments d’une ferme typique en fonction du degré de leur permanence relative. Ensemble, ils complètent le paysage.

    1. le climat
    2. Les formes du paysage
    3. L’eau
    4. Les accès
    5. Les arbres
    6. Les infrastructures
    7. La subdivision
    8. La terre

       Les lignes de drainage naturelles identifiées au relief offrent par la suite, des emplacements optimaux pour  différents éléments moins permanents (routes, arbres, bâtiments et clôtures) afin d’optimiser le potentiel naturel du paysage.

       Darren J Doherty, maître en conception Keyline, le dit de cette façon «  vous devez penser bleu avant de penser vert ou noir » qui surligne l’importance des interconnexions entre le sol, l’eau et le carbone. L’eau doit donc doit être dans le sol avant que l’herbe ou les arbres puisse y pousser. Ceci est le reflet direct de l’échelle Keyline de la permanence, mais essentiellement elle nous permet une approche facile par étape pour construire rapidement des sols en bonne santé.

     Le plan keyline

       « Une stratégie de conception globale de développement agricole et urbain basé sur les formes terrestres répétitifs et fondamentales qui ont été créés par l’eau » Abe Collins.


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  •  

    Bonjour,

    Smartphones,vêtements, jouets…

    Derrière les cadeaux qui envahissent les rayons des magasins ici, des centaines de milliers de familles d'ouvrier-ère-s et de paysan-ne-s souffrent là-bas :

    ça suffit
     

    Les multinationales qui ferment les yeux sur les abus commis dans leurs usines et celles de leurs sous-traitants ne doivent plus s'enrichir sur le dos des travailleurs-euses les plus défavorisé-e-s de la planète !

    Pour leur venir en aide, rejoignez sans attendre la campagne de mobilisation de Peuples Solidaires :

    Votre soutien est indispensable pour contrer les marques et les gouvernements qui violent les droits des plus faibles.

      Ensemble, faisons reculer la pauvreté et progresse les droits.

       Merci  

      Allez sur le site peuples-solidaires.org    

     

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  •   french@newsletter.monsantotribunal.org

    Succès du Tribunal et Assemblée des Peuples... Et après?

    Les audiences du Tribunal Monsanto et l'Assemblée des Peuples tenue en parallèle ont rencontré un grand succès. Les victimes étaient heureuses d'avoir été entendues, les médias (surtout français, allemands et latino-américains) étaient au rendez-vous, plus de 10 000 personnes ont regardé tout ou partie du livestream sur tous les continents et bien plus encore se sont mobilisées sur les réseaux sociaux. Près de 750 personnes de plus de 30 nationalités étaient présentes à La Haye pour participer à ces événements historiques.

    Pour les participant-e-s de l'Assemblée des Peuples (les "procureurs" du Tribunal), il est clair que Monsanto est coupable de violation des droits humains fondamentaux. Cependant, il est à présent du ressort des cinq juges indépendants de rendre un avis juridique sur ce sujet. Ces derniers ont indiqué avoir besoin de temps pour rendre un avis solide et bien fondé, qui pourra être utile dans d'autres cas et contribuer aux discussions sur le développement du droit international. L'opinion juridique est attendue au printemps. Nous vous tiendrons bien sûr au courant des procédures en cours et vous communiquerons la date choisie par les Juges pour rendre leurs conclusions.

    Ecoutez et regardez les témoignages (6 langues disponibles)

    Nous avons mis en ligne les vidéos des témoins et expert-e-s en six langues. L'ouverture et la conclusion du Tribunal sont également sous-titrées en anglais, français, allemand et espagnol. Si vous n'avez pas pu suivre le livestream, cela vaut maintenant la peine de prendre le temps de regarder et écouter les témoins, expert-e-s, avocat-e-s et Juges.

    English || Deutsch || Español || Portuguese || Français || Italiano || Interviews || Toutes les vidéos || Plus de contenu sur l'Assemblée des Peuples

    Monsanto et les autres: le livre noir de Syngenta

    Monsanto est un (très mauvais) exemple de grande entreprise agrochimique qui rend des populations malades, pollue notre environnement et tente de contrôler nos sources d'alimentation. Un autre grand pollueur est Syngenta, le plus grand producteur de pesticides au monde actuellement en cours de fusion avec Chem China, une compagnie également partenaire de Monsanto. Syngenta est bien connue pour ses néonicotinoïdes tueurs d'abeilles (avec Bayer) et pour son herbicide Paraquat, très toxique et interdit en Europe. Ce dernier est beaucoup utilisé aux États-Unis et en Amérique latine pour éliminer les mauvaises herbes devenues résistantes au Roundup ainsi que pour désherber les cultures de soja "Roundup-ready".

    L'organisation Suisse Multiwatch (http://www.multiwatch.ch/fr) a enquêté sur Syngenta et préparé un Livre noir, dont la traduction anglaise a été présentée à l'Assemblée des Peuples à La Haye. Retrouvez le teaser sur le site de la campagne "Marche contre Syngenta" (http://marchagainstsyngenta.org/) et lisez certains chapitres dans la partie "Cases". Lisez également la lettre ouverte (http://www.multiwatch.ch/fr/p97002392.html) à M. Han Chang-fu, Ministre de l'Agriculture de la République Populaire de Chine: "Stop à l'exportation du Paraquat produit en Chine par Syngenta et d'autres!

     

    Pourquoi les traités de libre-échange menacent la démocratie?

    De nombreuses discussions sur des traités de libre-échanges (CETA, TTIP, TPP) sont en cours. L'un des problèmes majeurs de ces traités est qu'ils créent une place à part pour les entreprises, en dehors de droit que nous connaissons. Si nous, les citoyennes et citoyens, décidons de mettre en place une nouvelle loi pour nous protéger ainsi que notre environnement, les entreprises peuvent poursuivre un pays dans une cour spéciale pour perte de profits. Imaginez que l'Europe interdise le glyphosate l'année prochaine, Monsanto réclamerait immédiatement des milliards de dollars pour la perte d'un produit très rentable.

    Une folie? Oui, c'est bien pour cela que ces mécanismes de règlement des différends entre investisseurs et États (‘investor-state dispute settlements’, ISDS en anglais) sont totalement non-démocratiques et qu'aucun pays ne devraient signer ces accords.

    Un nouveau traité sur les multinationales et les droits humains?

    Il y a mieux à faire que de faciliter l'impunité des entreprises. Le mois d'octobre a vu des développements prometteurs au sein de l'ONU, en direction de la création d'un ensemble de règles internationales et contraignantes. Cela pourrait avoir de profondes implications pour les plus grandes entreprises du monde, en les forçant à respecter les droits humains d'une manière sans précédent.

    Emmenés par l'Afrique du Sud et l’Équateur, beaucoup de pays ont exprimé clairement leur soutien à un système de règles contraignantes. Voila qui donne le bon ton pour une négociation ambitieuse. Les discussions de Genève étaient aussi remarquables du fait d'une mobilisation forte et croissante de la société civile. L’Équateur, qui préside ce processus, va maintenant entamer un processus de négociations formelles. Une graine est semée! Voir le communiqué de presse

      (http://www.foei.org/press/seed-new-treaty-tncs-human-rights-planted)  des Amis de la Terre.

       Dons et soutien sont les bienvenus Dans l'attente de l'avis juridique, nous allons continuer à suivre les actions de Monsanto et sa possible fusion avec Bayer et nous tenterons de soutenir les témoins dans leurs propres procès. Plus de 1100 organisations et 88 000 personnes ont signé pour soutenir le Tribunal Monsanto. Aidez-nous à parvenir à 100 000. Demandez à vos ami-e-s de signer et partager nos messages sur les réseaux sociaux. Grâce à vous nous avons collecté les fonds nécessaires à l'organisation des audiences du Tribunal. Aidez-nous maintenant à donner à l'opinion juridique un maximum d'impact. Aidez-nous à mettre un terme aux crimes de Monsanto.


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  •  Shopping made in France : ristournes et petits cadeaux
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2012/12/shopping-made-in-france-ristournes-et-petits-cadeaux/

    Marie Puce
    Sélection de vêtements pour enfant fabriqués en France ici. Code promo :
    LG1112 à saisir à la fin de la commande. Toute commande passée avant 15 h 00
    est expédiée le jour même.
    Et toujours les collections précédentes bradées ici [...]

    La Cocarde verte, produits écologiques made in France
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2012/12/la-cocarde-verte-produits-ecologiques-made-in-france/

    Des vêtements, des sacs, des jeux, des jouets, etc., tous fabriqués en France
    bien sûr, mais pas seulement. Des produits écologiques aussi. C'est ce que
    propose la Cocarde verte, un nouveau site de vente en ligne.

    Bijoux made in France : remise de Noël de Marmottine
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2012/12/bijoux-made-in-france-remise-de-noel-de-marmottine/

    Des bagues, des colliers, des boucles d'oreille, des bracelets, des broches…
    Bref des bijoux, mais pas n'importe lesquels : des créations design et
    fantaisie exclusivement fabriquées en France. C'est ce que propose
    Marmottine.fr, la référence en la matière. Et pour Noël, les lecteurs de La
    Fabrique hexgonale bénéficient d'une remise de 10 % sur l'ensemble du site,
    [...]

    En décembre, Terrasens tient boutique à Lorient
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2012/12/en-decembre-terrasens-tient-boutique-a-lorient/

    Terrasens, marque de cosmétique bio implantée à Guidel, dans le Morbihan,
    s'installe pour un mois rue de Clisson, à Lorient.
    Cette boutique éphémère est bien sûr l'occasion pour Elise Le Pallabre, la
    créatrice de Terrasens, de présenter ses soins de jour et de nuit, ses laits
    et ses lotions, tous bio et ultra concentrés en composants [...]

    Tissages Cathares : une table de Noël 100 % made in France
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2012/12/tissages-cathares-une-table-de-noel-100-made-in-france/

    Une jolie table participe largement à la réussite d'un repas de fête. Aussi
    l'entreprise Tissages Cathares a-t-elle élaboré des ensembles de linge de
    table colorés qui associent nappes, sets, serviettes ou chemins de table. A
    chacun de trouver la formule qu'il préfère… Tous les éléments de ces
    « packs de Noël » sont tissés et confectionnés dans l'atelier [...]

    Cape & Crochet : -15% sur “ le tricoté main en France ”
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2012/12/cape-crochet-15-sur-le-tricote-main-en-france/

    Jusqu'à Noël, Cape & Crochet propose une remise de 15 % aux adeptes des pulls,
    des gilets, des bonnets, des écharpes et autres guêtres tricotés à la main
    pour les enfants. Ces beaux et confortables vêtements sont fabriqués en France
    avec de la laine filée dans la Creuse par l'un des derniers filateurs de
    l'Hexagone.
    Code [...]

    Smuggler, l'homme élégant certifié made in France
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2012/11/smuggler-lhomme-elegant-certifie-made-in-france/

    Smuggler vend des costumes, des vestes et des manteaux homme "made in Hexagone".
    Logique puisqu'il s'agit de la marque de France Confection, le dernier fabricant
    français.

    Marché de Noël : la Défense s'ouvre au made in France
    http://www.lafabriquehexagonale.com/2012/11/marche-de-noel-la-defense-souvre-au-made-in-france/

    Les marchés de Noël, animations théoriquement joyeuses des centres-villes en
    fin d'année, sont le plus souvent fort déprimants. De loin, ils nous charment
    par leur allure intemporelle, leurs petits chalets qui semblent droit sortis de
    contes de fées, leurs guirlandes lumineuses… Mais ensuite, lorsque l'on
    déambule d'un étal à l'autre, on a peine à comprendre [...]


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  •                                                                                2016    364 p.    20 € 

        Peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d'existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. Face à cet écocide, comment repenser les droits de l'homme ? L'écocide (fait de détruire la "maison Terre") n'est pas un crime de plus, s'ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d'habitabilité de la Terre.
      D'ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que ceux qui saccagent la planète restent impunis. Aussi est-il urgent de revendiquer de nouvelles formes de responsabilité et de solidarité. Urgent de redéfinir un nouveau sens et de nouveaux cadres à l'action humaine au sein des limites planétaires.
      Le droit international doit se métamorphoser et s'universaliser autour d'une nouvelle valeur pivot, l'écosystème Terre, en reconnaissant un cinquième crime international, le "crime d'écocide".

        Valérie Cabanes est juriste en droit international, spécialisée dans les droits de l'homme. Après deux décennies dans des ONG de terrain sur les droits de l'homme, elle est porte-parole du mouvement End Ecocide on Earth. En 2015, elle a contribué à la rédaction du projet de Déclaration universelle des droits de l'humanité remis à François Hollande ainsi qu'à deux ouvrages collectifs,

       -Crime climatique, stop ! (Seuil, 2015),

       -Des droits pour la Nature (Utopia, 2016).


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  • Écocide : "créer une responsabilité pénale pour les dirigeants de multinationales"

       Un tribunal réuni à La Haye contre Monsanto, 459 "aînées" qui déposent un recours en Suisse pour exiger une meilleure protection pour elles et les générations futures face au changement climatique, les Pays-Bas obligés de revoir leur politique climatique à la hausse... Depuis plus d’un an, la société civile a entamé une série de batailles et remporté quelques victoires en faveur du climat. Valérie Cabanes, juriste spécialisée dans les droits de l’Homme, porte-parole du mouvement "End Ecocide on Earth" et auteur notamment de "Un nouveau droit pour la Terre" (1), fait partie de ceux qui appellent à la création du crime d’écocide comme 5ème crime international au sein de la Cour pénale internationale (CPI), aux côtés du crime contre l’humanité ou du crime de génocide. Entretien.

       Un tribunal international s'est réuni à La Haye (Pays-Bas) les samedi 15 et dimanche 16 octobre et doit rendre un avis sur les manquements de Monsanto vis-à-vis du respect des droits fondamentaux et la nécessité de créer un crime d'écocide.
    Daniel Dreifuss / DPA / AFP 

     

         Novethic : Un tribunal international contre Monsanto s'est réuni à La Haye (Pays-Bas) les samedi 15 et dimanche 16 octobre, à l'initiative d'un réseau associatif et militant. Quel était l'objectif de cette action à laquelle vous avez participé aux côtés de 600 autres personnes, parmi lesquelles des témoins, des experts et des juges ?

       Valérie Cabanes : Il s'agissait d'un vrai tribunal avec de vrais juges de renommée internationale tels que la présidente Françoise Tulkens, vice-présidente de la Cour européenne des droits de l'Homme, ou encore la Sénégalaise Dior Fall Sow, consultante pour la Cour pénale internationale (CPI) et ex-avocate générale du Tribunal pénal international pour le Rwanda. Mais il ne s'agissait pas d'un procès puisqu'on ne leur demandait pas de condamner Monsanto.

    On demandait à ces juges un avis juridique – qu'ils devraient rendre au plus tôt le 10 décembre – d'une part sur les manquements de la multinationale vis-à-vis du respect des droits fondamentaux, de manière à obtenir de façon pédagogique la preuve que le droit actuel n'est pas outillé pour contraindre ces entreprises à respecter les droits de l'Homme, et d'autre part sur la nécessité de créer un crime d'écocide au titre des crimes internationaux les plus graves.

    L'autre objectif de ce tribunal était de donner la parole aux plaignants et de faire constater par les juges leur dénuement total, malgré des dossiers extrêmement solides. Cela montre qu'une juridiction internationale, saisissable quand les recours nationaux ont déjà été utilisés ou qu'ils sont inexistants, est vraiment nécessaire.

    Lire la suite...


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  • Demain (Ciryl DION)

    2015   240 p.  22 €  (Actes Sud)

    Cet ouvrage est le récit de la genèse du film mais aussi des différentes étapes de ce voyage extraordinaire qu’a représenté le tournage. Il permet au lecteur d’approfondir les thématiques abordées dans le film et de découvrir des initiatives qui n’ont pas pu y figurer. En six grands chapitres :

       -Nous nourrir pour ne pas disparaître,

      -Réussir la transition énergétique,

      -Une économie pour demain,

      -Réinventer la démocratie,

      -Une nouvelle histoire de l’éducation,

      -Commencer à s’y mettre

      Cyril Dion raconte ces rencontres hors du commun avec des femmes et des hommes qui changent le monde. Tantôt sur le mode du récit, tantôt sur celui du dialogue, en texte et en image, ce livre nous entraîne sur la voie du changement et de la transition, de l’espoir et de l’initiative, sur celle d'« un nouveau monde en marche ».


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  • Demain (film)

        Date de sortie 2 décembre 2015 (1h58min) 
        Réalisé par Cyril Dion, Mélanie Laurent
        Avec acteurs inconnus
        Genre Documentaire
         Nationalité Français

      Alors que l’humanité est menacée par l’effondrement des écosystèmes, Cyril, Mélanie, Alexandre, Laurent, Raphäel et Antoine, tous trentenaires, partent explorer le monde en quête de solutions capables de sauver leurs enfants et, à travers eux, la nouvelle génération. A partir des expériences les plus abouties dans tous les domaines (agriculture, énergie, habitat, économie, éducation, démocratie...), ils vont tenter de reconstituer le puzzle qui permettra de construire une autre histoire de l’avenir.

       Cyril Dion - auteur et réalisateur

    Après une très courte carrière de comédien, Cyril devient coordinateur de projets pour la Fondation Hommes de Parole. Il participe à monter le congrès israélo-palestinen de Caux en 2003 puis le 1er et 2ème Congrès Mondial des Imams et Rabbins pour la Paix à Bruxelles et à Séville en 2005 et 2006.

    En 2007 il créé avec Pierre Rabhi et quelques amis, le mouvement Colibris qu’il dirigera jusqu’en juillet 2013. Il en est aujourd’hui porte-parole et membre du cercle de pilotage. Entre temps il co-fonde le magazine Kaizen et la collection Domaine du Possible chez Actes Sud. En 2010 il co-produit avec Colibris « Solutions locales pour un désordre global » de Coline Serreau. Il a publié en 2014 un recueil de poèmes “Assis sur le fil” aux éditions de la Table Ronde. 

    Mélanie laurent - réalisatrice

    Actrice depuis l’âge de 14 ans, Mélanie a participé à près de 40 films parmi lequel « Inglorious Bastards » de Quentin Tarantino, « Je vais bien ne t’en fais pas » de Philippe Lioret (pour lequel elle a reçu le César du meilleur espoir), « Le Concert » de Radu Mihaileanu, « La rafle » de Roselyn Bosch, « Night train to Lisbon » de Billie August, « Beginners » de Mike Mills.
    Elle a réalisé 4 films, deux courts-métrages et deux long métrages pour le cinéma . Son second, « Respire », adapté du roman d'Anne-Sophie Brasme, est sorti en octobre 2014 et a été présenté à la Semaine de la Critique cannes 2014. Elle prépare actuellement “plonger” adapté du roman éponyme de Christophe Ono-dit-bio.

    https://www.colibris-lemouvement.org/comprendre/demain-le-film

     Et si montrer des solutions, raconter une histoire qui fait du bien, était la meilleure façon de résoudre les crises écologiques, économiques et sociales, que traversent nos pays ?

     

     

    r dans dix pays pour comprendre ce qui pourrait provoquer cette catastrophe et surtout comment l’éviter.

    Durant leur voyage, ils ont rencontré les pionniers qui réinventent l’agriculture, l’énergie

    l’économie,la démocratie et l’éducation.

    En mettant bout à bout ces initiatives positives et concrètes qui fonctionnent déjà, on  commence à voir émerger ce que pourrait être le monde de demain !

    Parmis les personnes rencontrées au gré du voyage : Vandana Shiva, Pierre Rabhi, Charles et Perrine Hervé-Gruyer (Ferme du Bec Hellouin), Olivier de Schutter, Jeremy Rifkin, Thierry Salomon (Négawatt), Rob Hopkins, Emmanuel Druon (Pocheco), Bernard Lietaer, le mouvement d’agriculture urbaine de Détroit (USA), les mouvement des Incroyables comestibles à Todmorden (Angleterre), les habitants et élus de Copenhague, Hervé Dubois, porte- parole de la Banque WIR à Bâle (Suisse).
        

    CLIMAT - Mélanie Laurent a du nez. Elle a compris qu’en matière de réchauffement climatique, le temps n’était plus aux scénarios catastrophe, mais à la recherche de solutions viables. Son film documentaire, Demain, co-réalisé avec Cyril Dion, ancien fondateur avec le philosophe Pierre Rabhi du mouvement Colibris, fourmille d’initiatives en matière d’agriculture, d’énergie, d’économie, de démocratie et d’éducation qui laissent à croire que le cours des choses est modifiable. On est loin de l'égérie du climat que l'actrice avait incarnée en 2012 lors d'un voyage aux Philippines avec François Hollande et Marion Cotillard.


    Annonce
     
     
     
     
     

    Demain sort en salles le 2 décembre, après avoir fait appel aux internautes pour en financer une partie. Il sera également projeté sur le site de la COP21 devant une centaine de décideurs. C’est LE manuel pour tous ceux qui ne comprennent rien au changement climatique ou qui se sentent impuissants face à l'ampleur de la lutte. Son raisonnement suit une logique qui n’est pas nouvelle mais il a le mérite de poser les choses clairement: puisqu’il est nécessaire de modifier notre manière de produire de la nourriture, il faut aussi se pencher sur l’énergie consommée pour la produire, et sur le modèle économique qui nous pousse à produire cette énergie, puis sur le système politique qui favorise ce modèle et enfin sur l’éducation, qui fait de nous des citoyens informés.

    Deux heures de voyage avec des femmes et des hommes qui sont allés au bout de leurs idées

    En France, le couple de paysans Charles et Perrine Hervé-Gruyer pratique la permaculture. Partant du principe qu’une plante ne peut vivre seule, il mélange les plantations. Les résultats sont étonnants: sur une parcelle de 1000 m2 travaillée à la main, sans aucun produit annexe, ils ont dégagé un chiffre d’affaires de 54.000 euros sur 1 an pour 1600 heures de travail. Soit l’équivalent d’une surface plus grande exploitée industriellement.

    normandie

    Demain vient compléter le travail de la journaliste Marie-Monique Robin dans Les Moissons du futur qui démontrait que l’agroécologie pouvait nourrir le monde. Pour le volet sur l’énergie, le film suit l’ingénieur énergéticien français, Thierry Salomon, qui considère qu’en 2050, nous serons en mesure de nous passer du nucléaire, du charbon et du pétrole.

      Pour le chapitre sur la démocratie, parmi les étapes marquantes, il y a celle de l’Indien Elango Rangaswamy, un élu, membre de la caste des Intouchables, qui a mis en place des maisons mitoyennes faisant habiter côte-à-côte des personnes de castes différentes. Son modèle est en train d'essaimer dans d'autres régions.

    india

      Les exemples de bonnes pratiques qui n’émanent plus des Etats, mais des citoyens, sont la trame de ce film, très joliment mis en lumière. Même si le “climat” commence à nous rebattre les oreilles, et que les manières de Mélanie Laurent sont parfois un peu agaçantes, la réalisation fine, ciselée et dynamique de ce documentaire valent leur pesant de quinoa.

     

         Qui n'a pas eu envie de changer le monde ? Au moins de le rendre meilleur ? Qui n'a pas rêvé d'un monde où chacun mangerait à sa faim, et sainement, aurait un toit, de qualité, pourrait circuler librement, où l'argent ne serait plus le roi, mais juste un moyen, où l'air ne serait plus pollué jusqu'à l'asphyxie, où les océans ne seraient plus pillés par la pêche industrielle ni envahis par le pétrole ou le plastique, où les champs, les arbres, les animaux ne seraient plus empoisonnés par les pesticides, infectés par la radioactivité invisible, inodore ? Un monde où l'intérêt commun serait compris de toutes et tous : la nécessité de nous inventer une nouvelle et belle vie, maintenant, pendant qu'il est encore temps, pour que demain ne soit pas le résultat inéluctable de nos errements…

      Loin de l'écologie triste et punitive, loin du discours sur le développement durable cher au greenwashing, vous allez voir un film formidable, vivant, enthousiasmant sur notre extraordinaire capacité à rebondir face à l'adversité, notre extraordinaire capacité à imaginer, notre extraordinaire capacité à faire. Mélanie Laurent et Cyril Dion sont allés rencontrer des gens passionnants à travers le monde, qui œuvrent au quotidien à ce changement indispensable : Inde, États-unis, Canada, Danemark, Allemagne, Islande, Scandinavie, Finlande, Grèce, France…
    Le film est composé de cinq chapitres : agriculture, énergie, économie, démocratie et éducation. Construction intelligente et pédagogique, dans le meilleur sens du terme, qui nous montre bien que tout est lié, qu'il s'agit bien d'un problème politique, là aussi dans le sens noble du terme. Et il présente des actions, des alternatives concrètes qui sont mises en œuvre, avec succès, dans tous ces domaines. Mélanie Laurent : « Mises bout à bout, les initiatives comme la permaculture, les monnaies locales, les énergies renouvelables, dessinent un monde possible. Ce qui peut paraître démotivant, c’est qu’il ne s’agit que d’initiatives isolées, mais en même temps elles ne demandent qu’à être réunies ! Il y a déjà un monde qui tient la route, qui existe, où tout est possible. Des solutions sont déjà disponibles, dans tous les domaines, c’est forcément inspirant ! »

    Tout s'enchaîne judicieusement et vient renforcer la certitude qu'il faut d'urgence opérer une rupture symbolique, mais aussi pratique avec notre système actuel fondé sur le pétrole et les autres énergies fossiles, sur le nucléaire, sur le productivisme, sur le consumérisme, sur la financiarisation de l'économie, sur l'éducation normative et compétitive…
    Pas de doute, Cyril Dion, co-fondateur avec Pierre Rabhi du mouvement Colibris, et Mélanie Laurent, actrice et réalisatrice, tous deux activistes pour un monde meilleur, ont réussi leur coup : sur les thématiques qu'il aborde, Demain est un film-somme, essentiel, un outil d'information et d'action qui est aussi un spectacle passionnant et exaltant.

      Critique du film par le cinéma Utopia de Toulouse


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  • Cher soutien et signataire du Tribunal Monsanto,

    Nous sommes au cœur d’un événement extraordinaire. Des représentant-e-s de mouvements et organisations du monde entier ont fait le voyage jusqu'à La Haye pour participer au Tribunal Monsanto et à l'Assemblée des Peuples qui se tient en parallèle.

    En cette Journée Mondiale de l'Alimentation, les barrières de langue et les différences culturelles sont dépassées pour renforcer le mouvement mondial autour de l'alimentation et de la souveraineté alimentaire. Vous faites aussi partie de ce mouvement! Toutes et tous ensemble, nous devons au plus vite mettre un terme à l'empoisonnement et l'exploitation de la terre qui ont lieu en toute impunité.

    Suivez-nous en ligne et regardez le livestream (http://webcast.nfgd.nl:443/monsanto-tribunal/index.html) des audiences du Tribunal. Il suffit de sélectionner la langue et de cliquer sur "prev", ou de vous rendre sur la page d'accueil de notre site internet.

    Nous postons régulièrement des informations sur notre page Facebook, et vous pouvez y voir des albums photos et des vidéos, même sans être membre. N'hésitez pas à aimer / partager nos posts et à inviter vos ami-e-s à faire de même.

    Si vous êtes sur Twitter, suivez-nous @monsantotribun, retweetez-nous ainsi que les autres tweets sur le Tribunal et l'Assemblée des Peuples. Tweeter sur le Tribunal est une manière fantastique d'exprimer votre soutien. Le # d'aujourd'hui, samedi 15 octobre est #MonsantoEcocide (nous vous enverrons un nouveau # pour dimanche).

    Nous vous rappelons qu'il est toujours temps de faire un don http://fr.monsantotribunal.org/donate/, nous avons besoin de votre soutien pour renforcer le mouvement, pour permettre aux victimes de s'exprimer publiquement et pour affronter Monsanto, Bayer et leurs semblables.

    L'époque des pesticides et de la guerre contre la nature est bientôt révolue. Nous entrons maintenant dans l'ère de l'agroécologie et de la coopération avec la nature pour vivre ensemble et partager l'abondance que la terre nous offre. Nous refusons la guerre chimique, les brevets sur le vivant, la malbouffe, l'accaparement des terres et la dépendance des paysan-ne-s aux grandes entreprises. En lieu et place, nous défendons un monde dans lequel nous récompensons les paysan-ne-s pour leur travail, célébrons la biodiversité, prenons soin des sols et offrons les terres à celles et ceux qui l'utilisent avec sagesse pour nous nourrir.

    Aidez-nous à avancer, et ensemble faisons progresser ce mouvement.

    Merci!


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  • Le 15 octobre, mobilisons nous  contre le TAFTA et le CETA !

     Appel à mobilisation 13 octobre 2016 

     
     
       
     
     

    Cher·e adhérent·e,

    Le CETA devrait être validé le 18 octobre au Luxembourg, le temps presse pour la mobilisation !
    Mais rien n’est joué, en Europe la Belgique, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie et la Roumanie montrent des signes de doute pour la ratification de cet accord. Notre mobilisation sera déterminante pour mettre la pression sur notre gouvernement.

    Attac appelle l’ensemble de ses adhérent·e·s à se joindre aux manifestations, rassemblements et actions qui se dérouleront partout en France ce samedi 15 octobre (près de cinquante évèments sont prévus) :

    Rassemblement à Paris

    À Paris, la manifestation s’élancera de la place Stalingrad à 15h30 pour rejoindre la place de la République à 18 h.

    Sur la place de la République une assemblée citoyenne se tiendra, avec des intervenants internationaux comme Anne-Céline Guyon, coordonnatrice et porte-parole Mouvement Stop oléoduc au Canada, ou encore Susan George écrivaine franco-américaine, figure du mouvement altermondialiste. Enfin, à 21 h un opéra sur la crise sera joué par « Orchestre debout ».

    La manifestation sera organisée selon 4 cortèges-thématiques, dans l’ordre suivant : « démocratie & solidarité internationale », « agriculture », « climat », « emplois & service publics ».

    Attac vous invite à rejoindre le cortège « démocratie & solidarité internationale » et ensemble porter le message qu’un autre monde est possible, débarrassé du libre-échange et qui promeut la solidarité !

    Si vous souhaitez vous investir pour préparer cette grande mobilisation, venez participer aux ateliers qui se tiendront :

    • > vendredi 14, de 9 h à 18 h au CICP [1].
    • > samedi 15, de 9 h à 14 h au CICP [1]

    Nous avons besoin de vous !

    Depuis 2013, Attac s’engage résolument dans la mobilisation contre les projets TAFTA & CETA. Afin de produire et diffuser du matériel d’information, pour organiser manifestations et évènements, pour communiquer largement, nous avons besoin de votre soutien financier.

    Faites un don à Attac France pour amplifier la campagne (site web sécurisé, avec possibilité de payer par carte bancaire ou par chèque).

    On compte sur vous ! TAFTA, CETA on ne vous lâchera pas !

     
     

    Notes de bas de page

     
     

    Attac France — 2016
    Twitter | Facebook | Viméo

     


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    2013     224 p.    18 €

        Dans le contexte actuel, il faut mobiliser l'ensemble des acteurs locaux et des politiques de proximité autour de l'objectif de renforcement du lien social. La prise de conscience du vieillissement de la population et de sa fragilité rendent nécessaire une refondation de notre système économique, politique et social tourné vers les nouveaux métiers du lien social et de l'accompagnement : redéploiement des services publics, soutien aux solidarités de proximité.

       Que faire ? Il s'agit d'inventer une société durable en limitant la dépense publique, en s'appuyant sur les logiques de coopération et de mutualisation. Cette nouvelle société a déjà commencé dans les quartiers, les villes et les campagnes.

      Des milliers d'initiatives solidaires et créatives voient le jour, beaucoup prouvent à chaque instant la force du don et de l'accompagnement. Cette période de crise et de profonde mutation peut ouvrir la voie à de nouveaux modes de vie plus conviviaux et plus coopératifs, et redynamiser la croissance en multipliant les créations d'emplois. L'enjeu est de réinventer le triptyque « liberté-égalité-fraternité » à travers la construction d'un projet fondé sur la justice sociale, l'accompagnement des plus vulnérables, le redéploiement des services publics, et le soutien aux solidarités de proximité qu'elles proviennent d'initiatives informelles, des entreprises sociales et solidaires, du monde associatif ou des bailleurs sociaux, voire des entreprises plus classiques.

      Serge Guérin est sociologue, spécialiste des questions liées au vieillissement de la société, de l'intergénération et des théories du « care ». Président du MOTif, l'observatoire du livre et de l'édition en Île-de-France et ardent défenseur de la librairie indépendante. Il a déjà publié cinq essais aux éditions Michalon. Très forte présence médiatique et conférencier très sollicité.


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    2015   125 p.  10 €
     
       Nos institutions sont à bout de souffle et nos élites n'inspirent plus que de la défiance. En cause, les modes d'organisation hérités des révolutions industrielles : verticaux, verrouillés et obsédés par le contrôle et la compétition. L'organisation sociale est en décalage profond avec les principes de contribution, de participation et de coopération sur lesquels reposent le numérique et l'économie collaborative.
       Chaque jour, des initiatives s'en inspirent pourtant et expérimentent de nouveaux modèles. Ensemble, ces démarches contribuent à l'émergence d'une société collaborative, propice à la distribution de la valeur créée et du pouvoir. Ce manifeste esquisse ce que pourrait être cette société pour cinq de ses principaux piliers : le travail, l'éducation, les organisations, l'engagement social et environnemental et la production distribuée.

       Le collectif OuiShare est un acteur international de premier plan dans le domaine de l'économie collaborative. Il s'appuie sur 80 ambassadeurs et plusieurs milliers de membres contributeurs. Les activités de OuiShare sont structurées en 4 grands domaines : animation de communauté ; production intellectuelle ; incubation et accélération de projets collaboratifs ; formation (étudiants, professionnels, entreprises).


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  • Bonjour à toutes et à tous,

    voici un article qui me tenait à cœur depuis longtemps...

    Peut-on vivre de la Permaculture?

    Le pavé dans la mare est lancé. Vaste débat, beaucoup de points de vue se valent, tout est relatif a qui l'exprime. J'ai tenté d'être neutre (même si ça m'est difficile, tant la problématique est sensible) et factuel.

    C'est un article qui, je l'espère, ouvrira le champs de la réflexion. Vous amènera-t-il des réponses? Peut-être encore plus de questionnements, mais il a l'intérêt de poser un certain nombre de choses...

    Bonne lecture,

    Mathieu  (Sur)vivre de la permaculture

    La permaculture devient une alternative renommée en terme agricole car elle va bien au delà du bio et possède une éthique forte. Dans cette époque d'urgence écologique, économique et de recherche d'absolu, cultiver est un acte militant et cultiver avec la Nature revêt une dimension transcendante. Mais on trouve de tout dans le monde de la permaculture et il est parfois difficile de comprendre ce qui relie des usines à gaz comme la ferme du Bec Helouin (le phare médiatique francophone) et la grande majorité des autres projets, en général beaucoup plus modestes. Il est un fait avéré que la nouvelle génération d'agriculteurs ne ressemble en rien à celle d'avant : en général non issu du milieu agricole, ils sont en majorité d'origine urbaine, relativement diplômés, ils éprouvent de grandes difficultés à trouver des terrains et sont globalement assez fauchés.

    A ce contexte déjà épineux se rajoute une difficulté supplémentaire : ils veulent faire de la permaculture! Mais comment incarner ce changement de paradigme en source de revenu? Les puristes doivent-ils mettre de l'eau dans leur vin pour arriver a dégager un salaire?

    C'est une question qui revient très souvent et qui est complexe. Je vous propose donc ici des pistes de réflexion, n'ayant toujours pas fait personnellement le tour du problème... Les commentaires sont ouverts!

    Permaculture VS agriculture : peut-on mettre sur le même niveau ces 2 systèmes aussi différents?

    Du court-termisme à la permanence

    L'agriculture conventionnelle se base sur des cultures d'annuelles et la production commence de manière optimale dès l'année N.  Surtout l'année N d'ailleurs vu que les conditions de cultures  détruisent peu à peu le capital des sols. Un système en permaculture va mettre des années à s'installer. Il est de fait basé principalement sur des plantes vivaces et ligneuses qui pour certaines mettent des lustres à fructifier, ensuite c'est un système que l'on va tendre vers l'équilibre avec des erreurs, des compensations, rééquilibrages en cours de route etc. L'optimum d'un système issu d'un design en permaculture mettra des années à s'installer, s'il y arrive. Le premier écueil s'installe donc ici : quand on veux s'installer paysan, cet argument à peu de chance d'orienter favorablement l'opinion du crédit Agricole ou de la Chambre d'Agriculture. Et je n'ai pas parlé de l'année d'observation nécessaire avant de lancer son système... Ensuite... il faut vivre! et tout de suite. Même les permaculteurs paient leurs factures, on me chuchote à l'oreille que certains ont même des voitures et des loisirs. On voit donc que la radicalité doit s'assouplir pour pouvoir dégager un revenu rapidement et on doit donc penser en terme de compromis, en tout cas dans un premier temps.

    Un marché totalement biaisé

    L'agriculture est massivement subventionnée, les agriculteurs sont devenus les premiers fonctionnaires de l'Europe. La légitimité des aides dépend de la participation complète ou partielle au système que ce soit par le processus du BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Exploitation Agricole), des DJA (Dotation Jeune Agriculteur), de la participation ou non au syndicat majoritaire, plus ou moins conditionné par la DJA d'ailleurs...

    L'acquisition de terrains agricoles pour des projets "petits" et alternatifs est rendue (très) difficile par le véto des Safer (Société d'Aménagement Foncier et d'Etablissement Rural), qui sont, je le rappelle au passage, des organismes privés.

    Les prix des matières premières agricoles sont fixés à la bourse de Chicago et largement spéculés par des traders et des algorithmes philanthropes. De plus les centrales d'achats, coopératives et autres grandes surfaces de distributions prennent des marges gargantuesques, obligeant les producteurs a toujours plus de production pour arriver à dégager quelques miettes de cette farce.

    C'est un système créé par et pour l'agriculture industrielle. Et vous voulez mettre les produits de votre jardin d'Eden dans ce marché concurrentiel?

    Le problème des intrants

    L'agriculture conventionnelle cache son absence de compétitivité et externalise ses coûts véritables grâce à une batterie d'intrants divers et variés, situés tout au long de la chaîne de production : eau, pétrole, alimentation industrielle, produits chimiques (insecticides, fongicides, désherbants, conservateurs, antibiotiques). Mais également le matériel agricole, les crédits à la banque. Ces artifices permettent de produire toutefois des plantes (malades) et des animaux (malades) sur des sols malades voire morts. Doit-on prendre encore en compte l'énergie grise dégagée dans la production de ces intrants et des dégâts irréversibles sur la biosphère pour se rendre compte du gouffre économique que représente la soi-disante "compétitivité" de cette agriculture?

    Le problème c'est que ces coûts ne sont pas réellement quantifiés et ne participent que très peu à l'élaboration des prix agricoles (voir plus haut). Alors que des systèmes basés sur des principes agroécologiques et de conception permaculturelle sont plus productifs, économes, régénératifs et j'en passe, le système est fait pour que l'agriculture conventionnelle soit plus rentable. Pour l'instant?

    Des produits de qualité mais pas adaptés au marché

    La productivité d'une forêt-jardin par exemple est extraordinaire mais reste de l'épicerie fine : plantes aromatiques, légumes vivaces inconnus ou fruits bizarres, vivaces dont la production est indirecte (pollinisation, pompe à minéraux, fixateur d'azote), plantes à rhizomes biscornus, fruits plus petits, voire un peu abîmés, vignes et lianes qui poussent dans les arbres, etc...

    Les dates de récoltes sont de fait très étalées, la récolte est rendue plus délicate et plus coûteuse en main d’œuvre et en technicité. Comment mettre en concurrence économique de telles productions avec des producteurs de fruits ou de légumes qui vendent des produits standardisés se déversant par centaines de tonnes sur les marchés?

    Le jardin d'Eden, c'est long

    Mais n'oublions pas que les effets écosystémiques d'un bon design en permaculture ne se feront sentir qu'au bout de plusieurs années. Ou pas, d'ailleurs. La Terre-Mère-Nourricière a ses raisons que la raison ne connaît pas et comme il faut plusieurs années pour faire refonctionner un sol en bio après du tout-chimique, il y a certainement un certain délai avant que les besoins des uns soient remplis par le produits des autres, comme il se doit. Cette temporalité n'est plus du tout  celle de l'Homme occidental capitaliste qui doit payer ses factures!

    Une agriculture alternative a besoin d'un marché alternatif

    "Etre adapté à une société malade n'est pas un signe de bonne santé mentale". Cette phrase célèbre de Krishnamurti s'adapte à merveille pour la production agricole. Si l'on veut rentrer dans le "système" il faut en accepter les lois et les conséquences, qui sont l'antimatière de l'éthique de la permaculture : Prendre soin de la Terre, Prendre soin des Humains, Redistribuer les surplus. On ne peux en être plus loin.

    Vouloir concilier les 2 peut sembler paradoxal ou alors rendre le mot "permaculture" quelque peu racoleur... On ne vend pas que des produits en permaculture, on vend aussi une philosophie, une éthique et un paradigme difficilement soluble dans le gloubiboulga néolibéral.

    Heureusement il existe un marché local, bio, participatif et engagé pour acquérir une terre, financer un projet, écouler ses produits transformés ou non : financements participatifs, espaces-tests agricoles, AMAP, marchés paysans, groupements de producteurs et j'en oublie. (quelques liens en fin d'article). Ça reste "alternatif" mais n'est que le début de l’émergence d'une véritable économie circulaire faite par et pour les citoyens. Et ça, c'est perma.

    De la différence entre un outil et une finalité, l'importance du design

    La permaculture n'est pas une technique agricole. Je sais c'est dur. Dire qu'on est permaculteur ne veux pas dire qu'on fait des buttes avec de la paille ou qu'on mélange des légumes et des fleurs. Cela veut dire qu'on est concepteur de systèmes autonomes, productifs et vertueux (que ces derniers soient agricoles, humains, économiques). Elle est une méthode, peut-on vivre d'une méthode?

    Elle reste un outil de transition formidable pour créer une autre société pour demain. Le problème c'est aujourd'hui.

    Et aujourd'hui nous sommes dans une société financiarisée à outrance où l'argent est l'alpha et l'oméga. Alors on peut être économe, recycler, faire du covoiturage, faire son jardin, avoir des poules, ne nous noyons pas dans un verre d'eau : si on veut monter un projet agricole viable, il faut des liquidités, et des rentrées régulières et rapides (on ne vit pas que de salades et de framboises).

    Mais ce n'est pas un écueil, si ces paramètres sont pris en compte dans la ventilation des travaux et les prévisionnels du design, rien n'empêche de faire des légumes annuels dans un premier temps en attendant que les petits fruits poussent et produisent, en attendant que les fruitiers poussent et produisent, etc... C'est un système dynamique, modifiable et perfectible qui peut donner un grand nombre de produits différents. L'avantage de la polyculture sur la monoculture...

    Comme dit plus haut, appliquer la permaculture stricto sensu dès le départ risque de faire un capotage magistral. Elle doit être un guide, une ligne rouge, une boîte à outil. On doit faire la conception de son projet, c'est un  outil indispensable. On doit garder à l'esprit les principes de la permaculture comme cadre global et on obtiendra un système pertinent, autonome et fertile, adapté à son contexte.

    Je le répète à l'envie, la permaculture c'est 90% de conception. Les techniques, à la limites, sont secondaires car elles découlent d'elles-même suivant le contexte. La grande différence entre un design agricole et un design de particuliers voulant augmenter leur auto-suffisance par exemple est l'aspect économique. Et là, il ne s'agit pas de se planter...

    La planification agricole a un grand avenir et c'est cette adaptation du design, parfois sur de grandes surfaces, avec vocation pécuniaire, qui permettra de changer la donne. Des stratégies comme la gestion holistique des pâturages, le keyline design, l'agroforesterie peuvent donner ses lettres de noblesse à la permaculture comme outil de gestion et de production pouvant rivaliser, que dis-je, exploser l'agriculture conventionnelle sous tous les angles.

    Des formations commencent à germer petit à petit sur ce thème :

    • la rock-star de la permaculture australienne, Darren Doherty a conçu une méthodologie sur ce thème : regrarian

    • Franck Chevallier, en particulier travaille cette thématique sur le sol français, bravo!

    • l'exemple d'une ferme modèle aux Etats-Unis : polyface farm. Nonobstant un (grand) fossé culturel entre notre façon de voir la permaculture et notre rapport à l'argent...

    Cliquez-ici pour voir

    Polyfaces trailer (French subtitles) from RegrariansMedia on Vimeo

    Il faut accepter de penser en terme de compromis et d'évolution vertueuse dans le temps. Un des principes de la permaculture est d'"utiliser des solutions petites et lentes" pour éviter de se casser la figure en beauté. Il sera toujours temps à l'avenir d'adapter son système, d'affiner ses stratégies et de s'approcher d'un équilibre naturel et économique.

    Pour que la sobriété heureuse le reste.

    Quelques liens (vos suggestions sont les bienvenues)

    Financements participatifs :

    • Miimosa

    • Blue bees

    • Fermes d'Avenir

    • ulule

    • Crédit coopératif (banque) 

    Aides à l'installation :

    • le réseau des CIVAM

    • le réseau des ADEAR

    Acquérir du foncier agricole :

    • Fondation Terre de Liens

    Se faire la main : les espaces-tests agricoles :

    • Explications

    • le réseau des espaces-tests agricoles : RENETA

    Vendre sa production :

    • le réseau des AMAPs

    • la ruche qui dit oui

    Pour plus d'informations et vous inscrire, rendez-vous sur le site!


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  • La défense de l’environnement, c’est vital !!

      http://www.terrehumaine.org/terre-humaine

    La Fondation pour une Terre Humaine (FTH) a pour vocation de soutenir le travail des associations de défense de l’environnement, en les aidant par différents moyens : subventions, mises en réseau, mises en relation avec des bailleurs de fonds, etc.

    Nous sommes en effet convaincus que le rôle des associations est essentiel : ce sont elles - et elles seules - qui tirent les sonnettes d’alarme, qui poussent aux changements nécessaires, qui proposent des alternatives constructives, et qui portent l’espoir d’un monde meilleur.

    Car c’est bien d’espoir dont nous avons tous besoin, et ce ne sont pas les petits hommes gris obéissants, ou les idéologues en tous genres, qui vont porter nos espoirs, mais bien plutôt ceux qui désobéissent, qui agissent spontanément avec le coeur, qui s’indignent du cours "habituel" des choses, et qui sont en relation avec tous les êtres vivants.

    Ce site est destiné à tous ceux là, les PORTEURS D’ESPOIR, afin qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls dans leurs luttes.

    La Fondation a été créée en 2001 par quelques personnes privées, soucieuses de l’état de l’environnement. C’est une Fondation reconnue d’utilité publique dont le siège est à Fribourg en Suisse. Elle est uniquement financée par des dons de personnes physiques, et ne sollicite aucune subvention publique, ni aucune subvention auprès d’entreprises.

    Domaines prioritaires d’intérêt

    La Fondation s’intéresse en priorité aux initiatives de personnes changeant effectivement leurs modes de vie et manières de faire.

    Depuis quelques années en effet, la prise de conscience générale des problèmes environnementaux a entraîné de nombreuses initiatives de sensibilisation, d’information, de formation, de plaidoyer, etc, pas toujours accompagnées de mises en œuvre concrètes. C’est pourquoi, ne pouvant satisfaire toutes les demandes de subventions, nous avons décidé de ne plus aider que les projets incluant des actions concrètes et des changements effectifs des porteurs de projets dans leur propre vie.

    Lire la suite...


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  • Naomi Klein : «Il faut être fou pour croire aux conférences climat»

    Par Christian Losson , Isabelle Hanne et Coralie Schaub 8 avril 2015 
    http://www.liberation.fr/futurs/2015/04/08/il-faut-etre-fou-pour-croire-aux-conferences-climat_

    La journaliste et militante canadienne Naomi Klein était à Paris, vendredi, pour la sortie de son livre, "Tout peut changer"  

    De passage à Paris pour la sortie de son dernier livre, Tout peut changer ( Editions Actes Sud, 640 pp., 24,80 €.), l’altermondialiste canadienne Naomi Klein enchaîne conférences et entretiens pour appeler à la convergence des mouvements anti-austérité avec ceux pour la défense du climat.

    Quand avez-vous pris conscience de l’ampleur de la crise climatique ?

    Je n’ai jamais nié le changement climatique. Mais je ne l’ai vraiment regardé en face qu’à partir de 2009, après avoir rencontré Angélica Navarro, une ambassadrice bolivienne. Elle comparait la question de la dette climatique [des pays du Nord, qui ont une responsabilité historique vis-à-vis de ceux du Sud, ndlr] aux réparations pour l’esclavage. Mais ce livre découle aussi du précédent, la Stratégie du choc, dans lequel je parlais de l’ouragan Katrina qui a ravagé La Nouvelle-Orléans en 2005. Katrina était un aperçu du futur que nous sommes en train de créer. De plus en plus de désastres, auxquels nous répondons avec de plus en plus de brutalité, d’inégalités, de militarisation. Cette frénésie de privatisations - des écoles ou de la police -, ces mercenaires qui sillonnaient les rues… C’était de la science-fiction.

    Croyez-vous encore aux négociations de l’ONU pour répondre au défi climatique ?

    Il faut être fou pour croire au processus onusien : depuis vingt-cinq ans qu’on essaye de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, celles-ci ont grimpé de 60% ! Je ne dis pas que c’est un processus inutile, ni qu’il faut l’abandonner. Mais y croire aveuglément et le laisser suivre son cours, seul, serait pure folie. Car le bilan, jusqu’ici, est consternant. Sans une pression immense, cela ne va pas s’améliorer. Le niveau de réduction d’émissions que les gouvernements mettent sur la table en vue de la conférence de Paris est totalement insuffisant pour maintenir la hausse des températures mondiales en dessous de 2°C par rapport à l’ère préindustrielle.

    Vous n’attendez pas grand-chose, donc, de cette conférence de Paris ?

    Lire la suite...


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  • Petit manuel de transition(

    2016    112 p.   7,50 € (Editions Les liens qui libèrent)

     Nouvelle édition revue et augmentée

       Voici le Manifeste d'attac, à l'instar de celui des économistes atterrés, pour changer notre modèle politique et économique.

      L’Europe est au bord du gouffre et la planète ne va guère mieux. Licenciements, montée du chômage et de la pauvreté, austérité, spéculation, pollutions, dérèglement du climat, démocratie en berne… le néolibéralisme va de crise en catastrophe.

      Il est grand temps de bifurquer ! De rompre résolument avec ce capitalisme débridé, intrinsèquement inégalitaire et productiviste. D’engager la transition écologique et sociale. De remettre la démocratie au poste de commande.

      Dans ce « Petit manuel de la transition » publié aux éditions Les liens qui libèrent, Attac met en débat 40 propositions pour changer de modèle. 40 propositions et une méthode : la construction des convergences.Car si les mouvements sociaux ne parviennent pas à travailler ensemble, nous serons emportés par les désastres qui s'annoncent, une multitude de solutions concrètes pour changer de modèle et propose :

    • une cible : l’hégémonie de la finance ;
    • un objectif qui est aussi un instrument : la prise de pouvoir des citoyens sur leur vie ;
    • une méthode : la construction de convergences entre les mouvements sociaux, du local au global.

      Les propositions présentées dans ce nouvel opus s’inscrivent dans un choix de société qui pose les bases d’une véritable émancipation humaine. Du local au global, à court terme ou à plus long terme, elles s’articulent autour de 6 grands thèmes : mettre au pas la finance ; refuser la menace de la dette, l’austérité et la compétitivité ; engager la transition écologique ; relocaliser ! ; aller vers la justice sociale et l’égalité réelle ; en finir avec l’oligarchie, étendre et approfondir la démocratie.   

      Commande comités locaux, merci d’envoyer un mail à materiel-militant@attac.org.


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  • Eloge de l'optimisme (Philippe GABILLIET)

    2010    146 p.   15 €

       À l'heure où la morosité, le cynisme et le renoncement n'en finissent plus de faire la une des médias et d'alimenter les conversations de comptoir, il devient urgent de remettre à l'ordre du jour l'antidote n° 1 à tous les désespoirs : l'optimisme.
       Les chercheurs en psychologie et en médecine ont depuis longtemps démontré l'impact puissant de ce trait de caractère sur notre énergie vitale, notre goût de vivre, notre relation aux autres, mais aussi notre santé et notre longévité. Or l'optimisme est le contraire de la naïveté candide avec laquelle on le confond parfois. C'est une attitude de l'esprit positive mais exigeante, qui possède ses propres règles qu'il faut apprendre à connaître et à utiliser de façon à en tirer le meilleur profit.
       Dans son Éloge de l'optimisme, Philippe Gabilliet nous invite à redécouvrir cette merveilleuse capacité présente en chacun de nous, à en comprendre la nature et le fonctionnement afin de la réintégrer de façon efficace et durable dans notre vie personnelle ou professionnelle, et de cultiver notre capacité à déclencher autour de nous des événements positifs et porteurs d'opportunités nouvelles.
       A la fois art de penser, art de ressentir, art de communiquer et art de décider, l'optimisme est dès à présent appelé à devenir l'art de vivre du XXIe siècle !

      Philippe Gabilliet, 52 ans, docteur en Sciences de gestion et diplômé de Sciences-Po Bordeaux, est spécialiste de la motivation et des stratégies mentales de la réussite. Il enseigne depuis plus de quinze ans la psychologie et le développement professionnel à l'ESCP Europe (Paris). Il est l'auteur de

      -Se former soi-même. Les outils de l'autoformation (ESF, 1997),

      -Savoir anticiper. Les outils pour maîtriser son futur (ESF, 1999) et

      -Les Conduites d'anticipation. Des modèles aux applications (L'Harmattan, 2008).  

    Extrait de l'avant-propos de Luc Simonet, Président d'Optimistes sans frontières, Royaume de Belgique

       Il y a quelques années, les problèmes que me soumettaient les clients de mon cabinet d'avocat m'intéressaient de moins en moins. L'intuition me vint alors que si je n'étais plus dans l'enthousiasme, c'était le signe que je devais changer quelque chose à ma vie. Ce mot «enthousiasme» est une merveille. Il vient du grec ancien et signifie littéralement «dans le souffle de Dieu» ou, si l'on préfère une image moins patriarcale, «dans le souffle de l'énergie créatrice». Je fis donc part à mes collaborateurs de ma décision de prendre le large et leur laissai mon cabinet.
       Un jour de juillet 2005, alors que nous étions en vacances en Toscane et qu'il pleuvait, je lançai l'idée d'un parapluie qui porterait l'inscription : «C'est un beau jour de pluie.» Ma fille me rétorqua que les idées ne servent à rien si elles ne sont pas réalisées. Piqué au vif, je fis, dès notre retour de vacances, imprimer une centaine de parapluies.
       A l'occasion d'un dîner à Utrecht, je racontai cette histoire de parapluies à un Irlandais qui s'exclama «That's fantastic, we need positive ideas !» et le lendemain, je me mis à la rédaction des statuts de la Ligue des optimistes du Royaume de Belgique. Son succès, tant dans mon pays que dans d'autres, fut tel, à mon grand étonnement, qu'en 2008 je fus amené à constituer l'association internationale Optimistes sans frontières. Cette association donna naissance à des branches aux Pays-Bas, en Allemagne, au Bénin et maintenant en France. Des initiatives sont en cours dans de nombreux autres pays.
       Tous les membres des associations d'optimistes qui oeuvrent sous l'égide de l'association internationale Optimistes sans frontières sont les citoyens d'un État métaphorique que nous nous avons appelé Optimistan, un état de conscience qui répond à l'idée de Pierre Teilhard de Chardin selon laquelle il conviendra d'élever l'état de conscience du monde à mesure que celui-ci se complexifiera.
       J'ai connu le professeur Philippe Gabilliet par sa vidéoconférence sur la chance. Cette leçon et toutes celles qu'il a données devraient être vues par tous les enfants de la planète, ainsi que par leurs parents.
       Cet Éloge de l'optimisme constitue une contribution majeure à la connaissance et à la compréhension de ce grand atout de l'esprit, du coeur et de l'âme dont nous aurons tous le plus grand besoin pour traverser dans la confiance et la joie les grandes turbulences et les grands chambardements qui nous attendent. 
     

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