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                                                                 2017  112 p.  13,90 €

        Sous la présidence de François Hollande, la France a battu des records en matière d’exportation d’armement. Elle est redevenue le troisième vendeur d’armes au monde, derrière les États-Unis et la Russie.
      160 000 personnes travaillent dans ce secteur, l’un des rares à prospérer aujourd’hui. 40 000 postes supplémentaires devraient être créés dans les deux prochaines années.
      Les artisans de ce succès, discrets par nature, se confient auprès de l’auteur : des commerciaux, des ingénieurs, des fonctionnaires, des élus, des diplomates, des militaires… Ils expliquent les raisons de ce commerce. Exporter des armes assure d’avoir les moyens d’équiper convenablement les forces françaises. Pourtant, cela conduit également à des dérives : liaisons dangereuses avec des pays autoritaires, circulation d’armes incontrôlée, corruption…
      L’industrie de l’armement reste un sujet d’experts. L’auteur nous explique ici avec clarté quels sont les enjeux et les rouages de cette industrie, tout en déconstruisant les fantasmes et les idées reçues. L’ouvrage se découpe en cinq parties : 
      -Qui sont les vendeurs d’armes français ? 
      -La place de l’industrie de l’armement dans l’État français. 
      -Export : les bons amis de la France marchande d’armes. 
      -Les dérives de ce business.
      -L’industrie sert-elle encore à équiper l’armée française ou les expéditions de l’armée française servent-elles les intérêts de l’industrie?

       Romain Mielcarek est un jeune journaliste d’investigation qui appartient à une génération peu frileuse et n’a pas encore eu le temps de raisonner en termes de carrière ni intégrer le mot « compromission » dans son vocabulaire. Une qualité indispensable pour appeler un chat un chat dans ce monde particulièrement opaque. Indépendant et spécialiste des questions de défense et de relations internationales, il collabore régulièrement avec RFI, le magazine spécialisé DSI et l’hebdomadaire La Vie. Il mène en parallèle une thèse en sciences de l’information et de la communication à l’université de Strasbourg, au sujet de l’influence de la communication militaire sur le récit médiatique

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  • 2017    1340 p.   19 €

    Pourquoi le monde semble-t-il se détraquer ?
    Pourquoi, sans raison apparente, un sentiment de désespoir et de frustrations se répand-il partout ?
    Pourquoi, dans les pires moments, entend-on ce nom, sans visage et sans origine ?
    Qui est John Galt ?

    Extrait

    « Il se revit un soir assis, ou plutôt effondré sur son bureau. Il était tard, ses employés étaient partis ; il pouvait donc s’abandonner au repos en paix, sans témoin. Il était épuisé. Comme s’il avait mené une course d’endurance contre lui-même, comme si la fatigue négligée durant toutes ces années s’était abattue sur lui d’un coup, le terrassant sur son bureau. Il n’avait plus qu’un désir : ne plus bouger. Il n’avait plus la force d’éprouver quoi que ce soit – pas même la douleur. Il avait brûlé la chandelle par les deux bouts, allumé tant de feux, mis tant de choses en chantier. Qui lui fournirait l’étincelle dont il avait besoin, maintenant qu’il se sentait incapable de se relever ? Il s’interrogea : Qui lui avait donné l’impulsion au départ, qui lui avait donné envie de continuer ? Puis il releva la tête. Lentement, au prix du plus grand effort de sa vie, il se redressa et finit pas s’asseoir bien droit, soutenu seulement par sa main sur le bureau et son bras qui tremblait. Jamais plus il ne se reposa ces questions. »
    (2017-03-30) 

    « La grève », le roman de l’ultralibéralisme

      https://www.alternatives-economiques.fr//greve-roman-de-lultraliberalisme/00079816

    En 1957, Ayn Rand publie La grève. Ce livre, qui offre aux ultralibéraux une justification morale à l'accumulation effrénée d'argent, dévoile aussi leur nature profondément égoïste.

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  • Attac France

    21 ter rue Voltaire
    75011 PARIS     France     12/07/2017

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  •    En Syrie, en Afghanistan, au Darfour ou encore au Nigéria, le changement climatique a agi comme un multiplicateur de menaces dans l’émergence des conflits, selon plusieurs rapports récents. Et son rôle pourrait être de plus en plus déterminant à l’avenir. Pour en mesurer tous les effets, la France s’est dotée d’un observatoire hébergé au sein de l’Iris, l’Institut de relations internationales et stratégiques.

        Par conception Alvarez   © 2017 Novethic - Tous droits réservés (04 mai 2017)

        "Le changement climatique ne crée pas de terroristes, mais il aide à instaurer un environnement dans lequel les terroristes peuvent opérer plus librement"
    iStock - Zabelin

     

     Le changement climatique contribue à créer des conditions favorables au terrorisme et au crime organisé. C’est la conclusion d’un récent rapport (https://www.climate-diplomacy.org/publications/insurgency-terrorism-and-organised-crime-warming-climate) mené par un think tank allemand, Adelphi, avec le soutien du ministère des Affaires étrangères allemand. Intitulé "Insurgence, terrorisme et criminalité organisée dans un monde réchauffé", il montre comment le réchauffement agit comme un "multiplicateur de menaces" et "converge avec d’autres risques (pénurie de ressources, croissance démographique…)" pour accroitre l’éclatement d’une crise, voire d’un conflit armé.  

    "Le changement climatique ne crée pas de terroristes, mais il aide à instaurer un environnement dans lequel les terroristes peuvent opérer plus librement", notent les auteurs de l’étude. "Il augmente la pression sur des gouvernements fragilisés permettant aux groupes terroristes de prospérer et détruit les moyens de subsistance rendant les personnes plus vulnérables au recrutement", précisent-ils.

    L’eau utilisée comme une arme de guerre

    Le rapport revient sur quatre cas : Boko Haram dans la région du lac Tchad, l’État islamique en Syrie, les Talibans en Afghanistan et le crime organisé au Guatemala. Dans la région du lac Tchad, de sévères sécheresses ont provoqué un rétrécissement du lac - il est passé de 25 000 km² avant 1973 à 2 000 km² aujourd’hui - privant les populations locales d’une ressource essentielle. Ajouté à la surexploitation des sols et à la croissance démographique, ce phénomène a plongé les populations dans une extrême pauvreté, facilitant ainsi le contrôle de la région et le recrutement par le groupe terroriste Boko Haram. 

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  •    Le mardi 25 avril prochain aura lieu l’audience du procès en diffamation du Dr Christian Vélot contre le journaliste Anton Suwalki qui a dénigré en des termes violents et péjoratifs son action contre les OGM. Dans cette histoire, toute l’équipe du CRIIGEN (autour du Pr Gilles-Eric Séralini) est vent debout pour défendre l’un de ses plus éminents représentants.
     


       Vous pouvez vous rendre au procès et soutenir Christian Vélot. L'audience aura lieu à 13H30 à la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris (4 Boulevard du Palais sur l’île de la Cité). Plus d’infos sur www.criigen.org


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  • L’adieu au chômage

    04/04/2017  http://www.alternatives-economiques.fr//ladieu-chomage/00078338

     

     

    Chaque semaine retrouvez la plume de Kanar, qui propose un dessin de presse.


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  • Kanar 15/03/2017

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  • Edition spéciale      Newsletter SPECIALE de Michel DOGNA

    ALERTE !
    NOUVELLE CATASTROPHE NUCLEAIRE 
    EN NORVEGE – UN FUKUSHIMA BIS ?
    Silence des grands médias…

    Le 12 mars, nous avons appris (par la bande) que la Norvège contamine toute l'Europe avec de l'iode 131 radioactive depuis plusieurs semaines (on évoque même fin octobre ?).
    Un accident nucléaire sur le réacteur de recherche atomique de Halden en est à l'origine. Le risque de contamination des populations du nord et jusqu'à la France n'est pas négligeable notamment pour les enfants et adolescents.

    Les autorités norvégiennes comme françaises pratiquent la rétention d'informations (comme d’habitude). Le cœur de réacteur atomique expérimental serait, comme à Fukushima, hors de contrôle... De l'hydrogène radioactif s'accumulerait dans son enceinte. L'exploitant et l'équivalent de notre ASN procèdent à des rejets radioactifs dans l'atmosphère pour éviter l'explosion et la catastrophe atomique européenne. 

    La Norvège exploite 4 réacteurs de recherche à Kjeller : NORA (activé en 1961, arrêté en 1967), JEEP I (activé en 1951, arrêté en 1967), JEEP II (activé en 1966) et à Halden : HBWR - Halden Boiling Water Reactor (activé en 1959) à la frontière suédoise, une ville d'environ 30.000 habitants et de 640 km2.

    C'est depuis janvier 2017 qu'à été détectée une présence anormale d'iode 131 dans l’air ambiant en Europe. Ce radionucléide artificiel, émetteur de rayonnements bêta et gamma, de période dite courte de 8,02 jours (c’est à dire d'une durée de contamination effective d'au moins... une année) se fixe sur la thyroïde. Les nourrissons et très jeunes enfants, ainsi que les adolescents, y sont particulièrement sensibles concernant leur croissance.

    C'est un des produits de fission les plus redoutés lorsqu'il est relâché dans l'environnement. Très mobiles car volatiles, les isotopes radioactifs de l’iode se dispersent puis se déposent un peu partout, puis sont captés par les feuilles des végétaux, puis absorbés par les racines, puis ingérer par les animaux ou les humains qui consomment alors des aliments contaminés.

    La teneur en iode 131 doit être surveillée dans la chaîne alimentaire durant plusieurs semaines, le temps que ce radioélément cesse d'irradier. Des contrôles de radioactivité du lait et des végétaux sont primordiaux en particulier les légumes à grandes feuilles comme les épinards et les laitues. L'eau doit être également surveillée, d'autant que très radioactif, l'iode 131 va voir sa radioactivité divisée par 1.000 tous les 80 jours seulement. Autrement dit la quantité d’iode 131 est divisée par 2 tous les 8 jours, par 2.500 tous les trimestres et il faut attendre une année pleine pour qu'il n’en reste plus trace dans les aliments.

    LAXISME ET LANGUE DE BOIS

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  •  L’aventure coloniale : une honte pour le pays, un handicap pour son économie Guillaume Duval 17/02/2017

      http://www.alternatives-economiques.fr/laventure-coloniale-une-honte-pays-un-handicap-economie
     
    L´aventure coloniale : une honte pour le pays, un handicap pour son économie
       Après le désastre des guerres napoléoniennes, ce qui avait permis à la France de retrouver son rayonnement et sa puissance sur la scène mondiale, c’est pour l’essentiel son empire colonial. Des premières aventures coloniales françaises, essentiellement américaines, il ne restait quasiment plus rien à la fin du règne de Napoléon Bonaparte : le Canada et l’Inde étaient devenus britanniques et la Louisiane avait été vendue aux Américains. C’est à partir de 1830 que la France reconstruisit un vaste empire, essentiellement en Afrique, mais aussi en Indochine.

    Au moment de son apogée, l’empire français comptera 106 millions d’habitants soit un peu plus d’un habitant de la planète sur vingt

    A son apogée, au moment de la grande Exposition coloniale de 1931 à la Porte Dorée à Paris, il comptera 106 millions d’habitants, dont 41 seulement en métropole, soit un peu plus d’un habitant de la planète sur vingt. Le drapeau français flottait alors sur 13 millions de km2 soit 8,6 % des terres émergées. L’empire français restait certes très loin derrière l’empire colonial britannique qui comptait, en 1939, 450 millions d’habitants répartis sur 33 millions de km2 mais il faut se souvenir que, en 1930, les Etats-Unis eux-mêmes ne comptaient jamais que 122 millions d’habitants pour 10 millions de km2. Grâce à son empire colonial, la France continuait donc, en théorie du moins, à jouer dans la même cour que les Américains, devenus à la faveur de la guerre de 1914-1918 la nouvelle puissance mondiale dominante.

    C’est probablement la conquête de l’Algérie, de 1830 à 1857, qui illustre le mieux l’avilissement qu’a signifié pour le pays des droits de l’homme sa volonté de se doter à tout prix d’un empire colonial. En 1830, l’Algérie comptait en effet entre 3 et 5 millions d’habitants selon les estimations. En 1871, il n’en restait plus que 2,1 millions… Alexis de Tocqueville écrit en 1841 de retour d’Algérie : « Pour ma part, j’ai rapporté d’Afrique la notion affligeante qu’en ce moment nous faisons la guerre d’une manière beaucoup plus barbare que les Arabes eux-mêmes. C’est, quant à présent, de leur côté que la civilisation se rencontre1. »

    « Nous tirons peu de coups de fusil, nous brûlons tous les douars, tous les villages, toutes les cahutes » le général Bugeaud

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  • Des champignons pour nettoyer les déchets radioactifs

     

    Des champignons pour nettoyer les déchets radioactifs
    Gomphidius glutinosus est un champignon commun en forêt qui peut concentrer des taux de césium 137 radioactif jusqu'à plus de 10 000 fois les taux normaux de radiation. (Bernd Haynold/Wikimedia Commons)

    Lorsque des scientifiques russes ont envoyé un robot dans le réacteur nucléaire de Tchernobyl en 2007, la dernière chose qu’ils s’attendaient à trouver était de la vie. À l’intérieur des zones les plus irradiées du cœur du réacteur nucléaire fondu se trouvait un groupe de fungi commun, des moisissures noires, poussant sur les murs de la cuve.

    Ces moisissures poussaient dans l’un des environnements les plus hostiles de la planète, avec des niveaux de radiations assez élevés pour tuer une personne en quelques minutes. Mais ces fungi ne se contentaient pas de se développer, ils prospéraient.

    Un chercheur de l’Albert Einstein College of Medicine à New York, Arturo Casadevall, a enquêté sur ces moisissures résistantes et a aidé à identifier différentes espèces. Elles partagent tous une caractéristique distincte : elles contiennent des pigments de mélanine sur leur surface.

    La plus intéressante était peut-être une espèce courante de moisissure noire, la Cryptococcus neoformans. Ce fongus ne contient normalement pas de mélanine, mais lorsqu’il est exposé à des niveaux de radiation 500 fois supérieurs à la normale, il commence à produire de la mélanine en 20 à 40 minutes.

    Le Cryptococcus et d’autres espèces croissent plus vite dans des environnements fortement irradiés qu’ils ne le font à des niveaux normaux de radiation. Le travail de Casadevall a permis de découvrir que les fungi utilisent la mélanine pour capturer l’énergie émise par le rayonnement ionisant, à la manière des plantes utilisant la chlorophylle pour capturer la lumière du soleil.

    Les niveaux de radiation sur Terre ont été dans le passé bien plus élevés qu’ils ne le sont aujourd’hui. De grandes quantités de spores fongiques ont été découvert dans des dépôts de la période du Crétacé inférieur, une période où s’est passé une extinction massive des végétaux et des animaux.

    Une cause possible de cette extinction de masse serait que le champ magnétique de la Terre se serait affaibli. Cela aurait permis une radiation cosmique et solaire dans notre atmosphère, excessive pour la plupart des formes de vie.

    Mais ce qui a dû être un fléau pour la majorité de la vie sur Terre pourrait avoir été une aubaine pour les fungi contenant de la mélanine.

    Ces champignons amateurs de radiations, rassemblés sous le terme scientifique de « mycètes radiotrophes », pourraient avoir de nombreuses applications. En 1987, sur le site de la catastrophe de Tchernobyl, de la graphite fortement contaminée et utilisée pour refroidir le réacteur s’est vue être décomposée par des espèces encore inconnues de fungi.

    De nombreuses espèces de fungi sont également capables de concentrer différents métaux lourds. Après la fusion du cœur du réacteur de Tchernobyl, les cueilleurs de champignons de toute l’Europe ont été avertis de ne pas récolter et manger certaines espèces de fungi qui pourraient concentrer de fortes concentrations suite aux retombées radioactives.

    Gomphidius glutinosus est un champignon commun en forêt qui peut concentrer des taux de césium 137 radioactif jusqu’à plus de 10 000 fois les taux normaux de radiation. Pour une région ayant été contaminée par le césium mortel, comme la région du réacteur nucléaire de Fukushima au Japon, une solution pourrait être de répandre des spores de ces espèces de fungi. Il suffirait ensuite de récolter les champignons lorsque les capsules radioactives apparaîtront à leur surface.

    Utiliser des fungi pour nettoyer des déchets radioactifs ou d’autres types de déchets est une technique émergente connue comme la mycoremédiation, et promet d’être bien moins coûteuse que d’autres méthodes concurrentes.

    Version anglaise : Radiation-Loving Fungi Can Remove Toxic Waste


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  • Quel est le problème ?

    http://ethique-sur-etiquette.org/

    Une mondialisation non-régulée

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       La plupart des vêtements que nous achetons en France sont fabriqués à l’autre bout du monde via des filières de production complexes et ramifiées. Un jean par exemple, entre la culture du coton et la mise en vente dans nos magasins, peut parcourir 65000 km, soit une fois et demi le tour de la planète.

       Dans une logique de profit à court terme, les multinationales ont délocalisé leur production vers des pays où le coût de la main d’œuvre est faible et les droits sociaux quasi inexistants. Dans ces pays, les États ouvrent leurs frontières sans demander de contrepartie. Cette mondialisation non-régulée a permis aux multinationales de multiplier leurs filiales et sous-traitants, et de s’enrichir au détriment d’une main d’œuvre bon marché et vulnérable.

       Sous-traitants sous pression
       Pour gagner des parts de marché, marques et distributeurs se livrent une concurrence agressive sur les prix, qui se traduit par une pression énorme sur leurs fournisseurs et sous-traitants, prêts à enfreindre la loi pour répondre aux exigences des donneurs d’ordre. Dans les ateliers de production les conditions d’hygiène et de sécurité sont déplorables et les accidents fréquents. Les ouvriers, en grande majorité des jeunes femmes, travaillent plus de 12 heures par jour, six jours sur sept, sans compter les heures supplémentaires non rémunérées. Quand ils existent, les contrats de travail respectent rarement la loi. Les travailleurs ne bénéficient bien souvent d’aucune protection sociale et touchent parfois des salaires inférieurs au minimum légal dans le pays. Ils sont embauchés ou licenciés sans formalité, en fonction des besoins de production. Harcèlement, pratiques disciplinaires et amendes diverses sont légion.

    " Mon superviseur m’aurait passé un savon s’il m’avait trouvé assise pour quelques minutes, sur les 10 heures où je travaillais debout [...] Cela m’arrivait régulièrement de travailler de 7 heures du matin jusqu’à 6 heures le matin suivant […]." Emelia Yanti, ouvrière indonésienne.

    Et alors qu’il ne saurait y avoir de progrès en matière de justice sociale sans liberté syndicale ni droit d’organisation collective, de nombreux travailleurs sont encore privés de ces droits fondamentaux. 

    Des droits humains au travail

    Pour tous les travailleurs partout dans le monde

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      Adoptée en 1948, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme est le fondement du droit international relatif aux droits humains. C’est la première reconnaissance internationale du fait que les droits fondamentaux sont des droits universels, inaliénables, inhérents à la personne humaine. Ils garantissent la dignité et le respect de la vie de chaque individu.

      Dans la « famille » des droits humains, les droits économiques, sociaux et culturels (DESC) recouvrent un ensemble d’aspirations humaines fondamentales : se loger, se nourrir, avoir accès à l’éducation, à un système de santé, etc. Le droit à un travail digne est l’un d’entre eux. Tout travailleur doit se voir respecter ses droits fondamentaux au travail issus des normes internationales qui définissent des principes universels tels que l’interdiction du travail forcé, la non-exploitation des enfants, la liberté syndicale ou le respect d’une durée maximale du travail. Ces droits concernent tous les travailleurs, pour tout type de travail, partout dans le monde. Ils sont inscrits, promus et protégés par plusieurs textes internationaux, élaborés dans le cadre des Nations Unies au fur et à mesure des progrès de l’industrialisation, de la mondialisation et de l’accroissement de la libération des échanges, pour assurer une protection égale pour tous.

    Les conventions de l’OIT
    Fondée en 1919, l’Organisation internationale du Travail (OIT) est une agence des Nation-Unies. Elle a pour mission de promouvoir les droits fondamentaux au travail, de favoriser la création d’emplois décents et de promouvoir le dialogue social dans (...)
     
    Le PIDESC
    En 1966, l’Assemblée Générale des Nations unies adopte un Pacte International relatif aux Droits Économiques, Sociaux et Culturels (PIDESC), qui vient préciser la définition et l’étendue des DESC reconnus dans la Déclaration universelle de 1948 et leur (...)
     
    Les principes directeurs des Nations Unies
    En juin 2011, le conseil des droits de l’Homme des Nations Unies adoptait ce texte qui représente une avancée non négligeable pour protéger les droits humains des violations qui résulteraient de l’activité des entreprises. (...)

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  • Je gagne moins en CDI qu'au chômage : en grève de la faim, je veux vivre de mon travail

     Modifié le 12-02-2017

    Avatar de Aurélie B.

       Par Aurélie B.   Auxerroise  http://leplus.nouvelobs.com/contribution/

        LE PLUS. Depuis le 6 février, Aurélie B., 27 ans, a débuté une grève de la  faim devant la mairie d'Auxerre. Mère de deux enfants, elle a créé une page Facebook pour défendre le "droit à vivre de son travail". Elle a fait le calcul : elle gagne moins aujourd'hui en CDI que lorsqu'elle n'avait pas d'emploi et touchait davantage d'aides sociales. Témoignage.

    Édité et parrainé par Rozenn Le Carboulec

     

     Aurélie a entamé une grève de la faim le 6 février 2017, devant la mairie d'Auxerre (Aurélie B.)

    En tant que femme et mère de deux enfants, je pensais avoir le droit de vivre de mon travail. Visiblement non. Depuis le 6 février, je suis en grève de la faim pour dénoncer un système d’aides sociales totalement injuste et incompréhensible : mon mari et moi gagnons moins d’argent en CDI que lorsque nous étions sans emploi. En conséquence, j’ignore aujourd'hui totalement comment je vais finir le mois.

    Il ne nous reste quasiment plus rien pour vivre

    Pour nous deux, tout a changé en septembre dernier. Mon mari, qui était étudiant, puis à mi-temps, est devenu clerc de notaire pour environ 1.190 euros par mois. Mon travail à temps plein dans une boulangerie à Auxerre me rapporte quant à lui 1.140 euros. Si nous arrondissons, nous vivons donc à deux avec 2.400 euros net par mois. Or, nous touchions davantage lorsque nous n’étions pas en CDI.

    Je viens en effet d’apprendre que les frais de remboursement de la Caisse d'allocations familiales (CAF) pour la garde de nos deux enfants, de six et bientôt deux ans, par une assistante maternelle, allaient passer de 690 à 290 euros. Or l’assistante maternelle nous coûte 1.000 euros par mois !

    Une fois que l’on a déduit cette somme de nos revenus, en plus du loyer à 677 euros et de toutes les factures et charges courantes (EDF, téléphone...), des 250 euros d'assurances, du crédit étudiant de mon mari de 260 euros, il ne nous reste quasiment plus rien pour vivre. J’ai fait le calcul : à partir du mois prochain, nous devrons nous nourrir avec seulement une trentaine d’euros par mois, contre 800 quand je ne travaillais pas et que mon conjoint était à mi-temps.

    On me dit que je devrais arrêter de travailler

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  • 114 p.    2015    15,50 €

      Éric Fottorino  passe son enfance à Bordeaux et suit ses études à La Rochelle, d'abord au Lycée Fénelon puis à Faculté de Droit d'où il sort avec une Licence, envisageant un temps de s'engager dans une carrière d'avocat ou de magistrat. Après La Rochelle, Éric Fottorino intègre l'Institut d'Études Politiques (IEP) de Paris et s'intéresse dès lors au journalisme. En 1981, il envoie au journal Le Monde une tribune sur l'article 16 de la Constitution qui sera aussitôt publiée. L'année suivante il commence à travailler comme journaliste pigiste pour Libération puis à La Tribune de l'Économie (1984-85). En 1986 il entre au Monde où il effectuera dès lors toute sa carrière.a passé vingt-cinq ans au journal Le Monde qu'il a dirigé de 2007 à 2010. Il est cofondateur de l'hebdomadaire Le 1. 

       Photographies de Raymond Depardon.   Né à Villefranche-sur-Saône, le 6 juillet 1942, il est un photographe, réalisateur, journaliste et scénariste français. Considéré comme l'un des maîtres du film documentaire, il a créé l'agence photographique Gamma en 1966 et est membre de Magnum Photos depuis 1979.


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     2016     443 p.   19,90 €

      Dans un usage métaphorique l'expression "Du goudron et des plumes" évoque l'indignation ou provoque la vindicte publique. C'est sans nul doute ce qu'inspire le deuxième tome des Délits d'élus de Philippe Pascot.
       Condamnés pour trafic d'influence, impliqués dans des affaires de mœurs, pour avoir truqué des marchés publics ou confondu leur compte en banque avec celui de la collectivité qu'ils administrent...

       Le comportement des 600 élus concernés dans cette enquête exigeante, témoigne d'un côté sombre de notre vie citoyenne et nous alerte sur le manquement de plus en plus choquant d'une partie de nos élus, à incarner le devoir de probité et d'exemplarité indispensable à notre vie démocratique.
       Au delà de ce constat, Philippe Pascot propose des pistes pertinentes contre ce fléau et encourage chacun de nous à plus de vigilence.

    " Le bottin mondain des élus condamnés : un inventaire à la Prévert des déboires de la classe politique française. " LE POINT

    " Tous pourris nos élus? Une enquête qui vient contredire un certain nombre d'idées reçues sur la probité de nos élus locaux. " LE FIGARO

    " De quoi s'interroger sur le système politique français ; pour la plupart de ces condamnés, ils sont encore aux manettes ! " SLATE.FR

    " Une enquête particulièrement utile dans notre démocratie élective et remarquable d'exhaustivité ! " POLITIQUE MAGAZINE   

        Dans son précédent ouvrage "Pilleurs d'Etat" (2015, 309 p.  19,90 €) il nous a entrainé à la découverte de ce que nos élus cachent sous le tapis de leur exemplarité affichée et de leur moralité élastique quand elle touche à leurs privilèges.
       Il a démontré à travers des faits concrets que le système lui-même, dans son immobilisme calculé, ne peut donner naissance qu'à des dérives illicites ou légales mais toujours totalement immorales ! Si tous les élus ne sont pas pourris, beaucoup sont complices...
       Cet ouvrage recense tous les abus légaux dans lesquels se vautre sans vergogne la classe politique française : salaires exorbitants, exonération d'impôts, retraites douillettes, passe-droits et autres petits arrangements entre amis, le tout dans le cadre d'une loi faite sur mesure et qu'ils connaissent sur le bout des doigts.
       Des faits et des actes révoltants, mis à jour sans concession mais sans esprit partisan, dans le seul but du droit à l'information pour tous.

       Une interview de l'auteur:   https://www.youtube.com/embed/3i6d_KzN6pA

        Maire adjoint d'Évry auprès de Manuel Valls puis conseiller municipal, ancien conseiller régional, Chevalier des Arts et des Lettres, Philippe Pascot a 25 ans de vie politique derrière lui et a fréquenté la plupart des élus politiques de premier plan. Il milite pour une transparence totale de l'exercice politique et est engagé dans de nombreux combats de société (gaz de schiste, dons d'organes, création d'un orchestre philarmonique dans la banlieue de Kinshasa)

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    La Lettre de Médecine du Sens n°97

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  •    2014    280 p.    18 €      

          Nous sommes des enfants de l'Aide sociale à l'enfance. Des parents, nous n'en avons pas. Ou cassés, hors-service parental. Normalement, l'Etat est cet ami qui nous veut du bien, nous donne des parents d'appoint pour remplacer les nôtres. Normalement, l'enjeu, c'est notre bonheur. Mais nous sommes des cas sociaux : dans notre monde, "normalement" n'existe pas.

       Nous ne sommes que des dossiers plus ou moins épais, du papier corrompu à chiffonner et à jeter. A force, nous devenons des bêtes sauvages. Moi, j'ai décidé de me battre, de faire mentir les statistiques, de m'en sortir.

      C'est cet itinéraire à travers la violence que j'ai voulu raconter, pour en montrer les issues de secours".
       Placé à sa naissance et ballotté pendant dix-huit ans de foyers en familles d'accueil, Lyes a traversé l'enfer des enfants livrés aux mains maladroites de l'Etat. Aujourd'hui, Lyes travaille pour le SAMU social.


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                                                                 2016      333p.     29 € 

        La loi du 9 février 2015, dite "loi Abeille", marque une étape dans l'appréhension juridique de l'exposition aux ondes électromagnétiques. La connaissance des règles applicables et l'exercice des droits se trouvent entravés par la complexité technique et juridique de l'interaction du droit national, du droit européen et de la soft law.  
       L'ambition de cet ouvrage destiné aux avocats, aux décideurs politiques, aux médecins, au milieu associatif, et au grand public, est de présenter de façon concise mais exacte les questions juridiques à la lumière des données scientifiques et techniques : Comment et par qui les limites réglementaires d'exposition ont-elles été définies ? Comment l'exposition doit-elle se mesurer dans un cadre amiable ou dans un cadre contentieux ?
      Comment le juriste doit-il recevoir les avis sur les effets des champs électromagnétiques sur la santé ?  
      Qu'est-ce que l'hyperélectrosensibilité en droit ?
      Quelles sont les règles relatives à l'installation et au démantèlement des antennes-relais et lignes électriques ? 
      Comment le consommateur et le salarié peuvent-ils être protégés, sur le marché et dans l'entreprise ?  

       Olivier Cachard agrégé des Facultés de droit, est professeur à l'Université de Lorraine. Doyen honoraire de la Faculté de droit de Nancy, il est membre de l'Institut François Gény, et de l'Académie Lorraine des Sciences. Il a été invité dans de nombreuses universités étrangères. Il est avocat à la cour d'appel de Metz.


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  •                                                              2014     224 p.     17 €

        Stéphanie Gibaud, spécialiste du marketing et de la communication, a travaillé à l'ambassade des États-Unis à Paris et au Racing Club de Lens avant de rejoindre UBS. En poste chez UBS France, elle a notamment joué un rôle décisif en dénonçant les pratiques d'évasion fiscale et de blanchiment de fraude fiscale en bande organisée d'UBS AG (Suisse) avec la complicité d'UBS France. Le 10 septembre 2015, elle est nominée pour le Prix Sakharov 2015, au coté de deux autres lanceurs d'alerte, Edward Snowden et Antoine Deltour.  

     " L'ordre, cet ordre inconcevable, claque encore dans sa tête, presque six ans après les faits. « Je vous demande de détruire tous vos fichiers ! Il y a eu une perquisition dans les bureaux du directeur général. Vous allez me faire disparaître tout ce qu'il y a dans vos dossiers, les noms des clients, ceux de nos chargés d'affaires. Tous vos fichiers ! Effacez-les de votre disque dur ! Dépêchez-vous ! »

      Ce mercredi 25 juin 2008, Stéphanie Gibaud n'est encore que la « petite » responsable du marketing événementiel de la filiale française de la banque suisse UBS. Une salariée dévouée parmi d'autres, qui ne compte pas ses heures pour organiser réceptions et tournois de golf pour les très riches clients ou les prospects de l'établissement financier.

      Employée modèle, embauchée en 1999, elle est alors bien loin de se douter qu'elle va se retrouver mêlée à une incroyable affaire d'évasion fiscale présumée de la France vers la Suisse. Et que l'injonction de sa supérieure hiérarchique – à laquelle elle refusera de se plier – sera le point de bascule de sa vie professionnelle et privée.

      Celle-ci décidera de son entrée en « résistance » dans ce drôle de monde des « lanceurs d'alerte », ces salariés qui, confrontés à la fraude ou à la corruption, ou au soupçon, décident, un jour, de dénoncer les pratiques de leur entreprise, au prix de leur carrière et de leur tranquillité d'esprit..... "

      En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/02/06/et-stephanie-gibaud-entra-en-resistance_4361320_3234.html#9eUog9JELL5CeSHq.99  

    Pourquoi moi, lanceuse d'alerte, je dois quitter mon appartement

    • 24 mars 2016       Par STEPHANIE GIBAUD
    • Blog : Le blog de STEPHANIE GIBAUD  https://blogs.mediapart.fr/stephanie-gibaud/blog/
    En juin 2008, j'ai refusé de détruire des données concernant les clients de mon employeur de l'époque, la banque UBS. J'ignorais alors que ma vie « normale »  allait voler en éclats. Aujourd'hui, le gouvernement promet de mieux prendre en compte le statut des lanceurs d'alerte. Mais la réalité est toute autre : personne ne nous protège.

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  •                                                             2014    113 p.   15 € 

      Charles COHLE:  Comment je suis passé du loser au hacker

    J’ai commencé à passer ma vie sur Internet il y a une dizaine d’années. Ce fût d’abord par passion, et maintenant par obligation professionnelle. Dans le cadre de mes business, j’ai rencontré plus de gens malhonnêtes que vous n’en rencontrerez jamais sur le web. Du simple escroc nigérien, au manipulateur toxique qui cherche à détruire… par pur plaisir.

    Peut-être comme vous, j’ai longtemps été convaincu que la psychologie classique ne s’appliquait pas à Internet. Je pensais par exemple qu’il était impossible de détecter le mensonge sur Internet à cause de l’anonymat et des écrans qui nous séparent des autres.

    Lassé de subir Internet au lieu de le dominer, j’ai décidé de m’attaquer au problème en exploitant toutes les règles du jeu. Au cours de ces 5 dernières années, j’ai développé des outils de « hacking social » pour chacun de mes besoins personnels.

    Je suspecte quelqu’un de me mentir ? J’ai une technique pour obtenir la vérité. Je veux devenir ami avec telle personne sur Facebook ? J’ai une solution pour y arriver. Je veux espionner et pister tel individu ? Je sors ma « boite à outils », j’ai ce qu’il me faut à l’intérieur.

    Apprenez à espionner, analyser et manipuler les gens sur Internet. Comme un véritable espion.

    Le web est devenu un gigantesque annuaire que chacun s’obstine à mettre à jour en y publiant ses photos,
    ses humeurs et ses opinions. Malheureusement, la confidentialité sur le web c’est comme l’écologie : tout le monde sait que c’est important, tout le monde y pense, mais personne ne fait d’efforts.

    Au lieu de rabâcher une énième fois les bonnes pratiques de confidentialité sur Internet, l’auteur a pris le parti de vous expliquer comment exploiter la négligence des gens qui utilisent Internet. Comme le disait
    Napoléon : « la meilleure défense, c’est l’attaque ».

    Vous apprendrez à exploiter des failles techniques et des failles humaines dans l'optique de manipuler, de pister et d’espionner vos cibles à la manière d’un détective privé. Un chapitre entier est dédié à la manipulation mentale sur Internet.

    Voila pourquoi 95% des gens sont des victimes sur Internet

    Tout le monde possède un ordinateur mais 95% des gens subissent Internet plus qu’ils ne le maîtrisent. Ce livre s'adresse à vous si vous avez  vécu l’une de ces situations récemment :

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  • 2014   100 p.   12 €

       Il ne se passe pas une semaine sans que les médias se fassent l'écho du « mal-être au travail » d'un nombre grandissant de salariés. Lieu d'épanouissement, le travail est en train de devenir pour certains un mal nécessaire. Sacrifiés sur l'autel du profit, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur le sens de leur investissement au travail, sur la recherche d'un nouvel équilibre vie professionnelle/vie privée.

      Après un constat sans concession sur l'évolution du monde de l'entreprise, ce livre essaie de proposer des solutions pragmatiques pour améliorer les relations entre employeur et salariés.

      L'auteur nous fait profiter de ses quarante ans d'expérience professionnelle, mais aussi de sa liberté de parole de jeune retraité actif.  

         Francis Gelebart, jeune retraité actif de 62 ans, a exercé des fonctions de responsabilité pendant plus de 40 ans dans la Bancassurance, mais aussi comme consultant en ressources humaines auprès des dirigeants d'une centaine de PME/PMI bretonnes. C'est cette double expérience professionnelle dont il nous fait profiter dans cet essai.


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  •  
                                                                     2015   249 p.   17 €
     
       Pendant plus d'un an, Audrey Jougla a enquêté en caméra cachée dans les laboratoires publics et privés français pour comprendre la réalité de l'expérimentation animale. Quels sont les tests pratiqués aujourd'hui ? Dans quel but ?
       En Europe, plus de 11, 5 millions d'animaux subissent chaque année des tests, qui ne concernent pas seulement les rongeurs mais de nombreuses espèces familières comme les chats, les chiens, les chevaux ou les singes. En poussant les portes de ces lieux interdits au grand public, où personne n'a encore pu accéder sans effraction, Audrey Jougla nous embarque dans le récit de son aventure aux côtés des militants de la cause animale. Une enquête inédite et un récit saisissant sur la souffrance infligée aux animaux, qui interroge notre humanité face à l'absurdité de la violence.

        Diplômée de Sciences Po Paris, Audrey Jougla a été journaliste avant de reprendre ses études de philosophie. Passionnée d'éthique animale, elle obtient les félicitations du jury pour son mémoire de recherche sur la question de l'expérimentation animale comme "mal nécessaire". Elle est co-auteur de

        -Nourrir les hommes, Un dictionnaire (Atlande, 2009).   

      Le 27 avril 2016 dernier, Audrey Jougla est passé à Webedia pour une longue interview sur cet essai nourri d'une réflexion très documentée aux révélations impitoyables.( http://www.mandor.fr/tag/audrey+jougla )Interview:

    Ce qui m’a surpris, c’est que j’ai lu ton livre comme un thriller.

    J’ai raconté simplement, chronologiquement l’enquête et toutes les phases par lesquelles je suis passée. Il ne s’agissait ni de faire quelque chose de théorique, ni quelque chose de journalistique. Je voulais qu’il y ait de l’émotion et que ce livre soit incarné.

    Cette cause te touche-t-elle depuis longtemps ?

    Je suis végétarienne depuis toute petite. Pendant longtemps, je n’ai rien fait pour les animaux, je faisais juste un chèque pour certaines associations. A 25 ans, je me suis dit qu’il fallait que je milite activement. J’ai commencé à tracter et  à manifester.

    Tracter t’as apporté beaucoup?

    C’est une excellente formation. On apprend tout en tractant. On a très peu de temps et on est souvent face à des réactions épidermiques chez les gens. On constate les préjugés qui nous reviennent constamment.

    On vous reproche quoi le plus souvent ?

    On nous demande souvent pourquoi on ne fait pas ça pour les humains.

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  • A propos de ma radiation de l’Ordre des Médecins : une extrême gravité Par Mr Henri Joyeux (23/08/2016)

    La lettre du Professeur Joyeux

    Chers amis de la Santé,

    J’ai appris par voie de presse ma radiation de l’Ordre des Médecins à compter du 1er décembre 2016.

    Les médias, dont ceux qui font la publicité des fabricants de vaccins, se sont chargés d’informer très largement le grand public.

    Par cette décision du 8 juillet (prise par la chambre disciplinaire du Conseil Régional de l’Ordre des Médecins, Languedoc-Roussillon), on veut m’interdire d’exercer mon métier de médecin cancérologue.

    Comme il ne m’est rien reproché sur le plan strictement professionnel mais qu’on me reproche de m’être exprimé publiquement, c’est qu’on cherche à me faire taire. 

    J’ai reçu un très grand nombre d’encouragements, par téléphone ou mails, de France comme de l’étranger, à la fois de collègues, de consœurs et confrères médecins et d’un très grand nombre de patients connus ou inconnus qui ne comprennent pas une telle décision disciplinaire.

    Soyez-en ici très chaleureusement remerciés, car je n’ai pas pu le signifier à chacun par manque de temps d’autant qu’il m’a fallu préparer ma défense.

    J’ai d’abord été conforté par la position immédiate du Conseil de l’Ordre des Médecins de mon département qui a décidé de faire appel face à la gravité de la sanction. Je remercie très chaleureusement toute l’équipe autour du président du Conseil de l’Ordre de l’Hérault à Montpellier.

    Heureusement, l’appel auprès du Conseil national de l’Ordre des Médecins a un effet suspensif

    J’ai donc pu poursuivre des consultations bénévoles en différents endroits pendant l’été.

    J’ai pris conseil et travaillé avec un avocat, étonné comme moi et mes collègues de Montpellier par la gravité de la sanction. Je conteste non seulement la sanction – la plus lourde qui soit à l’encontre d’un médecin, en principe réservée à des gens qui ont commis des faits pénalement répréhensibles -, mais avant tout je réfute le principe même de toute faute déontologique.

    Etre mis au ban de la médecine comme si j’avais assassiné, volé, violé, comme si j’étais incompétent et dangereux, après 40 ans d’exercice de ce métier où j’ai tout fait pour donner et donner encore le meilleur de moi-même, être sans cesse au courant des découvertes les plus récentes, est insupportable tant pour ma personne, ma famille que pour mes nombreux élèves et les très nombreux patients que j’ai soignés, que je consulte et conseille encore régulièrement.

    Je reste déterminé, car les accusations portées contre ma personne sont entachées de nombreuses erreurs. La plus importante est que je ne suis pas contre les vaccins, en particulier ceux qui sont obligatoires, mais lanceur d’alerte contre les abus consistant à imposer des vaccins non nécessaires à un nouveau né de 2 mois et même avant sa mise au monde.

    Tout cancérologue doit bien connaitre le système immunitaire

    Je reconnais l’importance du système immunitaire pour comprendre et éviter les nombreuses maladies liés à des défenses immunitaires fortement perturbées, par bactéries, virus, champignons ou parasites dans telle ou telle partie du corps, et l’intérêt des thérapeutiques dites ciblées utilisées de plus en plus efficacement en cancérologie.

    Je demande à ce que le carnet de vaccination soit revu de fond en comble, afin que l’allaitement maternel soit proposé en première intention et que les vaccinations dites recommandées restent de la responsabilité exclusive des médecins référents. Sollicités par les familles, contrôlés sans cesse par l’assurance maladie, poussés par les publicités, mes confrères et consœurs médecins sont parfois désorientés. Ils savent parfaitement que les vaccinations des nouveaux nés dépendent d’abord de la santé des parents et que le système immunitaire d’un enfant nouveau né en bonne santé a besoin de 1000 jours après sa conception pour être mature et fonctionnel, c’est à dire pas avant l’âge de 2 ans.

    On cherche à médicaliser l’émotion dès la naissance ou même avant

    Ainsi peut-on proposer la généralisation des vaccinations sans tenir compte de l’état de santé des parents et en ne tenant aucun compte des effets délétères des vaccinations imposées si précocement à des nouveaux nés naturellement fragiles.

    En dehors de cas très particuliers, la vaccination à 2 mois contre l’hépatite B et dès 9 à 12 ans contre les papilloma virus responsables de maladies sexuellement transmissibles, est totalement abusive et impose de résister à de fausses bonnes solutions car prises en dépit de certaines réalités et parfois du bon sens.

    Je crains de ne pas être convoqué, par les responsables de la concertation citoyenne sur les vaccins (http://concertation-vaccination.fr), pour représenter un très grand nombre de personnes qui perdent chaque jour un peu plus confiance dans la médecine traditionnelle face aux excès thérapeutiques, en particulier avec la généralisation abusive des vaccinations.

    A la mi-août, la pétition ”Vaccin obligatoire : les Français piégés par la loi et les laboratoires !” <http://petition.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polioa été signée par un grand nombre de personnes, dépassant 1 million 74 000 signataires. Il faut continuer à la faire connaître.

    J’ai décliné une pétition pour me soutenir, car j’ai pensé qu’il était plus important et urgent que les 1 million 74000 signataires soient entendus et qu’enfin soit annoncée la re-fabrication du seul vaccin obligatoire le DTP sans Aluminium, cet adjuvant dont on ne peut plus cacher les effets délétères, qui est ajouté pour stimuler une immunité encore immature.

    A propos de la concertation citoyenne qui veut ”réconcilier les français avec la vaccination”

    Sachez que je prépare un argumentaire étayé que j’enverrai à mes collègues nommés par la ministre de la Santé pour le débat sur la vaccination (http://concertation-vaccination.fr) qui a commencé, auquel je n’ai pas été convié. Ce débat citoyen a pour but ”de réconcilier les français avec la vaccination”.

    Je crains surtout que ne soit recherchée la couverture vaccinale la plus large, dès la naissance, soi-disant contre le plus grand nombre de maladies. Et cela sans certitude d’efficacité, en utilisant le mot ”exigibilité” pour le plus grand nombre d’institutions (milieu scolaire en particulier) et de structures (crèches, maisons de retraite…).

    Etre lanceur d’alerte auprès du grand public quand on n’est pas entendu par les responsables politiques est-il si répréhensible ?

    Restant à votre service, toujours pour la meilleure santé de vos familles et de vos enfants, je souhaite à toutes et à tous une bonne fin de vacances et une bonne reprise pour celles et ceux qui sont déjà au travail.

    Professeur Henri Joyeux


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  •  « Le mensonge dans lequel nous vivons », une vidéo qui fait le tour du monde

       http://sousesprit.com/le-mensonge-dans-lequel-nous-vivons/

    « Le mensonge dans lequel nous vivons », une vidéo qui fait le tour du monde

        

       Le mensonge dans lequel nous vivons (“The Lie We Live“) est un court-métrage écrit et réalisé par Spencer Cathcart qui donne son regard sur le monde actuel.    Cette fameuse vidéo, « The Lie We Live » (Le mensonge dans lequel nous vivons) est en train de faire le tour du monde et c’est compréhensible ! Le narrateur y présente pas mal de faits qui ne tournent pas rond dans notre société, de quoi faire réfléchir les plus petits et les plus grands et de quoi nous ouvrir les yeux sur le monde dans lequel nous vivons. Le but de tout être humain est d’atteindre le bonheur, mais à quel prix ? Prenez le temps de partager cette vidéo à vos proches, qu’elle soit vue par le plus de monde possible…


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  • Les armes de l'ombre (Marc FITTERMAN)

                                                                       2004    191 p. 

       La croyance populaire s'est forgé son opinion : " le temps se détraque à cause de toutes ces fusées qu'ils nous envoient dans le ciel ! " Oui, le temps se " détraque " : désormais les dégâts se chiffrent chaque année en milliards de francs, d'euros, de dollars, sans parler des milliers de victimes... A cause des fusées ? Non, bien sûr... A cause de quoi alors ?
      C'est ce que nous dévoile Marc Filterman en nous ouvrant la porte des bases militaires les plus secrètes.
      Et si les militaires pouvaient non seulement modifier le temps qu'il fait, mais aussi le temps qui passe ?...
      Et si les militaires pouvaient déclencher des épidémies ?... Et des tremblements de terre?... Et aussi des mutations génétiques ?... Et bien d'autres affres encore ?...
      Vous doutez ? Nous aussi nous doutions... avant de lire le manuscrit de Marc Filterman...
        Les informations divulguées dans ce livre proviennent de la presse spécialisée, de sources gouvernementales et militaires dument autorisées, surtout américaines. Des dispositifs permettant d'interférer avec le métabolisme humain ont été réalisés dans le but de le neutraliser. Il en est de même pour les mécanismes de la nature. Ces systèmes ont été développés comme arme de nouvelle génération aussi bien du côté russe, qu'américain. Pendant que d'autres effectuent des recherches très poussées dans ces domaines, notre élite semble ne pas s'en préoccuper. On court le risque de se retrouver un jour ou l'autre exposé à des menaces inconnues et non prévues, devant lesquelles nous ne saurons pas comment réagir. Les informations publiées ici doivent donc être considérées comme un avertissement, un appel au monde politique et aux populations. ...

       Marc Filterman a débuté sa carrière à l'armée de l'air, qu'il a quittée en 1985 pour se consacrer à des recherches sur l'électronique de défense. En relation avec des experts du monde entier, il est devenu l'un des meilleurs spécialistes de la guerre non conventionnelle, ce qu'a confirmé le succès de la première édition de "Les armes de l'ombre"

      Marc Filterman a acquis son premier radar en 1976. Il a effectué 10 ans de recherche sur les radars et 30 ans de recherche sur les risques des champs électromagnétiques et sur la manipulation du climat 

       Au micro de Bob, Marc Filterman revient ici (https://www.btlv.fr/marc-filterman-les-compteurs-linky.html) sur ce qui fait débat dans la société civile, le compteur Linky. De nombreuses communes ont refusé ce nouvel appareil de mesures électriques. D’après ces opposants ce compteur émet des ondes nocives pour les habitants de la maison et consomme beaucoup plus qu’un compteur classique. La question est de savoir si EDF va réussir à imposer ce compteur Linky qui est déjà un échec en terme de communication. 
     

    Sommaire

    Chapitre 1 - La Guerre (non) conventionnelle           Chapitre 2 - La Guerre Chimique

    Chapitre 3 - La Guerre Génétique                          Chapitre 4 - La Guerre bactériologique

    Chapitre 5 - La Guerre spatio-temporelle                Chapitre 6 - La Guerre quantique

    Chapitre 7 - La Guerre climatique                          Chapitre 8 - La Guerre nucléaire

    Chapitre 9 - La Guerre sismique

    Epilogue         Annexe 1 - Effets des micro-ondes              Annexe 2

     Tableau des unités de mesure


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  • Le sort du glyphosate n'est toujours pas tranché au niveau européen. Sans décision, l'herbicide le plus vendu en Europe sera interdit à la vente le 1er juillet 2016. Ce blocage inhabituel met au jour une défiance grandissante des États membres de l'UE face à un système d'homologation européen opaque. Explications.

      http://www.novethic.fr/index

     Le glyphosate discrédite le système d'homologation européenManifestation de protestation à Bruxelles le 18 mai contre la réautorisation de vente du glyphosate.John Thys / AFP

      La Commission européenne tenait à une décision collective des États membres de l'UE sur le renouvellement de l'autorisation du glyphosate. Elle ne l'a pas eue. Lundi 6 juin, aucune majorité qualifiée ne s'est dégagée du vote des représentants des 28 États membres de l'Union européenne (UE), réunis en comité d'experts.

    Ce nouvel échec intervient après deux précédents votes qui se sont tenus en mars et en mai dernier et qui n’avaient pas permis d'aboutir à une décision. À chaque fois, la majorité qualifiée requise, soit 55 % de la population de l'UE, n'a pas été obtenue. Hier, six États membres se sont abstenus, dont les trois poids lourds démographiques de l'Europe que sont la France, l’Allemagne et l’Italie. Un seul pays, Malte, a voté contre.

    La Commission européenne proposait de prolonger de douze à dix-huit mois l'autorisation du glyphosate sur le territoire de l'UE, qui expire le 30 juin. Le temps pour l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), chargée de la réglementation européenne sur les substances de synthèse, de rendre une nouvelle évaluation.

    Un processus d'évaluation opaque

    Le front d'opposition de certains États membres montre une défiance grandissante face au système d'homologation européen. L'avis du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui a classé début 2015 le glyphosate cancérogène pour l'homme, a remis en question l'évaluation de la toxicité par les agences sanitaires européennes. Ces dernières confirment, elles, l’innocuité du produit. Mais, à la différence du CIRC, leur processus d'évaluation est opaque.

    Les études de toxicité produites par l'industrie sont tenues secrètes. Et les noms des experts qui ont participé à l'évaluation du glyphosate pour l'Agence europénne de la sécurité des aliments (EFSA) ne sont toujours pas connus. Les conflits d'intérêt mis au jour au sein des agences d'évaluation et le lobbying important de l'industrie chimique à Bruxelles ont également discrédité le processus.

    Des gouvernements sous pression

    La très forte mobilisation qui s'est exercée sur les gouvernements, en particulier en France, en Allemagne et en Italie, explique aussi les atermoiements des représentants de ces États. Pétitions, plaintes, lettres ouvertes... se sont multipliées. Dernière initiative en date, celle de l'Assemblée médicale allemande qui a appelé, le 27 mai, Berlin à s’opposer à l’autorisation du glyphosate. 

    La Commission a quant elle annoncé qu'un nouveau vote serait proposé autour du 20 juin. Mais il est peu probable qu'un consensus se dégage. Ce sera alors à elle de trancher. Si elle doit endosser seule la responsabilité d'une nouvelle homologation pour une courte durée, Bruxelles rappelle que la balle sera alors dans le camp des États membres. Libre à eux, en effet, en dépit d'une autorisation à l’échelle européenne, de refuser la commercialisation d'herbicides contenant du glyphosate sur leur territoire.

    Les débats nationaux s'annoncent houleux. En France, la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal s'est formellement engagée contre une autorisation du glyphosate et devrait donc interdire l'utilisation des pesticides le contenant. Mais les agriculteurs français sont aussi parmi les premiers utilisateurs européens du produit chimique et Stéphane Le Foll, le ministre de l'Agriculture leur est ... favorable.

     Magali Reinert
    © 2016 Novethic - Tous droits réservés


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  •   Commentaire. Les plantes sont merveilleuses, elles ont de l’intuition, du ressenti, de l’empathie. Magnifique article. Merveilles de la vie.

      Nous avons d’un côté une création dont nous réalisons chaque jour la merveille et de l’autre un risque majeur qui pèse sur elle.

      L’ARTICLE :

      Elles sont tout autour de nous : dans nos appartements, nos rues, nos parcs, nos jardins et nos bois. Leur discrétion apparente cache un trésor de sensibilité, d’ingéniosité, et peut-être même des clés pour comprendre qui nous sommes, et notre place dans l’univers.

      Sans elles, nous ne serions pas là : elles nous permettent de respirer et de nous nourrir. Considérées par beaucoup comme des figurantes dans nos paysages, elles constituent 99,7 % de la biomasse de la Terre, et restent pourtant de grandes énigmes. Qui donc ? Les plantes…

      Bien qu’elles soient dépourvues de système nerveux, nous savons déjà avec certitude qu’elles sont intelligentes. Mais jusqu’où va cette intelligence ? Peut-on aller jusqu’à penser qu’elles sont « conscientes » ? La conscience est communément définie comme la capacité à créer une image de soi-même et de sa position dans l’espace et le temps, en relation avec l’environnement et les autres organismes. Si les plantes n’ont pas d’yeux, de bouche ou d’oreilles, leurs « équivalents » sont toutefois hautement développés. On sait qu’elles peuvent détecter et mesurer avec précision au moins vingt paramètres physiques et chimiques, tels que la force de gravité, la lumière photosynthétique, l’humidité, la température, le vent, la qualité du sol et de l’eau, les métaux lourds, les micro-organismes, les vibrations du sol… Elles ont aussi un sens de l’orientation sophistiqué, et même une très bonne mémoire ! Le professeur Stefano Mancuso, qui étudie la neurobiologie des plantes, explique que l’on peut enseigner à un Mimosa pudica à ne plus fermer ses feuilles si le stimulus n’est pas dangereux. La plante se « souviendra » de l’information durant quarante jours. En comparaison, l’insecte a une mémoire de vingt-quatre heures ! Même nous, humains, ne faisons pas toujours aussi bien…

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  • gt3b2832
     

    logo_rapport_anses

     

    Expositions des professionnels aux pesticides : Le rapport qui fait peur ?

    En 2011, l’ANSES – Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail – s’était autosaisie afin d’identifier, évaluer et caractériser les expositions des travailleurs agricoles aux pesticides, ceci en vue de proposer des actions permettant de les réduire. Le rapport et l’avis sont non seulement finalisés, mais ont été présentés aux ministères de tutelle en avril 2016. Et pourtant…

    Repoussé aux calendes grecques ? Cela fait maintenant 9 mois que ce rapport aurait dû être présenté aux différentes parties prenantes. Sa diffusion était prévue en octobre, puis en janvier, et finalement le 1er juin pour être encore repoussée au 22 juin. Pour quelles raisons ? Ces dernières ne nous ont pas été précisées mais il semble que la tension serait palpable à l’approche de la divulgation de ce rapport. Et ce n’est qu’aujourd’hui, veille de la restitution de ces travaux que l’on apprend… son nouveau report, à une date indéterminée !

    Des motifs invoqués bien obscurs A l’origine du report, une « note de commentaires portant sur certains points du rapport principal transmise il y a quelques jours à l’Agence par des experts du Groupe de travail. » Il est pour le moins difficile de croire qu’un rapport qui a nécessité de très nombreux experts qualifiés et quatre années de travail intenses fasse l’objet de commentaires si tardifs, qui plus est après présentation aux institutions, et que cela entraine un énième report.  

    Deux explications s’offrent alors à nous :

    • Soit ce rapport contient des données très sensibles que les pouvoirs publics ne veulent pas mettre entre les mains des parties prenantes (ONG environnementales, associations de victimes ou de médecins)
    • Soit ce rapport n’est pas suffisamment solide, et a été rédigé sans tenir compte des points de vue variés, et n’est alors pas digne d’être diffusé en l’état …

    Cette dernière hypothèse étant plus qu’improbable, nous commençons à nous interroger sérieusement sur la première ! C’est pourquoi les organisations signataires de ce communiqué interpellent ce jour la Direction de l’ANSES ainsi que ses ministères de tutelle pour que cette restitution se tienne dans les plus brefs délais en s’assurant de la présence des diverses parties prenantes. En outre, au vu du sujet épineux traité dans ce rapport, et des divers rebondissements dont nous avons été témoins, nos organisations souhaiteraient obtenir plusieurs jours avant la tenue de ladite restitution, les documents relatifs à ce travail (rapport, avis, note de commentaire et annexes le cas échéant), afin de favoriser un échange constructif et équitable avec les diverses parties prenantes, institutions et services de l’Etat susceptibles d’être présents. En cas de nouvelle déconvenue, c’est – dans ce dossier – la crédibilité ainsi que la partialité de l’ANSES qui pourraient être mises en cause.

    1. Alerte Médecins Pesticides, Générations Futures, Phyto-Victimes, WECF


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  • Un rapport des Nations Unies confirme les liens existant entre la corruption et les crimes commis contre la vie sauvage.

    Lire en ligne: http://www.survivalfrance.org/actu/1132

    Un nouveau rapport des Nations Unies a confirmé que les agents corrompus, plutôt que les groupes terroristes ou les peuples indigènes qui chassent pour nourrir leurs familles, sont au coeur des crimes commis à l’encontre de la vie sauvage dans de nombreuses parties du monde.

    Les conclusions de ce rapport ont coïncidé avec une vague d’arrestations d’agents de protection de la vie sauvage en Afrique et en Asie, soulevant des craintes sur une éventuelle ‘épidémie’ mondiale de braconnage et de corruption parmi les gardes forestiers armés qui sont supposés protéger les espèces en danger.

    Parmi les arrestations récentes pour corruption dans le cadre de la protection de la nature :

    - Un garde forestier au Cameroun, Mpaé Désiré, et un chef de la police locale. Ils ont été arrêtés car soupçonnés d’être impliqués dans le commerce illégal d’ivoire sur le territoire ancestral des Baka et d’autres tribus de la forêt. M. Mpaé a été accusé par des Baka d’avoir battu des membres de leur tribu et d’avoir incendié l’un de leurs campements en forêt après les avoir accusés de braconnage.

    Le Fonds mondial pour la nature (WWF) finance les gardes forestiers de cette zone du Cameroun depuis l’année 2000, au moins, malgré des rapports mentionnant que ces gardes arrêtaient, battaient et torturaient des chasseurs autochtones.

    En 2013, un Baka a raconté à Survival : ‘Les gardes forestiers ouvraient des boîtes de sardines et les laissaient par terre pour appâter les léopards, comme ça ils pouvaient les chasser pour leurs fourrures’.

    Un autre Baka a expliqué : ‘Les gardes forestiers ne veulent personne dans la forêt pour que personne n’entende les coups de fusil quand ils braconnent’.

    Ailleurs :

    - En Inde, quatre employés d’un parc ont été arrêtés pour le braconnage de rhinocéros à une corne dans la célèbre réserve de Kaziranga, là-même où des gardes forestiers sont encouragés à tirer à vue sur toute personne soupçonnée de braconner. 62 personnes y ont été tuées en tout juste 9 ans.

    - Un garde forestier a été arrêté près de Kaziranga après que la police a découvert une peau de tigre et de l’ivoire chez lui.

    - Dans la réserve de tigres de Pench dans le centre de l’Inde, un garde forestier, dénommé Vipin Varmiya selon les rapports, a été arrêté pour avoir tué un tigre et ses deux petits.

    Un récent rapport de la Brookings Institution a confirmé que les grandes organisations de protection de la nature échouent à lutter contre les véritables braconniers – des criminels qui conspirent avec des fonctionnaires corrompus. La relation existant entre la corruption et la criminalité liée aux espèces sauvages a également été signalée en Tanzanie, en Afrique du Sud, au Kenya, au Zimbabwe, en Ouganda et en Indonésie.

    L’implication des gardes forestiers armés dans le braconnage, dans des pays où sont employées des techniques militarisées de protection de la nature, soulève des questions quant à la pertinence de l’usage de la violence et de l’intimidation pour protéger la faune et la flore. Dans de nombreuses parties du monde, l’utilisation de ces techniques a conduit à la violence envers les communautés autochtones locales, notamment au Cameroun et en Inde. Les exécutions sommaires au nom de la protection de la nature risquent d’être de plus en plus répandues en Inde.

    En février 2016, Survival a porté plainte devant l’OCDE contre le Fonds mondial pour la nature (WWF) pour son implication dans le financement de projets de protection de la nature répressifs et souvent violents au sud-est du Cameroun. Persécuter les meilleurs alliés de l’environnement au lieu de mettre en place des actions pour s’attaquer à ces problèmes systématiques compromet la protection de la nature.

    Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘La réponse des organisations de protection de la nature au braconnage a été d’accuser les peuples autochtones quand ils chassent pour nourrir leurs familles, de soutenir des politiques de ‘tirer-pour-tuer’ et d’accuser les terroristes. Aucune de ces mesures ne fonctionne; elles compromettent la protection de la nature. Les véritables braconniers sont les criminels, y compris des gardes forestiers, qui conspirent avec des fonctionnaires corrompus. En s’associant à l’industrie et au tourisme, les grandes organisations de protection de la nature détruisent les meilleurs alliés de l’environnement, les peuples autochtones, qui en dépendent et le gèrent depuis des millénaires. Les peuples autochtones devraient être à la tête du mouvement de protection de la nature, ils savent qui sont les véritables braconniers, ils peuvent protéger leur territoire de l’exploitation forestière, ils protègent la biodiversité et savent, mieux que quiconque, prendre soin de leur environnement’.

    Notes 

    - Les rapports les plus récents indiquent que M. Mpaé a été remis en liberté et attend son procès.

    - ‘Pygmée’ est un terme générique couramment employé pour désigner les peuples de chasseurs-cueilleurs du bassin du Congo et d’Afrique centrale. Ce terme, qui a acquis une connotation péjorative, est évité par certains groupes mais est considéré par d’autres comme un facteur d’identité.


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  • Des peuples indigènes rejettent les appels à un contact forcé avec les peuples isolés de leur pays

      L'Amazonie brésilienne compte le plus grand nombre de tribus isolées au monde. Nous savons très peu de choses à leur sujet, mais elles risquent d'être anéanties si leur droit à déterminer leur propre avenir n'est pas respecté.

    © BBC/FUNAI/Survival

      Des peuples indigènes sud-américains ont dénoncé l’appel lancé par les chercheurs américains, Kim Hill et Robert Walker, visant à établir un contact forcé avec les tribus isolées d’Amazonie, mettant en garde sur les conséquences catastrophiques qu’un tel contact engendrerait.

      Dans une vidéo du projet ‘Voix Indigène’ de Survival, les Indiens guajajara rejettent complètement cette idée. Plusieurs membres de la communauté, connus sous le nom de ’Gardiens Guajajara’, ont agi pour protéger les Awá isolés vivant sur leur territoire, compte tenu le peu de soutien de la part du gouvernement.

    Le coordinateur de ce groupe, Olimpio Guajajara, a déclaré: ‘Nous sommes ici… pour surveiller le territoire et défendre les Indiens isolés et les Guajajara qui y vivent. Pourquoi? Parce qu’il y a des gens, comme des anthropologues de certains pays qui veulent violer, encore une fois, les droits des Indiens isolés du Brésil’.

    Il a ajouté: ‘Nous sommes conscients que certains anthropologues recommandent qu’il y ait un ‘contact contrôlé’ avec les Indiens isolés…Nous ne le permettrons pas car cela provoquerait un autre génocide d’un peuple…d’un groupe indigène, qui ne veut aucun contact…’

    Vidéo: Olimpio Guajajara critique la proposition de ‘contact contrôlé’ avec les tribus isolées. (sur le site de Survival)

    Les Guajajara sont les derniers parmi plusieurs peuples indigènes d’Amérique du Sud à avoir rejeté cette idée. Davi Kopenawa Yanomami, connu comme le ‘Dalaï Lama de l’Amazonie’ a longtemps fait campagne pour le droit des tribus isolées à déterminer leur propre avenir. Il a été témoin de l’impact dévastateur du contact avec son peuple, les Yanomami, qui s’est produit au XXème siècle.

    Olimpio Guajajara enregistre une vidéo pour la Campagne 'Voix Indigène'.
    Olimpio Guajajara enregistre une vidéo pour la Campagne 'Voix Indigène'.

    © Survival

      Conformément à la Constitution brésilienne, tous les peuples indigènes ont droit à ce que leur territoire soit reconnu, y compris les Indiens isolés. En 1987, la FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement brésilien, a adopté une politique de non-contact avec les tribus isolées, tout en continuant à démarquer leurs territoires et à faire respecter la loi qui protège leurs terres

    Toutes les tribus isolées sont confrontées à une véritable catastrophe tant que leur territoire n’est pas protégé.

    Plusieurs ONG brésiliennes comme la CIMI, l’ISA, le CTI ainsi que Survival International soutiennent la politique consistant à ne pas forcer le contact avec des tribus isolées.

    Les tribus isolées sont les peuples les plus vulnérables de la planète. Des populations entières sont anéanties par la violence des intrus qui volent leurs terres et leurs ressources, et par des maladies comme la grippe et la rougeole contre lesquelles elles n’ont aucune immunité.

    Le mois dernier, la campagne mondiale de Survival International, pour les Kawahiva, une tribu isolée de l’Etat du Mato Grosso, a permis de démarquer le territoire de la tribu.

    Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré: ‘Quand est-ce que les gens commenceront à écouter les peuples indigènes plutôt que de supposer ce qui est le mieux pour eux? L’attitude de certains chercheurs, comme Kim Hill et Robert Walker, est dangereuse et néo-coloniale. Ce soi-disant ‘contact contrôlé’ pourrait anéantir des peuples isolés et ne ferait que jouer en faveur des intérêts des mafias de l’exploitation forestière et de l’élevage en Amérique du Sud, qui ne cherchent qu’à voler les territoires des tribus et se fichent des droits humains. Il appartient aux tribus de déterminer leur relation avec le reste du monde, et non pas aux chercheurs’.

    Lire en ligne: http://www.survivalfrance.org/actu/11298

      Survival International refuse toute subvention gouvernementale afin de ne pas être réduite au silence par ceux qui violent les droits des peuples indigènes. C'est pourquoi nous dépendons de vous pour financer nos actions urgentes. Le prélèvement régulier nous permet de planifier en toute sécurité nos campagnes pour aider les peuples indigènes à défendre leurs vies, protéger leurs terres et déterminer leur propre avenir.


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  • À l’origine, il y avait le désir de ne pas rester les bras ballants face à la souffrance des autres. À l’arrivée, les enquêtes révèlent une gigantesque industrie qui se nourrit des guerres et les nourrit. L’humanitaire réellement existant contribue aux souffrances qu’il est censé soulager. 

    Publié dans le magazine Books, avril 2012. Par Philip Gourevitch

    L’humanitaire, une passion dangereuseEn 1968, au Biafra, une génération entière d’enfants mourait de faim. Un an plus tôt, cet État riche en pétrole s’était déclaré indépendant du Nigeria, qui l’avait en retour attaqué et assiégé. Les correspondants étrangers présents dans l’enclave ont observé les premiers signes de famine au printemps et, dès le début de l’été, des milliers de petits Biafrais étaient signalés morts chaque jour. Presque personne n’y prêtait attention, jusqu’au jour où un reporter du Sun londonien se rendit sur place avec un photographe et tomba sur les enfants décharnés. Pendant des jours et des jours, le journal publia les images accompagnées d’un reportage déchirant. Bientôt, le sujet fut repris par la presse du monde entier. D’autres photographes se frayèrent alors un chemin jusqu’au Biafra, suivis par les équipes de cameramen.

    La guerre civile au Nigeria fut la première guerre africaine télévisée. Et cette famine devint l’un des événements les plus emblématiques de l’époque : la souffrance en direct d’êtres innocents allait donner naissance à l’aide humanitaire telle que nous la connaissons. « On ne comptait plus les réunions, comités, manifestations, rassemblements, émeutes, groupes de pression, sit-in, grèves de la faim, veillées, quêtes, banderoles, défilés, pétitions, sermons, conférences, films et donations », écrit Frederick Forsyth, qui a couvert le siège pendant presque toute sa durée et publié un livre sur le sujet avant de passer à la fiction avec Chacal (1). Forsyth décrit ici les réactions en Angleterre, mais le même type de phénomène se produisait alors à travers toute l’Europe et aux États-Unis.

    Au journal télévisé, les corps chétifs au ventre ballonné, les membres grêles, les regards de vieillard des mourants du Biafra étaient devenus aussi omniprésents que les reportages sur les champs de bataille du Vietnam. Les Américains qui défilaient pour exiger de leur gouvernement qu’il agisse au Nigeria étaient souvent ceux-là mêmes qui manifestaient contre son action en Asie du Sud-Est. Quitter le Vietnam et intervenir au Biafra, tel était le message. Le département d’État recevait jusqu’à vingt-cinq mille lettres par jour. À tel point que le président démocrate Lyndon Johnson dit à son sous-secrétaire d’État : « Débrouillez-vous pour que ces négrillons disparaissent de mon écran. » C’était sa manière à lui d’autoriser l’aide humanitaire, et l’ordre fut exécuté conformément à l’esprit dans lequel il avait été donné : chichement. À la fin de la guerre, en 1970, la valeur totale des vivres envoyés par les États-Unis au Biafra représentait « environ trois jours de ce que le pays dépensait pour tuer au Vietnam », selon Forsyth, ou encore « vingt minutes de vol d’Apollo 11 ». Mais le journaliste, partisan convaincu de la cause biafraise, réservait son mépris le plus profond au gouvernement britannique, favorable au Nigeria. Le représentant du pays avait beau déclarer : « La famine est une arme de guerre légitime, et nous sommes résolus à l’utiliser », le gouvernement travailliste affirmait à Londres que ces informations relevaient de la pure propagande. Cette campagne de dénigrement faisait entendre, écrit Forsyth, « un sinistre écho dans l’esprit de ceux qui se rappellent la petite mais tapageuse coterie de ces messieurs terrifiants qui se firent les avocats du diable pour le compte de l’Allemagne nazie en 1938 ».

    L’Holocauste était une référence omniprésente pour les partisans de l’enclave, fort bien assistés en cela par le gouvernement sécessionniste, qui disposait d’un formidable service de communication et d’une agence suisse de relations publiques. Sous l’œil des caméras, le parallèle historique relevait de l’évidence : on n’avait plus vu pareilles images depuis la libération des camps nazis. Les Occidentaux qui donnèrent au Biafra leur temps et leur argent (parfois leur vie) croyaient à l’imminence d’un nouveau génocide. Ils ont monté une opération d’aide sans précédent.

    En 1967, le Comité international de la Croix-Rouge, la plus ancienne et la plus importante organisation humanitaire du monde, disposait d’un budget annuel d’un demi-million de dollars à peine. Un an plus tard, elle dépensait chaque mois trois fois plus pour le seul Biafra, et d’autres ONG connurent elles aussi une croissance exponentielle à l’occasion de cette crise. La Croix-Rouge finit par se retirer pour préserver sa neutralité, mais son absence ne risquait plus d’affecter la taille de l’opération. Le Biafra n’était accessible que par la voie des airs et, dès l’automne 1968, un pont aérien était en place, entièrement géré par les ONG, tous les vols devant s’effectuer de nuit pour échapper aux tirs incessants de l’armée nigériane. À son apogée, en 1969, la mission livrait en moyenne 250 000 tonnes de vivres par nuit.

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