• L'autre finance

    2011      323 p.    22 €

     L'existence des banques relève d'une nécessité incontournable pour financer le développement économique et social. La question est de savoir de quelles banques nos sociétés ont vraiment besoin ? Il semble que ce soit la forme de banque que nous avons connue ces dernières années et plus généralement la banque capitaliste qui pose un problème majeur. L'objectif de cet ouvrage est de montrer que la finalité des banques et des entreprises n'est pas de répondre aux impératifs de la Bourse mais de se mettre au service du développement de l'économie réelle. Les banques coopératives répondent mieux à cet objectif que les banques classiques car elles n'ont pas comme finalité prioritaire le profit, mais la production de biens et de services communs afin de privilégier les écosystèmes locaux et ta consommation responsable. La finance solidaire est une finance de proximité qui rend possibles des initiatives économiques à forte utilité sociale et qui contribue au développement durable et local. L'ouvrage évalue la portée des formes les plus significatives de "l'autre finance" en soulignant la grande force, mais parfois aussi les faiblesses des expériences concrètes réalisées à ce jour en France et dans le monde (banques coopératives, microcrédit, microfinance, etc.). Cette finance s'appuie sur les valeurs de la démocratie (une personne = une voix) mais aussi sur la patience, le long terme et le risque partagé, c'est-à-dire sur les idées qui créent du lien social et qui aident à vivre mieux.

      Daniel Bachet a été directeur du département "Entreprise" au Centre d'études des systèmes et des technologies avancées (CESTA), puis chargé de mission au Commissariat général du plan. Chargé de mission à l'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT) jusqu'en 1996, il est aujourd'hui professeur de sociologie à l'université d'Evry et chercheur au Centre Pierre-Naville. Philippe Naszâlyi, docteur en sciences économiques, est directeur de La Revue des Sciences de Gestion depuis 1990. Il est professeur associé à l'université d'Evry, où il dirige des formations en alternance, et membre de l'équipe de recherche en management, L@rem. 
       
       Christian Chavagneux
    Alternatives Economiques n° 308 - décembre 2011: 

    Peut-on remettre la finance au service de l'économie ? Oui, répondent les auteurs de ce livre qui voient dans le développement d'un secteur public du crédit et la généralisation des banques coopératives du microcrédit une voie possible pour le développement d'une autre finance. Qu'entendent-ils par là ? Une finance dont la finalité n'est pas uniquement le profit et où la décision démocratique aurait toute sa place. Bien qu'utopistes, les auteurs sont conscients des faiblesses des systèmes alternatifs existants. Cela ne les empêche pas dans les différents (longs et pour certains laborieux) chapitres de mettre en évidence ce qu'il y a de bon à prendre pour bâtir un système de crédit plus responsable envers la société que les actionnaires.



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  • Le développement (Teddy GOLDSMITH )

    2007    483 p.    19,50 €

     

    Le " développement " a servi pendant cinq décennies à légitimer d'innombrables politiques économiques et sociales, au Nord comme au Sud, et fait croire à l'avènement du bien-être pour tous. La mondialisation a ensuite pris le relais : oubliant de promettre le " développement ", on s'est contenté de lutter contre la pauvreté. Pourquoi alors, s'il a largement échoué, le " développement " est-il encore aujourd'hui au centre d'un débat passionné ? Sans doute parce qu'il repose sur une croyance profondément ancrée dans l'imaginaire occidental. Le besoin de croire est plus fort que les doutes que l'on peut avoir sur le contenu de la croyance. Remontant le cours de l'histoire, ce livre fait le point sur les théories et les stratégies qui, depuis la fin des années 1940, ont prétendu transformer le monde et mettre un terme à la maladie, à la misère et à la faim. Cette troisième édition actualisée et augmentée présente la controverse qui oppose aujourd'hui ceux qui rêvent d'affranchir le " développement " de ses dérives capitalistes et ceux qui estiment que la décroissance ouvre la voie à l'après-développement. Et s'il fallait remettre en cause les catégories économiques qui nous empêchent de penser ensemble la nature et la société ?
     

     

    On a pu y croire tout en déplorant sans cesse ses échecs. Le " développement " a fasciné les sociétés du Nord et du Sud. Cette époque est terminée. Mais on fait encore comme si la croissance allait créer des emplois, comme si les dettes internationales devaient être remboursées, comme si la mondialisation pouvait procurer l'opulence collective. Mais d'où vient cette croyance ? Pourquoi a-t-on mis tant d'ardeur à la proclamer et à la réaliser ? Quelle fut la cause et quel sera l'avenir de cette illusion ? En remontant le cours de l'histoire, cet ouvrage fait le point sur les théories et les stratégies qui ont prétendu transformer le monde. Pendant cinq décennies, ce grand récit a fait croire à l'avènement du bien-être pour tous ; or il débouche aujourd'hui sur la misère et le chômage, au Nord comme au Sud. Comment expliquer ce grand retournement ?

     


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  • Les cahiers russes... (IGORT )

    2012     171 p.  22€

       Alors qu’il se trouve à Moscou pour visiter l’appartement d’Anna Politkovskaïa, Igort apprend l’assassinat le jour même de son avocat et d’un autre journaliste de la Novaïa Gazeta. C’est donc sur les traces de la célèbre journaliste russe, militante des droits de l’homme, assassinée en 2006 que nous conduit Igort. Après avoir dressé le portrait de ces personnes et expliqué les raisons de la guerre en Tchétchenie, nous découvrons l’histoire de Musa, torturé dans un camp de filtration. L’ouvrage fait la part belle aux témoignages des victimes de la guerre en Tchétchenie, mais aussi aux militaires russes, accablés par le poids de la culpabilité. Igort rencontre également la meilleure amie, éditrice et traductrice d’Anna Polikovskaïa. Grâce aux recueils de ses articles, la journaliste
    est connue du monde entier. Une notoriété qui lui a peut-être valu d’être exécuté par des inconnus.
    L’ouvrage nous entraîne également à Londres, où l’on découvrira les liens qui unissaient Anna Politkovskaïa et Alexande Vitvinenko, ancien agent secret russe empoisonné au polonium 22.…

       Igort est né en 1958 à Caligari en Italie et vit à Paris. Dans les années 80, il collabore dans des revues comme Métal Hurlant ou Vanity. Ses albums sont traduits en 7 langues.Il est le co-fondateur
    des éditions Coconino. En 1988 paraît La Léthargie des sentiments aux éditions Albin Michel
    1991 : L’Enfer des désirs, chez Les Humanoïdes associés.
    2002 : 5 est le numéro parfait, éditions Casterman. Le livre reçoit l’Alph’art du meilleur album à Angoulême.
    2004 : parution de Fats Waller, biographie du célèbre musicien de jazz, texte de Carlos Sampayo,
    2 tomes parus, éditions Casterman.
    2005 : Baobab, 2 tomes parus, éditions Vertige Graphic
    2007 : L'Alligator : Dis-moi que tu ne veux pas mourir, éditions Casterman.
    En 2009 et 2010 paraissent les deux tomes de La ballade de Hambone, dessin de Leila Marzocchi, ainsi que Les cahiers Ukrainiens, aux éditions Futuropolis. 

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  • 2012     94 p.   12 €

      Alors que nous vivons une grave crise économique et sociale qui accroît la précarité de millions de personnes, des discours inquiétants se répandent : ce serait la faute des chômeurs s'ils ne trouvent pas de travail... Trop d'étrangers arriveraient dans l'Hexagone, ce qui aggraverait les conditions de vie des Français... La mondialisation serait une menace et justifierait des repliements identitaires. Comment ne pas se révolter contre cette façon de désigner comme responsables de la crise ceux qui en souffrent le plus ? C'est pour sortir de cette impasse que les présidents de cinq associations de solidarité parmi les plus importantes en France ont décidé d'unir leurs voix. Leur diagnostic ne peut laisser indifférent : aujourd'hui, pauvreté monétaire, fragmentation du lien social, solitude, fragilité psychique, insécurité des migrants, financiarisation de l'économie se conjuguent pour mettre au ban de la société un nombre croissant de femmes, d'hommes et d'enfants. Cette situation n'est pas tolérable. Le repli sur soi, le nationalisme, la stigmatisation des migrants et des plus fragiles, la compétition de tous contre tous ne sont pas la solution. Il est possible de s'appuyer sur les capacités des personnes qui subissent l'exclusion en France et hors de nos frontières pour construire avec tous une société qui tient sa force de la solidarité. Oui, nous pouvons (vraiment) vivre ensemble !

    Paris, le 26 mars 2012

    Guy AURENCHE (CCFD‐Terre solidaire), Christophe DELTOMBE (Emmaüs France) Pierre-Yves MADIGNIER (ATD Quart Monde), Patrick PEUGEOT (La Cimade) et François SOULAGE (Secours Catholique)

    Pour la première fois, dans un livre coup de poing, les cinq présidents des plus importantes associations de solidarité françaises unissent leur voix pour dénoncer la logique d’exclusion et de stigmatisation des plus fragiles et interpeller les candidats à l’élection présidentielle.

    En 1954, l’Abbé Pierre avait lancé un cri d’alarme qui avait réussi à mobiliser la France entière dans un grand élan de solidarité. Aujourd’hui, plus qu’un appel ponctuel, les présidents des cinq organisations engagées au quotidien auprès des plus démunis parlent d’une même voix, pour dire ensemble et fermement, la nécessité de repenser les logiques actuelles qui menacent l’essence même de notre démocratie. Le contexte de crise, et l’angoisse qu’elle génère, associés à un durcissement politique inquiétant déconstruisent de plus en plus notre pacte social en stigmatisant les plus fragiles.

    Par ce livre, ils entendent en appeler aux convictions et aux responsabilités de chacun et plus particulièrement à la responsabilité des gouvernants ou aspirants gouvernants. Les auteurs insistent sur l’urgence d’un véritable retournement des politiques pour que la France renoue avec ses valeurs d’humanisme. Au‐delà d’une simple interpellation aux candidats, ce livre s’appuie sur la réalité des faits, sur l’enseignement des pratiques de terrain et sur l’affirmation de valeurs communes pour proposer d’autres voies, d’autres modèles.

    Aujourd’hui, au lieu de prendre en compte la globalité des personnes qui font face aux difficultés de revenus, de logement, d’accès au travail, de régularisation des papiers, les pouvoirs publics ont délibérément choisi de réduire les budgets sociaux et de privilégier une logique comptable de traitement des dossiers. Ce choix, aux effets désastreux sur le lien social, précarise la vie de millions de personnes, les réduit à leurs seuls problèmes, les prive de parole. Les auteurs proposent une démarche contraire : faire du vivre ensemble un enjeu majeur, dans une dynamique de réforme indispensable. Un projet politique qui respecte la dignité des personnes doit être avant tout un projet de société, un projet qui affirme le primat de la solidarité tant en France que dans les relations internationales. Par ce livre, les auteurs montrent que non seulement le vivre ensemble est possible mais vital.

      Guy AURENCHE est avocat et président du CCFD-Terre solidaire depuis 2009 
      Christophe DELTOMBE est avocat et président depuis 2007 d’Emmaüs France ;
       Pierre-Yves MADIGNIER est le président d’ATD Quart Monde depuis 2010 ;    
       Patrick PEUGEOT est président de la Cimade depuis 2006 ;
      François SOULAGE, économiste, est président du Secours Catholique depuis 2008.

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  • Manifeste négawatt (Th. SALOMON )

      2012      148 p.     20 €

    Depuis toujours l'énergie sous-tend et structure l'histoire des sociétés humaines et celle des individus. Ceci est d'autant plus vrai aujourd'hui, dans nos sociétés mécanisées, industrielles, consommatrices de loisirs et de temps. Se chauffer, s’éclairer, se déplacer, faire fonctionner tous les appareils qui nous entourent : l'énergie est au cœur de nos vies. Nous vivons encore l’illusion d’un monde aux ressources infinies. Pourtant, la fin prévisible des réserves disponibles, les bouleversements climatiques de jour en jour confirmés et Deep Water Horizon, Tchernobyl ou encore Fukushima, sont autant de signaux d’alerte, qui ne laissent plus la place au doute, quant à la nécessité de changer notre manière d’appréhender l’énergie aujourd’hui. En 2003, vingt-quatre ingénieurs engagés dans la recherche d’un avenir énergétique durable réalisaient le Scénario Négawatt, certainement la proposition la plus aboutie pour repenser la politique énergétique de la France. Ce travail repose sur une méthodologie rigoureuse constituée de trois piliers fondamentaux : la sobriété énergétique, l’efficacité énergétique, et le recours aux énergies renouvelables. Cette grille de lecture simple et efficace permet de repenser intégralement notre rapport à la consommation énergétique et d’envisager un futur positif, constitué d’énergies propres, où la société revoit tout à la fois sa manière de consommer et celle de produire l’énergie dont elle a besoin. A l’horizon 2050 ce scénario, qui a déjà été actualisé une première fois en 2006, prévoit de se passer totalement du nucléaire, de réduire la dépendance aux énergies fossiles, de développer les énergies renouvelables et de réduire considérablement les dépenses. Cet ouvrage présente, dans une approche pédagogique et intelligible par tous, la toute dernière actualisation de ce scénario. Un guide à la fois théorique et pratique destiné à tous ceux qui, par un changement de leur rapport à l’énergie, souhaitent contribuer à la préservation et au partage équitable des ressources naturelles. Ce « manifeste négaWatt » est aussi et surtout un appel à oser résister aux conformismes et aux habitudes, à s’engager, avec volonté et lucidité, vers un autre paysage énergétique.
    Thierry Salomon, ingénieur spécialiste de l’énergie, est l’un des promoteurs du concept de NégaWatt. Il préside depuis 2003 l’association du même nom. Il est l’auteur du livre
       -La Maison des négawatts, paru en 1999 aux éditions Terre Vivante, qui est depuis devenu un guide de référence des bonnes pratiques sur la gestion de l’énergie au quotidien. 

    La proposition la plus aboutie pour repenser la politique énergétique en France

    A l’heure où nous sommes, plus que jamais acculés à trouver une alternative aux énergies fossiles (et particulièrement au pétrole) et à l’énergie nucléaire, le scénario NégaWatt nous montre qu’une politique engagée, rigoureuse, portée tout à la fois par les citoyens et les élus, peut nous permettre de vivre tout aussi bien, et peut-être mieux, en évitant le pire. Mais il faut nous engager dès aujourd’hui dans cette voie.

    Lire ce livre est donc un premier pas pour comprendre, qui peut nous conduire demain à agir, tous ensemble pour la transition énergétique.

    En cette période électorale, il est plus que jamais éclairant d’approfondir ces enjeux et afin de soutenir les candidats qui sont prêts à s’engager dans cette voie.

    Ouvrage en vente dans toutes les bonnes librairies et sur le site de NégaWatt

    Les 10 mesures du Manifeste NégaWatt :

    3 mesures structurelles :

    1. La création d’une Haute Autorité indépendante de la transition énergétique
    2. La gouvernance territoriale de l’énergie
    3. Pour un urbanisme ancré dans les territoires

    4 mesures sectorielles sur la consommation :

    4. La sobriété énergétique dans le bâtiment
    5. L’efficacité énergétique dans le bâtiment
    6. L’optimisation des usages de l’électricité
    7. La régulation des transports grâce à la “redevance à la prestation”

    2 mesures sur la production :

    8. La fin maîtrisée de la production nucléaire
    9. Le soutien à l’essor des énergies renouvelables

    1 mesure – phare pour assurer le financement de la transition énergétique :

    10. La contribution fiscale sur l’énergie primaire et les externalités

    Pour aller plus loin

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  • Sauvez cette planète ! : 512 gestes simples et attitudes douces pour agir

    2004    284 p.    7€

     À tout moment et en tout lieu, vous pouvez faire quelque chose d'utile, de concret pour protéger les richesses de notre précieuse planète. Chacun de vos gestes, s'il est multiplié, aura des conséquencesbénéfiques et primordiales. Vous éteignez la lumière en sortant d'une pièce ?

     Si trois Européens sur quatre économisaient trois minutes de lumière chaque jour et surveillaient mieux leurs éclairages, nous économiserions 1 réacteur nucléaire chaque année !

      Vous choisissez le modèle de lave-linge et de lave-vaisselle le plus écologique de sa catégorie ? Si un Français sur mille faisait comme vous, nous économiserions plus de 120 millions de litres d'eau potable chaque année !

      Vous réduisez vos déchets de 125 grammes par jour (l'équivalent d'un pot de yaourt) ? Si un Européen sur cinq faisait comme vous, plus de 6,5 millions de tonnes de déchets et 900 millions d'euros seraient économisés chaque année !

      Le premier livre qui propose les gestes les plus simples et efficaces pour agir au quotidien.


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  • La société civile: le 3e pouvoir (Nicanor PERLAS).

    2003     320 p.      22 €

       Ce livre est le fruit de plusieurs décennies d’un travail intense sur le terrain, où l’auteur a forgé ses concepts au fil de son action sur le plan local, national et international. Loin de dicter le chemin, ce livre est un outil de compréhension du processus mondial en cours. Car tout reste encore à inventer...

        Dans notre monde dominé par les pouvoirs économiques et politiques, un troisième pouvoir est en train de s’affirmer et de contrebalancer les deux premiers : celui de la société civile. C’est cette composante de l’organisme social qui trouve sa raison d’être dans la culture, au sens très large que lui donne l’auteur, et qui englobe les notions de "spirituel, humain, social, culturel et écologique".

        Si la société civile devient capable d’affirmer son identité et de s’organiser, les sphères de l’économie et de la politique seront progressivement contraintes de prendre en compte les valeurs qu’elle exprimera, dans une démarche de respect mutuel, et l’on s’acheminera, via une triarticulation sociale, vers une autre mondialisation, véritablement au service de tous. C’est un défi formidable !

                   Nicanor Perlas, « prix Nobel alternatif »  (Ouest France du 11/10/ 2003) 

        "Animateur d'un mouvement qui provoqua la chute d'un président corrompu (Estrada), le Philippin Nicanor Perlas est aussi une figure connue dans les milieux altermondialistes. En France pour présenter son dernier livre (« La société civile, le troisième pouvoir »), il participait vendredi soir à une table ronde au salon Ille-et-Bio de Guichen.

     

     Nicanor Perlas pourrait être une sorte de « José Bové philippin ». Cinquante-trois ans, agriculteur bio à l'origine, aujourd'hui président d'un Centre d'initiative pour le développement alternatif, Nicanor Perlas est un altermondialiste actif qui a derrière lui de longues années de militantisme au point qu'il est présenté « comme le pionnier d'un développement durable authentique ». Dans son pays, il symbolise le combat contre une mondialisation économique facteur de pauvreté. Il y a vingt ans, il prenait la tête d'un combat (gagné) contre les pesticides aux Philippines. Aujourd'hui, il sillonne le monde pour témoigner de sa lutte. Sa méthode a des résultats : Nicanor Perlas a été l'un des animateurs d'une révolte populaire non violente qui a contribué, grâce à la société civile, à la chute du président philippin Estrada, en 2001. Nicano Perlas est lauréat d'un prix Nobel alternatif qui lui sera décerné à Stockholm en décembre.

                                      Société civile

        L'importance de la société civile, Nicanor Perlas la développe dans son dernier livre où il la qualifie de « 3e pouvoir » (1). Cette troisième force a émergé à Seattle en 1999 mettant en échec un accord au sein de l'OMC (organisation mondiale du commerce). L'une des thèses du livre est que la société civile qui se démarque de l'État (politique) et du marché (instances économiques) peut tirer son épingle du jeu en faisant appel au champ culturel. Un aspect fédérateur, touchant à la fois le collectif et l'individuel.

        Selon Nicanor Perlas« la culture est fondamentalement l'espace social où s'élaborent l'identité et le sens ». Dans la sphère culturelle de la société civile, Nicanor Perlas englobe « les ONG, les organisations populaires, les universités, les médias, les groupes religieux ». L'usage de la culture peut être subversif et participer à la « déconstruction des symboles de la société marchande ». Faire passer par exemple auprès des jeunes une grande marque « jeune et dynamique » par ses produits comme le symbole du travail des enfants.

        Après avoir présenté son ouvrage à Paris, jeudi, le leader altermondialiste philippin a participé vendredi soir à une table ronde au Salon Ille-et-Bio de Guichen en compagnie deFrançois Dufour, agriculteur bio, vice-président d'Attac, ancien porte-parole de la Confédération paysanne et Jean-Claude Pierre, fondateur d'Eaux et rivières. PourFrédéric Vanpoulle, militant de Guichen et vice-président de l'association Culture et bio, le témoignage de Nicano Perlas est capital : « Il s'appuie sur des actions concrètes. Derrière les paroles, il y a des actes. Nicano Perlas offre vraiment des perspectives nouvelles au combat altermondialiste »."

                                Éric CHOPIN.    Ouest-France du 11/10/2003

                                          Préface du livre.

        La fin du XXe siècle a vu s’effondrer les dogmes dont s’enchantaient les élites dirigeantes pour gouverner le monde. L’histoire retiendra probablement que cette époque fut "monomaniaque". Elle a subi les sectarismes contraires professés par les élites, celui de la toute Puissance de l’État au nom de l’égalité, celui du totalitarisme du Marché au nom de la liberté. La chute du mur de Berlin, les dysfonctionnements croissants de la société mondiale, l’accroissement du nombre de pauvres et de l’écart entre riches et pauvres témoignent de la vanité de ces dogmes qui font fi de la complexité des sociétés humaines.
        Face à ces échecs, le discours des décideurs en appellent de plus en plus à la "société civile", concept qui, trop souvent, relève plus de l’incantation verbale que d¹une nouvelle analyse du fonctionnement social. De même que Marx voyait dans la religion un opium du peuple au service de l’homme accablé, de même on pourrait penser que la "société civile" constitue pour des dirigeants décidés à ne rien changer, un "supplément d’âme" dans la jungle financière qu’ils contrôlent de moins en moins. L’intérêt principal de l’ouvrage qu’on va lire consiste à sortir le concept de "société civile" de son flou pour l’articuler sur l’ensemble du fonctionnement de nos sociétés. Nicanor Perlas analyse la "bataille de Seattle" contre l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), comme l¹entrée en scène de la "société civile" dans l’histoire, à côté des Gouvernements et des Marchés. La chute du mur de Berlin a fait croire un instant que l’un des deux sectarismes avait définitivement gagné et que, désormais, suivant l’ouvrage célèbre de Francis Fukuyama, nous étions entré dans la "fin de l’histoire" conçu comme le triomphe généralisé du capitalisme néo-libéral. Or, nous dit Nicanor Perlas : "Lors de la bataille de Seattle, la société civile du monde entier brisa le monopole du discours capitaliste sur la mondialisation. Dans un acte de rébellion culturelle, elle recadra tout le débat sur la mondialisation, en posant la question des valeurs et du sens et en se démarquant du discours élitaire dominant qui croyait asseoir sa légitimité en rationalisant un désir de pouvoir sans borne et une avidité immodérée pour l’argent. Par cet acte de défi qui couronnait des années de résistance, la société civile du monde entier marquait solennellement l’entrée dans un monde tripolaire et la naissance d¹une nouvelle histoire".
        Loin de vouloir, après les cultes successifs de l’État et du Marché, nous amener à vénérer une nouvelle idole qui serait la société civile, Nicanor Perlas, en introduisant l’idée de triarticulation, vise à promouvoir un nouveau processus, et non pas un produit social fini. Il nous montre, non seulement en théoricien, mais en praticien engagé dans des programmes de développement dans son pays, les Philippines, notamment « l’Agenda 21 », que c’est à travers conflits, dialogues et partenariats entre les trois instances que sont le pouvoir politique, le pouvoir économique et la société civile que s¹élabore un développement humain. Alors que le système politique et économique sont des constructions qui vivent de la concurrence, « la société civile est fondamentalement auto-organistarice et essentiellement coopérative, comme tout système vivant en bonne santé » Sa sphère est celle des valeurs, de la culture et de la spiritualité, elle ne sépare pas la transformation de la société du travail sur soi. Dès lors, elle ne peut qu’entrer en conflit avec l’unilatéralisme du rouleau compresseur néo-darwinien de la mondialisation "élitaire" qui, selon l’auteur, est "sans scrupules, sans emploi, sans avenir, sans racines et sans voix".
        Face à l’importance grandissante de la société civile, notamment à travers les ONG, la tentation est grande, pour la sphère politique et économique, de les instrumentaliser.Nicanor Perlas invite donc les acteurs, ceux qu’il appelle les "créatifs culturels" à une grande vigilance sinon, "les aspirations politiques, humaines, culturelles, sociales, écologiques et spirituelles seront réduites à l’état de marchandise pour servir les intérêts de l’économie mondiale, sous couvert de vouloir répondre aux besoins humains, sociaux et écologiques".
        Au début du XXIe siècle, nous dit l’auteur, les gouvernements partagent la scène avec deux acteurs non étatiques : la communauté économique et la société civile, de mieux en mieux organisée et capable d’expression. Cet état de fait constitue un défi sans précédent pour la gouvernance mondiale.

        Dans la langue traditionnelle, le mot "civil" s’oppose à "militaire" et à "ecclésiastique". Il désigne une sphère de la société qui n’est ni celle des gestionnaires de la force, ni celle des clercs des pensées uniques.
    Dès lors, la société civile ne saurait se réduire à un vivier pour tous ceux qui "veulent être calife à la place du calife" ! ou à un troupeau sur lequel se pencheraient les élites mondiales. Nicanor Perlas renverse ce rapport entre la société civile et les dirigeants. Celle-ci lui apparaît comme le creuset où peuvent s¹inventer de nouvelles pratiques économiques et sociétales : "La société civile est actuellement ce pouvoir qui pousse les forces dominantes de la société à réaliser l’équivalent d’un "rite de passage". Les pouvoirs dominants doivent être rendus humbles. De cette humilité, "de nouvelles possibilités éclosent pour la société. Ainsi, la société civile devient le lieu de l’"initiation" de la prochaine génération de dirigeants de la société au sens large ­ des dirigeants qui tiendront mieux compte des besoins réels de tous les citoyens".
        L’ouvrage de Nicanor Perlas touche le coeur de la crise de nos sociétés. Il contribue à nous arracher au face à face meurtrier et stérile du tout État et du tout Marché. Il introduit dans ce jeu la société civile, non pas réduite à un gisement d’électeurs ou de consommateurs, mais en acteur partenaire, porteur de la fraternité universelle des citoyens sans laquelle les combats pour l’égalité et la liberté virent au cauchemar. Bien loin de chercher à vendre une nouvelle pensée unique, Nicanor Perlas nous invite à élargir le champ de la dynamique sociale, convaincu que la culture, la spiritualité et la fraternité seront décisives dans ce qu’il appelle "le commencement de la Nouvelle Histoire".

                       Bernard Ginisty 


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  • Basculement (

                                           2011,    256 p.    20 €
      
      Basculement (Comment éviter l'effondrement économique et environnemental) de Lester R. Brown « La question étant : pouvons-nous encore prendre ces décisions avant de basculer dans l'irréparable ? »  PRÉFACE DE Claude Alphandéry Traduit de l'américain par Alternative planétaire
        Depuis la publication en français de Plan B (Pour un pacte écologique mondial) en 2007, Lester R. Brown n'a eu de cesse de parcourir la planète pour sensibiliser les décideurs à l'urgence des problèmes environnementaux effondrement des ressources en eau, érosion des sols, réchauffement climatique et les inciter à changer radicalement de cap. Dans Basculement (Comment éviter l'effondrement économique et environnemental), Lester R. Brown fait le point de la situation et nous amène à comprendre que seule une réflexion globale et transdisciplinaire nous permettra d'adopter les mesures qui s'imposent : réduction radicale des émissions de CO2, stabilisation de la population mondiale, réduction drastique de la pauvreté et restauration des écosystèmes.
       Né en 1934, l'agroéconomiste Lester R. Brown est considéré comme l'un des grands pionniers du développement durable. Au sein du Earth Policy Institute, le Think Tank qu'il a fondé, il tente d'alerter l'opinion publique sur les menaces qui pèsent sur notre civilisation. Le Washington Post l'a classé parmi les 100 penseurs les plus influents de la planète. 

    Naïri Nahapetian
    Alternatives Economiques n° 307 - novembre 2011:

    Dégradation des nappes phréatiques, érosion des sols, fonte des glaciers…, l'état des lieux dressé par Lester Brown est d'autant plus alarmant que les effets des catastrophes annoncées se font déjà sentir avec, notamment, l'aggravation de l'insécurité alimentaire. Pour autant, réduire nos émissions de CO2 de 80 % d'ici à 2020 est encore possible ! Le projet alternatif que le pape de l'éco-écologie a dressé dans Plan B (paru en 2007 en France) s'applique déjà dans de nombreux pays. Ainsi, la consommation de pétrole et de charbon a baissé de 8 % entre 2007 et 2010 aux Etats-Unis et la Corée du Sud a appliqué avec réussite un plan massif de reboisement. Lester Brown se laisse-t-il emporter par son optimisme ? Il reste en tout cas pragmatique dans toutes ses propositions, précises et chiffrées. Le modèle énergétique de demain devra être centré sur l'éolien, le solaire et la géothermie. Il nécessite un investissement important mais inférieur à ceux qu'exigent le nucléaire, le gaz et le pétrole. De même, stabiliser la population à 8 milliards de personnes passe par l'accès de 215 millions de femmes au planning familial. Pour un coût de seulement 21 milliards de dollars. Autant de dépenses qui exigent de réduire les budgets militaires et de développer une fiscalité écologique sur laquelle on aurait aimé avoir plus de détails. Un ouvrage accessible, agréable à lire et revigorant !


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  •   les trésors...     Faire reculer le désert et la pauvreté
     

        Depuis 2003, une action menée au Sahel montre qu'il est possible d'inverser la désertification et de permettre aux populations locales de redevenir autonomes. En effet, si en 30 ans le Sahel a progressé d'une surface supérieure à la France, aujourd'hui, grâce à l'inventivité d'un homme, J. Gasc, et à la mobilisation des clubs Rotary, il commence à reverdir. 
        Le constat d'origine est simple : pour stopper la désertification, il faut planter des arbres, or le sol n'est fertile qu'à partir de 1,50 m de profondeur et l'arrosage traditionnel est inefficace. Face à cette difficulté, J. Gasc a mis au point le système IRRIGASC, lequel permet d'irriguer l'arbre efficacement et de faire se développer ses racines en profondeur
    .
                           

        Simplissime, le procédé est constitué d'une gaine en polypropylène entièrement biodégradable, de 1,20 m de longueur (fabriquée à Dakar). Remplie de sable et percée de plusieurs trous sur un côté, la gaine est placé dans le sol avec ses trous orientés vers le jeune plant. Les orifices permettent une irrigation progressive et l'eau s'enfonçant progressivement dans le sol, les racines la suivent naturellement pour parvenir à une profondeur de 1,50 m en moins de 18 mois. A partir de ce moment, l’arrosage de l’arbuste, qui se limitait à un litre d’eau trois fois par semaine, n'est plus nécessaire. 

         L'opération 'Reverdir le Sahel' privilégie l'arboriculture avec la plantation de citronniers, mandariniers... et surtout manguiers, qui dès 4 ans, fourniront chacun jusqu’à 400 kg de fruits par an ! La rigueur, le financement et le suivi de l'opération sont assurés par les Clubs Rotary, sous l’égide du Club de Vendôme et en partenariat avec le Club de Dakar. L’objectif est d'atteindre 1 000 000 d’arbres plantés d'ici 2007 et 10 000 familles autonomes. Simultanément, la transformation d'une partie de la production est mise en place avec la déshydratation, pour proposer également des mangues sèches. 

        Actuellement plus de 100 000 arbres sont déjà plantés, permettant à plus de 1000 familles de subvenir à leur besoins. Entre chaque arbre, la transformation du sol s'opère, la pluie revient et les familles font leur 'potager', tandis que des écoles sont installées.

        Chaque arbre planté coûte 2 euros, soit un investissement dérisoire pour reverdir le désert et redonner de la dignité à des milliers de familles. Chacun peut apporter sa contribution à cette opération, en finançant la plantation d'un ou plusieurs plants. Pour cela il suffit d'envoyer un chèque à l'ordre du Rotary-Club de Vendôme / Opération Sahel - BP94 - 41106 Vendôme Cedex ou en téléphonant au numéro vert 0 800 040 899 (appel gratuit). 
        A noter également, le salon « C’est notre terre, défendons-là » organisé à Château-Renault (Indre et Loire) les 8 et 9 mai prochain, dont tous les bénéfices serviront directement à l’opération 'Reverdir le Sahel'. Outre des conférences de qualité, dont celle de J. Gasc sur l'opération Reverdir le Sahel, les stands accueilleront des professionnels de l’environnement, de la solidarité, de l’artisanat, des produits naturels ou encore des médecines alternatives.

                                      Un contrat sous conditions
        Mais l'innovation technique ne suffit pas. Un accompagnement local a lieu, sous la forme d'un contrat de culture signé avec chaque agriculteur. Objectif affiché : l'impliquer en le responsabilisant. Pour bénéficier des plants assistés par Irrigasc, l'agriculteur s'engage à nettoyer et clôturer son champ en y installant des rangées d'arbustes épineux, des euphorbes. Pour éviter le passage d'animaux sauvages. Il doit également avoir creusé un puit en état de fonctionner, pour devenir autonome dans l'arrosage de ses cultures. Le contrat est alors rédigé, fixant le nombre d'arbres plantés et les sanctions prévues. Si un arbre meurt, c'est une amende de 1 000 Francs CFA (environ 1,5 euros). A peu près la valeur de l'arbre planté.
     

        Un manguier adulte peut produire 400 kg de fruits par an. Une centaine d'arbres suffisent à rendre une famille autosuffisante, en lui fournissant de quoi s'alimenter ou vendre sur les marchés. Les premières années, un rapide calcul montre un gain équivalent à cinq fois le revenu moyen annuel, estimé à moins de 200 euros. 7 ans après le début de la plantation, lorsque l'arbre entame sa maturité, le revenu de l'agriculteur grimpe à 10 fois la moyenne. Tandis que les racines des arbres s'enfoncent elles à 20 mètres sous terre.

        Testé depuis 1996 à petite ou plus grande échelle, au Sénégal et dans d'autres pays africains, les résultats ont dépassé les espérances. Avec le retour de l'humidité, l'écosystème entier se trouve relancé. Même les pluies sont de retour. Aujourd'hui près de 150 000 arbres ont été plantés de cette façon. Bien plus que les 20 000 initialement prévus. Le Président du Sénégal a accordé une bourse de 45 millions d'Euros à l'ingénieur français pour qu'il adapte son système à la culture du manioc. Le réseau du Rotary Club, sollicité par Jacques Gasc (dont il est membre lui-même), se mobilise et ambitionne le million d'arbres plantés en 2007. Le mouvement est lancé.

        "La réussite est totale" résume Jackie Tiphaigne, président du Rotary Club de Vendôme (41) et coordinateur principal de l'initiative. "Les gens redeviennent des acteurs économiques autonomes. Les terres sont irriguées, les arbres grandissent, et le reste des cultures suit en poussant dans l'ombre et la fraîcheur des manguiers. Finalement, on va au-delà des arbres, conclut-il, en enracinant l'homme à sa place."

        Publié en mai 2004 sur le site novethic.fr

    La version mise en ligne peut présenter de légères différences avec l'article ci-dessus.

       


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  •  

    L'agriculture naturelle (Masanobu FUKUOKA )


                                                                    2004     326 p.     22 €

        Imaginez ce qu'est l'agriculture sans fertilisants, herbicides chimiques, compost...Fukuoka a appris à ne pas demander l'impossible à la nature et il obtient, en retour, des rendements incroyablement élevés. Au lieu de s'efforcer d'en faire toujours un peu plus, il a recherché le moyen d'en faire moins, de mettre fin aux travaux inutiles et, cependant, sa terre s'enrichit d'année en année. Il a réduit ses coûts, ses équipements et, moyens techniques au strict minimum, pour s'en tenir à une économie indépendante propre à préserver un cycle naturel plus sain et plus équilibré. Il nous offre l'image stimulante d'une terre convenablement gérée, pierre angulaire d'une société de suffisance, de permanence, et permettant l'auto-régénération. 

        Masanobu Fukuoka est une des rares personnes à avoir consacré plus de cinquante années de sa vie à l'agriculture, considérée comme une voie d'accomplissement spirituel. Plus rare encore, en cette époque de spécialisation outrancière, est sa manière de saisir l'ensemble des relations réciproques, existant entre tous les aspects de la société humaine et la nature. Célébré comme " Lao Tseu des temps modernes " par ses compatriotes, pour sa sagesse paradoxale, il retourne aux sources mêmes des traditions agricoles, tout en étant à l'avant-garde de la civilisation postindustrielle. Il renverse les idées préconçues et les réductions rationalistes du monde, pour nous faire découvrir les racines d'un mode de vie sain et authentique, nous fournissant les preuves de la vérité qu'il avance par sa pratique de l'agriculture.


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  • La guerre contre la vérité (

    2006      512 p.    21 €

    11 septembre, désinformation et anatomie du terrorisme

    Nafeez Mosaddeq Ahmed est à la tête de l'Institute for Policy Research & Development de Brighton. Son livre, La Guerre contre la liberté : Comment et pourquoi l'Amérique a été attaquée le 11 Septembre 2001, est un bestseller qui lui a valu la plus haute distinction littéraire italienne, le Prix de Naples. Titulaire d'une maîtrise à l'université du Sussex, il y prépare actuellement un doctorat en Relations Internationales. Chroniqueur politique pour la BBC, Nafeez Ahmed a été élu expert mondial pour la guerre, la paix et les affaires internationales par le Freedom Network de l'International Society for Individual Liberty en Californie.

    Le premier livre de Nafeez Ahmed consacré au 11 Septembre, La Guerre contre la liberté, a été acclamé dans le monde entier pour la précision des faits rassemblés. Publié à peine six mois après les attentats, cet ouvrage a été un des premiers à mettre en évidence les incohérences et les contradictions de la version officielle présentée par le gouvernement américain.

    Le nouveau livre de Nafeez Ahmed, La Guerre contre la vérité, contient deux fois plus d’informations. Parmi les nouveaux documents qui étayent l'argumentation initiale de l'auteur, on relève une analyse du Rapport de la Commission sur le 11 Septembre et un examen encore plus approfondi des politiques américaines vis-à-vis d'al-Qaida. Le dernier ouvrage de Nafeez Ahmed offre une documentation inestimable à tous ceux que le manque de concordance entre les faits rapportés et le discours officiel laissent sur leur faim.

    "Cette étude passionnante et méticuleusement documentée est incontournable pour tous ceux qui tentent de comprendre l'attaque sur le World Trade Center…"

    John McMurtry, professeur de philosophie, université de Guelph, en Ontario, Canada.

    "À ce jour, l'ouvrage le plus objectif sur les circonstances et les raisons de l’attaque lancée contre l’Amérique le 11 Septembre 2001 est sans conteste celui de Nafeez Mosaddeq Ahmed – et c'est le meilleur..."    Gore Vidal, romancier et essayiste.

     


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  •   Un chercheur américain, du ministère de l’énergie, Ashok Gadgil, a mis au point un purificateur d’eau qui fonctionne grâce aux rayons ultra-violets. Celui-ci permet de fournir dix litres d’eau potable par jour et par habitant pour moins de deux dollars par an. L’eau à décontaminer est pompée et passe sous une lampe dont les rayons dénaturent l’ADN des pathogènes nocifs pour la santé. Un espoir pour les 1,1milliard de personnes à travers le monde qui n’ont pas accès à l’eau potable.

        Septembre 2007  Un nouveau site multilingue sur l'eau: L'eau potable salubre est essentielle 
                    http://www.drinking-water.org/flash/splash.html 
                    http://nationalacademies.org/morenews/20070912.html 
    On en parle sur 
    http://www.scidev.net/News/index.cfm?fuseaction=readNews&itemid=3895&language=1 
         · · juillet 2007Kenya: comment désinfecter l'eau en utilisant le soleil? (video etsite): 
         Les rayons ultraviolets du soleil et la chaleur permettent d'inactiver certaines bactéries contenues dans l'eau. Une méthode très simple, à base de bouteilles en plastique, est aujourd'hui utilisée en Afrique. Des chercheurs européens travaillent aussi au développement de nouvelles méthodes qui permettront de désinfecter de plus grands volumes d'eau à des coûts très faibles... 
         Pour plus d'informations vous pouvez consulter ces sites: 
    www.rcsi.ie/sodis/ etwww.icross.ie 
         · · juin 2007Suisse, SODIS est une méthode simple de désinfection de l'eau par irradiation solaire.

       Un chercheur américain, du ministère de l’énergie, Ashok Gadgil, a mis au point un purificateur d’eau qui fonctionne grâce aux rayons ultra-violets. Celui-ci permet de fournir dix litres d’eau potable par jour et par habitant pour moins de deux dollars par an. L’eau à décontaminer est pompée et passe sous une lampe dont les rayons dénaturent l’ADN des pathogènes nocifs pour la santé. Un espoir pour les 1,1milliard de personnes à travers le monde qui n’ont pas accès à l’eau potable.

        Septembre 2007  Un nouveau site multilingue sur l'eau: L'eau potable salubre est essentielle 
                    http://www.drinking-water.org/flash/splash.html 
                    http://nationalacademies.org/morenews/20070912.html 
    On en parle sur 
    http://www.scidev.net/News/index.cfm?fuseaction=readNews&itemid=3895&language=1 
         · · juillet 2007Kenya: comment désinfecter l'eau en utilisant le soleil? (video etsite): 
         Les rayons ultraviolets du soleil et la chaleur permettent d'inactiver certaines bactéries contenues dans l'eau. Une méthode très simple, à base de bouteilles en plastique, est aujourd'hui utilisée en Afrique. Des chercheurs européens travaillent aussi au développement de nouvelles méthodes qui permettront de désinfecter de plus grands volumes d'eau à des coûts très faibles... 
         Pour plus d'informations vous pouvez consulter ces sites: 
    www.rcsi.ie/sodis/ etwww.icross.ie 
         · · juin 2007Suisse, SODIS est une méthode simple de désinfection de l'eau par irradiation solaire.


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  • 21 rénovations écologiques en France (S. MORETEAU )

                                                    oct. 2010       188 p.      20 €   

        Une source d'inspiration pour tous ceux qui souhaitent rénover ou agrandir leur maison ou leur appartement, avec des exemples pertinents à suivre ou à adapter.
        Ce livre présente 21 rénovations écologiques sélectionnées aux quatre coins de France pour leur exemplarité : techniques constructives et matériaux écologiques, respect des principes bioclimatiques, utilisation d'énergies renouvelables, isolation et étanchéité performantes... En montagne, en ville, en bord de mer ou en plaine, ces rénovations présentent un faible impact sur l'environnement en termes d'énergie grise, consomment peu d'énergie au quotidien (maison basse consommation ou passive) et privilégient l'utilisation de matériaux sains.
       Les propriétaires ont ouvert leurs portes à Sylvain Moréteau pour lui confier l'histoire de leur rénovation, leurs objectifs, leurs hésitations, le budget consenti, la durée du chantier... Il nous les restitue en images.
        Sylvain Moréteau est journaliste photographe spécialisé en construction écologique. Auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème, il collabore également avec les revues La Maison écologique et Rustica hebdo.   
        Fermement convaincu, il a lui-même rénové une maison en Ariège. Un site Internet présente ses photos : 

                                   www.soupacade.com


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  •    

         En voyage  au pays des glaces, Tidou le petit nuage écolo sauve un ourson dérivant sur un morceau de banquise, apprend ce qu'est l'effet de serre et comment nous l'augmentons par nos activités. Ce titre fait également découvrir aux enfants le phénomène inverse, l'effet parasol.

      " Le parasol géant '' est le nouveau titre des aventures de Tidou qui permet d'aborder le réchauffement climatique avec les 3-6 ans. Tidou, le petit nuage écolo, repart pour de nouvelles aventures. Ce quatrième titre emmènera les enfants au pays des glaces et leur expliquera de manière très simple le réchauffement climatique. Retrouvez en plus de petits éco-gestes à la fin de l'ouvrage.

        Un livre accompagné d'un CD-ROM contenant un dessin animé et des jeux.    16 p.   livre+ CD-Rom  18,99 €


             La collection " Tidou "
      Tout doux, tout rond, et avec sa bouille rigolote, Tidou le petit nuage écolo va vite devenir le complice des 3-6 ans. Chaque titre comprend une aventure de Tidou pour découvrir l'environnement, ainsi que des conseils, trucs et astuces pour devenir éco-citoyen.

       Le CD-Rom reprend l'histoire du livre sous forme de dessin animé, et propose en plus 10 jeux éducatifs de niveau maternelle (PS,MS,GS) sur les thèmes lettres, chiffres, formes, tri, mémoire, couleurs :
    • Les initiales : Trouver la première lettre du mot,
    • Les moitiés : Associer les deux moitiés de l'ombre,
    • Le memory : Retourner les paires de cartes,
    • Le film : Remettre les séquences dans l'ordre,
    • L'intrus : Identifierl'intrus parmi 3 dessins,
    • Les flocons : Terminer la suite logique,
    • Les igloos : Associer chaque pingouin à son igloo en fonction de sa taille,
    • Chaud froid : Trier ce qui correspond au chaud ou au froid,
    • Les empreintes : Repérer le haut, le bas, la droite et la gauche,
    • Compte : Reconnaître l'étiquette correspondant au nombre de poissons.

        Avec deux pages de conseils éco-citoyens.


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  • Le grand basculement.... (J. M. SEVERINO, O. RAY )


     2011   299 p.   25,90€

      Crise alimentaire, crises sanitaires, crise énergétique, crise climatique et même crise financière et économique : la juxtaposition et la succession des événements extrêmes qu’a connus notre planète depuis dix ans est stupéfiante. Seraient-ils liés ? Des phénomènes structurels et transversaux n’expliquent-ils pas ces tensions, qui mettent à l’épreuve notre capacité à vivre ensemble — voire peut-être à survivre ?

    Nous avons atteint un niveau d’interdépendance sociale, économique et financière inégalé dans l’histoire. Ce système a permis soixante années de croissance impressionnante et des progrès sans précédent. Il atteint pourtant aujourd’hui ses limites, sous l’effet de la croissance démographique et des contraintes physiques qui pèsent sur notre planète. D’où la pression qui suscite les crises auxquelles nous assistons.
    Cette interdépendance explique aussi l’ampleur des inégalités et les tensions sociales qui s’ensuivent, annonçant peut-être encore d’autres crises. La question sociale se hisse donc au rang des problèmes globaux. Au cours du siècle qui s’ouvre, la société internationale saura-t-elle la traiter ?

    Jean-Michel Severino est directeur de recherches à la Fondation pour la recherche sur le développement international (FERDI) et a dirigé l’Agence française de développement (AFD).

    Olivier Ray est économiste à l’AFD.

    Tous deux ont co-écrit, aux éditions Odile Jacob, Le Temps de l’Afrique. 
     
    Christian Chavagneux
    Alternatives Economiques n° 308 - décembre 2011:

    " Si nous ne sommes pas capables de mettre en route des mécanismes d'enrichissement soutenables pour tous, nous ne pourrons pas supporter la charge humaine et écologique de notre planète, et nous dériverons inexorablement dans un monde de conflits et de violence." Nous voilà prévenus dès l'introduction : ce livre a été écrit dans l'urgence de proposer au débat une voie politique qui permette de sauver les hommes et la planète d'une tendance à l'autodestruction.

    " Inversion de raretés "

    Cette autodestruction s'exprime par une évolution que les deux auteurs ont baptisée d'" inversion des raretés " : alors que la terre et les ressources naturelles deviennent rares et donc chères, l'homme au travail, désormais abondant, voit sa valeur décliner. Aujourd'hui, 64 % de la population mondiale appartient à la population active, un pic qui devrait décliner avec le vieillissement mondial mais qui, pendant trente ans encore, va se traduire par la nécessité de devoir absorber la force de travail des pays du Sud. Soit trente ans de tensions sociales à venir.

    Car pendant que certains profitent de la mondialisation, d'autres y perdent leur emploi et leur revenu. Il ne sera pas facile d'y répondre par une montée en gamme de nos économies : celle-ci réclame une hausse des qualifications rendue difficile par l'accroissement de la pauvreté et le vieillissement, qui éloignent les individus de la formation.

    Conclusion : on n'en est qu'au début de mouvements de révolte politique et sociale, qu'ils prennent la forme de révolutions, de changements de régime, ou de mouvements d'indignés. Bref, comme dans le capitalisme de la fin du XIXe siècle, la question sociale se pose à nous et elle est désormais mondiale.

    Changer la donne

    Alors que faire ? Il y a les mauvaises réponses, que les auteurs veulent dénoncer. Le protectionnisme, par exemple. Si les riches s'enferment pour se protéger des pauvres, avec 9 milliards d'habitants demain dont 8 au Sud, le rapport de force risque d'être déséquilibré ! Et, argument peu souvent mis en avant, "difficile d'alimenter 9 milliards d'êtres humains en vase clos ". Bizarrement, tout à leur volonté de dénoncer la focalisation du G20 sur la régulation financière, les deux auteurs ne sont pas loin de nous dire que c'est un faux sujet ! Alors qu'une finance stable et orientée vers la facilitation de la transition écologique est essentielle tandis qu'une finance instable emporte tout sur son passage.

    Côté " bonnes " réponses, le livre plaide pour une plus grande gouvernance mondiale, sans vraiment nous dire comment la rendre démocratique. Ils veulent réinverser les raretés en plaidant pour des TVA vertes ou des taxes carbone. Ils défendent des modèles de croissance donnant la priorité aux marchés intérieurs. Et ils souhaitent la mise en oeuvre d'un filet de sécurité social mondial, financé par une taxation globale.

    Le livre agace parfois par son côté bon samaritain ou par la présentation de la vie de Monsieur Machin ou Truc censée symboliser les problèmes du monde. Mais, toujours pédagogique, il nous force à nous positionner pour répondre à l'admonestation de Winston Chruchill lorsqu'il déclarait : " Nous devons prendre le changement par la main, sans quoi soyons assurés qu'il nous prendra par la gorge ! " 


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  • Le guide des parents bio (S. AMOR, O. CARTON )

                                                                           juin 2009        278 p.        18 €

          Choisir des produits non nocifs à la santé de son enfant (alimentation, vêtements, bio matériaux...)? Lui apprendre les bons réflexes (économiser l'eau, recycler, réduire ses déchets...)? Susciter en lui l'envie de s'intéresser et participer (colos écolos, initiatives scolaires...)? En bref, comment bien éduquer son enfant quand on est soucieuse de sa santé et de son environnement? Ce guide très pratique regorge d'infos, de témoignages, conseils, astuces et bonnes adresses (écoles, éco-bâties, séjours verts, associations...) qui vous permettront de transmettre à votre enfant de 3 à 15 ans des valeurs essentielles pour son bien-être futur. 

      Safia Amor est journaliste pour la presse féminine et parentale (EnfantMagazine...) et traite particulièrement des sujets liés à l'écologie. Elle est également auteur de plusieurs livres pour les enfants et les parents. Olivier Carton s'intéresse depuis toujours à l'environnement; il est notamment l'auteur de plusieurs rapports sur le développement durable.


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  • Arrêtons d'être carnivores ! 124 p.     16,90 €      2010    

        Voici une réflexion synthétique et frappante qui a de quoi donner le vertige!
        L'auteur lève enfin le voile sur les non-dits qui entourent la consommation de la viande et confirme les dangers de l'indigestion carnivore.
        A travers une analyse de l'évolution alimentaire de l'humanité, il nous livre des constats alarmants : la viande contient des toxines néfastes, les animaux ne sont élevés que dans une perspective de rentabilité... Que pouvons-nous faire face aux lobbies industriels alors qu'une grande inertie écrase les consciences ?
         Un livre documenté et didactique qui permet de mieux comprendre les dangers de notre alimentation et la manipulation commerciale que nous subissons. Tout en lançant un pavé dans la mare des industries agroalimentaires, il propose une alternative et montre le chemin pour une nouvelle consommation, saine et respectueuse.

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  • Parlons nucléaire en 30 questions (Paul REUSS )

    2012    96 p.   5,90 €

       Après l'accident de Fukushima en mars 2011, la place de l'énergie nucléaire est remise en cause en France et à l'étranger. Son remplacement par les énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse,...) et la sûreté des centrales sont au centre du débat. Mais quelles réalités recouvrent le nucléaire en France ?
    Pour sortir du brouhaha médiatique, « Entrez dans l'actu » vous apporte des informations objectives, factuelles et chiffrées sur le nucléaire.
       Paul Reuss a fait sa carrière au Commissariat de l'énergie atomique (CEA). Il est professeur émérite à l'Institut national des sciences et techniques nucléaires. 

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  • Devenons éco-citoyens: A la maison, au jardin, en ville ( Frédéric Lisak et Frédéric Pillot )

                                                      2006     33 p.     4,5€    

        Le Livre « Devenons Ecocitoyens » répond à toutes vos questions sur la nature et l' environnement :     Où va l'eau qui passe dans ma maison ? Que faire pour aider la nature dans mon jardin ? Puis-je agir contre la pollution de l'air dans ma ville.     En suivant les aventures de Julien, Lisa et Magyd, pars à la découverte de ton environnement proche. C'est trois là sont infatigables, il y en a toujours un prêt à entraîner les deux autres dans une balade, une activité, une enquête, une expérience, pour découvrir leur environnement. Et attention, pas l' environnement du bout du monde, non, celui tout proche de chez eux, les pièces de leur maison, les recoins de leur jardin, les rues de leur quartier...Apprends, questionne, construis, expérimente, agis...    
       L'aventure est donc à votre porte. Il vous suffit, pour la vivre à votre tour, de partir sur les traces de Lisa, Magyd et Julien. Vous deviendrez alors un véritable écocitoyen.

        Ce livre étudié pour les enfants, à partir de 8 ans, est idéal pour apprendre en s'amusant, grâce aux dessins illustrés et aux différentes rubriques qui composent chaque thèmes.


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  • 2010     255 p.     35 €

      Parue en 2001, la première version de l'isolation thermique écologique s'est rapidement imposée comme la référence en France sur le sujet. Cette nouvelle édition, entièrement revue et augmentée est une lecture indispensable avant tout projet de construction ou de rénovation. Cet ouvrage fournit les outils pratiques pour répondre aux nouveaux objectifs très exigeants de réduction de consommation d'énergie dans l'habitat, tout en respectant le confort et la santé des habitants. Il propose les matériaux les plus écologiques, c'est-à-dire peu ou pas polluants, faiblement émetteurs de gaz à effet de serre et facilement recyclable. Pour chacun de ces matériaux, les auteurs détaillent et illustrent les techniques de mise en oeuvre en privilégiant les systèmes les plus durables. En réhabilitation, ils proposent des solutions adaptées aux caractéristiques des parois d'origine. Ecrit dans un langage accessible à tous, il s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux professionnels. Il intègre les orientations décidées lors du Grenelle de l'environnement, entre autres celles qui concernent la nouvelle réglementation thermique, applicable à partir de 2012.

      Jean-Pierre Oliva, maître d'oeuvre pionnier dans le domaine de l'architecture écologique depuis les années 1980, est également auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème.
      Samuel Courgey, technicien référent sur la performance énergétique et l'éco-construction, travaille pour le compte de collectivités, organismes professionnels ou associations. 

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  •    Le 21 mars, c’est aussi le premier jour du printemps. Et ce week-end sera aussi ponctué, comme chaque année, par des opérations de nettoyage des plages un peu partout en Europe, notamment à l’initiative de Surfrider Fondation. Justement, on fait parfois de drôles de découvertes quand on foule le sable du littoral en hiver.

        Pascale Chauvin, peintre-graveur, nous a envoyé (à Terraéco ) un petit livre original et auto-édité il y a peu, « Baignade interdite », malicieusement sous-titré « j’apprends les langues étrangères sur les plages l’hiver ».

         Bordelaise d’origine et vendéenne de cœur, l’artiste fréquente depuis 20 ans ce bout de côte sauvage baptisé « Sauveterre », à Olonne-sur-Mer, commune avoisinante des Sables d’Olonne. « Une petite partie de la plage est surveillée et régulièrement nettoyée pendant la saison, raconte-t-elle. Mais un peu plus loin, il y a toujours des détritus charriés par les vagues, des débris en tout genre, des déchets de la pêche... »Un jour, elle tombe sur un flacon vide qui l’interpelle. « C’était écrit en coréen. Ça m’a surpris qu’un détergent puisse effectuer un si long trajet avant d’échouer sur cette plage de l’Atlantique ». Et ça lui a donné l’idée d’une insolite collecte. En y consacrant deux dimanches, elle se met à ramasser et photographier sur le sable, patiemment, des bouteilles, tubes ou boîtes de conserves venus des quatre coins du monde, bien souvent jetés à la mer par les marins qui passent au large. Mayonnaise d’argentine, yaourt à boire catalan, lait de Turquie, désodorisant russe, cacahuètes suisses... C’est incroyable comme on voyage sur les plages de Vendée !

        Le résultat se feuillète en un petit livre d’une quarantaine de pages, que Pascale Chauvin fabrique à la demande, et d’où se dégage une étrange poésie. Depuis, il lui arrive de présenter son travail aux enfants dans des médiathèques pour les sensibiliser à la protection de l’environnement. « Mais l’accueil des professionnels n’est pas toujours évident, car les communes perçoivent parfois mon livre comme une critique ». La mairie d’Olonne-sur-mer n’a ainsi pas donné suite à ses sollicitations et le conseil général de Vendée n’a pas voulu de son ouvrage pour sa bibliothèque. Dommage, car si l’artiste a tout de même reçu le soutien de la librairie du Lieu Unique à Nantes ou l’artothèque de La Roche-sur-yon, son livre mérite une diffusion plus large car il délivre un message simple sur la préservation des milieux marins qui vaut bien des brochures de communicants et des plaquettes pédagogiques !

        Pour commander le "Baignade interdite", vous pouvez envoyer un mail avec vos coordonées à pascalechauvin@orange.fr, ou bien lui écrire à l’adresse suivante : Pascale Chauvin , 5 rue Georges Durand, 85 000 La Roche-sur-Yon  

       (13 € l'exemplaire +2,99 € de frais de port, 1ou 2 ex.; 4,02€ pour 3 à 5 ex.)

      D'après Terraeco


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  • 365 idées vertes pour vivre au naturel (PH. BOURSEILLER ...)

    2011      365 p.      34 €

        Après 365 gestes pour sauver la planète, Philippe Bourseiller et Gaëlle Bouttier-Guérive nous invitent à nouveau, avec 365 idées vertes pour vivre au naturel, à observer et protéger notre environnement au quotidien. On retrouve chaque jour une image inédite de Philippe Bourseiller associée à une recette pratique et facile nous permettant de vivre en accord avec la nature. Réaliser soi-même sa crème de jour ou son adoucissant, préparer de la peinture bio à base de fromage blanc, préparer son engrais... toutes ces petites recettes de nos grand-mères souvent très simples, mais oubliées, qui peuvent rendre notre quotidien plus respectueux de l'environnement et limiter considérablement notre impact sur celui-ci. 365 idées vertes pour vivre au naturel est un ouvrage passionnant qui allie merveilles de la nature et recettes pour la protéger. Ainsi, au fil des pages, se dessine une véritable éthique de vie.

     
        Philippe Bourseiller est un photographe de terrain. Reconnu pour sa maîtrise de la lumière, de la couleur, et de la composition, son travail a été primé à plusieurs reprises au World Press et au Visa d'or du Festival International du Photo Journalisme de Perpignan. Il collabore régulièrement avec les grands magazines : Géo, Paris Match, Stern, Life, Airone, National Geographic... et a publié plusieurs ouvrages aux Éditions de La Martinière.
        Gaëlle Bouttier-Guérive est chargée de programme Modes de vie durables au WWF-France (depuis 2003). Elle est coauteur de
       - Planète Attitude (Seuil, 2004),
       - Planète Attitude Junior (Seuil, 2005) et
       - Planète Attitude Santé (Seuil, 2006).
       Elle a assuré la direction scientifique de Protégeons la planète (Kididok, Nathan, 2007).

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  • Eloge du génie créateur de la société civile (Pierre RABHI )

    2011     48 p.     7 €

      Dans ce petit opuscule, Pierre Rabhi expose les motivations profondes qui les ont poussés, lui et ses proches collaborateurs, à lancer une campagne parallèle lors de l'échéance électorale française de 2012. Toutefois, cette décision ne répond pas à un acte de politique politicienne ; bien au contraire, elle doit permettre à tous ceux qui oeuvrent concrètement pour un changement bénéfique de la société d'être enfin entendus.

      Face aux événements planétaires générateurs de détresse et de violence, Pierre Rabhi affirme que le temps des consciences éclairées, déterminées, agissantes et tranquilles est venu. Hors de tout précepte ou dogme, et s'appuyant sur sa propre expérience de vie, il soutient qu'en dépit des apparences nous pouvons faire advenir le monde auquel nous aspirons si nous le voulons de tout notre être. Tous, chaque jour, dans chacun de nos choix les plus quotidiens, nous sommes les meilleurs candidats à la construction d'une société respectueuse des êtres humains et de la nature. 


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  • 2011      180 p.     15 €

    Les riches ont largué les amarres : ils ont fait sécession du reste de la société. Leurs gains sont désormais sans commune mesure avec ceux de leurs contemporains et ils échappent toujours davantage aux filets de la solidarité. Cette situation n’est pas seulement moralement discutable et politiquement dangereuse. Elle est aussi économiquement absurde : aucune des théories échafaudées pour la justifier ne résiste à l’examen.
       Mais les raisons qui nous y ont conduits ne peuvent être cantonnées à la cupidité des individus, ni même aux décisions de telle ou telle majorité politique. Elles plongent leurs racines beaucoup plus profondément dans un compromis social et idéologique auquel nos sociétés ont collectivement consenti.
       Ont ainsi été réunies les conditions historiques pour que des élites désamarrées ressuscitent les clivages d’une société de rentiers et d’héritiers comparable à celle de la fin du XIXe siècle. C’est ce paradoxe que ce livre tente de percer : comment des sociétés envahies par un individualisme vidé de toute consistance morale ont organisé et finalement justifié la sécession de ceux qu’elles regardent à la fois comme l’accomplissement ultime de leur idéal et comme un symbole d’injustice majeur.
    Thierry Pech est directeur de la rédaction d’Alternatives économiques. Il a également été secrétaire général de la République des Idées, conseiller à la CFDT et secrétaire général adjoint de l’Institut des Hautes Etudes sur la Justice. Il a notamment publié
       -Et ce sera justice. Punir en démocratie (en coll. avec A. Garapon et F. Gros, Odile Jacob, 2001) et
       -Les Multinationales du coeur. Les ONG, la politique et le marché (Seuil, 2005). 

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    Rendre la création monétaire à la société civile (Ph. DERRUDER)

            2005       240p. (à consulter en bibliothèque )

       Les solutions préconisées pour résoudre misère, épuisement des ressources, pollutions, chômage, violence, etc. se heurtent invariablement à la quantité d'argent que l'on y consacre. Le capitalisme néo-libéral n'a qu'une réponse : la "croissance" ! Or, elle aggrave les problèmes et conduit à l'impasse... Existe-t-il donc une alternative crédible ?

       Philippe Derudder explore une piste méconnue : la réappropriation du pouvoir de création monétaire pour que l'argent, au lieu de limiter les hommes devienne l'allié de leur réalisation. Le langage simple et vivant de ce texte rend le sujet accessible à tous.

       La démonstration s'articule en trois points : d'abord comprendre des notions de base. Exemple : l'émission de monnaies porteuses d'intérêts par des banques privées etc. s'appuyer ensuite sur des expérimentations historiques rassemblées ici et mises en perspective : monnaies fondantes en Europe, les SELs, l'Argentine, l'Ithaca Hours, les BARTERs,... enfin, une expérience originale, pour aider la société et l'entreprise à s'ouvrir à une dynamique plus respectueuse de l'individu, de l'intérêt collectif et de l'écologie planétaire sans pour autant bouleverser leur équilibre. Se réapproprier notre pouvoir de création monétaire apparaît comme une solution efficace à une planète vivable pour les générations à venir.

       Ancien chef d'entreprise (grande taille), Philippe Derudder l'a quittée volontairement pour mettre sa vie en cohérence avec ses valeurs. Il est consultant et anime des séminaires sur l'économie alternative.
       Auteur de "Les aventuriers de l'abondance" aux Éditions Yves Michel.


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    Monnaies régionales (B. LIETAER, M. KENNEDY )

                                                                                 2008       241 p.   (non encore réédité ) 
          Le processus de mondialisation qui est en œuvre depuis une vingtaine d'années suscite autant l'assentiment que la méfiance. Il s'agit aujourd'hui non pas de savoir si la mondialisation est "bonne" ou "mauvaise", mais d'élaborer un modèle dans lequel tous les participants seraient gagnants. Se fondant sur le rôle que notre système monétaire joue dans ces dysfonctionnements, Bernard Lietaer et Margrit Kennedy démontrent que des organisations ayant une bonne connaissance des attentes au niveau local sont plus à même de remplir des missions sociales comme l'assistance aux enfants ou aux personnes âgées, la lutte contre le chômage... Ils militent pour que les initiatives de portée nationale ou européenne soient soutenues par l'introduction de monnaies régionales. Ce modèle de développement concret, crédible et cohérent, offre une contre-esquisse à la forme actuelle de la mondialisation, et permet de répondre aux attentes légitimes de ces milliards d'hommes qui, actuellement, n'en subissent que les conséquences négatives.  

          Bernard Lietaer a travaillé dans le domaine des systèmes monétaires pendant 30 ans. Il est l'auteur, entre autres, de Future of Money, traduit en 18 langues.  

        Margrit Kennedy était la première femme professeur d'architecture et d'urbanisme en Allemagne, et la première à se spécialiser en techniques de construction écologique. 


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  •                                       Les liens qui libèrent    256 p.     18,50 euros.

    Après le  -Manifeste d'économistes atterrés (70 000 exemplaire) et

       -20 ans d'aveuglement (20 000 exemplaires),

      voici le livre très attendu des atterrés, leur programme économique pour les présidentielles. Un livre de propositions divisé en grands thèmes : Fiscalité, Dettes, Politique sociale, Politique industrielle, Chômage, Gouvernance des entreprises, Réforme du système financier, Retraites, Régulation du marché, Rôle de l'Etat...Parmi les économistes de premier plan qui participeront à cet ouvrage : Philippe Askénazy, André Orléan, Henri Sterdyniak, Benjamin Coriat, Frédéric Lordon, Thomas Coutrot...Ce livre, parce qu'il rompt avec l'idélogie actuelle, va permettre à chaque citoyen de devenir acteur du débat public.

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    Bon, comme adjectif, c’est vrai qu’« indigné » n’est pas mal. Mais la petite trentaine d’économistes qui cosignent ce troisième opus (après, en 2010, un Manifeste, qui s’était écoulé à quelque 70 000 exemplaires) en ont trouvé un autre : ils sont « atterrés ». Autrement dit, renversés par terre. Ou peut-être revenus sur Terre, convaincus qu’il faut délaisser les hautes sphères de l’économie théorique pour s’engager dans le « dur » et proposer une alternative citoyenne concrète. L’atterrement est un sentiment plus costaud que l’indignation. Chez l’atterré, point de colère, mais un mépris féroce pour l’atterrant, regardé (de haut) comme un parfait malhonnête, indigne d’être pris au sérieux. L’atterrant, en l’occurrence, est le néolibéralisme qui, depuis trente ans, se la joue grand technicien sérieux, alors qu’il se comporte comme un petit voyou prêt à arracher les sous de mémé pour éponger ses dettes de jeu.

    Agonie des paradis fiscaux

    Et qu’y a-t-il en face ? De l’atterrant, encore. Des élus qui jurent qu’ils vont remettre la finance au pas, et qu’on va voir ce qu’on va voir, transparence, règles contraignantes pour les banques et agonie des paradis fiscaux. Sauf que c’est trop tard : ils avaient déjà promis tout ça après la crise de 2008. Et que s’est-il passé ? Rien. Les bonus ont été aussi gras, la finance encore plus tentaculaire et les agioteurs aussi sûrs de leur impunité. Et si la crise de 2011 n’avait pas éclaté ? Il est bien clair que personne n’en parlerait plus. Atterrant, on vous dit.

    Petite caste de possédants

    Voilà pourquoi il faut lire et faire lire Changer d’économie ! Parce qu’il est intolérable d’affirmer aux peuples qu’il n’y a pas d’autres solutions que de renflouer les banques sans rien exiger en contrepartie et de sabrer dans les budgets publics pour « rassurer les marchés ». Les solutions concrètes, aussi applicables que la stupide « austérité », au contraire, regorgent : fiscalité vraiment redistributive, Europe sociale et écologique, réel encadrement des banques, abolition pure et simple des paradis fiscaux…

    Mais surtout, les Economistes atterrés nous aident à comprendre l’essentiel : il n’y a pas eu de malentendu depuis trente ans. Les partisans de la déréglementation généralisée (financiers, élus, médias et intellectuels) n’ont pas commis d’« erreur » idéologique. Ils ont consciemment travaillé au service d’une petite caste de possédants – la leur – avec grand succès : leurs richesses ne cessent d’exploser alors que les peuples stagnent, se précarisent et s’endettent. Pas de « complot » là-dedans. Simplement un choix politique de classes sûres de leurs forces. Dites, ce ne serait pas la présidentielle bientôt ? 

     Le rédacteur :  Arnaud Gonzague Terraéco.net


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  •     Grâce à la mise en place de cuiseurs solaires , l'association nantaise Bolivia Inti-Sud Soleil mène un double combat : réduire le réchauffement climatique  et lutter contre la pauvreté , ici et là-bas.

       Cela fait maintenant plus de 8 ans que la structure se bat pour améliorer les conditions de vie des populations andines au Pérou , en Bolivie ou au Chili. Dans le monde 3 milliards de personnes  ne disposent d'aucune installation énergétique. Elles utilisent des conbustibles dangereux pour la santé et moteurs de la déforestation. Sensible à la qualité du rayonnement solaire et à l'importance qu'accordent les populations locales aux éléments du cosmos, l'association a d'emblée choisi de mettre le soleil au service du développement . A sa disposition , un outil simple et efficace: le cuiseur solaire. Composée d'un à 4 réflecteurs d'appoint, cette sorte de caisse en bois permet d'atteindre en 30 mn une température de 170°C.

       L'efficacité du projet tient au respect des cultures locales et à un souci de cohérence avec les réalités du terrain: " Nous travaillons uniquement avec des partenaires  locaux qui ont une bonne connaissance du contexte , explique ROzenn PARIS, directrice adjointe de Bolivia Inti. En zone rurale , nous intervenons auprès de paysans qui ne sont pas tous allés à l'école , dans un univers où le machisme est prfois très présent. On doit  en tenir  compte dans notre manière d'appréhender la situation."

       L'appropriation du four solaire par les populations est en grande partie due à un accompagnement qui s'étale sur plusieurs mois. " Si ces conditions ne sont pas  réunies , le projet peut difficilement aboutir, considère R. Paris. Notre rôle est d'aider les habitants à changer d'habitude. " Pour faciliter l'apprentissage, des équipes locales proposent des stages . Pendant 4 jours, les participants du village découvrent les matériaux que l'on peut trouver sur place et à moindre coût, apprennent le montage , le fonctionnement et les diverses utilisations du cuiseur solaire. Ensuite , ils participent à des réunions mensuelles.


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    éd. Actes Sud      2008     15 euros

        "Au-delà des catégories, des nationalismes, des idéologies, des clivages politiques et de tout ce qui fragmente notre réalité commune, c'est à l'insurrection et à la fédération des consciences que je fais aujourd'hui appel, pour mutualiser ce que l'humanité a de meilleur et éviter le pire. Cette coalition me paraît plus que jamais indispensable compte tenu de l'ampleur des menaces qui pèsent sur notre destinée commune, pour l'essentiel dues à nos grandes transgressions. Par " conscience ", j'entends ce lieu intime où chaque être humain peut en toute liberté prendre la mesure de sa responsabilité à l'égard de la vie et définir les engagements actifs que lui inspire une véritable éthique de vie pour lui-même, pour ses semblables, pour la nature et pour les générations à venir." 
        Agriculteur, écrivain et penseur français d'origine algérienne, Pierre Rabhi est un des pionniers de l'agriculture biologique et l'inventeur du concept des "Oasis en tous lieux". Il défend un mode de société plus respectueux des êtres humains et de la terre.


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  • Peut-onsauver notre planète sans toucher à notre mode de vie? (B. DESSUS, S. DAVID )

    2010     128 p.    11 €

    Deux scientifiques de haute volée s'affrontent. Pour Benjamin Dessus, si l'on veut limiter à deux degrés au plus le réchauffement climatique avant la fin du siècle et que les inégalités mondiales, notamment en matière énergétique, se réduisent, les pays les plus développés devront diminuer très fortement leurs émissions de gaz à effet de serre, ce qui ne pourra pas aller sans réduction importante des consommations énergétiques, donc sans changements profonds dans notre mode de vie. Nous ne vivrons pas moins bien, mais différemment, expose-t-il, chiffres et exemples à l'appui.

      Sylvain David (un physicien) ne conteste pas la première partie de l'affirmation (il va falloir réduire les émissions de façon importante). Mais il ne croit pas possible un changement de mode de vie: il met donc ses espoirs dans le captage de CO2 et un fort développement de l'électricité d'origine nucléaire, soit deux paris technologiques bien hasardeux. Aux points, B. Dessus l'emporte: ce n'est peut-être pas la voie la plus facile, mais certainement la plus raisonnable.


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