• Le Forum mondial de l’eau pour les nuls

     

     
     
     

    Près de 20.000 personnes sont attendues du 12 au 17 mars à Marseille. Pourquoi ce grand raout ? Quels sont les objectifs ?

    > Qui participe?

    Chefs d’Etat et de gouvernements, patrons du secteur de l’eau, chercheurs, institutions internationales, ONG, mais aussi élus locaux et groupes scolaires, les organisateurs attendent 20.000 personnes au total.

    Plus de 120 pays seront représentés par des ministres, des chefs d’Etats et des têtes couronnées. Le roi du Maroc Mohamed VI, tout comme le président du Tchad, du Niger, le premier ministre sud-coréen et François Fillon seront de la partie. Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne devrait également intervenir.

    Le 6e Forum mondial de l'eau sera également the place to be pour les candidats à la présidentielle française comme François Hollande ou Eva Joly (lire sa tribune) ont déjà annoncé leur participation au Forum dont l’ouverture se fera en présence de Nicolas Sarkozy.

    > Pour quoi faire?

    Le forum, comme son nom l’indique comprend des conférences, de débats, de panels de hauts niveaux. Environ 300 sessions organisées sur des thèmes aussi divers que l’eau dans les zones arides, la gestion privée ou publique de l’eau, le développement du droit à l’eau, le problème de l’eau dans les crises humanitaires ou les questions de pollution. En marge de ces débats payants, des activités tournées vers le grand public ont été organisées, sûrement, pour casser l’image de grand raout élitiste parfois associée à ce genre de rendez-vous (comme Davos). Un concours vidéo et cinéma a été organisé, ainsi que des expositions de photo, des spectacles et des conférences. Environ 180 évènements de sensibilisation ont été estampillés Forum de l'eau.

    > Ce qu'on attend du forum

    A Marseille, les participants ne sont pas là pour signer des engagements contraignants, mais pour débattre de bonnes pratiques. Toutefois, le but est tout de même de "faire progresser le thème du droit à l’eau au niveau mondial", précise Guy Fradin, vice-président du comité organisateur du Forum.

    Les priorités d’actions sont, en vrac: la garantie de l’accès à l’eau (1 personne sur 3 dans le monde n’y a pas suffisamment accès), l’assainissement, la prévention des crises liées à l’eau. Les participants causeront également de coopération et de paix, de gestion publique/privée de l’eau, de croissance verte et de l’empreinte eau. Pour cette sixième édition, les organisateurs veulent mettre en avant les solutions concrètes. Environ 1200 contributions d'internautes ont été postées sur le site Solutions for water.

    A l’issue de l’édition précédente qui s’est tenue à Istanbul en 2009, un pacte éponyme avait été signé. A travers ce texte non contraignant, environ 950 élus locaux de 50 pays du monde s’engageaient à moderniser leurs infrastructures et leurs services d’eau pour un meilleur accès. Cette année, le but est de faire émerger des thèmes qui seront débattus à la conférence des Nations Unies pour le développement durable Rio +20 qui aura lieu au Brésil l’été prochain.

    >A cette occasion, Youphil se mobilise. Analyses, enquêtes, coulisses du Forum, retrouvez tout sur notre page spéciale Questions d'eau.

    Photo: Flickr, Dr. Reling, CC. Goute d'eau.


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  •  Serge Halimi  a publié Les Nouveaux chiens de garde en 1997, au sortir des grèves de décembre 1995. Le poids des « prescripteurs d’opinions » a-t-il évolué depuis ?

    Yannick Kergoat : Pas suffisamment pour qu’on renonce à se battre sur ces questions. Ce qui a changé depuis 1995, c’est la crise de la presse, qui se traduit notamment par des réductions d’effectifs dans de nombreux journaux. Ce qui n’enlève rien à la nécessité de la critique, au contraire. Régulièrement, il faut réarmer le fusil et tirer un nouveau coup de semonce. Entre la première publication des Nouveaux chiens de garde, l’édition complétée de 2005 et le film qui sort aujourd’hui, un vaste travail critique a été mené par des associations comme Acrimed ou des journaux comme Le Plan B. Cette filiation du combat politique sur la question des médias ne s’est jamais interrompue. D’autant que le phénomène médiatique est profondément lié à la politique en général et aux modèles de société dans lesquels on baigne. On ne changera les médias qu’en changeant la société, mais, pour changer la société, il faut aussi se libérer de l’emprise des médias.

    Gilles Balbastre : Parmi les journalistes que nous avons ciblés il y a quinze ans, certains ont disparu, remplacés aussitôt par leurs équivalents plus jeunes, mais la plupart sévissent toujours. Les Giesbert, Durand, Ockrent, Attali ou Joffrin sont toujours là. Surtout, l’espace qu’ils occupent s’est élargi avec l’apparition des nouvelles chaînes de la TNT. Les crises – celle de 2008 et celle qui enfle aujourd’hui – n’ont pas abrégé leur mandat à vie. Les éditorialistes et les experts qui prônaient la dérégulation et martelaient la nécessité de la « réforme » ont contribué à entraîner le système dans le mur. Or, non seulement ils n’ont pas été éliminés pour faute grave, mais ils sont encore plus présents. Ils ont eu davantage encore de temps d’antenne pour commenter les crises d’un système dont ils ont tant fait la promotion.

    La construction du film suit d’assez près le livre de Serge Halimi, mais avec son rythme propre. Comment êtes-vous passé du texte à l’image sans vous noyer dans la masse des archives ?

    Y. G. : Un film est très différent d’un livre. D’abord, on a fait le choix d’un film de combat, qui ne prétend pas chercher la nuance en toute chose. On ne ment pas au public, on ne lui dit pas qu’en 1 heure 40 le film va brosser tous les aspects de la question des médias. On a fait un film pour réveiller les consciences, pour fournir au spectateur une arme dont il pourra se saisir pour aller lui-même au combat, dans toutes les luttes qui l’occupent, car, à notre sens, la question des médias intéresse toutes les composantes des luttes sociales. La fabrication de ce film nous a pris beaucoup de temps, il a fallu deux ans et demi de travail entre l’écriture de la première version du scénario et le résultat final. Le montage à lui seul a nécessité neuf mois de travail.

    G. B. : Le film est aussi le résultat d’un travail collectif, celui d’une mouvance née du conflit social de 1995 et irriguée par les travaux de Pierre Bourdieu et de Serge Halimi. En quinze ans, ce groupe informel – que l’on retrouve dans PLPLLe Plan B, Acrimed, Le Monde DiplomatiqueFakir… – a réuni une banque de données extraordinairement vaste. Sans ce méticuleux travail d’archivage, notre film n’aurait pas été possible. Le montage des « débats » télévisés sur LCI entre Luc Ferry et Jacques Julliard, par exemple, nous a été fourni par deux professeurs de français et d’histoire-géo, qui ont scrupuleusement enregistré et démonté chaque séance de bavardages des deux « intellectuels ».

    Comment trier dans une masse d’archives aussi imposante ?

    G. B. : C’était l’une des difficultés majeures du film : soit on en conservait très peu, et l’on nous accusait de manipuler un fond restreint d’images, soit on en mettait beaucoup, au risque d’ennuyer le spectateur.

    Y. G. : C’est la question du « registre de la preuve ». Dans l’écrit, on peut multiplier à l’infini les exemples, les citations, les notes de bas de pages, les annexes. Dans un film, en revanche, la démonstration doit s’accommoder d’une certaine économie pour ne pas alourdir le récit. Il faut trouver une forme qui permette à la fois de convaincre et d’amuser. Pour reprendre l’exemple de Julliard-Ferry, on disposait au départ de douze « débats » différents. De cette masse indigeste ne reste finalement qu’une séquence de 80 secondes, qui fonctionne autant comme un gag que comme une pièce à conviction.

    « Les journalistes, les politiques, les industriels font partie de la même famille » , affirme le journaliste Michel Naudy dans le film. De votre côte, vous faites jouer à plein vos propres réseaux. Pour lutter contre un bloc, vous en constituez un autre…

    G. B. : La grande différence, c’est que nous sommes une famille intellectuelle alors qu’ils sont une famille de classes, d’intérêts de classes, de protection d’un groupe social au détriment d’une majorité d’autres. Et les moyens qu’ils possèdent sont sans commune mesure avec les nôtres : c’est le pot de terre contre un missile atomique...

    Y. G. : La critique des médias s’inscrit dans un courant de pensée qui n’est pas non plus homogène, on ne pense pas tous de la même manière, on ne fait pas tous les mêmes propositions ni les mêmes diagnostics. C’est quelque chose de vivant, d’animé. Les spectateurs sensibilisés à la question des médias forment le public naturel de notre film, il fallait donc éviter de leur répéter toutes les choses qu’ils savaient déjà ou ne savaient que trop. Mais, parallèlement, il fallait aussi reprendre et élargir un certain nombre de questions clé. Cet équilibre-là est toujours difficile à trouver.

    Votre film va sans doute provoquer quelques irritations parmi les confrères. Quels sont les reproches que vos contempteurs fourbissent le plus fréquemment ?

    Y. G. : La réaction qui revient le plus souvent, de la part des membres de la profession, c’est l’accusation de simplisme : « D’accord, mais c’est plus compliqué que ça. » C’est la réponse classique dès lors qu’un problème est saisi par d’autres mains que celles qui en revendiquent le monopole. Effectivement, nous affirmons des choses simples, parce que le constat est simple à poser. Pour prendre un exemple tiré du film : le rôle de Christine Ockrent. On va nous dire : « C’est plus compliqué que ça, ce n’est pas parce qu’elle a été nommée directrice générale de France 24 au moment où son mari était ministre des Affaires étrangères qu’elle va nécessairement relayer la propagande du pouvoir. Et puis vous ne tenez aucun compte de l’indépendance des journalistes qui travaillent pour elle… » Or, pour nous, la question est simple : est-ce que, dans une démocratie telle qu’on la souhaite, on admet que l’épouse d’un ministre en exercice soit nommée par le Président de la république à la tête de l’audiovisuel extérieur français ? Oui ou non ? Est-ce une bonne chose que les journalistes censés éclairer le jugement des citoyens fassent des ménages pour des entreprises privées ? Est-il normal qu’un petit cercle d’experts cooptés entre eux et qui partagent les mêmes points de vue accaparent l’espace médiatique ? Faut-il s’accommoder du pouvoir des annonceurs ? Ce sont là des questions simples, auxquelles on doit répondre par oui ou par non.

    On vous reprochera certainement d’avoir fait un film partisan…

    Y. G. : Bien sûr. On n’avance pas masqué… Mais nous pensons que la critique des médias concerne tout le monde, qu’elle devrait intéresser toutes les composantes de la vie politique pour peu qu’elle soit démocratique.

    Pas de nuances, mais des faits et donc des noms. L’attaque ad hominem est-elle un mal nécessaire ? Comment la justifiez-vous ?

    Y. G. : On ne peut pas comprendre le système médiatique sans identifier nommément les individus qui l’incarnent. Et, dans la mesure où il y a une certaine catégorie d’individus dont la position de pouvoir se confond avec leur personne, on les attaque pour ce qu’ils sont, et en leur nom propre. Dans le film, on ne tape pas sur les journalistes de base, les soutiers de l’information, même s’ils portent leur part de responsabilités. On s’intéresse à ceux qui occupent des positions de pouvoir et qui ne se gênent pas, eux, pour attaquer les catégories sociales exclues de l’espace médiatique.

    G. B. : L’éditorial du Plan B n°6 répond à votre question : « Comment lutter sans identifier l’adversaire ? Pourfendre “les marchés” sans nommer les architectes des marchés dématérialise la lutte sociale. C’est oublier que les mécanismes analysés par les économistes sont aussi actionnés par des individus au profit de groupes sociaux particuliers ; qu’ils sont appliqués par des courroies de transmission politiques, relayés par la presse qui ment. Une critique qui ne cible personne épargne tout le monde. Il faut nommer l’ennemi ! »

    On peut, tel Michel Field, passer en quarante ans du trotskisme à l’UMP. Visiblement, vous tolérez très mal ce genre de parcours. Pourquoi ?

    G. B. : On peut changer d’idées, mais, quand on est journaliste, on n’est pas non plus obligé de devenir le porteur d’eau de Lagardère, du club du Siècle ou des patrons du CAC 40. Quand Michel Field fait des ménages pour Géant Casino, il n’exprime pas une opinion, mais un conflit d’intérêt. Pour nous, cela relève de la faute professionnelle. Est-ce la place d’un journaliste, en pleine campagne référendaire sur le Traité constitutionnel européen, d’animer un meeting de l’UMP en faveur du « oui », et de surcroît d’y faire applaudir son employeur, Arnaud Lagardère, patron d’Europe 1 ? Le travail d’un journaliste, c’est d’informer le public, non de dîner avec les maîtres du monde. Ou alors, on fait de la communication, pas du journalisme.

    Lors de la sortie du livre de Serge Halimi, le quotidien britannique The Guardian s’étonnait du degré de connivence entre journalistes et responsables politiques français. S’agit-il d’un mal typiquement hexagonal ?

    Y. G. : On est compétent pour analyser le contexte français, pas pour établir des comparaisons avec le reste du monde. Cela étant, l’affaire Murdoch est venue rappeler récemment que les pays anglo-saxons, malgré une presse a priori plus solide que la nôtre, ne sont pas à l’abri des connivences et des conflits d’intérêts. Les « nouveaux chiens de garde » n’ont pas de frontières.

    G. B. : Aux États-Unis, les journalistes entretiennent certes des rapports moins connivents avec la sphère politique, mais ça ne les empêche pas d’avoir une grande proximité avec des idées politiques orientées. Dans son livre Les Nouveaux chiens de garde, Serge Halimi rappelle que la majorité des journalistes américains vivaient jusque dans les années 1960 dans les mêmes quartiers que la classe ouvrière. Aujourd’hui, alors que des milliers d’entre eux gagnent plus de 100 000 dollars par an, leur vie quotidienne, écrit-il, « les rend beaucoup plus sensibles aux problèmes des privilégiés qu’au sort des travailleurs payés au salaire minimum ». La même analyse vaut aussi pour la France.

    Internet peut-il changer la donne ?

    Y. G. : On n’a pas suffisamment de recul pour pouvoir en juger, mais la neutralité du net est loin d’être assurée. Qui peut prédire que le réseau ne passera pas sous la coupe des groupes dominants ? On entend souvent dire : les médias sont corrompus, laissons tomber et replions-nous sur l’Internet. Ce serait notre unique planche de salut. Je pense que c’est une erreur. Quel est le site d’infos le plus consulté sur le web ? Celui de TF1. Mediapart n’arrive qu’en 26 ou 27e position… La hiérarchie des médias traditionnels se retrouve sur Internet. Par ailleurs, la télévision reste encore pour une large majorité de Français la principale source d’informations. Il n’est donc pas question de renoncer à l’exigence d’une télévision pluraliste et indépendante. Oui, il faut créer des médias alternatifs, c’est évident, mais pas au prix d’une désertion du terrain des médias dominants.

    G. B. : La presse écrite aussi continue de jouer un rôle important. Le Parisien, par exemple, est excessivement lu par les journalistes qui fabriquent l’info radio-télé. Internet a certes élargi l’offre, mais sans profiter réellement aux classes sociales défavorisées, pour lesquelles la télévision et la presse quotidienne régionale (PQR) restent les principaux moyens d’information.

    N’y a-t-il pas un paradoxe à constituer un dossier de presse pour un film tel que le vôtre ? Les journalistes auxquels il s’adresse sont, pour certains, salariés des organes que vous attaquez…

    Y. G. : Il n’y a aucune raison de ne pas fournir des éléments de réflexion aux journalistes qui font correctement leur boulot. Heureusement, il y en a encore. Les nouveaux chiens de garde n’est pas un film contre la profession de journaliste, mais contre une certaine forme d’organisation sociale et économique des médias et un certain type de journalisme.

    G. B. : Ce dossier de presse n’est d’ailleurs pas destiné qu’aux seuls journalistes. Il a aussi pour fonction de donner quelques munitions supplémentaires à tous ceux qui refusent de se laisser garder par les chiens de garde.

    Propos recueillis par Bertrand Loutte sur le site du film.


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  • "Les journalistes sont grisés et aveuglés par le pouvoir"  Par  (LEXPRESS.fr), publié le 12/01/2012 "Les journalistes sont grisés et aveuglés par le pouvoir"

    L'affiche du documentaire Les Nouveaux chiens de garde

     

      Dans un documentaire pamphlétaire, Les nouveaux chiens de garde, Yannick Kergoat et Gilles Balbastre démontent la mécanique suspecte des médias. Entretien. Faire ce documentaire a-t-il été compliqué?

    Yannick KergoatIl a fallu deux ans et demi, entre le début de l'écriture et celui du tournage. Le film a été entièrement produit et financé par un seul homme: Jacques Kirsner. Il est d'ailleurs à l'origine du projet. Il n'a eu aucun soutien des chaînes de télévision, ce qui n'est pas surprenant, ni des instances du cinéma. Ces derniers ont trouvé notre film "pas assez cinématographique". L'ironie est que nous avons eu cette réponse le jour même où le film remportait le Grand Prix et le Prix du public au Festival de Valenciennes. 

    Que pensez-vous de la façon dont la télé se regarde via un nombre croissant d'émissions dites de décryptage?

    Il est vrai que depuis 6 ans, se sont développés des émissions sur la télévision. Mais, comme le prophétisait le réalisateur Pierre Carles, ce type de critique est rapidement devenu un produit médiatique comme les autres, totalement désarmé de ses composantes politiques. Ces émissions ne viendront jamais remettre en cause la propriété privée des médias ou le poids des annonceurs dans la dégradation de l'information! Cela reste donc très superficiel. C'est pour cette raison que nous n'avons pas voulu apparaître dans Le Grand Journal de Canal Plus, malgré leur invitation. Nous voulions vraiment nous distinguer. Cela ne m'empêche pas de trouver le travail de Yann Barthès plutôt drôle et souvent pertinent, mais nous ne parlons pas de la même chose. La vraie critique des médias se trouvent dans les livres de Pierre Bourdieu, Serge Halimi, les films de Pierre Carles, les articles du Monde Diplomatique, de PLPL, du Plan B ou enfin dans des actions d'une association comme l'Acrimed, dont je suis membre. La critique des journalistes ne doit pas être réservée aux journalistes eux-mêmes. Elle se doit d'être politique.  

    Rien n'empêche ces deux niveaux de critiques de coexister. Qu'est-ce qui vous dérange le plus dans le fonctionnement des médias?

    Nous déplorons qu'au sein même de l'espace médiatique qui est le légitimateur absolu, un certain nombre de débats très importants se réduisent à très peu de choses, à des oppositions de surface. Prenons par exemple l'expertise économique. Seule une poignée d'"experts" est systématiquement invitée sur les plateaux de télé, dans les tribunes des journaux pour donner leur vision de l'économie. Ils sont présentés sous le titre d'expert, défini par leur seul titre universitaire, jamais pour le rôle qu'ils jouent dans l'administration, le fonctionnement de grandes sociétés, les multinationales, les fonds d'investissement... Cette alliance de fait entre un certain type de journalistes et un certain type d'experts est perverse. Ceux qui hier ont défendu les systèmes responsables de la crise continuent, aujourd'hui, de la commenter. On marche sur la tête!  

    N'avez-vous pas eu la tentation d'interroger les personnes que vous dénoncez?

    Bien sûr que non! Il n'en a jamais été question. Ces hommes et ces femmes ont suffisamment de tribunes pour s'exprimer s'ils le souhaitent. Nous n'allions pas leur tendre en plus un micro supplémentaire. Il y cette phrase de Jean-Luc Godard: "l'objectivité ce n'est pas 5 minutes pour Hitler, 5 minutes pour les Juifs". Nous ne sommes pas dans ce genre d'équilibre là. Pierre Bourdieu n'a jamais dit qu'il ne fallait pas que les intellectuels aillent dans les médias, mais que ceux-ci ne viennent pas y chercher une quelconque légitimité. 

    La situation de la France est-elle selon vous particulièrement catastrophique?

    Chaque pays a sa singularité. En Italie, la télévision est toujours sous la coupe de Silvio Berlusconi. On a souvent valorisé les médias anglo-saxons pour leur indépendance, or la récente affaire Murdoch a prouvé qu'il n'en était rien. Une chose est certaine, en France la connivence entre les élites du journalisme, du pouvoir politique et économique est très forte. Prenez les fameux repas du Siècle, qui réunissent ces élites autour d'une même table, un tel rapprochement serait par exemple, inconcevable dans les pays nordiques, où il est interdit de réunir ensemble un haut fonctionnaire et un homme politique.  

    Il ne me paraît pas aberrant que des experts échangent entre eux...

    Oui mais que viennent y faire des journalistes? L'une des règles d'or de ces dîners est que rien ne doit filtrer. Le journaliste ne vient donc pas relayer une information mais se "socialiser" auprès de certaines classes et certaines élites. Je pense que les journalistes sont très sincères dans leurs démarches, ils sont juste grisés et aveuglés par le pouvoir.  

    Certains vous reprocheront peut-être le caractère "simpliste" de votre analyse. Que leur répondez-vous?

    Les questions que nous posons sont effectivement simples. Il suffit de répondre par oui ou par non. Est-ce normal qu'un journaliste fasse des ménages pour des groupes industriels ou que la femme d'un ministre des affaires étrangères alors en exercice soit nommée par le chef de l'état directrice générale de l'Audiovisuel Extérieur de la France? Nous revendiquons le côté satirique de notre film. C'est un pamphlet, un combat pour réveiller les consciences. Nous grossissons volontairement le trait par moment, mais derrière il y a toujours des arguments précis.  

    Comment envisagez-vous l'avenir des médias?

    Il faut casser la dérégulation des médias, la logique de concentration, de marchandisation de l'information et la commercialisation des entreprises de presse. Les médias ne vont bien-sûr pas s'auto-réguler eux-mêmes, il faut des décisions politiques. Le seul objet de ce film finalement est de faire redevenir la question des médias une question politique. Il y a vingt ans quand Robert Hersant rachetait un média, les gens étaient dans la rue. C'était un vrai enjeu de société. Aujourd'hui, cela paraît normal.


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  • Vaccins : l’aluminium est-il nocif ?

    Par Marion Sauveur

     

    Publié le 13 octobre 2010 

    Les vaccins contenant de l'aluminium sont mis en cause par l'équipe du Professeur Gherardi à Créteil.

    Les vaccins contenant de l'aluminium sont mis en cause par l'équipe du Professeur Gherardi à Créteil. © Reuters

    Injecté dans le muscle, l'aluminium peut s'acheminer jusqu’au cerveau, selon un chercheur.

    Produit du quotidien, l’aluminium subit depuis de nombreuses années une présomption sur sa toxicité. Depuis les années 1970, ce métal est reconnu comme neurotoxique. Aujourd’hui, c’est son utilisation dans les vaccins qui est pointé du doigt par Virginie Belle dans son premier ouvrage Quand l'aluminium nous empoisonne *. Europe1.fr s’est penché sur la dangerosité de l'aluminium, comme adjuvant dans les vaccins.

    L’aluminium dans les vaccins, un "fidèle" adjuvant

    Les vaccins à base d’aluminium sont remis en cause depuis l’apparition, en 1998, d’une nouvelle maladie : la myofasciite à macrophages. Depuis 12 ans, "un millier de malades ont été diagnostiqués", explique Virginie Belle à Europe1.fr. Et pourtant, les vaccins contiennent de l’hydroxyde d’aluminium - un dérivé du métal -, comme adjuvant depuis 1926. L'aluminium est d'ailleurs considéré comme le "plus fidèle des adjuvants, bien toléré et qui donne les meilleures réponses avec les plus faibles quantités", assure le Professeur Bégué, membre de l’Académie de médecine, à Europe 1.

    Mais un chercheur à l'Inserm sème le trouble quant aux vaccins aluminiques. Spécialiste des maladies neuromusculaires, le Professeur Gherardi s’est intéressé à la myofasciite à macrophages et a découvert, en 2001, que des nanoparticules d’hydroxyde d’aluminium stagnaient dans le corps des malades. Et il a constaté que toutes les personnes ayant contracté le syndrome avaient été vaccinées avec une injection contenant un adjuvant aluminique.

    Du muscle jusqu’au cerveau

    "L’aluminium, quand il est injecté, reste là où il est injecté", assure le Professeur Bégué. Faux, répond le Professeur Gherardi, à Europe1.fr. Avec son équipe de l’hôpital Henri Mondor à Créteil, il s’est intéressé au devenir d’une microparticule d’aluminium dans notre corps. A partir d’une d'elles rendue artificiellement fluorescente et injectée dans le muscle d’une souris, il a ainsi compris son parcours.

    Et voici ce qu'il a découvert. Si 50% de l’aluminium injecté reste dans le muscle, la moitié de l’hydroxyde d’aluminium passe visiblement par le sang circulant, atterrit dans le foie et la rate, avant de finir son chemin dans le cerveau. Seulement, "contrairement aux autres organes, le cerveau ne laisse pas sortir les particules d’aluminium", explique le Professeur Gherardi avant de préciser qu’il s’agit "probablement d’une fonction protectrice du cerveau".

    Une maladie génétique ?

    Mais, le Professeur Gherardi et son équipe se sont rendus compte, l'été dernier, que c'est seulement dans certains cas que les particules arrivent jusqu'au cerveau, comme attirées par un phénomène "chimio-attractant". Et ce, sur le même principe que les cellules toxiques du VIH. "Cette pénétration de particules dans le cerveau se fait à l’intérieur de cellules", qui engloutissent les microparticules lors de l’injection. Ces cellules deviennent alors "immortelles" et ne peuvent plus se dissoudre. D'après l'équipe du Professeur Ghérardi, ce phénomène "chimio-attractant" pourrait alors être spécifique aux personnes atteintes de la myofasciite à macrophages. En cause : un gène.

    Une expérience a été réalisée sur 95 patients qui ont contracté la maladie et le résultat est concluant. "La probabilité génétique semble être une très bonne piste", assure le Professeur Gherardi. Reste à attendre les résultats des 300 échantillons supplémentaires sur lesquelles travaille son équipe, pour confirmer les observations sur la souris chez l’Homme.

    Romain Gherardi a présenté toutes ses découvertes mercredi devant l’Afssaps. Il espérait pouvoir ainsi obtenir des fonds et obtenir "la garantie qu’elles soient examinées". Seulement, si l'Afssaps semble s'intéresser à ses recherches, l'autorité sanitaire ne semble pas prête à financer la poursuite des découvertes sur la maladie.

    Prudence des autorités sanitaires

    Si l’Afssaps a accepté de recevoir le spécialiste des maladies neurologiques pour la seconde fois mercredi, elle se veut toutefois prudente quant à la dangerosité de l’aluminium dans les vaccins. "Aujourd’hui, nous n’avons pas de preuve et d’argument solide", avance le Dr Anne Castot, chef du département de la surveillance du risque, du bon usage et de l'information sur les médicaments, même si admet-elle "on a mis en évidence un certain nombre de risques suite à une forte exposition et répétée".

    Pas de principe de précaution appliqué pour l’instant. Mais "l’Afssaps reste vigilant sur le sujet", assure le Dr Castot. Car "on a besoin de vaccin et on risque de déstabiliser l’efficacité de l’injection en retirant trop vite un adjuvant".

    Pour autant, indique-t-elle, "de moins en moins de vaccins contiennent de l’aluminium", et celui sur la grippe A en est un exemple. "Mais, ce n’est pas parce que cet adjuvant est dangereux qu’il est moins utilisé", tient-elle à préciser. "C’est simplement parce qu’il est possible de développer des médicaments les plus sûrs possibles et pour lesquels on n’a pas besoin d’adjuvant", assure la représentante de l'Afssaps.

    *Quand l'aluminium nous empoissonne, Virginie Belle, aux éditions Max Milo.

    Apparition de la M.F.M.

    L'aluminium est utilisé comme adjuvant dans les vaccins depuis 1926. Son rôle : stimuler fortement le système immunitaire, et permettre ainsi que la dose d'antigène soit réduite, et son action renforcée.

    L'observation des effets indésirables n'ayant rien montré de particulier, l'aluminium a été adopté comme adjuvant.

    La démarche a été totalement empirique.

    Malheureusement, les conséquences de l'utilisation de l'aluminium dans les vaccins ne se voient qu'à moyen/long terme. Et la surveillance des effets indésirables des vaccins ne se fait que sur le court terme.

    C'est ainsi qu'est apparue la Myofasciite à Macrophages, maladie invalidante induite par l'aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins. ( www.myofasciite.fr )


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  • La fabrique de l'opinion publique (N. CHOMSKY,

    2003    330p.    (à consulter en bibiothèque )

      À la source de la pensée politique du célèbre linguiste Noam Chomsky, La Fabrique de l'opinion publique (Manufacturing Consent) paraît enfin en France, augmenté d'une nouvelle préface. Comment se met en place un discours médiatico-politique dans une nation prospère, impérialiste et jalouse de sa prééminence sur la scène internationale ? Qui désigne les ennemis d'un peuple et décide des guerres justes que celui-ci doit mener? Comment l'imaginaire collectif distingue les bonnes victimes des mauvaises ? Quel rôle jouent les institutions, les lobbies, les multinationales et le fameux « quatrième pouvoir » dans la fabrication d'une opinion publique ? Disséquant le discours médiatique sur la politique américaine des quarante dernières années, Noam Chomsky et Edward S. Herman livrent une analyse sans concession du système d'information aux États-Unis.

      Ouvrage de référence, La Fabrique de l'opinion publique est aussi une oeuvre théorique dans laquelle les deux penseurs mettent en place leur grille de lecture critique des événements.
    « Noam Chomsky est l'incarnation, depuis plusieurs décennies, d'une pensée critique qui ne ménage ni les États-Unis ni les formes diverses de pouvoir de domination. » - Le Monde 


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  • 2011      185 p.   15€

    Débattre des urgences de la crise systémique, en Europe et dans d'autres parties du monde, tel est l'enjeu. En effet, après les très graves crises de 2008 et 2009, la reprise de la croissance mondiale en 2010 s'est accompagnée de la persistance et même de l'aiguisement des difficultés économiques et sociales. Outre l'aggravation de la crise du capitalisme mondialisé et des propositions de maîtrise et de débuts de dépassement des marchés, ou d'expansion radicale des services publics, sont évoqués ici des défis urgents et les affrontements des réponses. Cela se rapporte à la crise des dettes publiques européennes et de l'euro, à une autre coopération euro-méditerranéenne face aux démocratisations des pays arabes, aux transformations en cours dans les pays émergents comme la Chine et à de nouvelles relations et institutions internationales. Il s'agit de participer au débat démocratique sur de grands ensembles de propositions, immédiates et inscrites dans un processus de dépassement du capitalisme. Et cela va jusqu'à la perspective d'une nouvelle civilisation de toute l'humanité.
       Paul Boccara, Maître de conférences honoraire en Sciences économiques, agrégé d'histoire, ancien membre du Conseil national du PCF, présente ici, après son projet d'une Sécurité d'emploi ou de formation pour le marché du travail, ses analyses néo-marxistes de la mondialisation capitaliste et des propositions pour maîtriser et commencer à dépasser tous les marchés, de l'argent, des produits, à l'échelle mondiale, et contre l'hégémonie des Etats-Unis, afin de contribuer à une autre civilisation de toute l'humanité. 
     
       Daniel Bachet
    Alternatives Economiques n° 308 - décembre 2011:

    Paul Boccara propose une approche globale de la crise du capitalisme mondialisé et ouvre des perspectives en vue de commencer à dépasser un système économique et social qui, selon lui, entraîne l'humanité vers de grandes difficultés, au lieu d'utiliser les immenses progrès techniques pour construire une autre civilisation de coopération.

    L'auteur montre comment l'amplification des accumulations financières pénalise la demande globale et les investissements créateurs de richesses et d'emplois. L'insuffisance de la demande globale freine le progrès humain ainsi que les dépenses sociales pour développer les capacités des salariés, la formation et la créativité de chacun.

    Il avance des propositions de maîtrise et de dépassement des marchés, d'expansion des services publics et notamment de création monétaire de la BCE face à la crise de l'euro. Reprenant l'idée qu'il avait développé au début des années 1980, il souligne la nécessité de mettre en place de nouveaux critères d'efficacité sociale dans les entreprises afin d'élever la " valeur ajoutée disponible " pour les travailleurs et la population. Cette valeur ajoutée se traduit dans les salaires, les dépenses de formation et permet de financer les services publics et sociaux. Pour aller au-delà d'un marché libéralisé qui s'est mondialisé et qui polarise les richesses, il avance des propositions de coopération et de co-développement ainsi que la mise en place de biens publics mondiaux de l'humanité, de la santé à la culture.


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    Une maison saine et sans allergies (Marcel GUEDJ )

     

            2010    127 p.    14,90 €   

       Alors que nous passons le plus clair de notre temps dans nos intérieurs, on observe depuis quelques années une importante recrudescence des allergies (gênes respiratoires, bronchites chroniques, irritations oculaires ou cutanées...). De fait, nos modes de vie actuels nous confrontent en permanence à de puissants allergènes. Des acariens aux ondes électromagnétiques, des composés organiques volatils émanant des matériaux de décoration et de bricolage aux additifs des lessives et des produits d'entretien... les sources de pollution sont nombreuses.
         Cet ouvrage passe en revue, pièce par pièce, les solutions adaptées pour conserver une maison saine et prévenir les allergies qui nous guettent. Adopter de bonnes habitudes dans l'organisation et l'entretien des pièces, combattre l'humidité, purifier l'air intérieur, choisir les bons matériaux et équipements, rendra la maison plus douce à vivre. Suivez le guide...
        Spécialiste du livre pratique, Marcel Guedj assure la réalisation de nombreux ouvrages en tant qu'auteur, responsable technique ou directeur de collection. Il intervient tout particulièrement dans les domaines du jardinage, du bricolage et de la décoration. Très impliqué dans les questions environnementales et de santé domestique, il est déjà l'auteur de
       -La Décoration écologique (collection Déco à vivre) et de
       -Bricoler sain pour mieux vivre chez soi, parus aux éditions Fleurus.
       Pierrick Hordé, médecin allergologue, est l'auteur de plusieurs livres de médecine destinés au grand public et directeur de la rédaction du site www.sante-medecine.net

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  • Consommer moins pour vivre mieux (Marc PRIETO, Assen SLIM )

     2010,   152 p.   18 €

    Partant de l'idée qu'il ne peut y avoir de croissance infinie dans un monde fini, la décroissance exige de repenser radicalement notre manière de travailler, de consommer, de vivre ensemble. De plus en plus de personnes se révèlent sensibles à ces nouvelles pratiques, et en particulier celle de la "simplicité volontaire" qui milite pour la fin de la consommation de masse et du gaspillage qui y est associé. Derrière cela, un concept existe que, d'ailleurs, peu d'adeptes de la décroissance connaissent et qui est loin de faire l'unanimité. Assen Slim et Marc Prieto en font l'analyse en dehors de tout discours partisan. N'appartenant pas au mouvement des objecteurs de croissance, contrairement à la plupart des auteurs sur le sujet, ils permettent au lecteur de se forger sa propre opinion sur ce concept de décroissance présenté alternativement comme LA solution ou comme une dangereuse utopie.
      Marc Prieto, Docteur en sciences économiques, est enseignant-chercheur en économie à l'Ecole supérieure des sciences commerciales d'Angers (ESSCA) et chercheur associé au CARE-GRE, centre de recherche en économie de l'université de Rouen.
      Assen Slim, Docteur en sciences économiques, est maître de conférences à l'INALCO et enseignant-chercheur à l'ESSCA. Il mène ses recherches en économie internationale, européenne et du développement au CEMI (EHESS). 
     
    -------

    En ces temps où le thème de la décroissance fait florès, si vous vous interrogez sur "les contours d'un mouvement mal connu" et la pertinence de ce concept, alors ce livre est fait pour vous. Car il ne s'agit pas d'un livre militant ou critique, mais d'un ouvrage qui passe au crible de l'analyse des affirmations à l'emporte-pièce.

    La diversité des approches de ceux qui se réclament de la décroissance ne favorise évidemment pas la rigueur. Ainsi, certains (Serge Latouche) tapent à boulets rouges sur le développement durable, censé être un dangereux nuage de fumée pour masquer la poursuite d'une croissance "verte" tout aussi destructrice et dangereuse. Pas si simple, estiment les auteurs, ce peut être "une véritable matrice d'alternatives possibles au capitalisme dans sa forme actuelle". La décroissance est sans doute souhaitable, mais au lieu de s'attacher à la façon de rendre possible une réduction des activités actuellement prédatrices sans catastrophes sociales, le discours des objecteurs de croissance verse trop souvent dans l'idéalisme. Un peu comme "le marché parfait des économistes orthodoxes": la comparaison est particulièrement pertinente.

    Bref, il s'agit désormais de passer d'une vision idéologique à une perspective opérationnelle - on fait comment? -, conclut cet intéressant (et pertinent) petit livre. Même si l'on peut regretter que des auteurs comme Ignacy Sachs et Jean-Charles Hourcade, qui s'inscrivent justement dans cette problématique concrète, ne soient pas cités. S'il pose plus de questions qu'il n'apporte de réponses, ce livre vaut néanmoins le détour.

    Denis Clerc
    Alternatives Economiques n° 298 - janvier 2011    

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  • Le scandale des biens mal acquis

    2011      240 p.    19,50 €

    Quand un secret de Polichinelle de la Ve République vire à l'affaire d'Etat ! Depuis les indépendances des années 1960, les initiés savaient que certains dirigeants africains "amis de la France" menaient grand train à Paris ou sur la Côte d'Azur : hôtels particuliers, voitures de collection, vêtements de luxe... Mais qui s'en souciait vraiment ? Au printemps 2007, une plainte déposée à Paris par une poignée d'ONG, accusant plusieurs chefs d'Etat africains de détournements de fonds publics, a lancé l'affaire de ces "biens mal acquis" sur le dos de leurs peuples. Après moult péripéties judiciaires, la Cour de cassation a autorisé, en novembre 2010, l'ouverture d'une enquête inédite sur ces fortunes accumulées en France par les présidents du Gabon, du Congo-Brazzaville et de la Guinée Equatoriale. Les journalistes Xavier Harel et Thomas Hofnung dévoilent dans ce livre, révélations à l'appui, les dessous de ce scandale majeur. Après l'affaire Elf, l'affaire des BMA pourrait bien faire trembler les fondements de la République. Par quels circuits financiers transitent les fonds détournés ? De quelles complicités ont bénéficié ces dirigeants pour placer leurs pétrodollars dans l'Hexagone ? Le silence des partis politiques français serait-il lié à des financements occultes ? Autant de questions liées à ce scandale de la corruption ordinaire aux parfums de Françafrique.
       Xavier Harel, chroniqueur à TV5-Monde, est notamment l'auteur de
      -Afrique, pillage à huis clos : Comment une poignée d'initiés siphonne le pétrole africain (Fayard, 2006) et de
      -La Grande Evasion : Le vrai scandale des paradis fiscaux (Les Liens qui libèrent, 2010).
      Thomas Hofnung, journaliste à Libération, est notamment l'auteur de
       -La Crise ivoirienne : De Félix Houphouët-Boigny à la chute de Laurent Gbagbo (La Découverte, 2011).
       Il a reçu en mai 2011 le prix du Syndicat de la presse quotidienne nationale, dans la catégorie meilleure enquête de l'année, pour un article paru dans Libération sur l'affaire des biens mal acquis. 

    Alternatives Economiques: 

    Dans son fameux discours de Cotonou, en mai 2006, le candidat Nicolas Sarkozy avait promis d'en finir avec la " Françafrique ". " Cette rupture, ironisent Xavier Harel et Thomas Hofnung est bien intervenue sous son mandat, mais à son corps défendant. " Si la Françafrique change un jour de visage, ce sera en bonne partie, démontrent les deux journalistes, grâce à l'affaire dite des " biens mal acquis ", désormais dans les mains de la justice française.

    En mars 2007, quelques militants associatifs déposaient en France une plainte contre plusieurs présidents-dictateurs pour " recel de détournement de fonds publics ". Dans le collimateur : Omar Bongo (Gabon), Sassou Nguesso (Congo) et Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), dont le train de vie et, entre autres, les avoirs parisiens (appartements, voitures de luxe…) sont sans commune mesure avec leurs ressources officielles. La première partie de l'ouvrage rapporte par le menu les péripéties de cette plainte, dont tout a été fait pour la faire avorter, avant qu'elle soit jugée recevable, le 9 novembre 2010. Cet incroyable polar se poursuit par la description de la manière dont les dirigeants des trois pays siphonnent ou ont siphonné les recettes du pétrole et l'argent public, tandis que leurs concitoyens se noient dans la misère. La suite est encore plus intéressante : ces biens mal acquis le sont avec la complicité de la France dont de nombreux responsables non seulement ferment les yeux mais tendent la main. L'or noir nourrit les candidats… qui une fois élus aident en retour leurs soutiens africains à coup d'effacements de dette ou d'approbation de scrutins trafiqués. Une affaire explosive. Si la justice arrive à son terme.

     

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  • La révolution d'un seul brin de paille ( M. FUKUOKA )

     

                                      2010   202 p.   15 €

       Auteur d’une méthode d’agriculture sauvage qui demande moins de travail à l’homme, moins de ressources à la nature et fournit des rendements comparables à l’agriculture mécanisée, Fukuoka invite à changer d’attitude envers la nature, l’agriculture, la nourriture, la santé physique et spirituelle.
          Masanobu Fukuoka a reçu une formation de microbiologiste. Il s'est spécialisé dans les maladies des plantes et a travaillé quelques années comme inspecteur des douanes en matière agricole. A vingt-cinq ans déjà. M. Fukuoka commence à mettre en question les principes fondamentaux de l'agriculture moderne. Il décide de quitter sa carrière technique et de retourner à son village natal où il travaille depuis trente-cinq ans à développer une méthode unique d'agriculture sauvage.
         Aujourd'hui il a une grande audience au Japon. Il donne de nombreuses conférences, a écrit beaucoup d'articles et de livres. Il passe une bonne partie de son temps à partager sa philosophie et ses techniques agricoles avec les nombreux visiteurs qui viennent à sa ferme dominant la baie de Matsuvama dans l'île de Shikoku au sud du Japon. Larry Korn est un américain vivant d'agriculture dans les montagnes au nord de Kyoto au Japon. Il a étudié l'histoire chinoise, la pédologie et la nutrition des plantes à l'Université de Californie. Il a travaillé dans la ferme de M. Fukuoka pendant un an et demi. A présent il cultive le riz, sarrasin, maïs, soja. etc. par la méthode sauvage. Chris Perche vit dans une communauté dans une île éloignée au Japon du sud. Tsune Kurosawa est un paysan japonais qui a travaillé et étudié plus d'un an avec M. Fukuoka. Bernadette Prieur a quitté Strasbourg et vit avec sa famille dans une ferme près de Saint-Yrieix-la-Perche dans la Haute-Vienne. Elle s'inspire de Fukuoka.

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  • 2011     250 p.    32 p.

    La végétalisation des bâtiments est bénéfique en tout point de vue : outre ses avantages indéniables en milieu urbain, elle a un impact positif sur la durabilité du bâtiment, améliore le bilan technique des constructions, atténue la réverbération acoustique et engendre une optimisation non négligeable de la gestion des eaux pluviales. Illustré d'exemples, de réalisations concrètes et d'entretiens exclusifs avec les professionnels, ce livre explique en détails le fonctionnement du végétal.
      Jean-François Daures est architecte à Montpellier et à l'origine de plusieurs brevets (dont le brevet Nomade). Il crée le cabinet et la marque Vision, qui englobe la création de bâtiment et de design industriel innovants et la société Greenwall, spécialiste du mur végétal. Lauréat de la consultation internationale lancée par Louis Vuitton pour un laboratoire d'architecture végétale, et architecte de la première maison 100 % végétale, une "colline habitée", il livre à travers cet ouvrage les clés de son expérience et de ses connaissances du bâti architecturalement vert. 

      Ouvrage technique - tout public  (Terraéco.net )

    Ce livre explique le fonctionnement du végétal et ses caractéristiques techniques lorsqu’on l’adapte ou le couple à l’architecture, qu’il s’agisse de végétalisation verticale, oblique, plane ou antipodale.

    Architecte de la première maison 100% végétale, Jean-François Daures montre ici en quoi la végétalisation des bâtiments est bénéfique du point de vue de l’urbanisme, de l’environnement et de l’économie. Elle compense la perte des espaces verts, détient une capacité de rétention des eaux pluviales et peut apporter du confort et du lien social dans les espaces équipés. Elle répond également aux préoccupations sur le climat en participant à l’amélioration de la qualité de l’air et à la durabilité des constructions.

    Pour chaque surface, il indique les différentes techniques de végétalisation, leurs mises en œuvre, et les paramètres à prendre en compte : les performances structurelles, acoustiques et thermiques, le choix des plantes, vivaces et succulentes, les exigences techniques et l’entretien.
    Toutes ces techniques sont richement illustrées, assorties d’exemples et de réalisations concrètes. L’auteur a recueilli des entretiens inédits de professionnels expérimentés : écologue, ingénieur-docteur en Agronomie au Cirad ou encore jardinier vertical.

    Cet ouvrage technique est un outil exceptionnel pour tous ceux qui souhaitent mettre en œuvre un bâti architecturalement vert.

      Le rédacteur : Baptiste Brelet (Responsable partenariat, Terraéco.net))


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  •  Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP)
    www.unep.org

    - Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco)
    www.unesco.org/science/

    - Programme des Nations unies pour le développement (PNUD)
    www.undp.org/ener-gyandenvironment/

    - Commission économique des Nations unies pour l’Europe (UNECE)
    www.unece.org/env/

    - Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)
    www.fao.org

    - Organisation mondiale de la santé (OMS)
    www.who.int

    - Banque mondiale.
    www.worldbank.org/environment

    - Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)
    www.iaea.org

    - Autorité internationale des fonds marins (ISA)
    www.isa.org.jm

    - Organisation maritime internationale (OMI)
    www.imo.org

    - Commission océanographique intergouvernementale (COI)
    www.ioc.unesco.org

    - Fonds international de développement agricole (FIDA)
    www.ifad.org

    - Programme alimentaire mondial (PAM)
    www.wfp.org

    - Organisation météorologique mondiale (OMM)
    www.wmo.ch

    - Agence internationale de l’énergie (AIE)
    www.iea.org

    - Agence pour l’énergie nucléaire (AEN)
    www.nea.fr

    - Convention sur la diversité biologique (CDB)
    www.biodiv.org

    - Convention-cadre sur les changements climatiques (CCNUCC)
    www.unfccc.int

    - Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC)
    www.ipcc.ch

    - Convention des Nations unies pour lutter contre la désertification (UNCCD)
    www.unccd.int

    - Convention de Ramsar sur les zones humides (CR)
    www.ramsar.org

    - Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES)
    www.cites.org

    - Charte internationale « Espace et catastrophes majeures »
    www.disasterscharter.org

    - Agence des Nations unies pour l’imagerie satellite (UNOSAT)
    www.unosat.org

    - Système mondial d’observation de l’océan (GOOS)
    www.ioc.unesco.org/goos/

    - Centre mondial de surveillance de la conservation de la nature (WCMC)
    www.unep-wcmc.org

    - Division de pré-alerte et d’évaluation environnementale - Centre d’information sur les ressources environnementales (UNEP/DEWA-GRID-Europe)
    www.grid.unep.ch

    - Centre d’information sur les ressources environnementales (GRID-Arendal)
    www.grida.no

    - Initiative environnement et sécurité (ENVSEC)
    www.envsec.org

    - Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes (SPIC)
    www.unisdr.org


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  • 2011   410 p.  20 €

    « En s'appuyant sur des milliers de sources, cette critique détaillée, loin de partir d'idées préconçues ou d'exprimer une opinion réactionnaire, soulève assez de questions précises et dérangeantes pour étayer une demande de nouvelle enquête plus convaincante que jamais. »

    - Publishers Weekly,
    (extrait de la chronique de présentation, par le magazine professionnel de l'édition US,
    qui le choisit comme l'un des 50 meilleurs livres de l'année, lors de sa parution).

    David Ray GRIFFIN est professeur émérite de philosophie des religions et de théologie à la Claremont School of Theology et à la Claremont Graduate University. Il est également, codirecteur du Center for Process Studies, qui diffuse et développe le courant philosophique d'Alfred North Whitehead, lequel se fonde sur les sciences. M. GRIFFIN a publié une trentaine de livres dont 10 sur le 11-Septembre, parmi lesquels 4 ont été traduits en français : Le Nouveau Pearl Harbor, Omissions & manipulations de la Commission d'enquête (prix de la Fondation Hélios en 2006) et La Faillite des médias (médaille de bronze dans la catégorie Actualités de l'Independent Publisher Book Awards en 2008), et cet ouvrage. À sa sortie, il fut élu « Choix de la semaine » par la revue professionnelle Publishers Weekly (comparable aux États-Unis à Livres Hebdo en France).

    En 2009, M. GRIFFIN a été désigné comme l'une des 50 personnalités les plus influentes par le magazine New Statesman.

    Son site Internet (en anglais) : http://davidraygriffin.com 

    FACTUEL & IRRÉFUTABLE

    Que savez-vous réellement des attentats qui ont justifié
    la « guerre contre le terrorisme » ?

    Deux guerres et des centaines de milliers de morts plus tard, sans oublier les populations déplacées et les réfugiés qui se comptent par millions, il convient de se demander en toute lucidité : À qui profite le crime du 11-Septembre sinon au complexe militaro-industriel, aux compagnies de mercenaires et de sécurité, aux pétroliers ?

    • Plus spécifiquement, savez-vous que les invasions de l'Afghanistan et de l'Irak étaient planifiées de longue date, bien avant les attentats du 11-Septembre ?
    • Savez-vous que le 10 septembre 2001, Donald Rumsfeld annonçait à la presse que son ministère avait perdu la trace comptable de 2 300 milliards de dollars… et que les bâtiments détruits au Pentagone le lendemain matin abritaient les services comptables de l'armée ?
    • Savez-vous qu'au Pentagone des horloges se sont arrêtées 6 minutes avant l'heure à laquelle le Boeing 757 est censé avoir frappé, c'est-à-dire à l'heure exacte où des témoins ont entendu des explosions et senti l'odeur de la cordite, caractéristique des bombes ?
    • Savez-vous que les responsables militaires chargés de la défense aérienne le 11 septembre n'ont pas été sanctionnés : ils ont été promus ! La même chose est vraie pour les agents de la CIA et du FBI qui ont empêché les enquêtes d'aboutir…
    • Savez-vous que certains des 19 pirates présumés avaient été identifiés par le programme Able Danger de l'armée US dès janvier 2000 ?
    • Savez-vous qu'il n'y a aucune preuve formelle et tangible de la présence des 19 terroristes musulmans à bord des 4 avions ? Ou que dans ses premières interviews une semaine après les attentats, loin de revendiquer cette action, ben Laden s'en est distancié ? Qu'aucune preuve n'a jamais été fournie attestant sa responsabilité ou celle d'al-Qaïda (autre qu'une bande vidéo à l'authenticité contestée) ? Que le FBI ne recherchait pas ben Laden pour le 11-Septembre ?
    • Savez-vous que les communications sur des téléphones portables depuis les avions étaient impossibles à l'altitude à laquelle ils sont censés avoir été passés ? Et que d'après le FBI, aucun appel de portable n'a d'ailleurs abouti ?
    • Connaissez-vous les noms de Sibel Edmonds, Coleen Rowley, Anthony Schaffer, Harry Samit, Robert Wright, quelques-uns des lanceurs d'alerte dont la Commission d'enquête n'a pas mentionné les informations dans son Rapport final ?
    • Savez-vous que du métal fondu a été retrouvé dans les décombres de Ground Zero alors que les incendies ne pouvaient en aucun cas atteindre la température de fusion de l'acier ?
    • Connaissez-vous l'existence de la 3e tour du World Trade Center ? Savez-vous que cet édifice, presque aussi haut que la tour Montparnasse à Paris, s'est effondré sur lui-même en 7 secondes, d'une manière qui correspond parfaitement à une destruction contrôlée par explosifs ? C'était la 3e fois qu'un gratte-ciel s'effondrait intégralement à cause d'un incendie : les 2 premières étaient les Tours Jumelles, 7 heures plus tôt le même jour.
    • Savez-vous ce qu'est la nanothermite, retrouvée dans la poussière des effondrements des 3 tours ?
    • Connaissez-vous la signification des expressions « terrorisme sous faux pavillon », « opérations sous fausse bannière », « terrorisme fabriqué », « stratégie de la tension », « guerre psychologique » ? Connaissez-vous l'existence des réseaux Stay-Behind et du Gladio ? Du précédent historique que constitue l'opération Northwoods ?
    • Savez-vous que les président et coprésident de la Commission d'enquête sur les attentats considèrent eux-mêmes les travaux de la Commission comme incomplets et parcellaires ?
    • Vous souvenez-vous que les « aveux » des membres d'al-Qaïda leur ont été extorqués sous la torture et n'ont de ce fait absolument aucune valeur juridique ?
    • Savez-vous qui est Tim Osman ? Si vous avez été « troublé » par l'histoire de l'assassinat d'Oussama ben Laden, vous êtes déjà un « conspirationniste » en puissance aux yeux des médias et de leurs experts autoproclamés en terrorisme !
    • Vous souvenez-vous de la psychose mondiale engendrée par les courriers à l'anthrax au lendemain des attentats, d'abord imputés à al-Qaïda, puis à Saddam Hussein ? Il s'avère que l'enquête du FBI a conclu que l'anthrax utilisé provenait en fait d'un laboratoire militaire américain de guerre biologique.
    • Savez-vous qu'il existe encore une multitude d'autres faits tout aussi « troublants » ?

    Il est temps de voir ces événements sous un jour différent, avec un autre regard. Ce livre de l'auteur qui fait autorité sur le sujet fourmille de faits irréfutables qui vous laisseront d'abord sans voix, et vous feront prendre conscience que depuis 10 ans, on ne vous dit pas la vérité sur le « terrorisme »… Tel un procureur implacable, David Ray GRIFFIN avance pas à pas dans un dédale de secrets et de mensonges, de dissimulations et de tromperies, pour faire la lumière sur l'événement fondateur d'une nouvelle ère de restrictions des libertés, et de guerres sans fin.

     

     

     

     

     

      ÉLOGES & CRITIQUES 

    « La vérité n’aura jamais été autant considérée comme un concept si étrange et obsolète ici à Washington que depuis le 11-Septembre et son lot de questions sans réponses sur les graves omissions de la version officielle – ainsi que les tentatives de marginaliser les esprits critiques comme David Ray Griffin, traité de « blasphémateur » par des présentateurs de télévision. L’auteur, continuant son travail méticuleux au milieu de cet océan de mensonges, présente une recherche exhaustive intégrant les dernières découvertes de ses précédents ouvrages. Le Congrès autorisera-t-il un jour une véritable enquête sur l’événement majeur de notre temps ? »

    - Ray McGovern, ancien analyste de la CIA
    et
    responsable de la rédaction de la note d’information quotidienne du Président

    « Le dernier ouvrage de Griffin est un exemple de recherche de niveau académique. La version officielle des faits s’y trouve réfutée à la fois par une recherche empirique méticuleuse et par une analyse rigoureuse. Dans sa quête de vérité, Griffin examine attentivement chaque événement entourant la tragédie du 11-Septembre en y révélant les mensonges de l’Administration. Au terme de son fascinant travail de recherche exhaustif, Griffin démontre clairement que les attentats du 11-Septembre sont un coup monté de l’intérieur même des États-Unis. »

    - Michel Chossudovsky, professeur d’Économie
    et auteur de Guerre et Mondialisation : A qui profite le 11-Septembre ?

    « M. Griffin a une nouvelle fois présenté avec rigueur les nombreuses questions qui restent en suspens et les incohérences entourant la version officielle sur les terribles attentats du 11-Septembre. Malheureusement, des millions de dollars du contribuable américain ont été gaspillés dans des enquêtes qui n’ont jamais fait porter la moindre responsabilité au gouvernement, qui ont posé trop peu de questions et présenté encore moins de réformes. Et pourtant, les attentats du 11-Septembre ont été utilisés de manière scandaleuse dans des buts politiques et stratégiques. Si l’on ne connaît pas la vérité, alors l’enquête a échoué à démontrer où se trouvait la responsabilité de cette catastrophe, et si l’enquête a échoué, alors rien ne peut changer. Et si rien ne change, nous sommes toujours en danger. »

    - Monica Gabrielle,
    veuve de Richard Gabrielle, mort dans l’effondrement de la tour Sud du WTC,
    et membre du Comité directeur des familles des victimes pour la Commission d’enquête

    « Ce livre démontre que le Président Bush et le Vice-président Cheney ont une longue liste de questions à laquelle les Américains attendent des réponses. Cette fois, ils devront témoigner séparément et sous serment, contrairement à leur témoignage devant la Commission, où ils témoignèrent à huis clos : car il est nécessaire que chacun puisse entendre ce qu’ils ont à dire. »

    - Jesse Ventura, gouverneur du Minnesota de 1999 à 2003

    « Des citoyens partout à travers le monde militent contre les mensonges à la base de la prétendue guerre contre le terrorisme – à savoir l’explication officielle des attentats du 11-Septembre. En parallèle d’Internet, qui permet à la fois aux responsables et aux citoyens ordinaires de militer contre cette guerre au mensonge, David Ray Griffin révèle, d’une manière implacable, les dizaines d’omissions, de manipulations et de contradictions de la version officielle. Le Nouveau Pearl Harbor 2 présente un argumentaire exhaustif critiquant cette version des faits mensongère qui est à l’origine de la politique générale occidentale depuis le 11-Septembre. C’est désormais aux responsables politiques et aux journalistes du monde entier d’exposer la vérité aux peuples. »

    - Yukihisa Fujita, membre de la Chambre des conseillers de la Diète du Japon
    (le Sénat japonais)

    « Les cirques emploient des gens pour nettoyer les éléphants, un sale boulot, mais il faut bien que quelqu’un s’en charge. Les membres de la Commission d’enquête du le 11-Septembre se sont eux-mêmes pris pour le personnel d’un cirque, passant le balais derrière l’éléphant (républicain). Ils ont bâclé leur travail, il est en effet facile de voir que le 11-Septembre a été organisé au sein même des États-Unis. La version officielle – qui affirme que les attentats auraient été commis par des musulmans venus du Moyen-Orient – est la source de nombreux maux, lesquels menacent de détruire notre pays si ce n’est le monde entier. Le Nouveau Pearl Harbor 2 de David Ray Griffin contient tout ce dont le Congrès et la presse ont besoin pour enquêter sur le crime et le mensonge les plus affreux de notre histoire. »

    - Edward Asner, acteur et citoyen

    « Avec cet ouvrage, le professeur Griffin consolide sa place en tant que principal porte-parole de ce mouvement grandissant réunissant les gens exigeant des réponses à leurs questions sans cesse plus nombreuses sur le 11-Septembre. (…) Même les membres du Mouvement pour la Vérité sur le 11-Septembre qui se sont eux-mêmes intéressés de près au sujet trouveront dans ce livre de nouvelles informations, présentées avec le même style précis et facile à lire dont Griffin a su faire preuve dans ses précédents ouvrages. (…) En l’absence d’un renouveau dans le journalisme d’investigation – ce à quoi on peut difficilement s’attendre, étant donné la concentration des médias alignés – des livres comme celui-ci semblent être notre meilleur espoir, en armant le citoyen avisé d’informations irréfutables et en fournissant une base solide pour exiger une nouvelle enquête. »

    – Shelton F. Lankford, lieutenant-colonel retraité de la Marine US

    « Vous et moi, tout comme de nombreux citoyens du monde entier, sommes victimes d’un crime odieux. Ce livre expose de manière accablante le complot qui a conduit à la destruction hollywoodienne des Tours Jumelles, qui a accusé les musulmans d’être derrière le 11-Septembre, et a trompé ceux qui veulent la vérité en détruisant les preuves et en travestissant volontairement les faits. Qui avait les motivations, les moyens et l’opportunité de démolir trois gratte-ciels, y compris le bâtiment 7, lequel n’a même pas été touché par un avion ? Qui a pu pénétrer l’espace aérien le plus protégé du monde pour s’attaquer à cette forteresse qu’est le Pentagone ? Quel en était le but ? Qui avait pour ambition de concentrer les pouvoirs, d’avoir la mainmise sur la dernière goutte d’énergie fossile de la planète ? Mais, hélas, qui pense à nos enfants ? David Ray Griffin, professeur de théologie, apolitique, est devenu au fil des ans, suite à ce coup d’état, un grand journaliste scientifique. En examinant le crime tragique du 11-Septembre, ce professeur accompli rend un grand hommage aux victimes.

    – Lynn Margulis, professeur de la faculté de Géosciences de l’université de Massachusetts-Amherst, et titulaire de la médaille nationale de la Science

    « Dans Le Nouveau Pearl Harbor, le Dr Griffin soulevait de sérieuses questions au sujet de la destruction du World Trade Center – un aspect de la théorie du complot officielle que j’ai tout particulièrement étudié. Aujourd’hui, dans Le Nouveau Pearl Harbor 2, Griffin continue de démolir le cœur de la version officielle des faits grâce à un argumentaire sans concession, qui est désormais sa signature, et cette fois c’est en s’appuyant sur les arguments de scientifiques, d’architectes et d’ingénieurs que Griffin dissèque méthodiquement les rapports officiels. Aux auteurs du rapport du NIST : la mascarade est terminée ! »

    - Richard Gage, membre de l’IAI, (l’Institut Américain des Architectes)
    et fondateur de l’association Architectes et Ingénieurs pour la Vérité sur le 11-Septembre

    « David Ray Griffin est le fer de lance du plus important sujet de recherche citoyen de l’Histoire. Son nouvel ouvrage, superbement construit, rassemble une grande quantité de nouveaux éléments et démontre de manière incontestable que la version officielle sur le 11-Septembre est une supercherie. »

    - Dr Graeme MacQueen,
    fondateur du Centre d’Étude pour la Paix de l’université de McMaster

     

     « Ce nouveau livre de David Ray Griffin nous procure toujours davantage de clefs pour comprendre dans le détail, des événements qui ont sans conteste modelé ce début de siècle. Pour avoir exercé le métier de pilote de ligne durant près de 30 ans, dont environ 20 en tant qu’instructeur, je suis reconnaissant au professeur Griffin d’apporter en masse tant d’éléments d’analyse critique, sans lesquels tellement de questions resteraient sans réponse. À quatre reprises ce jour-là, la mécanique de précision que constitue le monde du transport aérien a été mise en échec de manière totalement invraisemblable. De la violation des protocoles radio et transpondeur au manque de réponse appropriée de l’armée de l’Air ; de la trajectoire du prétendu vol AA77 sur le Pentagone, impossible à maîtriser par un pilote amateur, à l’absence totale de références d’identification (parmi les milliers de pièces interchangeables dûment répertoriées qui composent un avion) ; de l’absence d’enregistrements des données de vol (qui sont justement conçus pour donner ce type de renseignement après un crash) à leur incohérence (lorsqu’elles ont été fournies), et sur bien d’autres points encore (dégâts constatés sur les sites des crashs au Pentagone et en Pennsylvanie notamment), l’auteur apporte les preuves irréfutables d’une gigantesque manipulation. La thèse officielle nous demande d’accepter sans examen critique une série de manques, d’invraisemblances et de fabrications contre lesquelles s’élève toute mon expérience professionnelle. Griffin nous les révèle et je partage entièrement ses conclusions : la réalité est nécessairement radicalement différente de ce que l’on nous a raconté ! Avec le temps, les incohérences de la version officielle éclatent comme un fruit trop mûr : elle est maintenant sur le point de s’effondrer. Le grand mérite de M. Griffin est de nous expliquer les véritables raisons, les motifs, et les mécanismes mis en oeuvre avant, pendant et après le 11 septembre 2011. »

    - Michel Charpentier, pilote de ligne et pilote instructeur pendant près de 30 ans, essentiellement sur long-courrier, sur des avions (DC8, DC10, B747, Airbus 320-330-340)
    de taille et de technologie comparables aux Boeing 757 et 767
    impliqués dans les attentats du 11-Septembre

    « Le professeur Griffin est l’expert le plus reconnu mondialement s’agissant de la remise en cause de la thèse officielle sur le 11/9. À présent que les autorités ont répondu aux critiques en échafaudant de nouvelles théories, David Ray Griffin expose, de façon claire et didactique, les preuves évidentes qui les réfutent. Pourquoi un autre livre sur le 11-Septembre ? Parce que, comme Griffin le démontre de façon limpide et didactique, cet événement ne constitue pas seulement un des plus grands crimes de l’histoire américaine – mais aussi le crime le plus farouchement couvert, et celui dont les conséquences politiques sont les plus profondes. L’auteur montre comment, depuis une décennie, les événements du 11-Septembre, et la façon dont ils ont été présentés, furent utilisés pour déstabiliser le système démocratique de ce pays. Surtout, il détaille comment cette déstabilisation s’est opérée – à cause du refus de la part des média, des institutions universitaires ou religieuses de débattre de ces questions, et du nombre de critiques qui, pour les uns, se sont couverts de ridicule en relayant la version orwellienne du gouvernement, et pour les autres ont été limogés, ou réduits au silence, pour l’avoir remise en cause. »

     - Peter Dale Scott, ancien diplomate, professeur émérite de Littérature à Berkeley, poète, auteur de La Route vers le nouveau désordre mondial


    « ... Un livre urgent et passionnant pour mieux comprendre la "guerre contre le terrorisme", écrit par l'universitaire qui fait autorité au sein du mouvement pour la vérité sur le 11-Septembre. »

     - Yves Blanc, auteur, journaliste et réalisateur,
    dans son émission
    La Planète Bleue sur la RSR (Radio Suisse Romande)

    Complément d'informations

    Un excellent documentaire, à voir et à faire connaître...

    Épouvantails, autruches et perroquets

    Épouvantails, autruches et perroquets - 10 ans de journalisme sur le 11 septembre 2001 analyse la façon dont les médias ont évité pendant tout ce temps de parler des zones d'ombres et des remises en question qui planent sur ces événements. Après avoir vainement essayé la politique de l'autruche, ils se sont mis à dresser des épouvantails pour empêcher la réflexion sereine. Quiconque se permet de douter est un conspirationniste, un adepte de Thierry Meyssan, un anti-américain, voire un antisémite / négationniste.

    Pourtant, les doutes sur la véracité de la version gouvernementale de ces attentats sont partagés par des gens nombreux, compétents (y compris des professionnels des disciplines scientifiques concernées par le 11-Septembre) et raisonnables, mais vous ne les verrez jamais à la télévision.

    Une réflexion sur cet étrange tabou médiatique.


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  •     Les enfants hyperactifs consomment-ils des additifs alimentaires?

    Connaissez-vous l'impact des additifs alimentaires sur la santé et le comportement humain?

    On l'a toujours su, les enfants sont pus fragiles que les adultes car ils grandissent et se développent.

    Ainsi, une femme qui fume ou qui est en colère alors qu'elle est enceinte est dangereuse pour le futur enfant. Mais manger trop de sucre ou consommer trop d'additifs alimentaires est néfaste aussi.

    Plusieurs études sont effectuées de par le monde et les résultats sont édifiants: les additifs alimentaires - que nous retrouvons de plus en plus dans nos assiettes (plats préparés, biscuits, sandwiches, boissons, yaourts...) - auraient des conséquences étranges sur le comportement des enfants.

    En effet, il semblerait que ces additifs alimentaires soient liés à une certaine hyperactivité chez les enfants.

    Comment le trouver sinon le tester soi-même? C'est ce que montre cette vidéo: deux semaines sans aucun additif alimentaire dans une école. Quels sont les résultats?


    Les enfants : tubes à essai sur pattes by enlil78   (Allez sur le site Intelligence Verte pour voir la vidéo d'une expérience vraiment édifiante! )

    Peut-être est-il temps de bien regarder la liste des additifs alimentaires sur les produits que vous achetez... Qu'est-ce que cela vous coûte finalement?


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  •  

     

         février 2010   308 p.   16 €

         Longtemps les gauches se sont crues en pays de cocagne : il fallait toujours faire croître le gâteau (PIB) avant de pouvoir le répartir plus équitablement. Il est maintenant évident qu'il n'est pas possible d'avoir une croissance infinie dans un monde fini. L'enjeu est donc d'apprendre à vivre beaucoup mieux avec beaucoup moins. Apprenons à devenir des "partageux"! Paul Ariès pulvérise avec brio les idéologies du progrès et de la croissance qui continuent à coloniser notre imaginaire. À partir d'une (re)lecture systématique de tous les courants des gauches (socialiste utopique, libertaire, chrétien, marxiste officiel et hétérodoxe), il revient sur le combat qui oppose depuis deux siècles gauches productiviste et antiproductiviste. L'effondrement environnemental peut être une chance pour inventer une gauche antiproductiviste et optimiste. Il montre également comment l'histoire sociale a été truquée: les milieux populaires ont toujours été antiproductivistes. L'enjeu est de réinventer l'avenir autour de l'idée de gratuité. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et remplir sa piscine privée? Pourquoi payer son énergie le même prix pour une consommation normale et un gaspillage?

         Paul Ariès est militant écologiste. Il est rédacteur du journal La Décroissance et dirige le journal Le Sarkophage. Il a organisé plusieurs Contre-Grenelle de l'Environnement.

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  • 02-2011       345 p.      19,90 €

           Arundhati Roy a délaissé le roman pour ne plus écrire que des textes de combat, reflétant un engagement politique aussi intègre que virulent. Dans les articles polémiques ici réunis, elle dénonce des scandales et des atrocités survenus en Inde : le massacre planifié de musulmans, perpétré en toute impunité ; la corruption du système judiciaire ; la répression et la terreur qui règnent au Cachemire ; enfin, les mensonges médiatiques entourant les récents attentats de Bombay...

         Cet ouvrage a donc l'immense mérite de mettre en lumière les dérives scandaleuses et méconnues de la 4e " plus grande démocratie du monde ". Mais elle élargit encore son propos en réfléchissant à la multiplication des génocides dans le monde ainsi qu'à la possibilité de mettre sur pied un mouvement démocratique qui résisterait à la répression d'Etat et à tous les fanatismes, comme à la confiscation des ressources économiques par les multinationales. Ce recueil forme donc un contrepoint idéal au Deuxième avion de Martin Amis: par-delà leurs partis pris souvent opposés, les deux écrivains se rejoignent dans une même exigence morale, et dans l'éloquence d'une écriture combative.

     
         Après des études d'architecture, Arundhati Roy s'est consacrée au cinéma en tant que décoratrice et scénariste. Elle vit à New Delhi. Son premier roman, Le Dieu des Petits Riens, a été salué comme un événement littéraire dans le monde anglophone et s'est vu décerner le Booker Prize en 1997. Elle est également l'auteur de nombreux essais tels que:
        - Le coût de la vie (1999),
               -Ben Laden, secret de famille de l'Amérique (2001) 
                      - L'écrivain-militant (2003).

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  •    Montesquieu, déjà en 1748, dans un chapitre éclairant intitulé « De la dette publique » tiré de son livre « De l’esprit des lois », mentionnait ceci : On « ôte les revenus véritables de l’État à ceux qui ont de l’activité et de l’industrie, pour les transporter aux gens oisifs ; c’est-à-dire qu’on donne des commodités pour travailler à ceux qui ne travaillent point, et des difficultés  pour travailler à ceux qui travaillent. »

    Plus de deux siècles et demi plus tard, nous sommes encore face à la même situation. Dans le sauvetage des grandes sociétés de Wall Street, nos gouvernements ont généreusement donné à ceux qui ne travaillent point (Wall Street) pour créer de plus en plus de troubles à ceux qui travaillent (la classe moyenne). Chose assurée, la classe moyenne n’a pas le moindre avantage sur ces puissants créanciers que nous finançons pourtant.

    La prochaine étape, logique et conséquente de la précédente, sera de réduire radicalement les programmes sociaux pour financer banquiers et spéculateurs lorsque la prochaine crise se présentera. Justement, à cet égard, le Royaume-Uni et l’Irlande commencent à comprendre de quoi il retourne : on fait des coupes sombres dans les programmes sociaux pour rembourser la dette publique, alors que la prochaine crise n’a même pas encore frappé. Et on s’étonne ensuite de voir le secteur privé envahir le domaine de la santé. 

    Et la dinde est heureuse, car elle peut continuer à consommer comme auparavant ! La dinde ne se doute jamais que le mille et unième jour elle se fera trancher la tête, car chaque jour qui passe lui confirme avec de plus en plus d’évidences que demain sera la réplique d’hier ou d’aujourd’hui. Qui veut entendre parler de la dette publique ? Surtout pas la dinde, car elle désire plutôt qu’on la gave de formules prêt-à-penser en lui disant que tout va comme dans le meilleur des mondes !

        Courbe de dindification

    17 mars 2011 Pierre Fraser 

    Suite à la multitude d’entrevues que j’ai réalisées auprès des médias, j’ai reçu plusieurs courriels pour que j’explique la courbe de dindification. Le lecteur comprendra qu’il s’agit que d’un résumé d’un livre beaucoup plus complet qui explique le phénomène des tendances qui sortira à la fin mars 2011 et intitulé « Théorie des tendances – Le mutisme du futur ».

    Ce qu’il faut tout d’abord comprendre, c’est que la dindification est essentiellement un processus d’euphorisation des foules. Observez attentivement cette courbe.

    Voyons maintenant comment ce processus se déroule :

    1.         Initiateurs. A) Quelqu’un lance une idée ou un concept. B) Il peut s’agir d’une nouvelle tendance qui vient d’émerger d’une tendance qui s’est effritée ou effondrée.

    2.         Branchés. Au tout début, ce sont les gens qui sont toujours attirés par la nouveauté qui décident ou non d’adopter l’idée. Ce sont les « branchés ». En marketing, on parle des « early adopters » S’ils « achètent » l’idée, ils commencerent à la diffuser par le truchement de différents canaux.

    3.         Première contamination. Si les branchés ont assez d’influence et qu’ils réussissent à « contaminer » d’autres branchés, une certaine masse critique est atteinte. Sur le graphique, c’est la première courbe juste au dessus de l’axe des refus. Par contre, cela ne veut pas pour autant dire qu’une fois la masse critique de branchés atteinte, que l’idée sera acceptée par les cercles d’amis immédiats.

    4.         Cercles d’amis. Les cercles d’amis immédiats adoptent l’idée. Pendant une certaine période de temps, plus ou moins longue, l’idée connaît des hauts et des bas. Si l’idée réussit à se répandre auprès de plusieurs cercles d’amis, elle commence alors à se transformer graduellement en un potentiel phénomène de masse. 

    5.         Groupes élargis. Une fois que l’idée commence à devenir un potentiel phénomène de masse, son nombre d’adeptes croît rapidement. On entre dans les groupes élargis.

    6.         Artistes. Les artistes constatent que certaines valeurs proposées par la tendance répondent à certaines de leurs sensibilités. Ils les adoptent et s’en font les porte-drapeaux.

    7.         Journalistes. Les journalistes se rendent compte du phénomène une fois qu’une masse critique adopte l’idée. C’est ici que l’euphorisation de la tendance commence. L’idée atteint maintenant la grande diffusion par le truchement des médias de masse. Par la suite, les médias individuels (médias sociaux) prennent la relève et rediffusent massivement l’idée.

    8.         Consensus. Dès que les médias (de masse et sociaux) se font la courroie de transmission des valeurs proposée par une tendance, le consensus s’établit. S’installent alors dans le discours de la tendance les phrases types suivantes : « Tout le monde s’entend pour dire que… », « Tous les scientifiques s’entendent pour dire que… », « Tous les experts s’entendent pour dire que… ». À défaut de certitudes, on évoque le consensus.

    9.         Gourous, spécialistes, experts. Les gourous, les spécialistes, les experts, et les experts autoproclamés amplifient de plusieurs degrés l’euphorisation de la tendance. Les gourous sont ceux qui initient les nouvelles idées ou les concepts innovateurs, mais ils ne reconnaissent pas les limites de leur savoir. Les spécialistes sont ceux qui savent vraiment de quoi ils parlent, mais ils extrapolent si on les oblige à les franchir. Les experts sont à mi-chemin entre les gourous et les spécialistes. Ils n’ont généralement pas une formation dans le domaine dont ils traitent, mais ils ont on eu la piqûre pour celui-ci. Ce faisant, ils n’ont aucune étendue de leur ignorance. Les experts autoproclamés sévissent sur le Web et les médias sociaux et ne savent pas qu’ils sont ignorants.

    10.     Grand public. Par l’effet combiné des journalistes, des gourous, des spécialistes, des experts et des experts autoproclamés, l’euphorisation atteint maintenant le grand public.

    11.     Sous-tendances. Lorsque le grand public s’investit dans la tendance, parfois, c’est le moment où les premières personnes qui ont adhéré au système de valeurs de la tendance commencent à décliner celles-ci en différentes sous-tendances.

    12.     Politiciens et législations. Lorsque le grand public adhère aux valeurs proposées par la tendance, celui-ci demande aux instances gouvernementales d’adopter des lois et des règlements pour encadrer les différentes pratiques reliées à la tendance. Lorsque les instances politiques s’impliquent, le niveau d’euphorisation augmente encore, car les gens se disent que c’est vraiment sérieux.

    13.     Radicalisation. Lorsque le niveau politique s’investit et prend position en faveur de la tendance, c’est généralement à ce moment que les gardiens de l’orthodoxie de la tendance déclinent la tendance en une ou des sous tendances plus radicales en augmentant le niveau des irritants de celles-ci.

    14.     Entreprises. Avec les politiciens et le grand public totalement euphorisés par la tendance, les entrepreneurs se disent qu’il est impensable de ne pas investir ce nouveau marché qui offre de nouvelles possibilités. Selon le degré d’euphorisation atteint, les entreprises qui s’opposaient jusque là à la tendance, ou qui étaient réticentes, succombent (parfois malgré elles) à l’euphorisation. 

    15.     Retardataires. Pour les gens qui tardent toujours à prendre le train d’une tendance, le fait que les entreprises, le politique et la majorité du public s’investissent dans la tendance, les convainc une fois pour toutes de suivre (parfois malgré eux).

    16.     Euphorisation maximale. Lorsque les quinze conditions précédentes sont réunies, l’euphorisation de la tendance atteint son apogée. La tendance acquiert le statut définitif de système de valeurs. 

    17.     Événement imprévisible. Une fois qu’une grande partie de la population est investie dans une tendance, un événement imprévisible — causes naturelles, décisions politiques, irruption de nouvelles technologies — fait basculer la tendance.

    18.     Effritement et effondrement. L’effritement ou l’effondrement d’une tendance n’est possible que par l’irruption d’un événement imprévisible : désastre naturel, décision politique ou économique, nouvelle technologie.

    19.     Nouvelle tendance. Et le cycle recommence avec une sous tendance ou une toute nouvelle tendance.

     dindification.com

        Plusieurs lecteurs de mon livre « Dindification – Développer son esprit critique dans un monde du prêt-à-penser » m’ont demandé de clarifier la notion de discours. La voici donc :

        Qu ’est-ce qu’un discours ? C’est une représentation mentale que l’on se fait de la réalité à propos d’un sujet tant qu’on ne dispose pas de solides évidences pour établir des faits cohérents et concordants avec la réalité.  

     Au XVe siècle, il y avait une solide discussion — discours — à propos de la position de la Terre par rapport au soleil : l’héliocentrisme — la terre tourne autour du soleil — et le géocentrisme — la terre est immobile au centre de l’univers. On n’avait pas encore établi avec certitude — fait —, que la Terre tourne autour du soleil. L’idée est la suivante : il y a présence d’un discours tant qu’on n’a pas statué une fois pour toutes sur l’état de la chose. Autrement dit, il y a discours tant qu’on ne dispose pas de solides évidences pour établir des faits cohérents et concordants avec la réalité. Tant qu’une certitude n’est pas établie à propos d’une réalité, la réalité possède toujours une double personnalité : l’une relève du factuel et l’autre du discours. Concrètement, le factuel représente l’ensemble des données vérifiables, cohérentes, et concordantes avec la réalité, tandis que le discours, est une représentation mentale que l’on se fait du factuel. Entre les deux, il y a un abîme, et c’est à partir de cet abîme que se forgent les discours. 

    Un discours possède toujours sa contrepartie tant que le factuel n’est pas établi. Par exemple, le discours du chocolat noir, du thé vert, des antioxydants, de l’obésité, de la mise en forme, et de la pratique d’un sport composent pour une grande part le discours de la santé actuellement à la mode. Ce discours a ses opposants, pour la simple raison qu’aucun « factuel » n’a été établi. Autrement dit, personne n’a de certitude à propos de quoi que ce soit à propos de la santé, sauf pour quelques exceptions qui sont aujourd’hui des faits établis — le tabac cause le cancer du poumon.

    Personnellement, je ne me place jamais dans la position opposée au discours dominant. Pourquoi ? Parce que, lorsque vous vous placez dans la position du camp opposé, vous vous placez dans une position de polémique, c’est-à-dire que vous pensez contre quelqu’un au lieu de penser la chose même et de proposer des analyses. Ma position épistémologique est la suivante : ce qui importe, ce n’est pas de savoir qui a raison ou qui a tort. Ce qui importe vraiment, c’est de savoir quels seront les impacts sur nos vies et la société si nous adhérons massivement au « pour » ou au « contre » du discours de la santé, du discours sur le réchauffement climatique, du discours de la transparence, ouverture, partage et collaboration du Web 2.0, ou de tous les autres discours imaginables.

      L'une des raisons pour laquelle nos systèmes de santé sont des gouffres sans fond pour les finances publiques, c’est peut-être justement parce que nous prêtons foi aux discours à propos de la santé plutôt que de nous en remettre aux faits vérifiés et vérifiables.

    © Pierre Fraser, 2011 


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  • Argent, dettes et banques (André-Jacques HOLBECQ )

    2010       141 p.      7,50 €   

       Voici un ouvrage d'explication et de vulgarisation stupéfiant... Au milieu du XVIIe siècle, les orfèvres découvrent qu'ils peuvent prêter plus que les valeurs dont ils ont la garde. Ils deviennent des banquiers et sont à l'origine de la monnaie moderne.
        Aujourd'hui, celle-ci est créée par les banques commerciales et non pas par l'Etat ou la Banque Centrale, comme certains le pensent encore. Certes, cette création monétaire, qui n'est guère plus qu'une simple ligne d'écriture, a permis le développement de notre économie. Mais avec un important corollaire dont les effets négatifs sont souvent occultés : les intérêts, payés aussi bien par le secteur privé que par le secteur public. Et ces intérêts sont une des causes principales des problèmes actuels de nos sociétés, car ils facilitent le transfert du peu de richesse des pauvres et des classes moyennes vers ceux qui sont déjà les plus riches.
        Parce qu'il faut garder espoir, l'auteur propose des pistes de solutions à la question " comment se sortir de cette crise et des suivantes ? ". Une nouvelle réglementation du secteur financier et bancaire ne serait qu'un emplâtre tout à fait insuffisant. Vu l'état catastrophique du système monétaire et financier dans lequel nous essayons de vivre en ce moment, il faut aller plus loin...
       André-Jacques Holbecq est un économiste citoyen qui analyse depuis des années notre système économique et financier. Il nous montre qu'au fond, les bases en sont fort simples. Encore faut-il mettre à la portée de tous ces petits secrets bien gardés. Auteur à succès de plusieurs livres dont:
         -La Dette Publique : une affaire rentable,
      il récidive ici avec la même volonté et clarté.  

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  • L'empire de la valeur (André ORLEAN )

       2011     347 p.     21 euros. 

       La crise financière a révélé au grand jour les limites de la théorie économique : celle-ci n’a su ni prévoir les désordres à venir, ni même simplement nous mettre en garde contre de possibles instabilités. Cet aveuglement est le signe d’un profond dysfonctionnement qui exige plus qu’un simple replâtrage pour être corrigé : un renouvellement radical des méthodes et des concepts, au premier rang desquels celui de valeur économique. Pour le dire simplement, les économistes conçoivent la valeur, que ce soit celle des marchandises ou celle des titres financiers, comme ayant la nature d’une grandeur objective qui s’impose aux acteurs et à leurs interactions, à la manièred’une force naturelle. Ceci est apparent dans le domaine financier au travers des formules mathématiques que calculent les économistes pour établir la juste évaluation des actifs.

      La crise a montré que ces formules n’étaient pas fiables. Cela ne tient pas à une insuffisante habileté à mener des calculs complexes mais à la nature même de la question posée. Il n’existe pas une juste valeur, ni pour les marchandises, ni pour les titres, mais différents prix possibles en fonction des intérêts et des croyances. À partir de ce nouveau cadre d'analyse, c'est toute la science économique qu'il s'agit de refonder.

      André Orléan est directeur de recherche au CNRS, directeur d’études à l’EHESS et membre del'École économique de Paris (ENS). Il est notamment l'auteur de:

       -La Monnaie souveraine (avecMichel Aglietta, Odile Jacob, 1998) et de

       -De l'euphorie à la panique, penser la crise financière (Éditions Rue d'Ulm, 2009). 

    C'estl'ouvrage d'économie le plus profond et le plus passionnant écrit depuis longtemps.

      Il est difficile de rendre justice au travail de réflexion qu'il contient en peu d'espace. Car son objectif - et il est atteint - n'est pas mince : proposer une nouvelle façon de penser l'économie de marché.

       Aussi l'auteur revient-il à une question fondamentale : comment expliquer que des millions de producteurs et de consommateurs séparés arrivent à se coordonner pour faire fonctionner des économies de marché ? Jusqu'ici, la pensée économique y a répondu en attribuant une valeur à chaque objet marchand, rendant ainsi les échanges possibles. Ce qui ne fait que déplacer la question : qu'est-ce qui détermine alors la valeur des choses ? 

    Valeur

      André Orléan démontre qu'aussi bien Karl Marx et les auteurs classiques que Léon Walras et toute la théorie néoclassique considèrent que la valeur est une qualité que les objets marchands possèdent en propre : la quantité de travail socialement nécessaire à leur production pour les premiers, l'utilité pour les seconds. Les biens ayant une valeur objective mesurable, s'échangent alors contre les autres biens et les rapports des acteurs économiques entre eux n'ont aucune influence sur l'échange, pas plus que la monnaie.

       Deux énormes erreurs selon André Orléan, qui développe sa critique de Marx et, surtout, de l'approche économique dominante. Il montre que sa validité est restreinte à l'acceptation d'hypothèses extrêmement fortes : jamais les désirs ne s'écartent de l'utilité des objets, tout le monde connaît la qualité des biens échangés (George Akerlof et Joseph Stiglitz remettront en cause cette idée avec leurs analyses des asymétries d'information), le futur est toujours objectivement probabilisable, et ainsi de suite… 

    Désir

      André Orléan propose une autre approche qui pose, après René Girard, que les individus ne savent pas ce qu'ils désirent et que, pour déterminer ce qui mérite d'être acquis, ils regardent ce qu'achètent les autres, avant de suivre par désir mimétique. Ils vont alors décider d'obtenir les objets de prestige qui leur permettront de se différencier socialement. Et le premier d'entre eux est la monnaie, car sa liquidité, sa capacité à être acceptée par les autres comme pouvoir d'achat, est première. Ainsi, "la fascination pour l'argent est au fondement de toutes les économies marchandes. Elle en est l'énergie primordiale." 

     Orléan propose alors une refonte complète de la théorie économique où les économies marchandes sont coordonnées par la monnaie et non par les prix, où les relations entre participants aux marchés jouent un rôle essentiel, et où la puissance collective de la société guide les désirs des individus qui ne sont plus libres, etc. 

      La sociologie, la psychologie ou l'analyse des relations de pouvoir sont alors essentielles à la compréhension des économies de marché. André Orléan ne s'y trompe pas, niant toute singularité à l'approche économique pour promouvoir une approche unidisciplinaire du monde. C'est puissant et fascinant. Le premier livre majeur de l'après-crise.  (Alternatives Economiques )


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  •  2010   416 p.   23 €

    André BOUNY est né handicapé, atteint de spina-bifida, dans le sud de la France. Suivant des études paramédicales à Paris, il proteste contre la guerre qui fait rage au Viêt Nam, dans la rue et par ses peintures exposées au Grand Palais.

    Ému par la découverte de ce pays ravagé par la guerre, où il rencontre mutilés et malades, il fonde l’association caritative DEFI Viêt Nam, (Donner Ensemble Former Informer), qui s’engage également dans la campagne contre les mines antipersonnel. Quelque 300 tonnes d’équipement médical, recueillies et mises en conformité, sont expédiées par bateaux (électrocardiographes, lits médicalisés, fauteuil roulants, à destination de services de chirurgie et de radiologie, de maternités, cabinets dentaires, etc). L’association à but non lucratif pourvoit aussi à la formation de personnel médical vietnamien en France, facilite le parrainage d’enfants, informe sur l’Agent Orange et distribue des aides aux victimes de ce poison chimique contenant de la dioxine.

    André enchaîne les voyages au Viêt Nam où il adopte deux enfants. En 2004, il adresse une lettre ouverte à John Kerry, diffusée dans la presse internationale. Puis il constitue et conduit le Comité International de Soutien aux victimes vietnamiennes de l’Agent Orange (CIS) qui comprend de très nombreuses personnalités dans des domaines d’expertises variés. Infatigablement, il explique les conséquences de ce poison dans tous les médias qui osent en parler (radios, télés, journaux et sites Internet…)

    Son livre se fonde sur 40 ans d’expérience et d’intérêt porté au peuple et à la culture du Viêt Nam, comme à son histoire.

    RÉSUMÉ (Réseau Voltaire)

    Si l’histoire de l’utilisation des poisons, (venins et toxiques) remonte à la nuit des temps, la synthèse chimique a permis d’en démultiplier les effets maléfiques. Il est un fait largement ignoré que la guerre du Viêt Nam fut la plus grande guerre chimique de l’histoire de l’Humanité. L’objet de ce livre est d’expliquer précisément comment et pourquoi. On y apprend de quelle façon, aujourd’hui encore, un demi-siècle après le début des épandages, la dioxine pénètre dans l’organisme, quelles maladies elle engendre, et les terribles effets tératogènes qu’elle inflige aux enfants.

    La description scientifique des agents chimiques utilisés est aussi précise que la technologie méthodique mise en œuvre. Celle de l’effroyable catastrophe écologique fait prendre conscience que la destruction du règne végétal précède et précipite une dévastation plus terrible encore.

    Les nombreuses photographies exceptionnelles, signées de très grands noms, illustrent l’ampleur de la tragédie actuelle. Cartes géographiques, documents d’archives inédits et témoignages états-uniens viennent démontrer l’intentionnalité de ce véritable écocide. L’auteur propose en outre un nouveau calcul renversant du volume des agents chimiques déversés au Viêt Nam. Dans cet ouvrage exhaustif, il aborde la partie juridique avec les procédures intentées au nom des victimes vietnamiennes dans un total silence médiatique.

    À l’image du Tribunal international d’opinion qui s’est tenu en 2009 à Paris, ce livre a pour but d’informer le public, premier pas d’une prise de conscience sur la route de la réparation des torts et des souffrances, car il existe aussi un espoir…

    Un document bouleversant, comme l’Histoire officielle ne la raconte jamais, pour comprendre l’ampleur de la tragédie que vivent au quotidien une multitude de victimes de l’Agent Orange.

    Dow Chemical, Monsanto, Diamond, Uniroyal...

    L'Agent Orange constitue le plus grand écocide du 20° siècle.

    Découvrez les crimes impunis des marchands de la mort !

    Préface de Howard ZINN

    Avant-propos de Maître William BOURDON

    Nombreuses photographies d’archives & cartes,
    ainsi que des images récentes de très grands photojournalistes...

    « C’est un crime hideux. »

    - Noam CHOMSKY, membre du CIS,
    le Comité International de Soutien aux victimes de l’Agent Orange.
     


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  • Non à la désinformation (H. BEUVE-MERY )


                                                 septembre 2010     95 p.     7,80 €     dès 12 ans
       

       A la fin de la Seconde Guerre mondiale, H. Beuve-Méry fonde le quotidien Le Monde. Il parle d'information, de journalisme et de désinformation.

        Le général de Gaulle, désormais aux commandes du pays, a appelé de ses voeux un "grand journal" ! Pour mieux rompre avec le passé, Hubert Beuve-Méry décide de modifier le titre. Ce ne sera plus Le Temps : ce sera Le Monde.

        Les locaux du journal sont intacts. Les machines n'ont pas servi pendant la guerre. Il reste même assez de plomb pour fondre les premières pages. La une du premier numéro ressemble à la période sombre dont le pays sort à peine : elle est noire de texte. Pas un dessin, pas une photo, rien que du texte.
        Sous la plume d'un journaliste en colère, on découvre le parcours du fondateur du journal Le Monde, de ses premiers pas dans une publication religieuse à la Résistance puis à l'époque gaulliste, et les valeurs fondamentales qui ont érigé le quotidien du soir en source d'informations de référence.
        Il y eut dans la vie de Frédéric Ploquin une rencontre décisive, celle du fondateur du journal Le Monde, Hubert Beuve-Méry.
        C'est par fidélité à ses valeurs que Frédéric est devenu journaliste. Il nous en livre un portrait pudique et chaleureux, bien loin de l'information spectacle
            Contre la désinformation, l'éducation

        Jean-Marie Charon - Tribune | Dimanche 31 Octobre 2010    marianne2

        L'information est une denrée disponible à profusion, si bien que la frontière entre information et désinformation est infime.Il convient donc d'en rétablir le sens et de poser quelques repères. Frédéric Ploquin s'y emploie dans son dernier livre à travers l'un des plus illustres hommes de presse français, Hubert Beuve-Méry.Dailymotion - ina.fr

                       Dailymotion - ina.fr
      

        « Trop d’information tue l’information », jamais certainement cette remarque n’aura plus interpellé son temps et ses médias qu’aujourd’hui. Jamais non plus alors que tout un chacun peut revendiquer sa propre contribution à l’information et prétendre au journalisme participatif, il n’est plus crucial de proposer quelques repères et sens au traitement de l’actualité. Tel se présente en tout cas le petit livre que destine Frédéric Ploquin en invoquant la personnalité et l’action de Hubert Beuve Méry – « Hubert Beuve-Méry : « non à la désinformation » chez Actes Sud Junior. Il ne s’agit ni d’un long exposé, pas plus d’une biographie. La forme est celle d’une fiction - entretien- entre l’auteur – rebaptisé Paul pour l’occasion – et quelques uns de ceux qui ont côtoyé et collaboré avec le fondateur du Monde.
        Pour Frédéric Ploquin il ne peut être question de détacher le journaliste et la personnalité de celui qui exerce cette profession ou plutôt cette mission démocratique. Il est évident dès lors de partir des bases sur lesquelles l’homme étaiera sa démarche et ses conceptions. Il nous rappelle sa jeunesse dans le trouble des année 30, et nous fait cheminer au rythme des pas du montagnard qui sait trouver son chemin dans un environnement tout à la fois superbe et exigeant. Enthousiasme, précision, rigueur, tel semble être le chemin que doit gravir tout être qui se voue au métier d’informer. C’est dire qu’il ne s’agit ni de séduire, ni de faire fortune, mais d’éduquer. Il est peu de dire que le propos tranche dans l’univers de l’information contemporain où la question du modèle économique est récurrente. Il ne s’agit pas non plus d’un idéal pour belles âmes, mais ni plus ni moins que la condition à la lutte inévitable et nécessaire contre la désinformation.
        Il est tout à fait dans la logique du propos de Frédéric Ploquin de discuter la conception sur laquelle se construisit toute l’action d’Hubert Beuve-Méry. L’information n’a-telle pas des fonctions sociales plus larges, telles que faire lien, partage du vécu commun d’une société ? Toujours est-il qu’au moment d’un des plus grands bouleversements qu’aient eu à connaître information et connaissances il est important de poser quelques balises et idées sur lesquelles journalistes et citoyens puissent s’appuyer pour dégager le sens des événements et questions du temps.

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  • La stratégie du choc (film)

        Une enquête sur le "désastre du capitalisme", fondée sur la proposition de Naomi Klein affirmant que le capitalisme néo-libéral alimente les catastrophes naturelles, la guerre et la terreur pour établir sa domination.

         Un film de  Michael Winterbottom et Mat Whitecross

      D'après le livre de Naomi Klein (La stratégie du choc. Montée d'un capitalisme du désastre) publié aux éditions Leméac / Actes Sud en 2007.

       Sortie le 03 mars 2010

    •     GENRE : Documentaire
    •    SORTIE DVD :     7 Septembre 2010                  PUBLIC : Tout

        Royaume-Uni - VOSTF - Couleurs - 1 h 25 - visa 125 447 - 1.85 - Dolby SRD

       Distribué par:           Haut et Court       38, rue des martyrs
         75009 Paris              Tél : 33 1- 55 31 27 27
                                 Fax : 33 1- 55 31 27 28

    Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976.
    Friedman, soutenant l'ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc.
    Naomi Klein la qualifie de "stratégie du choc".
    En utilisant de nombreuses images d'archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister. 

    Un petit peu d'Histoire

    Michael Winterbottom  revient sur la structure qu’il a souhaité donner au documentaire : "Avec Mat  nous souhaitions respecter l’architecture du livre : en commençant par les recherches de Cameron et les théories de Friedman des années 50, puis en suivant les mises en oeuvre concrètes de cette pensée à travers l’Histoire. Les étapes du film étaient clairement définies dès le départ : le Chili de Pinochet, les politiques de Thatcher et Reagan, l’effondrement du bloc soviétique, le 11 septembre et l’essor de l’industrie sécuritaire, Guantanamo et la guerre en Irak. Nous avions également l’ambition de parler de la crise boursière asiatique et du chapitre de Naomi sur Israël mais nous avons dû faire des choix. Par ailleurs, il nous semblait essentiel de parler de Katrina et du Tsunami. Enfin, l’élection d’Obama comme la crise financière sont survenues pendant le montage du film. Nous les avons donc intégrées à notre travail. La crise financière est de toute évidence le résultat de la dérégulation des marchés. Même les plus fervents défenseurs du libre échange ont commencé à se poser des questions. D’une certaine façon, l’élection d’Obama était une réponse à cela."

      Ce n’est pas la première fois que Naomi Klein  approche le cinéma puisqu’en 2005, elle avait co-réalisé The Take sur l’occupation d’une usine de la banlieue de Buenos Aires par trente ouvriers au chômage.


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  •                   resosol.org/Developpement/eau/depollution/index.html -       

                                       Dans le village  de Panjkosi (Penjab) 
         Un petit village indien utilise une nouvelle technologie de désinfection de l'eau fonctionnant à l'énergie solaire. Si ce système se généralise, il pourra sauver des milliers de vies. 
                           Fiche technique

         Naïade est un appareil de filtrage de l'eau créé par la société néerlandaise Nedap. Il pèse 75 kilos et ne requiert ni combustible ni raccordement au réseau électrique. Il purifie en dix heures 2.500 litres d'eau. La filtration de l'eau polluée s'effectue grâce à deux sacs-filtres lavables et la désinfection de l'appareil se fait au moyen d'une lampe UV qui fonctionne à l'aide d'un panneau solaire générant 75W d'électricité. En cas de temps nuageux, une batterie de voiture intégrée à l'appareil prend la relève. 

         La révolution est en cours, n'est-ce pas, Mini?” “Oh oui! Et nous en sommes très heureux!” répond, sourire aux lèvres, notre ingénieur quinquagénaire, après avoir démontré aux villageois attroupés comment faire fonctionner l'appareil néerlandais qu'il est venu présenter. La révolution dont il est question ici prend la forme d'une technologie, dénommée Naïade, qui purifie l'eau à l'aide de l'énergie solaire et qui est sur le point d'être implantée en Inde. Et cela grâce à la persévérance et à l'entremise de Mini Puri, que nous avons suivi jusqu'au fin fond du Pendjab indien. 

          Cet Etat, l'un des plus riches, appelé aussi le grenier à grains du pays, est situé à quelques dizaines de kilomètres de la frontière pakistanaise. La visite d'aujourd'hui se déroule à Panjkosi, village de 4.500 habitants, et répond à un double objectif. Le premier est de former Ritu, une jeune assistante sociale qui sera chargée de convaincre les villageois – ou plutôt les villageoises, “plus intelligentes”, selon Mini – d'adopter la technologie Naïade. L'autre intérêt de cette visite réside dans la rencontre prévue avec le “roi” de la place, c'est-à-dire le plus gros propriétaire terrien, qui détient plus de 500 hectares de terres. L'idée est de lui vendre le projet Naïade, de façon à en faire une success story susceptible d'être développée à travers tout le pays, mais aussi au Sri Lanka, au Népal et au Bangladesh. 

         Mini et les deux collègues qui l'accompagnent, tous ingénieurs mécaniques de formation, débordent d'optimisme vis-à-vis du potentiel de cette technologie. Ils ne sont pas les seuls, leur projet capte de plus en plus d'attention. Anciens camarades d'école, les trois amis ont jadis travaillé pour de grosses firmes locales et étrangères. Aujourd'hui, ils sont chacun à la tête de leur propre entreprise, mais également consultants indépendants. 

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  •   

    Soigner bio toutes les plantes du jardin.... ( Elisabeth  et Jérôme Jullien )


    2010     190 p.     19,90 €
            Les méthodes bio efficaces pour garder en bonne santé toutes les plantes du jardin : légumes, fruitiers et plantes d’ornement (arbres, arbustes, rosiers, vivaces…). Identifier les principaux ennemis des plantes.

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  • Le sol, la terre et les champs (Cl., L. BOURGUIGNON )

    2008, 26 euros, ed. Sang de la terre

      L'agriculture aujourd'hui est dans une impasse. L'intensification n'a pas été capable d'arrêter la famine mais elle a épuisé des millions d'hectares de sol et dégradé la qualité nutritive des aliments. Fondée sur une conception très réductrice du sol considéré comme un support inerte l'agronomie n'a pas su développer une agriculture durable, elle s'enlise dans les OGM qui rendent les agriculteurs prisonniers des semenciers ainsi que dans les agro-carburants qui provoquent une hausse brutale du prix des denrées agricoles. S'appuyant sur les expériences réussies d'autre forme d'agriculture dite biologique et sur les dernières recherches en microbiologie du sol, Claude et Lydia Bourguignon proposent dans ce livre une nouvelle voie pour l'agriculture du XXIe siècle. L'agrologie, sciences de l'agriculture écologique, est fondée sur une perception fine des relations complexes qui unissent le sol, les microbes, les plantes, les animaux et l'homme.
          Elle développe l'usage de nouvelles espèces déjà sélectionnées par la nature pour leur aptitude à restructurer les sols, à récupérer les engrais lessivés par les pluies, à pousser sur des sols pauvres ou arides. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée de cet ouvrage de référence, les auteurs, remettant en cause le labour, exposent une nouvelle évolution verte, qui par l'application des lois de la biologie des sols, permet de restaurer une fertilité durable grâce à des techniques comme le semis direct sous couvert, le BRF, le compost, etc. Le paysan devenu exploitant agricole doit maintenant devenir un véritable agriculteur qui pour la première fois dans l'histoire, cultivera la terre sans l'éroder en l'aimant et la respectant comme un être vivant.
     
       Lydia Bourguignon, maître ès sciences et d.t. œnologie et Claude Bourguignon ingénieur agronome et docteur ès science ont fondé leur propre laboratoire de recherche et d'expertise en biologie des sols (LAMS). Ils ont effectué plus 5000 analyses complètes de sol et organisent des conférences à travers le monde.

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  • Nouvelle conscience, nouvelle société (Marc Luyckx GHISI )

    2011       18,90 E

       Le constat est simple : le monde moderne agonise. Un nouveau monde est en train d'émerger. A tous points de vue : les paradigmes de la modernité deviennent caducs, des centaines de millions de personnes changent de valeurs et de mode de pensée, les croyances de la modernité sont périmées, les idéologies sont mortes, le politique est dépassé, l'économie fonce dans le mur, l'écologie fait planer une énorme épée de Damoclès sur nos têtes... Tout est à revoir ! Le rapport au sacré, les rapports masculin-féminin, le progrès, la rationalité, le travail, la morale, l'éducation, l'épistémologie, la science... De nouveaux paradigmes sont en train d'émerger, qui vont régir tous les domaines de la vie collective d'une manière inédite. Une manière qui a pour seule légitimité de nous permettre de relever les défis colossaux qui nous attendent, et que la modernité nous a laissés, incapable qu'elle était de les affronter... 

        Marc Luyckx Ghisi, né en 1942 à Louvain, est licencié en théologie latine et docteur en théologie et philosophie russes et grecques. Disciple de Teilhard de Chardin, il a vécu et enseigné en Italie, au Brésil, aux Etats-Unis et à Bruxelles. De 1990 à 1999, il a été membre de la Cellule de Prospective de la Commission européenne, auprès des présidents Jacques Delors et Jacques Santer. Il est actuellement vice-président de la Cotrugli Business School de Zagreb et Belgrade et membre de l'Auroville International Advisory Council, en Inde. Il a publié trois livres en français :
       - La Société de la connaissance : une nouvelle vision de l'économie et de la politique, Editions romaines (Luxembourg), 2007,
       - Au delà de la modernité, du patriarcat et du capitalisme : la société réenchantée (préface d'Ilya Prigogine, Prix Nobel 1977), L'Harmattan, 2001, et
       -Surgissement d'un nouveau monde (préface de François Lemarchand), Alphée, mai 2010.
     Alexandre Rougé, né en 1978 à Dijon, est diplômé de sciences politiques et de journalisme. Il s'intéresse à différents domaines, histoire, politique, philosophie, spiritualité, pour essayer d'en tirer synthèses et enseignements. Il a publié:
        - Le Vin français - Un chef-d'oeuvre en péril, Res Publica, 2009, et
        -La Fin du monde moderne (préface d'Alain de Benoist), Res Publica, 2010

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  • Comment régler ses comptes avec l'argent (M. C. FRANCOIS-LAUGIER )

     2004    251 p.   15 €

         Quelles sont vos relations personnelles à l'argent ? Que se passe-t-il quand, dans un couple, l'un veut faire payer l'autre ? Qu'est-ce que l'anorexie financière ? Peut-on lutter contre la compulsion d'achat ? Qu'est-ce que le syndrôme de la richesse subite ? Comment bien gérer son banquier ? Que vous en ayez beaucoup ou peu, il n'est pas toujours facile de régler ses propres comptes avec l'argent. Ce livre vous y aidera.

        Marie-Claude François-Laugier est psychologue clinicienne et psychanalyste. Elle a exercé dans la banque et la haute finance pendant de nombreuses années.  


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  • Quand nous aurons mangé la planète (A. Serres, S. BONANNI )

                                                     juin 2009     22 p.    14 €   (dès 2 ans )
        

    Fruits, air, eau, plantes, poissons, animaux...

        La Terre n'est pas un jardin dans lequel les humains peuvent puiser sans fin.
        Voici une histoire qui donne envie aux enfants de faire tourner la planète juste un peu plus rond.  
         Librement inspiré d'un proverbe amérindien, un texte court en forme de ritournelle imagée qui dit le danger que courent les hommes à gaspiller les richesses naturelles, dénonce la course à l'argent et montre que l'espoir de survie de la planète repose sur l'homme lui-même.
          Silvia Bonanni fait preuve encore une fois de beaucoup de fraicheur dans ses illustrations, (  de superbes collages) qui font de cet album au sujet assez grave un ouvrage abordable même pour les plus petits. (sélectionné par le Secours Populaire)
        

        Des illustrations merveilleusement travaillées, comme une poésie pour nous sensibiliser au respect de la vie sur notre planète.


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  • Les enjeux de l'énergie (Estelle IACOMA,

    2012    240 p.    19,90 €

      Les problématiques sur l'énergie sont aujourd'hui mondiales et dépendent d'enjeux géopolitiques majeurs (démographie, développement, eau, santé, environnement, recherche, risque). L'énergie doit être produite et distribuée universellement en minimisant les pollutions, les risques nucléaires et les émissions de CO2
      Cette nouvelle édition entièrement actualisée aborde quelques-unes des grandes interrogations de tout citoyen responsable. Il est organisé en trois parties :
      -la première propose  un état des lieux de la question énergétique dans la plupart des pays du monde,
      -la deuxième analyse les contraintes et les défis à relever pour gérer l'énergie de façon optimale.
      -La dernière partie est une étude prospective sur la maîtrise de la consommation d'énergie et sur les solutions techniques. 

    Isabelle IACOMA: Professeur à l'Ecole Centrale Paris

    Jean TAINE: Professeur émérite de l'Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs de Caen.


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  • Association des Victimes d'Escroqueries à la Nigériane en Europe .... hein ?? c'est quoi ?

      Faux chèques de banques, faux virements Paypal, frais payables d'avance, fausses pièces d'identité, faux documents officiels… Certains procédés sont suffisamment élaborés pour que même les moins crédules tombent dans lepiège.    

    http://www.avenfrance.org

     

      La priorité d'Aven est l'information : l'escroquerie est toujours basée sur une forme de manipulation, qui a nettement moins de chances d'atteindre sa cible quand la victime potentielle a connaissance des modes opératoires.

     

    AVEN Europe, c'est :

       Des  victimes qui se regroupent : Face à l'inertie des autorités et le refus quasi systématique des services de police de recueillir les plaintes, AVEN  Europe permet aux victimes de connaître leurs droits et de se sentir solidaires pour interpeller les pouvoirs publics.

      

    -  Des victimes qui agissent : loin de se replier derrière la honte de s'être fait escroquer, les membres d'AVEN ont décidé d'interpeller les webmasters des sites qui véhiculent ce type d'arnaques, les banques qui acceptent de faux chèques sans vérification, la Poste et les agences de Western Union qui n'informent pas leurs clients des risques.des transferts d'argent liquide vers l'Afrique de l'Ouest.

       

     - Des  victimes qui informent : les membres d'AVEN sont partout sur le net pour poster des messages d'information, sur les forums, mais aussi sur les sites de rencontres ou de petites annonces.

      

     -Des  victimes qui racontent : Rien de tel que le récit d'une expérience vécue pour convaincre que ces escroqueries sont un véritable fléau.

     


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