• Chère amie, cher ami, 

    mail.infolettre-ipsn.fr

    L’Autriche a osé ! 

    Mardi dernier, les parlementaires autrichiens ont approuvé l’interdiction totale du glyphosate sur le territoire national (1). 
    Ce sont 83 879 km2 sur lesquels plus une seule goutte de glyphosate ne sera épandue dans les années à venir. 
    C’est une sacrée publicité pour l’agriculture de ce pays. Le label “Autriche” a des chances d’apparaître, aux yeux de tous, comme un gage de qualité ! 
    L’agriculture biologique représente déjà 24% de l’agriculture dans ce pays de montagne. 
    Le vote du parlement ne fait qu’accélérer la transition écologique dans un pays où la qualité du mode de vie est très importante aux yeux de tous. 

    Un consensus politique inhabituel

    Politiquement, ce vote a été obtenu grâce à une alliance inattendue entre les députés socio-démocrates et d’extrême droite (1). 
    Et visiblement, ce jour-là, les parlementaires étaient en forme, car ils ont également banni l’utilisation des sacs plastiques en Autriche. 
    Comme quoi, seules la santé et la protection de l’environnement peuvent réunir des personnes aux sensibilités politiques opposées ! 

    Un vote contre l’UE

    Ce votre tiendra-t-il ? 
    En effet, au sein de l’Union européenne, la licence d’utilisation du glyphosate a été prolongée jusqu’en 2022. 
    Et en théorie, l’Autriche devrait suivre cette ligne. 
    Toutefois, chaque Etat membre de l’UE a normalement la possibilité d’écarter le droit européen dans certains domaines comme la santé. 
    Bayer-Monsanto, producteur du glyphosate, va-t-il tenter de faire tomber ce vote ? 
    Nous verrons d’ici quelques mois. 

    La fin du glyphosate n’est pas la fin des pesticides…

    La décision de l’Autriche est rassurante. 
    Les députés ont pris en compte le fait que le glyphosate a été classé comme “cancérigène probable” et ont préféré en interdire l’utilisation pour préserver la santé des populations. 
    S’ils pouvaient être un exemple pour les autres parlementaires en Europe ! 
    Mais attention, l’interdiction du glyphosate ne résout pas tous les problèmes liés aux pesticides. 
    Ce produit est emblématique, c’est le plus connu des pesticides, sans doute l’un des plus toxiques, mais il n’est pas le seul... 
    En Autriche, seuls 1% des agriculteurs l’utiliseraient… 
    Le vote des parlementaires est donc plus symbolique qu’autre chose. 

    Un pas nécessaire…

    Toutefois, cette décision est importante. 
    D’abord, elle rappelle que les pesticides sont des produits toxiques et que leur utilisation massive est mauvaise pour la nature et pour notre santé. 
    Ensuite, elle montre que les responsables politiques peuvent prendre des décisions qui comptent. 
    Le jeu politique au XXIe siècle est complexe. Il ne s’arrête pas, hélas, à une décision parlementaire. Il existe de nombreux recours possibles. C’est l’UE, ce sont les accords internationaux, les cours de justice, etc. 
    Et dans ce contexte institutionnel complexe, les grandes entreprises industrielles sont avantagées. Elles ont le temps pour elles et les moyens d’attendre des jours meilleurs pour faire passer leurs agendas politiques. 
    Toutefois, les députés autrichiens l’ont montré, la bonne vieille politique n’est pas morte ! 
    Tant mieux. Malgré ses défauts, elle est utile pour régler pacifiquement de nombreux problèmes. 

    Vers une évolution de l’agriculture ?

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  • Albert Hirschman, penseur iconoclaste du capitalisme

    Gilles Dostaler 29/07/2019
    https://www.alternatives-economiques.fr//albert-hirschman-penseur-iconoclaste-capitalisme/

    Homme engagé, Albert Hirschman a laissé sa marque sur les théories du développement et sur l'étude de la société capitaliste. Rejetant les interprétations économiques monocausales, il puise dans diverses sciences sociales pour expliquer les transformations du monde.

    Très jeune, Albert Hirschman a commencé à s’abreuver à plusieurs cultures. Il s’est aussi lancé tôt dans l’action politique et, en particulier, dans la lutte contre le fascisme et le nazisme qu’il a menée, en citoyen cosmopolite, sous plusieurs drapeaux. A 16 ans, il adhère aux Jeunesses socialistes du Parti social-démocrate (SPD) allemand et échange quelques coups de poing avec des bandes de nazis. Se situant à l’aile gauche du mouvement, lecteur assidu de Marx et de ses disciples, fréquentant les communistes, le jeune Hirschman décide toutefois de ne pas suivre les dissidents radicaux du SPD qui fondent en 1931 le Parti socialiste ouvrier. Il écrira beaucoup plus tard : " C’était la première fois (...) où il m’a fallu choisir entre la défection ou l’expression de la dissension, la critique de l’intérieur " (La morale secrète de l’économiste, page 20).

    Un homme engagé

    En 1933, après la prise du pouvoir par Hitler et l’interdiction des partis, Albert Hirschman décide de s’installer en France. Il se rend en Espagne, en 1936, pour participer à la lutte contre le soulèvement franquiste. Etudiant en Italie entre 1936 et 1938, il est engagé dans l’opposition clandestine au fascisme de Mussolini. Il doit quitter le pays à la suite de l’adoption des lois raciales par lesquelles il était visé en tant que juif.

    Albert Hirschman, penseur iconoclaste du capitalisme                                A lire Alternatives Economiques n°392 - 07/2018

     

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, on le retrouve dans un groupe de volontaires allemands et italiens de l’armée française

     

    Au début de la Seconde Guerre mondiale, on le retrouve dans un groupe de volontaires allemands et italiens de l’armée française. Après la signature de l’armistice et l’engagement pris par le gouvernement de Vichy de livrer les citoyens étrangers réclamés par l’Allemagne, il participe à la mise sur pied et aux activités d’un groupe qui se donne pour mission d’organiser l’émigration clandestine des individus menacés. Parmi les 2 000 personnes ainsi protégées de la répression nazie, on compte Hannah Arendt et son mari Heinrich Blücher, qui était un ami de Hirschman. Soupçonné par les autorités françaises, Hirschman se rend aux Etats-Unis en décembre 1940. Il revient en Afrique du Nord et en Italie après 1943, cette fois comme combattant de l’armée américaine.

    Développement et dépendance

    On ne s’étonnera pas que, pour Albert Hirschman, l’économique et le politique soient étroitement reliés et que, dans la vie sociale, les conflits, rapports de force et effets de domination jouent un rôle déterminant. Son premier livre, écrit en 1942, National Power and the Structure of Foreign Trade, issu d’une réflexion sur l’Allemagne nazie, est une analyse des aspects politiques du commerce international et traite de l’utilisation des relations économiques internationales comme instrument de pouvoir. Dès ce premier travail et tout au long de sa carrière, considérations économiques, politiques, sociologiques, historiques, philosophiques, psychologiques et histoire des idées sont mises à contribution par un auteur dont l’érudition est impressionnante. Hirschman rejette ce qu’il appelle les interprétations économiques monocausales des phénomènes sociaux, et en particulier du développement.

    Aux thèses néoclassiques fondées sur la rationalité, la croissance équilibrée et l’industrialisation harmonieuse, Hirschman oppose la croissance déséquilibrée, source de tensions

    Avec Stratégie du développement économique (1958), rédigé pendant son séjour en Colombie, et plusieurs publications ultérieures, Hirschman s’impose comme l’un des contributeurs majeurs dans les débats sur le développement et la dépendance, dont l’idée était déjà présente dans son livre de 1945. Aux thèses néoclassiques fondées sur la rationalité, la croissance équilibrée et l’industrialisation harmonieuse, il oppose la croissance déséquilibrée, source de tensions. Insistant sur le rôle de l’apprentissage cumulatif, Albert Hirschman crée les concepts de liaisons en amont et en aval (backward and forward linkages) pour décrire les effets d’entraînement que peut exercer une industrie sur celles qui lui fournissent ses inputs ou celles qui fabriquent les outputs auxquelles elle contribue. Face aux politiques de développement, Hirschman a une vision pragmatique qu’il qualifie de " possibiliste " : " J’ai toujours eu une certaine aversion pour les principes généraux et les solutions abstraites. Je crois indispensable d’"examiner le patient" avant de déterminer ce qu’il a " (La morale secrète de l’économiste, page 81).

    Nature et mutations de la société capitaliste

    A partir des années 70, les réflexions de Hirschman débordent le champ du développement, auquel il continue toutefois à contribuer, et prennent une ampleur considérable en s’attaquant à plusieurs volets de l’évolution du capitalisme. Sa critique des limites d’une analyse économique étriquée, fondée sur la rationalité de l’homo oeconomicus, se radicalise et s’approfondit.

    Zoom Albert Hirschman : repères biographiques :  1915 :  naissance à Berlin le 7 avril.

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  • Greta Thunberg à l’Assemblée nationale : quelle avancée pour la prise de conscience climatique ?

      https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/greta-thunberg-a-l-assemblee-nationale-quelle-avancee-pour-la-prise-de-conscience-climatique- (22/07/2019)

    Avant même d’avoir prononcé son discours devant les députés, c’est sa présence au sein de l'Assemblée nationale qui fait débat. Si Greta Thunberg suscite autant de défiance, c’est qu’elle sait aussi mobiliser les foules, des plus jeunes jusqu'aux dirigeants de Davos. Mais avec quel impact sur la prise de conscience politique sur l’urgence climatique ?

         Habituée des discours et des rencontres avec les dirigeants, Greta Thunberg au centre, entourée du Président de l'Autriche, Alexander Van der Belle (à gauche) et de l'acteur et ancien gouverneur de Californie, engagé sur le climat, Arnold Scwarzenegger.
           @GeorgHochmuth/APA/AFP

       Quelques heures avant la venue de la jeune suédoise devant les députés français, c’est la panique, certains députés LR – Guillaume Larrivé et Julien Aubert- allant jusqu’à appeler au boycott de la "jeune prêtresse du climat". Certes, celle-ci l’a dit et répété : "je veux que vous paniquiez !". Mais il s’agissait alors de se mobiliser contre l’urgence climatique. Et ce message-là, pour l’instant du moins, ne semble pas avoir été entendu par ces députés.

      Il a pourtant trouvé un écho auprès de la jeunesse, qu’elle a su mobiliser, à travers sa grève et ses manifestations pour le climat. Mais aussi auprès des dirigeants économiques, notamment à Davos, lors du Forum économique mondial, où elle a prononcé ces fameux mots qui tournent depuis en boucle sur les ondes, médias et autres réseaux sociaux. Elle y disait aussi : "Je veux que vous agissiez. Je veux que vous agissiez comme vous le feriez en cas de crise. Je veux que vous agissiez comme si la maison était en feu. Car c’est le cas". Faits et études le prouvent chaque jour davantage. Après son intervention, le patron du site de voyages en ligne Expedia, Mark Okerstrom, confiera à l’AFP : "elle a réduit tout le monde au silence…cette jeune fille était extrêmement émouvante".

    Avec le mouvement des jeunes, le message scientifique retient davantage l'attention

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  • [Infographie] Les vidéos en ligne émettent autant de CO2 qu'un pays européen

    C'est une pollution peu visible mais pourtant bien réelle. Les vidéos en ligne ont émis, en 2018, 300 millions de tonnes de CO2, soit 1 % des émissions mondiales. Les plateformes comme Netflix ou Amazon Prime sont particulièrement pointées du doigt, leurs émissions équivalent à celles du Chili. Mais elles ne sont pas les seules responsables : les contenus pornographies, les vidéos sur Youtube et sur les réseaux sociaux sont aussi en cause. 

    Les videos en ligne polluent autant que l espagne   Le succès de séries, comme Stranger Things en photo (diffusé sur Netfix), a aussi son coût en matière d'émissions de CO2.  @Netflix

    Vous pensiez ne pas polluer en regardant, assis sur votre canapé, une vidéo sur Netflix ou Amazon Prime ? C’était sans compter le think tank Shift Project qui vient de publier un rapport intitulé "Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne". Selon les calculs de l’organisme, le visionnage des vidéos en ligne a généré en 2018 plus de 300 millions de tonnes de C02 soit autant de gaz à effet de serre que l’Espagne, représentant ainsi près de 1 % des émissions mondiales.

    Il faut dire que le chemin parcouru par la vidéo est énergivore. Elle est d'abord stockée dans des centres de données, des data centers, qu'il faut refroidir. L'information est ensuite acheminée jusqu'à nos écrans par des réseaux et des serveurs, sans oublier les box à domiciles. Cela représente de grandes quantités d'électricité dont la production est émettrice de CO2.

    Video en ligne la pollution invisbile 3

     Pornhub, Netflix, Amazon, Youtube... des plateformes polluantes

    Au total, un cinquième de l’impact carbone du numérique provient des vidéos en ligne. Or le numérique représente déjà 4 % des émissions de CO2 mondiale soit autant que le secteur aérien et son impact devrait doubler d’ici 2025. "Tandis que la contrainte climatique impose une baisse drastique des émissions mondiales de gaz à effet de serre dans les prochaines années, le numérique accroît sa consommation d’énergie de 9 % par an", note le Shift Project.

    Les plateformes comme Netflix ou Amazon Prime sont particulièrement montrées du doigt. Elles hébergent des vidéos responsables de 34 % de l’impact carbone du streaming et 7 % des émissions de GES global du numérique, soit autant que les émissions du Chili. Juste derrière, on trouve les contenus pornographiques hébergés sur Pornhub ou YouPorn, représentant 27 % de la pollution du streaming. Au total, la pornographie émet 80 millions de tonnes de CO2, l’équivalent du secteur de l’habitat en France. Youtube et les sites du genre représentent 21 % de cette pollution suivie de près par les vidéos sur les réseaux sociaux (18 %).

    Réduire le poids des vidéos, le design des plateformes

    Pour réduire l'impact des vidéos, le Shift project défend une sobriété numérique. Maxime Efoui-Hess, auteur de l'étude, évoque une réduction du poids numérique des vidéos. Cela passe par une baisse de la résolution ou du volume et d'une adaptation du design des plateformes. Des modifications importantes qui peuvent réduire les émissions de CO2 conséquemment. 

    Et pour cela, chaque usager peut agir. Le think tank a ainsi publié un guide pour réduire le poids d’une vidéo (https://theshiftproject.org/guide-reduire-poids-video-5-minutes/) de 60 % à 90 % et ainsi diminuer leur impact carbone. Et pour vous rendre compte de votre consommation électrique et des émissions de gaz à effet de serre associées, The Shift Project conseille d’installer l’extension de navigateur "Carbonalyser".(https://theshiftproject.org/carbonalyser-extension-navigateur/)

    Marina Fabre, @fabre_marina   © 2019 Novethic - Tous droits réservés

    Pour aller plus loin

    [Vidéo] Lilo, le Google responsable et solidaire

    C'est l'alternative responsable à Google. Lilo, moteur de recherche français, reverse la moitié de ses bénéfices à des projets sociaux et environnementaux. En prime, les données des utilisateurs ne sont pas enregistrées et les data centers sont alimentés aux énergies renouvelables.

    Pollution numérique : l'impact sur l’environnement n'est pas virtuel

    Le développement du numérique portait la promesse de dématérialiser nos activités. Et donc de réduire notre impact sur la planète. Mais c’était sans prendre en compte le bilan carbone du secteur et de l'informatique, loin d’être virtuel. Il représente d’ores et déjà 2% des émissions de gaz..;


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  •      Contre-G7, CETA, nouveau rapport d'Attac                           Lettre d’information — 19 juillet 2019                        

        Il nous faudra être massivement mobilisé·e·s au contre-G7 à Hendaye et Irun, du 19 au 26 août, et plus particulièrement :

    • >     les 21, 22, 23 pour le contre-sommet,
    • >    le 24 pour la manifestation,
    • >     le 25 pour les occupations des places publiques.

       Pourquoi ? Parce que le G7, rencontre de 7 chefs des États parmi les plus riches, se réunit quant  à   lui du 24 au 26 août à Biarritz, accueilli par Emmanuel Macron. Et parce que ce G7 sera une grande vitrine du capitalisme financier.

    Contre-G7, CETA, nouveau rapport d'Attac

    Malgré des politiques de répression de plus en plus brutales, nous ne nous tairons pas : au Pays Basque, sur des terres de fortes résistances, de nombreuses associations, syndicats et citoyen·ne·s veulent y éteindre l’incendie de la planète perpétré par les politiques de ces 7 chefs d’État. Mobilisons-nous contre le G7, de façon pacifique mais déterminée pour un autre monde, plus juste et désirable, pour la solidarité entre les peuples et pour répondre à l’urgence écologique.

    Emmanuel Macron accueille ce G7 en promettant ni plus ni moins que ce sommet va « rendre le capitalisme plus juste », aller « vers la réduction des inégalités et la justice fiscale » et même « mettre fin à l’évasion fiscale »... Alors même qu’Emmanuel Macron et son gouvernement ont au contraire mené une exceptionnelle redistribution fiscale vers les ultra-riches. Un président qui démantèle la protection sociale, les services publics et le droit du travail. Un président qui use de son autorité pour faire ratifier en plein été par l’Assemblée nationale, le CETA, l’accord de commerce entre l’Union européenne et le Canada. Mobilisons-nous pour dénoncer cette hypocrisie et préparer la rentrée sociale et écologique, avec tous les mouvements qui seront présents à Hendaye. 

    Contre le G7, pour un autre monde !

    Le cynisme de ces pyromanes de la planète n’a donc pas de limite. Dans la lignée des contre-sommets qui ont forgé le mouvement altermondialiste, la réponse citoyenne s’annonce importante encore, cette année au Pays basque, terre de résistances. Pour y défendre sa volonté d’un monde plus juste et désirable, Attac y participe pleinement, aux côtés de nombreuses associations, syndicats et citoyen·ne·s et vous y donne bien sûr rendez-vous. Ensemble, éteignons les sept brasiers du capitalisme !

    Voici le programme du contre-sommet qui mêlera actions, réflexions et débats, pour élaborer ensemble la stratégie et les alternatives qui doivent dessiner le monde que nous voulons et pour le crier haut et fort dans les rues du monde entier. Plus de 90 organisations du Pays Basque, de France et d’Europe sont déjà sur le pont !

    • 19-20 Août : Montage du Village d’Accueil des participants-es à Hendaye.
    • 21, 22, 23 Août : Contre-Sommet (Centre-ville de Hendaye et Centre de congrès du FICOBA à Irun).
    • 24 Août : Manifestation !
    • 25 Août : Actions et rassemblements pacifiques sur 7 places autour de la zone d’exclusion du G7.

    Voici les liens permettant d’accéder aux sites et informations logistiques du Contre-G7 :

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  • Ce qu’il s’est vraiment passé à Bretton Woods

    Christian Chavagneux 12/07/2019 Alternatives Economiques

    Il y a 75 ans, les accords de Bretton Woods, en 1944, ne sont pas nés d'un superbe exercice de coopération internationale. Ils sont le résultat de deux ans de négociations et de batailles acharnées entre les Etats-Unis et l'Angleterre, pour la domination de l'économie mondiale.

    Une légende court dans les amphis et les manuels d’économie : il y a tout juste soixante ans, 44 pays se sont réunis à Bretton Woods, aux Etats-Unis, pour réguler la finance mondiale. Un superbe exercice de coopération internationale, un moment mythique, qui créait le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Et dont il nous faudrait retrouver l’esprit afin de réaliser un " nouveau Bretton Woods " pour répondre aux désordres actuels de la mondialisation financière.

    En fait, il ne s’est jamais rien passé de tel. La conférence de Bretton Woods n’était que l’aboutissement de négociations acharnées, menées depuis 1942, par seulement deux pays, les Etats-Unis et l’Angleterre. Ses résultats sont le fruit des batailles, grandes et mesquines, que se sont livrées ces deux super puissances pour la domination de l’économie mondiale. Retour sur ce qui s’est vraiment passé à Bretton Woods.

    Comment l’Angleterre a financé son effort de guerre
     

       Tout a commencé avec la nécessité pour l’Angleterre de résoudre un problème concret : comment financer l’effort de guerre ? Dès la fin de 1940, les réserves internationales du pays ont été divisées par cinq et ne représentent plus que 40 % de sa dette extérieure. L’Angleterre a désespérément besoin d’argent. Un seul pays est capable de lui en prêter : les Etats-Unis. Mais, en 1933, les Anglais ont arrêté de rembourser les prêts que leur ont faits les Etats-Unis pour financer la Première Guerre mondiale. De leur côté, depuis la crise de 1929, les entreprises américaines sont victimes d’une conjoncture dégradée. Elles aimeraient pouvoir accroître leurs exportations et se heurtent aux règles protectionnistes de l’empire britannique.

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  • Boycott des entreprises : quand les citoyens prennent conscience de leur pouvoir

    https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/le-boycott-l-arme-citoyenne-qui-fait-plier-les-geants-147502.html

     22/07/2019

    Boycott des hôtels du Sultan de Brunei, des produits Danone au Maroc, de Petit Navire ou de Nutella... en quelques années, le consommateur a pris conscience de son pouvoir à coups de campagnes mobilisatrices dépassant le cercle des militants. Si cette forme de contestation a poussé plusieurs multinationales à améliorer leurs pratiques, le boycott est critiqué par quelques associations qui y voient des conséquences terribles pour les travailleurs, notamment dans le secteur du textile.

    Boycott prise de conscience pouvoir citoyen        La plateforme I-boycott a déjà plusieurs victoires à son actif.  ©CC0

    Acheter, c'est voter ! Il y a encore quelques années, ce slogan ne parlait qu'à un cercle de militants. Mais aujourd'hui, il fait son chemin dans le panier des consommateurs. La multiplication des campagnes de boycott et plusieurs succès emblématiques leur donne en effet conscience de leur pouvoir de consommateur. 

    Symbole de ce déclic, la plateforme I-boycott créée en mai 2016, dont le but est de faire évoluer les pratiques des entreprises. Ce "boycott bienveillant" qui veut faire trembler les multinationales a déjà quelques victoires à son actif. Petit Navire par exemple, pointé du doigt pour le dispositif de concentration de poisson (DCP), une technique de pêche responsable du déclin d'au moins 300 espèces marines, a décidé de réduire de 75 % la pêche à DCP d'ici 2020 suite à la campagne de boycott. Quant au parc d'attraction Nigloland, il a renoncé à tous les spectacles mettant en scène des animaux.

    Le consommateur, "cause profonde des dérives", devient le "remède"

    "Si l'éthique n'a aucun poids dans le système économique, c'est bel et bien parce que nous, citoyens, nous n'osons pas reprendre la place qui nous est due. La présence d'un contre-pouvoir citoyen permet à un système d'être sain et équilibré", juge le cofondateur d'I-Boycott, Levent Acar, "Tout est fait en notre nom, pour nous offrir des biens et des services à moindres coûts. Si nous sommes la cause profonde ou la justification de ces dérives, alors la bonne nouvelle, c'est que nous en sommes aussi le remède".

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  • 2019   96 p.   10,50 €

       Une bande-dessinée inédite par la blogueuse la plus engagée du moment !

      Elle avait déjà servi la cause des femmes et des réfugiés. La blogueuse Emma s'attaque maintenant au réchauffement climatique. Comment fonctionne le réchauffement climatique ? Qu'est-ce que la taxe carbone ? S'appuyant sur de nombreuses recherches, cette introduction au changement climatique permet de mieux comprendre les mécanismes à l'oeuvre et les évolutions possibles dans les décennies à venir. Le but est aussi de montrer que des solutions sont à portée de main et que chacun à notre manière, nous pouvons contribuer à ce changement.

       Des dessins simples, un contenu au plus près des préoccupations des citoyens et un message clair : se trouvent ici condensés tous les ingrédients qui font le succès des bandes-dessinées d'Emma. 

      Emma est une blogueuse de 37 ans. Mère de famille et ingénieur informaticienne. Elle poste sur son blog ses propres BD. Parlant de politique, féminisme, travaille, société... Son but étant de transmettre ses idées afin d'enrichir ses lecteurs.

      Une bande-dessinée inédite par la blogueuse la plus engagée du moment !


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  •  (Zygmunt BAUMAN)

                                                                    2019   246 p.  20 €

       Le livre testament de Zygmunt Bauman, l'un des plus penseurs les plus importants de notre modernité. Une alerte nécessaire sur la tentative de repli et d'idéalisation du passé qui caractérise notre époque.   À la mort de Zygmunt Bauman, en janvier 2017, Roger Pol- Droit soulignait dans le Monde que le lire, c'est toujours " rencontrer une éthique contemporaine sans dogme ni concession ". Philosophe et sociologue aussi érudit qu'inclassable, né en Pologne mais ayant vécu l'essentiel de son existence en Grande-Bretagne, cet intellectuel européen par excellence éclaire notre temps à l'instar d'un Norbert Elias ou d'un Georg Simmel. Rétrotopie, publié à titre posthume quelques mois après sa disparition, peut être considéré comme une manière de testament – et comme une mise en garde de poids.

    C'est que Bauman, avant de disparaître, constatait partout un refus général de se confronter véritablement aux grands défis de ce xxie siècle naissant – et, notamment, aux questions soulevées par des flux migratoires. Partout, on observe l'avènement d'une forme d'aspiration rétrograde, la volonté d'en revenir à un passé plus ou moins mythifié : soit le meilleur moyen d'éluder les questions les plus brûlantes tout en entamant un processus de régression possiblement catastrophique. " Le défi de la modernité, nous rappelle Bauman, est de vivre sans illusion et sans être désillusionné. "

    Il reste à relever et ce livre nous y aide puissamment.  

    LA PRESSE EN PARLE

    " Avec Retrotopia que Bauman écrivit juste avant de mourir à l'âge de 91 ans, cette grande voix alerte une nouvelle fois sur les mécanismes et les dangers des replis identitaires, rappelle que le sort funeste des migrants est scellé au nôtre, et invite à dépasser la peur pour créer d'urgence de nouvelles utopies. " L'Obs

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  • Citation d'Hubert Reeves

    Lettre de Médecine du Sens n° 259


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  • Emmanuel Macron fait un passage en force pour faire adopter le CETA par la France à l’Assemblée nationale dès le 17 juillet. Il nous reste 6 jours pour faire entendre notre voix collective contre cet accord avant ce vote. Réunissons nos forces, nous avons besoin de votre soutien.

     Pour soutenir Foodwatch:

      https://www.foodwatch.org/fr/agir/soutenez-nos-actions/compte-a-rebours-ceta/

    En tant que directrice de foodwatch France et citoyenne, je suis révoltée par cette précipitation en plein été qui vise clairement à éviter tout débat et toute contestation sur cet accord de commerce UE-Canada ! Et ce, quelques jours à peine après l’annonce d’un accord entre l’UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay).

    C’est très grave car le CETA, comme le MERCOSUR, menace les droits des consommateurs, des citoyens et citoyennes, notre agriculture, notre alimentation et même notre environnement. Pourquoi ? Parce que l’objectif principal de ces accords est de supprimer un maximum d’« obstacles au commerce »,  et cela veut dire s’attaquer aussi aux réglementations sociales et environnementales.

    Le principe de précaution qui protège notre santé, est le premier ciblé. C’est grâce à lui que l’Europe a par exemple interdit les importations de bœuf aux hormones et mis des règles strictes sur les OGM. Pourtant, ce principe n’est absolument pas garanti dans le CETA.

      La mobilisation s’organise

    Si on laisse faire, nous ne serons même plus libres de décider de ce que l’on met dans notre assiette ! Cette fuite en avant n’est pas une fatalité et nous ne nous laisserons pas museler car les enjeux sont trop importants ! Mais nous avons besoin de votre soutien, de réunir toutes nos forces et de ne pas lâcher, ni dans les jours qui viennent sur le CETA, ni sur la suite des votes à venir au Parlement européen sur le MERCOSUR et de nombreux autres accords en cours de négociation.

    foodwatch, le collectif Stop CETA et nos partenaires de la société civile avons lancé dès cette semaine un appel à rassemblement devant l’Assemblée nationale le 16 juillet à partir de 17 heures (place Edouard Herriot), et un outil d’interpellation des députés pour leur demander de voter NON sur le CETA le 17 juillet, disponible sur le site internet foodwatch.fr 

    Pourquoi ces accords de commerce sont dangereux ?

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  • (....) Pour voir des vidéos aller

    sur https://www.notre-planete.info/actualites/3702-gaz_lacrymogene_sante

    La toxicité du gaz lacrymogène

    grenade-lacrymogene-PLMP-7B   Grenade lacrymogène PLMP 7B ramassée le 1er décembre 2018 lors de l'insurrection populaire des Gilets Jaunes
    © Jérémy Verset - Licence : Tous droits réservés

      En France, les forces de l'ordre utilisent principalement des grenades lacrymogène PLMP 7B, PLMP 7C, MP7, CM6 et CM3. Celles-ci contiennent du 2-chlorobenzylidène malonitrile « CS[1] », le composé chimique appelé gaz lacrymogène qui contient notamment du cyanure.

      La fiche technique de l'INRS indique que les effets sur l'Homme les plus connus sont surtout liés à une exposition aiguë : " L'effet irritant est le plus net et se manifeste sur l'œil (larmoiement, conjonctivite, parfois photophobie), sur la peau, sur le tractus respiratoire (rhinorrhée, toux, dyspnée et douleur thoracique) : parfois s'y ajoutent des troubles digestifs (nausée, vomissement et diarrhée) et des céphalées. Habituellement, ces signes sont régressifs en quelques heures ; toutefois, des effets plus prolongés sur la peau et l'œil (kératite ponctuée) ne sont pas impossibles. "

    Les effets du gaz lacrymogène à court terme sur la santé

    • Des problèmes respiratoires, une irritation des voies respiratoires.
    • Des nausées, voir des vomissements.
    • Des migraines.
    • Une irritation des voies lacrymales et des yeux
    • Des spasmes
    • Des douleurs thoraciques
    • Des dermatites et des allergies

    Les conséquences sont accentuées par temps chaud et humide et semblent de plus en plus difficiles à soutenir lorsque l'exposition est régulière.

    Une gilet jaune témoigne le 17 décembre 2018 sur Facebook : "Je suis allée à la manifestation samedi à Paris. Et bien évidemment je me suis fais gazé comme une merde alors que je n avais absolument rien fait. Suite à ça samedi soir, j ai commencé à être juste un peu gonflée sous l œil, hier des plaques partout sur le visage et je me lève ce matin je suis un monstre. Gonflée d un côté du visage horrible !!! J ai rendez vous ce soir chez le médecin. Je suis persuadée que C est le gaz car je n ai jamais fait une allergie de ma vie et je précise que j ai 39 ans !!!"

    Les dangers des gaz lacrymogènes à long terme pour la santé

    • Une nécrose des tissus dans les voies respiratoires
    • Une nécrose des tissus dans l'appareil digestif
    • Des œdèmes pulmonaires (trou ou bulle d'air dans le ou les poumons)
    • Des hémorragies internes (hémorragies des glandes surrénales)

    Sur les réseaux sociaux, en avril 2019, de plus en plus de Gilets Jaunes qui manifestent régulièrement se plaignent de conséquences sur leur santé des gaz lacrymogène : migraines, fatigue, maux de ventre, mal de gorge...

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  • Produits nettoyants : conseils pour limiter les effets toxiques (ADEME)

    Psychomédia    Publié le 13 avril 2019

    L’ADEME, l’INERIS et le CSTB (1) ont évalué les risques sanitaires liés à l’utilisation d’une dizaine de nettoyants multi-usages, produits pour l’entretien du sol et nettoyants pour les vitres, manufacturés et « faits maison » (avec du bicarbonate ou du vinaigre blanc), dans une maison expérimentale.

    De son côté, le magazine 60 Millions de consommateurs a publié un hors-série, mai-juin 2019, intitulé « Maison saine : nettoyer sans polluer ».

     

    Les résultats « suggèrent que les risques attribuables aux produits manufacturés ou “faits maison” testés peuvent être considérés comme faibles et les expositions domestiques les plus courantes comme non préoccupantes », conclut l'étude.

    « Les produits industriels testés génèrent des expositions significativement plus fortes que les produits “faits maison” à certains composés organiques volatils, comme le formaldéhyde, l’acétaldéhyde, l’acétonitrile, l’acétone et l’isopropanol.

    En revanche, les produits “faits maison génèrent des expositions significativement plus fortes pour le limonène (composé présent dans de nombreuses huiles essentielles, ajouté dans de nombreux produits pour son odeur d’agrume) et en acide acétique (acide présent dans le vinaigre). Par ailleurs, la présence d’huiles essentielles dans les produits “faits maison” contribue à augmenter assez fortement les émissions de substances à risques sanitaires potentiels.

    Néanmoins, globalement, les produits “faits maison” émettent des quantités plus faibles de composés volatils que les produits manufacturés. Il convient toutefois de limiter l’ajout d’huiles essentielles au strict nécessaire. »

    Des étiquettes peu claires

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    Bonjour,

    Nous venons de l’apprendre : Emmanuel Macron a subitement décidé de précipiter la ratification du CETA en France. Un vrai passage en force, puisque cet accord de commerce Europe-Canada pourrait être voté à l’Assemblée nationale dès le mois de juillet.

    C’est scandaleux, car c’est complètement contraire à la transparence et aux débats démocratiques dont nous avons cruellement besoin pour regarder en face les risques de tels accords de libre-échange.

    Le CETA est le premier d’une (trop) longue liste d’accords de commerce dits « de nouvelle génération ». Ces accords ne se contentent plus de réduire les droits de douane, mais visent bel et bien à s’attaquer aussi à toutes les normes, y compris sociales et environnementales. Agriculture, OGM, pesticides, droits des travailleurs, protection de la planète, tout est concerné ! 

     
     

    JE SIGNE LA PÉTITION CONTRE LE CETA ET LES ACCORDS DE LIBRE-ÉCHANGE

    https://www.foodwatch.org/fr/sinformer/nos-campagnes/politique-et-lobbies/accords-de-commerce/petition-ni-tafta-ni-ceta-ni-mercosur-ni-jefta/

     
     
     

     

     
     

    Nous ne voulons pas des accords de libre-échange qui mettent les droits des multinationales au-dessus de celui des populations et de l’environnement.

    Ensemble, continuons à faire entendre notre voix !

    L’équipe de foodwatch France

     
     

     

     
     

     

     

       
     
      JE SOUTIENS FOODWATCH  
     
     

     

     
     

    PS :  Vos dons et votre engagement à nos côtés sont la garantie de notre indépendance. Plus nous sommes nombreux, plus notre voix compte.

    66% de vos dons sont déductibles de votre impôt sur le revenu, dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Par exemple, un don mensuel de 10 € équivaut à 3,40 €, soit 40,80 € par a

    Bonjour,

    Nous venons de l’apprendre : Emmanuel Macron a subitement décidé de précipiter la ratification du CETA en France. Un vrai passage en force, puisque cet accord de commerce Europe-Canada pourrait être voté à l’Assemblée nationale dès le mois de juillet.

    C’est scandaleux, car c’est complètement contraire à la transparence et aux débats démocratiques dont nous avons cruellement besoin pour regarder en face les risques de tels accords de libre-échange.

    Le CETA est le premier d’une (trop) longue liste d’accords de commerce dits « de nouvelle génération ». Ces accords ne se contentent plus de réduire les droits de douane, mais visent bel et bien à s’attaquer aussi à toutes les normes, y compris sociales et environnementales. Agriculture, OGM, pesticides, droits des travailleurs, protection de la planète, tout est concerné ! 

     
     

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    [Newsletter] L'actualité de Basta ! - Des nouvelles de la rédaction

    Du lundi 20 mai au lundi 17 juin, vous avez été 898 nouveaux donateurs à nous soutenir, lors de notre campagne de dons avant l’été. Au total, nous avons reçu 51 492 euros de dons. Il n'y a pas de plus bel encouragement que celui de vous savoir à nos côtés et de pouvoir compter sur vous. Vous êtes formidables, merci tout simplement ! Nous avons hâte de vous partager nos enquêtes et notre bilan annuel des multinationales et de l'oligarchie prédatrice !

     
     

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  • 2019     123 p.    14,95 €

      Parce qu'il est urgent d'éduquer les enfants à la nature, voici le petit manuel qui saura les motiver en leur proposant de relever 50 défis, aussi passionnants que transgressifs !

       Connaissez-vous le " trouble de déficit de la nature " ? C'est un mal des temps modernes dont souffrent les enfants d'aujourd'hui, parce qu'ils sont de moins en moins souvent en contact avec la nature...
    Cela fait 30 ans que des sociologues et des pédagogues nous alertent : les enfants passent de plus en plus de temps enfermés entre quatre murs, réduisant d'autant leur temps de contact avec la nature. Or ce contact permet de maintenir un équilibre sur les plans physiologique et psychologique. Dit autrement : nous savons aujourd'hui que le plein air est essentiel au bon développement des enfants.

        La solution pour les reconnecter ? Leur donner des " prétextes " amusants pour aller plus souvent dehors. Pour cela, rien de tel que de présenter ces aventures comme autant de défis à réaliser. Et si, en plus, il y a un petit parfum de transgression cela n'en sera que plus excitant...
    Des exemples ? Grimper aux arbres, courir dans les flaques, manger une pomme directement sur l'arbre, tenir dans sa main une bête qui nous fait (un peu) peur, partir faire une promenade dans la nature de nuit, faire pipi sous les étoiles... Avouez qu'on en a tous rêvé...
        Ce guide pratique et amusant va donc permettre aux enfants de vivre ces " petits plaisirs de nature " comme autant d'aventures. Conçu comme un objet précieux et personnel, où chaque enfant pourra noter ses défis au fur et à mesure, ce livre va donc les guider et les motiver à se reconnecter avec les grands espaces. Le tout dans une démarche pédagogique des plus solides, et en toute sécurité, bien sûr...
    Alors qu'ils jouent, qu'ils explorent, qu'ils agissent, qu'ils cherchent, qu'ils trouvent... et le goût de la nature ne les quittera plus, bien au-delà de leur 12 ans
        Depuis tout petit, François Lenormand a la chance de galoper dans la nature, chez lui, en Normandie. Ancien instituteur, cela fait plus de 30 ans maintenant qu'il partage ce plaisir dans sa démarche d'animateur nature et de concepteur d'outils pédagogiques, que ce soit au sein du club nature qu'il anime, dans son travail au centre d'éducation à l'environnement Cardère, ou encore en tant que vice-président de la Fédération nationale des clubs CPN (Connaître et Protéger la Nature).

       Princess H est illustratrice et auteure de bande dessinée pour la jeunesse. Elle est, depuis 2001, l'auteure des dessins et scénarios de la bande dessinée

       -" Le Journal de Julie ", publiée dans le magazine mensuel Julie, une publication du groupe Milan Presse destinée aux jeunes filles de 9 à 13 ans. Elle dessine dans le quotidien La Croix.


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  •                                                                   2019   144 p.  12,95 € (Rustica)

       D'année en année, le fameux "Jour du dépassement" intervient plus tôt dans notre calendrier. Il correspond à la date à partir de laquelle l'humanité a consommé l'ensemble des ressources naturelles que la Terre est capable de régénérer en un an. Et les conséquences sont graves : appauvrissement de la biodiversité, changement climatique, pollution... Pour sauver notre planète, il n'y a qu'une solution : changer nos modes de vie. Il ne s'agit pas de tout bousculer du jour au lendemain, mais d'effectuer des petits pas pour tendre vers un mode de vie plus sobre et être heureux et libre !

        Forts de ce constat et de leur propre expérience, Romain Haonfaure et Jean-François Rochas-Parrot vous proposent avec ce livre richement illustré d'infographies de vous interroger sur vos besoins et vous apportent des pistes concrètes vers la sobriété pour changer petit à petit vos habitudes.

        Résolument optimiste, ce livre présente aussi toute une série de témoignages d'acteurs du changement qui agissent au quotidien. Logement, habillement, alimentation, déplacements, communication, argent... les auteurs explorent chaque secteur de votre vie, les réinterrogent et vous apportent des solutions classées par ordre de difficulté. À vous de choisir : petits gestes, grands pas, changement de vie, l'essentiel est d'agir !


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  • L'agroécologie peut nous sauver (M. DUFUMIER,

                                                                    2019    176 p.    18,50 €

         Ingénieur agronome, Marc Dufumier a découvert l’agroécologie à 22 ans, non sur les bancs d’AgroParisTech où il était étudiant, mais à Madagascar, lorsque des femmes analphabètes l’ont initié à une agriculture paysanne respectueuse de l’Homme et de son environnement. Devenu professeur à AgroParisTech et expert sur des missions de terrain aux quatre coins du monde, il est aujourd’hui l’un des spécialistes les plus reconnus dans le domaine de l’agroécologie.
        Alliant rigueur scientifique et engagement, Marc Dufumier explique dans ces entretiens avec le journaliste Olivier Le Naire en quoi la révolution agroécologique est une réponse concrète, réalisable et globale à beaucoup des maux de notre monde moderne dont la famine, la malbouffe, l’obésité, la pollution, le réchauffement climatique, la perte de biodiversité, les inégalités mondiales ou les migrations contraintes. Selon lui, tous ces problèmes étant liés, leurs solutions ne peuvent plus être étudiées séparément.

       Pour nourrir les 10 milliards d’habitants que nous serons bientôt, il faut donc à la fois renoncer à la privatisation des semences, à l’emploi des produits pesticides et aux dérives du commerce mondial, mais surtout amener les citoyens à prendre conscience que leur sort, comme celui de la planète, est entre leurs mains et non entre celles des lobbys industriels.
       Concrète, vivante, optimiste et à la portée de tous, cette conversation redonnera espoir à toutes celles et tous ceux qui seraient tentés de baisser les bras.
        Marc Dufumier, ingénieur agronome, docteur en géographie et professeur honoraire d’agriculture comparée à AgroParisTech, est aussi président de Commerce équitable France. Il a réalisé de nombreuses missions d’appui à la conception et à la mise en œuvre de projets de développement agricole dans les pays du Sud.


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    2019    160 p.    12 € (Seuil)

       Ce qui n'était au départ qu'un simple besoin de trouver une respiration face au stress de la grande ville s'est mué, pour l'auteure, en connaissance du milieu et en philosophie de la vie, inspirée de l'observation des cycles naturels de l'eau, du sol, des plantes, des insectes, du ciel... Tous les week-ends, elle grimpe avec son vélo dans le RER pour aller prendre soin de quelques centaines de mètres carrés de légumes et de fruits, avec l'ambition de les cultiver de la manière la plus écologique possible. 

    Le livre expose sa démarche, que les apprentis jardiniers apprécieront avec bonheur. Ce n'est pourtant pas un énième livre de jardinage et de recettes, mais une expérience de résilience. Car " cultiver son jardin libère de la société de l'argent, du prêt à consommer et à jeter ". On y découvrira au fil des pages ce qu'est un écosystème nourricier et les multiples interactions inattendues qui s'y déroulent, et aussi comment cette expérience renouée avec la nature a transformé celle qui s'y est engagée. 

      Christine Laurent a été journaliste à Reporterre, Actuel, VSD. Elle est aujourd'hui chargée de mission au service des Espaces verts de la Ville de Paris et a déjà publié :

       -L'Herbier Vilmorin (Belin, 2015).

      Depuis 2014, elle anime sur le site Reporterre la " Chronique du jardin sans pétrole ".

    Pour en découvrir plus sur ce magnifique essai, voici notre article sur le magazine de Colibris.

    L’aventure du "Jardin sans pétrole", un chemin de vie

       Chaque année, au printemps, des dizaines de guides de jardinage fleurissent sur les rayons des librairies. Le livre de Christine Laurent n’en est pas un de plus – même si l’auteure prend soin de nous décrire en annexe, ses outils, ses méthodes de lutte biologique, son calendrier d’intervention et les architectures végétales réalisées. Il n’est pas davantage la compilation de ses chroniques qu’elle écrit depuis six ans sur Reporterre, le quotidien de l’écologie (et que nous reprenons sur Colibris le Mag), pour relater son aventure du « jardin sans pétrole ». Un jardin potager créé à Chamarande, dans l’Essonne, en 2013, sans usage – ou presque – de matières issues du pétrole : engrais et pesticides de synthèse, plastiques, etc. Non, son ouvrage est plus singulier que cela.

    Une fenêtre ouverte sur les secrets de la nature

       Christine Laurent trace pour nous un chemin. Celui qui conduit à l’émerveillement devant les mystères de la vie, que l’auteure explore au ras de ses 400 m2 de potager et au fil des saisons. Son récit, fluide et parfois poétique, décrit comment cette friche confuse et pauvre en zone périurbaine devient peu à peu une terre d’accueil pour des centaines de plantes potagères et sauvages, d’insectes bénéfiques ou pernicieux, de micro habitants du sol. Une oasis précieuse aussi pour sa petite tribu familiale : « Ce jardin est devenu en quelque sorte un double de nous-même, confie-t-elle. Je n’avais pas imaginé à quel point jardiner ensemble est essentiel pour nos vies, pour nos liens, pour communiquer entre nous. Autrement. Quelle aventure…

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  • Plutôt couler que

    2019  101 p.  10 € Libertalia en Poche

        « Notre société déborde de trop-plein, obscène et obèse, sous le regard de ceux qui crèvent de faim. Elle est en train de s’effondrer sous son propre poids. Elle croule sous les tonnes de plaisirs manufacturés, les conteneurs chargés à ras bord, la lourde indifférence de foules télévisées et le béton des monuments aux morts. Et les derricks continuent à pomper, les banques à investir dans le pétrole, le gaz, le charbon. Le capital continue à chercher davantage de rentabilité. Le système productiviste à exploiter main-d’œuvre humaine et écosystèmes dans le même mouvement ravageur. Comment diable nous est venue l’idée d’aller puiser du pétrole sous terre pour le rejeter sous forme de plastique dans des océans qui en sont désormais confits ? D’assécher les sols qui pouvaient nous nourrir, pour alimenter nos voitures en carburant ? De couper les forêts qui nous faisaient respirer pour y planter de quoi remplir des pots de pâte à tartiner ? »

       Dans cet essai philosophique et littéraire rédigé à la première personne, la militante écosocialiste Corinne Morel Darleux questionne notre quotidien en convoquant le navigateur Bernard Moitessier, les lucioles de Pasolini ou Les Racines du ciel de Romain Gary. Elle propose un choix radical : refuser de parvenir et instaurer la dignité du présent pour endiguer le naufrage généralisé.


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    Les médias le monde et moi (film)

       Total produits TTC 20,00 €            Frais de port (HT) 3,00 €

    « Les médias vous racontent des salades ? Assaisonnez-les ! »

    Un film documentaire écrit par Anne-Sophie Novel, co-réalisé avec Flo Laval

    Produit par Les Films d’un Jour, en coproduction avec Place To B, avec la participation de DOCS TV

    Durée : 70 min            21 articles

        Fake News, infobésité, rejet des médias, défiance à l'égard des journalistes, etc. La presse a du plomb dans l'aile, et le public semble en avoir ras-le-bol des informations déversées du matin au soir sur les ondes. Pourquoi et comment en sommes-nous arrivés là ? Est-il possible de renouveler le métier de journaliste ? D'adopter une autre posture entre producteur et consommateur d'info ? A travers cette enquête, la réalisatrice, elle-même journaliste, partage son expérience, ses questionnements, et investigue les effets de la fabrique de l’information sur notre conception du monde.

       Dans un périple qui nous mène du Danemark aux Etats-Unis, en passant par la France et le Royaume-Uni, cette introspection s'enrichit de nombreux échanges. L'enthousiasme de nos interlocuteurs et les exemples mis en avant prouvent que ça marche : n'est-il pas temps, dans la profession, et avec le public, d'envisager de nouveaux chemins de faire ?

    ​Avec les interviews de Stéphane Paoli, Eric Fottorino, Laurent Beccaria et Patrick de Saint-Exupéry, Elise Lucet, Samuel Laurent, Sylvain Lapoix et Julien Goetz, Ulrik Haagerup, David Bornstein, Jodie Jackson, Benoït Raphaël, Julia Cagé, Yves Citton…

    Contactez-nous

    boutique@colibris-lemouvement.org                   01 71 50 83 01

    Colibris      18-20, rue Euryale Dehaynin 75019 Paris


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  • [Infographie] Les Objectifs de développement durable de l'ONU soulignent aussi les inégalités en France

    Les 17 objectifs de développement durable (ODD) sont souvent vus comme un sujet de pays en développement, mais la France est bien concernée. Dans un rapport publié en mai dernier, des associations ont passé les grandes inégalités sociales, environnementales et économiques en revue au prisme de ces objectifs. Un panorama utile à l’heure où le gouvernement a fait de la lutte contre les inégalités une des priorités du G7 qu’il préside cette année.

    Inegalites iStock francescoch        Les inégalités s’aggravent en France et sont présentes dans l’ensemble des structures sociales, politiques, économiques qui régissent notre société.
    @francescoch

     

    Le constat est sans appel. "Les inégalités s’aggravent en France et sont présentes dans l’ensemble des structures sociales, politiques, économiques qui régissent notre société", affirme le rapport "Remède à l'inégalo-scepticisme" de 17 ONG (1) coordonnées par 4.D et Wecf France. Elles ont évalué les inégalités en France au regard des objectifs de développement durable (ODD), une série de priorités mondiale fixée par l'ONU en 2015. 

    Des inégalités qui se superposent et se renforcent

    Les inégalités sont loin de se cantonner au seul domaine économique et ont un caractère multidimensionnel. "Inégalités de revenus, inégalités sociales, inégalités politiques et inégalités environnementales se superposent et se renforcent, conduisant les plus vulnérables dans une spirale inégalitaire dont ils peinent à s’extraire", indique le résumé du rapport. Une logique globale soulignée par la référence aux 17 Objectifs de développement durable de l’ONU, que la France s’est engagée à atteindre - comme les autres pays du monde - en 2030.

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  • 2019    256 p.   15 € (Flammarion)

       « Mais bon sang, comment vais-je m'en sortir de cette tâche insensée ? De cette idée de m'entretenir avec vous de l'avenir du monde vivant ? Alors que je sais très bien que vous auriez préféré que je vous livre un roman policier. Il y a dix ans, j'avais publié un très court texte sur l'écologie. Et quand on m'a prévenue qu'il serait lu à l'inauguration de la COP 24, c'est alors que j'ai conçu un projet de la même eau, un peu plus long, sur l'avenir de la Terre, du monde vivant, de l'Humanité. Rien que ça.»

        Fred Vargas est l'auteur de nombreux romans policiers, qui sont publiés dans vingt-deux pays. Elle est également docteur en archéozoologie et a exercé longtemps comme chercheur au CNRS. Ce livre, qui explore l'avenir de la planète et du monde vivant, souhaite mettre fin à la « désinformation dont nous sommes victimes » et enrayer le processus actuel.

     Intervieuw:

     https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/biodiversite/climat-a-1-5-degre-de-plus-la-moitie-de-l-humanite-va-mourir-alerte-fred-vargas

       L'auteur Fred Vargas range ses polars pour s'attaquer au péril climatique et à la pollution. Elle publie L'humanité en péril, virons de bord (Flammarion), dans lequel elle a pour ambition d'informer la population du danger qui la guette. Fred Vargas explique qu'à 1,5 degré de plus de réchauffement climatique, la moitié de l'humanité mourra. Elle affirme aussi que lors de la COP 24, les dirigeants politiques ont sciemment décidé de sacrifier un quart de plus de la population mondiale en s'autorisant à aller jusqu'à +2 degré

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  • Le zéro déchet en pratique : une démarche ludique, rentable, pour « protéger la Terre et nos petits-enfants »

    par Audrey Guiller 3 juin 2019

    https://www.bastamag.net/Le-zero-dechet-en-pratique-une-demarche-ludique-rentable-pour-proteger-la-Terre

    Basta ! est un média indépendant en ligne, qui publie quotidiennement des enquêtes, reportages, entretiens, sur les questions sociales, environnementales, économiques et démocratiques. Il est animé par une équipe de huit journalistes permanents.

    La ville de Roubaix s’est engagée dans une politique volontariste de réduction des déchets. Elle accompagne des écoles, des commerces et surtout des familles pour alléger leurs poubelles et les aider à moins mais mieux consommer. La démarche est loin d’être anecdotique : elle permet à ces familles de dépenser moins, de fabriquer autant que possible les produits de leur quotidien, de ré-interroger leur manière de consommer et, au delà, de vivre. « Nous voulons continuer à soutenir un projet politique de décroissance de la consommation et de relocalisation de la production », s’enthousiasme un élu municipal. Reportage.

    Dans une maison du centre-ville de Roubaix (Nord), la colocation de Delphine Barbry, Alexandre Dewas et Aurélien Chuffart, jeunes trentenaires, est semblable à bien d’autres : ils détestent tous sortir les poubelles. Mais depuis l’hiver, la corvée s’est allégée. « Nous nous sommes engagés dans le défi "familles zéro déchet" proposé par la ville », explique Delphine, céramiste et coordinatrice d’ateliers d’artistes. Les amis pèsent leurs sacs d’ordures chaque quinzaine, et cherchent à ce que la courbe de résultats baisse. « Cet après-midi, je vais dans un "Repair café" pour qu’un bénévole m’aide à dépanner l’aspirateur », poursuit la jeune femme [1].

    Depuis 2014, Roubaix s’est engagée dans une démarche de réduction de ses déchets auprès des entreprises, des écoles, des associations, des administrations et des citoyens. L’idée est née pendant la campagne municipale. Beaucoup de Roubaisiens se plaignent alors de la saleté de la ville. « Nous avons proposé de dépasser le sujet de la propreté pour penser les déchets autrement, explique Alexandre Garcin, adjoint au développement durable de la Ville. Avec l’association ZeroWaste France, nous avons réfléchi à la manière de produire moins de déchets. » Au même moment, la ministre de l’Environnement de l’époque, Ségolène Royal, lance un premier appel à projets pour des territoires « zéro déchet ». Roubaix, l’une des villes les plus pauvres de France, est sélectionnée. Parmi ses 97 000 habitants, 31% sont sans emploi, et 44% de ménages sont sous le seuil de pauvreté [2].

    Trois à quatre fois moins de déchets par habitant

    La colonne vertébrale de la démarche est le « défi familles » qui, depuis cinq ans, accompagne chaque année 100 nouvelles familles à réduire le poids de leurs poubelles d’au moins 50 %. « 1500 adultes et enfants l’ont déjà relevé. Au final, ils produisent 50 à 70 kg de détritus par an et par habitant. C’est trois à quatre fois moins qu’ailleurs dans la métropole », calcule Alexandre Garcin. Delphine Barbry et ses colocataires ont intégré le défi il y a six mois. « On était déjà très sensibilisés : on fabrique nos produits ménagers nous-mêmes, on récupère des meubles d’occasion, énumère-t-elle. Parce qu’on a de faibles revenus et qu’on est artistes : on a du temps et on est débrouillards. » La famille d’Aurélien, artiste et travailleur dans le bâtiment, était nombreuse : « Mes parents faisaient attention à toutes les dépenses. J’ai gardé cette habitude. » Pourtant, en pesant leurs poubelles, les jeunes prennent conscience qu’ils ont une marge de progression : « Depuis, on a un lombricomposteur. On fait les courses au marché en apportant nos propres contenants. On achète les bières en Belgique car les bouteilles sont consignées », ajoute-t-il.

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  • Quand ce ne sont pas les entreprises du BTP qui prélèvent de l’eau, d’autres font valoir leurs besoins immédiats pour refroidir les centrales électriques ou améliorer le rendement des équipements hydroélectriques. Au total, le secteur industriel consomme un quart de l’eau douce disponible en France. Le plus gros utilisateur est l’agriculture avec la moitié de l’eau consommée, et un pic à 80% lors des trois mois d’été [5]. Le reste de l’eau douce est traitée pour devenir de l’eau potable.

    Barrage de Caussade : l’illustration d’une fuite en avant

    A l’aune des sécheresses et pénuries d’eau qui se profilent, ce qui se joue autour du barrage de Caussade, dans le Lot-et-Garonne, illustre une forme de fuite en avant. Et annonce les tensions futures, voire les conflits ouverts, autour de la gestion des ressources en eau. Cette retenue de 920 000 m3, dont la construction est en train de s’achever, va bénéficier à une vingtaine d’exploitations agricoles. Dès 2015, un audit ministériel sur les politiques de l’eau et de la biodiversité fait état « des tensions fortes dans le département » en raison des besoins en irrigation. Ses auteurs s’inquiètent de « l’opposition offensive de la profession agricole aux politiques et polices environnementales, devenue agressive, voire anxiogène à l’endroit de ceux qui les portent ». En dépit des réserves émises par l’Agence française pour la biodiversité et le Conseil national de la protection de la nature, la préfecture publie en juin 2018 l’arrêté d’autorisation du lac de Caussade.

    Alors que deux associations, France nature environnement (FNE) et la Sepanso, contestent devant la justice l’arrêté préfectoral, l’ensemble de la zone est défriché et plus de 3000 m2 de zone humide sont détruits. Début octobre 2018, un courrier des ministres de l’Agriculture et de la Transition écologique estiment le projet illégal car « pas compatible avec le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux », ce qui amène la préfète à retirer l’autorisation le 15 octobre. Malgré la plainte déposée par la préfecture de région, la chambre d’agriculture dirigée par le syndicat « Coordination rurale » poursuit les travaux qu’elle finance entièrement, pour environ un million d’euros. A l’heure où nous écrivons ces lignes, la digue est construite et le barrage commence à se remplir... Le tout avec des fonds publics.

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    « Des arrêtés sécheresse sont publiés, mais il n’y a plus personne pour contrôler les prélèvements »

    Le barrage de Caussade « ne répond en rien à la problématique locale, qui est de partager la ressource de la manière la plus juste, pour l’ensemble des habitants d’un territoire où l’eau manque régulièrement » dénonce FNE, qui voit là un « racket de l’eau ». Il y a « des départements où les règles de gestion de l’eau ne sont plus respectées depuis des années par les chambres d’agriculture. Des arrêtés sécheresse sont publiés mais il n’y a plus personne pour contrôler les prélèvements. Caussade est révélateur d’une situation dégradée dans un département », alerte la vice-présidente de l’association, Florence Denier-Pasquier.

    Un arrêté préfectoral a bien été publié le 2 mai, enjoignant la chambre d’agriculture locale à détruire sous trois mois la retenue d’eau construite sans autorisation, et à consigner dans un délai de dix jours « la somme de 1 082 000 euros correspondant aux travaux et opérations de suppression de l’ouvrage » [6]. Pourtant, depuis cette date, la retenue d’eau est toujours en place et les comptes de la chambre d’agriculture n’ont pas fondu. Entre temps, le gouvernement a publié une nouvelle instruction à destination des préfets qui vise à relancer les « projets de territoire pour la gestion de l’eau ».

    Les projets de territoire, un outil pour une meilleure gestion des ressources ?

    Les « projets de territoire » sont le fruit d’une longue bataille qui commence en 2011. A l’époque, Nicolas Sarkozy annonce un plan de 100 millions d’euros pour la création de nouvelles retenues d’eau et l’allègement des contraintes administratives. Au même moment, un rapport officiel montre que, sans intervention publique, les retenues d’eau « sont d’une rentabilité économique incertaine » [7]. Mais aucune stratégie et vision de long terme pour gérer les ressources en eau ne voit le jour.

    Tout change au gré des valses des ministres de l’Écologie. En 2012, Delphine Batho impose un moratoire sur les aides au financement des retenues d’eau. Un an plus tard, son remplaçant, Philippe Martin, rouvre les vannes de l’irrigation et des financements publics. Puis en 2015, Ségolène Royal y ajoute des conditions : insérer ces retenues d’eau dans ces fameux « projets de territoires » qui prennent « en compte l’ensemble des usages de l’eau ». Le stockage de l’eau pour les besoins des agriculteurs est donc autorisé, mais après des concertations et l’étude des alternatives. Entretemps, le drame du barrage de Sivens, dans le Tarn, a marqué les esprits, avec la mort de Rémi Fraisse, illustrant les premiers conflits qui opposent les défenseurs des zones humides comme biens communs aux agriculteurs qui souhaitent les transformer en retenues d’eau artificielles pour leur usage privé.

    « Les lobbys sont en action partout »

    Un premier bilan de ces projets de territoires est conduit en septembre 2018 par les ministères de l’Écologie et de l’Agriculture [8]. Le résultat est plus que médiocre. Sur la soixantaine de projets recensés, moins de cinq ont été validés et mis en œuvre. Lourdeur de la construction du schéma d’aménagement et de gestion de l’eau, longueur des procédures administratives, contentieux... Les agriculteurs irrigants y voient « une procédure supplémentaire qui viendrait ralentir encore l’adoption de décisions qu’ils estiment urgentes ».

    Le projet de territoire reste néanmoins « un bon outil d’animation locale s’il est bien au service d’une démarche de co-construction », et pas seulement pour aller chercher des subventions, estime le rapport. Problème : les lobbys de l’irrigation sont à la manœuvre pour, justement, tenter de décrocher le plus de financements publics possibles, aux dépens de la concertation et d’un usage équitable des ressources en eau en fonction des besoins.

    « Les lobbys sont en action partout pour vendre des projets multi-usages avec 95 % en irrigation et les 5 % restants pour la salubrité », explique Florence Denier Pasquier, experte du droit de l’eau. « On habille le multi-usages pour maquiller le fait que c’est essentiellement un besoin d’irrigation. » Elle constate une poussée permanente des lobbys pour surdimensionner les prélèvements en eau, y compris dans les territoires qui en manquent. Cela leur permet d’obtenir davantage de financement des agences de l’eau ce qui, dénonce Florence Denier-Pasquier, est « un dévoiement de l’utilisation des finances publiques ».

    Faire entendre les voix de tous les usagers

    Comment faire en sorte que d’autres voix soient entendues dans la gestion commune de l’eau ? C’est tout l’enjeu du dialogue citoyen mené actuellement par le département de Haute-Garonne, dans le cadre du projet de territoire "Garonne-amont". La concertation est menée dans un climat « de fortes tensions climatiques et sociales concernant des projets de gestion de l’eau qui, par le passé, ont été mal conçus et conflictuels » souligne Jean-Stéphane Devisse, directeur associé de Médiation et environnement, en charge de la coordination du groupe local Garonne Amont. « Sivens, Charlas [du nom d’une grosse retenue d’eau qui n’a finalement pas été construite du fait des oppositions, ndlr] et Caussade sont trois noms qu’il faut éviter de prononcer ! »

    Pour éviter un public d’habitués, un panel citoyen est tiré au sort. 3000 courriers ont ainsi été adressés à des résidents du territoire tirés au sort, au prorata du nombre d’habitants par communes, leur demandant s’ils souhaitaient participer au dialogue citoyen. 150 ont répondu spontanément. « Nous avons fait en sorte que ce panel soit le plus équilibré possible du point de vue de la parité, de la diversité géographique, des catégories socio-professionnelles, des classes d’âge », précise Jean-Stéphane Devisse. Leurs niveaux de connaissance sur les fleuves et rivières étant très différents, des sessions ont été organisées sur le fonctionnement des cours d’eau. D’ici début juillet, ce panel devra rendre un avis écrit, nourri de leur variété de profils, à la maitrise d’ouvrage qui devra transformer leurs recommandations en actions concrètes.

    « Étudier au préalable toutes les alternatives »

    En parallèle, des ateliers thématiques plus classiques sont organisés, un site internet a été mis en place pour recueillir des contributions et des rencontres avec les habitants sont initiées par la médiation environnementale. « Une synthèse de tout ce qui a été dit et écrit, que ce soit lors des ateliers ou en ligne, sera produite et va nourrir considérablement l’acteur public pour prendre sa décision », résume David Prothais, qui conseille les collectivités françaises dans l’organisation de concertations [9]. « Il y a une chose que le panel a parfaitement comprise, c’est que les petites économies d’eau ne suffiront pas », complète Jean-Stéphane Devisse. « Et ce n’est pas une retenue comme celle de Caussade qui est à la hauteur de l’enjeu. »

    « Le stockage de l’eau ne peut pas nous sauver de tout, confirme Florence Denier-Pasquier. Si on fait des ouvrages, il faut étudier au préalable toutes les alternatives » Il apparait essentiel que des études hydrologiques poussées sur l’état des ressources soient réalisées en amont. S’interroger sur les modèles et les pratiques agricoles est également incontournable (notre article). Les collectivités locales ont aussi un rôle majeur à jouer pour lutter contre l’imperméabilisation des sols. « Face à des acteurs qui veulent s’affranchir de toute concertation, l’État doit prendre ses responsabilités prévient Florence Denier-Pasquier. Si on continue la course à l’eau, cette course à l’appropriation, les guerres de l’eau vont se multiplier. »

    Sophie Chapelle

    A lire sur le sujet : (sur Basta!)
    - Face au réchauffement climatique, des agriculteurs montrent la voie d’une irrigation responsable
    - Un grand projet de réservoirs d’eau sert les intérêts de l’agriculture intensive au mépris de l’avenir des rivières
    - L’urgence d’une agriculture qui ne gaspille plus les ressources en eau

    Notes

    [1] Voir le rapport réalisé par le comité de bassin Adour Garonne

    [2] Évalué entre 200 et 250 millions de mètres cube.

    [3] « L’augmentation de la température de l’eau induit de nombreuses conséquences dont la diminution de l’oxygène dissous, l’augmentation de l’eutrophisation et des proliférations d’algues, la modification de la matière organique naturelle, la métabolisation plus rapide et intense des micro-polluants ou encore l’amplification de l’écotoxicité » (extrait du plan d’adaptation au changement climatique du bassin Adour-Garonne).

    [4] Haute-Garonne : 2854 hectares ; Ariège : 939 ha ; Hautes-Pyrénées : 1745 ha.

    [5] L’eau et son droit, rapport annuel du Conseil d’État 2010, page 26. Un diagnostic réalisé sur le bassin versant de la Garonne confirme que l’irrigation y représente les deux tiers de l’eau consommée.

    [6] Cet arrêté ordonne la remise en état des terrains d’ici à un an et demi, la cessation des travaux (à défaut, une astreinte de 500 euros par jour sera appliquée), des mesures conservatoires, telle que la prise de mesures nécessaires pour cesser la mise en eaux. Source.

    [7] « Faut-il subventionner la création de réserves d’eau pour l’irrigation ? », rapport du Cemagref pour l’Onema, avril 2011. (http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers16-07/010051779.pdf)

    [8] Consulter le rapport ici. (https://ged.fne.asso.fr/silverpeas/LinkFile/Key/00d6f197-a132-468e-8725-7ebc50fe71aa/Rapport%20cellule%20expertise%20projets%20territoires%20juin%202018.pdf)

    [9] Le comité de pilotage composé de quatre conseils départementaux (Haute-Garonne, Ariège, Gers, Hautes-Pyrénées), de l’État, de la Région Occitanie, ainsi que de l’Agence de l’eau Adour-Garonne, rendra une décision à l’automne 2019 pour garantir le projet de territoire de gestion des eaux.


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  • 03 juin 2019

    https://www.notre-planete.info/actualites/201-plantation-arbre-fruitier-naissance

    Christophe Magdelaine Christophe Magdelaine / notre-planete.info

    plantation-arbres-fruitiers-naissancesPlantation d'arbres fruitiers à Salles-sur-Mer, 17 novembre 2017, pour symboliser les naissances de 2016
    © Christophe Magdelaine / www.notre-planete.info - Licence : Tous droits réservés

    Une naissance = un arbre, c'est l'égalité simple et vertueuse qui est mise en oeuvre par certaines communes, comme celle de Salles-sur-Mer en Charente-Maritime. Un moment convivial, symbolique et bénéfique pour l'éducation à l'environnement.

    La petite commune de Salles-sur-Mer (environ 2 200 habitants), en Charente-Maritime (France), marque toutes les naissances de ses concitoyens par la plantation d'un arbre fruitier. L'initiative, née en 2016 vient de connaître sa deuxième édition. Pour l'occasion, 19 arbres fruitiers ont été plantés le 25 novembre 2017 : poiriers, cerisiers, pommiers, cognassiers, brugnonier, pruniers... De quoi satisfaire chaque enfant ! Car ce sont les enfants, nés l'année précédente, qui vont choisir, soutenus par leurs parents, l'arbre fruitier qui portera leur prénom visible via une étiquette plastifiée.

    La plantation de l'arbre fruitier est l'occasion, pour les services de la commune, de prodiguer quelques conseils de jardinerie aux parents mais surtout de transférer une petite part de responsabilité à l'enfant et la famille pour le bien-être de ce nouvel arbre. Au-delà de l'aspect symbolique et de la joie procurée par cet évènement, c'est un ensemble de bénéfices, pour la commune, mais aussi pour l'environnement :

    • dans un monde où les enfants sont de plus en plus détachés de la nature et des services qu'elle offre, ceux-ci vont mieux comprendre d'où vient une grande partie de notre alimentation ;
    • l'enfant est sensibilisé à l'importance de préserver un arbre fruitier qui lui fournira ensuite des fruits, sains et sans pesticides, gratuitement et simplement ;
    • année après année, c'est un petit verger qui se constitue avec la possibilité, pour tout le monde, de se servir gratuitement et sainement en fruits de saison. Un excellent moyen d'inciter à la consommation de fruits, quelque soit le revenu ;
    • c'est davantage de fleurs et donc de pollinisateurs, un plus pour la biodiversité ;
    • la plantation d'arbres permet de fixer le carbone atmosphérique et contribue à la diminution de la concentration en gaz à effet de serre ;
    • la plantation d'arbres est un excellent moyen de diminuer la pollution atmosphérique, notamment dans les villes exposées à la pollution ;
    • la plantation d'arbres sur un terrain exposé aux aléas climatiques permet de diminuer les risques de catastrophes naturelles (inondation, sécheresse...)
    • les habitants de la commune veillent sur les arbres, par leur passage régulier et leur communication sur l'opération, et diminuent ainsi le risque de vandalisme.

    Si cette initiative, peu coûteuse et très efficace, était démocratisée dans chaque commune, nul doute que cela participerait à un reverdissement nécessaire de la France, qui a perdu la majorité de ses arbres fruitiers, mais aussi à rétablir ce lien maintenant si ténu avec la terre nourricière, sans oublier la création d'un espace de vie collectif dans une société de plus en plus individualiste.

    Deux ans après : quel bilan ?

    Deux ans après sa mise en place, le bilan de cette initiative est plutôt positif avec quelques bémols.

    Les premiers arbres fruitiers plantés n'ont pas été suffisamment arrosés, la moitié sont morts à cause de la chaleur et sécheresse estivales.

    Les arbres fruitiers de 2017 ont bien mieux résisté : deux arbres ont souffert de la sécheresse de 2018 mais ils ne sont pas morts. Enfin, un seul arbre sur 19 a été cassé à priori volontairement selon la Mairie.


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  •  (Christiane TAUBIRA)

    2017   128 p.  9 €

      " Nous devons reprendre l'ouvrage. Nous, la Gauche.
       En renouant avec notre identité : refaire de la justice sociale la colonne vertébrale des politiques publiques ; reprendre en charge la question démocratique ; penser la culture ; retisser les liens de solidarité internationale avec les travailleurs, les déshérités, les femmes opprimées, les enfants exploités, les croyants et les incroyants persécutés, les victimes des traites, des guerres, des misères, des catastrophes.
    Et assumer tout cela tête haute. " Ch. T.

       Dans une langue éblouissante, Christiane Taubira s'indigne des inégalités et des violences sur notre planète, s'attaque aux idées dangereuses des extrêmes, critique l'invocation permanente du concept de crise qui assoit la domination des puissants, identifie les règles de vie commune
    dans une société laïque, redonne leur sens aux mots si souvent dévoyés aujourd'hui, trace les axes d'un combat urgent.
       Un livre lucide et engagé, un livre d'espoir porté par le souffle d'une citoyenne de la Terre qui ne peut vivre sans exaltation ni s'accommoder du monde tel qu'il lui est donné.

      Ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Christiane Taubira est l'auteure de plusieurs livres, dont

       -L'esclavage raconté à ma fille et

      -Murmures à la jeunesse.


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  • 2017  15 €

      Dans un soucis de simplification, l'agriculture est considérée comme "conventionnelle" ou "biologique", la première forme étant délétère et l'autre louable. Si cette dichotomie a un certain sens, l'agriculture adopte de multiples formes : raisonnée, écologique, diversifiée, intensive, extensive, biodynamique... Des termes peu évidents, qui sont ici expliqués de manière vulgarisée afin d'apporter aux lecteurs des informations fiables sur les mutations de l'agriculture avec leurs conséquences.

    L'agriculture d'aujourd'hui permet-elle encore de remplir les fonctions de production d'aliments sains et de qualité ? Ou faut-il privilégier des systèmes alternatifs tels que les circuits courts et l'agriculture biologique ? Quel avenir pour l'agriculture locale ? Vers quoi se dirige-t-on à l'échelle mondiale ? Les OGM ont-ils encore un rôle à jouer pour pouvoir faire face aux défis qui nous attendent ? Nos méthodes d'élevage sont-elles durables ? Comment gérer la problématique d'émission de gaz à effet de serre ?

    Autant de questions qui trouvent dans cet ouvrage des éléments de réponses qui se veulent objectifs.

    Un très bon moyen d'appréhender la complexité de ce sujet crucial pour l'avenir de nos civilisations et pour la bonne santé de notre support de vie.

      Ce premier ouvrage rédigé par des scientifiques œuvrant principalement dans le domaine de l'alimentation et de l'environnement a pour objectif d'apporter aux lecteurs des informations fiables, basées sur l'évidence scientifique, afin de les aider à trouver des réponses à des questions importantes qu'ils peuvent se poser.

      Dans un monde où il est de plus en plus difficile de trouver des informations correctes, non déformées par les nombreux groupes de pression qui chacun défendent leurs propres intérêts, il est bon de pouvoir prendre un peu de recul et entamer une réflexion en profondeur sur certains de ces grands problèmes ou enjeux de société.

      « AgricultureS & Enjeux de société » constitue le premier tome de la collection « Le trèfle à quatre feuilles ». Il sera suivi par trois autres ouvrages, portant sur des thématiques complémentaires que sont l'Alimentation, l'Environnement et la Santé. à l'image du trèfle à quatre feuilles, porte-bonheur et symbole de bonne fortune, la collection comprend donc quatre tomes, correspondant aux quatre folioles de notre talisman. Chacun d'entre eux a son importance et converge vers un objectif ultime : le bien-être de l'être humain vivant dans un environnement sain et se nourrissant de produits de qualité.

      Dr Leo Goeyens détient un doctorat en sciences chimiques de la Vrije Universiteit Brussel. Il enseigna à la VUB et la KUL. Il gère actuellement l'entreprise Life and Chemistry Office (http://lc-office.be/).


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  • Toujours moins cher... (Madjouline SBAI )

    2019    128 p.    10 € (J'ai lu)

      «Pour en finir avec la mode jetable.»
    C'est l'overdose, nos placards débordent de vêtements achetés sur un coup de tête et jamais portés... Pour répondre à une demande toujours croissante, ce ne sont pas moins de 140 milliards de vêtements qui sont produits chaque année dans le monde. Si ce modèle de consommation n est pas bon pour la planète, il ne l'est pas non plus pour les consommateurs.

      Heureusement, il existe des initiatives portées par des créateurs, des ONG, mais aussi des industriels, pour rendre la mode plus responsable.

      Ce livre recense et décrit les bonnes pratiques... pour nous ouvrir les yeux et ne plus jamais être une victime passive de la mode!

      Sociologue spécialisée en environnement, Majdouline Sbai a grandi dans le Nord, au coeur du territoire historique du textile français. Elle a cofondé l'université populaire & citoyenne de Roubaix, qui mène des actions d'éducation auprès d'un public non académique.
       Membre du collectif Éthique sur l'étiquette (ethique-sur-etiquette.org), elle participe à l'émergence d'initiatives de transition écologique et sociale dans les Hauts-de-France et à l'international. Depuis 2016, elle s'investit pour rendre visibles les innovations de la mode plus responsable et développe Après la chute, qui propose des solutions de réemploi et recyclage textiles par le design.


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