•                                                              2011    96 p.    14 €    Deux grandes figures internationales des mathématiques appliquées à l'économie, l'un économiste, l'autre philosophe, confrontent leur point de vue sur la place de la rationalité au sein des théories économiques.
      Pour Ivar Ekeland, l'économie en tant que science, vise à produire des énoncés vrais. Elle s'efforce donc de construire un modèle formel et non à prendre en considération la subjectivité des agents. Il s'appuie sur deux exemples : le comportement du consommateur et la pratique des penalties au football.
      Jon Elster, quant à lui, part de la crise des subprimes et du réchauffement climatique, pour dénoncer les limites de la théorie du choix rationnel, en mettant en avant les situations d'indétermination de la théorie.
      Une confrontation d'idées qui permet de prendre part aux débats actuels sur la question de la rationalité en économie, à travers un style vivant, enrichi par des discussions entre scientifiques issus de disciplines différentes.

      Ivar Ekeland est professeur de mathématiques et d'économie à l'université de Colombie Britannique à Vancouver, titulaire de la chaire de recherche du Canada en Economie mathématique. Il a été professeur de mathématiques à l'université Paris-Dauphine de 1970 à 2003.

      Jon Elster occupe la chaire de Rationalité et sciences sociales au Collège de France, après avoir enseigné aux universités d'Oslo, de Paris VIII, de Chicago et de Columbia.

      Leurs discutants : Jean-Philippe Bouchaud (CEA, physicien), Mikael Cozic (IHPST, philosophe), Nicolas Houy (Ecole polytechnique, économiste), Jean-Paul Delahaye (Lille 1, informaticien et mathématicien), Philippe Mongin (HEC, économiste).


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  • Dormez tranquille  (Jean-Marc JANCOVICI)

      2015   210 p.  19 €

       Qu’est-ce qu’on oublie souvent quand on analyse la situation du monde ?
      Les ressources énergétiques. Elles sont non seulement le nerf de la guerre, mais aussi celui de l’économie et de l’écologie. La méconnaissance de leur importance cruciale a incité Jean-Marc Jancovici à exposer la face «énergétique» des grands thèmes qui font de façon récurrente la une de l’actualité.
      Si vous pensez que l’extrémisme politique n’a aucun rapport avec notre addiction au pétrole, que le changement climatique attendra avant de se manifester vraiment, que le nucléaire n’est pas écologique, que l’Allemagne est un exemple à suivre en matière de transition et que la croissance économique reviendra nécessairement pour financer ce qu’il faudra entreprendre, ce livre va vous surprendre et vous faire découvrir la face cachée d’une actualité trop consensuelle pour être écologiquement honnête.

       Jean-Marc Jancovici, ingénieur de l’Ecole polytechnique, est consultant, enseignant et fondateur de la société Carbone 4. Il anime The Shift Project destiné à accélérer la transition énergétique et a collaboré à l’élaboration du Pacte écologique de la Fondation Nicolas Hulot. Inlassable médiateur des questions écologiques via ses chroniques à la télévision ou son blog sur Internet, il est l’auteur de nombreux ouvrages qui ont rencontré un vif succès.


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  • Les mains propres (Corinne LEPAGE )

    2015   192 p.  12 €

       Corinne Lepage a toujours refusé de choisir : pour elle, action citoyenne et engagement politique ne font qu'un. Tour à tour adjointe au maire de Cabourg, avocate engagée dans le procès de l'Erika, ministre du gouvernement Juppé, députée européenne, elle a vécu le monde politique de l'intérieur et en dévoile la face obscure : enrichissement personnel d'élus, évasion fiscale de ministres en vue, connivences politico-médiatiques.

       Forte de ses années d'expérience et d'une foi inébranlable en l'avenir, Corinne Lepage appelle à la mise en place du référendum d'initiative populaire, d'un droit de pétition auprès du Parlement et d'une chambre représentant la société civile dotée de réels pouvoirs. Sa voix est reconnaissable entre mille parce qu'elle est libre, limpide et sans concession. Nécessaire. 

    La France a besoin d'une opération mains propres 

    Corinne Lepage

    Avocate, Ancienne députée européenne Cap21, ancienne ministre de l'Environnement

    Publication Mis à jour: 01/09/2014 11h12 CEST

    La France, dont la réputation des petits arrangements entre amis sur le plan politique, du copinage, des décisions politiciennes en contradiction flagrante avec le droit, n'est plus à faire, est-elle en train de changer?

    Nos concitoyens ne supportent plus, et à juste titre, le hors droit(s) dans lequel la classe politique s'est enfermée, l'affaire Bygmalion n'étant que la quintessence d'un système dans lequel la partitocratie s'est installée pour mieux utiliser les fonds publics à l'abri des regards et assurer à ce petit monde une impunité qui permet tous les excès.

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  • Poèmes de Guantanamo (Collectif)

    2009    74 p.

       Guantánamo est un trou noir. Grâce à la mobilisation, en particulier d'un collectif d'avocats, la parole des détenus devient audible, et l'expérience de la collecte de ces poèmes représente un travail réellement inédit. On lira avec intérêt la préface de Flagg Miller, linguiste et anthropologue, et la postface d'Ariel Dorfman, poète et essayiste américano-chilien, pour prendre la mesure des enjeux de cette mobilisation. Et l'on découvrira avec émotion et colère les profils des dix-sept détenus qui ont écrit ces vingt-deux poèmes et les ont fait sortir de manière clandestine dans des tubes de dentifrice ou grâce à de petits billets cachés. Le parti pris de l'édition est de présenter chaque détenu, puis son poème. Rappelons qu'ils étaient quelque sept cent soixante-quinze en 2002, arrêtés dans le monde et retenus, pour la plus grande partie d'entre eux, en toute illégitimité dans la baie cubaine.

    Marina Silva --Le Monde Diplomatique

       Les vingt-deux poèmes de ce volume ont été écrits par des hommes détenus dans le centre de détention militaire américain de la baie de Gguantánamo à Cuba. Comme tous les prisonniers de Guantánamo, ces poètes sont musulmans. Depuis la publication, certains d'entre eux ont été relâchés et renvoyés dans leurs pays d'origine mais la plupart endurent leur sixième année de captivité dans des conditions d'isolement quasi total, emprisonnés sans chefs d'accusation, procès ou protections les plus élémentaires garanties par les Conventions de Genève.

       Leurs poèmes, tous écrits derrière les barreaux, furent composés avec peu d'espoir d'être présentés à un public plus large que le petit cercle de leurs codétenus. Mais maintenant que les poèmes ont été autorisés à la publication et réunis dans un volume, ils fournissent aux citoyens du monde une opportunité unique d'entendre directement les détenus décrire leur vie dans ce centre de détention américain tristement célèbre.    

    Les poèmes de Guantanamo

      Barack Obama a dévoilé mardi son plan pour fermer Guantánamo. Depuis l’ouverture du camp en 2002, on le sait, des centaines de personnes – 760 exactement – y ont été incarcérées. Bon nombre d’entre elles, on le sait moins, y ont écrit de la poésie. En 2007, Mark Falkoff, avocat de dix-sept détenus, a publié vingt-deux de ces textes dans Poems from Guantánamo: Detainees Speak (traduit deux ans plus tard sous le titre Poèmes de Guantánamo). Face aux conditions d’enfermement particulièrement difficiles, de nombreux prisonniers ont trouvé une échappatoire dans la poésie, art majeur dans la culture musulmane. Un seul des auteurs publiés, Abdul Rahim Muslim Dost, avait déjà rédigé des vers avant son incarcération. Il assure en avoir écrit 25000 autres pendant son séjour à Guantánamo. C’était pour lui et ses co-détenus un moyen de ne pas perdre l’esprit, de se stimuler intellectuellement ou de prier. Avant d’obtenir le droit au papier et aux crayons, certains gravaient leurs vers avec l'ongle, sur la vaisselle jetable en polystyrène.
      L'étonnante aventure de ce livre a commencé en 2005, quand Marc Falkoff découvre deux poèmes au milieu des lettres de ses clients, et décide d’en rassembler d’avantage afin de les publier. Les autorités américaines craignent que ces textes servent de propagande ou de messages codés. Elles acceptent cependant d’en déclassifier quelques-uns. Ces poèmes ne sont donc pas toujours d’une facture extraordinaire, ni leurs propos particulièrement originaux par rapport à la longue tradition de la poésie de prison musulmane. Mais « on ne lit pas ce livre pour le plaisir, on le lit pour sa valeur de témoignage », estime Dan Chiasson dans le New York Times. Témoignage de souffrance, de frustration, de rage anti-américaine. De conviction djihadiste, aussi ? Pas vraiment, explique l’universitaire Flagg Miller dans sa préface, qui souligne la « relative absence d’imagerie religieuse déclarée, de vocabulaire archaïque et de thèmes historiques », éléments classiques de la littérature extrémiste. Reste que deux de ces poètes sont devenus, après leur libération, d’importantes figures du djihad.   En savoir plus : Les poètes du djihad, Books, octobre 2015.
     La newsletter de Books (23/02/2016)  

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  • La philosophie du jour :

    « Si je devais résumer la situation des pays Occidentaux et peut-être de l'humanité toute entière en ce XXème siècle finissant, je porterai l'accent sur la nécessité de mettre des limites :

      à l'expansion démographique, à la course aux armements, aux explosions nucléaires, à l'accélération de l'histoire, à la croissance économique, à une consommation insatiable, à l'écart grandissant entre pays riches et tiers monde, au gigantisme des projets scientifiques comme des entreprises économiques, à l'envahissement de la sphère privée par les moyens de communication de masse,

      à l'obligation de battre sans cesse les records au prix du surentraînement, du dopage, à l'ambition d'aller toujours plus vite, plus loin, toujours plus cher au prix des encombrements, de la tension nerveuse, des maladies cardio-vasculaires, du déplaisir à vivre.

      De mettre des limites à la violence exercée sur la nature aussi bien que sur les humains, à la pollution de l'air, de la terre, des eaux, au gaspillage de l'énergie,

      au besoin de fabriquer tout ce dont on est techniquement capable, fût-ce des monstres mécaniques, architecturaux, biologiques,

      à l'affranchissement des lois morales, aux menaces que les avancées technologiques font courir à l'intégrité des corps, à la liberté des esprits, à la reproduction naturelle des humains, à la survie de l'espèce »

    " le Moi-Peau " de Didier Anzieu newsletter@lessymboles.com


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  • Transition énergétique

    Benjamin Dessus  24/02/2016  http://www.alterecoplus.fr//energie/edf-la-fin-de-letat-dans-letat

    Centrale nucléaire EDF de Cruas-Meysse, en Ardèche. ©Stéphane AUDRAS/REA

       La découverte récente des difficultés d’EDF avec la chute de la valeur de ses actions - de 85,50 € le 22 novembre 2007 à 10,90 € le 18 février dernier (une perte de valeur de 157 milliards d'euros de 2016 pour l’Etat actionnaire) - et les craintes suscitées pour l’avenir par le mur d’investissement à réaliser pour engager la politique que son président a présentée le 16 février suscitent évidemment de nombreux commentaires. Dans son éditorial du 17 février, le quotidien Le Monde y voit « la fin d’une époque où EDF et son armée d’ingénieurs du nucléaire, véritable Etat dans l’Etat, dictaient aux gouvernements la politique de la France ». On pourrait s’en réjouir pour la démocratie si les circonstances n’étaient pas si graves pour le service public et les finances de l’Etat, et si, au moins, c’était tout à fait exact.

    L'augmentation inéluctable de la consommation d'électricité : un dogme qui a la vie dure 

    Qu’en est-il ? Le président d’EDF, Jean-Bernard Lévy, nous annonçait le 16 février dernier qu'« il n'y a pas de fermeture de centrales de prévue dans les dix ans à venir », qu’EDF va continuer à exploiter l’ensemble de son parc qui produit 75 % de l’électricité nationale, en prolonger la durée de vie de dix ou vingt ans et assurer la relève avec des EPR. A nous, donc, consommateurs, de rendre compatible sa décision avec la loi de transition énergétique qui impose que la production nucléaire ne dépasse pas 50 % de la consommation intérieure d’électricité en 2025, en accroissant de 50 % notre consommation d’ici à cette date. Et cela devrait nous coûter cher, puisque, dans le même temps, EDF demande à l'Etat de lui garantir un prix du nucléaire sur trente ou quarante ans et un relèvement des tarifs aux particuliers   1

    L’état des lieux

    C’est bien vrai que le nucléaire et donc EDF sont aujourd’hui dans une situation difficile :

    – avec une consommation d’électricité qui stagne depuis plusieurs années (voir figure ci-dessous) et dont la croissance en Europe d’ici à 2020 se situera selon RTE entre + 0,70 % et – 2 % par an et, en France, de + ou – 0,16 % par an, malgré les nouveaux usages de l’électricité régulièrement invoqués pour justifier un retour à la hausse  2 ;

    – avec une loi de transition énergétique qui impose une division par deux de la consommation d’énergie en 2050 dont on a du mal à imaginer qu’elle concernera tous les produits énergétiques sauf l’électricité ;

    – avec une production mondiale d’électricité nucléaire qui a chuté depuis 2011 de 12 %, comme l’avaient prévu les experts indépendants dès 2005 sans être jamais entendus   3.

    C’est à un marché atone peuplé de nouveaux concurrents dans le domaine nucléaire, qui contraste avec celui de l’électricité d’origine renouvelable en très rapide expansion, que se trouve donc aujourd’hui confronté EDF. S’ajoutent à ses difficultés la chute récente des prix des combustibles fossiles et la montée en puissance des renouvelables sur un marché européen déjà saturé qui font chuter les prix de gros, et la perte du monopole de vente d’électricité d’EDF sur le sol national.

     La demande électrique stagne
     

    Cela ne date pas d’hier, mais les dirigeants d’EDF comme les gouvernements successifs n’ont manifestement pas voulu en prendre conscience, tant le dogme de l’augmentation inéluctable de la consommation d’électricité et de la supériorité française dans le domaine nucléaire s’est révélé prégnant. 

    Trop sûr de soi

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  •                                                          2016   443 p.   8 € (en Poche) 

        Enquête sur un sujet tabou : le conditionnement d'une nation.
      Qui est Big Brother ? Le sommet de la pyramide. Le gouvernement. L'administration. Les médias. Les experts. Les idéologues. La pensée unique. Les écrans. Une organisation qui a pris toutes les apparences d'une société libre et démocratique.
      Big Brother, c'est la Voix, la rumeur du monde, le bruit de fond qui nous apprend à consommer, à obéir, à penser. Celui qui vous répète tous les jours qu'il faut du pouvoir d'achat, que les inégalités se creusent, que l'immigration est à la fois une chance et un fantasme.
      C'est lui qui invente des scandales, définit les limites du langage et de la pensée, décide du digne, de l'indigne et du tabou.
      C'est lui qui vous rend l'enfer confortable.
      Français, Big Brother est votre opium. Vous vous êtes ouvert l'esprit, comme d'autres s'ouvrent les veines. Recueillant les confidences de journalistes, politiques et hommes d'influence repentis, Laurent Obertone pénètre les arcanes du plus grand système de conditionnement de masse jamais mis en place en France. Il donne enfin un visage à la terreur médiatique, politique et idéologique qui accable notre pays.
      Bienvenue dans la République des écrans.
      Né en 1984, journaliste et écrivain, Laurent Obertone est diplomé de l'École supérieure de journalisme de Lille, d'histoire et d'anthropologie. Ses deux premiers ouvrages,
       -La France Orange Mécanique et
       -Utøya (Ring, 2013)
    connurent un retentissement international.
     

     

     


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  • 2015    68 p.   4 €

       Economie, sociologie, psychologie, criminologie, et même endocrinologie... Le plus souvent, on a l’impression de regarder des pièces d’un puzzle, mais sans apercevoir toute l’image.
      Ces pièces, dans son travail statistique, l’épidémiologiste Richard Wilkinson les rassemble, et ça donne une cohérence au tout. Ca nous a fichus le vertige, un genre de révélation. Assez pour qu’on se rende à York, en Angleterre, pour le rencontrer.

        Epidémiologiste, Richard Wilkinson est notamment co-auteur avec sa compagne Kate Pickett, de

       -Pourquoi l’égalité est meilleure pour tous.

      Fondateur du journal Fakir, François Ruffin est réalisateur du film Merci patron !


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  •   (Karl POLYANI)

    209    476 p.   13,50 €

       La Grande Transformation est un bel exemple de ce qu'on appelle un «classique contemporain». À sa parution en 1983, l’ouvrage est lu et reçu comme une étude d’anthropologie. Vingt ans après, c’est désormais LA référence de tous les courants qui souhaitent penser une alternative au libéralisme économique.

       La "Grande Transformation", Polanyi le montre, c'est ce qui est arrivé au monde à travers la grande crise économique et politique des années 1930-1945 : la mort du libéralisme économique. Apparu un siècle plus tôt avec la révolution industrielle, ce libéralisme était une puissante innovation du monde occidental, un cas unique dans l'histoire de l'humanité : jusque-là élément secondaire de la vie économique, le marché s'est rendu indépendant des autres fonctions et posé en élément autorégulateur.

       L'innovation consistait essentiellement dans un mode de pensée. Pour la première fois, on se représentait une sorte particulière de phénomènes sociaux, les phénomènes économiques, comme séparés et constituant à eux seuls un système distinct auquel tout le reste du social - à commencer par la terre, le travail et l'argent - devait être soumis.

      On avait désocialisé l'économie ; la grande crise des années trente imposa au monde une resocialisation de l'économie. Cette analyse du marché comme institution non naturelle suscite désormais un véritable regain d'intérêt dans un monde globalisé où le néolibéralisme est à son tour entré dans une crise dont on attend qu'il en résulte une nouvelle "grande transformation".

        Karl Polanyi ou Károly Polányi, né Károly Pollacsek né le 25 octobre 1886 à Vienne, mort le 23 avril 1964 à Pickering, est un historien de l'économie et économiste hongrois appartenant aux courants institutionnalistes et hétérodoxes.  

      Polanyi démonte un mythe: celui du marché autorégulateur qui serait censé être la base du système économique. Il rappelle ce que tout historien économique - une discipline tombée en désuétude, et pour cause - sait: que le capitalisme s'est développé dans des économies fortement réglementée par l'Etat, qu'Adam Smith n'a jamais été un partisan du laisser-faire et que le paletot qu'on lui a fait enfiler après au sujet de la "main invisible" n'est qu'une fable infondée, et que tout cela est une histoire inventée ex-post dans la tradition positiviste et utilitariste et JB Say, Ricardo, Malthus et Comte. Il est beaucoup plus commode de tenter d'expliquer le marché comme régi par une "loi de la nature" et donc autorégulé que de comprendre la complexité du développement économique confontée à l'innovation technologique.
      La lecture de Polanyi (1944) est d'une actualité brûlante à l'heure ou toutes les élites, de droite comme, surtout, de gauche, communient dans la mythologie de l'économie néoclassique qui est une nouvelle version du marché autorégulateur.
    Il montre que l'économie politique ce n'est pas la politique de l'économie mais penser le développement économique à partir d'une objectif politique.
    Une nuance de taille! (Commentaire d'un lecteur)


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  • Le guide de la survie douce.... (François COUPLAN)

    2015    256 p.   17,90 €

       De nos jours, notre contexte de vie est généralement urbain, souvent stressant… Passer du temps dans la nature au contact du « sauvage » permet d’apaiser le corps et l’esprit, de retrouver une harmonie. Dans cet ouvrage, l’auteur donne conseils et techniques pour « survivre » en milieu naturel et se familiariser avec un environnement que l’on pense souvent hostile à tort. Il indique également comment vivre en autonomie et au plus près de la nature une fois de retour chez soi.
    • Avant le départ : se préparer à aller vivre dans la nature, le matériel nécessaire, le choix du lieu et de la saison…
    • Vivre dans la nature : s’orienter,  se déplacer dans la nature, comment se nourrir dans la nature, l’alimentation de base, plantes et champignons comestibles, plantes et champignons toxiques, trouver de l’eau, faire du feu pour cuisiner et se réchauffer, recettes de cuisine « sauvage », choisir un lieu de bivouac, monter un bivouac…

    De retour chez soi : ....

       François COUPLAN est ethnobotaniste, précialiste des utilisations traditionnelles des plantes sauvages et cultivées, qu'il a étudiées sur les cinq continents.

    Extrait     BIEN S'ÉQUIPER

    C'est à la fois primordial et délicat : être sous-équipé peut transformer votre séjour dans la nature en un cauchemar parfois dangereux. Être suréquipé implique un sac à dos trop lourd pour être agréable et tend à empêcher un bon contact avec ce qui vous entoure. Il faut avant tout bien dormir, bien marcher, ne pas avoir froid et ne pas être mouillé, le reste est subsidiaire.

    En remplissant votre sac, soupesez chaque objet et posez-vous la question : «En ai-je vraiment besoin ?» Pour vous en assurer, tentez cette expérience : en revenant de randonnée, disposez tout votre matériel en trois tas suivant que vous vous en êtes servi tous les jours (1), occasionnellement (2) ou pas du tout (3). Quand vous repartirez, vous saurez quoi prendre (le tas 1 et, éventuellement, le tas 2, plus toujours la trousse de pharmacie) et quoi laisser.

    Une fois rempli, pesez votre sac à dos : si le rapport de son poids au vôtre est de 1 à 6, il est à léger ; de 1 à 5, il convient encore ; de 1 à 4, il est trop lourd. Souvenez-vous qu'on est (presque) toujours trop chargé !

    Le sac à dos

    Choisissez un sac de «randonnée camping» (à poches extérieures) ou de «montagne» (haut et étroit, généralement sans poches), d'une contenance de 50 à 1001. Les sacs «promenade» sont trop petits, les sacs «escalade», inutilement spécialisés. Le choix est grand. Appréciez avant tout la forme, le confort, la capacité et les réglages.

    Votre sac doit être muni d'une armature (en S, épousant mieux le dos qu'une armature rectiligne), interne ou externe.

    Les sacs à armature interne, semi-rigide, préférés en Europe, sont compacts et faciles à transporter en auto ou en train. Il faut généralement tasser le duvet à l'intérieur du sac, ce qui prend beaucoup de place. Pour une bonne ventilation dans le dos, la sangle transversale doit être bien tendue. Certains sacs emploient comme armature une plaque de mousse semi-rigide, amovible, pouvant servir comme matelas de bivouac.

    Les sacs à armature externe ou à claie, les plus appréciés en Amérique, permettent de bien répartir une charge plus lourde, portée plus haut : le corps reste droit et se fatigue moins, mais il y a un risque de déséquilibre sur terrain irrégulier. Ils sont très logeables et assurent une bonne ventilation dans le dos. Le duvet s'accroche facilement sur l'armature, mais il est à l'extérieur et doit être protégé efficacement contre la pluie et les branches qui risqueraient de le déchirer. (...)

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  • L'âge de l'empathie (Frans de WAAL)

    2011   386 p.   9,70 € (en poche)

       Dans ce livre plein de vie et d’humour, Frans de Waal, éthologue réputé, démontre que l’instinct de compassion n’est pas l’apanage exclusif de l’homme. Il révèle également que l’empathie et la coopération représentent des avantages sélectifs décisifs pour la perpétuation des espèces.
      Un livre de nature et de science à l’évidente portée politique dans notre société occidentale où règnent la concurrence et l’individualisme. Sommes-nous sur terre, comme on l’affirme si souvent, dans le seul but de servir notre propre survie et nos intérêts personnels ?
      Est-ce vraiment dans la nature humaine de se poignarder dans le dos pour gravir les échelons de la hiérarchie ?
      Dans ce livre stimulant, Frans de Waal examine comment l’empathie vient naturellement aux humains et à certains autres animaux. Le comportement égoïste et l’esprit de compétition, souvent présentés comme conformes aux théories de l’évolution, sont ici magistralement remis en cause.
      Fort de son expérience sur le terrain et de ses recherches sur les chimpanzés, les bonobos et les singes capucins, ainsi que sur les dauphins, les baleines et les éléphants, Frans de Waal nous montre que de nombreux animaux sont prêts à prendre soin les uns des autres, à s’entraider et, dans certains cas, à se mobiliser pour sauver la vie de leurs congénères.
      Ecrit dans un langage accessible à tous, nourri d’histoires animales aussi extraordinaires qu’émouvantes, L’Age de l’empathie, en mettant la coopération au cœur de l’évolution des espèces, ouvre des perspectives passionnantes sur la nécessaire solidarité dans nos sociétés.

       Professeur de psychologie à l’université Emory, docteur en biologie, Frans de Waal est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels

      -La Politique du chimpanzé (Le Rocher, 1990) et

      -Le Singe en nous (Fayard, 2006).

    Directeur du Living Links Center au Yerkes National Primate Research Center à Atlanta, il figure dans la liste des cent personnes les plus influentes du Time pour 2007. L’Age de l’empathie a été publié en 2010 par les éditions LLL.


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  • Je me permets de vous renvoyer ce message : c'est très urgent.

    > Dans moins de 5 jours, les députés français se prononceront sur l'interdiction, ou non, des pesticides néonicotinoïdes responsables de la mort de millions d'abeilles en France, en Europe et dans le monde,  et d'une pollution gigantesque des sols et des cours d'eaux dont on commence à peine à mesurer les conséquences – et elles sont effrayantes !

    > Le combat se joue au coude à coude avec l'agrochimie, qui exerce un lobbying farouche sur l'Assemblée nationale pour empêcher l'interdiction de ses produits. Notre seul moyen de les contrer, et d'obtenir cette interdiction salutaire pour les abeilles et la nature, c'est que chaque citoyen utilise son statut d'électeur pour faire pression sur son député, et le rallie de notre côté.

    > 85 000 messages ont déjà été envoyés aux députés directement par leurs électeurs, aidez-nous à doubler cette pression dans les jours qui viennent ! Si vous ne l'avez pas encore fait, envoyez votre message à votre député en cliquant ici, et transférez l'email ci-dessous à un maximum de personnes autour de vous.

    > Merci !

    Nicolas

     

    >  

    > Seule une pression massive des citoyens peut contrer l'influence grandissante des lobbies de l'agrochimie et décider les députés français à interdire une fois pour toutes les pesticides tueurs d'abeilles.

    > Envoyez vite votre message à votre député !

    > Ça ne vous prendra que deux minutes, et ce sera déterminant pour arrêter le massacre des abeilles, et accélérer le passage vers une agriculture propre et pérenne, respectueuse de la nature et des pollinisateurs dont elle dépend.

    > Pour envoyer ce message aller sur le site:

       http://www.pollinis.org/stopneonics-deputes/

     

    > Madame, Monsieur,

    > Tous les signaux sont dans le rouge : les députés français s'apprêtent à rejeter l'interdiction des pesticides tueurs-d'abeilles néonicotinoïdes sur la base d'arguments irrecevables directement dictés par les lobbies de l'agrochimie :

    > Sans une pression massive et immédiate des citoyens sur les députés français, la décision historique d'en finir une fois pour toutes avec ces poisons pour sauver les abeilles et l'environnement passera définitivement à la trappe.

    > L'enjeu est capital. Et pas seulement pour la France :

    > Car si nous gagnons cette bataille décisive en France, l'un des principaux bastions de l'agriculture industrielle, il sera beaucoup plus simple d'obtenir ensuite l'interdiction des tueurs-d'abeilles au niveau européen.

    > C'est pourquoi je vous demande de signer de toute urgence la pétition au député de votre circonscription, en utilisant le système de pétition en ligne que nous avons préparé >> Cliquez ici

    > Un petit rappel des faits est sans doute nécessaire :

    > En mars 2015, l'Assemblée Nationale en France adoptait un amendement au projet de loi « Biodiversité » (1) interdisant purement et simplement les pesticides néonicotinoïdes sur le sol français dès janvier 2016.

    > Pour tous les citoyens et les associations qui militent depuis des années pour l'interdiction de ces pesticides mortels pour les abeilles, l'initiative courageuse des deux députés qui avaient déposé l'amendement a été une vraie bouffée d'espoir !

    > Pourtant :

    > À peine arrivé au Sénat, l'amendement a été immédiatement enterré par une poignée de sénateurs de la Commission Environnement (2) qui ont rejeté en bloc les rapports de plus en plus alarmants des académies scientifiques qui tirent la sonnette d'alarme avec de plus en plus d'insistance ! (3)

    > Pollinis a bataillé et réussi à faire redéposer l'amendement : malgré une mobilisation rapide des citoyens et 280 000 messages de protestation envoyés directement sur la boîte mail des sénateurs, il a été rejeté une deuxième fois par le Sénat français – et savez-vous sur la base de quels arguments ?

    > Quasiment mot pour mot ceux de l'agrochimie !

    > C'est affligeant : voir les lobbies balayer d'un revers de main méprisant les centaines d'études alarmantes produites par des laboratoires publics et indépendants du monde entier comme si elles n'avaient aucune valeur scientifique... Les entendre clamer que leurs produits ne sont pas si dangereux que ça, et accuser les agriculteurs de mal les utiliser et leur faire porter le chapeau pour la mort de millions d'abeilles... Ça nous fait dresser les cheveux sur la tête, ici à l'association.

    > Mais que des responsables politiques, des élus de la nation censés protéger l'intérêt général reprennent en cœur les mêmes insanités... C'est insupportable !

    > Et ça ne veut dire qu'une seule chose : que les lobbies de l'agrochimie ont renforcé considérablement leur pression sur le Parlement français.

    > Ce sont d'ailleurs les mêmes arguments fallacieux qui sont aujourd'hui repris par les députés qui s'apprêtent honteusement à rejeter à leur tour l'interdiction des tueurs-d'abeilles en France !

    > Alors, que les choses soient claires une bonne fois pour toutes :

    >   - NON : ce n'est pas parce que les agriculteurs utiliseraient mal les produits ou ne respecteraient pas les consignes de sécurité, comme le prétendent les firmes agrochimiques, que les néonicotinoïdes tuent les abeilles et tout ce qu'il y a dans le sol et les cours d'eau... et qu'ils sont en train de mettre en danger l'ensemble de la biodiversité dans le monde ! (4)

    > C'est dans la nature même de ces produits, 7000 fois plus toxiques que le DDT pour les abeilles et tous les petits insectes et lombrics indispensables à la vie, de ravager tout ce qu'ils croisent sur leur passage. Et il n'y a pas d'autre choix possible pour sauver la nature et sécuriser nos productions alimentaires que de les interdire au plus vite, purement et simplement.

    >             - OUI : la France, comme n'importe quel pays de l'Union européenne, peut parfaitement interdire unilatéralement la vente des pesticides néonicotinoïdes sur son territoire... ou de tout autre produit qu'elle jugerait dangereux pour l'environnement, la santé publique, ou pour sa sécurité alimentaire par exemple !

    > Ce n'est qu'une question de volonté politique des élus. L'Italie l'a déjà fait chez elle, et personne n'y a trouvé à redire ! (5)

    >             - OUI : les agriculteurs peuvent parfaitement se passer des néonicotinoïdes et autres pesticides tueurs d'abeilles ! Leur retrait du marché n'entraînerait aucune baisse du rendement des récoltes contrairement à ce que répètent en boucle les lobbies de l'agrochimie. 

    > L'agence de sécurité sanitaire américaine, l'EPA, vient à nouveau de le démontrer pour la culture du soja par exemple (6) ; d'autres études menées à travers le monde, en Italie, au Canada, au Brésil et aux Etats-Unis, arrivent exactement aux mêmes conclusions sur d'autres grandes cultures comme le maïs. (7)

    > Les recherches prouvent en outre que, contrairement à ce que croient la plupart des gens encore aujourd'hui, les agricultures innovantes sans pesticides produisent autant en moyenne que l'agriculture chimique industrielle… 

    > …Mais qu'elles sont systématiquement plus rentables pour les fermiers qui les utilisent ! (8)

    > Ce que les lobbies cherchent désespérément à dissimuler par ailleurs, c'est ce que coûte à l'agriculture d'éradiquer les abeilles et les pollinisateurs à coup de pesticides : 

    > …20% de récoltes en moins en moyenne quand la pollinisation n'est plus assurée - jusqu'à 30% sur le colza - c'est ce que vient de montrer une étude menée sur 5 ans dans plus de 12 pays à travers le monde ! (9)

    > C'est pour toutes ces raisons que Pollinis a besoin de vous de toute urgence.

    > Pour convaincre les députés, et exercer une pression déterminante sur l'ensemble de l'hémicycle pour que, le jour du vote, l'amendement StopNeonics - qui nous débarrassera vraiment de ces pesticides tueurs-d'abeilles - soit voté, nous devons faire déborder les boîtes mail des députés de messages de protestation.

    > C'est pour cela que je vous demande d'envoyer, dès maintenant, votre message-pétition aux sénateurs de votre région en cliquant ici.

    > Vous n'avez pas besoin de faire des recherches pour connaître le nom des députés que vous devez interpeller : entrez simplement votre code postal dans le formulaire que nous avons préparé, et la liste des députés de votre région s'affichera automatiquement.

    > Vous n'aurez plus qu'à valider pour que votre message soit envoyé pour vous.

    > Nous avons mis en place ce système simple, qui ne vous prendra pas plus de 2 minutes de votre temps, pour qu'un maximum de personnes puissent participer;

    > Alors s'il vous plaît, prenez 2 minutes pour les abeilles : signez dès maintenant votre pétition aux députes, et transférez ce message à un maximum de personnes autour de vous, pour nous permettre de rallier des dizaines de milliers de signatures supplémentaires !                                  

    > C'est le meilleur moyen, et peut-être même le seul, de mettre une pression assez forte sur les députés pour les obliger à adopter cet amendement qui mettra enfin un terme à plus de vingt ans de massacre intensif des abeilles au profit de l'industrie agrochimique.

    > L'adoption de cet amendement créera un précédent en Europe qui obligera la Commission européenne à s'aligner : si vous n'êtes pas résident Français, vous êtes quand même concerné ! Vous pouvez agir en signant la pétition de soutien à cette campagne : cliquez ici.

    > Le vote final aura lieu dans moins de 10 jours : aidez-nous à rallier le plus grand nombre de personnes pour que la pression des citoyens soit plus forte que celle des lobbies agrochimistes !

    > Un grand merci d'avance.

    > Bien cordialement,

    > Nicolas Laarman       Délégué général 

    > (1) AMENDEMENT N°754 (Rect) déposé le 12 mars 2015

    > (2) Reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages - Examen du rapport et du texte de la commission de l'Aménagement du territoire et du développement durable au Sénat

    > (3) Worldwide integrated assessment on systemic pesticides

    > Rapport ANSES, Janvier 2015

    > (4) Task Force on systemic Pesticide, 2015

    > (5) Furlan L., Kreutzweiser D., 2014 ; Alternatives to neonicotinoid insecticides for pest control: case studies in agriculture and forestry ; Environnemental Science and Pollution Research (2015) 22:135–147

    > (6) EPA, Memorandum, Benefits of Neonicotinoid Seed Treatments to Soybean Production, October 3, 2014

    > (7) Wilde G., et al., 2007 ; Seed Treatment Effects on Early-Season Pests of Corn and on Corn Growth and Yield in the Absence of Insect Pests ; Kansas (USA)

    > Fournier et al., 2013 ; Les néonicotinoïdes en grande culture : pertinence agronomique et impacts environnementaux ; Québec

    > (8) Crowder D. W., Reganold J. P., 2015 ; Financial competitiveness of organic agriculture on a global scale : PNAS, June 16, 2015, vol. 112 no. 24

    > (9) Mutually beneficial pollinator diversity and crop yield outcomes in small and large farms. Lucas A. Garibaldi & al.Science, Jan 22, 2016

    >  

       

    POLLINIS Association Loi 1901
    143 avenue Parmentier – 75010 Paris www.pollinis.org


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  • Vandana Shiva

    2014    19 €   190 p.

         Dans une série d'entretiens avec l'icône altermondialiste Vandana Shiva, Lionel Astruc nous livre le regard que porte cette femme combative sur les problématiques du monde contemporain. Elle nous amène ainsi à comprendre pleinement les enjeux actuels, tels que le maintien de la paix et de la démocratie, la souveraineté alimentaire et la préservation des ressources, l'écoféminisme ou encore la liberté des semences agricoles.
       Elle nous invite à leur faire face et à s'organiser pour identifier des points de basculement qui ne dépendent que de nous. À travers un va-et-vient entre les enjeux planétaires actuels et sa biographie romanesque, Vandana Shiva défend des causes profondément ancrées dans son histoire personnelle et qui touchent l'ensemble de l'humanité. Paix, démocratie et capacité à se mobiliser sont des valeurs fortes pour cette femme qui érige la non-violence en règle suprême : ses campagnes pour une "démocratie de la terre" mettent en exergue les liens entre écologie et démocratie, ses travaux de recherche sont participatifs (les paysans jouent le rôle d'experts), ses mobilisations ont pour point de départ la désobéissance civile, les grands soulèvements populaires et la pédagogie par l'exemple.
      Elle ne cesse de voyager pour encourager les mouvements citoyens actuels, qui prônent une révolution par le bas : ils prolongent la pensée de Gandhi qui a inspiré tout le parcours de cette résistante.
      La liberté des semences est un autre des combats qu'elle mène depuis de très nombreuses années. Partie seule à pied sur les chemins de l'Inde à la fin des années 1980 en quête de semences menacées, Vandana Shiva en est revenue à la tête d'un cortège de cinq cent mille paysans et d'un réseau de cent onze banques de graines.
      Elle analyse en profondeur les techniques de lobbying appliquées par les multinationales, la mécanique des brevets, ses conséquences et les solutions apportées.
      Elle appelle à la désobéissance et oeuvre pour la souveraineté alimentaire et la protection des ressources. Car, bien qu'alarmés par la perte de souveraineté alimentaire des pays du Sud, les Occidentaux ne réalisent pas que leur propre approvisionnement est menacé à moyen voire à court terme. Dans certains pays, la pression sur les ressources (minerais, eau, bois...) s'est déjà muée en conflit des matières premières. Le retour à une production locale et à une distribution en circuits courts est au coeur des solutions proposées par Vandana Shiva. 
      L'écoféminisme, enfin, est l'un de ses fers de lance. Fille d'une pionnière du féminisme, elle considère que le rapprochement des genres est un levier essentiel et incontournable pour remédier à la crise écologique. Elle rappelle que les principes de durabilité et de préservation de la vie, qui font tant défaut aujourd'hui, sont inscrits dans la nature même des femmes et elle analyse le lien profond qui les unit à la biodiversité.

       Lionel Astruc a écrit une douzaine d'ouvrages explorant les initiatives pionnières de la transition écologique au fil d'enquêtes à travers le monde et de rencontres avec les acteurs de cette mutation. Il a publié une biographie de

      -Vandana Shiva (Terre vivante, 2010).

    Il est également l'auteur de

      -Manger local : S'approvisionner et produire ensemble (Actes Sud, 2011) avec Cécile Cros, et de

      -(R)évolutions : Pour une politique en actes (Actes Sud, 2012).

    Docteur en physique quantique et en philosophie, Vandana Shiva est la cofondatrice du mouvement altermondialiste. Ses combats et procès contre les multinationales les plus puissantes lui ont valu de nombreuses récompenses dont le prix Nobel alternatif. Son travail basé sur la pédagogie par l'exemple a irrigué les cinq continents et initié un mouvement planétaire appelé l'Alliance pour la liberté des semences. Elle est également l'une des grandes figures de l'écoféminisme.


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  • Une question de taille (Olivier REY)

    2014    288 p.   20 €

          Pourquoi les araignées géantes des films d’horreur ou les Lilliputiens que découvre Gulliver au cours de ses voyages ne se rencontrent jamais « en vrai » ? Parce que dans la réalité, la taille n’est pas un paramètre que l’on pourrait fixer à volonté : chaque être vivant n’est viable qu’à l’échelle qui est la sienne. En deçà ou au-delà, il meurt, à moins qu’il ne parvienne à se métamorphoser.

       Il en va de même pour les sociétés et les cultures. La plupart des crises contemporaines (politiques, économiques, écologiques, culturelles) tiennent au dédain affiché par la modernité pour les questions de taille. Nous mesurons tout aujourd’hui, des volumes de transactions à la bourse aux taux de cholestérol, de la densité de l’air en particules fines au moral des ménages.

      Mais plus nos sociétés se livrent à cette frénésie de mesures, moins elles se révèlent aptes à respecter la mesure, au sens de juste mesure. Comme si les mesures n’étaient pas là pour nous aider à garder la mesure mais, au contraire, pour propager la folie des grandeurs.
      Ce livre s’attache à décrire et comprendre par quelles voies, au cours des derniers siècles, nous avons perdu la mesure. Et aussi ce sur quoi nous pourrions nous fonder pour la retrouver, afin de mener une vie authentiquement humaine.

       Olivier Rey est chercheur au CNRS, mathématicien et philosophe. Il a enseigné les mathématiques à l’École polytechnique et enseigne aujourd’hui la philosophie à l’université Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur d’essais et de romans parmi lesquels
       -Le Testament de Melville (Gallimard, 2011) et
       -Après la chute (Pierre-Guillaume de Roux, 2014).

    Extrait   Ambiance générale 

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  • 2015     70 p.     4 €

       "Croissance croissance croissance..." II y a quelque chose de pathétique et de comique à la fois, chez ces dirigeants qui guettent le ciel financier comme des météorologues, dans l'espoir d'un coin de ciel bleu. Qui ouvrent les entrailles de la relance comme des pythies.
       La croissance, c'est la croyance de l'époque.
      Aussi avons-nous rencontré Jean Gadrey, un économiste contre LE dogme.
      Fakir : Dans son dernier discours, en moins d'une minute, François Hollande prononce huit fois le mot croissance et quatre fois le mot confiance. Là, on est un peu dans l'incantation, l'invocation d'une puissance céleste, on lie le psychologique à l'économique...
     Jean Gadrey : C'est comme si l'on pratiquait le vaudou pour que la croissance revienne. Mais elle ne reviendra pas. Nous vivons sur cette image du gâteau, le Produit intérieur brut (PIB), qui doit grossir. Et si ce gâteau ne grossit pas, on ne pourra pas en donner aux plus pauvres, même des miettes... C'est une image excessivement trompeuse. D'abord, à qui ont profité les dix années, 1997-2007, de belle croissance aux USA ? Aux 10 % et surtout aux 1 % les plus riches, les parts étaient de plus en plus inégales. Et surtout, le gâteau qui grossit sans cesse, il est de plus en plus bourré de substances toxiques, d'actifs toxiques. Il est de plus en plus empoisonné. Et donc, partager un gâteau empoisonné, qui ça fait vraiment saliver ? Voilà ce que nous cachent les discours enflammés prônant le "retour à la croissance". Jamais ils ne s'interrogent : n'y a-t-il pas contradiction entre la poursuite dans la voie du "toujours plus" et le règlement des grandes questions, du climat, de la biodiversité, ou de la pauvreté dons le monde ?

       Jean Gadrey est économiste, Professeur émérite à l'Université de Lille 1, il a notamment écrit

       -Adieu à la croissance.

     Fabrice Lallement est délégué CGT chez Soitec (Grenoble) et objecteur de croissance.

      Fondateur du journal Fakir, François Ruffin est réalisateur du film Merci patron !


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  • Semences potagères (

    2015    424 p.   38 €

       Ce livre vous enseigne comment cultiver des légumes non seulement pour leurs fruits mais aussi pour produire les graines de la prochaine récolte. Cela prend combien de temps ? De quoi avez-vous besoin ? Comment reproduire et multiplier vos variétés préférées ? Que pouvez-vous faire pour contribuer à la préservation de la biodiversité ?

      Vous apprendrez en outre tout ce qu'il faut savoir sur les possibilités de croisements entre variétés, les critères de choix, l'histoire des légumes, les maladies qui peuvent les affecter et bien d'autres choses encore. En annexe, un tableau récapitulatif de toutes les espèces de légumes, les données de base en un seul coup d'oeil.

      Alors que les semences commercialisées sont de plus en plus chères et que les jardiniers sont de plus en plus concernés par le risque de disparition de certaines variétés vernaculaires, ce livre permet à tout un chacun de se réapproprier le patrimoine vivant de son propre jardin, et de produire les légumes qui correspondent à son goût plutôt que les variétés standardisées du marché de masse.

      Ouvrage de vulgarisation scientifique de qualité, produit avec le soutien de deux associations reconnues dans le domaine de la préservation de la biodiversité, il donne les bases de la biologie florale et des régimes de reproduction avant d'aborder la pratique, espèce par espèce (114 espèces sont abordées dans le livre).

      En ce printemps 2016, voilà un ouvrage complet qui mérite à mon sens de figurer dans toutes les bibliothèques des jardiniers passionnés. « Semences potagères : le manuel pour les produire soi-même » est un beau livre publié en 2003 (dans sa version autrichienne). Il s’agit donc ici d’une réédition remise au goût du jour et traduite de l’Allemand.

       L’auteure, Andrea Heistinger, est agronome. Diplômée de l’université des Sciences de Vienne, elle œuvre à promouvoir une agriculture biologique, respectueuse de la Nature et dans laquelle la biodiversité a toute sa place.

    « Semences potagères » est soutenu par Arche Noah, une association autrichienne pour la biodiversité qui compte plus de dix mille militants et Pro specie rara, une fondation suisse à but non lucratif qui œuvre elle pour la préservation du patrimoine vivant, aussi bien dans le domaine végétal qu’animal d’ailleurs.


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  • Plaisirs

                                                              2014    180 p.   19,80 €  

         Depuis des décennies, les sciences s'invitent dans nos assiettes. Cet ouvrage va maintenant leur demander de se mettre à table. Les industries internationales ont systématisé l'emploi de substances chimiques, depuis leur épandage dans les champs, en passant par l'élevage, les transformations, les conditionnements et la distribution de notre nourriture.

      Elles sont ainsi amenées à pénétrer notre corps en permanence. Ce processus a atteint une telle ampleur qu'il est susceptible d'orienter une partie du devenir des peuples et de la planète. 

      Au fil d'un repas plaisir, où des produits savoureux et naturels émoustillent nos papilles, Gilles-Éric Séralini et Jérôme Douzelet nous expliquent pourquoi notre manière de produire et de consommer nos aliments conditionne un véritable choix de société.

      Continuer à creuser la voie industrielle, chimique, au péril de notre santé et de la contamination de notre environnement, ou chercher la voie de l'épanouissement des saveurs et des personnes, tout en préservant la vie sous toutes ses formes ?    

      Professeur et chercheur à l’université de Caen, spécialiste des OGM et des pesticides,Gilles-Eric Séralini est connu pour ses expériences récentes établissant un lien entre le “roundup” (un herbicide majeur), les OGM, et l’apparition de tumeurs, de maladies du foie et des reins.  

       Jérôme Douzelet est chef du Mas de Rivet, restaurant gastronomique situé à Barjac dans le Gard et co-auteur de “Plaisirs cuisinés ou poisons cachés”
    Il y propose une cuisine de saison élaborée à partir de produits frais du marché, bio ou locaux.

    Gilles-Eric Seralini, chercheur, et Jérome Douzelet, cuisinier, ont co-écrit “Plaisirs cuisinés ou poisons cachés”. Ils expliquent dans cet entretien vouloir dénoncer le mensonge et la malhonnêteté des industriels.

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  •   Chers colibris,
        Nous tenions à vous adresser un immense merci pour l’extraordinaire mobilisation que vous avez lancée autour du film Demain. Vous avez grandement contribué à son succès et au fait qu’il puisse désormais toucher un large public !
        Ce sont près de 800.000 personnes qui ont déjà vu le film en France (et ce n’est pas fini !), plus de 100.000 en Belgique, 90.000 en Suisse, et le film va désormais sortir dans 20 pays !
        Comme nous le répétons souvent : nous avons plus de pouvoir que ce que nous croyons. Ne l’oublions jamais.
    En attendant la sortie du DVD entre juin et septembre 2016, le film continue sa vie en salle. Cet outil est à votre service pour diffuser un nouvel imaginaire, créer du lien, susciter des projets là où vous vivez.

       Nous avons aussi mis à votre disposition un guide d’animation pour organiser des projections près de chez vous. Le cinéma est un lieu précieux de rencontre, de lien social, qu’il nous paraît important d’utiliser pour mobiliser vos amis, voisins, élus, etc.
       Demain, c’est aussi un livre pour adulte pour approfondir les thématiques abordées, trouver les références des études, des lieux, des initiatives...
       Et un ouvrage pour enfant : "Demain, Les aventures de Léo, Lou et Pablo à la recherche d'un monde meilleur".
       Ces 2 ouvrages sont chroniqués dans ce blog.

       Encore merci d’être là avec nous, de nous porter, de nous donner de l’énergie, pour continuer à faire notre part.
        Nous vous embrassons chaleureusement,
        Cyril Dion et les équipes du film Demain et Colibris


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  • 2015    66 p.   4 €

       Fakir Editions a reçu, par la Poste, une trentaine de cahiers, couverts d'une écriture serrée, rédigés en italien, et dans un charabia imbittable. C'était signé d'un certain "Antonio Gramsci ". Le gars était en prison, on a décidé de le rencontrer, pour lui rendre ses machins, plutôt que de les balancer à la poubelle.
       Du coup, le philosophe communiste nous a éclairés sur ses concepts-clés : "hégémonie", "guerre de position", "intellectuel organique", etc. Des outils toujours utiles pour saisir le présent.
      Fakir : On a traversé une crise financière, c'est peut-être pas terminé, et des militants entrevoyaient la fin du capitalisme...
      Antonio Gramsci : Ah, les prophètes de la facilité.
      Fakir : Vous appelez ça comment ?
     A. G. : Ca m'indigne quand certains camarades, à l'attitude superficielle, affirment que la chute du fascisme est imminente, deux ou trois mois, l'hiver au maximum... Comme si la "misère" débauchait sur la révolution. Mais la misère, même la faim, ça peut provoquer des soubresauts, sûrement pas détruire le système capitaliste. Car l'adversaire est de taille. Il a une longue expérience du pouvoir, il s'appuie sur une bureaucratie spécialisée, sur de puissants canaux de propagande, sur des appareils militaires, policiers, judiciaires très bien rôdés, bref, il détient quasiment tous les "bastions". Croire qu'une secousse suffira à vaincre pareil ennemi, je vais vous dire : ce n'est pas seulement du délire, c'est une manifestation d'impuissance, c'est l'espoir placé en un deus ex machina qui tomberait du ciel. 
     

       Né en 1891, Antonio Gramsci est le fondateur du Parti communiste italien. Arrêté par le régime fasciste à Rome, il meurt à sa sortie de prison en 1937.

      Fondateur du journal Fakir, François Ruffin est réalisateur du film Merci patron !


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  •   " Si chacun de nous fait le peu qu'il peut avec conviction et responsabilité, je vous assure que l'on fera énormément "

      Pierre Rabhi

       Blog de Pierre Rabhi - "Pour une insurrection des consciences" -

       http://www.pierrerabhi.org/blog/index.php?static/biographie


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  • Hydrogène

                                                                  2015     160 p.    17 €

       Parmi les enjeux auxquels la planète va devoir faire face dans les années à venir, figurent la réduction des gaz à effet de serre et le tarissement progressif des énergies fossiles.

      Or l’hydrogène peut et doit jouer un rôle important dans la transition énergétique. Les technologies permettant d’en maîtriser la production et l’usage étant matures, cette molécule dépourvue de carbone peut permettre de basculer dans un monde «propre».

      L’hydrogène a la faculté de stocker l’énergie primaire, en particulier les énergies renouvelables. Combiné à une pile à combustible, il peut en outre restituer cette énergie sous forme d’électricité dans un grand nombre d’applications, notamment dans le domaine de la mobilité.

      Mais si les difficultés techniques sont aujourd’hui en passe d’être résolues, il reste encore à trouver des réponses aux défis économiques et financiers : il importe désormais de structurer les déploiements industriels et commerciaux à grande échelle. Pour cela, de nouvelles formes de coopérations entre acteurs privés et avec les acteurs publics internationaux sont nécessaires. Le décollage de la transition énergétique passe en somme par des changements de paradigme.

      Le point sur les recherches en matière d'exploitation et de commercialisation de l'hydrogène. Membre du groupe Air Liquide, l'auteur présente les avantages de cette molécule pour la réduction des gaz à effet de serre et la transition énergétique.  

     Aller sur http://www.planete-hydrogene.com/fr/mediatheque/hydrogene-la-transition-energetique-en-marche.html   pour voir les animations suivantes:

    Chapitre 1 - Page 30          Fonctionnement d'une Pile à Combustible

    Chapitre 2 - Page 48     L'électrolyse

    Chapitre 2 - Page 62     Cartes des stations hydrogène

    Chapitre 3 - Page 81     A portfolio of power-trains for Europe: a fact-based analysis

    Chapitre 3 - Page 82     Etude ADEME

    Elaboration selon les principes de ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l'ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques, VP de sement B (citadine polyvalente) et vul à l'horizon 2012 et 2020.

    Source : ADEME

    Chapitre 3 - Page 85      Fuelling Europe's Future - How auto innovation leads to EU jobs

    Chapitre 4 - Page 95      Etude Médiascopie : Les mots de l'énergie hydrogène

    Chapitre 4 - Page 103    Etude Ademe : Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050 

    Chapitre 4 - Page 110    A cost benefit analysis of fuel cell electric vehicles


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  •                                                             2015    201 p.   16,95 € 

        La mer n'est pas en soi un univers hostile, elle contient bien au contraire la quasi-totalité des solutions pour un avenir plus que durable, désirable.
       C'est l'homme qui, en la fourvoyant, l'amène à transformer ce champ de promesses en menaces. Il est primordial d'en prendre conscience. La piraterie, le narcotrafic, l'immigration maritime, l'acidification des océans, les marées blanches, les mammifères marins et autres cétacés en danger, la submersion des côtes sont autant de thèmes abordés par l'auteur dans cet essai engagé.
      Christian Buchet, en spécialiste de la question, pose la mer en tant que bien commun de l'humanité. Qu'il est urgent d'enfin protéger. 
     

       Membre de l'Académie de Marine, ancien secrétaire général du Comité national du Grenelle de la Mer, Christian Buchet dirige le Centre d'études et de recherches sur la mer de l'Institut catholique de Paris et est directeur scientifique du Programme Océanides rassemblant 300 chercheurs du monde entier.

      Premier éditorialiste à avoir traité du développement durable dans le cadre de la matinale d'Europe 1, il est un invité régulier de C' dans l'air. Il a récemment publié

      -Cap sur l'Avenir, A contre-courant les raisons d'être optimistes aux Editions du Moment (2014), et

      -Marins de nos vies, une spiritualité du bonheur aux éditions du Cerf (2015).


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  • Climat (

    2015     416 p.    34 €

        Comprendre les climats passés pour appréhender le changement climatique en cours: telle est l'originalité de ce livre ambitieux. Le texte est une synthèse à jour des principales connaissances sur l'évolution actuelle du climat et des enjeux qui se dessinent. Pour cela, il présente tout d'abord les mécanismes à l'oeuvre dans le maintien du climat (Parties I et II).
       La connaissance des facteurs responsables de cet équilibre énergétique permet alors de saisir l'ensemble des causes de changements climatiques (Partie III). Avec ce bagage, l'évolution passée du climat à différentes échelles de temps est abordée et les différents facteurs en jeu sont identifiés (Partie IV).
      Ces quatre premières parties amènent à comprendre comment et pourquoi le climat évolue sans cesse. Les exemple choisis (tels les glaciations du Quaternaire) illustrent l'importance d'un changement climatique sur la température moyenne à la surface de la Terre, et ses conséquences diverses.
      Le décor est ainsi planté pour retracer le réchauffement des dernières décennies, son impact sur les différents milieux tant physiques que vivants et la part de la responsabilité humaine, suite aux émissions de gaz à effet de serre, ou GES (Partie V).
      La dernière partie (Partie VI) se focalise sur les simulations du climat futur. Le réchauffement en cours peut alors être apprécié à l'aulne des changements passés, des conséquences attendues et des variations naturelles qui peuvent le renforcer ou l'atténuer. L'ensemble du parcours suivi dans ce livre permet enfin de cerner le degré d'importance des changements envisagés selon les scénarios d'émissions de GES.

       Marie-Antoinette Mélières, physico-chimiste, ancien maître de conférence à l'Université J. Fourier-Grenoble 1, a
    enseigné la physique et le climat. Aujourd'hui membre du Conseil scientifique de la Fondation Nicolas Hulot, elle réalise de nombreuses interventions tout public et auprès des élus.
      Chloé Maréchal, géochimiste, est maître de conférences à l'Observatoire des sciences de l'Univers à l'Université Claude Bernard-Lyon1. Depuis 2012, elle est responsable d'un cycle grand public sur le climat dans le cadre de l Université Ouverte de Lyon 1 et donne de nombreuses conférences grand public sur le climat.


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  • 2015     160 p.    13 € 

        Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ?
       Non, bien sûr. Pourtant, nous sommes tous plus ou moins conscients que nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ?
       S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète. N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens.
    Nous semblons souvent impuissants face à la détérioration de notre environnement et à l'érosion de la biodiversité. Les petits gestes éco-citoyens sont louables mais clairement insuffisants. Et si nous discutions de l'impact d'un geste que nous effectuons plusieurs fois par jour, trop souvent sans nous poser de questions ? Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ? Non, bien sûr.
    
    Et pourtant ! Nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Ce livre construit la passerelle qui nous manque pour apréhender l'impact colossal de nos habitudes alimentaires sur notre support de vie. S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète.
    
    Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ? N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens.
    
    Un excellent ouvrage, clair et édifiant sur les conséquences désastreuses de notre alimentation irresponsable. Dorénavant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas mais que vous étiez "confortablement ignorant" !

    Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/livre-documentaire-confortablement-ignoran
     
    Nous semblons souvent impuissants face à la détérioration de notre environnement et à l'érosion de la biodiversité. Les petits gestes éco-citoyens sont louables mais clairement insuffisants. Et si nous discutions de l'impact d'un geste que nous effectuons plusieurs fois par jour, trop souvent sans nous poser de questions ? Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ? Non, bien sûr.
    
    Et pourtant ! Nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Ce livre construit la passerelle qui nous manque pour apréhender l'impact colossal de nos habitudes alimentaires sur notre support de vie. S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète.
    
    Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ? N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens.
    
    Un excellent ouvrage, clair et édifiant sur les conséquences désastreuses de notre alimentation irresponsable. Dorénavant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas mais que vous étiez "confortablement ignorant" !

    Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/livre-documentaire-confortablement-ignorant
    Nous semblons souvent impuissants face à la détérioration de notre environnement et à l'érosion de la biodiversité. Les petits gestes éco-citoyens sont louables mais clairement insuffisants. Et si nous discutions de l'impact d'un geste que nous effectuons plusieurs fois par jour, trop souvent sans nous poser de questions ? Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ? Non, bien sûr.
    
    Et pourtant ! Nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Ce livre construit la passerelle qui nous manque pour apréhender l'impact colossal de nos habitudes alimentaires sur notre support de vie. S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète.
    
    Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ? N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens.
    
    Un excellent ouvrage, clair et édifiant sur les conséquences désastreuses de notre alimentation irresponsable. Dorénavant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas mais que vous étiez "confortablement ignorant" !

    Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/livre-documentaire-confortablement-ignorant
    Nous semblons souvent impuissants face à la détérioration de notre environnement et à l'érosion de la biodiversité. Les petits gestes éco-citoyens sont louables mais clairement insuffisants. Et si nous discutions de l'impact d'un geste que nous effectuons plusieurs fois par jour, trop souvent sans nous poser de questions ? Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ? Non, bien sûr.
    
    Et pourtant ! Nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Ce livre construit la passerelle qui nous manque pour apréhender l'impact colossal de nos habitudes alimentaires sur notre support de vie. S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète.
    
    Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ? N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens.
    
    Un excellent ouvrage, clair et édifiant sur les conséquences désastreuses de notre alimentation irresponsable. Dorénavant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas mais que vous étiez "confortablement ignorant" !

    Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/livre-documentaire-confortablement-ignorant

       Médecin, père de trois enfants et végétarien, Richard A. Oppenlander est un conférencier passionné et infatigable. Il parcourt les États-Unis depuis 40 ans pour alerter ses concitoyens sur l'urgence d'une prise de conscience écologique. Lauréat 2014 du prestigieux International Book Award pour son ouvrage Food Choice and Sustainability, il est réputé pour ses engagements en faveur de la biodiversité et du bien-être animal.


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  • Commentaire. Ecologie. 60 ans que l’agriculture fait fausse route.

    Un témoignage de plus sur ce thème que nous abordons souvent.

    Les humains détruisent leur environnement et se détruisent eux-mêmes.

    Cet article explique que, dans la nature, la diversité permet une meilleure résistance et productivité. L’inverse de la sélection des plantes vers une productivité telle qu’on la réalise depuis 60 ans.

    Concret.

    L’ARTICLE :

       Des chercheurs français démontrent que les rendements des cultures sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu’elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. L’exact contraire de ce que fait l’agriculture depuis 60 ans.

    60 ans que l’agriculture a tout faux   D’après cette étude, les polycultures ont en moyenne un rendement meilleur que les monocultures, surtout en condition de sécheresse. © INRA

      PARADIGME. « C’est un nouveau paradigme » s’enthousiasme Cyrille Violle, chercheur au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE-CNRS/université de Montpellier). Dans le cadre du projet PRAISE sur l’amélioration génétique des prairies semées (financé par l’Agence nationale de la recherche), le CEFE et l’Inra de Lusignan dans la Vienne ont mené une expérimentation originale par sa démarche et totalement nouvelle pour la science. « Pendant un an, nous avons cultivé sur 120 mini-parcelles de 1,2 m sur 1,3 cinq espèces fourragères (luzerne, trèfle blanc, ray-grass, dactyle, fétuque), explique Cyrille Violle. Des parcelles ont accueilli une seule plante en monoculture, d’autres les 5 en polyculture, et nous avons également fait varier la diversité génétique, certaines parcelles n’abritant qu’un seul type, d’autres cinq ou dix génotypes ». Certaines parcelles ont été irriguées d’autres pas, pour vérifier le comportement des plantes en situation de sécheresse.

      Un an et demi plus tard, les chercheurs ont récolté, pesé et comparé la production en matière sèche de chacune des parcelles. Les résultats qui viennent d’être publiés dans la revue Nature plants montrent sans ambiguïté que les polycultures ont eu en moyenne un rendement meilleur que les monocultures, surtout en condition de sécheresse. En irrigation, les parcelles en plantes mélangées ont présenté un rendement supérieur de 200 grammes par m2, soit 2 tonnes par hectare. En situation de sécheresse, la différence est de 8 tonnes par hectare ! La biodiversité génétique apporte un second enseignement. Les parcelles contenant dix génotypes différents pour une seule espèce, au lieu d’un seul, ont présenté une meilleure stabilité de rendement d’une année sur l’autre.

    Les plantes se partagent les ressources en eau et nutriment

    Ce résultat s’explique par le comportement des plantes entre elles. « Dans les parcelles en polycultures, les plantes n’extraient pas l’eau et les nutriments à la même profondeur dans le sol, leurs racines étant extrêmement différentes. Il y a donc une meilleure exploitation de la ressource disponible » explique Cyrille Violle. Le rendement plus stable avec un nombre de génotypes plus important s’explique par les capacités individuelles de résistance de chaque individu, ce qui augmente les chances qu’au moins une partie de la population soit moins affectée par le manque d’eau. Avec un seul génotype, la totalité des plantes souffrent en même temps.

      CLONES. Des plantes en mélange avec une forte biodiversité génétique, c’est ce que l’agriculture combat depuis les débuts de la « révolution verte » à la fin de la seconde guerre mondiale. La recherche (l’Inra en tête) a cherché au contraire à sélectionner par hybridation des individus extrêmement productifs qui ont ensuite été massivement utilisés par les agriculteurs. Aujourd’hui, la grande majorité des surfaces semées en grandes cultures (maïs, blé, oléagineux) sont occupées par des plantes qui ont exactement le même patrimoine génétique. Or, cette logique est en train de buter sur des contraintes physiques d’épuisement des sols, biologiques de multiplication des ravageurs s’attaquant à des clones présentant tous la même faiblesse et surtout climatiques avec l’augmentation des températures. Le réchauffement en cours est l’une des principales causes de la stagnation des rendements du blé depuis le milieu des années 1990. Le maïs du Sud-Ouest perdra au milieu du siècle une tonne à l’hectare, soit 10% de rendement. « Nos résultats montrent qu’il est désormais plus intéressant de parier sur la biodiversité pour augmenter les rendements » assure Cyrille Violle. Le mouvement est encore marginal, mais de plus en plus d’agriculteurs et quelques semenciers commencent à envisager de changer radicalement de pratiques agronomiques. L’Inra explore cette voie notamment pour le blé au centre du Moulon près de Versailles. Le changement de paradigme va donc autant toucher la science que les agriculteurs. Dans le même numéro de Nature Plants, Forest Isbel, chercheur à l’université du Minnesota commente ainsi l’expérience française : « Il devrait être possible pour les agronomes de définir et améliorer des mélanges d’espèces qui puisse augmenter les rendements en optimisant les conditions dans lesquelles les végétaux se complètent entre eux. Les mêmes outils et technologies qui ont été développées et employées pour améliorer la monoculture pourraient d’ores et déjà être employés pour la production en polyculture ».

    Par Loïc Chauveau

    http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/20150616.OBS0886/60-ans-que-l-agriculture-a-tout-faux.html 

    Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 105


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  • La révolution de l'économie (en 10 leçons) ( Hervé DEFALVARD)

    2015     192 p.    20 €

        Qu'est-ce que l'économie ? Une science naturelle dont les experts seraient les seuls capables de comprendre l'infinie complexité ? L'observation toujours plus fine des lois intangibles du marché qui auraient seules le pouvoir de faire le bien des humains sur la planète entière ?
      A force de discours sentencieux qui ont l'apparence de l'évidence, nous voici sommés de croire en une série de dogmes : l'homme n'est mu que par l'intérêt individuel, le travail est un coût et le capital une valeur intouchable, le profit est le but final de l'entreprise, l'efficacité prime sur la justice, la croissance fait le bonheur et si les pauvres n'ont pas d'emplois c'est qu'ils le veulent bien...
      Ce livre renverse ces pseudo certitudes et démontrent qu'elles sont fondées sur une vision partisane et partielle de l'économie.
      En dix leçons magistrales, Hervé Defalvard déconstruit méthodiquement les postulats dominants. Il les replace dans leur contexte historique, celle d'une conception rétrécie de l'économie à qui les grands prêtres du néolibéralisme ont depuis trente ans ôté toute dimension humaine et morale trahissant ainsi, sans oser l'avouer, les pères du libéralisme comme Adam Smith et Turgot.
      Loin de se limiter à cette critique, cet ouvrage montre que l'économie peut être à la fois sociale, solidaire et efficace. Le temps est en effet venu de dépasser les logiques infirmes du marché. L'alternative ne consiste pas à déléguer à l'Etat le soin de tout gérer, elle est de travailler à la construction de biens communs qui bénéficient à tous.

        Hervé Defalvard est docteur en économie et maître de conférences à l'Université Paris Est Marne-la- Vallée (UPEMLV). Auteur de plusieurs ouvrages dont:

      -Les fondements de la micro-économie (Dunod, 2007),

      -La pensée économique néoclassique (Dunod, Les topos, 2010),

    il oriente ses recherches vers le développement de l'économie sociale et solidaire.


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  • J'agis pour m aplanète (Frédéric DENHEZ )

    2015    47 p.   8,95 €  (dès 8 ans)

       Aux vues de la 21e Conférence sur les changements climatiques qui aura lieu en décembre 2015 en France, Bordas propose un cahier d'activités pour aider vos enfants à comprendre les changements climatiques et leurs conséquences : pollution, problèmes d'eau....
      Si les enfants entendent ces notions dans les médias, à l'école, il n'est pas sûr qu'ils les comprennent toujours. Afin de les y aider, des activités (quiz, grille de mots croisés) et expériences à réaliser soi-même, sont proposées tout au long du cahier.   La planète se réchauffe ? Pourquoi ? Comment ? Sais-tu ce que signifie "effet de serre " ? Et pourquoi la banquise fond-elle ? Cet ouvrage répond à toutes tes questions, te propose plus de 30 jeux et expériences pour mieux comprendre les changements climatiques, ainsi que des conseils à mettre en oeuvre au quotidien. Car pour sauver la Terre, toi aussi, tu peux AGIR dès maintenant !

       Frédéric Denhez, est titulaire d'un DESS d'Ingénierie de l'environnement. Il est à la fois journaliste, conférencier, auteur et directeur d'ouvrages scientifiques. Il collabore à Libération, à France 3 dans l'émission "Ce soir ou jamais", à France Inter dans "CO2 mon Amour" et aux magazines Ca m'intéresse, National Geographic France et Géo. Frédéric Denhez est également concepteur-rédacteur muséographe pour la Cité des matières de Lillebonne et le Musée-Parc.


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