• Les nudges

    2012   469 p.  8,10 €

       Nudge : le petit coup de pouce décisif qui permet de faire pencher la balance du bon côté ! Un livre révolutionnaire qui vous indique comment trouver la bonne voie et influencer vos proches de façon bénéfique. Parce que la bonne décision n'est pas toujours la plus évidente, les auteurs nous expliquent quelles erreurs sont à l'origine de nos mauvais choix et, surtout, nous guident vers une pensée plus humaine pour prendre la bonne route au bon moment.
       
     Richard H. Thaler est professeur d'économie et de sciences comportementales à l'Université de Chicago et en dirige le centre de recherche. Il est considéré comme l'inventeur de l'économie comportementale.
     Cass R. Sunstein, juriste de renommée internationale, est sans doute le professeur de droit le plus cité de toutes les universités américaines. Collaborateur régulier du gouvernement, il est l'auteur de plus de 15 livres, et un invité récurrent des plateaux de télévision.
       Retrouvez le site consacré à l'ouvrage surhttp://nudges.org/

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  •   C2C, label de l’économie circulaire

     

    Le cradle-to-cradle, mode de conception de produits fondé sur la réutilisation permanente des ressources convainc de plus en plus d'entreprises.

    Après l’économie verte ou encore l’économie positive, c’est au tour de l’économie circulaire de faire des émules. Cette dernière fait sienne le célèbre énoncé du chimiste Antoine Laurent de Lavoisier: "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme". Autrement dit, elle s ‘inspire des écosystèmes naturels, où les déchets des uns sont les ressources des autres.

    L’économie circulaire est même l’objet d’un nouveau think tank présidé par le député écologiste des Bouches-du-Rhône François-Michel Lambert. Mais depuis plus dix ans, cette approche est déjà mise en application à travers le cradle-to-cradle: un mode de conception des produits, fondé sur la réutilisation permanente des ressources, qui convainc de plus en plus d’entreprises.

    Cradle-to-cradle, l’économie circulaire appliquée

    L’approche cradle-to-cradle (C2C) vise un impact positif sur l’homme et l’environnement via la fabrication de produits non toxiques, recyclables à l’infini ou biodégradables. Le concept a été théorisé en 2002 par l’architecte américain William Mc Donough et le chimiste allemand Michael Braungart dans l’ouvrage Cradle-to-cradle, vendu à plus de 50 millions d’exemplaires, et dont la suite, préfacée par Bill Clinton lui-même, paraîtra en avril prochain.

    Bâtiment, collants, bouteilles d’eau… le C2C s’applique à une large gamme de produits à l’exception de ceux dont les matières toxiques ne sont pas actuellement substituables (ordinateurs, téléphones portables). Et il fait de plus en plus d’adeptes. Depuis 2005, environ 250 entreprises dans le monde, tels que les fabricants de mobilier de bureau Steelcase, Herman Miller et même le US Postal Service ont fait certifier plus de 1000 produits. Puma s’apprête à lancer InCycle, une gamme de vêtements et accessoires biodégradables et recyclables, estampillés C2C.

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  •  

    Le protectionnisme (

    2012   95 p.   6,90€

       Après

       -L'Art d'ignorer les pauvres (LLL)

    voici le nouvel opus du monde diplomatique. Sur un thème éminement politique et définitivement actuel, il réunit cinq textes sur la question du protectionnisme.

      Celui du grand économiste américain Chang fils spirituel de Stiglitz, l'un des premiers à avoir étudié le mythe du libre échange dans l'histoire,

      celui de Jacques Sapir, auteur de la déglobalisation qui explique pourquoi aujourd'hui le retour du protectionnisme est vital pour nos économies anémiées,

      celui de Frédéric Lordon, auteur notamment de

      -D'un retournement l'autre (Seuil)

    qui dénonce la mauvaise foi des thuriféraires du libre échange et les dangers d'une idéologie dominante qui a créé les conditions de la crise,

     celui de François Ruffin qui raconte comment ce mot est devenu imprononçable alors que nos industries sont sacrifiées,

      et celui enfin de Serge Halimi qui réinscrit le protectionnisme à l'aube du développement des Etats-Unis.

       En près de soixante ans d'existence, Le Monde diplomatique a publié des milliers d'articles. Certains d'entre eux répondaient à des questions cruciales d'aujourd'hui et de demain.

      Les éditions Les Liens qui libèrent, en collaboration avec le mensuel, ont décidé de les rendre accessibles au plus large public. C'est tout le sens de cette collection.


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  • Sacrée croissance (Marie Monique ROBIN)

                                                                2014   298 p.   19,90 € 

        La journaliste d'investigation Marie-Monique Robin a décidé de prendre le contrepied du pessimisme ambiant et de bâtir un essai de politique-fiction.

       Nous sommes en 2034 : désormais journaliste et réalisatrice retraitée, Marie-Monique Robin rédige ce livre, qui raconte comment les humains ont réussi, vingt ans plus tôt, à éviter l'effondrement de leur civilisation. Cela grâce à un étonnant sursaut collectif survenu le 14 avril 2014, après la publication du cinquième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), annonçant les terribles catastrophes provoquées par le réchauffement climatique.
      Un sursaut relayé politiquement à l'échelle mondiale grâce à... François Hollande, qui avait soudain compris l'absurdité mortifère d'une course après l'" Arlésienne de la croissance "... Une uchronie prospective, donc. Mais qui restitue d'abord, de façon remarquablement pédagogique, les enchaînements ayant conduit, au XX e siècle, à ériger en dogme absolu l'idéologie de la croissance économique.
      Révélant des épisodes méconnus de cette histoire, Marie-Monique Robin s'appuie notamment sur les analyses des économistes hétérodoxes interrogés pour son documentaire Sacrée Croissance ! (Arte, novembre 2014). Elle montre ensuite comment l'" intoxication de la croissance " a conduit au " grand gâchis " du début du XXIe siècle : épuisement des énergies fossiles et des minerais, crise alimentaire, financière et sociale, menace d'un krach écologique et d'une sixième extinction des espèces...
      Surtout, elle raconte comment, dès cette époque, se multipliaient partout les initiatives très concrètes de " lanceurs d'avenir " préoccupés par le futur de leurs enfants : experts ou acteurs de terrain, dessinant la voie vers une société durable et plus équitable, en matière de production alimentaire (agriculture urbaine), d'énergie (villes en transition) et d'argent (monnaies locales et nouveaux indicateurs de richesse).
     
       
       Marie-Monique Robin, journaliste et réalisatrice, est lauréate du Prix Albert-Londres (1995). Elle a réalisé de nombreux documentaires – couronnés par une trentaine de prix internationaux – et reportages tournés en Amérique latine, Afrique, Europe et Asie.
       Elle est aussi l'auteure de plusieurs ouvrages, dont
       -Voleurs d'organes, enquête sur un trafic (Bayard),
       -Les 100 photos du siècle (Le Chêne/Taschen),
       -100 photos du XXIe siècle (La Martinière).
      À La Découverte, elle a déjà publié :
      -Escadrons de la mort, l'école française (2004, 2008),
      -L'École du soupçon (2006)
      et, en coédition avec Arte-Éditions, les best-sellers
      -Le Monde selon Monsanto (2008, 2009),
      -Notre poison quotidien (2011, 2013)
      -Moissons du futur (2012, 2014).

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  • Vivre autrement (film)   Un film de Camille Teixeira, Jérémy Lesquelen

        2013 - France - 52 minutes - HD - en salle 21/04/2015

    Générique

    Auteur-Réalisateur :   Camille Teixeira, Jérémy Lesquelen
    Image :                         Jérémy Lesquelen
    Son :                             Camille Teixeira
    Montage :                    Camille Teixeira

    Production / Diffusion : RAS Production
    Participation :                 Ulule
    Organisme(s) détenteur(s) ou dépositaire(s) :    

                                          RAS Production, Les Toiles Filantes

       Trois histoires de vies alternatives, trois façons de changer son quotidien, trois portraits. Un couple, un homme seul, et un collectif, décident de vivre leurs rêves.
       Cécile et André ne supportaient plus d'être enfermés entre quatre murs, ils ont plaqué leur travail, fermé leurs comptes en banque et vendu leur maison. Ils vivent maintenant sous tente été comme hiver.  

       Charles, après plusieurs années de voyage, imagine une vie faite de hauteur et de nature ; à 30 ans, il décide de réaliser son rêve d'enfant : vivre dans les arbres.

      Louise, Valérie, et les autres allient leurs efforts pour créer un éco-hameau. Ils construisent leurs yourtes avec l'appui de la mairie et tentent de trouver leur place au sein du village qui les accueille.
       Tout se passe en France, dans deux régions différentes (Languedoc Roussillon et Limousin), et au fil des saisons. En cherchant à s'épanouir pleinement, ils ont voulu se rapprocher de la nature, trop éloignée de leur ancienne vie.

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  • L'économie bleue  (Gunter PAULI)

    2011  300 p.  25 €

    L’économie bleue pour voir la vie en vert  12/2013

      L’économie bleue est un concept que l’on doit à l’entrepreneur belge Gunter Pauli. Le bleu s’oppose à la couleur rouge, symbole de l’industrie et au vert du développement durable.
       C’est aussi la couleur qui représente le mieux notre environnement : en effet, le ciel est bleu, les océans sont bleus et notre Planète, vue du ciel, est elle aussi bleue.

    Car c’est bien de cela qu’il s’agit : s’inspirer de notre environnement, autrement dit de ce que fait la Nature pour construire un nouveau modèle économique.

    Les limites de l’écologie

    économie bleue   Nous, citoyens du monde, avons tous conscience que nous devons préserver notre Planète pour nous-même et pour les générations futures.

      Nous nous efforçons ainsi de changer notre manière de vivre et nos modes de consommation. Ainsi, les produits anciens et naturels reviennent sur le devant de la scène, le bio se démocratise, les énergies renouvelables se développent, etc.

    Mais le hic c’est que tout cela a un coût bien entendu !

    Il y a de quoi être sarcastique en effet : détruire la Planète coûte moins cher que d’essayer de la

    économie bleue  pauli

    préserver. C’est aberrant mais c’est bien l’amer constat qu’a fait Gunter Pauli. L’ancien président d’Ecover est bien placé pour le savoir.

       L’économie verte, si elle est pleine de promesses, se déploie bien trop souvent au détriment de l’environnement, pour satisfaire les besoins d’une population aux dépends d’une autre.

      L’entrepreneur en a pris pleinement conscience lorsqu’il s’est aperçu que les produits de son entreprise Ecover, s’ils avaient un impact moindre sur la pollution des eaux contribuaient quand même à la déforestation et produisaient des déchets !

        Gunter Pauli CC : CEA

    bonhomme-croissanceCar en effet, comme l’explique Pauli lors d’une conférence Ted au Japon en 2009, lorsque les gros lessiviers comme Procter & Gamble, Henkel et Unilever se sont approprié la formule plus écolo des lessives Ecover, cela eut un écho retentissant à l’autre bout de la planète, en Indonésie. La demande en huile de palme a été si forte que l’Indonésie a du sacrifier 800 000 hectares de forêt pour suivre le rythme effréné. C’est ainsi qu’un produit écologique peut devenir responsable de déforestation.

    Il en vient ainsi à 2 conclusions concernant l’écologie et le développement durable :

    1. les produits verts ne sont pas accessibles à tous
    2. tout ce qui est écologique n’est pas forcément bon pour tout le monde.

     Le quotidien foisonne d’autres exemples du même acabit comme les fruits et légumes bio qui traversent la planète avant d’arriver dans nos assiettes pour ne citer que celui-ci. Pour Pauli, c’est un non sens : non seulement ces produits coûtent cher mais en plus, ils font parfois plus de mal que de bien.

      L’Economie Bleue propose d’offrir ce qu’il y a de meilleur pour la santé et pour l’environnement le tout à un prix juste.

    Les besoins de base sont même comblés gratuitement grâce à un système de production et de consommation local qui fonctionne avec ce que l’on a déjà à disposition.  (Consoblog)

      Gunter Pauli est l'ancien Président d'Écover, et a été en charge de la construction de la première usine écologique d'Europe. Il intervient régulièrement pour des dirigeants d'entreprise et des gouvernements sur les stratégies de la compétitivité. Il a écrit de nombreux livres, traduits en douze langues.

      Diplômé de l'Insead, il se consacre depuis plusieurs années à la recherche de solutions alternatives à nos modes de développement.En 1994, il a fondé l'Initiative pour la Recherche de Zéro Pollution (ZERI, Zero Emission Research Initiative). Il est le directeur de cet Institut: un réseau de 3000 scientifiques qui planchent sur des innovations basées sur le biomimétisme.


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  • Vivre à la bonne heure... (Patrick VIVERET)

    2014   128 p.  9,60 €

           Et si nous choisissions de vivre à la bonne heure ? Le bonheur, ou l'art d'être à la bonne heure, c'est vivre pleinement sa vie, sa relation à autrui et à la nature. Et si nous grandissions en humanité en initiant un réel dialogue coopératif des cultures et des civilisations ? Et si nous cultivions la joie de vivre ? Les êtres humains ont mieux à faire que seulement produire et consommer.

       Démocratie, économie, éducation à la joie de vivre, partage des richesses, écologie, organisation des temps de vie, les domaines de réflexion et plus encore d'application de Patrick Viveret sont vastes. À l'image de sa générosité et de sa pensée philosophique. Dans cet entretien, il analyse les mutations de la société, fustige la démesure du monde d'aujourd hui, et surtout, introduit des pistes de changements pour le bien du peuple de la Terre et pour celui de la planète. Patrick Viveret nous invite à un véritable basculement culturel. L'enjeu : réinventer l'humanité pour mettre en marche des alternatives et tendre vers ce que nos amis d'Amérique du Sud appellent le buen vivir. (Propos recueillis par Camille le Doze)

       Patrick Viveret, philosophe, est à l'initiative, avec d'autres, de nombre de lieux d'échanges, de réflexions et d alternatives, notamment les Dialogues en humanité, ou encore le Forum pour d'autres indicateurs de richesses (FAIR).

       Economiste, philosophe, magistrat honoraire à la Cour des comptes, Patrick Viveret a rédigé un rapport, sous le Gouvernement de Lionel Jospin, sur les indicateurs de richesse. Il est à l'origine de la monnaie complémentaire SOL.
    Avec Edgar Morin et Stéphane Hessel, il fonde en 2012, le collectif citoyen "Roosevelt 2012".
    Ancien rédacteur en chef de la revue "Transversales Science Culture", il écrit régulièrement dans "Le monde diplomatique".

    Bibliographie sélective :

    • Attention Illich, éditions du Cerf, 1976
    • Pour une nouvelle culture politique, Seuil, 1978
    • Évaluer les politiques et les actions publiques, la Documentation Française, 1990
    • Démocratie, passions, frontières, éditions Charles Léopold Mayer, 1995
    • Reconsidérer la Richesse, éditions de l'Aube, 2003
    • Pourquoi ça ne va pas plus mal ?, Éditions Fayard, 2005
    • Pour un nouvel imaginaire politique, ouvrage collectif, Éditions Fayard, 2006
    • PIB, la richesse est ailleurs, Patrick Viveret rédacteur en chef du numéro 74 de la revue Interdépendances, juillet 2009
    • Comment vivre en temps de crise ? avec Edgar Morin, éditions Fayard, 2010
    • De la convivialité, Dialogues sur la société conviviale à venir, ouvrage collectif, éditions La Découverte, janvier 2011
    • La cause humaine, du bon usage de la fin d’un monde, 2012
    • Entretien avec Patrick Viveret, Editions Les presses d’Ile-de-France, mars 2014

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  • Stop à la dérive

    2014    64 p.   5 €

       Depuis les années 1980, la croyance selon laquelle le marché serait à lui seul capable de régler les problèmes de la société a envahi la finance puis les banques et enfin l'ensemble de l'économie. L'application de cette idéologie néolibérale est la cause profonde de la crise qui secoue les économies occidentales depuis 2008. Avec un cynisme sans limites, cette finance décomplexée dicte maintenant sa loi aux Etats alors que c'est pour venir à son secours qu'ils se sont endettés.

      Pour lutter contre ce fléau dévastateur que constitue la finance moderne, il faut la démystifier et montrer que ses pratiques ne sont ni fatales ni trop obscures pour être comprises par tous. C'est pourquoi l'approche proposée dans ce livre se veut d'abord pédagogique et respectueuse des lecteurs :

      Qu'est ce que la banque ? Qu'est ce que la monnaie ?

      Comment les banques créent l'essentiel de la monnaie ?

     De façon simple, claire et illustrée par des exemples, il est répondu à ces questions ainsi qu'à bien d'autres. Il est alors facile de comprendre le déclenchement de la crise puis s'exposer des solutions politiques claires : 

      -Pourquoi faut-il scinder les banques ?

      -Pourquoi et comment faut-il leur interdire de spéculer pour leur propre compte ?

      -Pourquoi et comment faut-il surveiller les banques ?

      Avec Stephane Hessel, les membres du collectif Roosevelt se sont indignés puis engagés. Il convient maintenant de se mobiliser autour de propositions claires pour rétablir une société juste et viable, tel est l'objet de ce petit livre.

      Claude Simon, professeur émérite a l'école supérieure de commerce de Paris Europe. En collaboration avec Guy Flury, ancien commissaire aux comptes d’établissements financiers et Michel Crinetz, ancien commissaire contrôleur des assurances.

      " Court, très pédagogique et donc à la fois facile à lire et instructif, ce petit livre est un modèle. En effet, il ne se contente pas d'avancer ce qui, aux yeux des auteurs, pourrait permettre de discipliner la folle (et dangereuse) exubérance de la finance. Il explique clairement et sans complication les mécanismes monétaires et financiers - l'effet de levier, la titrisation, la market value, etc. - qui ont permis à la finance de transformer une activité utile en casino destructeur.

      Car les banques et la finance sont utiles pour porter des risques et assurer la transformation de l'épargne en investissement. Mais la confusion entre financement et spéculation, permise par la libéralisation financière, les paradis fiscaux et une régulation défaillante, a allumé la mèche de la crise de 2007-2008, dont nous ne sommes pas encore sortis. Pis : le monde de la banque et de la finance a encore grossi depuis !

      Un livre chaudement recommandé, même si l'on y trouve quelques erreurs factuelles (par exemple, John von Neumann est crédité d'une analyse en réalité formulée par Nicholas Kaldor, ou, si les crédits font les dépôts, c'est à l'échelle globale et non pour chaque banque isolément). Péchés véniels vite pardonnés au regard de la qualité de l'ensemble."

    Alternatives Economiques


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  •  La solution au changement climatique passe par nos terres

      05/12/2014   grain.org

      La Via Campesina et GRAIN publient deux nouveaux documents sur l'alimentation et le changement climatique en amont du Sommet des Peuples face au changement climatique qui aura lieu à Lima, au Pérou.

     À l'occasion de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se tient cette année à Lima, La Via Campesina et GRAIN annoncent la publication commune de deux nouveaux documents qui indiquent en détail comment un programme mondial de soutien à la souveraineté alimentaire est à même de résoudre la crise climatique et de nourrir la planète.

      Ces documents montrent comment le fait de priver les paysans et les peoples autochtones de leurs terres a permis d'utiliser des moyens destructeurs pour extraire les ressources et de mettre en place un système alimentaire responsable de 44 à 57 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre.

       La Via Campesina et GRAIN expliquent comment une redistribution mondiale des terres aux petits producteurs et aux communautés autochtones, associée à des politiques de soutien des marchés locaux et d'une agriculture écologique, peut réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre en l'espace de quelques décennies, réduire largement la déforestation et satisfaire les besoins alimentaires d'une population toujours plus importante.

    Pour approfondir le sujet, voir :  

      • La solution au changement climatique passe par nos terres, un article qui explique pourquoi il est essential de donner le contrôle de la terre aux petits paysans et aux peoples autochtones si l'on veut faire face à la crise climatique
    • 5 étapes pour refroidir la planète et nourrir sa population, un document infographique qui montre comment le système alimentaire industriel contribue à la crise climatique et en quoi la souveraineté alimentaire est la solution.

      La déclaration de la Vía Campesina pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015 est ici (en anglais) : http://tinyurl.com/pfstxw5 

      La Via Campesina est le mouvement international qui rassemble des millions de paysannes et paysans, de petits et moyens producteurs, de sans terre, de femmes agricultrices, d'indigènes, de migrants et de travailleurs agricoles du monde entier. Elle défend l'agriculture durable de petite échelle comme moyen de promouvoir la justice sociale et la dignité.

    GRAIN est une petite organisation internationale à but non lucratif qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité


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  •   Interview (05/12/2014)- Dans son nouveau livre, « Sacrée croissance ! », la journaliste nous projette vingt ans en avant, au cœur d'une société post-croissance qui a réussi l'impensable : éviter l'effondrement de sa civilisation grâce à la transition.             

      Avec Sacrée croissance ! [1], Marie-Monique Robin offre un pendant complémentaire à son film du même nom diffusé sur Arte le 4 novembre voir notre brève chronique. Si elle garde pour cible la croissance et ses méfaits sur notre société, la journaliste-réalisatrice invente, pour cette version écrite, une uchronie. Nous voilà projetés en 2034, vingt ans après un (in)espéré sursaut médiatique et politique face à la menace du dérèglement climatique. Là se construit joyeusement une société post-croissance très largement inspirée des initiatives concrètes imaginées par des lanceurs d’avenir du début du XXIe siècle : agroécologie, villes en transition et monnaies locales…

    Terra eco : Depuis votre film précédent, Les Moissons du Futur, vous avez changé de ton. Des films-enquêtes qui dénonçaient des pratiques, vous êtes passée à la description d’alternatives positives. Pourquoi ?

    Marie-Monique Robin : Il était temps de répondre à la question : « Peut-on faire autrement ? » C’est une question qu’on me posait souvent après que j’ai dénoncé le système agro-industriel (voir notamment Le monde selon Monsanto et Notre poison quotidien, ndlr). Avec Les Moissons du Futur, j’ai commencé à répondre à cette question. C’est aussi parce que je me suis vraiment rendu compte depuis quelques temps que nous étions à un tournant qui fait que… – comment dire ça sans paraître trop brutale – on va vers l’effondrement de la civilisation occidentale. Il y a le dérèglement climatique, le pic pétrolier, le pic gazier, etc. Je n’avais pas réalisé à quel point c’était largement engagé. J’ai beaucoup défendu les lanceurs d’alerte. Je continuerai de le faire. Mais vu l’urgence de la situation dans laquelle nous sommes, il est important aujourd’hui de soutenir les lanceurs d’avenir. Tous ces gens qui montrent un nouveau chemin.

      Vous commencez votre nouveau film et votre nouveau livre par un constat économique…

    Oui, je retrace l’histoire de la croissance, cette grande idéologie entretenue depuis l’ère industrielle jusqu’à nos jours. Comment en est-on arrivé à ce dogme puissant qui fait que tous les matins vous allumez la radio et on vous dit : « La croissance va revenir, la croissance, la croissance… » ? Je raconte pourquoi c’est une impasse, pourquoi elle ne reviendra pas, la croissance, et quelles sont les alternatives qui formeront la société post-croissance.

    Je rends hommage à tous ceux qui ont lancé le mouvement de la décroissance, parce qu’ils ont été très courageux de le faire à un moment où c’était vraiment tabou. Mais si on veut rallier plus de gens, ne disons pas « décroissance ». Ça évoque l’austérité, les sacrifices. Non, la société post-croissance est désirable. Avec le « post », l’idée c’est de dire : « On passe à autre chose. La croissance n’a été qu’une parenthèse, une courte parenthèse finalement au regard de l’histoire de l’humanité. »

    Vous dites qu’il faut une stabilisation de la croissance et, surtout, qu’il faut arrêter de se focaliser sur le PIB comme outil de mesure du développement ?

    Il faut renouer avec la conception des classiques, ces économistes britanniques du XVIIIe et XIXe siècles : les Adam Smith, John Stuart Mill. Ces auteurs, je les ai lus pour la première fois de ma vie. Ils ont dès le départ considéré qu’il y aurait des limites au développement, que l’accroissement de la production servait à atteindre un certain niveau de bien-être pour le peuple souverain, mais qu’il fallait ensuite tendre vers un état stationnaire. Les néoclassiques – qui continuent d’inspirer tous les économistes contemporains – ont manipulé cette pensée. Si les économistes classiques considéraient qu’il y a trois facteurs à la production : la terre – au sens large de ressources –, le capital et le travail, pour les néoclassiques, il n’y a plus que le capital et le travail. Pour eux, on peut substituer les ressources par autre chose : du capital, de la technologie, etc.

    On comprend mieux comment on est arrivés à un système qui ne prend plus en compte les ressources, les hommes… C’est ce qui se passe avec le PIB. Un naufrage au large des côtes de Bretagne, c’est bon pour le PIB, parce qu’il va falloir décontaminer, nettoyer, etc. Alors que tous les bénévoles qui viennent donner un coup de main ne sont pas comptabilisés. Le PIB, c’est un outil. Il peut continuer à exister, mais pas tout seul. Il nous mène dans l’impasse. Tant qu’on ne tiendra pas compte du patrimoine naturel, social, on ira vers l’épuisement des ressources. Il y aura de plus en plus de déchets, de chômage, de plus en plus de pauvres…

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  • Imaginons (Pascal CANFIN)

    2014   233 p.  10 € 

      Voici un livre politique qui renouvelle le genre. Non pas une grande dissertation, mais un échange avec des Français : une ouvrière à la chaîne confrontée à un plan social, une cadre de Pôle emploi dans une zone sinistrée par le chômage de masse, un patron de PME du bâtiment, un responsable associatif impliqué dans les quartiers, une infirmière confrontée aux grands enjeux de santé publique, un gestionnaire d'actifs qui raconte la crise financière de l'intérieur.
      Autant de dialogues qui distillent l'espoir plutôt que le pessimisme. Autant de moments d'écoute et de débat qui débouchent sur des propositions concrètes.
       Oui, on peut créer massivement des emplois avec la transition énergétique.
      Oui, on peut limiter le pouvoir exorbitant de la finance.
      Oui, on peut résorber les déficits sans imposer une politique d'austérité.
      Non, la " malbouffe " n'est pas une fatalité...
      Le 31 mars 2014, avec Cécile Duflot, Pascal Canfin a pris acte du fait que les choix du Président n'allaient pas dans le sens des politiques qu'il souhaitait, et il a quitté le gouvernement. Pourtant, nous dit-il, une autre politique est possible, même en tenant compte des contraintes du monde tel qu'il fonctionne.
      Riche de son expérience de député européen et de ministre du Développement, riche aussi d'un parcours personnel qui n'est pas celui d'un homme du sérail, il démontre ici qu'un projet écologiste peut réellement changer la vie de tous et le destin du pays.
     
       Pascal Canfin a 40 ans. Ancien journaliste économique, député européen Europe-Ecologie Les Verts de 2009 à 2012 puis ministre du Développement jusqu'en mars 2014, il est également l'auteur de
       -Ce que les banques vous disent et pourquoi il ne faut presque jamais les croire,
    qui a rencontré un large écho.

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  • REtournez vos fusils (Jean ZIEGLER)

    2014    293 p.   20 € 

        Son camp, Jean Ziegler l'a choisi depuis longtemps. Son engagement est même l'oeuvre de toute une vie. A l'université de Genève d'abord, où il a formé des générations de sociologues à la pensée critique.
       A l'ONU ensuite, où il a travaillé sans relâche à l'éradication de la faim au nom de la dignité des peuples.
       Dans ses livres enfin, par lesquels il n'a cessé de dénoncer les mécanismes d'assujettissement des peuples du monde.
      A partir de ses expériences de terrain et de son travail critique, Jean Ziegler a constitué le trésor de guerre que voici, présenté dans une édition entièrement refondue, plus de trente ans après la première.
      Comment penser le monde et le transformer ?
      Quels sont les outils analytiques à notre disposition pour y parvenir ?
      Choisir son camp, oui. Parce qu'il est grand temps de retourner les fusils.
     
       
       Jean Ziegler est rapporteur spécial à l'ONU pour le droit à l'alimentation de 2001 à 2008, aujourd'hui membre du comité consultatif du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, il est professeur émérite de sociologie à l'université de Genève.
      Il a consacré l'essentiel de son oeuvre, principalement publiée au Seuil, à dénoncer les mécanismes d'assujettissement des peuples du monde.

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    Le paradis sur terre (Alain HERVE )

    2010      260 p.    18 €

        Evoquer le Paradis, l'annoncer, le réclamer, telle est l'ambition de ce livre provocateur. Pour l'auteur, l'écologie consiste en un retournement de la société humaine actuelle, une société qui devrait abandonner la vitesse, la croissance, la natalité incontrôlée. L'écologie implique que l'on redécouvre la nature à laquelle nous appartenons, dont nous dépendons, que l'on apprenne enfin à reconnaître et respecter ce phénomène qu'est la vie. Que l'on mérite de devenir des hommes et que l'on abandonne notre vocation de rapaces bornés, sans en passer par un virtuisme imbécile, une révolution sanglante ou une dictature obscurantiste, risques qui résultent de ce nécessaire retournement.
       Si nos enfants doivent échapper au suicide de l'espèce humaine qui est déjà entamé, alors il faut s'éveiller, il faut faire en sorte que nous réenchantions notre histoire. Il faut que l'écologie ne signifie pas seulement la fortune des marchands de peinture verte dont on barbouille les camions diesel et dont se barbouillent nos hommes politiques le temps d'un discours. Ces variations paradisiaques sont suivies de la réédition de L'homme sauvage qui regroupe des textes parus dans "Le Sauvage" à partir de 1972. A l'époque ces textes étaient publiés en bonnes feuilles dans "Le Monde" et lus dans les écoles, c'était il y a quarante ans, tout était déjà dit ou presque.
         Alain Hervé mélange les genres. Il fait des études de philosophie et de journalisme, navigue trois ans en voilier autour du monde, crée l'association des "Amis de la Terre" et "Le Sauvage", journal écologique du Nouvel Observateur qu'il dirige pendant dix ans, l'association française des amateurs de palmiers : les Fous de palmiers.
        Entre-temps, il bâtit des maisons, des bateaux, plante des palmeraies et sans arrêt écrit. Il a publié une quinzaine de titres de voyages, d'histoire et d'histoires, de poésie, de philosophie. Tout cela constitue une oeuvre parfaitement incorrecte, qui ne doit rien à Sartre mais tout à Bachelard, dont il fut l'élève, peu à Deleuze mais tout à Cioran, rien à Derrida mais tout à Cingria et à Cendrars.
        Alain Hervé a collaboré à "La vie", à "Réalités", au "Nouvel Observateur", au "Matin", au "Monde", à la NRF, à "Grands Reportages", à "Géo", il collabore à "L'Ecologiste", à la "Gazette des Jardins" et à France 3 pour des films sur les plantes.

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  • Les défis d'une mondialisation solidaire (Louis FAVREAU, L. FRACHETTE, R. LACHAPELLE)

    2010    160 p.    13 €

      Malgré la déroute des projets de grande envergure portés par le " socialisme " et même si la mondialisation néolibérale représente indiscutablement une tendance forte et durable, le rapport des forces en présence n'est pas pour autant à sens unique. La conjoncture internationale, incertaine et instable, a ouvert une brèche qui a favorisé le renouvellement des grandes organisations sociales (syndicales, coopératives, agricoles) et l'émergence d'un mouvement citoyen international, notamment à partir des Forums sociaux mondiaux.
      Cet ouvrage, fruit de la conférence internationale " Initiatives des communautés et Etat social au Nord et au Sud, les défis de la prochaine décennie ", cherche à dégager les principales lignes de force des mouvements engagés au plan international afin d'en arriver à une mondialisation équitable et solidaire.
       Il intéressera tout autant les militants et les professionnels engagés dans ce type d'activités avec des pays du Sud que les étudiants en développement international, en organisation communautaire et plus généralement en sciences sociales.
      Louis Favreau, docteur en sociologie, est professeur à l'Université du Québec en Outaouais, titulaire de la CRDC, cofondateur et membre du CA du Groupe d'économie solidaire du Québec (GESO), ainsi que président du Fonds Solidarité Sud de Développement et Paix.
      Lucie Fréchette, docteure en psychologie, est professeure à l'Université du Québec en Outaouais, directrice du CERIS et coordonnatrice sortante de l'ARUC-ISDC, ainsi que cofondatrice du Fonds Solidarité Sud.
      René Lachapelle, doctorant en travail social à l'Université Laval, est responsable du comité international du ROIIAC, ainsi que cofondateur et président du GESO.

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  • Un million de révolutions tranquiles (Bénédicte MANIER)

    2012   360 p.  22,90 €

      Lasse d'entendre qu'aucune alternative n'était possible au libéralisme économique, Bénédicte Manier, journaliste, a pris son bâton de pèlerin et sillonné la planète. Les fruits de son périple sont exaltants ! Il existe bien de par le monde des citoyens qui ont mis en place d'autres manières de consommer, de commercer, d'échanger, de cultiver, de vivre... qui se sont affranchis du modèle consumériste, créant parfois leur propre monnaie, leurs banques, gérant eux-mêmes leur approvisionnement en eau et en énergies, reverdissant le désert ou organisant de nouvelles façons de travailler ensemble. Ces multiples initiatives, l'auteur les décrit. Il n y a que des citoyens ordinaires mais animés d'une volonté extraordinaire qui tentent de répondre aux problèmes qui leur sont posés localement (manque d'eau, de nourriture ou de logements, terres polluées...). En Inde, en Afrique, aux États-Unis, en Europe, ce livre dessine ainsi les frontières de cet "autre monde possible". Un livre au format original qui prétend devenir un livre cadeau que l'on s'offre comme un porte bonheur, un talisman.  

      Ils sortent de la faim et de la pauvreté des centaines de milliers de personnes. Ils sauvent des entreprises. Ils construisent des habitats coopératifs, écologiques et solidaires. Ils ouvrent des cliniques gratuites, des microbanques, des épiceries sans but lucratif ou des ateliers de réparation citoyens. Ils régénèrent les écosystèmes. Ils financent des emplois ou des fermes bio. Et partout dans le monde, ils échangent sans argent des biens, des services et des savoirs, redynamisent l’économie locale ou rendent leur village autonome grâce aux énergies renouvelables.

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  • Cradle to cradle (Mickaël BRAUNGART )

    2011     230 p.    15€

        En dix ans, le concept « C2C » (Cradle to Cradle signifie « du berceau au berceau », par opposition à « du berceau à la tombe ») est devenu l'une des clefs majeures du développement durable. Ce sigle (à prononcer à l'anglaise) désigne toutes les activités humaines, en particulier industrielles, dont 100 % des matériaux sont à 100 % recyclables. Dans une économie C2C, tous les déchets d'une entreprise se transforment en matières premières pour les entreprises voisines - ainsi, rien n'est perdu, et les flux de matières et d'énergie se trouvent pris dans une boucle ininterrompue. Edité pour la première fois en 2002, le livre de l'éco-architecte américain William McDonough et du chimiste allemand Michael Braungart est un best-seller mondial. Les Français, d'ailleurs, sont les bons derniers à le traduire... Mais la culpabilité ne sert à rien tant qu'un avenir vivant est possible ! A terme, les humains n'ont bel et bien qu'une alternative : devenir C2C ou disparaître !

       " Ô lecteur, dévore ce livre ! " souhaitent en secret la plupart des auteurs, et ceux de l'ouvrage que vous tenez entre vos mains ne dérogent pas à la règle, à ceci près que pour eux, la formule ne s'entend pas uniquement au sens figuré ! Car au-delà du fait que Michael Braungart et William McDonough espèrent que cet essai sera lu d'un trait par un lecteur passionné par le sujet, ils espèrent tout autant qu'un jour, le plus tôt possible, ce livre, comme toute production humaine, pourra littéralement être mangé, ou tout du moins digéré, sous forme biologique ou technologique. En effet, les deux auteurs de Cradle to Cradle, militent depuis plusieurs années pour une " éco-efficacité " qui ne mettrait plus la croissance économique et l'écologie dos-à-dos : plutôt que de chercher à réduire notre consommation, créons un modèle industriel basé sur une sorte de compostage appliqué à tous les objets, imitant ainsi l'équilibre des écosystèmes naturels. Loin des habituels discours catastrophistes sur l'avenir de notre planète, Cradle to Cradle propose des solutions concrètes qui peuvent faire de nos déchets d'aujourd'hui nos ressources de demain. Depuis sa parution initiale en américain, Cradle to Cradle a été traduit en plusieurs langues.


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  • l'espérance autour du monde (

    2004    408 p. (à lire en bibliothèque ou à trouver en solderie)

       Un tour du monde de l'espérance pour qu'un jour vive l'espérance autour du monde. C'est le projet et l'ambition humaniste qui a réuni Loïc, Nicolas et Christian. Trois jeunes gens qui ont vécu une folle pérégrination autour du monde pour se mettre au service d'une cause humanitaire. À l'origine du projet, un ras-le bol commun des voyages touristiques et une envie de partir à la rencontre des autres peuples. Rencontrer l'autre et construire, servir, être enfin utile au monde en donnant la parole aux oubliés de la mondialisation.

       Pour mettre leur projet sur pied, ils ont remué ciel et terre. Première étape : convaincre des financiers. Tâche difficile, ardue. Faire des reportages soit sur les enfants de la brousse africaine, soit sur les détenus des pénitenciers américains ne relève guère du profitable. Mais, grâce à leur force, leur jeunesse et leur dynamisme, les banquiers les ont écoutés. Et ils sont partis. Au volant d'une vieille 104, achetée avec leurs maigres économies, ils quittent Paris par la Porte de Sèvres et arrivent à Dakhla, ville fantôme face au désert de Mauritanie, la porte de l'Afrique. Le voyage a commencé, il ne s'arrêtera plus. Les villes, les pays, les continents, les rencontres vont se multiplier à l'infini. Portrait découverte de l'homme d'aujourd'hui vu aux quatre coins du monde, vivez le récit de Loïc, Nicolas et Christian, ressourcés et heureux d'avoir fait comme ils le disent "le plein d'espérance". --Denis Gombert

    À travers un témoignage plein d'amitié, d'humour et de tendresse, cette aventure au "cœur " du monde est un véritable hymne à la vie. 

      Trois globe-trotters à la rencontre des initiatives positives. Chaque jour, l'actualité nous mine le moral. Le monde est-il si corrompu ? La souffrance est-elle une fatalité ? N'y a-t-il pas de solutions face aux grands enjeux actuels ? Pour se faire leur propre idée, trois amis partent un an à la rencontre de ceux qui font avancer le monde, qu'ils soient patrons, anciens dealers, ennemis de guerre ou chiffonniers. Au volant d'une vieille Peugeot, ils traversent non sans mal le désert, puis les Andes, l'Asie, le Moyen-Orient et l'Europe de l'Est par les moyens du bord. Cette aventure au " cœur " du monde, pleine d'amitié et d'humour, est un hymne à la vie.
        Après avoir lu ce livre, de nombreux lecteurs se sont engagés dans des actions concrètes et citoyennes.   

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  • 80 hommes pour changer le monde (Sylvain DARNIL)

    2006     316 p.   6,60 €

       Imaginez un monde... Où une banque permet aux trois quarts de ses clients de se sortir de l'extrême pauvreté tout en étant parfaitement rentable... Où un hôpital soigne gratuitement deux patients sur trois et fait des bénéfices... Où les agriculteurs se passent de produits chimiques tout en augmentant leurs rendements... Où les emballages sont biodégradables et nourrissent la terre au lieu de la polluer... Où un entrepreneur de textile qui refuse les délocalisations parvient à doubler son chiffre d'affaires tout en payant ses employés deux fois le salaire minimum...
       Ce monde existe. Sylvain Darnil et Mathieu Le Roux l'ont exploré. Pendant quinze mois, ils ont parcouru la Planète à la recherche de ces entrepreneurs exceptionnels. Loin du fatalisme ambiant, ces hommes et ces femmes ont réussi à construire le monde dont ils rêvaient au lieu de subir celui qui existe. Ces 80 histoires prouvent que les initiatives de développement durable ne sont pas des lubies d'écolos babas mais des entreprises qui marchent. 12e prix Rotary du livre d'entreprise, Prix littéraire des Droits de l'Homme 2005.
     
       Sylvain Darnil est né en 1980 ; après l'ESSCA, il part pour un grand groupe français au Brésil.
       Mathieu Le Roux est né en 1977; après HEC, il a travaillé au Brésil et aux Etats-Unis.
       Ensemble ils ont visité trente-huit pays et analysé cent treize initiatives.
      
       "C'est un livre absolument passionant. Il se lit très vite et très facilement, même par des étrangers qui ne possèderaient pas vraiment la langue car c'est un ensemble de petites "histoires vraies", de trois pages chacune environ, qui relatent des expériences originales, uniques, et qui toutes donnent des résultats exceptionnels. Ce livre donne le moral et foi en l'homme et en l'avenir. On se dit qu'avec des idées simples, on peut aller très loin, et changer le monde." (Commentaire d'un lecteur)

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    raoni.com/planete-amazone.php
    Présentation de Planète Amazone, association à but non-lucratif qui administre le site raoni.com.

    Planète Amazone soutient les peuples d'Amazonie dans leurs combats contre la déforestation et les projets de grandes centrales hydroélectriques qui la favorisent. Nous relayons en Europe la lutte contre la construction du barrage de Belo Monte sur le fleuve Xingu (l'un des 60 barrages prévus à court terme sur les affluents de l’Amazone). La pétition officielledu Cacique Raoni contre Belo Monte, que nous administrons (plus de 435 000 signatures à ce jour) est le tissu d'un mouvement qui ne cesse de prendre de l'ampleur. VOTRE MOBILISATION ouvre ainsi aux peuples d'Amazonie la porte des décideurs et responsables politiques.

       Planète Amazone travaille en étroite collaboration avec le plus célèbre représentant du peuple Kayapo, le Cacique Raoni Metuktire, personnalité indigène connue dans le monde entier depuis un quart de siècle pour son combat visant à sauver la forêt amazonienne et ses peuples autochtones d'une éradication programmée.

    A quoi servent vos dons :

    Pour continuer leur travail et assurer le fonctionnement de Planète Amazone, nos bénévoles ont besoin de votre soutien financier. Celui-ci nous permettra notamment de concrétiser les objectifs et projets suivants :

    - missions de lobbying politique, rencontres avec des instances internationales, des partenaires potentiels et autres décideurs suceptibles de faire bouger les lignes, impliquant des déplacements en France et à l'étranger (exemples récents : sommet de Rio+20, campagne "Urgence Amazonie" en Europe),
    - missions de soutien, d'évaluation et de récolte d'information en Amazonie,
    - réalisation de reportages vidéos et de spots de sensibilisation, parfois avec le concours de personnalités médiatiques...

       En 2012, vos dons ont permis à Planète Amazone d'être présent aux côtés des plus grands leaders indigènes d'Amérique du Sud et notamment du Cacique Raoni Metuktire au sommet du développement durable de Rio +20. Ils ont aussi permis le financement de la première phase de la campagne "Urgence Amazonie" et celui nécessaire à la construction d'un village essentiel à la surveillance d'un territoire menacé du peuple Kayapo, (en cours de réalisation sur le territoire de Kapot-Nhinore, Etat du Mato-Grosso, Brésil).


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  •   Vers une génération du partage

      Visionnaire, conseiller de grands chefs d’État, Jeremy Rifkin prévoit un profond changement économique. Signe de l’émergence d’une conscience globale ?

    pensées   Spécialiste des prospectives économiques et scientifiques, Jeremy Rifkin est un penseur incontournable de notre temps. Le magazine politique américain National Journal l’a classé dans sa liste des 150 personnes les plus influentes sur la politique américaine. Il a conseillé la Commission européenne et le Parlement européen, le Premier ministre espagnol M. Zapatero – alors que celui-ci était président de l’Union européenne –, la chancelière allemande Mme Merkel, le Premier ministre portugais M. Sòcrates et le Premier ministre slovène M. Janša – lors de leurs présidences respectives du Conseil de l’Europe. Jeremy Rifkin a accepté de partager avec nous sa vision du profond changement de conscience dont nous faisons actuellement l’expérience.

      Stéphane Allix : Lorsque nous analysons les données économiques et écologiques, il est difficile de garder espoir. Est-il possible de préserver l’espérance ?

    Jeremy Rifkin : Je pense que notre culture moderne est construite sur une profonde incompréhension de la nature humaine. Pour le dire simplement, nous voyons l’être humain comme un monstre prédateur, brutal, compétitif, cherchant l’autonomie, l’indépendance et la satisfaction personnelle. Ces idées ont pris forme il y a plus de 200 ans durant l’âge des Lumières, au début de l’ère du marché. John Locke, un philosophe anglais précurseur des Lumières, a ainsi avancé que les enfants naissent comme des pages blanches, en précisant tout de même qu’ils ont une prédisposition pour l’acquisition de la propriété.

     Adam Smith, un économiste écossais, a poursuivi en disant que les enfants arrivent au monde avec le besoin d’être autonome et de satisfaire leurs intérêts personnels. Jeremy Bentham, autre philosophe anglais, a ensuite affirmé que les bébés naissent avec pour seul but de satisfaire leurs désirs et que nous sommes des créatures utilitaires. Charles Darwin a déclaré que la préoccupation principale des créatures sur terre est de se reproduire afin de survivre. Enfin, Sigmund Freud a insisté sur le fait que les bébés sont animés d’un appétit sexuel insatiable et que nous passons notre vie essayer de satisfaire notre libido. Est-ce réellement ce que nous voyons lorsque nous regardons un bébé ? Si vraiment nous sommes tout cela, alors oui, il est difficile d’espérer. Il n’y a aucune chance pour que 7 milliards d’individus rationnels, calculateurs, détachés, cherchant à satisfaire leurs intérêts personnels et matériels, se rassemblent en une famille globale et comprennent que nous vivons en symbiose avec nos compagnons des autres espèces. Cependant, pour les recherches actuelles, notamment en neurobiologie et en développement de l’enfant, nous sommes en réalité une espèce empathique et sociale. Nous cherchons la communication, la compagnie, le partage.

    S. A. : Que permet cette redécouverte de l’empathie ?
    génération partage
    J. R. : L’empathie nous permet de ressentir ce que vit l’autre comme si nous étions nous-mêmes en train d’en faire l’expérience. Lorsque nous sommes dans l’empathie, nous nous situons à la fois dans une conscience de la mort et dans une célébration de la vie. Quand je suis en empathie avec vous, je comprends que vous êtes fragile, mortel, que la vie n’est pas toujours facile et je vous montre de la compassion et de la solidarité. L’empathie nous fait comprendre que nous sommes tous dans le même bateau.
    génération partage
     Si l’être humain est câblé pour l’empathie, n’est-il pas possible d’étendre cette empathie à l’entièreté de la race humaine ? Pouvons-nous même la prolonger à notre famille évolutive, c’est-à-dire à toutes les espèces vivant sur cette planète ? Parce que si nous arrivons à créer une conscience globale – que je préfère appeler conscience biosphérique –, nous pourrons peut-être nous en sortir. Mais si nous ne pouvons pas développer cette conscience biosphérique, je ne vois pas comment nous allons faire face aux changements climatiques actuels et à leurs conséquences. Nous sommes actuellement au cœur d’une sixième extinction de masse, la sixième en 450 millions d’années. Il nous faut de toute urgence, prendre conscience de l’énormité de notre situation.

      S. A. : Ainsi, l’esprit humain pourrait évoluer vers une conscience biosphérique ?

    J. R. : Oui, la conscience d’un homme de la préhistoire ou d’un homme de l’époque médiévale n’est pas la même que celle de nos contemporains. Les historiens nous parlent d’une série d’événements marquants, souvent dramatiques. Cependant, il existe une autre histoire, que souvent nous ne voyons pas. Hegel, le philosophe allemand, disait : « Les périodes de bonheur sont pour l’histoire des pages vides. » Or, ces pages vides sont autant d’occasions de changements de conscience – qui étendent notre capacité d’empathie à des familles de plus en plus larges. Cette évolution de la conscience est liée aux changements de régime énergétique, de logistique des transports et des communications. Lorsque nous accédons à de nouvelles sources d’énergie, nous développons de nouvelles infrastructures et arrivons à gérer des organisations de plus en plus vastes et complexes. Nous étendons en quelque sorte notre système nerveux à l’extérieur de nous et ce, de plus en plus loin. Cela change notre orientation spatio-temporelle, et donc, notre conscience. Nous créons des civilisations qui rassemblent de plus en plus de personnes et élargissons la « famille » avec laquelle nous sommes en empathie.

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  • 2014    272 p.   20€

       Voici la sixième édition de ce livre, dont la première, en 1987, s'est révélée prophétique.
       À l'époque, l'auteur craignait que la description préoccupante qu'il brossait de la situation paraisse exagérée au lecteur. Aussi avait-il minimisé certaines évocations, pour ne pas paraître alarmiste. On constate aujourd'hui que sa description était bien en deçà des excès d'une agriculture devenue folle, comme la vache du même nom, dont il n'avait même pas soupçonné l'éventualité.
       Cet ouvrage traite des grands scandales de la condition animale dans les élevages industriels. Pour les végétaux, ce n'est pas mieux : la plupart des terres cultivées sont totalement « déshabillées » de leur substance fertile ; l'humus est brûlé par les molécules de la chimie de synthèse avec lesquelles on a cru pouvoir remplacer les paysans dans les champs, ce qui est en partie accompli, avec les conséquences que l'on sait.
       « Il fallait ce livre. Il oblige à voir, il aidera à vouloir les manières de vivre «autres» auxquelles désormais tous sont appelés, en ces temps si nouveaux où l'homme se voit forcé d'être l'invité heureux ou le destructeur honteux de la vie de toute la Terre », affirme l'Abbé Pierre en préface.
      
       Philippe Desbrosses, agriculteur, docteur en sciences de l'environnement et écrivain est un des pionniers de l'agriculture biologique en Europe. Il fut expert-consultant auprès de la Commission de Bruxelles et président de la Commission nationale de l'Agriculture biologique au ministère de l'Agriculture.
      Il s'est investi dans le sommet mondial de Rio + 20 aux côtés d'Edgar Morin et de Stéphane Hessel.

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  •    Mon premier est Danois.

       Mon deuxième est artiste.

       Mon troisième "apporte" de la lumière dans les pays pauvres.

      Mon tout est exposé en ce moment à la Fondation Louis Vuitton, à Paris.

      Voilà comment pourrait être résumé Olafur Eliasson. Cet artiste est le génial inventeur de Little Sun: à la fois lampe de poche et œuvre d’art, cet objet fonctionne à l’énergie solaire et avec des LED. Ce qui en fait "le premier objet d’art qui produit de l’énergie propre", résume Olafur Eliasson. Vendu à un prix relativement bas si l'on considère qu'il s'agit d'une œuvre d'art (22 euros tout de même), cette petite lampe est avant tout destinée aux pays en développement. Elle illumine déjà 93.000 foyers dans le monde. Depuis le 17 décembre 2014 et jusqu'au 16 février 2015, vous pouvez découvrir son exposition "Olafur Eliasson: Contact".

        "Le contact peut se trouver dans un bonjour, un sourire, le fait de sentir la main de quelqu’un d’autre dans la vôtre. 

    Être en contact, c’est être lié aux choses positives de la vie comme avec les choses difficiles de la vie.

    Le contact n’est pas une image, ce n’est pas une représentation ; il s’agit de votre capacité à lier connaissance, à vous connecter à autrui et peut-être même vous mettre à la place de quelqu’un d’autre.

    Pour moi, le contact c’est la première étape vers l’inclusion."   Olafur Eliasson

       Conçu spécifiquement pour la Fondation, les œuvres présentes dans l’exposition Olafur Eliasson: Contact apparaissent comme une suite d’événements survenant au cours d’un voyage.

       Traversant les passages et les vastes installations, les visiteurs deviennent partie prenante d’une chorégraphie de lumières, de reflets, de formes géométriques et d’ombres mouvantes. Des dispositifs optiques et des modèles, disposés tout au long du parcours, témoignent des recherches de l’artiste sur les mécanismes de la perception et la construction de l’espace.

       L’exposition explore les liens entre corps, mouvement, perception de soi et les rapports entre les gens et leur environnement.


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  • Ladi Tchagbatao, une Togolaise de 49 ans, dirige Assilassimé Solidarité, une institution de microfinance très sociale, tirant son énergie d’épreuves passées qu’elle est parvenue à surmonter  (15/12/14 )                   

    Au Togo, Ladi Tchagbatao est directrice d’Assilassimé Solidarité, une institution de microfinance...
    Au Togo, Ladi Tchagbatao est directrice d’Assilassimé Solidarité, une institution de microfinance...

    Assilassimé / ENTREPRENEURS DU MONDE

    Au Togo, Ladi Tchagbatao est directrice d’Assilassimé Solidarité, une institution de microfinance très sociale, créée en 2011 par l’association Entrepreneurs du monde.

                          Assilassimé / ENTREPRENEURS DU MONDE

    Au Togo, Ladi Tchagbatao est directrice d’Assilassimé Solidarité, une institution de microfinance très sociale, créée en 2011 par l’association Entrepreneurs du monde.

    Quand elle est venue à Paris, début novembre, pour recevoir un des Grands Prix de la finance solidaire qui lui a été décerné par l’association Finansol et le journal Le Monde, Ladi Tchagbatao a eu un choc. Non parce qu’elle venait de prendre l’avion pour la première fois, ni même parce qu’elle découvrait le sol européen. 

    Non, à Paris comme à Lomé, la capitale du Togo où elle vit, Ladi Tchagbatao garde les mêmes réflexes : son regard se tourne invariablement vers les plus démunis. Et c’est la misère de certains sans-abri qui l’a ébranlée. « Je n’imaginais pas voir de personnes vulnérables en France », confie-t-elle.

    Au Togo, Ladi Tchagbatao est directrice d’Assilassimé (« main dans la main » en langue éwé) Solidarité, une institution de microfinance très sociale, créée en 2011 par l’association Entrepreneurs du monde. 

     « Contrairement à beaucoup de nos collègues qui ont une approche commerciale de la microfinance, nous essayons de nous adresser aux populations les plus fragiles, celles qui sont exclues de tous les circuits bancaires existants : mères célibataires, veuves, prostituées, malades du VIH… »  

    L’association propose des formations économiques 

    Pour y parvenir, Assilassimé Solidarité n’hésite pas à rompre les codes du secteur, en ne demandant aucune garantie aux emprunteurs. L’association leur propose également des formations économiques (pour les aider à pérenniser leur activité), mais aussi dans le domaine de la santé (prévention du paludisme, maladies sexuellement transmissibles…) 

    La recette semble couronnée de succès : Assilassimé Solidarité soutient déjà 8 000 bénéficiaires – à 99 % des femmes – mais les retards de paiement ne dépassent pas 3 %. « En aidant ces femmes à démarrer ou développer une petite activité, notre objectif est de leur redonner confiance et de leur faire comprendre qu’elles ont un potentiel caché », explique Ladi Tchagbatao.

    Cette sensibilité aux sorts des plus démunies, elle la porte au plus profond d’elle-même. Elle est née en 1965, à Sokodé, la ­deuxième ville du Togo, dans une famille polygame. « Ma maman a eu six enfants, mon papa, qui était instituteur et receveur des postes, quinze, raconte-t-elle. Chacune des mères de la famille avait l’obligation de ramener quelque chose à la maison pour subvenir aux besoins de tous. Ma maman avait un petit commerce de céréales. Et mes sœurs et moi, on a appris à travailler dès le plus jeune âge. »  

    Ladi Tchagbatao fera de brillantes études

    À 10 ans, elle faisait un peu de commerce de bois. « On extrayait du sable aussi, et quand le tas était suffisamment haut, un camion passait nous l’acheter », se souvient-elle.

    Malgré tout, jamais sa maman n’a perdu de vue l’ambition de voir réussir ses enfants. « Elle me répétait sans cesse : “je veux que tu sois sage-femme pour pouvoir me soigner”, rapporte Ladi Tchagbatao. Alors, elle qui n’a jamais mis les pieds dans une salle de classe, a tout fait pour que je puisse aller à l’école. Une école catholique », précise-t-elle.

    Comme ses frères et sœurs, Ladi Tchagbatao fera de brillantes études. En 1995, elle obtient une maîtrise de gestion à l’université de Lomé, puis travaille quatre ans dans une banque et à la Caisse nationale de Sécurité sociale, avant de se marier. 

    Un divorce à 38 ans

    Son divorce constitue le tournant dans sa vie. « Le début du calvaire, souligne-t-elle. À ce moment-là, je n’avais plus d’emploi et j’ai dû prendre seule en charge mes deux filles. Je suis retourné à Sokodé vivre chez mes parents et j’ai commencé les petits boulots. J’avais 38 ans, ça a été très dur. » 

    Elle intègre le monde de la microfinance peu de temps après, d’abord en tant que bénévole dans une coopérative d’épargne et de crédit. Progressivement, elle fait ses preuves, change de structure et grimpe les échelons. « Je me réfère souvent aux difficultés par lesquelles je suis passée, et me dis que je dois tout entreprendre pour que d’autres femmes ne vivent pas les mêmes choses. Ces épreuves, que j’ai surmontées, sont aujourd’hui encore un moteur pour moi. » 

    SÉVERIN HUSSON  (la-croix.com)

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  • 2014    170 p.  14 €  

       Ré-enchanter l'entreprise et lui redonner du sens, voilà un bel objectif ! Mais comment conjuguer éthique, humanisme et résultats ? Ouvrir la porte à la « spiritualité » peut être un moyen de ré-inventer le management dans ses diverses composantes.
      Les zones de résonance entre spiritualité et entreprise sont nombreuses. Des valeurs comme la conscience de l autre, le principe de bienveillance, la transparence, l'engagement, le partage, peuvent être appliquées au monde de l'entreprise à tous les niveaux du management:recrutement, intégration, évaluation, progression, employabilité. La visée collective de la spiritualité peut trouver un terrain d'expression privilégié dans l entrepreneuriat, l'inscrivant dans une dynamique au service du bien commun, pourquoi pas même solidaire.
      Et le business dans tout ça ? Une vision spirituelle de l'entreprise serait-elle incompatible avec l'enrichissement personnel et la recherche du profit ? L'éthique est-elle une voie plausible d'inspiration pour les systèmes économiques ? La référence aux traditions religieuses et à la spiritualité peut-elle nourrir les attitudes et orienter les décisions des managers et dirigeants ? À quelles fins ? Pour quels effets ?

      Cet essai, enrichi par des interviews d'entrepreneurs, d'experts et de théologiens, pose l'hypothèse que les sciences de gestion peuvent trouver dans les systèmes de pensée spirituels des éclairages sur leurs modèles de fonctionnement. Et que la spiritualité, qu elle relève de traditions instituées ou de pratiques laïques, peut à tout le moins questionner l'entreprise, dans les diverses composantes de son fonctionnement et de ses finalités.
     
       Muriel Jaouën est journaliste. Elle publie régulièrement dans les magazines Place-Publique, Stratégies, Management, et écrit des articles pour l'Anact (Agence nationale pour l'Amélioration des Conditions de Travail). Elle est spécialisée dans l'économie sociale, le développement durable, le marketing et le management. Elle est l auteur de l'ouvrage: 
       -Économie sociale, la nouvelle donne (Éditions Lignes de repères, 2012).

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  • L'envers de l'assiette... (Laure WARIDEL)

     3011    230 p.   19 €

      Depuis sa parution en 2003, le succès de "L’envers de l’assiette" ne se dément pas. Engagé, socialement responsable et accessible, ce guide alimentaire nouveau genre a été entièrement retravaillé et mis à jour par l’auteure.

      Laure Waridel scrute nos habitudes alimentaires et nous montre les dangers d’une agriculture industrialisée et mondialisée. Elle propose un éveil de la conscience sociale par nos choix alimentaires. On y apprend que nous pouvons modifier notre alimentation en s’inspirant de quatre concepts très simples : les 3N-J (Nu, Non-loin, Naturel et Juste). Nu pour moins d’emballages. Non-loin pour privilégier les aliments locaux. Naturel pour une agriculture plus écologique et plus saine. Juste pour repenser le système agroalimentaire du local au global afin que tout le monde puisse manger à sa faim.

      Manger est un besoin essentiel. Répété trois fois par jour, ce geste a pourtant des conséquences qui dépassent largement les limites de l’estomac. Les habitudes alimentaires de chacun ont des répercussions sur la santé des gens, sur celle de la planète et sur les populations qui y vivent. Il est temps de mesurer les implications de nos choix alimentaires et les changements profonds à apporter à notre politique agricole. Se mettre à table prend un tout autre sens avec ce livre où le plaisir de bien se nourrir et la conscience de respecter la Terre s’avèrent indissociables. Truffé d'exemples concrets, L'envers de l'assiette donne faim et soif d’un monde plus juste et plus écologique.

      Laure Waridel est écosociologue. Cofondatrice d’Équiterre, elle est considérée comme l’une des pionnières du commerce équitable et de la consommation responsable au Québec. Elle est l’auteure de:

      -Acheter, c’est voter.

      Elle décortique dans cet ouvrage les rouages commerciaux responsables des inégalités croissantes entre producteurs du Sud et consommateurs du Nord. Elle y explique les impacts sociaux et environnementaux des choix de consommation que l'on fait et, à titre d'exemple, elle retrace la route du café, de la plantation à la tasse. Mais Acheter, c'est voter propose aussi le témoignage émouvant de l'auteure sur le chemin du commerce équitable qui l'a conduite au Mexique partager le quotidien de familles paysannes ayant mis sur pied l'une des premières coopératives à exporter du café équitable et biologique vers l'Europe. L'histoire édifiante de cette petite communauté montre la nécessité d'instaurer un système économique mondial plus équitable, à tous les niveaux.


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  • La gestion des déchets (Jean Michel

    2014    272 p.    32 € 

    Cet aide-mémoire propose un état des lieux technique et réglementaire sur le traitement des déchets. Il aborde successivement :

    • les différents types de déchets : caractéristiques, quantités produites, principaux textes réglementaires ;
    • les modes de collecte et de gestion : contraintes, avantages et inconvénients ;
    • les filières de traitement et leurs perspectives ;
    • les acteurs du secteur, et les principales données économiques et financières.

      Cette quatrième édition intégralement actualisée détaille la législation, actualise les données relatives aux filières déjà anciennes du secteur et laisse une large place aux activités plus récemment apparues ou développées.

      Elle constitue un outil de travail indispensable aux responsables environnement (industrie, collectivités locales), éco-industries et chefs d'entreprise, ainsi qu'aux étudiants du domaine.

      Balbutiante il y a 30 ans, la gestion des déchets fait désormais partie des préoccupations des décideurs économiques et politiques. Les lois dites Grenelle 1 et Grenelle 2, la directive-cadre européenne de 2008 et d’autres textes réglementaires récents ont profondément modifié le monde des déchets.
     
      Jean Michel Balet est médecin généraliste, économiste du Cnam, ancien vice-président de Sivom (Syndicat intercommunal à vocations multiples)

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  • Les pompes à chaleur (Jean LEMALE)

    2014    256 p.   55€

      La pompe à chaleur constitue, avec le solaire, une solution incontournable pour satisfaire les performances énergétiques exigées par la RT 2012.
      Appliquée à la rénovation, elle constitue une solution performante, économiquement rentable et respectueuse de l’environnement. La filière pompe à chaleur est en pleine évolution, ses applications sont multiples et concernent la fourniture de chaleur, la production de froid mais également la combinaison des deux avec la même machine thermodynamique.
      Cette 2e édition présente l’ensemble des technologies et des applications associées aux pompes à chaleur, et propose une multitude de solutions applicables dans l’ensemble des secteurs ayant des besoins énergétiques de chaleur et/ou de froid (habitat individuel ou collectif, bâtiments tertiaires...). Une large part est consacrée à la présentation de réalisations en France et à l’étranger actuellement en fonctionnement, avec pour certaines d’entre elles des résultats précis issus de campagnes de suivi.
     
       Jean Lemale est ingénieur expert Energie, Ademe.

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  • 2014     122p.   29€

        Encouragés par le Grenelle de l'Environnement. les écoquartiers représentent aujourd'hui une part croissante de la production de logements en France. Contrairement à leurs aînés nord-européens, militants ou expérimentaux, ces nouveaux quartiers visent à mettre en oeuvre de nouveaux types d'aménagements et de constructions dans la production urbaine de masse. préfigurant ainsi. dans l'esprit de leurs promoteurs. la généralisation de l'aménagement durable.
      Or un écueil majeur est apparu dans cette dynamique : l'usage prescrit par les fabricants de ces nouveaux quartiers est fortement décalé des modes de vie des usagers. Les projections des experts concepteurs, aménageurs, constructeurs - se heurtent ainsi à la réalité des habitants, qui au quotidien "bricolent" et adaptent leurs nouveaux environnements pour pouvoir habiter selon leurs besoins et habitudes de vie. Sur la base de ce constat, cet essai critique ose la question suivante la "durabilité", intégrée dans les logiques économiques de croissance. ne reproduit-elle pas le même schéma pédagogique et descendant envers les habitants qu'imposait en son temps la "modernité"?
      L' ''homme durable" des écoquartiers actuels ne succède-t-il pas ainsi à l' "homme moderne", si cher à Le Corbusier et aux Grands Ensembles des années 1960 ?
      Un ouvrage passionnant et surprenant, qui pour la première fois, convoque le monde idyllique vanté par les prescripteurs des écoquartiers puis le confronte à la réalité vécue par ses habitants. Il intéressera les professionnels et praticiens de l'architecture et de l'urbanisme, et plus généralement tous les citoyens intéressés pal- le développement durable et les questions qu'il soulève.
     
       Vincent Renauld est Docteur en aménagement de l'espace et urbanisme, et ingénieur de l'Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon. Ses travaux portent sur les différents modes de fabrication et d'usage des aménagements et habitats contemporains. notamment sur les problématiques de transition écologique.

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  •  Soutenez les micro-entrepreneurs de l'Adie

     Fonds Adie   Donnons les moyens d'entreprendre à ceux qui n'ont pas les moyens !

      Chère Madame, cher Monsieur, Depuis janvier 2014, avec votre soutien et celui des nombreux donateurs de l'Adie, plus de 12000 personnes exclues des services bancaires ont retrouvé le chemin de l'emploi et de l'insertion grâce au microcrédit accompagné. A la veille des fêtes de fin d'année, nous avons besoin de vous !

       Objectif 2015 : accompagner 18000 porteurs de projet C'est pourquoi je fais aujourd'hui appel à votre soutien. Votre don sera un véritable moteur d'insertion économique et sociale pour les micro-entrepreneurs que nous accompagnerons en 2015.

       Un grand merci d'avance pour votre implication à nos côtés.

           Catherine Barbaroux Présidente du Fonds Adie

      DONNEZ J'agis pour l'emploi, maintenant

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       LE SAVIEZ-VOUS?  Vos dons sont déductibles

      - 66% de l'Impôt sur le Revenu

      -75% de l'Impôt sur la Fortune*

      -60% de l'Impôt sur les Sociétés Fonds Adie

      -Spécial Impôt sur le Revenu: Faites votre don avant le 31/12

      - Utilisez notre outil de simulation : Annulez votre ISF en faisant un don Calculez le coût réel de votre don après déduction fiscale. (sur le site Fonds Adie)

       adie-fondsdedotation.org


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  •   ESSENTIEL, une épicerie toulousaine pas comme les autres !

      Toulouse avait déjà ses magasins de producteurs : la Ferme attitude, Paysans Occitan et le Récantou. Essentiel propose d’être le magasin essentiel des consommateurs. L’enseigne ouvre sa première boutique à Toulouse avec l’ambition de créer une franchise.

    Essentiel, une idée à suivre  En réaction aux grandes surfaces et aux produits industriels suremballés, de nombreuses initiatives se multiplient afin de proposer un autre mode de consommation.
      C’est dans ce contexte qu’à Toulouse une épicerie vient de faire son apparition : ESSENTIEL, un magasin de proximité proposant des produits en provenance directe des producteurs de la région. Depuis son ouverture début octobre 2014, les consommateurs peuvent y trouver l’essentiel des produits de consommation courante, avec 400 produits référencés. ESSENTIEL affiche une volonté de soutien de l’économie locale et des petits producteurs, en respectant leurs capacités de production et le rythme des saisons.

      Sur la photo : Isabelle Cordier, fondatrice d’Essentiel Sud Ouest, dans l’épicerie éco-locale du faubourg Bonnefoy. Crédits : Hélène Ressayres - ToulÉco.

       Les produits sont sélectionnés et contrôlés avec rigueur afin de garantir une qualité optimale et une traçabilité sans faille, et les fournisseurs et partenaires sont choisis en fonction de critères de transparence. L’épicerie porte une attention toute particulière aux additifs en tout genre afin de n’offrir que l’essentiel du produit : les seuls additifs autorisés sont d’origine végétale et un strict contrôle des antibiotiques et hormones administrés aux animaux est exercé.

      Les emballages sont réduits au minimum, et sont en matériaux recyclables, sinon les produits sont vendus en vrac dès que possible. Une vraie tendance de fond dont les consommateurs ont de plus en plus conscience : La Recharge à Bordeaux, ou encore le magasin allemand sans emballages Original Unverpackt, présentent cette volonté de minimalisme, en offrant la possibilité de n’acheter que ce dont on a besoin par le biais de produits vendus en vrac. ESSENTIEL constitue une alternative intéressante pour les Toulousains souhaitant faire leurs courses autrement !

      Le site mescoursespourlaplanete.com répertorie nombres d'expériences novatrices dans le domaine de l'écologie et de la lutte pour un monde plus sain.

     


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