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Par lavieenvert le 12 Mai 2016 à 10:16
2014 280 p. 20 €
Des habitants de zones urbaines ou rurales vivent sans voiture, sans télévision, sans téléphone portable, sans lave-linge et même parfois sans frigo... tout en étant investis dans la vie locale et en soutenant que l'on est plus heureux en possédant moins.
Parmi eux, des jeunes parents intégrés professionnellement refusent l'engrenage des carrières, de l'argent, de la consommation et choisissent plutôt la solidarité et l'épanouissement intellectuel et social. D'autres ont carrément décidé de vivre en autarcie, par exemple dans une maison qu'ils ont construite dans les bois, sans eau ni électricité, «en grève générale quotidienne contre le capitalisme».
D'aucuns refusent un travail aliénant et se tournent vers des métiers artisanaux : cordonniers, ébénistes, brasseurs ou paysans. Certains ont pourtant eu une vie tout ce qu'il y a de plus conformiste, comme cet ancien ingénieur qui gagnait 100000 euros par an et qui a tout plaqué car sa «vie n'avait aucun sens». Toutes ces trajectoires, bien que très différentes, tentent d'appliquer les principes de la simplicité volontaire : une philosophie pratique selon laquelle la vie se trouve ailleurs que dans l'accumulation indéfinie et le «tout, tout de suite».
Ce livre présente une cinquantaine de parcours singuliers de déclassés volontaires qui nous expliquent les raisons de leurs choix, la manière dont ils vivent, les liens qu'ils tissent, leurs rapports aux autres, à la nature et aux savoir-faire.
Ils nous racontent comment ils s'efforcent, chacun à leur manière, de s'extirper de la société de consommation et des grands réseaux techniques pour savourer une vie riche de sens, de puissance d'agir et de liberté.
Ces entretiens, agrémentés d'une histoire de la simplicité volontaire, ont initialement été publiés dans le journal La Décroissance.Coordonné par Cédric Biagini et Pierre Thiesset
Préface de Vincent Cheynet et Bruno ClémentinExtrait de l'avant-propos de Cédric Biagini et Pierre Thiesset
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Par lavieenvert le 10 Mai 2016 à 10:16
2005 Éditions Écosocité | 272 pages | ISBN 2-921561-39-5
Ce livre invite le lecteur à faire un bilan sur la société de consommation. Il compte deux parties. La première, intitulée « La crise des valeurs », met en question les valeurs à la base de notre société de consommation. Dans la deuxième partie, « La vie de tous les jours », Serge Mongeau expose les bénéfices qu'il y aurait à simplifier divers aspects de nos vies et il explore les moyens d'y arriver.
Véritable réflexion sur notre rapport à la consommation et sur notre pouvoir d’organiser notre vie autrement, Serge Mongeau questionne ici la société de consommation; « cage dorée », elle s’avère une source de multiples aliénations et conséquences : les individus existent par ce qu’ils possèdent et non plus par ce qu’ils sont, pendant que la frénésie consommatrice continue à menacer notre environnement.
L’auteur prône une philosophie de vie recentrée sur les besoins essentiels, les plaisirs simples, l’engagement dans sa communauté — des comportements à la base de l’épanouissement personnel et collectif. La simplicité volontaire s’est vendu à plus de 30 000 exemplaires, le concept fait désormais école et a depuis engendré un mouvement, le Réseau québécois pour la simplicité volontaire (RQSV).
« Pour ma part, il y a longtemps que j’ai découvert que « le système » — la société de consommation dans laquelle je vis — nous enferme, individuellement et collectivement, dans une cage qui nous laisse de moins en moins de choix véritables et de vraie liberté. Que les barreaux de la cage soient dorés ne change rien à la réalité profonde de l’aliénation de ses prisonniers. » (Extrait)
Serge Mongeau a étudié la médecine, l’organisation communautaire et les sciences politiques. Auteur de plus de 25 livres, c’est un militant bien connu des milieux pacificistes et écologistes. Il partage aujourd’hui son temps entre l’écriture et l’édition, le jardinage, le sport et l’engagement social.
TABLE DES MATIÈRES
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Par lavieenvert le 9 Mai 2016 à 10:16
2009 128 p. 7,62 €
Cet ouvrage vous invite à choisir volontairement un mode de vie simple. La récession économique actuelle, la baisse du pouvoir d'achat et l'augmentation conséquente des prix des matières premières nous contraignent à réaliser des économies substantielles.
Mais plutôt que de subir cette conjoncture, pourquoi ne pas choisir délibérément un nouveau concept de vie, celui de la simplicité volontaire? Abordant de nombreux thèmes, l'auteur propose plus de 130 conseils pratiques qui pourront radicalement changer votre vie et lui donner plus de sens.
Devenir «décroissant» ne signifie pas se serrer la ceinture. La simplicité volontaire répond à une tout autre démarche, orientée vers un nouvel art de vivre qui privilégie l'être à l'avoir, l'être au paraître, la frugalité au gaspillage. En s'affranchissant des sirènes de la surconsommation, chacun peut accéder tout naturellement à plus de liberté, d'épanouissement, d'harmonie et une réelle conscience écologique au quotidien.
Ces décroissants trouveront ici un guide résolument pratique. Loin du prêt-à-penser et du prêt-à-consommer, vous choisirez vos propres valeurs, celles qui deviendront assurément les nouveaux modèles pour les générations futures.
Table des matières : La consommation - Les échanges, le tourisme et les vacances - La culture et les loisirs - La famille et les amis - Le logement - Le jardin - La cuisine et l'alimentation - La santé - Les déplacements - L'argent - Le travail. Chaque conseil pratique est numéroté de 1 à 130. Le lecteur pourra choisir ceux qui lui correspondent le mieux et planifier leur réalisation sur un calendrier en fin d'ouvrage.
Philippe Lahille est originaire du Sud-ouest de la France, dans la région de Toulouse. Il a débuté sa carrière professionnelle en librairie, l'a poursuivie chez un diffuseur de livres, avant d'être aujourd'hui responsable d'un groupe éditorial.
Il rencontre à Montréal en 2004 Serge Mongeau, l'une des plus grandes figures du mouvement pour la Simplicité Volontaire, et est à l'origine de la diffusion de ses ouvrages (et des éditions Ecosociété) en France.
Ayant grandi à la campagne, la simplicité volontaire a toujours été pour lui (et déjà pour ses parents) une philosophie de vie et une valeur appliquée au quotidien. Ni passéiste, ni à la recherche d'un mode de vie autarcique, il est convaincu que les " décroissants " ont au contraire, dans notre société de gaspillage et d'hyperconsommation, une longueur d'avance.
Son ouvrage : Vivre simplement pour vivre mieux, est une invitation concrète à choisir la voie de la frugalité, qui sera sans doute celle de l'homme de demain, et dont nous sommes invités à être les premiers acteurs.
Ce guide a été traduit en espagnol et en coréen
Le site de Philippe Lahille : http://simplicite-volontaire.wifeo.com
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Par lavieenvert le 5 Mai 2016 à 10:16
La Commission européenne a présenté, mardi, une proposition qui vise à obliger les multinationales présentes en Europe (dont le chiffre d’affaires dépasse les 750 millions d’euros) à publier un reporting fiscal pays par pays au sein de l’UE et dans les paradis fiscaux. Ces sociétés seront contraintes de divulguer des informations sur le lieu où elles réalisent leurs bénéfices et celui où elles paient leurs impôts. Jean-Pierre Lieb, associé du cabinet EY et expert en politique fiscale, y voit une gesticulation politique qui ne permet pas de s’attaquer à la question de fond : l’harmonisation des politiques fiscales au niveau européen.
Publié le 13 avril 2016Illustration Creative commons
Novethic : Le reporting fiscal public peut-il contraindre les entreprises à plus de transparence et à lutter contre les pratiques d’évasion ou d’optimisation fiscales ?
Jean-Pierre Lieb : Je pense que l’on confond transparence et compliance. Je doute que le grand public puisse apprécier de façon pertinente et équilibrée des données qui nécessitent souvent beaucoup d’explications. L’efficacité de la transparence et une approche juste des pratiques d’optimisation fiscale sont d’abord garanties par la capacité des administrations fiscales à traiter ces données.
A cet égard, le reporting détaillé à destination des administrations fiscales, à qui il revient au premier chef d’opérer un contrôle, me paraît aller dans le bon sens. D’autant plus que nous évoluons vers un monde où l’échange automatique devient la norme.
La manière intelligente de gérer cette publication des données aurait été de laisser le marché s’organiser de manière libérale et non coercitive. Les entreprises choisissant le chemin de la non transparence se seraient mises d’elles-mêmes sous la pression des médias, de leurs clients et des gouvernements. Et petit à petit, la pression conjuguée des différentes parties prenantes aurait abouti de toute manière à une plus grande transparence de toutes les entreprises.
Quel est le risque encouru par les entreprises avec ce reporting public pays par pays ?
C’est clairement un risque réputationnel. Car je crains que le débat public ne conduise à des interprétations erronées et à des conclusions néfastes pour les entreprises, alors que celles-ci n’ont pas forcément beaucoup de choses à se reprocher, d’autant que beaucoup d’entre elles ont modifié leur rapport à l’optimisation fiscale.
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Par lavieenvert le 1 Mai 2016 à 10:16
Monaco. « La lutte contre les paradis fiscaux a fait depuis les débuts de la crise financière des progrès sans précédent. » ©Paul BOX/REPORT DIGITAL-REA
Entre le 22 décembre et le 4 janvier prochain, AlterEcoPlus vous propose une série intitulée « Des idées pour sortir de la crise » : nous donnerons chaque jour la parole à des experts, des chercheurs et des responsables politiques, afin qu’ils proposent chacun des solutions pour sortir de la crise, dans leur champ d’intervention ou de spécialité. Aujourd’hui, Pascal Saint-Amans, de l’OCDE, suggère trois pistes pour en finir avec les paradis fiscaux.
Où en est la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux ?
La lutte contre les paradis fiscaux a fait depuis les débuts de la crise financière des progrès sans précédent. Avec le soutien politique du G20, le secret bancaire a réellement reculé depuis 2009, avec une accélération en 2013-2014, période pendant laquelle l’échange automatique de renseignements bancaires est devenu le nouveau standard endossé par à peu près toutes les places financières du monde, à l’exception notable de Panama.
Des progrès ont aussi été amorcés dans le domaine de la fiscalité des entreprises
Mais les progrès ont aussi été amorcés dans le domaine de la fiscalité des entreprises, avec le lancement par le G20 d’un projet majeur de révision des règles de fiscalité internationale : la lutte contre l’érosion des bases fiscales et les transferts de bénéfices (BEPS en anglais, pour Base Erosion and Profit Shifting).
Dans les deux cas, c’est la crise financière qui est à l’origine des progrès, grâce à la dynamique politique qui a enclenché des changements réels portés par les travaux techniques réalisés à l’OCDE.
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Par lavieenvert le 17 Avril 2016 à 10:16
2012 96 p. 15,90 €
Parce qu'un bon dessin vaut mieux qu'un long discours, voici le premier livre 100 % visuel qui permet de mieux comprendre notre alimentation.
L'auteur réussit la prouesse de mettre en images notre réalité alimentaire à partir de données objectives et au passage, démonte quelques idées reçues.
Il met en évidence les évolutions, identifie les tendances, souligne les aberrations... Au total c'est près de 100 infographies qui distillent au fil des pages une foultitude d'infos utiles et futiles sur ce que l'on mange.
Des infos pratiques, santé, écolo, conso :
-Comment bien ranger son réfrigérateur
-Quelle huile pour quel usage
-Les besoins en vitamines et minéraux des Français sont-ils couverts ?
-Comment a évolué notre alimentation en l'espace de 50 ans
-Les différents modes d'élevage des poules
-L'empreinte hydrique et carbone du jus d'orange
-Le chiffre d'affaires des différents secteurs de l'industrie agroalimentaire
-La progression de l'implantation des grandes surfaces en France
-Comment décoder les étiquettes de nos aliments...
Yann Arthus-Bertrand
Un livre qui pose les bonnes questions (...), un outil de plus pour apprendre, comprendre et agir pour la planète.
Jean-Michel Cohen
Un ouvrage accessible à tous et tellement bien fait ! Une visualisation très pédagogique qui marquera les esprits.
Marie-Jeanne Husset
Le mérite de cet ouvrage est d'aider le consommateur de façon simple et ludique (...) à consommer autrement.
Thierry Marx
Un outil presque indispensable pour tous les passionnés de cuisine. Pédagogique, efficace et ludique, c'est rare !Après un parcours de directeur artistique dans une agence de marketing visuel, Stéfane Guilbaud a changé de cap pour devenir formateur en changement de comportement alimentaire. Dans cet ouvrage il met son sens aigu du graphisme au service de la pédagogie pour transmettre au lecteur une nouvelle façon de s'alimenter et de consommer.
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Par lavieenvert le 14 Avril 2016 à 14:16
Subventionnement massif du biodiesel, taux record d’incorporation d’huile de palme à 20% : malgré ses promesses pour la préservation des forêts tropicales, le président indonésien Joko Widodo soutient les entreprises au détriment de l’homme et de la nature. Signez pour demander le retrait des différentes aides aux biocarburants.
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/986/indonesie-aidez-les-orangs-outans-pas-les-biocarburants?mtu=150021401&t=326
« Les entreprises d’huile de palme sont les seules bénéficiaires de cette politique » fulminait l’année dernière Zenzi Suhadi, le chargé de campagne forêt de l’organisation non gouvernementale Walhi. « L’accaparement des terres est financé par les impôts des gens les plus modestes. »
En décidant de subventionner les biocarburants à hauteur de 1,35 milliard de dollars, le président indonésien Joko Widodo avait alors offert une bouffée d’oxygène à un secteur de l’huile de palme mal en point après la chute de son cours et de ses ventes.
Depuis 2016, l’Indonésie impose un taux d’incorporation de 20% de biocarburants. Aucun pays ne fait autant dans le monde. Et le pays prévoit même de faire passer ce taux d’incorporation à 30% en 2020 !
Dans la pratique, ces subventions massives encouragerons les producteurs d’huile de palme et d’éthanol à détruire encore plus de forêts tropicales pour installer des nouvelles plantations.
Président Widodo : aidez les orangs-outans, pas les biocarburants !
Avec ces mesures, le président Jokowi va totalement à l’encontre de ses promesses sur la préservation des forêts tropicales. Sa politique de soutien aux biocarburants, loin de stimuler la production d’énergies renouvelables, est un chèque en blanc donné à la déforestation.
Jusqu’où iront donc les atteintes faites au climat, à la nature et aux populations autochtones qui perdront leurs terres ? Faisons entendre notre voix aux côtés des activistes indonésiens
Merci de signer notre pétition pour obtenir l’arrêt des aides et subventions aux biocarburants en Indonésie.
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Par lavieenvert le 1 Avril 2016 à 10:16
2014 263 p. 21€
Le développement est aujourd’hui un concept hégémonique. Symboliquement lié à une promesse de confort, de bonheur, il réduit dans les faits la qualité de vie à des paramètres de croissance économique et de consommation. Il nous lie irrévocablement à un imaginaire situé, occidental et colonial, à des outils technocratiques et à des pratiques prédatrices qui nous ont amenés aux limites de ce que la planète peut supporter.
Pourtant, même au cœur des changements politiques radicaux à l’œuvre notamment en Amérique latine, les fondements du développementisme restent bien ancrés. Les alternatives à cette imposition acritique doivent être économiques, mais aussi politiques, sociales et institutionnelles. Des concepts encore largement méconnus en France tels que les droits de la nature fondent en Amérique latine tout un courant de réflexion qui décale la perspective à partir de laquelle ces questions sont habituellement articulées dans le monde occidental, et qui apporte un éclairage radicalement nouveau et délibérément multiple sur l’échec des politiques néolibérales en matière de développement. Ce livre regroupe des contributions de certains des penseurs critiques parmi les plus reconnus d’Amérique latine sur les questions de développement et d’écologie, parmi lesquels Alberto Accosta (ex-président de l’Assemblée constituante et figure de proue des intellectuels de la gauche environnementale en Équateur), Eduardo Gudynas (chercheur uruguayen) ou Maristella Svampa (sociologue argentine).
Miriam Lang est la directrice de la Fondation Rosa Luxembourg, Bureau Région andine à Quito. Elle est titulaire d’un doctorat en sociologie obtenu à l’université libre de Berlin, avec une spécialité en études de genre, et d’une Maîtrise en études latino-américaines. Elle a une longue expérience de collaboration avec les organisations de femmes et indigènes en Amérique latine.
[ Dresser les contours de ce que seraient des « alternatives au développement » au prisme des expériences des gauches latino-américaines, telle est l’ambition d’un ouvrage d’intellectuels et militants sud-américains paru chez Amsterdam fin septembre. Présentation, avec quelques enseignements à en tirer.
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Par lavieenvert le 16 Mars 2016 à 10:16
2015 256 p. 17,90 €
De nos jours, notre contexte de vie est généralement urbain, souvent stressant… Passer du temps dans la nature au contact du « sauvage » permet d’apaiser le corps et l’esprit, de retrouver une harmonie. Dans cet ouvrage, l’auteur donne conseils et techniques pour « survivre » en milieu naturel et se familiariser avec un environnement que l’on pense souvent hostile à tort. Il indique également comment vivre en autonomie et au plus près de la nature une fois de retour chez soi.
- Avant le départ : se préparer à aller vivre dans la nature, le matériel nécessaire, le choix du lieu et de la saison…
- Vivre dans la nature : s’orienter, se déplacer dans la nature, comment se nourrir dans la nature, l’alimentation de base, plantes et champignons comestibles, plantes et champignons toxiques, trouver de l’eau, faire du feu pour cuisiner et se réchauffer, recettes de cuisine « sauvage », choisir un lieu de bivouac, monter un bivouac…
De retour chez soi : ....
François COUPLAN est ethnobotaniste, précialiste des utilisations traditionnelles des plantes sauvages et cultivées, qu'il a étudiées sur les cinq continents.
Extrait BIEN S'ÉQUIPER
C'est à la fois primordial et délicat : être sous-équipé peut transformer votre séjour dans la nature en un cauchemar parfois dangereux. Être suréquipé implique un sac à dos trop lourd pour être agréable et tend à empêcher un bon contact avec ce qui vous entoure. Il faut avant tout bien dormir, bien marcher, ne pas avoir froid et ne pas être mouillé, le reste est subsidiaire.
En remplissant votre sac, soupesez chaque objet et posez-vous la question : «En ai-je vraiment besoin ?» Pour vous en assurer, tentez cette expérience : en revenant de randonnée, disposez tout votre matériel en trois tas suivant que vous vous en êtes servi tous les jours (1), occasionnellement (2) ou pas du tout (3). Quand vous repartirez, vous saurez quoi prendre (le tas 1 et, éventuellement, le tas 2, plus toujours la trousse de pharmacie) et quoi laisser.
Une fois rempli, pesez votre sac à dos : si le rapport de son poids au vôtre est de 1 à 6, il est à léger ; de 1 à 5, il convient encore ; de 1 à 4, il est trop lourd. Souvenez-vous qu'on est (presque) toujours trop chargé !
Le sac à dos
Choisissez un sac de «randonnée camping» (à poches extérieures) ou de «montagne» (haut et étroit, généralement sans poches), d'une contenance de 50 à 1001. Les sacs «promenade» sont trop petits, les sacs «escalade», inutilement spécialisés. Le choix est grand. Appréciez avant tout la forme, le confort, la capacité et les réglages.
Votre sac doit être muni d'une armature (en S, épousant mieux le dos qu'une armature rectiligne), interne ou externe.
Les sacs à armature interne, semi-rigide, préférés en Europe, sont compacts et faciles à transporter en auto ou en train. Il faut généralement tasser le duvet à l'intérieur du sac, ce qui prend beaucoup de place. Pour une bonne ventilation dans le dos, la sangle transversale doit être bien tendue. Certains sacs emploient comme armature une plaque de mousse semi-rigide, amovible, pouvant servir comme matelas de bivouac.
Les sacs à armature externe ou à claie, les plus appréciés en Amérique, permettent de bien répartir une charge plus lourde, portée plus haut : le corps reste droit et se fatigue moins, mais il y a un risque de déséquilibre sur terrain irrégulier. Ils sont très logeables et assurent une bonne ventilation dans le dos. Le duvet s'accroche facilement sur l'armature, mais il est à l'extérieur et doit être protégé efficacement contre la pluie et les branches qui risqueraient de le déchirer. (...)
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Par lavieenvert le 14 Mars 2016 à 10:16
2014 19 € 190 p.
Dans une série d'entretiens avec l'icône altermondialiste Vandana Shiva, Lionel Astruc nous livre le regard que porte cette femme combative sur les problématiques du monde contemporain. Elle nous amène ainsi à comprendre pleinement les enjeux actuels, tels que le maintien de la paix et de la démocratie, la souveraineté alimentaire et la préservation des ressources, l'écoféminisme ou encore la liberté des semences agricoles.Elle nous invite à leur faire face et à s'organiser pour identifier des points de basculement qui ne dépendent que de nous. À travers un va-et-vient entre les enjeux planétaires actuels et sa biographie romanesque, Vandana Shiva défend des causes profondément ancrées dans son histoire personnelle et qui touchent l'ensemble de l'humanité. Paix, démocratie et capacité à se mobiliser sont des valeurs fortes pour cette femme qui érige la non-violence en règle suprême : ses campagnes pour une "démocratie de la terre" mettent en exergue les liens entre écologie et démocratie, ses travaux de recherche sont participatifs (les paysans jouent le rôle d'experts), ses mobilisations ont pour point de départ la désobéissance civile, les grands soulèvements populaires et la pédagogie par l'exemple.Elle ne cesse de voyager pour encourager les mouvements citoyens actuels, qui prônent une révolution par le bas : ils prolongent la pensée de Gandhi qui a inspiré tout le parcours de cette résistante.La liberté des semences est un autre des combats qu'elle mène depuis de très nombreuses années. Partie seule à pied sur les chemins de l'Inde à la fin des années 1980 en quête de semences menacées, Vandana Shiva en est revenue à la tête d'un cortège de cinq cent mille paysans et d'un réseau de cent onze banques de graines.Elle analyse en profondeur les techniques de lobbying appliquées par les multinationales, la mécanique des brevets, ses conséquences et les solutions apportées.Elle appelle à la désobéissance et oeuvre pour la souveraineté alimentaire et la protection des ressources. Car, bien qu'alarmés par la perte de souveraineté alimentaire des pays du Sud, les Occidentaux ne réalisent pas que leur propre approvisionnement est menacé à moyen voire à court terme. Dans certains pays, la pression sur les ressources (minerais, eau, bois...) s'est déjà muée en conflit des matières premières. Le retour à une production locale et à une distribution en circuits courts est au coeur des solutions proposées par Vandana Shiva.L'écoféminisme, enfin, est l'un de ses fers de lance. Fille d'une pionnière du féminisme, elle considère que le rapprochement des genres est un levier essentiel et incontournable pour remédier à la crise écologique. Elle rappelle que les principes de durabilité et de préservation de la vie, qui font tant défaut aujourd'hui, sont inscrits dans la nature même des femmes et elle analyse le lien profond qui les unit à la biodiversité.Lionel Astruc a écrit une douzaine d'ouvrages explorant les initiatives pionnières de la transition écologique au fil d'enquêtes à travers le monde et de rencontres avec les acteurs de cette mutation. Il a publié une biographie de
-Vandana Shiva (Terre vivante, 2010).
Il est également l'auteur de
-Manger local : S'approvisionner et produire ensemble (Actes Sud, 2011) avec Cécile Cros, et de
-(R)évolutions : Pour une politique en actes (Actes Sud, 2012).
Docteur en physique quantique et en philosophie, Vandana Shiva est la cofondatrice du mouvement altermondialiste. Ses combats et procès contre les multinationales les plus puissantes lui ont valu de nombreuses récompenses dont le prix Nobel alternatif. Son travail basé sur la pédagogie par l'exemple a irrigué les cinq continents et initié un mouvement planétaire appelé l'Alliance pour la liberté des semences. Elle est également l'une des grandes figures de l'écoféminisme.
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Par lavieenvert le 8 Mars 2016 à 10:16
2015 66 p. 4 €
Fakir Editions a reçu, par la Poste, une trentaine de cahiers, couverts d'une écriture serrée, rédigés en italien, et dans un charabia imbittable. C'était signé d'un certain "Antonio Gramsci ". Le gars était en prison, on a décidé de le rencontrer, pour lui rendre ses machins, plutôt que de les balancer à la poubelle.Du coup, le philosophe communiste nous a éclairés sur ses concepts-clés : "hégémonie", "guerre de position", "intellectuel organique", etc. Des outils toujours utiles pour saisir le présent.Fakir : On a traversé une crise financière, c'est peut-être pas terminé, et des militants entrevoyaient la fin du capitalisme...Antonio Gramsci : Ah, les prophètes de la facilité.Fakir : Vous appelez ça comment ?A. G. : Ca m'indigne quand certains camarades, à l'attitude superficielle, affirment que la chute du fascisme est imminente, deux ou trois mois, l'hiver au maximum... Comme si la "misère" débauchait sur la révolution. Mais la misère, même la faim, ça peut provoquer des soubresauts, sûrement pas détruire le système capitaliste. Car l'adversaire est de taille. Il a une longue expérience du pouvoir, il s'appuie sur une bureaucratie spécialisée, sur de puissants canaux de propagande, sur des appareils militaires, policiers, judiciaires très bien rôdés, bref, il détient quasiment tous les "bastions". Croire qu'une secousse suffira à vaincre pareil ennemi, je vais vous dire : ce n'est pas seulement du délire, c'est une manifestation d'impuissance, c'est l'espoir placé en un deus ex machina qui tomberait du ciel.
Né en 1891, Antonio Gramsci est le fondateur du Parti communiste italien. Arrêté par le régime fasciste à Rome, il meurt à sa sortie de prison en 1937.
Fondateur du journal Fakir, François Ruffin est réalisateur du film Merci patron !
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Par lavieenvert le 7 Mars 2016 à 10:16
2015 160 p. 17 €
Parmi les enjeux auxquels la planète va devoir faire face dans les années à venir, figurent la réduction des gaz à effet de serre et le tarissement progressif des énergies fossiles.
Or l’hydrogène peut et doit jouer un rôle important dans la transition énergétique. Les technologies permettant d’en maîtriser la production et l’usage étant matures, cette molécule dépourvue de carbone peut permettre de basculer dans un monde «propre».
L’hydrogène a la faculté de stocker l’énergie primaire, en particulier les énergies renouvelables. Combiné à une pile à combustible, il peut en outre restituer cette énergie sous forme d’électricité dans un grand nombre d’applications, notamment dans le domaine de la mobilité.
Mais si les difficultés techniques sont aujourd’hui en passe d’être résolues, il reste encore à trouver des réponses aux défis économiques et financiers : il importe désormais de structurer les déploiements industriels et commerciaux à grande échelle. Pour cela, de nouvelles formes de coopérations entre acteurs privés et avec les acteurs publics internationaux sont nécessaires. Le décollage de la transition énergétique passe en somme par des changements de paradigme.
Le point sur les recherches en matière d'exploitation et de commercialisation de l'hydrogène. Membre du groupe Air Liquide, l'auteur présente les avantages de cette molécule pour la réduction des gaz à effet de serre et la transition énergétique.
Aller sur http://www.planete-hydrogene.com/fr/mediatheque/hydrogene-la-transition-energetique-en-marche.html pour voir les animations suivantes:
Chapitre 1 - Page 30 Fonctionnement d'une Pile à Combustible
Chapitre 2 - Page 48 L'électrolyse
Chapitre 2 - Page 62 Cartes des stations hydrogène
Chapitre 3 - Page 81 A portfolio of power-trains for Europe: a fact-based analysis
Chapitre 3 - Page 82 Etude ADEME
Elaboration selon les principes de ACV des bilans énergétiques, des émissions de gaz à effet de serre et des autres impacts environnementaux induits par l'ensemble des filières de véhicules électriques et de véhicules thermiques, VP de sement B (citadine polyvalente) et vul à l'horizon 2012 et 2020.
Source : ADEME
Chapitre 3 - Page 85 Fuelling Europe's Future - How auto innovation leads to EU jobs
Chapitre 4 - Page 95 Etude Médiascopie : Les mots de l'énergie hydrogène
Chapitre 4 - Page 103 Etude Ademe : Vers un mix électrique 100% renouvelable en 2050
Chapitre 4 - Page 110 A cost benefit analysis of fuel cell electric vehicles
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Par lavieenvert le 4 Mars 2016 à 10:16
2015 160 p. 13 €
Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ?Non, bien sûr. Pourtant, nous sommes tous plus ou moins conscients que nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ?S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète. N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens.
Nous semblons souvent impuissants face à la détérioration de notre environnement et à l'érosion de la biodiversité. Les petits gestes éco-citoyens sont louables mais clairement insuffisants. Et si nous discutions de l'impact d'un geste que nous effectuons plusieurs fois par jour, trop souvent sans nous poser de questions ? Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ? Non, bien sûr. Et pourtant ! Nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Ce livre construit la passerelle qui nous manque pour apréhender l'impact colossal de nos habitudes alimentaires sur notre support de vie. S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète. Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ? N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens. Un excellent ouvrage, clair et édifiant sur les conséquences désastreuses de notre alimentation irresponsable. Dorénavant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas mais que vous étiez "confortablement ignorant" !
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/livre-documentaire-confortablement-ignoranNous semblons souvent impuissants face à la détérioration de notre environnement et à l'érosion de la biodiversité. Les petits gestes éco-citoyens sont louables mais clairement insuffisants. Et si nous discutions de l'impact d'un geste que nous effectuons plusieurs fois par jour, trop souvent sans nous poser de questions ? Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ? Non, bien sûr. Et pourtant ! Nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Ce livre construit la passerelle qui nous manque pour apréhender l'impact colossal de nos habitudes alimentaires sur notre support de vie. S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète. Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ? N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens. Un excellent ouvrage, clair et édifiant sur les conséquences désastreuses de notre alimentation irresponsable. Dorénavant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas mais que vous étiez "confortablement ignorant" !
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/livre-documentaire-confortablement-ignorantNous semblons souvent impuissants face à la détérioration de notre environnement et à l'érosion de la biodiversité. Les petits gestes éco-citoyens sont louables mais clairement insuffisants. Et si nous discutions de l'impact d'un geste que nous effectuons plusieurs fois par jour, trop souvent sans nous poser de questions ? Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ? Non, bien sûr. Et pourtant ! Nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Ce livre construit la passerelle qui nous manque pour apréhender l'impact colossal de nos habitudes alimentaires sur notre support de vie. S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète. Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ? N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens. Un excellent ouvrage, clair et édifiant sur les conséquences désastreuses de notre alimentation irresponsable. Dorénavant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas mais que vous étiez "confortablement ignorant" !
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/livre-documentaire-confortablement-ignorantNous semblons souvent impuissants face à la détérioration de notre environnement et à l'érosion de la biodiversité. Les petits gestes éco-citoyens sont louables mais clairement insuffisants. Et si nous discutions de l'impact d'un geste que nous effectuons plusieurs fois par jour, trop souvent sans nous poser de questions ? Lorsque nous mangeons de la viande, du poisson ou que nous buvons du lait, faisons-nous le lien avec la destruction de la forêt amazonienne et des espèces animales, le développement dramatique des maladies chroniques (cardiovasculaires, cancers, etc.) ou avec le réchauffement climatique ? Non, bien sûr. Et pourtant ! Nos choix alimentaires ont une influence directe sur notre santé et sur notre environnement. Ce livre construit la passerelle qui nous manque pour apréhender l'impact colossal de nos habitudes alimentaires sur notre support de vie. S'appuyant sur de nombreuses études récentes, ce livre nous donne les clés pour comprendre comment la production alimentaire industrielle fondée sur les protéines animales est en train de détruire à petit feu notre avenir et celui de notre planète. Pourquoi alors nous est-il si difficile de modifier nos habitudes, quand bien même nous comprenons que nous devrions le faire ? N'attendons pas qu'il soit trop tard. Nous pouvons tous agir concrètement, dans notre vie quotidienne et à notre échelle. Ce livre nous en donne l'envie et les moyens. Un excellent ouvrage, clair et édifiant sur les conséquences désastreuses de notre alimentation irresponsable. Dorénavant, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas mais que vous étiez "confortablement ignorant" !
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/livre-documentaire-confortablement-ignorantMédecin, père de trois enfants et végétarien, Richard A. Oppenlander est un conférencier passionné et infatigable. Il parcourt les États-Unis depuis 40 ans pour alerter ses concitoyens sur l'urgence d'une prise de conscience écologique. Lauréat 2014 du prestigieux International Book Award pour son ouvrage Food Choice and Sustainability, il est réputé pour ses engagements en faveur de la biodiversité et du bien-être animal.
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Par lavieenvert le 3 Mars 2016 à 10:16
Commentaire. Ecologie. 60 ans que l’agriculture fait fausse route.
Un témoignage de plus sur ce thème que nous abordons souvent.
Les humains détruisent leur environnement et se détruisent eux-mêmes.
Cet article explique que, dans la nature, la diversité permet une meilleure résistance et productivité. L’inverse de la sélection des plantes vers une productivité telle qu’on la réalise depuis 60 ans.
Concret.
L’ARTICLE :
Des chercheurs français démontrent que les rendements des cultures sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu’elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. L’exact contraire de ce que fait l’agriculture depuis 60 ans.
D’après cette étude, les polycultures ont en moyenne un rendement meilleur que les monocultures, surtout en condition de sécheresse. © INRA
PARADIGME. « C’est un nouveau paradigme » s’enthousiasme Cyrille Violle, chercheur au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE-CNRS/université de Montpellier). Dans le cadre du projet PRAISE sur l’amélioration génétique des prairies semées (financé par l’Agence nationale de la recherche), le CEFE et l’Inra de Lusignan dans la Vienne ont mené une expérimentation originale par sa démarche et totalement nouvelle pour la science. « Pendant un an, nous avons cultivé sur 120 mini-parcelles de 1,2 m sur 1,3 cinq espèces fourragères (luzerne, trèfle blanc, ray-grass, dactyle, fétuque), explique Cyrille Violle. Des parcelles ont accueilli une seule plante en monoculture, d’autres les 5 en polyculture, et nous avons également fait varier la diversité génétique, certaines parcelles n’abritant qu’un seul type, d’autres cinq ou dix génotypes ». Certaines parcelles ont été irriguées d’autres pas, pour vérifier le comportement des plantes en situation de sécheresse.
Un an et demi plus tard, les chercheurs ont récolté, pesé et comparé la production en matière sèche de chacune des parcelles. Les résultats qui viennent d’être publiés dans la revue Nature plants montrent sans ambiguïté que les polycultures ont eu en moyenne un rendement meilleur que les monocultures, surtout en condition de sécheresse. En irrigation, les parcelles en plantes mélangées ont présenté un rendement supérieur de 200 grammes par m2, soit 2 tonnes par hectare. En situation de sécheresse, la différence est de 8 tonnes par hectare ! La biodiversité génétique apporte un second enseignement. Les parcelles contenant dix génotypes différents pour une seule espèce, au lieu d’un seul, ont présenté une meilleure stabilité de rendement d’une année sur l’autre.
Les plantes se partagent les ressources en eau et nutriment
Ce résultat s’explique par le comportement des plantes entre elles. « Dans les parcelles en polycultures, les plantes n’extraient pas l’eau et les nutriments à la même profondeur dans le sol, leurs racines étant extrêmement différentes. Il y a donc une meilleure exploitation de la ressource disponible » explique Cyrille Violle. Le rendement plus stable avec un nombre de génotypes plus important s’explique par les capacités individuelles de résistance de chaque individu, ce qui augmente les chances qu’au moins une partie de la population soit moins affectée par le manque d’eau. Avec un seul génotype, la totalité des plantes souffrent en même temps.
CLONES. Des plantes en mélange avec une forte biodiversité génétique, c’est ce que l’agriculture combat depuis les débuts de la « révolution verte » à la fin de la seconde guerre mondiale. La recherche (l’Inra en tête) a cherché au contraire à sélectionner par hybridation des individus extrêmement productifs qui ont ensuite été massivement utilisés par les agriculteurs. Aujourd’hui, la grande majorité des surfaces semées en grandes cultures (maïs, blé, oléagineux) sont occupées par des plantes qui ont exactement le même patrimoine génétique. Or, cette logique est en train de buter sur des contraintes physiques d’épuisement des sols, biologiques de multiplication des ravageurs s’attaquant à des clones présentant tous la même faiblesse et surtout climatiques avec l’augmentation des températures. Le réchauffement en cours est l’une des principales causes de la stagnation des rendements du blé depuis le milieu des années 1990. Le maïs du Sud-Ouest perdra au milieu du siècle une tonne à l’hectare, soit 10% de rendement. « Nos résultats montrent qu’il est désormais plus intéressant de parier sur la biodiversité pour augmenter les rendements » assure Cyrille Violle. Le mouvement est encore marginal, mais de plus en plus d’agriculteurs et quelques semenciers commencent à envisager de changer radicalement de pratiques agronomiques. L’Inra explore cette voie notamment pour le blé au centre du Moulon près de Versailles. Le changement de paradigme va donc autant toucher la science que les agriculteurs. Dans le même numéro de Nature Plants, Forest Isbel, chercheur à l’université du Minnesota commente ainsi l’expérience française : « Il devrait être possible pour les agronomes de définir et améliorer des mélanges d’espèces qui puisse augmenter les rendements en optimisant les conditions dans lesquelles les végétaux se complètent entre eux. Les mêmes outils et technologies qui ont été développées et employées pour améliorer la monoculture pourraient d’ores et déjà être employés pour la production en polyculture ».
Par Loïc Chauveau
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/20150616.OBS0886/60-ans-que-l-agriculture-a-tout-faux.html
Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 105
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Par lavieenvert le 26 Février 2016 à 10:16Le combat d’un chef indienMessage d’un chef indien Surui pour sauver la planète : entre reforestation, gestion durable des ressources et réhabilitation des enseignements de la forêt amazonienne.Entretien de Catherine Maillard avec Almir Narayama Surui et Corinne Sombrun
Almir Narayamoga Surui
Leader charismatique et visionnaire des indiens Surui, dont le nom ancestral est Paiter, « les hommes vrais », Almir Narayamoga Surui est considéré comme l’un des plus grands activistes autochtones d’Amérique du Sud. Diplômé en biologie, il s’est engagé dans la défense de ses terres ancestrales. Déterminé à participer à la préservation de la planète, avec l’aide de l’ONG écologiste Aquaverde, il rencontre les dirigeants de Google pour leur présenter son projet : un plan de reforestation et de gestion durable des ressources de la forêt sur cinquante ans.
Récompensé en 2008 à Genève par le prix des Droits de l’homme, Almir Narayamoga Surui fait partie des cent personnalités les plus importantes du Brésil. Avec Corinne Sombrun, co-auteur du livre « Sauver la planète », le chef indien nous livre à la fois l’urgence à préserver la forêt, les enseignements qu’elle recèle, son projet et les clés qui régissent la cohésion sociale de son peuple, dont nous gagnerions sans doute à nous inspirer.Commençons par un état des lieux, si vous le voulez bien. Où en sommes-nous de la déforestation aujourd’hui ?
Almir Narayamoga Surui : En un demi-siècle, la population de l’Amazonie brésilienne est passée de six à vingt-cinq millions d’habitants, ce qui a entraîné une réduction massive des surfaces forestières au profit de l’agriculture et de la production de bois. L’état du Rondonia est l’un des plus durement touchés par cette déforestation, accusant une perte de 40 % de sa forêt primaire.
La forêt amazonienne s’étend sur neuf pays, essentiellement au Brésil (près des deux tiers de sa superficie). Près d’un cinquième de cette forêt a disparu depuis 1970 et environ 17 %, soit soixante millions d’hectares (la superficie de la France) ont été convertis à d’autres utilisations ces dernières années. À ce rythme-là, on annonce sa disparition totale avant la fin du XXIe siècle.
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Par lavieenvert le 25 Février 2016 à 10:16Peut-on construire des maisons en chanvre ?
Le chanvre est une merveilleuse plante versatile qui peut être utilisée de manière pratique pour le bien de l’humanité. Elle a des implications dans presque tous les domaines, et la construction de logement en est une particulièrement mise en avant.
Alors que la population de l’humanité continue à augmenter, l’impact sur le logement et l’environnement provoquent de plus en plus de problèmes. La construction d’une maison traditionnelle n’est pas un acte particulièrement écologique, et comme la population mondiale augmente énormément, la demande en logement augmente aussi. Si vous cherchez un moyen durable de mettre un toit sur votre tête, alors le chanvre pourrait être la solution.Qu’est-ce que le chanvre ?
Le chanvre est une plante faisant partie de la famille Cannabis Sativa et qui ne contient des traces de THC. Ceci signifie qu’au contraire du cannabis utilisé pour fumer, le chanvre n’est pas psychoactif et ne peut donc pas être utilisé médicalement ou à but récréatif. Cependant, la plante a plus à offrir qu’un bon joint : ses fibres sont parmi les plus fortes des fibres naturelles.
La grande quantité de cellulose contenue dans la plante, et ses graines nourrissantes sont parmi les ressources de meilleures qualités dont l’humanité dispose. C’est une ressource que nous recommençons à utiliser alors que l’ombre de la prohibition se dissipe lentement. Alors que certains conservateurs pourraient bien ne pas croire en cette idée, ce n’est pas une élucubration enfumée de hippie : le chanvre a une réelle utilité pratique, qui est déjà étudiée et utilisée par des entreprises et industries dans le monde entier.Histoire du chanvre
L’histoire du chanvre nous révèle qu’il est très probable que l’espèce naturalisée en Europe soit originaire de Chine ou d’une contrée de l’Asie méridionale ; cet avis est généralement admis. L’Europe a reçu de la Chine une autre plante annuelle comme le chanvre, et dont les Chinois tirent aussi une filasse qu’ils préfèrent à celle du chanvre pour les cordages, c’est l’abution à feuilles de tilleul (sida Mue folia).
Le chanvre serait donc l’une des premières plantes domestiquées par l’homme, probablement tout à la fois pour ses fibres solides, ses graines oléagineuses nourrissantes et les propriétés médicinales de sa résine.
Au Moyen âge, l’empereur Charlemagne va fortement encourager la culture du chanvre. Il s’agit alors d’une denrée stratégique, gage de prospérité, en raison des nombreuses utilisations permises par sa fibre : vêtements, cordages, voiles.
Les Arabes ont perfectionné la technique de fabrication du papier à partir de chanvre ; papier qui sert de moyen de diffusion des manuscrits et de nombreux textes de portée scientifique (mathématique, astronomie, médecine, etc.), littéraire ou philosophique. Au XVIIe et XVIIIe siècles, les navires sont alors propulsés par la seule force du vent. Le chanvre est utilisé pour fabriquer les cordages, les câbles, les échelles et les haubans, ainsi que les voiles.
« Un navire de taille moyenne utilise 60 à 80 tonnes de chanvre sous forme de cordages et 6 à 8 tonnes sous forme de voile, par an. », relève le professeur agrégé d’histoire Serge Allegret.
Le chanvre a donc pendant cette période la place d’un matériau stratégique, au même titre que le charbon quand apparaîtront les machines à vapeur ou le pétrole aujourd’hui.
En 1666, Colbert crée la corderie royale associée à l’arsenal de Rochefort sur Mer, et réalise un important travail pour sécuriser l’approvisionnement en chanvre national.
Concurrencé dans son usage textile par les fibres exotiques (jute, sisal, kenaf), et par les fibres synthétiques (nylon), concurrencé dans l’industrie papetière par le bois, le chanvre décline rapidement au cours de la première moitié du XXe siècle.
En France, par exemple, 176 000 hectares sont emblavés en 1840. En 1939, la superficie cultivée n’est plus que de 3400 hectares.
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Par lavieenvert le 20 Février 2016 à 10:16
2015 206 p. 18 €
Cette bande dessinée explique les mécanismes du réchauffement climatique et présente les différents moyens de lutter contre ce phénomène, de manière individuelle ou collective.
Le changement climatique est un sujet qui ne fait vraiment pas rire - mais peut-être cela devrait-il être le cas. Il est si fondamental pour l'avenir de l'humanité qu'il devrait être abordé de la façon la plus claire et la plus pédagogique possible. C'est ce que propose cette introduction en bande-dessinée.
Comment fonctionne le réchauffement climatique ? Que sont les cycles de Milankovitch ? Qu'est-ce que la taxe carbone ? S'appuyant sur les travaux du Giec, cette introduction au changement climatique permet de mieux comprendre les mécanismes à l'oeuvre et les évolutions possibles dans les décennies à venir. Surtout, les auteurs détaillent les pistes d'action et les solutions possibles, depuis les solutions collectives iusau'aux micro-actions individuelles.
"Des causes probables du réchauffement climatique à ses dimensions économiques et géopolitiques, Yoram Bauman et Grady Klein nous emmènent avec humour et rigueur à la recherche de solutions pour infléchir une évolution qui remet en cause la survie de l'humanité.
Ils montrent pourquoi il est possible et urgent de réduire nos émissions de gaz à effet de serre en changeant nos comportements, en adaptant nos politiques énergétiques, en tarifiant le carbone. Un livre beaucoup plus sérieux qu'il n'y parait et qui vous fera comprendre les grands enjeux des négociations internationales sur le changement climatique."
Jean Tirole, président de la Toulouse School of Economies (TSE) et prix Nobel d'Économie."Bravo aux auteurs qui nous entraînent dans leur lecture complète, lucide et joyeuse de la question climatique."
Philippe Dandin, Météo-France. Centre national de recherches météorologiques.Économiste de l'environnement à l'université de Washington (et professeur à temps partiel à la Lakeside High School de Seattle), Yoram Bauman est connu comme le premier "économiste de one-man-show". Il se produit sur scène partout dans le monde.
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Par lavieenvert le 17 Février 2016 à 10:16Inspiré par le livre « Pour une économie plus humaine » de Muhammad Yunnus, le père du micro-crédit, et sur l’idée que la générosité et l’altruisme rendent plus heureux, Goodeed émerge en 2012 dans la tête de Vincent Touboul Flachaire, son fondateur alors âgé de 17 ans. Goodeed est un site internet de don gratuit qui transforme les budgets publicitaires en revenus humanitaires pour soutenir des opérations environnementales, sociales ou culturelles.Son fonctionnement est simple : il suffit de s’inscrire sur la communauté Goodeed, de choisir un type de don (un vaccin, un arbre ou un repas) et de regarder une courte publicité de 20 secondes. L’argent généré par la publicité finance les dons pris en charge par les ONG partenaires (le Programme alimentaire Mondial, WeForest, et Solidarités International).Influencer et accélérer le changement positif consiste à s’entraider pour résoudre de vrais problèmes qui entrainent des effets sur des vrais gens. Ainsi, depuis sa mise en ligne, Goodeed a permis le financement de plus de 370 000 arbres plantés, 330 000 vaccins distribués et 330 000 repas servis, grâce aux dons gratuits des utilisateurs !Transparent, innovant et créatif, Goodeed reverse 80 % des revenus générés par la publicité à ses ONG partenaires. L’initiative est aussi créatrice de liens. La communauté Goodeed est une famille solidaire et connectée dans laquelle les utilisateurs peuvent partager une nouvelle qui leur tient à cœur et relayer les publications des autres membres.Dans la lignée des dons solidaires gratuits avec l’application Tinbox, le moteur de recherche Lilo propose une autre façon de donner gratuitement. Les revenus publicitaires (les liens commerciaux qui s’affichent lors des recherches) sont reversés sous forme de dons pour financer les projets environnementaux et sociaux choisis par l’utilisateur.Chaque recherche sur Lilo génére une "goutte d'eau", dont la valeur financière, variable, dépend de la valeur des liens commerciaux affichés lors de recherches internet. Fiable et performant, l'outil protège les données des utilisateurs, agit contre le tracking publicitaire et utilise la technologie des grands moteurs de recherche (Yahoo et Google). Une bonne résolution pour 2016 consiste, en trois clics, à choisir Lilo par défaut. Ainsi vous soutenez l'économie sociale et compensez en partie les émissions carbone liés aux serveurs informatiques nécessaires à chacune de vos recherches. Pour voir tous les projets financés, proposer le vôtre et devenir acteur du changement, c’est par
http://www.lilo.org/fr/#les-projets-soutenus-par-lilo!
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Par lavieenvert le 9 Février 2016 à 10:16
Accueil > Actualités > n°138, janvier / février 2016 >
Au milieu de l’effervescence de la COP21 à Paris, plusieurs structures de la société civile - comme Via Campesina, le CRII-GEN, Ifoam, Organic Consumers Association, End of Ecocide, etc. - soutenues par des personalités engagées, comme Marie-Monique Robin, Vandana Shiva (cf. photo ci-dessus) ou Olivier de Schutter - ont tenu à rappeler, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue le 3 décembre 2015, que l’agriculture, pourtant responsable de près de 30% des émissions de gaz à effet de serre, est la grande oubliée des négociations. Ces organisations ont annoncé la tenue d’un tribunal international à La Haye en octobre 2016, pour juger la multinationale Monsanto [1].
- Marie-Monique Robin et Vandana Shiva à la Conférence de presse
L’objet de l’accusation ? Tout d’abord, sa responsabilité à travers ses activités commerciales (pesticides et OGM) dans la pollution de l’environnement et les conséquences sur la santé humaine et animale. Mais aussi sa main basse sur les semences et les répercussions de cette privatisation du vivant sur l’indépendance des paysans et, plus généralement, la souveraineté alimentaire.
À travers cette entreprise, c’est tout le système agro-industriel qui est visé par ce tribunal. L’objectif est de proposer une réforme du droit international pour y inclure le crime d’écocide et garantir ainsi le droit des Humains à vivre dans un environnement sain et à la Nature d’être protégée.
Pour mener à bien ce projet, un appel à financement participatif international vient d’être lancé afin de réunir le million d’euros nécessaire.[1] http://www.monsanto-tribunal.org
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Par lavieenvert le 4 Février 2016 à 10:16
2015 108 p. 7 € en Poche
Quel est le point commun entre les universités de Standford et de Glasgow, les villes d'Oxford, de San Francisco et de Seattle, l'Eglise d'Angleterre, le quotidien britannique The Guardian, ou encore la Fondation Rockefeller Brothers ?Ces institutions ont décidé de mettre un terme à leurs investissements dans le secteur des combustibles fossiles. Elles rejoignent ainsi le mouvement pour le "désinvestissement", tout comme le Crédit agricole ou Axa, qui ont renoncé à soutenir les projets les plus néfastes pour le climat.Lancé en 2012, comme campagne de lutte contre le dérèglement climatique, le désinvestissement repose sur une idée simple : si nous voulons maintenir le réchauffement global sous la barre des 2 °C, nous devons laisser 80 % des combustibles fossiles dans le sous-sol. Pour cela, il faut donc sensibiliser, sinon contraindre, les investisseurs et les inciter à rediriger leurs capitaux vers des solutions durables pour soutenir la transition vers un futur 100 % renouvelable : le désinvestissement est une nécessité climatique, un impératif éthique, un choix fi nancier raisonnable et une revendication démocratique.Problème : les entreprises qui exploitent ces gisements ne renonceront pas d'elles-mêmes aux profits qu'elles espèrent tirer de ces réserves. Il faut donc sensibiliser les investisseurs et les inciter à rediriger leurs capitaux vers des solutions durables.Cette campagne participe d'une dynamique nouvelle dans les mobilisations citoyennes, à l'instar de la Marche des peuples pour le climat (500 000 personnes dans les rues de New York le 21 septembre 2014) ou des villages Alternatiba, par exemple. L'auteur, chargé de cette campagne pour la France, présente les principaux arguments en faveur du désinvestissement et montre en quoi ce mouvement mondial résonne en France : quels sont les cibles et les outils à développer pour porter le désinvestissement auprès des institutions françaises ?Nicolas Haeringer est chargé de campagne pour 350.org en France.
350.org a été fondé aux Etats-Unis par un groupe d'universitaires et Bill McKibben, auteur d'un des premiers livres sur le réchauffement climatique pour le grand public.
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Par lavieenvert le 2 Février 2016 à 10:16
2015 224 p. 15 €
« Sans même nous en apercevoir, nous sommes devenus cyniques au sens où l'entendait Oscar Wilde : nous savons tout du prix des choses mais rien de leur valeur. »Dans ce livre, Yanis Varoufakis explique à sa fille que l'économie est trop importante pour être laissée aux seuls spécialistes et qu'il y a, à la source de toute théorie écono¬mique, un débat fascinant sur les angoisses humaines.En s'inspirant de films tels que Matrix ou Blade Runner et de figures littéraires comme Faust ou le docteur Frankenstein, en puisant dans la mythologie ou dans la vie quotidienne, Yanis Varoufakis replace l'économie au coeur de la cité et tranche avec le discours dominant des économistes contemporains.Un livre clair et pédagogique qui s'adresse à tous ceux qui veulent comprendre le monde moderne.Né en 1961, Yanis Varoufakis est docteur en économie. Il a été ministre des Finances de janvier à juillet 2015 dans le gouvernement d'Alexis Tsipras.
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Christian Arnsperger, chercheur FNRS à la Chaire Hoover et professeur à l’Université de Lausanne (depuis septembre 2014) est un proche de Yanis Varoufakis dont il dresse ici un portrait.
https://www.uclouvain.be/507940.html
Yanis Varoufakis, une autre science économique au pouvoir
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Par lavieenvert le 31 Janvier 2016 à 14:16
VIDÉO – Coopérative solaire des Haies : des citoyens se bougent !
Les "centrales villageoises", vous connaissez ? Le documentariste Yves Bourget a réalisé un formidable film court, "Boule d’énergie", qui retrace en 15 mn l’enthousiasmante aventure de la coopérative solaire photovoltaïque des Haies, qui est désormais en fonctionnement depuis plus d’un an. Un court métrage à partager et diffuser largement, pour donner envie à d’autres de se lancer dans l’aventure de l’énergie renouvelable autogérée !
http://www.sortirdunucleaire.org/Boule-d-energie-une-centrale-solaire-villageoise?origine_sujet=LI201601
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Par lavieenvert le 31 Janvier 2016 à 10:16
Le plan Keyline® http://www.agriculture-nouvelle.fr/le-plan-keyline/
Par Romain Loiseau
Lors de mes débuts en Permaculture j’ai été intéressé par le concept du KEYLINE. Mes travaux ainsi que mes intérêts, ce sont vite rapprochés vers l’agriculture à petite et grande échelle. Il y a donc quelques années, j’ai décidé de prendre un cours en Angleterre avec un maître en la matière venue d’Australie, Darren J Doherty. Je vais donc vous présenter cet outil.
‘’…Le travail de l’homme de la terre n’est pas vraiment de conserver le sol comme il est mais de le développer, afin de l’améliorer et de le rendre plus fertile que jamais …’’ – P.A.Yeomans
La conception de chaque exploitation ou de chaque ferme doit-être organisée par rapport à la topographie du terrain avec pour résultat un gain de temps, de main d’œuvre et d’argent.
La conception Keyline ® (ou plan de point-clé) :
Ce concept a été développé par l’agriculteur et ingénieur Perceval Alfred Yeomans (1904-1984), à la fin des années 1940 dans les zones arides de l’Australie. Il développa la conception Keyline due au régime des pluies imprévisibles sur sa propriété. Il avait aussi compris que l’érosion, les feux sauvages et l’assèchement des terres n’était que le résultat d’une mauvaise planification agricole et d’une incompréhension de la topographie. PA Yeomans a publié son premier livre sur la conception Keyline en 1954.
Yeomans décrit un système de contour amplifié déchiré (par la sous-soleuse Yeomans) pour contrôler le ruissellement et les précipitations ainsi que permettre des irrigations par inondation rapide des terres vallonnées sans avoir besoin de faire des terrasses (ce que les méthodes de conservation recommandaient).
Le plan Keyline prépare le terrain pour absorber rapidement et contenir une proportion croissante de ses précipitations. Le résultat de ce plan directeur stratégique est de régénérer et améliorer le paysage existant. Il planifie également le stockage du surplus des eaux de ruissellement dans des étangs pour plus tard servir à diverses utilisations. Ils sontlimentés par la gravité et peuventêtre utilisés pour l’irrigation par la submersion rapide des cultures ou pour abreuver les animaux.
Un objectif principal de la conception de Keyline ® est de favoriser le développement biologique et profond du sol vivant fertile dans le paysage conçu.
Les éléments clés de la conception Keyline ® :
- Rapide développement de la couche de terre arable et de sa maintenance,
- Un système intégré et rentable maximisant la collection des eaux pluviales et systèmes d’irrigation par gravité,
- Plan intégrée d’entreprise agricole selon leur topographie,
- Excellente solution pour l’érosion des sols et leur salinité,
- Un moyen facile de travailler avec le paysage,
- Reconstruction de la structure du sol,
- Les ruissellement sont stockés dans des étangs
P.A. Yeomans a organisé une planification du paysage, ce qu’il décrit par l’échelle de la permanence Keyline en huit points différents. L’échelle identifie le placement des éléments d’une ferme typique en fonction du degré de leur permanence relative. Ensemble, ils complètent le paysage.
- le climat
- Les formes du paysage
- L’eau
- Les accès
- Les arbres
- Les infrastructures
- La subdivision
- La terre
Les lignes de drainage naturelles identifiées au relief offrent par la suite, des emplacements optimaux pour différents éléments moins permanents (routes, arbres, bâtiments et clôtures) afin d’optimiser le potentiel naturel du paysage.
Darren J Doherty, maître en conception Keyline, le dit de cette façon « vous devez penser bleu avant de penser vert ou noir » qui surligne l’importance des interconnexions entre le sol, l’eau et le carbone. L’eau doit donc doit être dans le sol avant que l’herbe ou les arbres puisse y pousser. Ceci est le reflet direct de l’échelle Keyline de la permanence, mais essentiellement elle nous permet une approche facile par étape pour construire rapidement des sols en bonne santé.
Le plan keyline
« Une stratégie de conception globale de développement agricole et urbain basé sur les formes terrestres répétitifs et fondamentales qui ont été créés par l’eau » Abe Collins.
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Par lavieenvert le 28 Janvier 2016 à 10:16
Afrique de l’Ouest : les paysans sont de retour
dimanche 29 novembre 2015 par ,Les enquêtes menées par Nathalie McSween dans le cadre de sa thèse ont permis de rendre visible une trajectoire exemplaire dans l’univers des mouvements sociaux transnationaux contemporains. En effet, dans l’espace ouest-africain, « le mouvement paysan, comme elle le dit si bien, a fait oeuvre de pionnier à plusieurs égards ». En moins d’une décennie, les paysans ouest-africains sont passés d’un statut quasi-inexistant à un « statut d’interlocuteur quasi-obligé des pouvoirs publics » et ce, à la fois à l’échelle nationale et à l’échelle supranationale. Plus largement, ces travaux démontrent que les luttes paysannes ouest-africaines s’inscrivent dans la trame plus large de mobilisations contemporaines. Entrevue avec une doctorante devenue docteure en sciences sociales appliquées (à l’UQO) [1] . Mentionnons d’entrée de jeu que le Québec n’est pas étranger à ces mobilisations. On pense notamment ici au soutien des organisations paysannes et des coopératives agricoles que fournissent depuis deux décennies des OCI comme UPA DI et SOCODEVI.
Louis Favreau
L.F.
Ta thèse semble confirmer ce que la sociologue et économiste Silvia Pérez-Vitoria avançait dans son ouvrage de 2005 à l’effet que Les paysans sont de retour (Actes Sud), un pied de nez en quelque sorte à ceux qui disaient et disent parfois encore que c’est La fin des paysans (Mendras, 1967 et 1984). Cependant Pérez-Vitoria s’appuie sur l’Europe et surtout sur l’Amérique latine pour avancer ce scénario. Elle ne dit mot de l’Afrique paysanne. Tes travaux sur les organisations paysannes d’Afrique de l’Ouest semblent avoir fait de grands pas dans la même direction non ?Ce que permettent de voir mes travaux c’est en effet l’émergence d’un nouvel acteur collectif qui a mis les paysans ouest-africains « sur la carte » politique dans cette région du monde. Le mouvement paysan ouest-africain a fait oeuvre de pionnier à cet égard en critiquant le contrôle étatique exercé sur le monde rural dans les pays ouest-africains : dans les années 1970-1980, la création d’organisations paysannes (OP) autonomes face aux coopératives d’État était, en soi, un exercice critique. La mise en réseau trans-locale de ces OP autonomes – avec l’appui d’une forme de coopération internationale innovante – a aussi été une initiative originale. La création d’espaces de dialogue entre des associations paysannes en réseau avec des pouvoirs publics inter-étatiques n’allait pas non plus de soi à l’époque. L’émergence d’un mouvement paysan ouest-africain a été, d’abord et avant tout, le résultat d’un processus de construction d’un nouvel acteur collectif se donnant droit de cité. Face à la conception modernisatrice dominante où les paysans étaient appelés (à terme) à disparaître, les paysans ouest-africains ont cherché à se re-construire une identité paysanne positive en revalorisant l’exploitation familiale. De « non-acteurs » de leur propre histoire, les paysans ouest-africains ont cherché à devenir des participants actifs, des interlocuteurs des pouvoirs publics à même de présenter des propositions paysannes aux pouvoirs publics. Le premier combat des OP – celui de gérer de façon autonome leur espace de production et la commercialisation de leur production par le biais de structures de type coopératif - allait ainsi de pair avec un combat pour leur reconnaissance en tant que représentants des paysans et interlocuteurs des pouvoirs publics.
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Par lavieenvert le 26 Janvier 2016 à 10:16
2007 393 p.
L'" afro-pessimisme ", préjugé répandu s'il en est ! L'Afrique, continent à la dérive ? Que faut-il penser alors des initiatives socioéconomiques des communautés qui émergent un peu partout : regroupements villageois, mutuelles d'épargne et de crédit, gouvernements locaux investis dans le développement de leurs quartiers, entreprises culturelles, associations nationales du secteur dit informel, coopération internationale de proximité... ? Comment l'Afrique se refait-elle au Burkina Faso, au Congo-Brazzaville, en Guinée, au Mali, au Niger, au Sénégal et en Afrique du Sud ?
Louis Favreau est sociologue et professeur en sciences sociales et en organisation communautaire à l'Université du Québec en Outaouais. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en développement des collectivités (CRDC) et responsable de l'axe international de l'Alliance de recherche en développement des communautés de l'UQO. Chercheur au Centre de recherche sur le développement territorial (CRDT), il est également membre du GESQ et de l'organisation Développement et Paix.
Abdou Salam Fall est sociologue et chercheur à l'Institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), centre de recherche rattaché à l'Université Cheikh Anta Diop à Dakar (Sénégal). Il est président du Réseau intercontinental pour la promotion de l'économie sociale et solidaire (RIPESS), organisation hôte de la IIIe rencontre internationale sur la globalisation de la solidarité (Dakar 2005). Il a également été président du Conseil des ONG d'appui au développement du Sénégal (Congad).
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Par lavieenvert le 22 Janvier 2016 à 10:16La Cour de cassation rassure les lanceurs d’alerte
Ouverture du procès des deux lanceurs d'alerte Antoine Deltour et Raphaël Halet et du journaliste Edouard Perrin à Luxembourg, le 26 juin 2016. ©Fred MARVAUX/REA
Sale temps pour les lanceurs d’alerte. Antoine Deltour, héros malheureux de l’affaire LuxLeaks, a été condamné le 29 juin par le tribunal d’arrondissement de Luxembourg à douze mois de prison avec sursis et 1 500 euros d’amende pour violation du secret professionnel et du secret des affaires. Dans le match liberté d’expression contre secrets pénalement protégés, ces derniers sont le plus souvent vainqueurs, au risque de décourager ceux qui dénoncent la délinquance financière, des atteintes au droit de l’environnement, à la santé publique…
Enfin une bonne nouvelle
Mais la surprise vient de la chambre sociale de la Cour de cassation qui, sans prévenir, surgit dans le débat. Le 30 juin, à 14 heures, elle a dévoilé sur son site Internet un arrêt qu’elle destine à son prochain rapport, ce qui signifie que c’est une décision très importante, qui plus est la première sur cette thématique. L’affaire n’est pas connue du grand public. Elle se déroule en Guadeloupe au sein de l’association Agrexam sous tutelle de la Caisse générale de Sécurité sociale. Le directeur administratif et financier n’apprécie guère les agissements du nouveau responsable médical que couvre le président de l’association.
Le lanceur d’alerte refuse de payer une facture de 15 600 euros et de créer un emploi fictif à temps plein
Celui qui, très vite, va endosser les habits du lanceur d’alerte refuse de payer une facture de 15 600 euros présentée par le responsable médical et de créer un emploi fictif à temps plein. Il dénonce des tentatives d’escroquerie ou d’extorsion de fonds à l’encontre de l’association. L’organisme de tutelle, alerté par ses soins, met en garde le responsable médical, entre-temps promu directeur. En vain. C’est alors que, compte tenu des pressions qui s’exercent sur lui, le lanceur d’alerte saisit le procureur de la république d’une plainte portant sur les agissements du responsable médical.
Les représailles ne tardent pas. Il est licencié pour faute lourde sans que le conseil des prud’hommes de Pointe-à-Pitre n’y trouve rien à redire… La cour d’appel de Basse-Terre sera un peu plus progressiste en considérant le licenciement sans cause réelle et sérieuse. Mais elle n’ose pas prononcer la nullité du licenciement dans la mesure où les deux lois qui la prévoient dans cette hypothèse n’étaient pas applicables. La première du 6 décembre 2013 est postérieure aux faits de l’espèce (le licenciement date de mars 2011), la seconde est hors champ puisqu’elle protège la dénonciation de faits de corruption, ce qui n’était pas le cas dans notre affaire.
Atteinte à la liberté d’expression
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Par lavieenvert le 22 Janvier 2016 à 10:16
Pour Hugues Sibille, président du Labo de l’économie sociale et solidaire, « la finalité de Blablacar, c’est de gagner de l’argent, le plus vite possible ». Face à cette logique, il défend de nouvelles formes d’organisation, où la communauté aurait vraiment le pouvoir.
http://rue89.nouvelobs.com/2016/01/03/leconomie-collaborative-accroit-les-inegalites-patrimoniales-262256
« Economie collaborative », le terme sonne bien. On imagine une communauté d’utilisateurs, soudée, qui s’envoie de jolis messages pour partager des biens ou s’offrir des services. Tout cela orchestré par une jeune start-up à l’esprit tellement cool.
La réalité, ce sont des entreprises capitalistes comme Uber, Airbnb, Blablacar, valorisées à plusieurs milliards de dollars et avec pour objectif principal : gagner de l’argent le plus vite possible.
Cette confusion des genres, Hugues Sibille, président du Labo de l’économie sociale et solidaire (ESS), un think tank créé en 2010, la dénonce. Lui veut remettre les mots à leur place et des valeurs dans cette nouvelle économie du numérique. Entretien.
Hugues Sibille, le 16 novembre 2015 à Paris - Robin Prudent/Rue89Rue89 : L’économie collaborative s’appuie sur une communauté, c’est une belle idée participative, non ?
Hugues Sibille : La « communauté » de l’économie collaborative numérique n’a aucun pouvoir sur l’entreprise. C’est une communauté virtuelle d’usagers, sans véritables liens entre eux et surtout sans liens de pouvoir ou juridiques sur l’entreprise. Faire partie de la communauté des « hôtes » Airbnb, c’est comme être client de Leroy Merlin avec une carte de fidélité, rien de plus.
En revanche, l’économie sociale et solidaire rassemble des personnes en communauté, qui souscrivent des parts sociales et qui leur donnent des droits, notamment celui de participer à la gouvernance de la structure. La communauté se traduit juridiquement en une capacité d’influence sur la structure.
Il faut se rappeler que la finalité d’Airbnb, ça n’est pas de mettre en relation un jeune Parisien et un jeune New-Yorkais. Sa finalité, c’est de gagner du fric.
Ce n’est pas un jugement moral, mais le principe de la communauté n’est pas le même.
Dans l’économie collaborative, on retrouve aussi une logique de « bottom up », c’est-à-dire partir des personnes pour créer quelque chose, non ?
Oui, il y a des liens entre économie collaborative et sociale et solidaire, c’est pour ça qu’il peut y avoir de la confusion.
Le principe de la coopérative, ce sont des agriculteurs qui se mettent ensemble, qui s’associent pour mieux écouler leurs produits et mieux acheter à plusieurs. Ce sont encore des entrepreneurs salariés qui créent l’outil dont ils ont besoin, une coopérative. Le mouvement part de l’usager, du salarié.
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Par lavieenvert le 13 Janvier 2016 à 10:16
Le concept d’économie circulaire fait son chemin. De nombreuses entreprises se tournent vers ce nouveau modèle et de plus en plus d’études sont publiées pour en démontrer les bienfaits. C’est le cas du programme Peak, un observatoire des relations collaboratives. Celui-ci a mandaté le cabinet Correl pour étudier sur le terrain l’influence de projets d’économie circulaire sur les rapports de force entre donneurs d’ordre et fournisseurs (1). Edifiant. Et réjouissant.
Avec l’économie circulaire naît une nouvelle forme de relation, dite collaborative, entre les donneurs d’ordre et les fournisseurs. Elle se caractérise par un engagement à long terme, un partage des risques, la création commune de connaissances, la transparence, le partage des ressources et le partage de la valeur. "L’économie circulaire nourrit la confiance, analyse Fabienne Grebert, du cabinet Correl. On peut même se demander si la relation donneur d’ordre - fournisseur a encore du sens alors que, dans ce type de démarche, le premier devient fournisseur de matières du second !"
"La relation que nous entretenons avec le groupe Renault est la même que celle que nous aurions pu avoir avec une PME : très franche et très directe" assure David Ravet, responsable développement chez MTB. Une relation qui n’a rien d’évident quand l’on sait que cette entreprise spécialisée dans le recyclage et la valorisation des déchets industriels n’emploie "que" 120 personnes. Et que jusqu’à présent MTB fonctionnait surtout à l’export, avec peu de visibilité auprès des grands groupes. L’astuce ? Depuis 2011, les deux sociétés collaborent dans des projets d’économie circulaire pour valoriser le cuivre, les moteurs ou les boîtes de vitesses issus des véhicules en fin de vie. Ces projets, "axés sur l’innovation et le partage fonctionnent comme des partenariats où les intérêts sont communs". Et pour David Ravet, "c’est du gagnant-gagnant".
Eliminer les rapports de domination
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Par lavieenvert le 9 Janvier 2016 à 10:15
2015 80 p. 9 €
Les enjeux écologiques sont au coeur de notre avenir. Mais il manquait un livre de synthèse pour se faire sa propre opinion et agir ensuite selon ses convictions. C'est le pari de Jean-Marie de Malleray qui présente ici un état des lieux. Dans un style vif, cet essai, très argumenté, expose les principaux sujets qui font débat : climat, énergie, agriculture, alimentation, entreprises, finances...L'auteur brosse un tableau de la situation actuelle et explique quelles solutions existent pour infléchir les tendances et remettre à flot le vaisseau terre, tout en oeuvrant pour l'emploi. C'est toute l'ambition de cet ouvrage qui rend compréhensibles des choses évidentes et essentielles pour l'humanité.Jean-Marie de Malleray, ingénieur, ex officier de marine, ancien expert de la FAO, chef d'entreprise, a parcouru le monde. Grand amoureux de la nature, persuadé de la nécessité de s'adapter aux nouvelles donnes du XXIe siècle, il mène des missions de conseil et de formation, axées sur l'écologie.30/01/2015 lanouvellerepublique.frConseiller en environnement à Marcilly-en-Gault, Jean-Marie de Malleray propose dans son premier livre un “ voyage en écologie ”.
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Par lavieenvert le 7 Janvier 2016 à 14:16
SEaB Energy installe des micro-méthaniseurs au plus près des consommateurs…et de leurs déchets. (11/12/2015)
Disposer de sa propre énergie grâce à ses déchets. SEaB Energy a imaginé des containers mobiles de 6 mètres de long qui transforment les déchets organiques en énergie. Des containers qui peuvent être installés au bas des immeubles ou au cœur d’un petit village. L’entreprise de 17 salariés, créée en 2009, par Sandra et Nick Sassow est installée à Southampton, sur la côte sud-est de l’Angleterre. Et son carnet de commandes est déjà bien rempli. Entretien avec Sandra Sassow, la présidente directrice générale de SEaB.
Un micro-méthanisateur construit par SEaB Energy.DR
Novethic. Vous avez mis au point des petits digesteurs qui produisent de l’énergie à partir de déchets. Quelle est la différence avec les méthaniseurs qui commencent à émerger sur le marché ?
Sandra Sassow. Le projet est né du constat qu’il y avait un problème au niveau de la distribution de l’énergie mais aussi du transport des déchets. Ces derniers sont transportés jusqu’à un méthaniseur qui se trouve généralement loin. Cela annule les bénéfices de la méthanisation des déchets puisque l’empreinte carbone du transport est très importante. Par ailleurs, l’énergie ainsi produite vient alimenter le réseau. Avec mon mari, qui a longtemps été consultant pour de grandes entreprises sur les questions d’énergies renouvelables, nous nous sommes dit que la solution pouvait être de produire de l’énergie là où elle est consommée, et de récupérer les déchets là où ils sont jetés, à travers la mise en place de petites centrales locales.
Novethic. Comment fonctionnent vos petits digesteurs ?
Sandra Sassow. Nous voulions une solution très simple, facile d’entretien et qui puisse être installée partout. C’est pourquoi nous avons opté pour des digesteurs anaérobiques (qui fonctionnent sans dioxygène). Les déchets organiques triés et pesés sont broyés sans utiliser d’eau externe puisque nous récupérons également l’eau des déchets, réinjectée dans le système. Par exemple, nous travaillons avec un supermarché pour l’installation de l’un de nos containers. Sur place, il y a déjà une personne chargée de trier et de peser les déchets organiques. Plutôt que de les jeter dans une grande poubelle qui partira dans un centre de traitement ou d’incinération, nous proposons de mettre ces déchets dans notre container qui va ensuite pouvoir produire de l’énergie avec.
"Des digesteurs dans le centre de Londres et de New-York"
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