•   Shilpy   Bangladesh

       Deuxième exportateur mondial de produits textiles,le Bangladesh dispose d’une des mains d’œuvre les moins chères au monde,composée majoritairement de femmes. Leurs conditions de travail sont extrêmement difficiles :15h de travail par jour 7 jours sur 7, salaire de misère, brimades et violences physiques, harcèlement sexuel…

       Comme de trop nombreuses ouvrières de l’industrie textile, Shilpy, entrée à l’usine à l’âge de 12 ans, ne connaissait pas ses droits et ses patrons en profitaient pour l’exploiter. Désireuse d’améliorer ses conditions de travail, Shilpy a fédéré des ouvrières de son usine au sein d’un groupe. Après leur journée de travail, elles se réunissent dans les locaux de notre partenaire local avec qui elles apprennent à défendre leurs droits (heures supplémentaires, congés annuels, congés maternités, etc.). Grâce à cette organisation collective, Shilpy et ses collègues ont obtenu que leur salaire soit payé au prix juste, leurs heures supplémentaires rémunérées, et que cessent l’exploitation et les violences.

       « La formation aux droits m’a aussi été utile en dehors du travail. A présent, je me sens en confiance pour négocier le prix de mon loyer avec mon propriétaire, mais également de parler librement avec mon mari de nos problèmes familiaux et notamment financiers. »

       Pour que d’autres femmes comme Shilpy se forment à leurs droits afin de mieux les faire respecter, soutenez-les jour après jour.

      Allez sur le site Peuples Solidaires "Un jour des femmes" si vous voulez faire un don.


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  •   Wanassa Ndiaye

    Sénégal            Aubrey Wade / ActionAid
         Avec les autres femmes de son village de Koussanar, situé dans l’est du Sénégal, Wanassa vit de la transformation et de la revente de productions locales (céréales et fruit de baobab « bouye »).

      Effectué manuellement et sans accompagnement, ce travail a longtemps été harassant et peu rémunérateur. Afin de développer la production locale, notre partenaire sur place a participé à la construction d’une unité de transformation, puis Wanassa et ses collègues se sont formées au cycle de vie du produit et à la négociation des prix. Ces efforts leur ont permis de diminuer leur charge de travail tout en augmentant la quantité et la qualité de leurs produits.
      Ceux-ci sont aujourd’hui vendus dans toute la région, à la grande fierté de Wanassa qui dispose désormais d’un revenu juste, lui permettant de subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.

       « Ma vie a changé grâce à ActionAid, j’ai maintenant un revenu suffisant qui me permet d’envoyer mes enfants à l’école et de leur procurer tout le matériel scolaire dont ils ont besoin. »

    Pour que d’autres femmes comme Wanassa jouent un rôle moteur dans leur société, soutenez-les.

      Allez sur le site de Peuples Solidaires "Un jour des femmes" si vous voulez faire un don.


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  •  Chère amie, cher ami,      "Protection de la Santé Naturelle"

    Quel citadin ne s'est jamais dit qu'il arrêtait tout demain pour s'installer dans le Larzac et créer sa ferme bio alors qu'il était coincé dans le métro, les embouteillages ou une longue file d'attente à la caisse d'un supermarché surpeuplé, sortie de bureau oblige ?

    Ce rêve peut devenir réalité. Regardez le parcours magnifique de Charles et Perrine Hervé-Gruyer qui ont créé en 2006 la ferme du Bec Hellouin à deux pas de l’abbaye cistercienne du même nom, située en Normandie. [1]

    Sur une surface cultivée de 5000 m2, la ferme produit 80 paniers de légumes bio hebdomadaires. Certains en déduisent, qu'on pourrait nourrir 10 familles à l'année avec une surface cultivée de 1000 m2 [2].

    En Belgique, le Jardin des Fraternités ouvrières à Mouscron existe depuis 40 ans. Y poussent plus de 5000 variétés de légumes, céréales, fleurs, plantes aromatiques et médicinales, arbres fruitiers, et espèces anciennes sur 6500 m2 [3].

    Ailleurs, un producteur de blé prétend produire 150 quintaux de blé à l'hectare en associant la culture du blé à celle du trèfle blanc alors qu'en Beauce les meilleures terres produisent 130 quintaux de blé par hectares en épuisant les sols [4].

    Le "miracle" de la permaculture

    Ces expériences réussies d'agriculture à fort rendement sont toutes liées à l'adoption d'une méthode particulière de culture que l'on appelle permaculture. Une méthode popularisée par Bill Mollison et David Holmgren, un scientifique et un écrivain australiens qui ont développé dans une série de livres grand public, les principes d'une agriculture permanente.

    Les résultats extraordinaires en permaculture ne doivent pas faire oublier qu'il s'agit d'un système totalement rationnel qui n'a donc rien de miraculeux: les résultats obtenus sont mesurables, et s'expliquent très bien. En effet, la permaculture s'appuie sur des techniques qui ont fait leurs preuves depuis des millénaires et ont été améliorées au fil des siècles au Japon, en Chine ou dans les pays Andins, pays où la production intensive est une condition de la survie des populations depuis longtemps.

    Voici quelques exemples de technique utilisées:

    • Les interactions: la permaculture, c'est un peu la vie partagée entre différentes espèces végétales et animales qui vivent et coopèrent ensemble pour produire mieux et plus. Les légumineuses aident les céréales qui nourrissent les poules qui fertilisent les sols etc.

    • Le paillage : il faut couvrir le sol de déchets végétaux afin de préserver l’humidité, le protéger des herbes et insectes envahisseurs et apporter de l’engrais.

    • La présence d'arbres mélangés à de nombreuses espèces pérennes assure le développement de plusieurs niveaux de cultures et permet une productivité verticale.

    • La multiplication des zones tampons et interfaces (lisières, haies, différences de milieux...) favorise la biodiversité, les échanges et une productivité horizontale.

    • L'adaptation et la connaissance du terrain.

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  •  

    Le Scénario zéro waste

    2014    125 p.   8 €

         Zero Waste est une démarche positive qui suppose la participation de toutes les composantes de la société pour :

      - modifier nos modes de production, afin de limiter le recours aux ressources naturelles et à l'énergie, d'allonger la durée de vie des produits et de favoriser la réutilisation des matériaux ;
      - développer la réutilisation et le réemploi des produits et matériaux, par le développement des circuits courts, de l'écologie industrielle et de la réparation ;
      - collecter de manière séparée le plus grand nombre de produits et matériaux valorisables.
     
      À ce jour (mai 2014), Zero Waste a recueilli l'adhésion de 191 organisations (associations et PME) dans 56 départements, de 99 élus ou candidats et de 2 100 particuliers.
      Pourquoi un livre ?
     - Pour interpeller les décideurs politiques et économiques, et les inciter à passer à l'action. Les pionniers du mouvement Zero Waste ont déjà permis à certaines collectivités de réduire de 80 % le volume de déchets résiduels, en optimisant le recyclage et la valorisation organique (telle la commune toscane de Capannori, 46 000 habitants).
    Ces activités ont entraîné la création d'emplois locaux dans la réparation et le réemploi, sans surcoût pour la collectivité.
     - Pour démontrer à tous les citoyens la possibilité de la transition vers le zéro déchet.
    De nombreux exemples et témoignages seront intégrés au fil de l'ouvrage : écoconception, expériences de compostage collectif et individuel, ressourceries, etc.

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  •   Salaire: ce patron a diminué le sien de 1 million à 70.000 dollars par an pour augmenter tous ses employés

     
    Publication: 15/04/2015 19h40   

                                                                                SALAIRE - Il y a trois semaines, Dan Price a subi volontairement une baisse de salaire de 930.000 dollars par an. Et tout cela dans le but d'augmenter celui de ses employés. Qui dit mieux?

      De plus en plus sensible aux inégalités des revenus, il a fini par se convaincre d'agir au cours d'une promenade avec un ami, quand ce dernier lui a décrit ses difficultés pour gérer les hausses de loyer.

      Du coup, Dan Price, PDG de Gravity Payments à Seattle, aux Etats-Unis, a décidé d'augmenter le salaire minimum de ses 120 employés à 70.000 dollars par an, comme l'a révélé le New York Times. Avec un revenu moyen de 48.000 dollars, cette petite révolution concerne 70 employés, dont 30 vont voir leur salaire doubler.  L'essentiel de l'argent nécessaire proviendra de la baisse de salaire du patron - qui est donc passé de 1 million à 70.000 dollars. Le reste sera tiré des quelques 2,2 millions de dollars de bénéfice que l'entreprise espère réaliser cette année.

    “Une solution capitaliste à un problème social"

      "Il n'y a jamais eu autant d'inégalités depuis la Grande Récession, a expliqué Dan Price au Huffington Post le 14 avril. J'ai pensé à tout cela, et je me suis dit 'C'est le moment. Je ne peux pas continuer une journée de plus sans faire quelque chose.'"

      Le chiffre de 70.000 dollars est juste en-dessous de la limite de 75.000 désignée par une étude de l'Université de Princeton comme un objectif idéal pour atteindre le bonheur. Environ 28% des Américains déclarent qu'ils éprouveraient un sentiment d'accomplissement en gagnant plus de 70.000 dollars par an, selon une enquête en 2012 du site CareerBuilder.

      Sa réduction de salaire ne devrait pas beaucoup affecter le train de vie du jeune patron. Il a déjà mis pas mal d'argent de côté depuis la création de son entreprise alors qu'il avait 19 ans.Il en a 31.

       De toute façon, il n'a pas l'intention de remplacer sa vieille Audi malgré ses 12 ans d'âge et plus de 200.000 km au compteur. D'autant que son nouveau salaire lui permettra toujours de payer une tournée à ses amis une fois par mois, a-t-il expliqué.

      Dan Price annonce sa décision aux employés le 13 avril.

      "Il y aura des sacrifices, reconnaît-il. Mais une fois que le niveau de profit de l'entreprise retournera à 2,2 millions de dollars, je retrouverai ma paye d'origine. Donc c'est une bonne motivation."

      Aux Etats-Unis, un PDG gagne en moyenne 350 fois plus qu'un salarié. Seattle est devenu un haut lieu de la lutte pour l'augmentation des salaires puisque la ville a adopté un salaire minimum de 15 dollars, l'un des plus haut du pays.

      La ville est aussi celle du riche investisseur Nick Hanauer, qui s'est fait le champion de la lutte contre les inégalités de salaire. Il a alerté ses confrères milliardaires sur les dangers de révoltes populaires s'ils ne trouvaient pas une solution pour y remédier.

      Un effet Piketty?

      Plutôt que de considérer sa décision comme un acte de charité, Dan Price voit ces augmentations comme un investissement. En théorie, des employés mieux payés seront plus motivés pour attirer de nouveaux clients et s'en occuper avec un luxe de précautions. “C'est une solution capitaliste à un problème social", conclue-t-il.

      La question des inégalités de salaires et de patrimoine au centre du dernier livre de l'économiste français Thomas Piketty en a fait un best seller mondial. " Pour les moins bien payés, actuellement à 12 dollars de l'heure, l'augmentation sera même de 33%. Aux Etats-Unis, le salaire minimum est fixé à 7,25 dollars depuis 2009 et il n'a jamais été envisagé de relever ce seuil.

      Avec l'initiative d'Aetna, on entrevoit la possibilité que les entreprises parviennent à empêcher le creusement des inégalités." En janvier, sa lecture avait inspiré les dirigeants d'Aetna, une grande entreprise américaine de de 5700 employés, d'augmenter en moyenne tout le monde de 11% à compter du mois d'avril.


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  • • Thierry Jacquet : soigner les Terres malades

    Il aura fallu 10 ans de recherche au paysagiste français Thierry Jacquet pour mettre au point la première "bioferme des terres malades".
    Ouvert à la Brosse-Monceaux (Seine-et-Marne), ce super-jardin filtrant et écologique décontamine chaque année plus de 30 000 tonnes de boues et sols souillés par l'industrie, pour les transformer en compost.
    Le secret de cette ingénieuse boucle écologique ? Des plantes dont les rhizomes ont l'incroyable propriété de pouvoir désagréger jusqu'à 99% des agents toxiques des sols pollués, tout en restant saines ! Une fois en fin de cycle, ces plantes à rhizome sont à leur tout transformées en bio-carburant, en isolant ou en paillage.
    Particulièrement économique et écologique, cette solution novatrice a séduit la Chine et le Brésil, qui ont déjà passé commande pour l'installation de plusieurs "biofermes" sur leur territoire.
    (Source : Nexus et Agenda Plus)
    http://www.shamengo.com/fr/pionnier/146-thierry-jacquet

     

    Thierry JACQUET

    Biographie

    Originaire de France, Thierry Jacquet est un spécialiste des technologies de phytorestauration. C’est également un véritable pionnier dans ce domaine, puisque cela fait près de 20 ans qu’il étudie de près les possibilités de transformer nos systèmes actuels d’épuration des eaux en jardins filtrants en totale harmonie avec la nature.

    C’est en effectuant des recherches sur le sujet que Thierry se rend compte que la dépollution par les plantes est étudiée par les scientifiques, mais jamais mise en pratique. Il décide donc de mettre en place la première bioferme au monde, à une heure de Paris, puis de fonder sa propre société dédiée à la dépollution écologique : Phytorestore.


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  •   Qui sommes-nous ?

    BEDE (Biodiversité : Echange et Diffusion d’Expériences) est une association de solidarité internationale fondée en 1994.

    BEDE contribue à la protection et à la promotion des agricultures paysannes en soutenant les initiatives d’une gestion respectueuse du vivant par un travail d’information et de mise en réseau, en lien avec une cinquantaine d’organisations de différents réseaux français, européens et internationaux.

    BEDE organise des ateliers, des rencontres entre paysans, chercheurs et société civile des pays d’Europe, du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, accompagne la structuration des organisations paysannes et réalise du matériel pédagogique.

    Ce travail permet au grand public de se saisir des enjeux et aux paysans et organisations d’améliorer tant leur travail de terrain que leurs capacités de négociation sur le plan législatif.

    Plus de détails sur nos actions dans notre périodique « Les Nouvelles de BEDE » 

    Principes, valeurs et modes d’action de BEDE

    BEDE place au cœur de son projet associatif la notion d’échange (d’idées, de pratiques, de semences…), a contrario de toutes les logiques de cloisonnement et d’enfermement (administratifs, financiers, technologiques, culturels…) à l’œuvre actuellement. Elle favorise donc l’échange avec et entre ses partenaires, ses membres, ses collaborateurs, sous réserve du respect des principes et mode de fonctionnement ci-dessous, estimés essentiels…

    Adhérer à BEDE, collaborer avec BEDE, ou travailler pour BEDE, c’est se reconnaître dans les principes, valeurs,  et modes d’action ci-dessous:

    1. BEDE est une association de solidarité internationale qui s’est donnée pour mandat de relier solidairement les praticiens de la biodiversité agricole paysanne sur les territoires de trois grandes régions : l’Europe, le Maghreb et l’Afrique subsaharienne, et de défendre leurs droits.

    2. BEDE soutient le croisement et la diffusion d’expériences entre acteurs diversement engagés dans les projets d’une agroécologie paysanne et travaille à long terme avec les groupes organisés et les personnes ressources susceptibles d’y apporter leur concours.

    3. BEDE encourage et participe à l’organisation de programmes et manifestations mettant en relation les mouvements sociaux et favorisant les réseaux, les coalitions et alliances sur la conservation dynamique de la biodiversité, la transition écologique de l’agriculture et la défense des principes de la souveraineté alimentaire.

    4. Les activités de BEDE mettent en lien le projet agricole et le projet de société et s’inscrivent dans un triptyque articulant la gestion dynamique de la biodiversité agricole, les méthodes et techniques de l’agroécologie paysanne et les principes politiques et sociaux de la souveraineté alimentaire.

    5. BEDE s’oppose à la culture et à l’utilisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) et des plantes et animaux brevetés en agriculture, comme représentant une grave menace pour la biodiversité cultivée et la souveraineté alimentaire, et travaille à la diffusion des alternatives mises en œuvre pour une agriculture écologique, paysanne et solidaire.

    6. Pour appuyer ses activités, pour favoriser un large dialogue et des échanges qui se veulent ouverts, BEDE organise des conférences et débats grand public, et produit des documents pédagogiques sur les menaces et dérives technologiques liées à l’agriculture et à l’élevage industriels (plantes et animaux génétiquement modifiés, nouvelles biotechnologies, privatisation du vivant, etc.) et sur les enjeux de l’agroécologie paysanne.


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  •  Réseau Semences Paysannes   Lorsque le Réseau Semences Paysannes nait en 2003, les semences paysannes – sélectionnées à la ferme - n'ont aucune existence reconnue : la réglementation considère implicitement que l'agriculteur utilise forcément des semences commerciales, sélectionnées par des semenciers spécialisés. Or, les semences paysannes subsistent bel et bien dans les champs de paysans et chez des jardiniers : la grande majorité des paysans de la planète ressèment leurs récoltes et échangent leurs semences et leurs plants. Mais pour que ces semences paysannes puissent exister durablement, il faut leur reconnaître la possibilité de circuler, d’être vendues et échangées. En France, alors que les pratiques des paysans et des jardiniers sont confrontées à une législation étouffante, la structuration formelle du réseau va donc encourager celles et ceux qui font leurs semences à ne plus se cacher.   

       Réseau Semences Paysannes 3, av. de la Gare 47190 AIGUILLON
    Tel. 05 53 84 44 05 • Fax. 05 53 84 69 48 • courriel

    http://www.semencespaysannes.org/rss.php    

          La préservation de la biodiversité est un enjeu majeur de notre siècle

    L’organisation de la sélection, de la multiplication et de la commercialisation des semences et plants, s’est mise en place bien en amont des fermes. La plupart des paysans ont perdu leur autonomie et leur savoir-faire en matière de semences et plants, en faveur d’un secteur marchand spécialisé. Ainsi, au delà de la préservation des ressources naturelles, se pose la question de leur gestion, de leur mobilisation au profit de la collectivité et de leur utilisation par les agriculteurs et les jardiniers.

    Les variétés paysannes constituent une opportunité pour accroître la biodiversité cultivée (agrobiodiversité)

     Réseau Semences Paysannes Chaque terroir, chaque système agraire, chaque besoin alimentaire ou culturel nécessite sa variété contrairement au système « engrais-pesticides » qui impose partout un nombre restreint de variétés. De plus, les modes de cultures qui sont liés à ces variétés paysannes sont facteurs de préservation des ressources naturelles au sens large, car les plantes tendent vers une utilisation optimale des possibilités du milieu environnant, avec un impact positif sur plusieurs composantes de l'environnement, par exemple en matière de stabilisation des sols ou de biodiversité sauvage ou cultivée.

       Un manque de reconnaissance, tant sur le plan scientifique et technique que sur le plan réglementaire

      De manière isolée et indépendante, des paysans et associations ont effectué un énorme travail de sélection évolutive (ou conservatrice) et de multiplication de semences et plants adaptées à leur terroir et/ou présentant des caractéristiques qualitatives intéressantes :

    • variétés adaptées à un mode de production biologique ou autonome,
    • variétés adaptées à des modes de transformation et de commercialisation particuliers,
    • variétés adaptées à des circuits courts privilégiant la valeur alimentaire et la qualité gustative,
    • ou variétés locales.

      Réseau Semences PaysannesPourtant cette réalité souffre d’un manque de reconnaissance, tant sur le plan scientifique et technique que sur le plan réglementaire. Ceci entraîne toute une série de limitations qui entravent le développement des semences paysannes et de l’agrobiodiversité, et en conséquence des modes de production biologiques, autonomes ou « désintensifiés ».

       Constatant que ces initiatives peuvent s’enrichir et se renforcer par des échanges mutuels et par une démarche collective de reconnaissance à la fois scientifique et juridique, les acteurs impliqués ont décidé de créer le Réseau Semences paysannes, pour la biodiversité des semences et plants dans les fermes.


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  •  Innovation

    "Powerwall", c’est le nom de la nouvelle batterie commercialisée par Tesla.

     Powerwall : nouvelle batterie solaire La firme, célèbre pour ses voitures électriques mais également pour ses panneaux solaires, espère ainsi rendre le marché des énergies renouvelables encore plus accessible aux particuliers.

      Fixable au mur, cette batterie compacte permet en effet de stocker l’énergie solaire produite grâce à des panneaux en journée.

      Une manière de répondre au problème de l’intermittence du solaire: alors que les panneaux photovoltaïques génèrent l’essentiel de leur énergie l’après-midi, lorsque les ménages en ont le moins besoin, les pics de consommation ont lieu le matin et le soir.

      À 3500 dollars le boîtier de 10 kilowattheures (kWh), cette nouvelle batterie est deux fois moins chère que les solutions concurrentes.

      Publié dans Youphil: sept actualités responsables qu'il ne fallait pas manquer.

    Powerwall : La batterie domestique de Tesla déjà en rupture de stock jusqu'en 2016

    Publié par Audrey Oeillet le jeudi 07 mai 2015
     
        Dévoilée fin avril par Elon Musk, la batterie Powerwall destinée aux maisons a rencontré un « succès fou » selon le patron de Tesla : plus de 38 000 précommandes ont été passées en moins d'une semaine, entrainant déjà une rupture de stock.

    Powerwall : nouvelle batterie solaire    38 000 précommandes en moins d'une semaine : la batterie résidentielle Powerwall dévoilée par Tesla jeudi 30 avril a rencontré un « succès fou » auprès du public. A tel point que le produit, qui n'est même pas encore entré en production, et d'ores et déjà en rupture de stock jusqu'à mi-2016. L'ensemble des batteries qui seront fabriquées dès cet été au sein de la « Gigafactory », usine construite par Panasonic au milieu du désert du Nevada, servira donc à honorer les premières précommandes durant la première année de production.

       Engouement du public

        La Powerwall est une batterie intelligente qui prend la forme d'un bloc de 130 x 85 cm et d'une centaine de kg, destiné à être installé dans une maison. Capable de se recharger en heures creuses, elle peut également stocker l'énergie reçue de panneaux photovoltaïques pour optimiser la consommation d'électricité et réduire la facture énergétique des utilisateurs. Le modèle 10 kWh est facturé 3 500 dollars et garanti 10 ans, et il est destiné à être amorti en quelques années.

           Selon Tesla, 2 500 précommandes concerneraient des entreprises, qui auraient en moyenne commandé chacune 10 Powerpack, le modèle de batterie avec des possibilités de connexion en série « infinies » pour répondre aux besoins croissants en énergie. Si l'intérêt des entreprises est important, celui des particuliers n'est pas en reste, une partie non négligeable des précommandes ayant été passées par le grand public.

        Pour juger de l'intérêt de la batterie Powerwall sur pièce, il faudra donc patienter, en tout cas en-dehors des Etats-Unis. Les premières livraisons auront lieu en fin d'année aux USA, mais pour le reste du monde, il faudra vraisemblablement attendre la seconde moitié de 2016.


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  •   Inscrivez-vous dès maintenant à l’Université d’été 2015

       Appel du 20 mai 2015

       Climat, Dette, Austérité : ça va chauffer!

       La crise continue de s’amplifier comme en témoignent la montée des inégalités et de la pauvreté, le réchauffement climatique, la régression de la démocratie. Les politiques d’austérité font payer aux peuples le prix de la crise et de la dette. L’échec du capitalisme, fondé sur la finance, la marchandisation et le productivisme, est criant. Libérer les peuples du joug de la dette et des politiques néolibérales, organiser sans attendre la transition vers une autre société plus solidaire et respectueuse de la planète sont devenus un impérif.

      C'est pourquoi Attac a décidé d’organiser l’Université Citoyenne de 2015 autour du thème « Climat, dette, austérité, ça va chauffer ! ».

      L’université d’été se tiendra à Marseille, à l’université Saint-Charles, du 25 au 28 août. Elle sera, cette année à nouveau, un temps fort pour Attac et ses partenaires, et permettra d’approfondir nos analyses, de débattre sur les alternatives, d’organiser nos luttes futures à l’échelle locale, de l’Europe et de la planète.

      Les plénières de l’université d’été, qui permettent de rassembler tous les participants, symbolisent des axes prioritaires de nos luttes en 2015 : la plénière d’ouverture sera consacrée à la lutte contre les politiques d’austérité menées au prétexte de la dette, à commencer par le soutien au peuple grec. La plénière de clôture donnera toute la mesure de notre détermination à lutter contre le réchauffement climatique, face aux enjeux de la COP21.

      Des ateliers de formation au fauchage de chaises seront proposés aux participants désireux de multiplier les actions de réquisition citoyenne dans les banques qui organisent l’évasion fiscale.

      Environ 35 ateliers et 6 forums en parallèle, répartis en 6 filières, permettront aux différentes sensibilités de s’exprimer, de nous enrichir mutuellement de nos expériences, d’inventer ensemble de nouveaux modes d’action sur les thèmes qui sont au cœur du mouvement altermondialiste. Des ateliers autogérés et hors les murs permettront d’organiser des débats, des formations, de projeter des films.

       L’Université d’été sera également un moment de convivialité et de fête avec un programme « hors les murs » qui permettra aux participant⋅e⋅s de partir à la découverte d’une autre Marseille que celle de Plus belle la vie ou des résultats de l’Olympique de Marseille.

      Venez nombreux !

      Vous pouvez vous inscrire sans attendre sur le site de l’Université : https://universite.attac.org/2015/p...

      Merci de votre participation, l’équipe d’organisation de l’Université d'été.


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  •  

    Naomi Klein : « La conférence de Paris est 
une opportunité en or » (29/04/2015) terraeco.net

      Icône de l’écologie, la journaliste décrypte sans relâche les effets du capitalisme. Elle ne croit pas en un accord contraignant sur le climat mais fonde ses espoirs sur un sursaut citoyen pendant l’événement.

      Vous savez à quel point les changements climatiques vont bouleverser les sociétés humaines. Pourtant, dans votre livre Tout peut changer , vous conservez une note d’espoir quant à la capacité des hommes à s’organiser pour affronter ces changements.

    Mon travail me met en relation avec la prochaine génération d’activistes et je crois que ce que je préfère, c’est leur manque d’amertume ! Je suis toujours épatée de voir comment la résistance aux énergies fossiles s’est développée au sein des campus américains et de voir à quel point ces jeunes de 20 ans s’investissent. Ils ont d’ailleurs toute l’autorité morale pour le faire puisque ce sont eux qui vont vivre dans un monde réchauffé. Suivre les mouvements de résistance sur le terrain, me battre à leurs côtés, c’est comme une piqûre de rappel : oui, il y a de l’espoir, des gens agissent un peu partout dans le monde et si cette génération n’abandonne pas, alors je ne vois pas pourquoi nous, on abandonnerait. Sans vouloir vous vexer, je déprime plutôt quand je parle aux journalistes ! Dans les médias, je sens toujours un grand défaitisme sur ces questions.

      Probablement parce qu’à force de suivre ces dossiers on constate que les choses n’avancent pas suffisamment, voire qu’elles empirent.

      Je ne me voile pas la face, je sais que tout le matériau que l’on travaille est déprimant. Mais quand on me dit que les mouvements de résistance sont des groupes « anti-tout », je ne suis pas d’accord. C’est au contraire un mouvement très positif, « nursing » (nourrissant, en anglais, ndlr) même. En s’opposant à la destruction de la nature, les résistants tombent encore plus amoureux de l’endroit où ils vivent. Que ce soit un barrage ou un oléoduc, ces menaces les poussent à s’interroger sur leurs valeurs, à connaître un peu mieux leur lieu de vie, à se réapproprier une histoire, une culture. L’esprit sur lequel est bâti ce mouvement est plein de générosité et de pardon. Ce n’est pas qu’une opposition nihiliste, c’est aussi un acte d’amour pour la vie.

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  • Protection des lanceurs d'alerte

     
       Stéphanie Gibaud, lanceuse d'alerte, vient prendre connaissance du jugement du conseil des prud'hommes dans le procès qui l'oppose à la banque UBS, son ancien employeur, en mars 2015. ©Nicolas TAVERNIER/REA  

       Lancer une alerte et se prendre un boomerang.

      Les Stéphanie Gibaud, Hervé Falciani ou encore Antoine Deltour, qui ont contribué à révéler les scandales UBS, HSBC et LuxLeaks, en ont tous fait l’expérience. « On ne mesure pas à quel point notre vie personnelle et professionnelle va finir en miettes. On croit agir pour l’intérêt général et on subit un enfer, une extrême solitude », explique Stéphanie Gibaud. En 2008, cette ancienne directrice du marketing d’UBS avait refusé de détruire des fichiers de clients de la banque impliqués dans une gigantesque fraude fiscale. Placardisée, harcelée, elle a été licenciée et n’a toujours pas retrouvé de travail.

    «Depuis mon licenciement en 2003, mon parcours professionnel a été extrêmement chaotique.» Jacques Poirier

      Jacques Poirier a lui aussi vécu une telle traversée du désert. « Depuis mon licenciement en 2003, mon parcours professionnel a été extrêmement chaotique. » Ce vétérinaire, ex-cadre de Sanofi (Aventis pharma à l’époque), avait contesté l’importation par sa société d’héparine en provenance de Chine, un anticoagulant injectable fabriqué à partir d’intestins de bovidés ; il dénonçait « un scandale de santé publique » du fait du risque de transmission de la maladie de la vache folle de l’animal à l’homme.

      Après moult péripéties judiciaires, Jacques Poirier devrait être fixé sur son sort le 11 mars devant la cour d’appel de Versailles. Stéphanie Gibaud, elle, devrait connaître le verdict de son procès devant le conseil de Prud’hommes de Paris le 5 mars. Douze ans de procédure pour l’un, sept pour l’autre. Est-ce bien raisonnable ?

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  •   L'art de la récup' pour expliquer les sciences aux enfants

     

      Depuis l'Inde, Arvind Gupta transmet son amour des sciences à des millions d'enfants grâce à des vidéos éducatives, ludiques et écologiques. 

    Vous avez vous toujours voulu comprendre le fonctionnement d'une centrifugeuse ou fabriquer votre propre générateur électrique? C'est possible grâce aux milliers de vidéos d'Arvind Gupta, qui expliquent de façon simple les bases de la physique, de la biologie ou de l'astronomie.

    Principalement destinés aux enfants défavorisés, ces films éducatifs de quelques minutes montrent des expériences scientifiques simples. L'originalité de la démarche réside dans le choix des matériaux utilisés: des pailles, des allumettes, des bouteilles en plastique, des vieux CD... Toutes les expérimentations sont réalisées à partir de matériaux recyclés à la portée de tous. Au cours des quatre dernières années, près de 25 millions d'enfants partout dans le monde ont pu visionner ces vidéos, accessibles gratuitement et dans une multitude de langues.

    "J'ai réalisé que je n'étais pas fait pour construire des camions"

    A l'origine de cette mini-révolution, un Indien, Arvind Gupta. Issu d'un milieu très modeste, il rencontre au cours de ses études d'ingénieur Anil Sadgopal, fondateur d'une ONG consacrée à l'enseignement des sciences. Il réalise qu'il "n'est pas fait pour construire des camions", et abandonne sa carrière d'ingénieur. Il décide de s'engager au sein du Hoshangabad Science Teaching Programme, un projet d'enseignement des sciences aux enfants pauvres en milieu rural."Je n'ai jamais regretté mon choix, nous a confié Arvind Gupta.Voir les yeux des enfants s'illuminer lorsqu'ils comprennent est la plus satisfaisante des récompenses."

    Sans aucun laboratoire ou équipement, il développe alors des trésors d'imagination pour expliquer des phénomènes scientifiques complexes, comme le magnétisme ou le disque de Newton. Il s'inspire du travail de Laurie Baker, un architecte britannique qui utilise des matériaux recyclés pour construire des habitations modestes. Par ailleurs, nous explique-t-il, "il existe en Inde une longue tradition d'utilisation de matériaux de récupération."

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     Ils sont jeunes, français, innovateurs et primés... par les Américains

    Dominique Nora  Par Dominique Nora          Publié le 16-04-2015    L'Obs
     
       La prestigieuse "Technology Review" du Massachussets Institute of Technology a récompensé les "10 meilleurs innovateurs français de moins de 35 ans". Portrait choisis de quatre lauréats.  

      Pour la troisième édition parisienne de cet événement, maintenant décliné dans le monde entier, dix jeunes entrepreneurs français ont été récompensés pour leurs technologies révolutionnaires. "Les problèmes du monde peuvent être résolus par la technologie", a affirmé la Présidente de la revue Kathleen Kennedy.

      Santé, nutrition, environnement, éducation, politique, usages du numérique… Il est vrai que les présentations étaient bluffantes, tant par leur qualité que par leur diversité. Voici nos quatre préférés.

    Antibiotiques du futur

    Xavier Duportet, 27 ans, Eligo Bioscience

    "Selon l’OMS, en 2050, la première cause mondiale de mortalité sera la résistance aux antibiotiques. Cela provoquera 10 millions de morts par an !" Xavier, 27 ans, sait capter l'attention de son auditoire. La start-up de biologie synthétique qu’il a cofondée avec David Bikard, se propose de relever cet immense défi, en s’attaquant aux causes de ce phénomène dangereux. C’est-à-dire le fait que ces armes médicales "de destruction massive" tuent indistinctement les bonnes et les mauvaises bactéries de notre microbiome.

    Pour y remédier, cet ancien agronome, double diplôme du MIT et de l’Inria, a mis au point une technique d'édition génomique qui permettrait aux nouvelles thérapies de tuer les bactéries pathogènes, tout en laissant les autres intactes. Le procédé a déjà fait ses preuves chez des souris atteintes par des staphylocoques dorés multi-résistants : une bactérie responsable de dizaines de milliers de décès dans le monde chaque année. Et si tout se passe bien, des essais cliniques sur l’homme pourraient démarrer d’ici deux ans. Un espoir qui fait de Xavier, selon le MIT, l'Innovateur français de l’année.

    Accessoirement, le jeune homme n’est pas seulement un "rat de laboratoire" : avec son initiative Hello Tomorrow, il a enrôlé de grosses pointures du CAC 40 pour faire en sorte que les percées scientifiques se diffusent mieux dans le tissu économique.

    Main artificielle low cost

        Nicolas Huchet, 31 ans, BionicoHand

       Nicolas n’a pas fait de grande écoles, et n’a pas l’âme d’un start-upper. Mais un accident de la vie et son ingéniosité l’ont incité à mettre au point une prothèse qui pourrait changer la vie de dizaines de milliers de gens sur la planète. Ce qui vaut à cet ancien mécanicien industriel devenu technicien du son la distinction supplémentaire d’Innovateur Social de l’année.

       En 2002, Nicolas perd sa main dans un accident de travail, et se voit installer une prothèse qui ne lui permet pas de bouger tous les doigts. Très déçu, il n'a pas non plus accès aux appareils plus ergonomiques, apparus dix ans plus tard, parce que, raconte-t-il avec humour :

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  • Pourquoi cette pétition ?

    Après Emmanuel Giboulot (la saison 1), viticulteur en biodynamie en Côte d’Or, c’est au tour d’un autre vigneron bio, Thibault Liger-Belair (la saison 2), d’être poursuivi en justice pour avoir refusé d’épandre un insecticide toxique sur ses vignes et ce afin de lutter contre la flavescence dorée, maladie véhiculée par un insecte, la cicadelle.

    Découvrez cette vidéo extraite du film « Insecticide mon amour » où Thibault nous explique pourquoi il refuse de traiter ses vignes :

    ■ Poursuivi pour avoir refusé de polluer !

    Alors même que la procédure intentée par la préfecture de Côte d’Or à l’encontre d’Emmanuel Giboulot s’est soldée par une relaxe le 04 décembre 2014, la préfecture de Saône-et-Loire semble tentée de croiser le fer contre cet autre viticulteur bio afin de l’obliger à épandre un insecticide toxique, et ce de façon préventive et non ciblée.

    ■ Une réglementation différente d’un côté de la route à l’autre !

    Pire, l’exploitation de Thibault Liger-Belair est située à cheval entre les départements de Saône-et-Loire et du Rhône. De fait :

    • une moitié de ses parcelles doit être traitée sur injonction du préfet de Saône-et-Loire ;
    • l’autre partie ne fait pas l’objet d’une obligation de traitement !

    Une situation ubuesque que ce viticulteur bio a décidé de contester en refusant de polluer.

    ■ La viticulture bio est efficace et pas toxique !

    L’insecticide utilisé aurait vraisemblablement éliminé la cicadelle mais également toute la faune auxiliaire. Or, les parcelles exploitées en bio ou en biodynamie exigent un savoir-faire agronomique qui n’a rien à voir avec les errements toxiques de la viticulture industrielle. Une sélection de cépages adaptés au territoire, un travail du sol qui ne se résume pas à détruire champignons, insectes et adventices mais au contraire à entretenir des synergies écosystémiques, et enfin un savant dosage mêlant luttes intégrées, savoir-faire, vigilance et prévention, voilà quelques-unes des recettes faisant aujourd’hui la force d’une viticulture biologique qui a le vent en poupe.

    ■ La viticulture bio est en plein boom !

    Entre 2007 et 2012, la part des surfaces de vignes cultivées en bio a augmenté de 188 % en France pour représenter 8,5 % du vignoble, soit près de 65 000 hectares. La consommation a quant à elle cru de 57 % (pour un marché de 413 millions d’euros), marquant un véritable engouement pour un vin de qualité.

    ■ Arrêtons d’obliger les viticulteurs à polluer leurs parcelles !

    Au lieu d’adopter des arrêtés obligeant tous les viticulteurs à polluer leur parcelle avec des insecticides toxiques, au lieu d’assigner les viticulteurs récalcitrants, le préfet de Saône-et-Loire doit cesser ce jusqu’au boutisme toxique et prendre acte du fait qu’il existe d’autres façons de contenir la flavescence dorée dans les zones où elle n’est pas avérée.

    ■ Interpellez le préfet de Saône-et-Loire !

    Le préfet de Saône-et-Loire doit :

    1. abandonner la procédure judiciaire engagée à l’encontre de Thibault Liger-Belair
    2. revoir l’arrêté préfectoral n°2012299-0003 afin de ne plus obliger les viticulteurs à traiter dans des zones ou la flavescence dorée n’est pas avérée ;
    3. réunir, dans les meilleurs délais, les acteurs de la profession afin d’envisager les solutions les plus efficaces pour lutter contre la flavescence dorée en tenant compte :
      • des écosystèmes,
      • de la santé des viticulteurs et des riverains des zones traitées,
      • et de la qualité des produits. 

    Pour en savoir plus :

    • bastamag.net : Un deuxième vigneron bio poursuivi en justice pour avoir refusé de polluer
    • DÉCOUVREZ l’intégralité du film « Insecticide mon amour » en VOD sur Bastamag
    • Rejoignez la page du film sur Facebook pour d’autres infos & Débats
    • Plus d’infos sur Thibault Liger Belair, le viticulteur bio poursuivi

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  •  Alteréco+plus (29/03/2015)   

    par Gilles Raveaud, Maître de conférences en économie à l'université Paris 8 Saint-Denis

      Le « Prix Leontief » est décerné depuis 2000 par l’institut Global Development and Environment de l’université Tufts (Etats-Unis). Il a été attribué cette année à deux chercheurs américains, Duncan Foley et Lance Taylor, respectivement professeur et professeur émérite à la New School for Social Research, à New York.

      Selon le communiqué, les deux lauréats sont récompensés pour avoir « accru notre compréhension des relations entre la qualité de l’environnement et la macroéconomie ». Pour le directeur de l’institut, il s’agit de valoriser des travaux pluridisciplinaires dignes du « rigoureux travail analytique » que le prix cherche à promouvoir.

      Duncan Foley : la théorie marxiste de la valeur au service de la compréhension du capitalisme contemporain

      Comme le note Foley dans une conférence prononcée en 2013, une loi bien connue montre qu’à mesure que le revenu des individus s’accroît, ceux-ci en dépensent une part plus importante en services : loisirs, transports, éducation, santé… Or, le capitalisme accroît le coût de l’éducation (hausse des frais de scolarité), crée des problèmes de santé (pollution, stress au travail) et multiplie le recours à des services juridiques en raison des conflits qu’il crée.

      Foley ne croit pas au mythe de la « nouvelle économie » qui reposerait sur une utilisation réduite des ressources naturelles

      Surtout, Foley ne croit pas au mythe de la « nouvelle économie » qui reposerait sur des services et donc une utilisation réduite des ressources naturelles, progressant indéfiniment grâce aux rendements d'échelle croissants permis par les nouvelles technologies. Il faut en effet se souvenir que même les services peuvent être énergivores, comme le montre l’exemple des serveurs au cœur d’Internet qui nécessitent des quantités considérables d’électricité.

      Pour Foley, l’économie de l’information constitue « une forme innovante d’appropriation de la plus-value, pas un nouveau moyen de créer de la valeur ». La nouvelle économie n’échappe pas « aux vieux dilemmes de la rareté des ressources, des contraintes environnementales et de la distribution inégale des fruits du travail humain ».

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  • Sharp va réduire son capital de 99 %, au niveau de celui d’une PME

    Le Monde.fr avec AFP | 11.05.2015 

     

     Un exemple de restructuration inhabituel  Le pionnier japonais des écrans à cristaux liquides, Sharp, va réduire son capital au niveau de celui d’une petite ou moyenne entreprise (PME), dans le but de bénéficier d’avantages fiscaux et de faciliter sa remise sur pied.

       Sharp va ramener son capital de 120 milliards de yens (890 millions d’euros) actuellement à 100 millions de yens (740 000 euros) ou moins, soit une diminution de quelque 99 %, qui laisserait cependant intacts les droits de vote des actionnaires.

    20 milliards de chiffre d’affaires

       Ce mouvement, pour le moins inhabituel pour des groupes de la taille de Sharp (plus de 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires), serait d’ores et déjà validé par les banques qui sont plus que parties prenantes à la gestion de la situation difficile de Sharp. Le but est de faire revenir cette entreprise de renommée internationale dans une catégorie inférieure, où la pression fiscale est moins forte, et de lui permettre en outre d’effacer des pertes.

    Ce procédé, s’il est effectivement envisagé par le groupe, doit cependant être approuvé par l’assemblée générale des actionnaires en juin. Sharp, qui subit une multitude de rumeurs depuis des semaines, doit présenter jeudi ses résultats financiers ainsi qu’un plan d’affaires à moyen terme qui sera vraisemblablement accompagné d’une nouvelle drastique restructuration.

    Selon la presse, le groupe va faire état d’une perte nette de quelque 200 milliards de yens (plus de 1,5 milliard d’euros) pour l’exercice bouclé en mars, et ne devrait pas s’attendre à sortir du rouge cette année. Les banques Mizuho Financial Group et Mitsubishi UFJ sont prêtes à soutenir ce spécialiste des écrans LCD, mais une nouvelle cure d’amaigrissement serait considérée comme nécessaire. Quelque 5 000 postes seraient menacés.

    En crise depuis plusieurs années

    Sharp traverse depuis des années une crise qui a épuisé plusieurs patrons par des réorganisations qui n’ont pas suffi à remettre durablement l’entreprise d’aplomb. Cette firme est plus particulièrement secouée ces derniers temps par la concurrence sur le segment des écrans de smartphones et tablettes, son domaine d’excellence. D’autres acteurs de poids, dont des groupes asiatiques et son compatriote Japan Display, lui mènent la vie dure avec d’incessantes diminutions de prix.

    Par ailleurs, après avoir souffert de la cherté du yen qui l’a forcé à délocaliser à l’étranger la production d’appareils électroménagers, Sharp pâtit désormais durement de la baisse importante de cette monnaie qui a pour effet de renchérir considérablement les prix des produits assemblés à l’extérieur et importés pour être vendus au Japon.


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  • 2014    160 p.    12 €

          L'économie sociale et solidaire fait aujourd'hui figure de nouvelle alternative au capitalisme. De fait, son objectif premier n'est pas de dégager du profit, mais de produire des biens et services utiles à tous. Issue d'initiatives citoyennes, elle apporte la preuve que la recherche de l'enrichissement personnel n'est pas l'unique motif qui puisse donner envie d'entreprendre.

      Constitue-t-elle pour autant une force politique, un mouvement susceptible de transformer profondément notre économie et notre société ?

      Sa gouvernance, qui se veut démocratique, est-elle réellement exemplaire ? A-t-elle vocation à s'étendre, à se généraliser ? Enfin, cette généralisation est-elle souhaitable ?

      Autant de questions auxquelles l'auteur répond dans ce livre, nourri de nombreux exemples. Pour lui, il est temps de regarder "l'ESS" telle qu'elle est, et non dans sa version idéalisée : c'est à cette condition qu'on pourra apprécier dans quelle mesure et à quelles conditions elle peut contribuer à rendre l'économie plus démocratique, plus juste et plus soutenable.

       Ce livre a obtenu le Prix spécial du jury (Prix du livre de l’économie sociale et solidaire 2014).

     
        Philippe Frémeaux est le président de la coopérative qui édite Alternatives Economiques et éditorialiste. Il est chroniqueur sur France Info et France Culture. Il a contribué à créer l'Institut pour le développement de l'information économique et sociale, dont il est délégué général. Il a publié
       -Petit Dictionnaire des mots de la crise (Les petits matins, 2009) et
       -Vingt idées reçues sur les métiers, l'emploi et le travail (Les petits matins, 2012).    

     

       Sommaire :
    Introduction : A la recherche de l'alternative perdue
    Chapitre 1. Répondre aux besoins sociaux
    Chapitre 2. Récupération, banalisation, instrumentalisation
    Chapitre 3. Une visibilité limitée
    Chapitre 4. Vertus et déboires de la cooptation
    Chapitre 5. S'associer, pour quoi faire ?
    Chapitre 6. Quand les managers imposent leur loi
    Chapitre 7. Rendre la gouvernance plus démocratique
    Chapitre 8. Un mouvement social qui peine à s'affirmer
    Chapitre 9. Changer d'échelle ?
    Chapitre 10. Étendre la liberté d'entreprendre
    Conclusion. Les chemins de l'alternative


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  •   24.04.2015

    « Qu’est-ce que tu glandes ? », la nouvelle campagne de Générations Cobayes (Publié par mescoursespourlaplanete)

     Qu'est-ce que tu glandes?   Le collectif Générations Cobayes reste mobilisé pour sensibiliser à la présence des perturbateurs endocriniens dans les produits de notre vie quotidienne. Après la campagne « Protège tes hormones ! » et le Tour de France de l’éco-orgasme, les joyeux trublions de ce collectif ont lancé hier une nouvelle campagne d’information intitulée « Qu’est-ce tu glandes ? ».
        Sous forme de défi écolo, Générations Cobayes propose 10 actions simples à réaliser pendant 10 jours pour dire non merci aux perturbateurs endocriniens. Avant de vous lancer dans cette aventure, vous pouvez découvrir votre niveau de connaissance sur les perturbateurs endocriniens en répondant à un quizz rapide. Puis vient l’heure de vous lancer dans le défi écolo.

       Jour après jour, Générations Cobayes propose des actions simples pour éloigner progressivement les perturbateurs endocriniens de votre quotidien, dans la mesure du possible bien sûr ! Cela va de l’acte le plus basique (« ouvrir les fenêtres 10 minutes pour aérer ») à des défis plus poussés (« tester un restaurant bio » ou « remplacer un de tes produits cosmétiques par du bio »).

       Chaque défi proposé est accompagné d’éléments explicatifs et d’indications pour pousser la démarche jusqu’au bout. Alimentation, santé, sexe, ménage … tous les aspects de la vie quotidienne y sont abordés.
      Avec ce défi écolo, il est donc possible de se prémunir des perturbateurs endocriniens de manière progressive sans pour autant bouleverser ses habitudes de consommation du jour au lendemain ! Prêts, feux, go … Partez !

        Générations Cobayes est un collectif d’individus et d’associations réunis autour d’un Appel de la Jeunesse depuis 2009 “Parce qu’on ne peut pas vivre en bonne santé sur une planète malade”.

        http://www.generationscobayes.org/


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  •   Le Collectif de la Gazette de Gouzy

    le 29/08/2013 par DarKent, 

      La Gazette de Gouzy est une « gazette » mensuelle et gratuite de bande dessinée. Elle est gérée par un collectif autonome. Elle s'adresse à tou-te-s celles et ceux qui s'interrogent sur notre « société », voire qui œuvrent déjà pour le changement social. La Gazette de Gouzy entend relayer des réflexions, expérimentations et se faire écho de luttes sociales. Elle essaie également de s'inscrire dans une démarche d' « éducation populaire ». À la manière de certains médias alternatifs (comme CQFD), la « gazette » cherche à éviter tout dogmatisme.


      La Gazette de Gouzy  Le Collectif de la Gazette de Gouzy s'enrichit progressivement et comprend aujourd'hui : DarKent, Artwenh, Lilly, Phil & didine.

      Selon une « légende » contée par l'ami DarKent, Gouzy serait né ainsi :

      « Une nuit d'hiver, fin 2011, une idée survint!

      Une vision m'apparut: un personnage minimaliste avec un t-shirt.

      Il n'en fallut pas plus pour que je me relève à 4h un matin et griffonne ce personnage sur un bout de papier. 

      Je ne savais pas encore ce que j'allais en faire, mais peu importe.

    Gouzy était né!! »

      Les semaines qui ont suivi, il a entamé son chemin.

      Une question s'est alors imposée assez rapidement: que faire avec ce personnage?

      Fallait-il en faire le personnage central d'un récit?

      J'ai plutôt choisi d'en faire un interlocuteur qui parle directement avec le lecteur, de la même manière que j'aurais pu le faire moi même.

      Allez sur le site de la Gazette pour lire de très nombreux articles plus intéressants les uns que les autres.


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  • 2013   378 p.   24 €

    Extrait de la préface de Carlos Ghosn

       «L'innovation jugaad» : faire plus, avec moins. Réduire la complexité, éliminer le superflu, revenir à l'essence du produit. Donner vie à des produits concrets que les consommateurs veulent et dont ils ont besoin, sans tomber dans l'excès de sophistication... C'est ce que j'appelle «l'ingénierie frugale», un état d'esprit profondément ancré dans les économies émergentes, où être entrepreneur signifie transformer en opportunités l'adversité quotidienne. En Russie, en Inde, en Chine, et dans mon pays natal le Brésil, les chefs d'entreprises considèrent la rareté non comme un problème, mais comme la «mère de l'invention».

       En Chine, des ingénieurs développent des systèmes de surveillance des patients à faible revenu dans les hôpitaux ruraux : ils ont créé de simples bracelets-montres qui mesurent le taux de sucre dans le sang, l'arythmie cardiaque, le niveau de cholestérol ou d'autres maladies. Connectés à des bases de données partagées au niveau régional ou national, ces appareils permettraient d'économiser des milliards de dollars en dépenses de santé, et permettraient à des millions de Chinois de prévenir les conséquences dramatiques des maladies cardio-vasculaires ou du diabète.

       Si l'innovation frugale fait déjà une différence dans le domaine de la santé publique, 5 ans après le début de l'ère d'austérité initiée par la crise financière de 2008, l'idée fait également son chemin dans d'autres secteurs.

       L'industrie automobile a augmenté ses ventes de façon exponentielle dans les marchés émergents au cours de la dernière décennie. Les millions de personnes qui rejoignent les classes moyennes désirent en premier lieu acheter une voiture. Pour faire face à cette demande, certains constructeurs proposent des versions bon marché, à prestations réduites, de véhicules déjà développés pour leurs marchés traditionnels d'Europe de l'Ouest, d'Amérique du Nord et du Japon.

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  • L'innovation frugale (Navi RADJOU)

    2015     300 p.    24 €

       Préface de Paul Polman, PDG d'Unilever. Introduction de Vianney Mulliez, PDG d'Auchan.

      Le premier livre sur l'économie frugale, par les auteurs de L'Innovation Jugaad, montre comment les entreprises des pays développés apprennent à travailler plus vite, mieux et moins cher.
       Un système de création de valeur, moins consommateur de ressources qui se développe en Europe, aux États-Unis et au Japon.
       Un nouvel état d'esprit et une stratégie d'innovation qui s'appuie sur cinq tendances : la consommation collaborative, l'économie circulaire, les makers, le développement durable et le numérique.
    Plus de 50 exemples d'entreprises pionnières.
       Un plan d'action clé en main pour les managers et chefs d entreprise.
      « Avec son plan d'action concret et ses nombreuses études de cas, ce livre donne le ton du nouvel ordre mondial mené par les consommateurs, où la rapidité, la synergie, l'empathie et l'engagement deviennent la norme. L'avenir appartiendra à ceux qui feront plus avec moins : ce livre montre comment. » Kevin Roberts, PDG monde de Saatchi & Saatchi.
      « L'innovation frugale devient à présent une stratégie incontournable dans les économies développées, où les consommateurs réclament des produits abordables et durables. Aucun chef d'entreprise ne peut ignorer au XXIe siècle le changement de paradigme décrit en détail dans ce livre. » Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan.

       Navi Radjou est un conseiller spécialisé dans l'innovation et le leadership installé dans la Silicon Valley. Il est aussi affilié à la Judge Business School, University of Cambridge. Il a été membre du World Economic Forum's Global Agenda Concil on Design Innovation et est un chroniqueur régulier du Harvard Business Review.

      En 2013, Navi a reçu le prestigieux prix Thinkers50 Innovation Award -- donné à un penseur du management qui modifie nos façons de penser et de pratiquer l'innovation.

    En 2014, Navi a parlé à TED Global sur l'innovation frugale.


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  • Circul’R: ils vont vous faire aimer l’économie circulaire

     

      Jules et Raphaël sont partis pour un tour du monde de 17 mois. Leur idée: découvrir 100 initiatives dans l'économie circulaire, sur cinq continents.

    Ces deux jeunes Français ont lâché le confort de leur job respectif dans une grande entreprise à l’étranger, pour promouvoir l’économie circulaire. Début mars 2015, ils ont entamé un tour du monde qui devraient durer près d'un an et demi, pour découvrir 100 projets innovants qui s'inscrivent dans cette nouvelle économie. Entretien avec les deux baroudeurs.

    Youhil.com: Vous partez pendant un an faire le tour du monde, vous allez traverser plus de 20 pays… Qui êtes-vous, Raphaël et Jules?

    Jules: J’ai 26 ans, originaire de la côte Basque. J’ai fait mes études à la Toulouse business school. J’ai travaillé aux achats du Groupe Airbus à Toulouse, qui m’a envoyé ensuite au Mexique pour m’occuper de son "sourcing".

    Raphaël: J’ai 26 ans également, je viens de la région parisienne, plus exactement de Clamart. Après une licence d’économie à la Sorbonne, j’ai intégré Sciences Po Paris et fait un master de management à Sao Paulo [Brésil, NDLR]. J’ai commencé ma carrière à la direction de la stratégie d’EDF, avant de rejoindre le Groupe Airbus ou j’ai travaillé sur l’intelligence économique au Brésil pendant un an et demi, puis un an à Mexico.

    Comment vous êtes-vous rencontrés?

    Jules: Nous avons travaillé dans le même groupe à Mexico pendant un an. Nous sommes devenus rapidement colocataires et nous nous sommes découverts des goûts communs, comme le rugby… Et surtout une envie commune de "faire autre chose", d’entreprendre.

    Où avez-vous pioché vos sources d’inspiration et de motivation?

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  •  

      En France, 100 % d'électricité renouvelable n'est pas plus coûteux que le nucléaire

    Le Monde.fr | Mis à jour le10.04.2015  |Par Pierre Le Hir

     

    Des techniciens installent une éolienne à Calais en décembre 2014.    Des techniciens installent une éolienne à Calais en décembre 2014. AFP/PHILIPPE HUGUEN

       C'est un véritable brûlot que vient, à son corps défendant, d'allumer l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), établissement public placé sous la tutelle des ministères de l'écologie et de la recherche. Une étude, qu'elle a commandée et pilotée, conclut qu'à l'horizon 2050, la France pourrait tirer la totalité de son électricité de ressources renouvelables, sans nucléaire. Et cela, à un coût comparable à celui de l'atome.

      La présentation de ce document avait été déprogrammée d'un colloque organisé les 14 et 15 avril à Paris, l'agence expliquant qu'il « n'était pas finalisé » et qu'il serait rendu public dans les prochains mois. Gênant pour le gouvernement, au moment où la loi de transition énergétique – qui prévoit le maintien d'un socle de 50 % de nucléaire – arrive en deuxième lecture devant l'Assemblée nationale, ce rapport a finalement été publié dans son intégralité par le site Mediapart.

      Intitulée « Vers un mix électrique 100 % renouvelable en 2050 », l'étude de 120 pages a été établie « avec la contribution de la Direction générale de l'énergie et du climat » (qui dépend du ministère de l'écologie) et, précise le préambule, « dans un objectif de robustesse et de solidité scientifique, les hypothèses, méthodologies et résultats ont été confrontés à un comité scientifique constitué d'experts nationaux et internationaux ».

    Trois fois la demande

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  • 2015   288 p.  16,50 €

       Dans un futur proche, à la veille d'une crise généralisée, se croisent un quadra parisien stressé aux prises avec une ado rebelle, un vieux menuisier oublié des siens, une jeune fille des banlieues qui fuit le machisme et la violence, un trader qui perd les pédales, un notaire amateur de rock n'roll et une jeune maman un peu provocatrice éprise de littérature. Tous ont entendu à un moment ou à un autre le Cri du Colibri, et décident de « faire leur part » avec confiance et lucidité. Ils choisissent de cultiver la bienveillance, la solidarité et l enthousiasme plutôt que le repli sur soi ou la résignation. Préfacée par Pierre Rabhi, cette fiction pose les bases d'une société en transition et nous interpelle : comment vivre sereinement dans un monde en surchauffe, et contribuer modestement à le rendre meilleur ?

       Michel Hutt est père de famille, fortement engagé dans la vie associative et acteur de la transition en Alsace. Actuellement, il partage son temps entre son métier d'enseignant, l'écriture, l'action citoyenne et l auto-construction d'une maison en paille 

    Le roman de la Transition         Préface de Pierre RABHI

      Un quadra parisien et sa fille décident de se réinstaller dans le village d’où la famille est originaire, au moment où une crise financière fait vaciller l’équilibre économique et politique à l’échelle de la planète. Rapidement, des habitants se fédèrent pour trouver des réponses efficaces à la « nouvelle donne » et amortir au maximum l’impact de cette crise en évitant le chaos. Une histoire qui met en scène la transition en pratique : décroissance, écologie, entraide, sobriété heureuse. 
      - Le premier roman « en Transition », qui présente à travers une utopie émouvante et pleine de suspense, des notions fondamentales et la résilience d'un territoire.
      - Un manuel pratique de la Transition construit autour de personnages fictifs attachants et crédibles.
      - Le Cri du Colibri est un chemin, une invitation à se mettre en marche.


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  •     Desmond Tutu demande à son ancienne université de désinvestir les énergies fossiles  (02/04/2015)

      La pétition lancée par les étudiants et les professeurs de l'université de King's College l'an dernier, pour convaincre la direction de retirer les 8 millions de livres qu'elle a investis dans le secteur des énergies fossiles, n'a pas suffi. Mais le Prix Nobel de la Paix Desmond Tutu ne compte pas en rester là. L'ancien élève de King's College interpelle son alma mater.

        Desmond Tutu s'engage dans le mouvement mondial du désinvestissement des énergies fossiles.

    Pool-Rpe Nieboer Katwijk / DPA / DPA Picture-Alliance / AFP

      La direction de King's College pensait peut-être que le débat sur le désinvestissement qui a agité l'université au cours des six derniers mois était clos.

      Le rapport et les 1400 signatures remis en octobre par Fossil Free KCL, la campagne des étudiants de King's College pour le désinvestissement, avait débouché en février sur un débat entre la direction et les étudiants. La rencontre avait été houleuse.

     Le vice-président de l'université, Chris Mottershead, était ressorti affaibli de cette rencontre, après avoir reconnu que ses 30 années de carrière passées chez BP n'étaient pas étrangères à son opposition au désinvestissement réclamé par les étudiants.

    Mise sous pression inefficace, le King's college inflexible

      Pour autant, la direction de l'université n'a donné aucun signe de fléchissement face à la pression exercée par Fossil Free KCL. Le président de l'université, Ed Byrne, avait affirmé que King's College "soutenait les relations avec les entreprises du secteur des énergies fossiles (...) dans la mesure où elles sont transparentes sur les dégâts qu'elles sont susceptibles de causer et qu'elles tentent activement de limiter ces débats".

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  • Un lanceur d'alerte: Antoine Deltour

    Antoine Deltour, lanceur d'alerte à l'origine du scandale du LuxLeaks. DR  (16/04/2015)

    Altereco+plus

      Il n’y a pas d’âge pour lancer une alerte. Et semer la pagaille au Luxembourg. Antoine Deltour a 25 ans lorsqu’il communique à un journaliste des documents explosifs sur les pratiques fiscales pas très nettes du Grand-Duché permettant aux entreprises des autres pays d’échapper à l’impôt.

      Quatre ans plus tard, le jeune homme, aux allures d’éternel étudiant réservé, sourire désarmant, s’étonne encore des proportions qu’a prises cette affaire. Il ne répond plus aux journalistes, laisse le soin à ses avocats, emmenés par William Bourdon de Sherpa, de parler publiquement pour lui.

      Soutiens: Edward Snowden, Thomas Piketty, Eva Joly, Yann Galut ou encore Stéphanie Gibaud viennent de signer une tribune pour le défendre. Un comité de soutien et une pétition circulent en ligne, largement relayés par la CGT et la CFDT. Avec pour objectif de collecter des fonds en vue des actions judiciaires, prévues sans doute à l’automne, au Luxembourg. Car l’ancien auditeur de PricewaterhouseCoopers, qui accepte néanmoins de témoigner lors de meeting de soutien, sait qu’il encourt jusqu’à 5 ans de prison et 1 250 000 euros d’amende. Il n’oublie pas non plus qu’une condamnation serait inscrite dans son casier judiciaire. Or le jeune Lorrain, aujourd’hui fonctionnaire, pourrait perdre son boulot.

    Nul besoin d’être un hacker surpuissant, tout est à disposition des 3 000 salariés locaux de PricewaterhouseCoopers.

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  • Electroculture et énergirs libres (M. LAYET, R. WEHRLEN )

    2010    200 p.   18 €

         L'électroculture est un mode de culture utilisant les forces naturelles de la nature disponibles autour de nous, inépuisables et non polluantes. Elle regroupe un ensemble de techniques utilisant les courants électriques atmosphériques et telluriques, les rayonnements cosmiques et le champ magnétique terrestre afin de stimuler la germination, la croissance et le développement des plantes. Ces forces électromagnétiques naturelles forment, conjuguées, une source d'énergie gratuite, douce et intarissable, que l'on peut transmettre aux végétaux à l'aide de simples électrodes métalliques. Elles permettent une forme de culture saine avec des résultats remarquables, tant en quantité qu'en qualité.

        Ceci est valable pour toutes sortes de culture, y compris les arbres et les plantes d'agrément. Découverte il y a plus d'un siècle, étudiée par la science, l'électroculture offre une agriculture écologique et biologique étonnante. En combinant avantageusement un rendement élevé et une énergie naturelle et inépuisable, elle est vouée à un avenir des plus prometteurs. Pour le bienfait de la Nature et de notre santé.

       Maxence Layet est journaliste scientifique, spécialiste en nouvelles technologies de l'énergie, santé et environnement électromagnétique. Il a écrit et co-écrit de nombreux ouvrages et documentaires dont
        -L'Energie secrète de l'Univers (Guy Trédaniel 2006),
       -Gluinton, le Sérum de la vie (Le Courrier du Livre 2008),
       -Du Quinton contre la hernie discale (Jean-Yves Bilien,)
       -BigBangBoum Film 2008),
       -Sous le feu des ondes (Mosaique Productions/Arte, 2009) et
       -Survivre au téléphone mobile et aux réseaux sans fil (Le Courrier du Livre, 2009).      
         Roland Wehrlen est inventeur, chercheur, expert en électronique et pollutions électromagnétiques. Il pratique l'électroculture depuis 1974 dans la région de Bordeaux.

     


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  •   Economie circulaire : comment Interface révolutionne son modèle industriel

      Pionnière du développement durable, l’entreprise de moquette Interface travaille depuis 20 ans à la fabrication de produits faiblement consommateurs de CO2. Une gageure dans un secteur où la matière première principale reste le pétrole. Mais la société a plus d’un tour dans son sac. Et une folle ambition : éliminer tout impact négatif sur l’environnement d’ici à 2020.    (25 mars 2015)

      Dans son usine de Sherpenzeel, aux Pays-Bas, Interface met en oeuvre les principes de la mission zéro.
    Béatrice Héraud

       Dans le monde feutré de la moquette, c’est une petite révolution. Interface vient de battre un nouveau record. Ce mois-ci, l’entreprise de revêtements de sols modulaires a mis sur le marché une nouvelle dalle de moquette n'émettant pas plus de 3kg de CO2. Si l’on effectue une rapide comparaison, une moquette traditionnelle, c’est 12 kg de CO2 par m2. Certaines en émettent plus de 60. Car la matière première de la moquette, c’est le pétrole. Et les procédés classiques de fabrication sont énergivores.

      Pour réussir à baisser drastiquement la teneur en carbone, l’entreprise a donc dû recourir à un processus de haute technologie combinant une matière économe en fibre (Microteuft, qui utilise 50% de fibres en moins) et un procédé de fusion qui élimine une couche de latex. Le nouveau produit, baptisé Microsfera, émet également très peu de COV, ces composés organiques volatils qui peuvent être toxiques (100 µg/m3 après trois jours alors que la législation française impose une limite de 1 000 µg/m3 après 28 jours).

    Interface : "mission zéro"

    Certes, Microsfera ne constituera sans doute pas, du moins à court terme, le gros des ventes d’Interface. Mais le produit est symbolique d’une nouvelle étape dans l’ambitieuse stratégie de l’entreprise : celle d’éradiquer tous ses impacts négatifs sur l’environnement d’ici 2020.

    Une stratégie qui a pris corps en 1994, avec l’ex-président de l’entreprise, aujourd’hui décédé mais véritable "guide" pour l’ensemble des collaborateurs d’Interface- Ray Anderson. Celui-ci rappelle l’anecdote dans son livre "Confession of a radical industrialist". Il y relate comment une note glissée sur son bureau, mentionnant qu’une association de consommateurs se posait des questions sur l’impact environnemental d’Interface, puis la lecture du livre de Paul Hawken "The ecology of commerce" quelques semaines plus tard, a fini par mettre l’environnement au premier rang des priorités de l’entreprise. C’est ce qu’il annoncera dans un discours du 31 août 1994, à la stupéfaction de ses collaborateurs.

    Le nom de code de cette stratégie : "Mission zéro". Celle-ci est axée autour de 7 objectifs : zéro déchet, zéro émissions nocives, utilisation des énergies renouvelables, recyclage, optimisation des transports, sensibilisation des parties prenantes et la promotion d’un nouveau modèle d’affaires, plus responsable. Le tout avec une date butoir : 2020.

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    Round-up : Aidez nous à interdire ce poiSon d'avril !


    > Cher-es ami-es,

    En ce premier avril, certaines traditions ne doivent pas se perdre.

    Nous avons donc décidé de fêter à notre manière le poisson d'avril... Le Round-up, l'un des pesticides les plus utilisés en France, pollue notre air, notre eau, notre alimentation, notre santé.

    Agir pour l’Environnement a donc décidé de « polluer » le site internet de round-up.

    Le Roundup, dont la substance active est le glyphosate, vient d'être classé par l'Organisation Mondiale de la Santé, comme "cancérigène probable pour l'Homme".

    Découvrez la vidéo que Monsanto préférerait cacher aux yeux de tous sur...http://round-up.fr   

     
     
     

    Ne doutez jamais qu'un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, c'est toujours comme cela que ça s'est passé.★ - Margaret Mead (1901 - 1978) - Anthropologue.
    >
    > Stéphen, Martin, Mickaël, Julie, Benjamin et toute l'équipe d'Agir pour l'Environnement.
    > contact@agirpourlenvironnement.org
    > --
    > http://www.agirpourlenvironnement.org
    > http://www.facebook.com/association.agirpourlenvironnement
    > http://www.twitter.com/APEnvironnement>

     
     
     

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