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Par lavieenvert le 23 Octobre 2015 à 10:15
2015 300 p. 18 €
Un concentré d'utopies concrètes pour aménager et nourrir la ville, reconnecter le citadin à la nature et répondre au défi climatique. Enjeu environnemental, social et économique, l'agriculture urbaine redessine la ville en proposant un nouvel imaginaire. Lentement, nous assistons à une réconciliation entre le citadin et la nature par le biais d'une cité qui (re)devient comestible.Comprendre ce récit urbain du XXIe siècle, telle est l'ambition de cet ouvrage qui présente un panorama de la diversité des acteurs, des formes et des pratiques de ce mouvement en Île-de-France, en France et à l étranger.Les relations entre nature et agriculture urbaine sont ici explorées à travers de nombreux témoignages et expériences d'associations, de collectivités et de chercheurs, qui aident à comprendre comment, en créant des habitats pour les espèces, en participant au renforcement des trames vertes ou en contribuant à restaurer les sols urbains dégradés, cultiver en ville est aujourd'hui une véritable chance pour reconquérir la biodiversité dans nos rues et nos quartiers.Avec l'agriculture urbaine, nous nous donnons peut-être enfin la possibilité de tourner le dos à un siècle de minéralisation et de vision quasi hygiéniste qui a conduit à la destruction du moindre brin d'herbe dans nos cités.
En 300 pages, l'ouvrage présente un concentré d'utopies concrètes pour aménager et nourrir la ville, reconnecter le citadin à la nature, répondre au défi climatique et reconquérir la biodiversité !
Un excellent panorama de toutes ces initiatives courageuses qui dessinent la ville de demain : plus verte, plus riche et moins dépendante.
Antoine Lagneau est chargé de mission Agriculture urbaine et membre de collectifs intervenant sur la végétalisation de la ville et l'alimentation.Marc Barra est écologue et chercheur en prospective sur la transition écologique de l'économie.Gilles Lecuir est spécialiste en communication publique et responsable du Pôle Forum des Acteurs de Natureparif.Tous trois travaillent à Natureparif, l'Agence pour la Nature et la biodiversité en Île-de-France autour de l'adaptation des villes au changement climatique, de la nature en ville, de l'agriculture urbaine et de la transition écologique.
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Par lavieenvert le 11 Octobre 2015 à 14:15
13.10.2014 (mescoursespourlaplanete.com)
Après les carottes, c’est au tour des crottes ! A Beauval, cette première unité de méthanisation intégrée à un zoo est une première en France. Les déjections des 5 700 animaux du site sont amenées à être valorisées en biogaz : les équipes dédiées à ce projet récolteront du fumier mais aussi les déchets verts du parc, ainsi que des matières fournies par les agriculteurs locaux tels que les lisiers et le fond de silos à céréales.
L’objectif est de traiter plus de 11 000 tonnes de matières fermentables chaque année !
Mise en place au printemps dernier, l’unité de méthanisation concerne la maison des éléphants, le bassin des lamantins et la serre des gorilles qui nécessitent d’être particulièrement chauffés. Pour cet investissement chiffré à 2,3 millions d’euros, le ZooParc a reçu une aide de l’ADEME.Les économies d’énergie promettent d’être efficaces : 762 tonnes de CO2 de moins seront ainsi rejetées et le biogaz fera baisser la facture électrique de 20% ! La production d’électricité verte permettra également au zoo de revendre 1,9 GWh d’électricité à EDF tous les ans, ce qui représente l’alimentation annuelle de 3 000 foyers. Au total, le retour sur investissement sera donc particulièrement intéressant !
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Par lavieenvert le 7 Octobre 2015 à 14:15
25.09.2015 mescourespourlaplanete.com
« La solution est dans l’assiette » : 60 solutions pour concilier plaisir, santé et climat
« Comment cuisiner sans gaspiller ? », « Quels sont les fruits et légumes de saison ? », « Comment réduire sa consommation de viande ? » etc. Autant de questions qui rythment de plus en plus le quotidien de nombreux citoyens sur le chemin de la consommation responsable. A la veille de la Conférence Paris Climat 2015, la Fondation Good Planet, créée par Yann Arthus-Bertrand, lance un grand programme de sensibilisation, « La solution est dans l’assiette », pour répondre à toutes ces questions.
L’alimentation représente plus d’1/4 de l’empreinte carbone des ménages français. Or, chacun d’entre nous peut agir concrètement, à son échelle, pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre. A travers « La solution est dans l’assiette », la Fondation Good Planet a ainsi répertorié 60 solutions ludiques, illustrées de 100 initiatives, pour que chacun dispose des clés pour agir. Des habitudes de consommation à la remise en question des protéines animales en passant par le gaspillage alimentaire, tous les domaines liés à l’alimentation y sont abordés.
Des gestes simples, concrets et économiques … voici ce que vous trouverez dans le livret dédié car pour Yann-Arthus Bertrand c’est « par l’accumulation d’actes modestes, réalisés à notre échelle mais reproduits çà et là, que nous parviendrons à changer les choses en profondeur ».Le ton, loin des discours moralisateurs qui pétrifie bien souvent les consommateurs que nous sommes et empêche le passage à l’action, convaincra sans nuls doutes les plus réticents à agir et modifier leur comportement. Cerise sur le gâteau : des recettes, concoctées par de grands chefs tels que Alain Ducasse ou Thierry Marx, mais néanmoins simples à réaliser, sont proposées. Au programme : recettes anti-gaspi ou encore végétariennes, le goût toujours au rendez-vous !
Pour illustrer ces solutions, 100 initiatives ont été sélectionnées. Présentées sous formes d’articles ou de portraits, elles sont autant d’exemples à découvrir et à dupliquer !
Et ce n’est pas tout : le programme « La solution est dans l’assiette » a vocation à sortir des écrans. Pour sensibiliser tous les publics, il se déclinera bientôt sous forme de web-documentaire pour les scolaires.En outre, une conférence de citoyens est organisée, pour donner des pistes d’action concrètes aux décideurs et ainsi imaginer le système alimentaire de demain. Les résultats de cette conférence et d’un sondage quantitatif complémentaire seront remis lors d’une conférence de presse le 26 octobre au Conseil Economique Social et Environnemental.
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Par lavieenvert le 5 Octobre 2015 à 14:15
notre VISION www.permaterra.fr
Devenir un centre d'éducation à la permaculture et l'agro-écologie.
À l'objectif de 5 ans, outre les actions qu'elle mène dans divers lieux à travers l'accompagnement de design, l'association souhaite développer un lieu de démonstration incluant différentes façons d'agir concrètement dans les domaines tels que :
- la production alimentaire : jardin forêt, arboriculture, jardin, agro-écologie, champignons,
- l'apiculture naturelle,
- l'assainissement écologique (toilettes sèches, phyto épuration, pedo épuration),
- l'éco-habitat, rocket-stove, four à pain,
- la transition intérieure : écologie profonde
Dans l'idéal ce lieu est composé de différents jardins dont un jardin communautaire, d'une grande salle de formation, d'un bureau d'étude avec une bibliothèque et une banque de semences. Le lieu accueille aussi des maraîchers produisant et distribuant en AMAP.
Comment nous rejoindre?
Vous êtes un particulier, une collectivité, une entreprise et vous voulez soutenir notre projet associatif, toutes les énergies sont bienvenues d'une façon ou d'une autre pour agir ensemble et réaliser notre vision. Allez sur le site sus-mentionné.
notre MISSION
La mission de l'association est la promotion de la permaculture et des techniques autour de la permaculture grâce à :
1. la formation,
2. l'aide à la conception de lieux écologiques : le design,
3. le développement d’un rucher école.
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Par lavieenvert le 30 Septembre 2015 à 13:31
18/03/2015 Jérôme Bossuet youphil.com
La révolution numérique transforme l’agriculture Africaine: est-ce que les plus petits vont en profiter?
The Economist du 28 Février 2015 titre la planète des téléphones. Les technologies mobiles sont devenues de plus en plus accessibles et le marché est exponentiel pousse d’ailleurs par les pays en voie de développement, et pas qu’en ville. La révolution numérique est en marche. En 2020, 80% de la population mondiale aura un smartphone, peut-être même avant, un mini-ordinateur personnel en poche avec donc accès à de nombreuses applications pour transformer leur vie pour le meilleur, et pour le pire. Transmettre les données est devenu très accessible, l’accès est disponible même dans les zones rurales reculées d’Afrique car les infrastructures sont plus simples à installer.
Depuis 2005, le coût d’envoi “mobile” d’un mégaoctet est tombé de 8 dollars à quelques cents, et ce coût chute chaque mois [Free n’a-t-il pas encore annonce une offre révolutionnaire il y a quelques jours !]. L’accès à un mobile est plus répandu en Afrique que l’accès à l’eau potable ou à un compte en banque.
Mon récent voyage au Mali m’a montré que l’accès au téléphone portable est démocratique. Dans les différents villes et villages visités, Orange Mali a son petit kiosque (ici à Segou), avec son service de transfert d'argent Orange Money, sans compter son réseau de vendeurs de cartes SIM. Depuis deux ans ils ont lancé aussi un service de conseil agronome Sènèkèla, en collaboration avec l'ONG RONGEAD et l'Institut International de Commerce et Developpement IICD. Les paysans qui souscrivent à ce service reçoivent des infos sur les prix de semences, d’engrais, prix du marché des denrées et des conseils techniques.
Orange le principal opérateur au Mali dit couvrir plus de 800 localités par son réseau. L’internet est aujourd’hui possible à partir de 9900 F CFA par mois partout au Mali (environ 15 euros/mois) et ils avaient plus de 4,5 millions de clients en 2010 et plus de 10000 points de vente. La souscription à la téléphonie mobile est passée de 3000 en 1997 à plus de 11.3 million en 2012, quasiment un mobile par personne (il y avait 15,3 millions de Maliens en 2013).
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Par lavieenvert le 25 Septembre 2015 à 10:15
2015 441 p. 25 €
Depuis dix ans, une vague déferle sur les Etats-Unis et gagne le reste du monde, rappelant les philosophies qui ont émergé au début des années 1960 et qui tentaient de s'éloigner des modes de production industrielle et de consommation.Equipés de machines industrielles comme des plus récents équipements informatiques, les hackers inventent un nouveau modèle d'activité : le faire (make). Michel Lallement revient sur les sources de ce mouvement en Europe, sur les conditions de son implantation en Californie et dans les grandes universités américaines de la côte est.Ce modèle en construction doit beaucoup à l'esprit qui anime les militants du logiciel libre, autrement dit à la volonté de créer et de partager en se défaisant des contraintes imposées par le marché, la rentabilité, le droit de propriété... Un nouvel âge du travail émerge, qui bouleverse les pratiques et reconfigure nos représentations. L'enquête se poursuit par une plongée dans les hackerspaces et autres laboratoires du faire où l'auteur a partagé la vie des membres, les a regardé inventer, bidouiller et s'organiser au quotidien dans des communautés frottées, pour certaines d'entre elles, aux principes de l'anarchisme.Aux membres de ces groupes il a demandé de raconter et expliquer leur vie, leurs choix, leurs idées décrivant un monde porteur d'innovations radicales mais où l'on n'évite pas les questions de l'intégration à la société, des risques de l'extension, des conflits internes. Michel Lallement esquisse, en conclusion, les rudiments d'une nouvelle grammaire du travail et du vivre ensemble.Michel Lallement est professeur du Conservatoire national des arts et métiers (CNAM), titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail, de l'emploi et des organisations et membre du Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (CNRS). Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la sociologie du travail.Chronique Web de Victorine de Oliviera pour Philosophie magazine.
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Par lavieenvert le 23 Septembre 2015 à 14:15
La Permaculture, Appliquée.
Bienvenue sur le site de Andy et Jessie Darlington sur la permaculture, la conception de paysages comestibles, l'agroforesterie et l'élevage biologique.
Nous organisons régulièrement des stages de design en permaculture et de greffes.
Si vous voulez être au courant de nos prochains PDC, stages d'initiation à la permaculture, conférences, démonstrations, et autres actualités, vous pouvez vous inscrire à notre liste de diffusion grâce au formulaire ci-contre.
Andy Darlington et Jessie Darlington : qui nous sommes.
Notre but est de transmettre notre motivation et notre inspiration à des gens tout âge venus de divers horizons, pour accélérer le mouvement de transition vers l'autosuffisance alimentaire, culturelle, et énergétique. Nous sommes intéressés par le développement de partenariats avec des agriculteurs qui souhaitent adapter leur agriculture à un monde post-pétrolier.
Nous offrons des services de conception et suivi des projets en Permaculture de toute taille et de toute nature, dans les régions Languedoc-Roussillon et les Départements limitrophes. Nous suivons aussi comme tuteurs, des conceptions et designs des projets pour les élèves ou nouveaux certifiés en quête de leurs diplômés en Permaculture Appliquée.
lepaysagecomestible.com/andy-et-jessie-darlington
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Par lavieenvert le 15 Septembre 2015 à 14:15
La société civile se mobilise contre les sociétés écran
Par Mathieu Vivianihttp://www.altermondes.org/la-societe-civile-se-mobilise-contre-les-societes-ecran/À travers des sociétés écran, l’argent blanchi des réseaux criminels inonde l’économie légale des pays. Face aux mesures timides avancées par l’Union européenne, les militants anticorruption prennent l’initiative et proposent de nouveaux outils juridiques pour mieux lutter contre ce fléau.
L’utilisation des sociétés écran n’est pas l’apanage des multinationales et autres entrepreneurs en quête d’optimisation fiscale. Ce dispositif, consistant à créer une société fictive pour dissimuler les transactions financières d’une ou de plusieurs autres sociétés, est également utilisé par les réseaux criminels pour blanchir leur argent, corrompre certains décideurs, et détourner des fonds publics. En mai 2000, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) avérait dans un rapport « le caractère criminogène des sociétés écrans ».
Élaborées à l’aide de conseillers juridiques spécialisés, les sociétés écran font circuler des flux financiers qui se révèlent bien souvent intraçables par les autorités des pays. Outre la relative facilité de monter des sociétés écran sur Internet – il suffit de taper « créer société offshore » sur un moteur de recherche pour se rendre compte de l’offre pléthorique d’officines proposant ce service – la complète légalité de l’opération dans plusieurs États, y compris de l’UE, rend d’autant plus difficile l’alpagage des bénéficiaires. Notamment ceux issus des réseaux criminels.
L’UE sur le point de voter une nouvelle loi anti-blanchiment
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Par lavieenvert le 14 Septembre 2015 à 14:15
C’est un camp d’été d’un genre tout particulier qui a pris place au Château de Millemont dans les Yvelines, en région parisienne. Une centaine de personnes sont rassemblées là, sous la bannière POC 21 pour "proof of concept", clin d’œil à la COP 21 qui se tiendra à Paris à la fin de l’année. Leur ambition ? Mettre au point 12 objets innovants pour répondre au défi de la transition écologique, et disponibles en open source, c’est-à-dire accessibles à tous. De nouveaux modes de production qui commencent à faire tache d’huile dans certaines entreprises.
Lundi 31 août. Château de Millemont. Une averse furtive a poussé les équipes de POC 21 à se réfugier dans le Grand château datant du XVIIIème siècle, l'une des trois annexes du domaine de six hectares. À l’intérieur, moulures et tableaux anciens côtoient ordinateurs portables et imprimantes 3D. Mauricio Cordova, un jeune entrepreneur venu de Barcelone, vient de lancer l’impression de son filtre antibactérien, intégrable à n’importe quelle bouteille, pour rendre l’eau potable.
Son prototype fait partie des douze projets sélectionnés pour participer à cet "innovation camp" écologique qui a débuté le 15 août dernier et qui va durer cinq semaines. Douze équipes ont pour mission de mettre au point des innovations pour la transition énergétique, reproductibles par tous. Tous les plans, tutoriels ou fichiers 3D seront ainsi partagés sous licence libre (open source).
Plusieurs espaces de coworking ont été aménagés au sein du château. (Photo : Ophélia Noor)
Open source et innovation écologique
Parmi les projets sélectionnés : une serre semi-automatisée à assembler soi-même, une douche "infinie" qui filtre l’eau en temps réel et la réinjecte, ou encore une éolienne "do it yourself" (à faire soi-même) pour moins de 30 euros, fabriquée à partir de matériaux 100 % recyclés.
C’est Daniel Connell, un Néo-zélandais de 37 ans, qui est à l’origine de cet objet généralement coûteux et complexe à fabriquer. Il est parti de plans en open source trouvés sur Internet. Aujourd’hui, son prototype permet de délivrer 1 kW sous un vent de 60 km/h et est totalement adapté à l’habitat. Son souhait le plus cher ? Que tout le monde à travers le monde fabrique sa propre éolienne. "N’importe qui est capable d’y arriver en suivant le tutoriel", assure-t-il. "Il faut simplement récupérer des matériaux dans son garage et avoir une perceuse, une riveteuse et un cutter à portée de main".
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Par lavieenvert le 12 Septembre 2015 à 14:15
Global Change Award : le concours d’H&M pour booster l’économie circulaire dans la mode (28/08/2015) mescoursespourlaplanete.com
Quatre ans après avoir lancé sa toute première collection éthique, la "Conscious Collection", le géant suédois de la mode entend maintenant booster l’introduction des principes de l’économie circulaire dans l’industrie de la mode. H&M a déjà initié cette démarche avec le lancement il y a deux ans d’un service de collecte des textiles usagés dans ses magasins. Résultat : plus de 18 millions de kg de textiles ont été collectés (soit l’équivalent en poids de plus de 91 400 000 tee-shirts adultes), dont près de 1,5 million de kilos en France. Cela a notamment permis de confectionner dès fin 2013 des collections réalisées à partir de coton recyclé à hauteur de 20%. Pour 2015, l’objectif est d’augmenter de 300 % le nombre de vêtements fabriqués avec au moins 20 % de tissu recyclé par rapport à 2014.
Maintenant, l’enseigne suédoise souhaite encourager le développement d’idées éco-responsables en matière d’une économie circulaire appliquée à la mode, et lance le Global Change Award. Ce concours est ouvert à tous partout dans le monde avec un objectif : dénicher les idées les plus pertinentes et audacieuses, initiatrices de changement. Les candidatures sont d’ores et déjà ouvertes sur le site Global Change Award jusqu’au 31 octobre. Cinq lauréats, sélectionnés par un jury d’experts, se partageront une bourse de 1 million d’euros et auront accès à un accélérateur d’innovation. Cet accélérateur – en collaboration avec le cabinet de conseil Accenture et l’Institut Royal de Technologie KTH à Stockholm, leur permettra de réaliser leurs idées. En prime, les lauréats bénéficieront d’un programme de formation et de coaching d’un an. Objectif final : créer la mode de demain, porteuse d’une nouvelle approche sur l’ensemble de la chaîne de valeur et modifiant les méthodes de conception, de production, de transport, d’achat et de recyclage du vêtement. Rendez-vous en février 2016 pour découvrir les lauréats de ce concours !
Plus d'informations et procédures de candidatures sur www.globalchangeaward.com
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Par lavieenvert le 11 Septembre 2015 à 10:15
2011 192 p. 22 €
Utilisez efficacement les énergies disponibles et renouvelables.
Assurez à moindre coût vos besoins énergétiques de base.
Pensez « écologie » à tous les niveaux pour atteindre l’autonomie énergétique.
Les énergies et l’eau que vous utilisez quotidiennement proviennent de sources qui s’épuisent progressivement. Leur prix ne cesse d’augmenter, et nous ne sommes pas à l’abri d’un manque d’approvisionnement.
Viser une certaine autonomie énergétique, c’est suivre une démarche éco-citoyenne qui favorise une mise en valeur des énergies renouvelables à notre disposition. Celle-ci a pour but de faire coexister confort et qualité de vie avec réduction des dépenses énergétiques et utilisation de procédés écologiques.
Cet ouvrage détaille en particulier :
• les différents degrés d’autonomie atteignables, du plus simple au plus ambitieux,
• les technologies existantes et à venir,
• des nombreux exemples d’habitat autonome déjà construits et fonctionnels.
Richement illustré, ce livre couvre toutes les solutions énergétiques envisageables, allant des économies facilement réalisables à une autonomie pratiquement totale. En fonction de vos besoins et de vos moyens techniques et financiers, vous pourrez y piocher des idées pour agir efficacement et écologiquement.Sommaire Pourquoi viser l´autonomie ? Quel niveau d´autonomie adopter pour ses besoins de base ? Vers l’autonomie : approche architecturale. D´où tirer l´énergie nécessaire ? L´électricité. La cuisson. Les eaux. Gestion locale des ressources. Smart Home. Exemples d'habitats autonomes.
Méziane Boudellal est docteur en chimie physique. Il a été chercheur en Allemagne dans le secteur de la chimie et de l’électronique (R&D et applications), puis en France dans le secteur automobile (catalyse et capteurs). Il contribue également à la revue de l’ATEE, Energie Plus.Publics
Public élargi souhaitant s'informer, amateurs avertis, bricoleurs.
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Par lavieenvert le 11 Septembre 2015 à 10:15
2015 160 p. 18 €
Ce livre raconte une découverte exceptionnelle, celle de la production en quantité d'hydrogène naturel par notre planète. Il y a 5 ans, les auteurs de ce livre, géologues, ont été contactés par une équipe russe qui prétendait que ce gaz s'échappait du sol un peu partout sur le continent de la Russie. Après une période de doute, les chercheurs français confirment la réalité de ces émanations. Mieux, les images par satellite leur permettent de détecter des flux abondants d'hydrogène sur tous les continents !
C'est une surprise de taille car les spécialistes ont toujours considéré que le gaz hydrogène ne pouvait pas se former dans le sous-sol.
Par rapport aux énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), les atouts de ce gaz naturel sont multiples: sa combustion ne libère pas de gaz carbonique un gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement de la planète , sa production dans le sous-sol est continue alors que les réserves d'hydrocarbures s'épuisent , son exploitation ne nécessite pas de forage profond, enfin il semble produit en abondance sur tous les continents.
Comment expliquer que l'hydrogène émane du sous-sol et avec de tels flux ? Quelles seraient les conditions de son exploitation ? Le fait d'en trouver dans des quantités telles rend-il envisageable une récupération industrielle ? C'est à ces questions et bien d'autres que répond ce livre clair et accessible. Alors, sommes-nous à l'aube d'une nouvelle révolution énergétique ?
Cette découverte étonnante pourrait laisser présager l'aube d'une nouvelle révolution énergétique : celle de l'hydrogène naturel alors que l'hydrogène fabriqué souffre toujours d'une image mitigée.
Alain Prinzhofer est docteur d'État de l'Université Paris-6 en géologie-géochimie. Il a travaillé dans la recherche académique (formation des magmas, différentiation des planètes) et appliquée, avec 20 ans passés à l'Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (IFPEN). Il est aujourd'hui directeur scientifique de la jeune entreprise de consulting GEO4U (Brésil), dans le secteur de l'exploration du gaz naturel, professeur affilié à l Institut de physique du globe de Paris (IPGP) et au Laboratoire interdisciplinaire des énergies de demain (LIED, UMR de Paris-7).Eric Deville est géologue à IFPEN, professeur à IFP School. Il a été impliqué dans de multiples projets concernant des recherches exploratoires ou appliquées, à terre comme en mer. Il s'intéresse désormais à mieux comprendre les processus d'émissions de gaz naturellement relâchées par la planète, en particulier l'hydrogène.
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Par lavieenvert le 10 Septembre 2015 à 10:15
2015 267 p. 20,50 €
Pour la plupart des gens, le peer-to-peer évoque des réseaux où les utilisateurs peuvent échanger des documents. Michel Bauwens présente ici une vision bien plus large de ce concept qui est amené à s'étendre à tous les aspects de la vie. En effet, pour la première fois dans l'histoire, le peer-to-peer permet aux gens du monde entier de créer des choses ensemble une encyclopédie (Wikipédia), tout type d'objet (avec les imprimantes 3D) ou bien de financer des projets (avec le crowdfunding).
L'auteur dessine donc ici les énormes possibilités du nouveau système de pair à pair qui, loin de n'être qu'un nouveau mode de production, annonce en fait une révolution de la productivité qui va changer la société sur tous les plans ...
Car c'est bien le germe d'un nouveau paradigme qui est en train de voir le jour au sein du capitalisme. Pour sauver le monde, une relocalisation de la production et un développement de la collaboration mondiale sur le plan des connaissances vont révolutionner notre façon de produire, de penser et de vivre ensemble.Michel Bauwens est un théoricien belge du peer-to-peer. Il figure sur la liste des 100 personnes les plus influentes pour un avenir durable et est le fondateur de la P2P Foundation.Michel Bauwens est un des grands penseurs (avec Jeremy Rifkin notamment) de l’économie collaborative. Dans ce livre, il dessine magistralement les perspectives de ce nouvel ordre économique qui va bouleverser le monde. Mais qu’est-ce donc que le peer-to-peer ? Michel Bauwens y voit la « capacité des individus de créer, en tant qu’égaux, de la valeur sans être obligés de demander une autorisation à quiconque. » Tout un programme qui va révolutionner notre façon de produire, de penser et de vivre ensemble.
Le modèle émergent du peer-to-peer, qui s’inspire de l’open source, veut contourner la logique de fausse abondance matérielle et de rareté artificielle de l’immatériel. Michel Bauwens entrevoit dans l’enchevêtrement apparent de phénomènes nouveaux – tels que l’économie collaborative, les réseaux peer-to-peer, l’open source, le crowdsourcing, les FabLabs, les micro-usines, le mouvement des « makers », l’agriculture urbaine… –, un modèle qui nous mène vers une société post-capitaliste, où le marché doit enfin se soumettre à la logique des commons (du bien commun).
L’auteur dessine ici les énormes possibilités du nouveau système de pair à pair. Loin de n’être qu’un nouveau mode de production, ce récent concept annonce en fait une révolution de la productivité qui va changer la société sur tous les plans…
Pour sauver le monde, Michel Bauwens conçoit ici un modèle où une relocalisation de la production et un développement de la collaboration mondiale sur le plan des connaissances s’imposeraient.Alternatives Economiques
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Par lavieenvert le 8 Septembre 2015 à 10:15
La Santé dans l'Assiette(92 mn)
Acteurs : Dr.Colin Campbell, Dr.Caldwell Esselstyn
Réalisateurs : Lee Fulkerson
Format : DVD-Vidéo, PAL
Audio : Anglais Français
Région : Toutes les régions
Nombre de disques : 2
Durée : 142 minutes
Aujourd'hui en France 15% de la population adulte est obèse. 60% de la population française a passé le seuil à partir duquel il ne faut plus grossir pour éviter l'obésité et les autres maladies de société. Au cours des 15 dernières années, l'obésité a augmenté de 75% (obEpi-Roche 2009). Les maladies cardiovasculaires, quant à elles, représentent la 2e cause de mortalité dans l'hexagone. Et chaque année plus de 15 000 pontages coronariens sont exécutés... Le film suit, en guise de fil directeur, l'itinéraire personnel du Dr. Colin Campbell, biochimiste nutritionnel à l'Université Cornell, et du Dr. Caldwell Esselstyn, ancien chirurgien de renom à la célèbre Cleveland Clinic.
Un deuxième DVD présente les caractéristiques de notre culture gastronomique francophone incluant de nombreux conseils de médecins, chefs-cuisiniers, écrivains, et autres experts afin de cuisiner en favorisant notre santé : A Vos Fourchettes.« Le médecin du futur ne soignera plus l’humain avec des médicaments mais soignera et préviendra les maladies avec une bonne nutrition. »Thomas Edison
Langue(s) : Anglais, Français" S'estimant lui- même dans une forme physique toute relative, le documentariste Lee Fulkerson s'est lancé le défi de mieux comprendre – et faire comprendre – les liens entre santé et alimentation . Son documentaire au titre programmatique, La Santé dans l'assiette, se focalise sur deux interlocuteurs privilégiés, bien connus dans les milieux scientifiques américains : le professeur Colin Campbell et le docteur Caldwell Esselstyn.
Bien que venant d' horizons différents (le premier est biochimiste, le second chirurgien ), les deux hommes ont été amenés à concentrer leurs travaux sur le problème de la nutrition, particulièrement important aux Etats-Unis – même si la majorité des autres pays sont beaucoup moins en reste qu'ils ne voudraient le croire . Ils sont parvenus aux mêmes conclusions : notre santé dépend de ce que nous mangeons beaucoup plus étroitement qu'on ne le pense. Et pour l' entretenir , il faut changer radicalement le contenu de nos assiettes , en écartant de ces dernières tous les aliments d'origine animale et tous les produits industriellement transformés.
Adieu burgers, adieu fromages, lait, farines blanches et sucres raffinés ! Autour de ces deux éminents scientifiques, de nombreuses voix font chorus : patients, nutritionnistes, acteurs divers du monde médical, convertis de toutes sortes.
Entre deux témoignages , Lee Fulkerson multiplie modélisations 3D et chiffres chocs, exposant efficacement les fondements scientifiques de la théorie, sans craindre de donner la parole à certains défenseurs d'une hygiène de vie moins radicale. La plus grande qualité de son documentaire est sa capacité à déployer le problème sous tous ses aspects, même ceux auxquels on n' aurait pas pensé d' abord : sanitaire , mais également écologique, économique , politique . Rien n' échappe au militantisme consciencieux du réalisateur.
De ce visionnage troublant, qui heurte d' anciennes convictions bien vivaces (sur l'utilité du calcium du lait et des protéines animales par exemple), on ressort troublé , plus que jamais convaincu qu'il faut manger pour vivre et non l' inverse . Mais un dernier doute émerge, peut-être plus éloquent en France qu'ailleurs : au pays des 300 fromages, du foie gras et du bon vin, des viandes en sauce et du beurre roi, vivre de carottes râpées et de graines germées… est-ce encore vivre ?"
Le Monde.fr Mis à jour le 18.10.2013
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/10/15/la-sante-dans-l-assiette-adieu-burgers-lait-fromages_3495624_3246.html#VHXGoqvBg3Q7HRoJ.99
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Par lavieenvert le 6 Septembre 2015 à 10:15
2012 352 p. 65 €
Cet ouvrage présente les différents types de piles à combustible, leur développement, leur fonctionnement et leurs applications, existantes ou potentielles. Il aborde successivement :
• les phénomènes physico-chimiques mis en jeu ;
• les caractéristiques spécifiques de chaque type de pile (PEMFC, DMFC, DEFC, PAFC, AFC, MCFC, SOFC) ;
• les combustibles utilisables (hydrogène, méthanol), leurs contraintes et leurs limitations ;
• la sécurité et les aspects normatifs actuels ;
• les applications mettant en jeu la pile à combustible.Cette seconde édition actualise entre autres de nombreux domaines d’applications des piles à combustible (alimentations auxiliaires, utilisation à forte puissance, propulsion de bateaux, etc.), les équipements pédagogiques pour l’initiation ou la formation, ainsi que le chapitre sur l’hydrogène. Elle aborde aussi le développement des énergies renouvelables et l’importance du stockage et de la récupération de l'électricité.
Concret et pratique, ce support de travail et de réflexion est indispensable aux ingénieurs et aux étudiants qui souhaitent mieux appréhender les mécanismes et les enjeux de la pile à combustible. Il s’adresse également à toute personne curieuse de découvrir cette nouvelle source d’énergie.Méziane Boudellal est docteur en chimie physique. Il a été chercheur en Allemagne dans le secteur de la chimie et de l’électronique (R&D et applications), puis en France dans le secteur automobile (catalyse et capteurs). Il contribue également à la revue de l’ATEE, Energie Plus.
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Par lavieenvert le 29 Août 2015 à 10:15
2015 96 p. 10 €
La croissance est désormais structurellement faible en Europe. Est-ce dû à des politiques économiques inadéquates ? A une panne de l'innovation ? En partie sans doute, mais cette langueur renvoie surtout à un problème plus fondamental : l'épuisement du «coeur du réacteur» de l'économie capitaliste, à savoir le mécanisme de transformation des besoins en marchandises.
De nouvelles pratiques sociales émergent : troc, réparation, jardins partagés, échange de logement, crowdfunding, fab-labs, économie collaborative, qui sont autant de réponses spontanées à cette situation de blocage.
Mais il y a plus : au sein même du monde productif s'affirment des logiques de coproduction, de coopération, de responsabilité écologique et de symbiose avec la société qui s'éloignent des schémas de rationalité typiques du capitalisme. Fort diverses à tous égards, ces innovations sont porteuses de valeurs démocratiques et d'une aspiration à contribuer activement au bien commun. Elles devraient être favorisées par des politiques publiques imaginatives et ambitieuses. Car, à l'heure où le pouvoir d'achat stagne et où les impératifs écologiques se font sentir, une amélioration de la qualité de vie est possible si l'on produit et consomme autrement.
Bernard Perret est ingénieur et socio-économiste. Il travaille au ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie."Sur la trace d'un Karl Polanyi, Bernard Perret tente de dessiner les contours d'une alternative à la société de consommation et à la logique de croissance infinie sur laquelle elle est bâtie. Il n'est bien sûr pas le seul, et c'est heureux : citons par exemple Jean Gadrey, Jean-Pierre Dupuy, Dominique Bourg et bien d'autres, qui s'efforcent de sortir des ornières de notre société et d'imaginer d'autres possibles que ceux d'un "toujours plus".
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Par lavieenvert le 24 Août 2015 à 10:15
2003 500 p. 17,24 €
Qu’est-ce que l’esprit bio, dans le cadre de la nouvelle citoyenneté ? Agriculture bio et grande distribution. Le système des grandes surfaces et ses répercussions. Les biocoop (contexte historique, objectifs…). Éthique : une alternative. La consomm’action, le commerce équitable : engagement citoyen et écologique au niveau mondial. Éthique de l’acte de consommation. Alternatives. Enjeux actuels de l’agriculture biologique.Et si le simple geste d’acheter tel ou tel aliment, dans tel ou tel magasin, était loin d’être anodin ?
C’est ce que montre l’auteur, en mettant en lumière les nombreuses conséquences et enjeux qui se profilent derrière nos choix de consommation.
L’objet de ce livre est de montrer que nous pouvons, simplement par le choix de nos achats, influer sur le devenir du monde.
Il compare l’agriculture biologique et l’agriculture chimique moderne, avec leurs enjeux de santé publique, puis les filières de distribution : grandes et moyennes surfaces et coopératives de consommateurs Biocoop. Il indique tout ce qu’il faut savoir sur les garanties des produits biologiques et les coulisses de la production et de la distribution.
Il propose une nouvelle citoyenneté, la consom’action, qui englobe une éthique, des choix de consommation, et des mesures à prendre pour l’avenir des générations et de la planète - l’idéal étant de produire et de consommer localement.
Autant de pistes pour se positionner et s’engager en pratique, en tant que consommateur et citoyen : engagement citoyen et écologique dans des alternatives existantes au niveau local et mondial, commerce équitable, gestion citoyenne des déchets, etc.
Pour illustrer son propos et montrer ce qui peut être réalisé, il prend en exemple le mouvement des Biocoops : impulsion de départ, défis rencontrés, contexte historique, enjeux et objectifs actuels...Jean-Pierre Rimsky-Korsakoff, architecte de formation, restaurateur bio de 1984 à 1995, administrateur bénévole de la biocoop de Saint-Brieuc de 1990 à 1996, trésorier de la fédération Biocoop Grand-Ouest et délégué au Conseil Confédéral national de 1991 à 1995, est porteur d’un projet de démarche assurance-qualité au sein du mouvement Biocoop.
Ancien trésorier de la fédération Biocoop Grand-Ouest, puis délégué au Conseil Confédéral national, il est porteur d'un projet de démarche assurance - qualité au sein du mouvement Biocoop
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Par lavieenvert le 21 Août 2015 à 10:15
1999 129 p. 5,07 €
Présentation et analyse engagées de formes nouvelles et originales d'échanges et de production de services et de biens : les S.E.L. Eclairage sur l'évolution de la notion de travail, d'emploi, de salariat, de valeur du temps
De nombreuses initiatives se présentent comme autant de points de suture sur la déchirure sociale de cette fin de siècle : l’accroissement des inégalités sociales, précarisation des existences, fragilisation des modes de solidarité. Les S.E.L. constituent l’une de ces actions.Ils fournissent des règles, incluant une monnaie propre, qui permettent sur une base concrète, d’établir des liens d’entraide entre personnes d’un même quartier ou village. Où l’on découvre des aspects méconnus de la monnaie, tel le rôle indispensable de la dette pour échanger.
Les S.E.L. mettent en avant, de façon extrêmement originale, les questions essentielles sur le "comment vivre ensemble". Leur action ne peut satisfaire les militants des S.E.L. que si celle-ci parvient à générer un débat démocratique sur les institutions économiques et sociales, les rapports sociaux qu’elles génèrent (droit du travail, régime fiscal, etc...).
Ce livre pourra servir utilement les membres des S.E.L. pour ne pas s’en laisser conter par les discours savants, interpeller le modèle néo-libéral et ses catégories d’analyse courante et éviter les récupérations, les caricatures et les interprétations erronées.
Il intéressera aussi tout un chacun par son éclairage sur l’évolution de la notion de travail, d’emploi, de salariat, de valeur du temps. Ni panacée, ni avatar de l’ultra-libéralisme, ni forme réactionnaire de repli communautaire, les S.E.L. constituent une belle réponse aux défis de la déchirure sociale, une provocation à la rencontre et au débat. Ils sont l’œuvre de femmes et d’hommes qui n’ont renoncé ni à leur rôle ni à leur statut de citoyens.
Denis Bayon est chercheur à l'université de Lyon. Il a collaboré à la rédaction du rapport officiel sur les S.E.L. pour la Caisse des Dépôts et Consignations.
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Par lavieenvert le 15 Août 2015 à 10:15
2010 115 p. 15 €
Comment améliorer sa ville ou son quartier ? Comment pouvons-nous les rendre plus pratiques, plus agréables, plus en harmonie avec le développement durable ? Ce guide est la version française d'un ouvrage anglais consacré à une méthode de concertation citoyenne en urbanisme appellée Community planning. Cette méthode a déjà une longue histoire aux Etats-Unis, en Allemagne, Chine, Ecosse, Grande Bretagne, Irlande, Islande et République Tchèque.
La méthode du Community planning rend les citoyens actifs dans l'élaboration du projet urbain et leur laisse exprimer leur créativité au contact des professionnels. Elle repose sur un principe simple : chacun (habitant, élu, technicien ou tout autre acteur concerné) peut s'impliquer dans le processus, afin de mettre en commun ses idées et ses expériences et de participer collectivement à la conception du projet. Cette pratique vaut d'être vécue et encouragée pour tout l'enrichissement mutuel qu'elle apporte, pour sa force de mise en mouvement des acteurs et sa finesse d'ajustement d'un projet dans un contexte local.
C'est une aventure humaine des plus passionnantes que celle de rechercher le plus grand dénominateur commun de ce qui fondera le développement d'un territoire à léguer aux générations futures. Tous deux passionnés par cette méthode stimulante, Eléonore Hauptmann et Nick Wates livrent un guide pratique qui intéressera tous ceux qui s'investissent pour développer une pratique originale des démarches participatives.
Eléonore Hauptmann est urbaniste-environnementaliste, passionnée des processus de participation. Depuis 2001, elle conduit diverses expériences de Community planning en France.
Nick Wates est un spécialiste reconnu des processus de participation dans les domaines de l'urbanisme et l'architecture au Royaume-Uni.
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Par lavieenvert le 13 Août 2015 à 10:15
2010 166 p. 9 €
Ces dernières années, les écovillages – des communautés locales visant à réduire leur impact écologique tout en optimisant le bien-être et le bonheur des hommes – ont proliféré dans le monde entier. Ils intègrent une multitude d’idées et d’approches radicales qui remontent à Schumacher, Gandhi, l’éco-féminisme et le mouvement de l’éducation alternative.
Découvrez l’histoire et le potentiel immense du mouvement des écovillages dont voici les grandes lignes :
• Tirer un apprentissage du meilleur des cultures traditionnelles et indigènes;
• Économie alternative : banques et monnaies communautaires, simplicité volontaire ;
• Concevoir avec la nature : permaculture, éco-construction, production d’énergie à petite échelle, gestion des déchets, systèmes de transport à faible impact sur l’environnement, etc. ;
• Production et traitement de la nourriture biologique locale ;
• Renaissance de la gouvernance participative à petite échelle, facilitation des conflits, intégration sociale et communauté inter-générationnelle active ;
• Création d’une culture de la paix, et méthodes d’éducation alternatives.
Alors que les réserves de pétrole s’épuisent, ce livre nous révèle une façon de vivre véritablement plus écologique et durable, et de recréer du lien social.
Un livre essentiel, contenant les meilleures références, pour ceux qui souhaitent en savoir davantage sur le mouvement des écovillages !Jonathan Dawson est auteur, éducateur et consultant sur le développement durable. Président du Réseau Mondial des Ecovillages (GEN) entre 2005 et 2008, il est actuellement consultant pour les Nations-Unies en Afrique de l'est, travaillant sur les initiatives qui promeuvent les petites et moyennes entreprises. Il vit à la Fondation Findhorn (Ecosse).
Extrait de la préface à l'édition française de François Plassard
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Par lavieenvert le 9 Août 2015 à 14:15
Une maison qui produit deux fois l’énergie qu’elle consomme
par zegreenweb.com, Mercredi 1 octobre 2014Les progrès en matière d’économies d’énergie et de productivité des énergies renouvelables sont fulgurants. En témoigne cette maison individuelle norvégienne capable de produit deux fois plus d’énergie que ce dont elle a besoin pour fonctionner, et ce sans sacrifier le confort de ses occupants.
Le cabinet d’architecture et de design Snohetta, connu pour ses projets innovants, vient de construire une superbe maison expérimentale en Norvège dont la particularité est d’être à la fois peu consommatrice en énergie et largement excédentaire en termes de production énergétique. Ce projet, soutenu par le Research Center on Zero Emission Buildings (Centre de recherche sur les bâtiments zéro émission), démontre que les dernières avancées technologiques permettent à un bâtiment d’habitation de produire davantage d’énergie que ses propres besoins.
La maison imaginée par Snohetta, grâce notamment à l’inclinaison très particulière de son toit, au large atrium permettant d’inonder la maison de lumière naturelle et à sa ventilation naturelle, dégage suffisamment de chaleur et d’énergie pour chauffeur la piscine extérieure et recharger sa voiture électrique, en plus de générer l’énergie suffisante à son autonomie. Si ce n’est pas la première maison de ce type construite en Norvège, pays très en avance en la matière, c’est sans aucun doute la plus aboutie. Plusieurs centaines d’autres maisons de ce type sont en cours de construction dans le pays.
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Par lavieenvert le 9 Août 2015 à 10:15
2005 349p. 5€
Voici la fantastique histoire d'un homme qui a osé s'opposer au projet qu'avait le groupe français Lafarge d'ouvrir une super-carrière de graviers dans une île écossaise. Elle ravira l'âme de tous ceux qui en appellent au "réenchantement du monde".
Il s'agit d’un combat contre un monde et un système où la valeur d’une montagne se réduit à son poids de cailloux et où l’âme et l'esprit n'ont plus de place.
Une poignée d'hommes va parvenir à raviver la nécessaire relation affective, poétique et spirituelle entre l’âme humaine et la terre.
"Vivre de prose n’est que survivre. Vivre, c’est vivre poétiquement." dit Edgar Morin.
Ce récit témoigne qu’il est possible pour des citoyens ordinaires de défier une multinationale et de reprendre le pouvoir sur leur destinée. L’Ecosse a subi les dégâts de la mondialisation libérale, les mêmes que partout sur la planète : la déstructuration d’une société, le déracinement des populations qui perdent le lien avec leur passé, les déséquilibres infligés aux écosystèmes. Ici, les autochtones ont refusé de payer ce « prix du progrès ».
Galvanisés par l’auteur et quelques « aînés », ils ont pris conscience de la richesse de leur culture et patrimoine et ont reconquis leur dignité. Ils ont empêché qu’une île soit transformée en carrière.
Alastair McIntosh a été l'un des principaux protagonistes de cette aventure.
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Par lavieenvert le 29 Juillet 2015 à 10:15
2015 172 p. 13 €
La solution est en nous
Un livre où la fiction soutient une réflexion sociétale, pour une transition personnelle et collective.
« C’est l’histoire d’une génération qui souffre, ouvre les yeux, prend conscience et décide de changer le monde, sans grands discours mais par de beaux actes, simples et forts. » Christophe André
Charles jeune cadre dynamique travaille dans une entreprise multinationale. Mais la trentaine approchant, il se sent soudain étriqué dans sa vie et des éléments de son passé vont commencer à le rattraper. Cette société où il vit au quotidien lui semble soudain plus compliquée et sa place moins évidente à trouver.
Avec d'une part, le monde du travail, la société de consommation qui paraissent en fin de course, crispés sur leurs identités. Et d'autre part, les besoins d un nouveau type de développement qui émerge.
C'est ce parcours que va connaître Charles à travers son histoire. Il va vivre en quelque sorte cette crise salutaire qui permet de revisiter ses besoins et sa vie en profondeur.
C'est l'histoire de cette transition que vous vivrez avec Charles.
Un réveil qui nous concerne finalement tous. S'il concerne bien notre vie intérieure, il questionne également notre action et notre responsabilité envers le monde.L’histoire de Charles, c’est d’abord celle d’une prise de conscience personnelle. Cette crise salutaire va lui permettre de revisiter ses besoins et sa vie en profondeur.
C’est aussi un réveil qui s’adresse à chacun d’entre nous. S’il concerne bien notre vie intérieure, il questionne aussi nos vies et notre société afin de les orienter vers plus de sens.
Un appel
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Par lavieenvert le 23 Juillet 2015 à 10:15
2014 144 p. 5 € (Poche)
La transition énergétique ou passage des énergies anciennes aux énergies renouvelables est un débat crucial pour au moins trois raisons différentes : la rapide diminution des réserves de pétrole, le réchauffement climatique et le coût prohibitif des 65 milliards d’euros d’énergies fossiles importées chaque année. Le débat technique, scientifique a été amplement relayé, mais le débat sur la faisabilité économique de cette transition, la taille des investissements à réaliser, n’a pas eu lieu.
Les énergies renouvelables sont-elles, seront-elles moins chères ou plus chères que les énergies classiques ? Seront-elles suffisamment abondantes ? Peut-on les stocker ? Comment financer et réaliser concrètement ce programme ? Il ne suffit pas de se contenter de discours incantatoires.
Philippe Murer, économiste, professeur de finance vacataire à la Sorbonne-Paris-I, élabore un plan inédit, le premier plan réaliste, pour passer aux énergies renouvelables. Il estime à un million le nombre d'emplois créés qui découlera de ce nouveau secteur.
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Par lavieenvert le 14 Juillet 2015 à 10:15
2013 240 p. 8,90 €
L'énergie actionne chacun des rouages de notre économie. Alors que la demande va croissant, on sait que les stocks d'énergie - charbon, pétrole ou uranium -, diminuent inexorablement.
Pourtant, personne ne souhaite tirer les conséquences de cette étroite collusion entre énergie et économie : nos gouvernants préfèrent continuer à invoquer une illusoire croissance, en se cachant que plus vite la croissance repartira, plus vite arrivera le prochain choc pétrolier qui la tuera à nouveau.
Comment sortir de cette spirale infernale ? Au-delà des remèdes apportés par la nécessaire transition énergétique qui réduira notre dépendance énergétique, il faut élaborer un projet de société raisonnable et énergétiquement vertueux, tout entier tourné vers une économie "décarbonée".
Ce petit livre montre la marche à suivre.
Jean-Marc Jancovici est ingénieur de l'École polytechnique, consultant, enseignant et chroniqueur. En 2007, il a collaboré à l'élaboration du Pacte écologique de la Fondation Nicolas Hulot. Il est auteur de plusieurs ouvrages, dont
-Le Plein, s'il vous plaît ! La solution au problème de l'énergie, avec Alain Grandjean (Seuil, 2006),
-Le Changement climatique expliqué à ma fille (Seuil, 2009) et
-C'est maintenant ! Trois ans pour sauver le monde, avec Alain Grandjean (Seuil, 2009).
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Par lavieenvert le 8 Juillet 2015 à 10:15
2015 183 p. 18 €
En quarante ans nous avons perdu 50 % des mammifères sur la planète. Si nous ne faisons rien, alertent les scientifiques, notre existence même sera mise en péril dans les décennies à venir. Oui, mais que faire ? Et comment ? Paul Watson, pirate moderne, écologiste et amoureux des animaux depuis l'âge de onze ans, fut consécutivement cofondateur de Greenpeace, puis fondateur de Sea Shepherd Conservation Society, une organisation de défense des océans et de leurs habitants.
Lors de ses années de combat, il a mis en oeuvre nombre de stratégies pour lutter contre les prédateurs des animaux marins. Grâce à ce véritable "art de la guerre" appliqué à l'écologie il a réussi le tour de force de sauver la vie de dizaines de milliers de baleines, de centaines de milliers de dauphins et de millions de phoques sans jamais blesser l'un de ses "adversaires" ni l'un des membres de son équipage.
Aujourd'hui, il partage dans ce manuel les manoeuvres qui lui ont permis de remporter ces victoires. Ce livre est une puissante invitation à la défense de notre planète avant qu'il ne soit trop tard. Alice Ferney, qui vient de publier Le Règne du vivant, biographie imaginaire d'un Magnus Wallace très inspiré de Paul Watson, signe la préface de ce livre directement écrit par le vrai Paul Watson.
A dix-huit ans, Paul Watson devient le plus jeune cofondateur de Greenpeace. En 1977, il fonde Sea Shepherd Conservation Society, qui devient dès lors l'organisation de défense des océans la plus combattive au monde. Pour ses opposants, c'est un pirate, un éco-terroriste. Pour ceux qui, en revanche, pensent que "les pétitions et les banderoles ne suffiront pas à sauver les océans", il est un véritable héros.
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Par lavieenvert le 3 Juillet 2015 à 10:15
2015 183 p. 18 €
Ce livre retrace l’histoire d’un peuple et le destin d’un homme qui s’est engagé contre la catastrophe écologique qui menace l’humanité.Devenu chef de son peuple à l’âge de dix-sept ans, Almir a été le premier Surui à faire des études universitaires. Diplômé en biologie, il s’est engagé dans la défense de ses terres ancestrales, réussissant à chasser colons et bûcherons qui mettront sa tête à prix.Aidé par une ONG écologiste, il se réfugie alors aux Etats-Unis où il va rencontrer les dirigeants de Google pour leur présenter son projet : utiliser Google Earth pour montrer la détérioration galopante de la forêt amazonienne (le plus grand réservoir de biodiversité au monde avec 390 milliards d’arbres et 16 000 espèces animales différentes) et ses conséquences pour l’environnement de la planète, et plus immédiatement pour les 400 000 Indiens du Brésil. Google s’y est associé et depuis, Almir Surui sillonne le globe pour promouvoir sa proposition de taxe-carbone.Récompensé en 2008 à Genève par le Prix des Droits de l’Homme, il a été classé parmi les cent plus importantes personnalités du Brésil. Plusieurs organisations internationales et de grandes entreprises ont depuis apporté aux Indiens Surui soutien logistique et financier. Almir Surui participe à de nombreuses conférences internationales sur le changement climatique et le développement durable.Almir Narayamoga Surui est né en 1975, cinq ans après la visite du premier homme blanc dans le territoire des Indiens Surui, au nord du Brésil. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands activistes autochtones d’Amérique du Sud.Corine Sombrun est l’auteur de plusieurs livres dont-Journal d’une apprentie chamane.Passionnée par les mondes autochtones et le dialogue interculturel, elle est à l’origine du premier protocole de recherche sur la transe chamanique étudiée par les neurosciences.
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Par lavieenvert le 27 Juin 2015 à 10:15
2013 128 p. 9,90 €
Longtemps considérée comme l'apanage d'une minorité d'originaux, l'agriculture biologique apparaît aujourd'hui comme une alternative de plus en plus crédible face à des modes de production intensifs, destructeurs et polluants. Ses défenseurs la décrivent comme une réponse efficace aux déséquilibres écologiques, économiques et sociaux induits par le système productiviste actuel.
Ses opposants ne voient en elle qu'un refus systématique du progrès scientifique, et rappellent que des rendements élevés seront nécessaires pour nourrir une population mondiale en constante croissance. Quelle place pour l'agriculture biologique au XXIe siècle ? C'est à cette question cruciale que répond ce livre, en confrontant deux positions antagonistes, sous le regard impartial d'un spécialiste. À vous, ensuite, de vous forger votre propre opinion.
Ce livre propose au lecteur de faire le tour des questions que pose aujourd'hui l'agriculture biologique, en compagnie d'un agronome spécialisé, d'un fervent défenseur et d'un opposant critique de ce mode de production.
Ce petit ouvrage révèle une grande richesse d'information, exposée de manière sérieuse et accessible : un très bon moyen de mieux appréhender le devenir de l'agriculture. Il a été rédigé suite au débat public entre Gil Rivière-Wekstein et Marc Dufumier à AgroParis Tech le 27 février 2013, disponible en vidéo sur le site:
http://youtu.be/LwIobvzffck
Thierry Doré est ingénieur agronome, professeur d agronomie et directeur scientifique à AgroParisTech. Il préside actuellement l'Association française d'agronomie. Ses recherches concernent la transformation des systèmes de culture pour une agriculture plus durable, en conditions tempérées et tropicales. Parallèlement à la production d'articles scientifiques, il a coédité quatre ouvrages à destination des étudiants, du développement agricole et du grand public.
Marc Dufumier est professeur émérite d'agriculture comparée et développement agricole à Agro ParisTech. Il est membre du Comité de veille écologique de la Fondation pour la nature et l'homme (FNH). Spécialiste des agricultures des pays du Sud, il a réalisé de nombreux séjours dans ces pays en appui à des politiques de réforme agraire, à des programmes de sécurité et de souveraineté alimentaire, et à des projets de développement agricole et rural.
Gil Rivière-Wekstein est le fondateur de la revue mensuelle Agriculture & Environnement. Spécialiste des questions agricoles et environnementales, il est l'auteur de:
-Abeilles, l'imposture écologique (2006),
-Bio : fausses promesses et vrai marketing (2011)
-Faucheurs de science Les fanatiques sont dans nos campagnes (2012).
Il intervient régulièrement sur ces sujets dans les médias.
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Par lavieenvert le 26 Juin 2015 à 10:15
2015 80 p. 19 €
Quelles sont les limites du modèles agricole industriel actuel ? Quelles sont les forces et faiblesses de l'agriculture "bio", notamment pour notre santé ? Peut-elle nourrir plus de 9 milliards d'êtres humains qui peupleront la Terre en 2050 ? Quelles sont les autres formes d'agriculture ?
Pressions sur les sols, l'eau, business des industries agro-alimentaires, pesticides, malnutrition, commerce équitable... Sont autant de sujets abordés de manière illustrée et claire. Se nourrir de manière responsable et durable implique de manger autrement : moins de gaspillage, des circuits plus courts, etc.
Les produits « bio » sont-ils vraiment meilleurs pour la santé ? Les Américains mangent-ils réellement plus mal que les Français ? Est-il vrai que les rots des ruminants contribuent au réchauffement climatique ? Et que les crottes de porcs sont une source d énergie d'avenir ? Combien de captages d'eau sont-ils perdus à cause des pollutions agricoles ? Si l'on veut éviter ces pollutions, n'y a-t-il que l'agriculture « bio » ? Peut-on nourrir 9 milliards d'humains en utilisant moins d'engrais dans les champs ?
Pour répondre à ces questions et à bien d'autres, cette InfoGraphie fait le tour des multiples façons de produire de la nourriture... et de la consommer. Elle présente les limites du modèle agricole industriel actuel. Elle analyse sans parti-pris les forces et les faiblesses de l'agriculture biologique et des autres types d'agricultures écologiques.
Un ouvrage qui se présente sous forme d'infographies riches et bien renseignées. Une excellente approche d'un sujet complexe et crucial.Vincent Tardieu est journaliste scientifique spécialiste d'écologie.Il collabore à de nombreux magazines (L Express, Géo, Terre Sauvage, Science et Vie, etc.) ainsi qu'à la télévision. Il a publié plusieurs livres aux éditions Belin:-Santo, les explorateurs de l'île-planète (avec Lise Barnéoud) en 2007 ;- Arachna. les voyages d'une femme araignée (avec Christine Rollard) 2011 ;-en 2012, Vive l'Agrorévolution française !, une grande enquête sur l'agriculture écologique en France (prix TerrEthique en 2014)Il a notamment signé en 2009 aux éditions Belin,-L'étrange silence des abeilles (6000 ex. vendus). (réédité en 2015, 384 p., 9,90 €)
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Par lavieenvert le 21 Juin 2015 à 14:15
En Tanzanie, des agricultrices se défendent contre un projet d’accaparement de terres
Écrit par Peuples Solidaires - ActionAid France le 11 mai 2015
L’entreprise suédoise EcoEnergy projette d’accaparer 20 000 hectares de terres pour produire du sucre dans le district de Bagamoyo en Tanzanie. Pendant les premières phases du projet, près de 1 300 familles d’agriculteurs-trices perdront une grande partie de leurs terres et de leurs habitations.
Le projet d’EcoEnergy est un projet phare de la Nouvelle Alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition (Initiative du G8 en matière d’investissement dans l’agriculture africaine). EcoEnergy et le gouvernement tanzanien prétendent que ce projet apportera de nombreux avantages aux communautés locales, mais sans l’obtention de leur consentement libre, préalable et éclairé, l’entreprise se rend coupable d’accaparement des terres.
Dans le district de Bagamoyo comme dans tout le Sénégal, les femmes rurales sont les principales fournisseuses de nourriture de leurs familles. Ce qui signifie que leurs difficultés concernant la terre et l’agriculture se traduisent par un risque d’insécurité alimentaire pour des communautés entières. Les agricultrices de la région se concentrent généralement sur les cultures pérennes, telles que les arbres fruitiers ou les noix de cajou, qui représentent à la fois une part importante de leur production et le fondement de la sécurité alimentaire de leur ménage. Toutefois, en apprenant qu’elles pourraient être déplacées et qu’elles devraient abandonner leurs terres, elles redoutent d’investir dans des cultures qui ne généreront probablement que peu de rendement. C’est ce que dénonce Anza Ramadhani, veuve de 51 ans qui cultive du maïs, de la dolique à œil noir et du potiron pour sa propre consommation. Selon elle, « ce serait du gâchis de planter des cultures à rendement lent » dans un pareil contexte, sachant qu’elle est susceptible de devoir quitter ses terres à tout moment.
Il est clair que le modèle de l’agriculture contractuelle porté par EcoEnergy pourrait creuser les inégalités entre les hommes et les femmes, un risque que l’entreprise se doit d’examiner plus en profondeur. En effet, une étude de la FAO de 2008 a montré qu’au titre du programme d’agriculture contractuelle du Swaziland, invoqué par EcoEnergy comme source d’inspiration de son propre projet à Bagamoyo, « le potentiel de génération de revenus des femmes avait considérablement faibli par rapport à celui des hommes ». D’une manière plus générale, un rapport récent de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) et de la Banque mondiale portant sur 24 investissements agricoles effectués dans des pays en voie de développement a conclu que « presque tous les sous-traitants étaient des hommes », et que « seuls 1,5 % d’entre eux étaient des femmes ».
Peuples Solidaires – ActionAid France soutient les organisations locales et les familles qui se défendent sur place. La mobilisation a déjà commencé: plus de 27 000 personnes ont déjà signé notre Appel urgent lancé il y a quelques semaines. Nous sommes mobilisé-e-s pour que EcoEnergy rende leurs terres aux familles et cesse immédiatement cet accaparement de terres.
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